Orces petits canaris blancs n'Ă©taient autres que des aigrettes qui, Ă  chaque jour de marchĂ©, se transformaient pour vivre un peu au milieu des hommes. Avant que Baffo ait atteint sa case, le canari redevint aigrette. L'oiseau saisit alors la petite fille et s'envola avec elle jusqu'au sommet d'un grand arbre. Pixabay AmĂ©rindiens Le message prĂ©monitoire des Indiens d’AmĂ©rique Le destin des AmĂ©rindiens annonçait celui de l’ensemble des habitants de la planĂšte qui assistent impuissants Ă  la destruction de leur environnement, aprĂšs la confiscation de leur espace et de leurs ressources. Le message des Indiens est aussi une source de sagesse. FondĂ©e sur le respect de la nature et la comprĂ©hension de l’Esprit qui est en toute chose »  Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants n’ont jamais pleurĂ© de faim, notre peuple n’a jamais manquĂ© de rien
 Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre trĂšs fertile a toujours portĂ© de bonnes rĂ©coltes de maĂŻs, de haricots, ce citrouilles, de courges
 Ici Ă©tait notre village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu la vallĂ©e sans qu’elle nous fĂ»t jamais disputĂ©e. Si un prophĂšte Ă©tait venu Ă  notre village en ce temps-lĂ  nous prĂ©dire ce qui allait advenir, et ce qui est advenu, personne dans le village ne l’aurait cru. » Black Hawk, chef indien Nous aimons la tranquillitĂ©; nous laissons la souris jouer en paix; quand les bois frĂ©missent sous le vent, nous n’avons pas peur. » Chef indien au gouverneur de Pennsylvanie en 1796 Nous le savons la terre n’appartient pas Ă  l’homme, c’est l’homme qui appartient Ă  la terre. Nous le savons toutes choses sont liĂ©es. Tout ce qui arrive Ă  la terre arrive aux fils de la terre. L’homme n’a pas tissĂ© la toile de la vie, il n’est qu’un fil de tissu. Tout ce qu’il fait Ă  la toile, il le fait Ă  lui-mĂȘme. » Seattle, chef indien Suquamish Le Lakota Ă©tait empli de compassion et d’amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l’ñge. 
 C’est pourquoi les vieux Indiens se tenaient Ă  mĂȘme le sol plutĂŽt que de rester sĂ©parĂ©s des forces de vie. S’asseoir ou s’allonger ainsi leur permettait de penser plus profondĂ©ment, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clartĂ© les mystĂšres de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient. Le vieux Lakota Ă©tait un sage. Il savait que le coeur de l’homme Ă©loignĂ© de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dĂ» Ă  tout ce qui pousse et Ă  ce qui vit amĂšne Ă©galement Ă  ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature. » Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous Ă©coutez. L’ennui avec les Blancs, c’est qu’ils n’écoutent pas ! Ils n’ont jamais Ă©coutĂ© les Indiens, aussi je suppose qu’ils n’écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m’ont beaucoup appris tantĂŽt sur le temps, tantĂŽt sur les animaux, tantĂŽt sur le Grand Esprit. » Tatanga Mani ou Walking Buffalo, indien Stoney Canada Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l’ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous Ă©difions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n’utilisons que le bois mort. L’homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, dĂ©truit tout. L’arbre dit ArrĂȘte, je suis blessĂ©, ne me fais pas mal ». Mais il l’abat et le dĂ©bite. L’esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les Ă©branle jusqu’à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l’homme blanc dĂ©molit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse Ă©pars sur le sol. La roche dit ArrĂȘte, tu me fais mal ». Mais l’homme blanc n’y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu
 Comment l’esprit de la terre pourrait-il aimer l’homme blanc?
 Partout oĂč il la touche, il y laisse une plaie. » Vieille sage Wintu Indiens de Californie Je peux me rappeler l’époque oĂč les bisons Ă©taient si nombreux qu’on ne pouvait les compter, mais les Wasichus hommes blancs les ont tuĂ©s tant et tant qu’il ne reste que des carcasses lĂ  oĂč ils venaient paĂźtre auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le mĂ©tal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils ne les dĂ©peçaient mĂȘme pas. Ils ne prenaient que les langues et j’ai entendu parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargĂ©s de langues de bison sĂ©chĂ©es. Parfois ils ne prenaient mĂȘme pas les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela Ă©taient des fous. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins. » Hehaka Sapa, grand chef Sioux Vous avez remarquĂ© que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis Ă©taient ronds comme des nids d’oiseaux et toujours disposĂ©s en cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de l’Univers agit selon des cercles et que toute chose tend Ă  ĂȘtre ronde. Dans l’ancien temps, lorsque nous Ă©tions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacrĂ© de la nation, et tant qu’il ne fut pas brisĂ©. Tout ce que fait le pouvoir de l’Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j’ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les Ă©toiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu’ils ont la mĂȘme religion que nous. Le soleil s’élĂšve et redescend dans un cercle, la lune fait de mĂȘme, et tous deux sont rond. MĂȘme les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours lĂ  oĂč elles Ă©taient. La vie de l’homme est dans un cercle de l’enfance jusqu’à l’enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose oĂč l’énergie se meut. » Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas Sioux La vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en Ă©tĂ©, et facile Ă  dĂ©placer. L’homme blanc construit une grande maison, qui coĂ»te beaucoup d’argent, ressemble Ă  une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut ĂȘtre dĂ©placĂ©e; elle est toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que l’homme blanc. Personne ne peut ĂȘtre en bonne santĂ© sans avoir en permanence de l’air frais, du soleil, de la bonne eau. Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent Ă  un endroit, il aurait fait le monde immobile; mais il a fait qu’il change toujours, afin que les oiseaux et les animaux puissent se dĂ©placer et trouver toujours de l’herbe verte et des baies mures. L’homme blanc n’obĂ©it pas au Grand Esprit. C’est pourquoi nous ne pouvons ĂȘtre d’accord avec lui. » Indiens d’AmĂ©rique Flying Hawk, chef Sioux du clan des Oglalas Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en mĂ©andres compliquĂ©s n’étaient pas sauvages » Ă  nos yeux. Seul l’homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre Ă©tait infestĂ©e » d’animaux sauvages » et de peuplades sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblĂ©s des bienfaits du Grand MystĂšre. Elle ne nous devint hostile qu’à l’arrivĂ©e de l’homme barbu de l’Est qui nous accable d’injustices insensĂ©es et brutales. » Standing Bear, chef Lakota Sioux Notre terre vaut mieux que de l’argent. Elle sera toujours lĂ . Elle ne pĂ©rira pas, mĂȘme dans les flammes d’un feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que l’eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C’est pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placĂ©e ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu’elle ne nous appartient pas. » Chef indien Blackfeet Pieds-Noirs Mes jeunes gens ne travailleront hommes qui travaillent ne peuvent rĂȘver. Et la sagesse nous vient des rĂȘves. » Smohalla, chef indien Sokulls Le Grand Esprit nous a donnĂ© une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous ĂȘtes venus et vous m’avez volĂ© ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gĂȘnons nullement. Mais Ă  nouveau vous nous dites pourquoi ne devenez-vous pas civilisĂ©s? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pĂšres et leurs pĂšres avant eux. Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  si misĂ©rables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre d’homme doivent ĂȘtre les EuropĂ©ens? Quelle espĂšce de crĂ©ature choisissent-ils d’ĂȘtre, forcĂ©s de faire le bien et n’ayant pour Ă©viter le mal d’autre inspiration que la peur de la punition? 
 L’homme n’est pas seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et l’écriture et montrer mille exemples de son industrie
 En vĂ©ritĂ© mon cher frĂšre, je te plains du plus profond de mon Ăąme. Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde diffĂ©rence entre ma condition et la tienne. Je suis le maĂźtre de ma condition. Je suis le maĂźtre de mon corps, j’ai l’entiĂšre disposition de moi-mĂȘme, je fais ce qui me plaĂźt, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dĂ©pends seulement du Grand Esprit. Il n’en est pas de mĂȘme pour toi. Ton corps aussi bien que ton Ăąme sont condamnĂ©s Ă  dĂ©pendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu n’as pas la libertĂ© de faire ce que tu as dans l’esprit. Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-tĂ©moins, etc. Et tu dĂ©pends d’une infinitĂ© de personne dont la place est situĂ©e au-dessus de la tienne. N’est-ce pas vrai ? » Kondiarionk, chef Huron, s’adressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois Ă©taient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espĂ©rant nous les faire adopter, ils ne se gĂȘnaient pas pour les briser eux-mĂȘmes. Leurs sages nous conseillaient d’adopter leur religion mais nous dĂ©couvrĂźmes vite qu’il en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les comprendre, et deux hommes blancs Ă©taient rarement d’accord sur celle qu’il fallait prendre. Cela nous gĂȘna beaucoup jusqu’au jour oĂč nous comprĂźmes que l’homme blanc ne prenait pas plus sa religion au sĂ©rieux que ses lois. Ils les gardait Ă  portĂ©e de la main, comme des instruments, pour les employer Ă  sa guise dans ses rapports avec les Ă©trangers. » Pachgantschilhilas, chef des Delawares Chaque annĂ©e notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire
 La misĂšre et l’oppression, tel est le lot qui nous Ă©choit
 Ne sommes-nous pas dĂ©pouillĂ©s jour aprĂšs jour du peu de libertĂ© qui nous reste ? A moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modĂ©rer les ambitions et l’aviditĂ© des Blancs, ils nous auront bientĂŽt tous conquis et dĂ©sunis, nous serons chassĂ©s de notre pays natal et Ă©parpillĂ©s comme les feuilles d’automne par le vent. » Tecumseh, chef Shawnee, en 1812 Nous ne voulons pas des chariots de feu qui font du bruit trains Ă  vapeur sur les terrains de chasse au bisons. Si les Visages PĂąles s’avancent encore sur nos terres, les scalps de vos frĂšres seront dans les wigwams des Cheyennes. J’ai dit ! » Roman Nose, chef-guerrier des Cheyennes, s’adressant au gĂ©nĂ©ral Palmer en 1866 dans le Kans Regardez mes frĂšres, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientĂŽt les fruits de cet amour. Chaque graine est Ă©veillĂ©e, et de mĂȘme, tout animal est en vie. C’est Ă  ce pouvoir mystĂ©rieux que nous devons nous aussi notre existence. C’est pourquoi nous concĂ©dons Ă  nos voisins, mĂȘme nos voisins animaux, autant de droit qu’à nous d’habiter cette terre. Cependant Ă©coutez-moi mes frĂšres, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pĂšres l’ont rencontrĂ©e pour la premiĂšre fois, mais aujourd’hui, elle est devenue tyrannique. Fort Ă©trangement, ils ont dans l’esprit la volontĂ© de cultiver le sol, et l’amour de possĂ©der est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prĂ©lĂšvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mĂšre Ă  tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils dĂ©figurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et dĂ©truit tout sur son passage. » Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux FrĂšre, notre territoire Ă©tait grand et le vĂŽtre Ă©tait petit. Vous ĂȘtes maintenant devenus un grand peuple, et il nous reste Ă  peine l’espace pour Ă©tendre nos couvertures. Vous avez notre pays, mais cela ne vous suffit pas. Vous voulez nous forcer Ă  Ă©pouser votre religion. FrĂšre, continue Ă  Ă©couter. Tu te dis envoyĂ© ici pour nous apprendre Ă  rendre le culte au Grand Esprit d’une maniĂšre qui lui soit agrĂ©able. Et tu prĂ©tends que si nous n’adoptons pas la religion que vous les Blancs vous prĂȘchez, nous seront malheureux ici-bas. Tu dis ĂȘtre dans le vrai et que nous sommes perdus. Comment pourrions-nous vĂ©rifier la vĂ©ritĂ© de tes paroles? 
