Demainnous appartient du 1er dĂ©cembre 2021, rĂ©sumĂ© en avance et vidĂ©o de lâĂ©pisode 1069 de DNA â Xavier a perdu la mĂ©moire ce soir dans votre feuilleton de TF1 «
Se connecter Bienvenue ! Connectez-vous à votre compte Récupération de mot de passe Récupérer votre mot de passe votre email Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Retrouvezle rĂ©sumĂ© intĂ©gral de Demain nous appartient Ă©pisode 1084 diffusĂ© sur TF1 le mercredi 22 dĂ©cembre 2021 (voir les rĂ©sumĂ©s en avance de Demain nous appartient ) : le recap de lâĂ©pisode prĂ©cĂ©dent Demain nous appartient du 21/12/2021 est en ligne.. CĂ©dric confronte sa fille Angie suite Ă la photo reçue dâelle et François qui se baladent collĂ©-serrĂ© dans
Passer au contenu Glossaire de la dĂ©croissance rĂ©elle â DĂ©finition contradictoire du terme âProductivismeâ Dictionnaire Larousse Tendance Ă rechercher systĂ©matiquement lâamĂ©lioration ou lâaccroissement de la productivitĂ©, la productivitĂ© Ă©tant dĂ©finie comme le rapport entre le rĂ©sultat dâune activitĂ© productive biens et services et ⊠PrĂ©sidentielle DĂ©croissance â VidĂ©o chronique n°21 du 28/12/2021 durĂ©e 26 mn â SĂ©rie Les chroniques de la fin de la croissance â Rubrique Lâimpasse politique Nous avons donc vu, tout au long des 20 chroniques prĂ©cĂ©dentes, ⊠Glossaire de la dĂ©croissance rĂ©elle â DĂ©finition contradictoire du terme âPopulismeâ Dictionnaire Larousse IdĂ©ologie politique de certains mouvements de libĂ©ration nationale visant Ă libĂ©rer le peuple sans recourir Ă la lutte des classes ». Cette dĂ©finition du Larousse est ⊠Glossaire de la dĂ©croissance rĂ©elle â DĂ©finition contradictoire du terme âIntĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ralâ Dictionnaire Larousse Larousse commence par une dĂ©finition globalisante Conception de ce qui est bĂ©nĂ©fique Ă lâensemble des membres dâune communautĂ© », puis il dĂ©veloppe cette dĂ©finition par les ⊠Glossaire de la dĂ©croissance rĂ©elle dĂ©finition contradictoire du terme âJusticeâ Dictionnaire Larousse il est aussi mal Ă lâaise pour dĂ©finir le mot âJusticeâ que pour dĂ©finir, comme nous lâavons vu prĂ©cĂ©demment, le mot â LibertĂ©â. Câest ainsi ⊠PrĂ©sidentielle DĂ©croissance â VidĂ©o chronique n°20 du 21/12/2021 durĂ©e 27 mn â SĂ©rie Les chroniques de la fin de la croissance â Rubrique Lâimpasse culturelle Nous avons vu que la croissance pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un ⊠Voici les graphiques qui me semblent importants pour mieux connaitre la Nature, avec la premiĂšre mise Ă jour de dĂ©cembre 2021 comparaison donnĂ©es politico-financiĂšres publiques et donnĂ©es techniques confidentielles comparaison de donnĂ©es pour chercher la corrĂ©lation et la ⊠Câest le gĂ©nĂ©ral De Gaulle en personne qui inventa ce mode dâĂ©lection unique en son genre, sorte dâexception française que nous pouvons, sans exagĂ©ration aucune, qualifier de honte dĂ©mocratique. Car il ne faut pas oublier que le texte originel ⊠Les partisans dâun dĂ©clenchement immĂ©diat dâune dĂ©croissance volontaire basent dĂ©sormais lâessentiel de leur argumentation sur lâidĂ©e que la sociĂ©tĂ© capitaliste croissante crĂ©e les conditions dâun rĂ©chauffement climatique fatal Ă lâespĂšce humaine, voire mĂȘme Ă la planĂšte rien que ça ⊠PrĂ©sidentielle DĂ©croissance â VidĂ©o chronique n°19 du 14/12/2021 durĂ©e 20 mn â SĂ©rie Les chroniques de la fin de la croissance â Rubrique Lâimpasse culturelle Donc, voici que lâhomme aprĂšs ans de mode de vie ⊠La civilisation industrielle que nous connaissons depuis seulement 150 ans est gĂ©rĂ©e par un systĂšme Ă©tatique complexe et envahissant. Dans notre pays, malgrĂ© ses lois et dĂ©crets rĂ©glementant les moindres actes de notre vie sociale, professionnelle et ⊠Lorsque nous travaillons, en tant que parti politique reconnu ou pas comme tel par lâadministration nationale, Ă lâĂ©laboration dâun programme ou projet, lâune des erreurs mĂ©thodologiques les plus courantes consiste Ă ne pas distinguer clairement les propositions relevant du ⊠PrĂ©sentation en images de lâhypothĂšse fondamentale et des 13 principes directeurs du Programme pour une sociĂ©tĂ© de lâaprĂšs croissance. vidĂ©o 57 mn Le Programme pour une sociĂ©tĂ© de lâaprĂšs croissance est un programme de rĂ©vision de la constitution actuelle ⊠PrĂ©sidentielle DĂ©croissance â VidĂ©o chronique n°18 du 07/12/2021 durĂ©e 24 mn â SĂ©rie Les chroniques de la fin de la croissance â Rubrique Lâimpasse culturelle Nous allons parler aujourdâhui de culture. Mais quâest-ce que la culture ⊠Comme tout animal, lâhomme utilise les ressources naturelles Ă sa portĂ©e pour subvenir Ă ses besoins vitaux, se nourrir et se protĂ©ger des agressions extĂ©rieures. Il y a environ dix mille ans, son activitĂ© de chasseur cueilleur sâest transformĂ©e ⊠SNCF impĂŽts 1167 + frais de personnel 12 164 x 50% = 6082 TOTAL impĂŽts 12 000 + frais de personnel 20 000 x 50% = 10000 EDF impĂŽts 3 000 + frais de personnel 10 917 x 50% = 5 460 Programme 2021 des RdVs du mardi Ă 20h30 Cycle sur la critique de la croissance 25/05 L'impasse physique de la croissance 01/06 L'impasse comptable de la croissance - 1Ăšre partie le mirage du PIB 08/06 L'impasse comptable de la croissance - 2Ăšme partie les charges cachĂ©es 15/06 L'impasse financiĂšre de la croissance 22/06 L'impasse sanitaire de la croissance 29/06 L'impasse alimentaire de la croissance 06/07 L'impasse culturelle de la croissance 13/07 L'impasse politique de la croissance Cycle sur la dĂ©croissance 20/07 Qu'est ce que la dĂ©croissance ? DĂ©finition des termes fondamentaux 27/07 La dĂ©croissance individualiste 03/08 La dĂ©croissance environnementaliste 10/08 La dĂ©croissance marchande 17/08 La dĂ©croissance politicienne 24/08 La dĂ©croissance effondriste 31/08 La dĂ©croissance "rĂ©elle" Cycle sur le programme "PrĂ©sidentielle DĂ©croissance 2022" 07/09 L'hypothĂšse fondamentale 14/09 La nature principielle de la constitution - Les lois dâinterdictions 21/09 Les lois dâobligations 28/09 L'Ă©galitĂ© des chances et la solidaritĂ© 05/10 Le rĂŽle et financement de lâEtat 12/10 La sortie du capitalisme hĂ©ritage, crĂ©ation monĂ©taire, crĂ©dit, entreprise 19/10 La propriĂ©tĂ© collective du sol national Aux motifs objectifs exposĂ©s de façon juridique par le projet de rĂ©vision constitutionnelle, s'ajoutent d'autres motifs prospectifs liĂ©s Ă la dĂ©croissance inĂ©luctable du tissu industriel. En effet, sachant que l'industrie nuclĂ©aire ne fonctionne pas en vase clos mais, mais qu'elle est Ă©troitement dĂ©pendante du systĂšme industriel global tant au plan de la maintenance c'est Ă dire finalement de son bon fonctionnement qu'au plan de la gestion de ses dĂ©chets, il est hautement improbable qu'en situation de dĂ©croissance entropique inĂ©luctable due Ă la rarĂ©faction des ressources naturelles finies Ă©nergĂ©tiques et minĂ©rales, l'industrie nuclĂ©aire soit encore capable d'assurer ces deux fonctions. Il est au contraire fortement probable qu'on ne pourra plus ni construire, ni entretenir, ni dĂ©manteler les centrales sans gasoil pour les engins de chantier, sans cuivre pour les tuyauteries, sans ferraille pour le bĂ©ton armĂ©, sans aluminium pour les piĂšces de raccordement, sans caoutchouc pour les joints, sans graphite pour le refroidissement, sans acĂ©tylĂšne pour les chalumeaux Ă dĂ©couper les poutrelles en acier etcâŠetc... Certes, ces circonstances sont aujourd'hui non avĂ©rĂ©es mais leur survenue hautement probable dans le futur proche nous imposent la prĂ©caution de sortir dĂ©finitivement du nuclĂ©aire le plus rapidement possible, c'est Ă dire, en fait, tant qu'il nous en est encore niveau des Ă©changes commerciaux, un certain nombre dâinconnues planent sur la situation Ă venir et rendent difficile des prises de positions fermes et tranchĂ©es. Une premiĂšre incertitude concerne la cotation internationale de notre monnaie que nous ne maĂźtrisons pas et qui dĂ©pendra Ă la fois de facteurs psychologiques, matĂ©riels et conjoncturels. Une deuxiĂšme incertitude concerne les produits et services Ă©trangers entrant en concurrence avec ceux de notre secteur public marchand. Si ces produits Ă©trangers sont dâun meilleur rapport qualitĂ©/prix, le consommateur risquera de choisir les produits Ă©trangers et, de ce fait le financement des services publics gratuits serait mis en danger. Afin de contrer cette tendance, nous pourrions imaginer que le consommateur se dĂ©couvre citoyen avant tout » et fasse un choix politique » en prĂ©fĂ©rant le produit Ă©tatique français, plutĂŽt que le produit Ă©tranger, et ce afin de prĂ©server le systĂšme public national. Cette option pour un systĂšme dâĂ©changes commerciaux ouvert avec les pays extĂ©rieurs serait en conformitĂ© avec la conception gĂ©nĂ©rale du programme sur la libertĂ© et miserait sur la dĂ©termination citoyenne de la population, mais lâincertitude serait trop importante ! Câest pourquoi le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance prĂ©voit la possibilitĂ© dâĂ©tablir des barriĂšres douaniĂšres dans le cas oĂč les produits Ă©trangers concernĂ©s seraient massivement choisis par la population. Dans la constitution actuelle, les Ă©trangers rĂ©sidant sur le sol national ont accĂšs Ă lâensemble des services sociaux, mĂȘme sâils ne participent pas Ă la crĂ©ation de richesse nationale. Avec l'application du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, les Ă©trangers participent pleinement au financement du secteur public gratuit par les achats quâils effectuent auprĂšs du secteur public marchand, il serait donc Ă©quitable de leur permettre de bĂ©nĂ©ficier des services publics gratuits. Dâun autre cĂŽtĂ©, on ne peut exclure lâĂ©ventualitĂ© que des Ă©trangers entrent en France uniquement pour bĂ©nĂ©ficier de ces services, notamment la mĂ©decine ou lâenseignement. En consĂ©quence, nous considĂ©rons que le bĂ©nĂ©fice de ces services doit ĂȘtre subordonnĂ© Ă une obligation dâanciennetĂ© de 5 ans dans lâexercice dâune activitĂ© sur le sol national. LâattractivitĂ© actuelle de la France pour certains Ă©trangers repose essentiellement sur deux facteurs les possibilitĂ©s dâactivitĂ© professionnelle et les avantages du systĂšme social. Dans la configuration du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, nous pouvons imaginer que ces deux Ă©lĂ©ments conserveraient leur pouvoir de sĂ©duction, mais de maniĂšre sensiblement amplifiĂ©e. Dâun cĂŽtĂ©, la libĂ©ration totale des entraves Ă lâactivitĂ© entrepreneuriale pourrait attirer des porteurs de projets Ă©trangers, ce qui, Ă premiĂšre vue, constituerait un point positif, mais, dâun autre cĂŽtĂ©, lâexistence du vaste secteur de la gratuitĂ© des services publics et le dispositif des Ateliers Nationaux pourraient inciter des ressortissants extĂ©rieurs Ă sâinstaller en France dans le seul objectif de profiter du systĂšme social. ParallĂšlement Ă une position de principe sur la libertĂ© de lâimmigration, il est donc raisonnable dâexiger une prĂ©sence de 5 ans sur le territoire national pour avoir le droit de bĂ©nĂ©ficier des services publics gratuits et des Ateliers Nationaux. Ce dĂ©lai paraĂźt nĂ©cessaire pour Ă©viter que des Ă©trangers ne viennent sâinstaller sans exercer dâactivitĂ© Ă©conomique, mais dotĂ© dâun petit pĂ©cule suffisant pour patienter jusquâĂ leur ouverture de droits aux services publics gratuits et Ateliers Nationaux. A lâissue de ce dĂ©lai, les Ă©trangers auraient la possibilitĂ© de demander la nationalitĂ© française, mais pourraient ne pas la demander et conserver leur nationalitĂ© dâorigine, tout en bĂ©nĂ©ficiant des services publics. Additionnellement, une mesure interdisant la double nationalitĂ©, les Ă©trangers qui demandent la nationalitĂ© française doivent renoncer Ă leur nationalitĂ© dâorigine, de mĂȘme que les français Ă©migrant Ă lâĂ©tranger sont dĂ©chus de leur nationalitĂ© française sâils adoptent une nationalitĂ© autre. Concernant le problĂšme posĂ© par un Ă©tranger venant sâinstaller sur le sol français avec un enfant mineur, et compte tenu de la non obligation de scolarisation ainsi que du non bĂ©nĂ©fice pour les Ă©trangers des services publics gratuits dont lâĂ©cole, le risque est grand de voir sâinstaller des groupes dâenfants Ă©trangers non scolarisĂ©s, les parents prĂ©fĂ©rant ne pas investir dans une scolarisation privĂ©e payante. Pour palier cette difficultĂ©, le programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance prĂ©voit une dĂ©rogation Ă la non obligation de faire pour ce cas prĂ©cis. La scolarisation des enfants Ă©trangers est donc rendue obligatoire par le biais de lâĂ©cole privĂ©e. Lâ option pacifiste et dĂ©militarisĂ©e du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance se situe en cohĂ©rence