 FrĂšre, tu dis qu’il n’y a qu’une seule façon d’adorer et de servir le Grand Esprit. Si il n’y a qu’une religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagĂ© Ă  ce sujet? Nous savons que votre religion est Ă©crite dans un livre. Pourquoi n’ĂȘtes-vous pas tous d’accord, si vous pouvez tous lire le livre? FrĂšre, nous ne comprenons pas ces choses. On nous dit que ta religion a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  tes ancĂȘtres, et s’est transmise de pĂšre en fils. Nous aussi nous avons une religion que nos ancĂȘtres ont reçue et nous ont transmise, Ă  nous, leurs enfants. Nous rendons le culte de cette maniĂšre. Il nous apprend Ă  ĂȘtre reconnaissants pour toutes les faveurs que nous recevons, Ă  nous aimer les uns les autres et Ă  ĂȘtre unis. Nous ne nous querellons jamais Ă  propos de religion parce que c’est un sujet qui concerne chaque homme devant le Grand Esprit. » Sa-go-ye-wat-ha, ou Red Jacket, chef Seneca Iroquois et grand orateur des Six Nations J’assiste avec tristesse au dĂ©clin de notre noble race. Nos pĂšres Ă©taient forts et leur pouvoir s’étendait sur tout le continent amĂ©ricain. Mais nous avons Ă©tĂ© rĂ©duits et brisĂ©s par la ruse et la rapacitĂ© de la race Ă  peau blanche. Nous sommes maintenant obligĂ©s de solliciter, comme une aumĂŽne, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres y a de nombreux hivers, nos sages ancĂȘtres ont prĂ©dit qu’un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l’Est, et qu’eu fur et Ă  mesure qu’il avancerait il dĂ©vorerait la terre. Ce monstre, c’est la race blanche, et la prĂ©diction est proche de son accomplissement. » O-no’-sa, chef indien Le changement du costume tribal pour celui de l’homme blanc fut brutal. Les effets sur la santĂ© et le confort des enfants furent considĂ©rables. Notre premier grief fut d’avoir les cheveux coupĂ©s. Les hommes Lakotas ont toujours portĂ© les cheveux longs. Plusieurs jours aprĂšs avoir Ă©tĂ© tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal Ă  l’aise. Si l’argument avancĂ© Ă©tait vrai, Ă  savoir l’élimination des poux, pourquoi les filles n’avaient-elles pas subi le mĂȘme traitement que les garçons?La vĂ©ritĂ©, c’est qu’ils voulaient nous transformer. Les cheveux courts Ă©tant la marque distinctive de l’homme blanc, on nous l’imposa, alors que lui-mĂȘme conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage. » Standing Bear, chef indien Lakota Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrĂ©es maisons, notre pouvoir s’en est allĂ© et nous allons mourir parce que le pouvoir n’est plus en sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde. » Hehaka, ou Black Elk Wapiti Noir, indien Sioux Enfant, je savais donner. J’ai perdu cette grĂące en devenant civilisĂ©. Je menais une existence naturelle, alors qu’aujourd’hui je vis de l’artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur Ă  mes yeux. Chaque arbre Ă©tait un objet de respect. Aujourd’hui, j’admire avec l’homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimĂ©e en dollars ! » Chiyesa, Ă©crivain indien contemporain Je suis allĂ© Ă  l’école des hommes blancs. J’y ai appris Ă  lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais j’ai dĂ©couvert Ă  temps que cela n’était pas suffisant. Les peuples civilisĂ©s dĂ©pendent beaucoup trop de la page imprimĂ©e. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l’ensemble de sa crĂ©ation. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en Ă©tudiant la vous preniez tous vos livres et les Ă©tendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n’en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilitĂ©, Ă  vous et Ă  moi, d’étudier Ă  l’universitĂ© de la nature les forĂȘts, les riviĂšres, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie. Tatanga Mani ou Walking Buffalo, indien Stoney Canada L’homme blanc, dans son indiffĂ©rence pour la signification de la nature, a profanĂ© la face de notre MĂšre la Terre. L’avance technologique de l’homme blanc s’est rĂ©vĂ©lĂ©e comme une consĂ©quence de son manque d’intĂ©rĂȘt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L’appĂ©tit de l’homme blanc pour la possession matĂ©rielle et le pouvoir l’a aveuglĂ© sur le mal qu’il a causĂ© Ă  notre MĂšre la Terre, dans sa recherche de ce qu’il appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile Ă  voir pour presque tous les hommes, et mĂȘme pour