avec lâesprit de son action politique qui rejette toute violence tant dans la diffusion des idĂ©es que dans leur mise en Ćuvre pratique. De fait, lâexemplaritĂ© de la dĂ©marche prĂ©vaudrait sur toute autre action, mĂȘme celle de la propagande. En premier lieu, lâabandon de lâarme nuclĂ©aire outil offensif par excellence par une nation la possĂ©dant, sera porteur dâexemple face aux autres nations pratiquant la course effrĂ©nĂ©e Ă lâarmement. Cette volontĂ© dâobserver une stricte neutralitĂ© dans les affaires du monde va de pair avec lâabolition dĂ©finitif de la conscription dĂ©jĂ exprimĂ©e par le rejet de lâobligation de faire. Enfin, la neutralitĂ© nous apparaĂźt comme le plus efficace rempart contre le terrorisme, flĂ©au qui gangrĂšne la plupart des sociĂ©tĂ©s actuelles. En effet, il apparaĂźt que la cause premiĂšre du terrorisme rĂ©side prĂ©cisĂ©ment dans la politique Ă©trangĂšre dâune nation et plus prĂ©cisĂ©ment en rapport direct avec les guerres quâelle mĂšne en sol Ă©tranger. Au lieu de lutter contre le terrorisme par des actions punitives ou prĂ©ventives, il convient de lâĂ©radiquer par lâĂ©limination de sa raison dâĂȘtre, câest Ă dire le ressentiment de populations Ă©trangĂšres Ă notre encontre gĂ©nĂ©rĂ© par notre action violente envers eux. Dans la constitution actuelle, et Ă propos de la conscription, il est utile de rappeler que la loi 97-1019 du 28 octobre 1997 portant rĂ©forme du service national indique dans son article L. 112-2. que l'appel sous les drapeaux est suspendu pour tous les Français qui sont nĂ©s aprĂšs le 31 dĂ©cembre 1978 mais quâil peut ĂȘtre rĂ©tabli Ă tout moment par la loi dĂšs lors que les conditions de la dĂ©fense de la Nation l'exigent ou que les objectifs assignĂ©s aux armĂ©es le nĂ©cessitent. Dans la constitution actuelle, le gouvernement peut dĂ©cider sans consultation du peuple dâengager une guerre offensive contre tout pays, et ce, sans dĂ©claration de guerre prĂ©alable. Cette possibilitĂ© a mĂȘme Ă©tĂ© coulĂ©e dans le marbre lĂ©gislatif avec la crĂ©ation du concept de droit dâingĂ©rence ». Ce concept de droit exorbitant permet ainsi Ă un seul homme le PrĂ©sident de la RĂ©publique, dâordonner lâagression militaire dâun pays extĂ©rieur sâil juge que ce mĂȘme pays nâest pas gouvernĂ© selon sa vision personnelle. Cette action militaire peut mĂȘme comporter des bombardements dits stratĂ©giques », câest Ă dire des destructions de populations civiles. Il convient de rappeler que le concept de bombardement stratĂ©gique a Ă©tĂ© créé pendant la seconde guerre pour supplĂ©er Ă celui jugĂ© insuffisant de bombardement tactique » visant exclusivement des cibles dâouvrages dâart ou de centres de constructions militaires. Il a Ă©tĂ© principalement mis en Ćuvre par le cĂ©lĂšbre commandant en chef Bomber Harris », artisan notamment de lâinutile bombardement de Dresde en fĂ©vrier 1945 et que la Grande Bretagne omis, dâailleurs, de dĂ©corer Ă lâissue de la guerre. Plus rĂ©cemment, des agissements comparables ont Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©s par la France en Lybie et en Syrie. Avec l'application du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, toute guerre dâagression ou intervention unilatĂ©rale dans un pays extĂ©rieur est interdite. Dans la constitution actuelle, le vivant humain, animal et vĂ©gĂ©tal peut ĂȘtre brevetĂ©. Concernant notamment les semences agricoles, les firmes oligopolistiques de production de semences ont obtenu du pouvoir complice quâune loi soit votĂ©e pour leur attribuer le monopole de la production et de la vente des semences, et que soit interdite lâautoproduction par le paysan de ses propres semences, ainsi que son Ă©change avec dâautres paysans. Les semences des vĂ©gĂ©taux sont donc aujourdâhui, de par la loi, sous monopole dâune poignĂ©e de semenciers industriels multinationaux. Les paysans sont obligĂ©s de leur acheter les semences, et ne sont pas autorisĂ©s Ă les re-semer lâannĂ©e suivante aprĂšs rĂ©colte. Avec l'application du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, ces lois scandaleuses sont abolies. Tout paysan peut produire librement ses propres semences et les Ă©changer avec dâautres paysans sans aucun contrĂŽle, ni rĂ©glementation dâaucune sorte. La constitution actuelle favorise lâindustrialisation de lâagriculture par un dispositif lĂ©gislatif et fiscal important. Le systĂšme complexe des primes dâEtat, qui constituent une majeure partie du revenu des agriculteurs, est conditionnĂ© par un mode dâexploitation consommant un maximum de produits de synthĂšse fabriquĂ©s par lâindustrie pĂ©trochimique tels insecticides, pesticides, herbicides, engrais azotĂ©s et potassiques, antibiotiques, corticoĂŻdes, oestrogĂšnes, etcâŠ.. Tous ces produits sont toxiques et gĂ©nĂšrent une nuisance avĂ©rĂ©e et objectivement mesurable sur tout citoyen qui les ingĂšre, au travers dâaliments animaux ou vĂ©gĂ©taux issus de lâagriculture industrielle. Avec l'application du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, ces intrants de synthĂšse sont considĂ©rĂ©s comme toxiques et gĂ©nĂ©rateurs de nuisance, tant pour le citoyen que pour le sol bien commun », ils sont donc tout naturellement interdits dâutilisation. La terre agricole nâest pas un bien comme les autres car elle nâest pas le produit dâune action de lâhomme. A la diffĂ©rence dâun objet industriel, ou dâune construction immobiliĂšre elle est un legs de la nature, une dot gratuite dont les rĂšgles dâattribution initiales ne sont Ă©crites nulle part si ce nâest dans les livres dâhistoire relatant les diffĂ©rents Ă©pisodes des guerres humaines pour lâinvasion et la conquĂȘte du territoire dâautrui. Fort de cet enseignement millĂ©naire qui relativise singuliĂšrement la notion de droit de propriĂ©tĂ© sur le foncier, il semble Ă©quitable de considĂ©rer quâĂ partir du moment oĂč un territoire est Ă peu prĂšs stabilisĂ© entre les mains dâun groupe dâindividus sans ĂȘtre sensiblement contestĂ© par le reste du monde, ce territoire puisse ĂȘtre rĂ©parti en parts Ă©gales entre tous les membres du groupe considĂ©rĂ©. Malheureusement dans la constitution actuelle, et ce malgrĂ© une succession dâĂ©volutions et de rĂ©volutions censĂ©es aller vers toujours plus de justice entre les hommes, la terre, don naturel et indĂ©terminĂ©, quâelle soit Ă vocation agricole ou non, reste concentrĂ©e entre les mains dâune minoritĂ© dâindividus, au mĂ©pris de toute logique et de toute Ă©quitĂ©. Le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance affirme quâune sociĂ©tĂ© libre, responsable et solidaire se doit de considĂ©rer son territoire national comme un ensemble appartenant Ă tous, câest Ă dire comme un bien commun » et inaliĂ©nable de la collectivitĂ© toute entiĂšre. En consĂ©quence, elle attribue Ă chaque citoyen, dĂšs lâĂąge de sa majoritĂ©, la nu-propriĂ©tĂ© dâune part Ă©gale du territoire national, dĂ©nommĂ© tantiĂšme ». Ce tantiĂšme est recalculĂ© chaque annĂ©e en fonction du nombre de citoyens majeurs vivants. Un service public de gestion du territoire est chargĂ© dâattribuer des baux dâusage aux demandeurs dâutilisation de surfaces. Il centralise les loyers payĂ©s par les attributaires, loyers qui seront redistribuĂ©s Ă parts Ă©gales entre tous les citoyens en tant que revenu inaliĂ©nable de leur tantiĂšme. Avec l'application du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, le droit de propriĂ©tĂ© sur le sol est aboli. Le territoire national devient un bien commun. Lâagriculteur est un citoyen agissant », libre de tout prĂ©lĂšvement obligatoire et de toute subvention publique. Dans la constitution actuelle, la fabrication des emballages plastiques est favorisĂ©e par la loi dans le cadre dâun eco-stratagĂšme qui, faisant croire Ă une lutte contre eux, vise en fait Ă leur rentabilisation maximale. Alors quâun enfant de huit ans comprendrait aisĂ©ment que, pour sâĂ©viter dâĂȘtre embĂȘtĂ© par des emballages, il suffirait de nâen point fabriquer, la logique capitaliste, elle, est tout autre. Cette logique considĂšre que, puisquâun produit rentable en amont, câest Ă dire lemballage quâon fait payer au consommateur pose un problĂšme Ă©cologique en aval, il suffit de crĂ©er un dispositif de valorisation de son processus dâĂ©limination. Le double profit au niveau de lâentrepreneur capitaliste se traduit alors par une double peine au niveau du consommateur qui paye pour obtenir un emballage quâon lui impose et qui paye ensuite pour sâen dĂ©barrasser. Cet entrepreneur capitaliste qui sâenrichit avec le travail du tri sĂ©lectif obligatoire effectuĂ© par le citoyen sâappelle Eco-emballages », sociĂ©tĂ© anonyme au capital de euro, ayant rĂ©alisĂ© un chiffre dâaffaire de 500 millions et un bĂ©nĂ©fice de 49 million dâeuro en 2010. Cette sociĂ©tĂ© privĂ©e bĂ©nĂ©ficie dâun monopole public ayant pour mission de contribuer financiĂšrement Ă la collecte, au tri sĂ©lectif et au retraitement des emballages mĂ©nagers que les entreprises mettent sur le marchĂ©. A ce titre, Eco-Emballages perçoit des contributions financiĂšres de la part des entreprises câest Ă dire 4 centimes dâeuro par emballage produit et soutient financiĂšrement les acteurs du dispositif de collecte, de tri et de recyclage, essentiellement les collectivitĂ©s locales, ce qui nâempĂȘche pas pour autant ces mĂȘmes collectivitĂ©s de prĂ©lever une niĂšme taxe supplĂ©mentaire auprĂšs de lâhabitant, dĂ©licatement intitulĂ©e taxe dâordures mĂ©nagĂšres ». LâactivitĂ© de cette sociĂ©tĂ© anonyme est encadrĂ©e par un cahier des charges fixĂ© par le MinistĂšre de lâEnvironnement et du DĂ©veloppement Durable de l'Ă©poque et mis Ă jour en octobre 2010. Ce cahier des charges fixe les fonctions dâEco-Emballages, notamment celle de percevoir les contributions des entreprises les fameux 4 euro, pactole net et sans bavure, prendre en charge lâessentiel des coĂ»ts des services de collecte et de tri, conseiller ces mĂȘmes services locaux ainsi que les entreprises productrices, le consommateur et le citoyen sur les enjeux environnementaux, Ă©conomiques et sociaux de la filiĂšre des emballages mĂ©nagers. Sa crĂ©ation a Ă©tĂ© rendue possible par le dĂ©cret n° 92-377 du 01/04/92 qui impose aux entreprises sur le marchĂ© français de pourvoir Ă lâĂ©limination des dĂ©chets dâemballages rĂ©sultant de la consommation de leurs produits, selon le concept de "ResponsabilitĂ© Elargie du Producteur". Ce subtil concept est nĂ© Ă lâinitiative de deux grands capitalistes notoires Mr. Antoine Riboud BSN et Jean-Louis Beffa Saint-Gobain, qui ont ainsi adaptĂ© le fameux systĂšme consistant Ă reprendre dune main, avec bĂ©nĂ©fice, ce quâon donne de lâautre sans vraiment le donner puisquâen fait câest le consommateur qui paye Ă la source les 4 centimes inclus dans le prix du produit. Quant aux actionnaires et administrateurs dâEco-Emballages, on aura devinĂ© quâils sont choisis parmi les reprĂ©sentants dâindustriels et dâentreprises intervenant dans le domaine de la "grande consommation" Evian, Unilever, Coca-Cola, LâOrĂ©al, Heineken, etc⊠Cette triste farce atteint son apogĂ©e lorsquâon dĂ©couvre que lâagrĂ©ment gouvernemental indique que les activitĂ©s de cette sociĂ©tĂ© doivent ĂȘtre exercĂ©es sans but lucratif et participent Ă une mission dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Lâexpression sans but lucratif a manifestement pour objet de rassurer le grand public, mais est sans incidence au plan comptable quand on connaĂźt les mille et une maniĂšres pour une entreprise de ne pas faire apparaĂźtre un bĂ©nĂ©fice Ă droite du bilan, ou Ă gauche du compte de rĂ©sultat, tout en rendant la vie bien meilleure Ă ses actionnaires. Mais la plaisanterie ne sâarrĂȘte pas lĂ puisque Eco-emballages empile les scandales financiers les uns aprĂšs les autres. DĂ©jĂ en 2008, cet organisme vertueux sâĂ©tait fait pincer » pour avoir placĂ© 60 millions dâeuro aux Iles CaĂŻmans, paradis fiscal pourtant chaleureusement honni par notre PrĂ©sident de la RĂ©publique, et ainsi perdu 15 millions Ă la roulette Kerviel. Cet incident avait dâailleurs provoquĂ© Ă lâĂ©poque un doux agacement du ministre Borloo qui avait, avec mesure, dĂ©licatement envisagĂ© dâagiter son petit index en direction du sacro-saint agrĂ©ment. Un peu plus tard une commission interministĂ©rielle avait encore pointĂ© du doigt cette sociĂ©tĂ© pour ses pratiques comptables et financiĂšres, lâaccusant de gonfler artificiellement ses performances, de sous Ă©valuer systĂ©matiquement les contributions des entreprises, de fournir des chiffres erronĂ©s sur le recyclage, bref de ne servir Ă rienâŠ. Il semble donc que la machine Ă gĂ©nĂ©rer du profit financier avec nos rognures ait des ratĂ©s, ce qui ne constituerait jamais quâun gaspillage de plus dâautant quâil est bien Ă©vident quâen termes purement comptable, le recyclage de nos emballages plastiques nâest pas rentable le moins du monde. Ce qui est tout de mĂȘme un comble !