beaucoup d’Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l’homme blanc. Aujourd’hui, les terres sacrĂ©es oĂč vivent les Hopis sont profanĂ©es par des hommes qui cherchent du charbon et de l’eau dans notre sol, afin de crĂ©er plus d’énergie pour les villes de l’homme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre MĂšre la Nature rĂ©agirait de telle maniĂšre que presque tous les hommes auraient Ă  subir la fin qui a dĂ©jĂ  commencĂ©. Le Grand Esprit a dit qu’on ne devait pas laisser cela arriver, mĂȘme si la prĂ©diction en a Ă©tĂ© faite Ă  nos ancĂȘtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre Ă  la terre, de ne pas dĂ©truire les choses vivantes. Aujourd’hui, presque toutes les prophĂ©ties se sont rĂ©alisĂ©es. Des routes grandes comme des riviĂšres traversent le paysage; l’homme parle Ă  travers un rĂ©seau de tĂ©lĂ©phone et il voyage dans le ciel avec ses avions. Deux grandes guerres ont Ă©tĂ© faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant. Le Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres Ă©tait renversĂ©e sur la terre, beaucoup d’hommes mourraient, et que la fin de cette maniĂšre de vivre Ă©tait proche. Nous interprĂ©tons cela comme les bombes atomiques lancĂ©es sur Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun autre pays pour aucun autre peuple; cette Ă©nergie devrait servir Ă  des fins pacifiques, non pour la guerre. Nous, les chefs religieux et porte-parole lĂ©gitimes du peuple indĂ©pendant des Hopis, avons Ă©tĂ© chargĂ©s par le Grand Esprit d’envoyer au prĂ©sident des Etats-Unis et Ă  tous les chefs spirituels une invitation Ă  nous rencontrer pour discuter du salut de l’humanitĂ©, afin que la Paix, l’UnitĂ© et la FraternitĂ© rĂšgnent partout oĂč il y a des hommes. » Lettre des Indiens Hopis au prĂ©sident Nixon en 1970 Ces textes sont extraits du livre de Luhan, Pieds nus sur la terre sacrĂ©e , une anthologie de la philosophie, du mode de vie et de la destinĂ©e des Indiens d’AmĂ©rique du Nord.

18oct. 2018 - Paroles de la comptine Ils Ă©taient 5 dans le nid : Ils Ă©taient 5 dans le nid et le petit dit : « Poussez-vous, poussez-vous ! » Et l'un d'eux tomba du nid Cette comptine permet aux tout-petits d'apprendre Ă  compter Ă  rebours de 5 Ă  1 et peut ĂȘtre accompagnĂ©e d'un jeu de doigts afin de mĂ©moriser plus facilement les p

7 Kasım 2015 Cumartesi Ils Ă©taient 5 dans le nid La comptine Ils Ă©taient 5 dans le nid pour les enfants Paroles Ils Ă©taient 5 dans le nid, Et le petit dit Poussez-vous, . Gönderen Aslar Emrak zaman 1128 Etiketler dans, Ă©taient, Ils, nid Hiç yorum yok Yorum Gönder Sonraki Kayıt Önceki Kayıt Ana Sayfa Kaydol Kayıt Yorumları Atom Lorsquele contexte d’un rĂ©cit a trait Ă  leur rĂ©sidence en MadiĂąn, les membres de cette famille sont appelĂ©s Madianites ; dans les autres cas ils sont appelĂ©s QĂ©nites. Cela donne Ă  penser que le beau-pĂšre de MoĂŻse, Yithro, “ le prĂȘtre de MadiĂąn ”, et son beau-frĂšre Hobab Ă©taient madianites d’un point de vue gĂ©ographique ( Ex 2:15, 16 ; 3:1 ; 18:1 ; Nb 10:29, 30 ; Jg 1:16 ). Paroles de la Comptine 5 oiseaux dans le nid Comptine "5 oiseaux dans le nid" pour chanter avec les enfants tout en jouant avec les chiffres Ă  retirer comme dans soustractions. Les paroles sont Ă  imprimer et Ă  coller dans son carnet de chants. Retrouvez encore plus d'idĂ©es de Chansons pour enfants avec un C Imprimez le texte de la comptine "5 oiseaux dans le nid " cliquez pour imprimer Chantez la comptine avec votre enfant en attirant son attention sur les rimes. Demandez Ă  votre enfant de complĂ©ter le dessin. Texte de la comptine 5 oiseaux dans le nid Ils Ă©taient 5 dans le nid, et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous Et l'un d'eux tomba du nid piouuuuuuu... Hhhhhhaaaaaaa Ils Ă©taient 4 dans le nid, et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous Et l'un d'eux tomba du nid piouuuuuuu... Hhhhhhaaaaaaa Ils Ă©taient 3 dans le nid, et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous Et l'un d'eux tomba du nid piouuuuuuu... Hhhhhhaaaaaaa Ils Ă©taient 2 dans le nid, et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous Et l'un d'eux tomba du nid piouuuuuuu... Hhhhhhaaaaaaa Il est tout seul dans le nid Et le petit dit Je m'ennuie, je m'ennuie, OĂč ĂȘtes-vous? OĂč ĂȘtes-vous? Les 4 autres sont remontĂ©s dans le nid... Mais ils Ă©taient serrĂ©s... Ils Ă©taient 5 dans le nid, et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous Et l'un d'eux tomba du nid etc 5 oiseaux dans le nid, Comptine pour carnet de chants

Nouvellecomptine : "Ils étaient 5 dans le nid" N'hésitez pas à partager si ça vous plaßt

Contenu en pleine largeur Ils Ă©taient cinq dans le nid » est une comptine d’origine anglaise connue sous le nom de There were ten in the bed ». Sa premiĂšre version française a Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e dans Au bonheur des comptines » de Marie-Claire Bruley & Marie-France Painset aux Ă©ditions Didier Jeunesse. Cette comptine permet aux tout-petits d’apprendre Ă  compter Ă  rebours de 5 Ă  1. Elle peut ĂȘtre accompagnĂ©e d’un jeu de doigts afin de mĂ©moriser plus facilement les paroles. TĂ©lĂ©charger les paroles ♩ Comptine Ils Ă©taient 5 dans le nid Ils Ă©taient 5 dans le nid Ils Ă©taient 5 dans le nid Et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous ! » Et l’un d’eux tomba du nid. Ils Ă©taient 4 dans le nid Et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous ! » Et l’un d’eux tomba du nid. Ils Ă©taient 3 dans le nid Et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous ! » Et l’un d’eux tomba du nid. Ils Ă©taient 2 dans le nid Et le petit dit Poussez-vous, poussez-vous ! » Et l’un d’eux tomba du nid. Il Ă©tait tout seul dans le nid Et le petit dit aaaaah ! » Go to Top Environnement Saint-BenoĂźt-de-Carmaux. PubliĂ© le 10/08/2019 Ă  03:50 , mis Ă  jour Ă  09:25. Ils avaient dĂ©cidĂ© de faire leur nid dans le Il Ă©tait cinq dans le nid comptines de maternelle Il Ă©tait cinq dans le nid Ils Ă©taient cinq dans le nid et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussĂšrent tous et l'un d'eux tomba du nid. Ils Ă©taient quatre dans le nid et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussĂšrent tous et l'un d'eux tomba du nid. Ils Ă©taient trois dans le nid et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussĂšrent tous et l'un d'eux tomba du nid. Ils Ă©taient deux dans le nid et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussĂšrent tous et l'un d'eux tomba du nid. 1Ă©re fin possible Il Ă©tait seul dans le nid et le petit dit OUF !!!! 2nd fin possible Il Ă©tait seul dans le nid et le petit dit "je m'ennuie". VidĂ©o recommandĂ©e par un internaute si disponible Texte lu 18869 fois ! Commentaires sur cette comptine -> Pas de commentaires actuellement !
Moncorps en exil vient se faire un nid dans les draps froisss. Comme tous les prsages retrouvent le langage dont j'avais rv Qui es-tu pour lire dans mes penses Tous les mots d'amour pourront toujours dire Que S'ils se ressemblent chaque jour Tous les mots d'amour pourront toujours dire Que Ils se rinventent chaque jour Que je t'aime Videmment Que je t'aime
Les abolitionnistes sont-ils vraiment gentils 
 ou les contradictions d’un mouvement davantage prohibitionniste qu’ mĂ©dias nous le rĂ©pĂštent Ă  longueur de temps, les associations abolitionnistes seraient des associations d’aide aux prostituĂ©es ». Eux-mĂȘmes nous l’assurent, ils ne veulent que notre bien et militent pour l’abolition de la prostitution afin que nous n’ayons plus besoin de subir une marchandisation du corps », un viol tarifĂ© » ou encore un esclavage sexuel ».Quand bien mĂȘme nous avons toujours besoin des revenus que nous gagnons par le travail sexuel, ils exigent la pĂ©nalisation de nos clients, malgrĂ© nos oppositions et manifestations[1], car ils sauraient mieux que nous ce qui serait bon pour nous, et pour mettre Ă  bien ce grand projet de sociĂ©tĂ© que serait l’ abolition ». PĂ©naliser nos clients ne serait pas de la prohibition, plutĂŽt de l’abolition. Allez ces gens lĂ  comprennent ils eux-mĂȘmes ? De quoi sont-ils sĂ»rs au juste ?DĂ©pĂ©naliser le racolage ou pas ? Les abolitionnistes prĂ©tendent toujours ne pas vouloir lutter contre les prostituĂ©es bien qu’ils veulent les empĂȘcher de se prostituer, mais c’est pour leur bien. Pour preuve, ils mettent toujours en avant qu’eux aussi seraient en faveur de la dĂ©pĂ©nalisation du racolage public. Or, ces beaux discours sont rarement suivis de faits. Nous ne voyons jamais ou rarement les abolitionnistes se mobiliser contre cette rĂ©pression. Nous constatons mĂȘme qu’ils travaillent avec la police qui redirigent les travailleurs arrĂȘtĂ©s pour racolage vers ces mĂȘmes associations abolitionnistes afin qu’ils se rĂ©insĂšrent socialement»  