⊠Avec l'application du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, c'est la fin de ce systĂšme scandaleux. La responsabilitĂ© du consommateur est Ă nouveau sollicitĂ©e afin quâil soit lui mĂȘme Ă la source de lâĂ©radication des emballages et objets plastiques. Dans la mesure oĂč lâĂ©limination de ces produits nâest pas techniquement, ni rentablement possible et que la nuisance Ă©cologique est ainsi avĂ©rĂ©, il revient au consommateur le choix de refuser dâacheter ces produits, ou de faire son affaire personnelle de leur non-nuisance. Câest ainsi quâil est probable que, ne pouvant se dĂ©barrasser dâaucune maniĂšre des ces nuisibles, le consommateur nâaura dâautre alternative que de les stocker chez lui ou de ne pas les acheter. DĂšs lors, il est Ă©galement probable quâil optera pour la deuxiĂšme alternative et les producteurs seront ainsi amenĂ©s Ă prĂ©senter leurs produits dans dâautre chose que du plastique. Et ce sera le retour du vrac, qui sonnera ainsi la fin des dĂ©chets plastiques. Cette Ă©volution aura Ă©tĂ© obtenue sans coercition câest Ă dire sans imposer des normes de fabrication aux industriels, mais par la seule application de la loi contre la nuisance objectivement mesurable. Sachant que le rĂ©seau des Ă©gouts est dĂ©mantelĂ©, il est du ressort de chaque citoyen ou groupe de citoyen de solliciter lâinstallation gratuite du dispositif public de rĂ©cupĂ©ration de ses dĂ©chets mĂ©nager et dĂ©jections. Cette dĂ©marche nâest pas rendue obligatoire, mais des sanctions sĂ©vĂšres seront prises en cas de nuisance objectivement constatable gĂ©nĂ©rĂ©e par tout logement non Ă©quipĂ©. Dans ce cas encore, la responsabilisation a posteriori est prĂ©fĂ©rĂ©e Ă la contrainte lĂ©gislative a la constitution actuelle, lâĂ©puisement des sols est actĂ© par lâemploi intensif des engrais chimiques et la diminution permanente de lâapport en humus et matiĂšre organique. Cet Ă©puisement pourrait conduire Ă une stĂ©rilitĂ© durable des terres agricoles si ce systĂšme perdure. Le non-retour Ă la terre des dĂ©chets alimentaires et des dĂ©jections humaines depuis la gĂ©nĂ©ralisation des enlĂšvements mĂ©caniques des ordures mĂ©nagĂšres et de lâinstallation des rĂ©seaux de tout-Ă -lâĂ©gout, procĂšde de cette dĂ©perdition. Le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance met fin Ă ce gaspillage de matiĂšre organique rĂ©cupĂ©rable. Dans le systĂšme actuel, les ressources naturelles sont divisĂ©es en deux catĂ©gories celles pouvant ĂȘtre concernĂ©es par le droit minier et les autres. Le code minier datant de 1810 indique que les hydrocarbures et les minerais se trouvant dans le sous sol dâun terrain appartiennent Ă lâEtat et non pas au propriĂ©taire du terrain. Mais cette appropriation publique nâest quâun Ă©cran de fumĂ©e, car, comme pour les autoroutes, lâEtat français sâempresse de nĂ©gocier une concession dâexploitation avec des sociĂ©tĂ©s privĂ©es, voire Ă©trangĂšres. Nous sommes donc loin dâune gestion publique de ce type de ressources, mais dâune exploitation dans le cadre dâun capitalisme dit de connivence » avec lâEtat. Avec l'application du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, toutes » les ressources naturelles deviennent propriĂ©tĂ© collective et sont gĂ©rĂ©es directement par lâEtat dans cadre du secteur public marchand et dans le seul but de lâintĂ©rĂȘt public, contrairement Ă la constitution actuelle oĂč ces ressources sont exploitĂ©es dans un but de profit oligopolistique. Les ressources naturelles sâentendent comme la totalitĂ© des Ă©lĂ©ments lĂ©guĂ©s bruts par la nature et nâayant pas subi de transformation par lâhomme. Quatre fondamentaux sont, par ailleurs, Ă prendre en compte Tous les objets et produits fabriquĂ©s par la sociĂ©tĂ© industrielle sont issus de ressources naturelles et sont le rĂ©sultat dâune combinaison Ă©nergie+matiĂšre. Les lois physiques sappliquent Ă lâĂ©conomie et notamment les lois de la thermodynamique et de lâentropie. LâĂ©nergie et la matiĂšre se dissipent en particules non rĂ©cupĂ©rables et la somme de lâensemble utilisable tend inexorablement vers zĂ©ro. Un systĂšme clos Ă©tant un systĂšme qui nâĂ©change ni matiĂšre ni Ă©nergie avec lâextĂ©rieur, et un systĂšme ouvert Ă©tant un systĂšme qui Ă©change de la matiĂšre et de lâĂ©nergie avec lâextĂ©rieur, on peut dire que la terre est un systĂšme semi-clos car elle ne reçoit pas de matiĂšre de lâUnivers, mais elle en reçoit de lâĂ©nergie. LâĂ©nergie solaire est la principale Ă©nergie gratuite source de vie lâhomme. Elle est inĂ©puisable, tout au moins Ă lâĂ©chelle du temps humain, mais dans lâĂ©tat actuel de la science et des connaissances humaines, lâhomme ne peut en utiliser quâune infime partie pour ses besoins industriels. Les technologies ne doivent pas ĂȘtre confondues avec les ressources. Autrement dit, la technologie nâest pas une ressource. La technologie reprĂ©sente lâensemble des savoir faire dĂ©veloppĂ©s par lâintelligence humaine pour mettre en valeur de maniĂšre optimale, et Ă son profit, les ressources naturelles fournies gratuitement par la dot terrestre. Les ressources naturelles sont plus ou moins facilement accessibles. La plupart des ressources naturelles contenues dans lâĂ©corce terrestre sont aujourdâhui connues des gĂ©ologues et leur caractĂšre fini » nâest plus mis en doute. Reste quâil ne faut pas mettre sur le mĂȘme plan toutes les ressources totales existantes, il faut distinguer les ressources facilement accessibles = bon marchĂ© » exemple PĂ©trole de Gawhar en Arabie Saoudite les ressources difficilement accessibles = plus et de plus en plus chĂšres » exemple pĂ©trole off shore profond les ressources existantes, mais inaccessibles car nĂ©cessitant un coĂ»t de mis en Ćuvre trop important, ou gĂ©nĂ©rant un bilan thermique nĂ©gatif câest dire quâil faut dĂ©penser plus dâĂ©nergie pour les obtenir que dâĂ©nergie obtenue au final - TRE - EROI Exemples lâor et lâuranium des ocĂ©ans, les micro particules de pĂ©trole prises dans la roche mĂšre sous le bassin parisien Dans la constitution actuelle, la propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©signe une exclusivitĂ© sur une crĂ©ation de l'esprit. Cela peut notamment porter sur une invention, une marque, un dessin, un modĂšle industriel, une oeuvre littĂ©raire ou artistique roman, poĂ©sie, piĂšce de théùtre, film, oeuvre musicale, oeuvre d'art plastique dessin, peinture, photographie, sculpture, ou une crĂ©ation architecturale. La forme prise par la protection prend gĂ©nĂ©ralement la forme d'un droit d'auteur ou copyright ou d'un brevet. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, un principe gĂ©nĂ©ral de non-protection de la propriĂ©tĂ© intellectuelle avec sa dĂ©clinaison opĂ©rationnelle de propriĂ©tĂ© industrielle » est Ă©tabli, tout en reconnaissant la possibilitĂ© dâĂ©ventuelles dĂ©rogations dans des cas spĂ©cifiques. Par extension, le principe du brevet industriel est aboli. La libertĂ© des marques est Ă©tablie, sans toutefois que cette libertĂ© puisse ĂȘtre confondue avec lâusurpation dâidentitĂ©. Cela signifie que des marques Ă©ponymes peuvent cohabiter dans la mesure elles sont clairement distinguĂ©es par leur identitĂ© graphique et/ou leur identification dâorigine adresse du siĂšge social par exemple. Concernant le droit dâauteur et copyright, dans la mesure oĂč la propriĂ©tĂ© intellectuelle nâest pas reconnue, le droit pĂ©cuniaire du crĂ©ateur se limite au bĂ©nĂ©fice quâil retire de la vente directe » de son produit. Pour bien fixer les choses, il convient dâappeler vente directe » la vente dâun nombre x de CD, DVD, livres papier, mais aussi de fichiers numĂ©riques audios, videos ou textes. Toute diffusion indirecte » du produit, câest Ă dire la reproduction par autrui, le prĂȘt ou toute autre forme de circulation et de duplicata devient donc libre, dans cette hypothĂšse. Concernant le brevetage du vivant, et dans le souci dâĂ©viter toute confusion et ambiguĂŻtĂ©, le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance rejette fermement Tout brevetage des inventions biotechnologiques, et plus gĂ©nĂ©ralement de tout ce qui concerne les espĂšces vĂ©gĂ©tales, animales et humaines Toute loi visant Ă rĂ©glementer la libre circulation et commercialisation de toute variĂ©tĂ© vĂ©gĂ©tale ou race animale. Dans la constitution actuelle, paternitĂ© et droit dâauteur sont amalgamĂ© et traitĂ©s juridiquement de la mĂȘme maniĂšre. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, les deux notions sont dĂ©membrĂ©s du droit de propriĂ©tĂ© globale. Ainsi, la paternitĂ© reste protĂ©gĂ©e, dans le sens oĂč lâusurpation dâidentitĂ© dâune Ćuvre de lâesprit est interdite. Toute diffusion , sous quelque forme que ce soit dâune Ćuvre dĂ© posĂ©e doit comporter lâidentification claire de son la constitution actuelle, lâEtat, par lâintermĂ©diaire du ministĂšre central de la Culture et de ses nombreuses ramifications thĂ©matiques et rĂ©gionales FRAC notamment soutient la crĂ©ation en achetant quelques Ćuvres Ă des artistes choisis sur avis dâune poignĂ©e de fonctionnaires dĂ©signĂ©s. LâĂ©valuation des dĂ©penses publiques actuelles affectĂ©es Ă la culture nâest pas chose aisĂ©e, car il convient de prendre en compte, en addition du montant de la mission budgĂ©taire du ministĂšre proprement dit, les dĂ©penses prises en charge par dâautres ministĂšres, tels celui de lâĂ©ducation, des affaires Ă©trangĂšres et de la recherche, ainsi que celles Ă©manant des collectivitĂ©s locales. Ce budget global peut ĂȘtre estimĂ© Ă 15 milliards, câest Ă dire le double de celui de la justice 7,3 milliards et quâil avoisine celui de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure 17 milliards. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, la crĂ©ation artistique dâaujourdâhui est considĂ©rĂ©e comme devant constituer le patrimoine artistique de demain. La notion de crĂ©ation » proprement dite recouvre les Beaux Arts de dĂ©finition classique, câest Ă dire les arts plastiques, lâarchitecture, la musique et la poĂ©sie, additionnĂ©s des arts issus de la technologie tels le cinĂ©ma et la photographie. Le systĂšme actuel dâ aides » ou de financement » de la crĂ©ation ne correspond pas aux principes de la constitution nouvelle, parce que lâactivitĂ© de crĂ©ateur artistique nây est pas considĂ©rĂ©e comme Ă©tant fondamentalement diffĂ©rente de telle autre activitĂ© privĂ©e individuelle et que le subventionnement de lâactivitĂ© individuelle du citoyen agissant est abolie. Par contre, considĂ©rant que la mission du service public culturel est de fournir au peuple un service gratuit de produits et services culturels, lâacquisition par lâEtat dâĆuvres dâart nouvelles entre tout Ă fait dans le cadre de cette mission de service public, ces Ćuvres pouvant ĂȘtre destinĂ©es Ă ĂȘtre exposĂ©es Ă la consultation gratuite dans des musĂ©es ou servir dâenrichissement artistique des lieux et bĂątiments publics. DĂšs lors la mise en place dâun grand marchĂ© public de lâart » GMPA se justifie. Ce marchĂ© se tient une fois par an dans diffĂ©rents lieux publics rĂ©partis sur tout le territoire national. Des oeuvres multiples y sont exposĂ©es, dont lâEtat se rend acquĂ©reur sur choix du peuple. Le budget de ce programme pourrait ĂȘtre fixĂ© Ă 1 Ma. Un dispositif est mis en place, permettant de rĂ©unir et de sĂ©lectionner de façon dĂ©mocratique câest Ă dire par des votes populaires et non par des dĂ©cisions dâexperts parmi une multitude de candidatures initiales, une sĂ©rie dâĆuvres qui seront soumises Ă un vote populaire dĂ©finitif emportant validation financiĂšre par lâEtat. Ainsi, câest lâEtat qui paie, mais câest le peuple qui choisit, de façon neutre et intĂšgre, les Ćuvres quâil dĂ©cide dâinclure et de pĂ©renniser dans le patrimoine culturel de la nation. Ce systĂšme tranche radicalement avec le systĂšme actuel oĂč câest une poignĂ©e de fonctionnaires qui achĂštent avec de lâargent public des Ćuvres nĂ©gociĂ©es de façon souvent collusoire avec des artistes nĂ©potiquement adoubĂ©s. La constitution nouvelle prĂ©cise que les Ateliers Nationaux peuvent Ă©galement ĂȘtre sollicitĂ©s pour lâentretien des monuments la constitution actuelle, certains biens peuvent ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ©s patrimoine historique national » sur la simple dĂ©cision de fonctionnaires du ministĂšre de la culture. Ce domaine comprend essentiellement les bĂątiments, ouvrages et Ćuvres dâart qui sont dĂ©clarĂ©s par lâEtat comme devant ĂȘtre prĂ©servĂ©s de lâoutrage du temps et, de