Les associations abolitionnistes touchent en effet beaucoup de subventions publiques pour faire ce travail. On pourrait donc penser qu’elles bĂ©nĂ©ficient en bonne partie de cette pĂ©nalisation du racolage vu que la police leur ramĂšne rĂ©guliĂšrement des cela ne tienne, quand nous les interpelons, ils se prononcent pour l’abrogation du dĂ©lit de racolage. Croyons-les. Mais, trĂšs vite, ils rajoutent que ce ne serait pas suffisant pour une politique abolitionniste globale. Il faudrait coupler la dĂ©pĂ©nalisation du racolage avec la pĂ©nalisation des clients. S’ils n’ont pas tout, alors ils s’opposent, et c’est bien ce qu’ils ont fait lorsque la sĂ©natrice EELV Esther Benbassa a dĂ©posĂ© une proposition de loi afin d’abroger le dĂ©lit de racolage public. 53 associations abolitionnistes rassemblĂ©es au sein du collectif Abolition 2012 » ont communiquĂ© contre la proposition de loi la dĂ©nonçant comme un saucissonage ». Leur communiquĂ© disait La stratĂ©gie d’adoption prĂ©cipitĂ©e d’une loi d’abrogation seule du dĂ©lit de racolage rĂ©vĂšle la volontĂ© de mettre Ă  mal la construction d’une politique globale et abolitionniste en France. »[2]Ces associations abolitionnistes se sont donc concrĂštement opposĂ©s Ă  la proposition de loi de dĂ©pĂ©nalisation du racolage
 La rĂ©ponse du STRASS[3] fut rapide Stopper une violence faite aux femmes n’est jamais une dĂ©cision prĂ©cipitĂ©e’ l’abrogation du dĂ©lit de racolage est urgente ! Elle doit se faire sans condition ! »[4]Morgane Merteuil, leur secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a ainsi dĂ©noncĂ© une prise en otage des travailleurs du sexe, qui devraient subir le chantage abolitionniste. Tant qu’ils ne parviendront pas Ă  faire passer la pĂ©nalisation des clients, Ă  laquelle les travailleurs du sexe s’opposent, ils continueront de bloquer la dĂ©pĂ©nalisation du racolage. Tant pis donc si les travailleurs et travailleuses du sexe continuent de subir chaque jour et chaque nuit des rafles, des gardes Ă  vue, des amendes, des fouilles au corps, des camionnettes enlevĂ©es Ă  la fourriĂšre ainsi que les consĂ©quences d’une telle rĂ©pression Ă  savoir violences accrues, baisse des prix, viols, insultes, racket, contaminations, clandestinitĂ© accrue, les travailleurs du sexe sans papiers ou pas ? D’autres questions se posent. Le STRASS revendique la rĂ©gularisation de tous les travailleurs du sexe sans papiers, qui serait un bien meilleur moyen de lutter contre la traite des ĂȘtres humains que la pĂ©nalisation des clients.[5]Sur ce point, les abolitionnistes ne sont pas clairs. Ils dĂ©fendent des papiers pour les victimes de la traite et du proxĂ©nĂ©tisme. Sachant qu’ils font souvent l’amalgame entre travailleurs du sexe migrants et victimes de la traite, on pourrait penser qu’ils voudraient la rĂ©gularisation de tout le monde.[6] Mais les dĂ©bats de la proposition de loi Benbassa au SĂ©nat le 28 mars 2013, la ministre Vallaud Belkacem a dĂ©clarĂ© que La France n’est pas un pays d’accueil de la prostitution ». Comme les autres abolitionnistes, elle reprend les chiffres de la police disant que 80% des prostituĂ©es seraient Ă©trangĂšres, sous entendu, des victimes de la traite. La France va-t-elle donner des papiers aux travailleurs du sexe Ă©trangers tout en ne voulant pas les accueillir?Durant un dĂ©bat sur RFI le 27mars 2013, Madame Merteuil secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du STRASS interpelle le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Mouvement du NID, GrĂ©goire ThĂ©ry, prĂ©cisĂ©ment sur cette question des travailleurs sans papiers. Le Mouvement du NID s’oppose t’il Ă  leur rĂ©gularisation oui ou non ?Celui-ci rĂ©pondit Il y a des rĂ©seaux qui tĂ©lĂ©commandent des demandes d’asile ou des titres de sĂ©jour, non pas pour que les personnes qu’ils exploitent s’émancipent, mais pour qu’elles aient des papiers et pour pouvoir les exploiter en situation rĂ©guliĂšre ce qui est plus simple. Donc nous nous disons qu’il faut donner un titre de sĂ©jour Ă  toutes les victimes de proxĂ©nĂ©tisme et de la traite des ĂȘtres humains, mĂȘme quand elles ne dĂ©noncent pas leurs proxĂ©nĂštes. Mais il ne faut pas donner des papiers, juste pour le principe de donner de papiers quand ce sont des rĂ©seaux qui tĂ©lĂ©commandent. »[7]Pas sĂ»r de comprendre, puisque seules les victimes de la traite pourraient obtenir des papiers, mais je croyais que toutes les migrantes Ă©taient victimes de la traite
 ?Et puis, des papiers oui, mais selon certaines conditions ? Être victime de proxĂ©nĂ©tisme ou de traite et ne pas ĂȘtre tĂ©lĂ©commandĂ© par un rĂ©seau. C’est un peu contradictoire non ?Les travailleurs du sexe protĂ©gĂ©s ou criminalisĂ©s par les lois sur le proxĂ©nĂ©tisme ?Dans les attaques rĂ©guliĂšres que les abolitionnistes portent contre le STRASS, ils critiquent souvent sa position demandant la dĂ©pĂ©nalisation des lois sur le proxĂ©nĂ©tisme. En effet, le STRASS juge que ces lois visent davantage Ă  pĂ©naliser les travailleurs du sexe eux-mĂȘmes et que le droit commun suffirait Ă  les protĂ©ger contre les abus, les violences, extorsions de revenus, travail forcĂ©, STRASS dĂ©nonce le proxĂ©nĂ©tisme comme une loi d’exception qui pousse les travailleurs du sexe hors du droit commun, qui est donc stigmatisante car ne s’appliquant que contre le travail sexuel, tandis que les autres travailleurs sont protĂ©gĂ©s par le code du travail, les prudhommes, la loi lois pĂ©nalisent les travailleurs du sexe, par exemple quand ils veulent louer un studio pour travailler, se prĂȘter une camionnette, travailler Ă  plusieurs pour leur sĂ©curitĂ©, faire de la publicitĂ© pour leurs services sur un site web, face, les abolitionnistes jouent sur les amalgames entre proxĂ©nĂ©tisme de contrainte travail forcĂ© que le STRASS veut toujours voir puni mais par le droit commun, et le proxĂ©nĂ©tisme de soutien aide Ă  la prostitution qui criminalise mĂȘme les travailleurs du sexe pour tout acte de solidaritĂ© entre eux, et qui ne devrait donc plus avoir lieu d’ĂȘtre quand on est censĂ© s’opposer Ă  la pĂ©nalisation des travailleurs du une lettre au parti politique EELV dont des Ă©lus soutiennent les efforts du STRASS, signĂ©e par GrĂ©goire ThĂ©ry du Mouvement du NID et cosignĂ©e par plusieurs autres associations abolitionnistes, ceux-ci s’en prennent violemment au STRASS. Le texte s’intitule Feux Verts au proxĂ©nĂ©tisme’ et on peut y lire le passage suivant Alors que les associations abolitionnistes et fĂ©ministes dĂ©fendent les personnes prostituĂ©es tout en luttant contre le systĂšme prostitutionnel, le STRASS dĂ©fend le systĂšme prostitutionnel, les intĂ©rĂȘts proxĂ©nĂštes et l’industrie du sexe, quitte Ă  taire, et faire taire, les violences infligĂ©es aux personnes STRASS rĂ©clame l’abrogation des lois de lutte contre le proxĂ©nĂ©tisme et dĂ©fend les intĂ©rĂȘts de l’industrie du sexe. »[8]Une attaque similaire peut se lire Ă©galement dans l’appel du collectif Abolition 2012 Non au saucissonnage’ STRASS, lobby pro-prostitution qui milite notamment pour la dĂ©criminalisation du travail sexuel » mais aussi contre la reconnaissance de la prostitution comme une violence, contre l’interdiction de tout achat d’un acte sexuel mais aussi pour l’abrogation des lois de lutte contre le proxĂ©nĂ©tisme »[9]Les abolitionnistes refusent donc de comprendre que les lois sur le proxĂ©nĂ©tisme pĂ©nalisent les travailleurs du sexe et font mine que s’y opposer serait forcĂ©ment Ă  contrario dĂ©fendre l’exploitation sexuelle et la le mĂȘme GrĂ©goire ThĂ©ry dans le dĂ©bat qui l’anime Ă  Madame Merteuil sur RFI dĂ©clarait Dans les cas de proxĂ©nĂ©tisme, nous dĂ©fendons des personnes prostituĂ©es notamment Ă©trangĂšres, qui sont elles mĂȘmes poursuivies comme vous le dĂ©noncez pour proxĂ©nĂ©tisme alors qu’elles sont instrumentalisĂ©es par des rĂ©seaux. Donc oui le proxĂ©nĂ©tisme regroupe des choses qui sont larges. »[10]Enfin, les abolitionnistes semblent admettre que les lois sur le proxĂ©nĂ©tisme pĂ©nalisent aussi les travailleurs du sexe au lieu de les protĂ©ger, de surcroit dans ce cas prĂ©cis, des victimes de proxĂ©nĂ©tisme
 Monsieur ThĂ©ry admet que le proxĂ©nĂ©tisme regroupe des choses plus larges que le simple proxĂ©nĂ©tisme de contrainte, et donc fait bien une distinction entre les ne l’a pas empĂȘchĂ© de soutenir la vice prĂ©sidente PCF du conseil rĂ©gional d’Ile de France, Henriette Zoughebi, en faveur de laquelle il tĂ©moigna lors du procĂšs que le STRASS a menĂ© contre elle pour diffamation et qu’il gagna.[11] ThĂ©ry a signĂ© avec d’autres abolitionnistes un texte de soutien publiĂ© par L’HumanitĂ© dans lequel on peut lire La phrase incriminĂ©e est la suivante Nous pouvons remercier Sarkozy d’avoir offert aux proxĂ©nĂštes, dĂ©guisĂ©s en prostituĂ©s ou en alliĂ©s des prostituĂ©es, une clĂ© magique qui leur ouvre toutes les portes, notamment celles du SĂ©nat. » Henriette Zoughebi dĂ©nonçait ainsi les groupes ou les personnes qui revendiquent la dĂ©pĂ©nalisation du proxĂ©nĂ©tisme ou se prĂ©sentent publiquement comme des ressources pour des jeunes qui dĂ©marrent dans la prostitution ». En cela, ils facilitent, aident et promeuvent la prostitution d’autrui et commettent des agissements proxĂ©nĂštes. En effet, selon le Code pĂ©nal, le proxĂ©nĂ©tisme est le fait, par quiconque, de quelque maniĂšre que ce soit 1° d’aider, d’assister ou de protĂ©ger la prostitution d’autrui ; 2° de tirer profit de la prostitution d’autrui, d’en partager les produits ou de recevoir des subsides d’une personne se livrant habituellement Ă  la prostitution ; 3° d’embaucher, d’entraĂźner ou de dĂ©tourner une personne en vue de la prostitution ou d’exercer sur elle une pression pour qu’elle se prostitue ou continue Ă  le faire. » Les propos d’Henriette Zoughebi n’étaient donc pas excessifs. Par ailleurs, aucun individu ni aucun groupe n’était nommĂ©ment dĂ©signĂ© dans le texte mis en cause. Pourtant, le Strass s’y est reconnu. Dont acte. »[12]Les abolitionnistes connaissent donc bien la loi, ils la dĂ©fendent, et pour beaucoup d’entre eux, considĂšrent que le STRASS commettrait des agissements proxĂ©nĂštes ». Les choses plus larges » dont ThĂ©ry parle, et qui font partie des actes criminalisĂ©s par ces lois, recouvrent donc souvent une pĂ©nalisation des travailleurs du sexe. Ils le savent. Mais ils continuent de la dĂ©fendre et d’accuser tous ceux qui s’y opposent des pires crimes, en profitant des amalgames qu’eux-mĂȘmes maintiennent bien prostituĂ©es toutes des victimes qui veulent sortir de la prostitution? En dernier point, nous reviendrons sur les affirmations des abolitionnistes quand au fait que la prostitution serait toujours une violence » et que les prostituĂ©es seraient toujours des victimes ». Affirmation bien pratique pour confisquer la parole de ces victimes, qui logiquement, sont tellement dĂ©munies qu’elles ont besoin des abolitionnistes pour qu’ils relaient leur suffit de se rendre sur le site du Mouvement du NID pour trouver ces affirmations par exemple dans ce passage Cette supposĂ©e distinction entre prostitution "volontaire" et "forcĂ©e" facilite l’exploitation des personnes les plus vulnĂ©rables. ConsĂ©quence Ă©galement insupportable, employer un tel vocabulaire montre du mĂ©pris pour les paroles des personnes prostituĂ©es, qui disent assez qu’il n’y a pas de vrais choix dans la prostitution... »[13]Cependant, face Ă  une de ces personnes prostituĂ©es », GrĂ©goire ThĂ©ry dans le dĂ©bat qui l’oppose Ă  Merteuil sur RFI dĂ©clarait Absolument pas. Nous ne disons pas que toutes les personnes sont contraintes Ă  la prostitution ou qu’elles sont toutes victimes. D’ailleurs sur les 5000 personnes que nous rencontrons il n’y a que 1500 qui nous demandent du soutien concret et ce soutien concret, ce n’est pas forcĂ©ment une aide pour quitter la prostitution. Donc ça veut bien dire que toutes les prostituĂ©es ne sont pas contraintes et forcĂ©es Ă  la prostitution. »[14]Nous qui croyions que la grande majoritĂ© des prostituĂ©es Ă©taient victimes de la traite ou de proxĂ©nĂ©tisme, d’un trauma intĂ©rieur dĂ» Ă  un viol dans l’enfance, ou d’une contrainte Ă©conomique telle que cela justifiait de dĂ©fendre des lois pĂ©nalisant leurs clients et leur travail. VoilĂ  maintenant que Monsieur ThĂ©ry nous apprend que la majoritĂ© des personnes que le Mouvement du NID rencontre ne veulent pas de leur soutien », et que ce soutien n’est pas forcĂ©ment une aide pour quitter la prostitution ».On nous aurait menti ?Quand on pousse les abolitionnistes dans leurs retranchements, il est facile de se rendre compte qu’ils s’arrangent souvent avec la vĂ©ritĂ©, avec les chiffres, les concepts en les amalgamant, et se drapent d’une belle couverture d’émotion feinte ? et de prĂ©tendues ? bonnes intentions pour dĂ©fendre des politiques qui ne protĂšgent pas les travailleurs du sexe, mais au contraire, les pĂ©nalisent. Ces personnes qui se nomment abolitionnistes en se comparant Ă  ceux qui ont combattu l’esclavage, devraient plutĂŽt ĂȘtre nommĂ©es des prohibitionnistes et/ou des putophobes, comme tous ceux qui veulent criminaliser des actes sexuels entre adultes consentants.[1]
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