ce fait, bĂ©nĂ©ficier dâentretien Ă la charge du contribuable. Cette vision actuelle est complexifiĂ©e par le fait que certains de ces ouvrages ne sont pas propriĂ©tĂ© de lâEtat câest Ă dire de la collectivitĂ©, câest Ă dire de nous tous mais appartiennent Ă des personnes privĂ©es qui, de ce fait, sont fondĂ©s Ă percevoir des fonds publics pour lâentretien de leur propriĂ©tĂ©. Le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance confirme la validitĂ© dâun service public gratuit dâentretien des monuments historiques, en se basant sur le raisonnement que la conservation des tĂ©moignages matĂ©riels de lâhistoire dâun pays est essentielle pour notre civilisation, mais considĂšre que ce principe ne peut ĂȘtre pas compatible avec le caractĂšre nĂ©cessairement alĂ©atoire de lâinitiative privĂ©e. En consĂ©quence, les ouvrages appartenant Ă des particuliers ne sont pas entretenus par le service culturel public et les frais en incombe au propriĂ©taire lĂ©gal. Du fait de cette disposition, et de celle sur la redistribution du patrimoine par la modification de la lĂ©gislation sur les successions, il est probable que nombre de monuments soit, tomberont automatiquement dans le domaine public, soit seront mis en vente par leurs propriĂ©taires faute de pouvoir assurer leur entretien. DĂšs lors, ces biens pourront ĂȘtre proposĂ©s Ă l'acquisition publique dans le cadre du grand marchĂ© public annuel de lâart ». Il est Ă rappeler que lâĂ©ducation des enfants est intĂ©gralement exemptĂ©e de charges et frais annexes dans la cadre de la gratuitĂ© complĂšte du service public de lâenseignement. Il est admis que les citoyens doivent ĂȘtre en mesure dâassumer financiĂšrement leur obligation de subsistance vis Ă vis de leurs enfants et doivent y rĂ©flĂ©chir en toute responsabilitĂ© avant de procrĂ©er. Dans ces conditions, la mise en place dâun dispositif lĂ©gislatif incitatif Ă la dĂ©natalitĂ© est compatible avec ce programme. Contrairement Ă dâautres systĂšmes politiques qui mettent en place des politiques rĂ©pressives contre la natalitĂ©, le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance affirme que de telles mesures sont incompatibles avec le respect de la libertĂ© individuelle. Bien que les Ă©tudes sur lâempreinte Ă©cologique et la biocapacitĂ© montrent les dangers dâun excĂšs de natalitĂ©, nous nâassimilons pas la procrĂ©ation Ă une nuisance objectivement mesurable envers autrui et, de ce fait, nous nous refusons Ă la pĂ©naliser. L'empreinte Ă©cologique par habitant, est la surface nĂ©cessaire pour produire les ressources quâun individu consomme et pour absorber les dĂ©chets quâil gĂ©nĂšre ». L'empreinte moyenne mondiale est de 2,7 ha global. La BiocapacitĂ©, en nombre d'hectares par habitant, est la surface disponible pouvant assurer la production des ressources et l'Ă©limination des dĂ©chets ». La biocapacitĂ© moyenne mondiale est de 1,8 hag hectare global. En comparant ces deux chiffres, nous comprenons immĂ©diatement que l'humanitĂ© vit au-dessus de ses moyens 2,7 - 1,8 soit un dĂ©passement de 0,9 hag. La biocapacitĂ© d'un pays dĂ©pend de sa surface et de sa population et elle est donc est reliĂ©e Ă sa densitĂ©. La France a une densitĂ© de 116 hab/kmÂČ. Chaque français dispose d'un carrĂ© d'un peu moins de 100 mĂštres de cĂŽtĂ©. En termes chiffrĂ©s, la France est en dĂ©ficit de biocapacitĂ© de 50% par rapport Ă son empreinte Ă©cologique. Pour rĂ©duire lâimpact Ă©cologique, la rĂ©duction de la dĂ©mographie est dĂ©terminante. Dans la Constitution actuelle, la natalitĂ© est fortement favorisĂ©e par un dispositif incitateur dâallocations familiales, dâaides Ă lâenfance et Ă la scolaritĂ©. Ce dispositif lĂ©gislatif encourage donc Ă une croissance du dĂ©passement de la biocapacitĂ© du pays. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, au contraire, le retour Ă un Ă©quilibre de la biocapacitĂ© par rapport Ă lâempreinte Ă©cologique est affirmĂ© en tant quâobjectif vital. Dans la constitution actuelle, les professions commerciales de la santĂ© mĂ©decins, pharmaciens, infirmiers ayant obtenu un diplĂŽme validĂ© par lâEtat ont le monopole de lâexercice de la mĂ©decine. Ce monopole est protĂ©gĂ© par des sanctions dâemprisonnement en cas dâexercice sans diplĂŽme Ă©tatique. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, le service public de la santĂ© perd sa prĂ©rogative monopolistique, ce qui signifie quâune mĂ©decine privĂ©e payante peut sâexercer sans aucune contrainte ni rĂ©glementation. Cette libertĂ© dâexercice de la profession sâapplique Ă tout citoyen agissant, sans obligation lĂ©gale de compĂ©tence, dâagrĂ©ment public, de certification ni de diplĂŽme. La seule rĂ©glementation concerne lâobligation dâenseigne et la notification clairement affichĂ©e de lâexistence dâun agrĂ©ment public ou non. Ainsi tout citoyen est en capacitĂ© de choisir librement entre le service public gratuit, et un praticien privĂ© payant non certifiĂ© par lâEtat. Le choix citoyen est ainsi rĂ©alisĂ© lucidement et les risques Ă©ventuels sont pris en pleine connaissance de cause. ParallĂšlement, il reste bien entendu que tous les autres modes thĂ©rapeutiques peuvent ĂȘtre proposĂ©s sans restriction ni rĂ©glementation dans le secteur privĂ© de la santĂ©. Dans la constitution actuelle, seule la mĂ©decine allopathique est officiellement reconnue ainsi que ses applications en termes de soins et de prĂ©vention. Bien plus, une pĂ©nalisation est en cours pour dâautres mĂ©decines alternatives ou anciennes, et notamment la phytothĂ©rapie avec la mise hors la loi prochaine du mĂ©tier dâherboriste, qui, Ă nâen pas douter est pourtant le plus vieux mĂ©tier du monde !⊠Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, aprĂšs que la prĂ©vention ait Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en moyen fondamental pour maintenir les citoyens en bonne santĂ©, les thĂ©rapies mĂ©dicamenteuses deviennent secondaires, mais cependant nĂ©cessaires dans un certain nombre de cas. DĂšs lors un positionnement diversifiĂ© est adoptĂ©, qui consiste Ă inscrire au programme des enseignements publics tous les diffĂ©rents types de mĂ©decines allopathie, phytothĂ©rapie, homĂ©opathie, aromathĂ©rapie, acupuncture, etcâŠ. Sur le terrain des soins, le citoyen aura alors la facultĂ© de choisir le mode thĂ©rapeutique quâil souhaite et dâen changer Ă tout moment, sachant que câest le mode phytothĂ©rapique qui reste proposĂ© par dĂ©faut. Dans la constitution actuelle, un individu dĂ©clarĂ© malade mental par des experts nâest pas soumis aux sanctions du code pĂ©nal en cas de dĂ©lit. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, la sanction dâun dĂ©lit ayant pour principal objectif la rĂ©paration de la victime, cette distinction devient sans objet. Dans la constitution actuelle, la politique de santĂ© est entiĂšrement axĂ©e sur la consommation de soins et alignĂ©e de ce fait sur une logique mercantile assimilant le patient Ă un client donc Ă un consommateur. De ce fait les traitements curatifs aussi bien que prĂ©ventifs sont prĂ©sentĂ©s au citoyen comme de vĂ©ritables obligations auxquelles il ne peut se soustraire. Pour ce qui concerne la prĂ©vention, elle prend Ă©galement la forme dâune obligation de soins, afin de pouvoir gĂ©nĂ©rer des profits au mĂȘme titre que lâaction curative. Dans la constitution nouvelle, plus quâun axe prioritaire, la prĂ©vention est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant la mĂ©decine ». Hippocrate disait ton aliment est ton mĂ©dicament » et dans la Chine ancienne, on ne payait le mĂ©decin que si on Ă©tait en bonne santĂ© ». Ces deux citations fameuses illustrent une conception de la mĂ©decine axĂ©e sur la recherche naturelle de la bonne santĂ© et non sur lâutilisation du remĂšde. Cette notion de prĂ©vention, qui nâa rien Ă voir avec les slogans mercantiles de la sociĂ©tĂ© de consommation actuelle, du type mangez 5 fruits par jour dâailleurs toxiques car gorgĂ©s de pesticides, sâappuie sur une conception Ă©cologique de lâindividu câest Ă dire sur lâoptimisation de ses lieux et conditions de vie, et sur lâharmonisation des relations quâil entretient avec son environnement. Il faut bien constater que ce type dâapproche est totalement absente de la mĂ©decine actuelle, pour la simple et bonne raison quâelle nâest pas de nature Ă gĂ©nĂ©rer des profits substantiels pour les deux acteurs Ă©conomique qui se partagent le gĂąteau de la santĂ© publique, Ă savoir les mĂ©decins et les industriels pharmaceutiques. Le service public gratuit de la santĂ© de la constitution nouvelle est gĂ©rĂ© par un Etat Serviteur » qui nâest pas guidĂ© par le profit et qui base sa politique sur une rĂ©elle pratique de la prĂ©vention gĂ©nĂ©rale, multiforme et alternative aux soins. Dans la constitution actuelle, le systĂšme de santĂ© se nourrit de nombreuses incohĂ©rences et contradictions qui le disqualifient en tant que dispositif Ă©quitable, juste et rĂ©ellement citoyen. Il ne faut pas oublier que ce systĂšme ne date que de 1945, aprĂšs que le Conseil National de la RĂ©sistance ait inscrit Ă son programme un plan complet de sĂ©curitĂ© sociale, visant Ă assurer Ă tous les citoyens des moyens dâexistence, dans tous les cas oĂč ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux reprĂ©sentants des intĂ©ressĂ©s et de lâĂtat ». Par ailleurs, si nous considĂ©rons la pyramide des besoins fondamentaux de lâhomme, celui de se maintenir en bonne santĂ© vient en bonne quatriĂšme place derriĂšre ceux de se nourrir, sâabriter, et se protĂ©ger des prĂ©dateurs, il semble donc lĂ©gitime quâil figure dans la liste des attributions principales de lâEtat, et, pourquoi pas, dans celle de ses fonctions rĂ©galiennes. Or, comme pour de nombreuses autres fonctions Ă©tatiques actuelles, nous assistons, avec le traitement social de la santĂ©, Ă un exemple symptomatique dâhypocrisie, de compromission et, en fin de compte, de lĂąchetĂ© de la part de lâEtat qui intervient masquĂ©, en tant que lĂ©gislateur et gendarme, dans un dispositif oĂč il conviendrait plutĂŽt quâil officie en tant que maĂźtre dâĆuvre avĂ©rĂ©. Aujourdâhui, lâEtat dĂ©lĂšgue Ă des corporations privĂ©es mĂ©decins et industriels pharmaceutiques la fonction de protection santĂ© de la population, et lui octroie la possibilitĂ© de demander le remboursement de ses Consommations de Soins et Biens MĂ©dicaux CSBM â 180 milliards en 2011 au travers dâune machinerie globalement dĂ©nommĂ©e SĂ©curitĂ© Sociale, composĂ©e en fait de plusieurs organismes, qui ne possĂšdent pas, pour la plupart, de statut public lĂ©galement Ă©tabli. Ces Ă©tablissements qui relĂšvent du droit privĂ©, ont Ă©tĂ© investis en charge dâun service public dont la gestion est confiĂ©e Ă des partenaires sociaux, le tout sous un contrĂŽle Ă priori » de lâEtat selon des rĂšgles qui relĂšvent de la loi, mais sans aller jusquâĂ la fiscalisation. Il sâagit donc dâune certaine forme de pouvoir rĂ©galien, mais financĂ© par autre chose que par lâimpĂŽt. Il est vrai que lâhomme de la rue se soucie peu de ce capharnaĂŒm juridique, et amalgame implicitement la notion de service public et celle de secteur public câest Ă dire confond la mission » avec le statut ». Cette confusion participe de la difficultĂ© Ă saisir les relations entre lâEtat et la SĂ©curitĂ© Sociale puisque beaucoup de citoyens actuels pensent que lâinstitution fondĂ©e en 1945 et rĂ©organisĂ©e par lâordonnance n°96-344 du 24 avril 1996, est un service public, ce qui nâest pas le cas. Sur le plan juridique, il faut relever que la gĂ©nĂ©ralisation de la sĂ©curitĂ© sociale ne peut ĂȘtre mise en Ćuvre que par le Parlement, seul Ă mĂȘme, dans lâordre constitutionnel, dâimposer de telles obligations et de dĂ©terminer les prĂ©lĂšvements obligatoires Ă effectuer. Juridiquement, les organismes de sĂ©curitĂ© sociale vivent de cotisations "forcĂ©es", ce qui rend leur statut soi-disant "privĂ©" sans rĂ©elle valeur. Nous pouvons, Ă lâinstar de nombreux juristes, parler d'ailleurs Ă son propos de statut "mixte" ou, plus exactement, "exorbitant", câest Ă dire "hors du droit", Ă lâimage du Droit du Travail qui, Ă certains Ă©gards peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une dĂ©rogation permanente au Droit Commercial donc, lui aussi, de nature exorbitante. Ce privilĂšge d'exploiter une obligation lĂ©gale imposĂ©e par le lĂ©gislateur du moment, pourrait naturellement ĂȘtre rĂ©gularisĂ©, de la mĂȘme façon que lâinspection du travail requalifie en salariat rĂ©gulier le prĂȘt de main dâĆuvre illicite. LâEtat, qui ne consacre que 1,37 milliards de son budget Ă la santĂ©, pourrait de la sorte utiliser les 474,8 milliards chiffres 2011 collectĂ©s par les administrations de sĂ©curitĂ© sociale et requalifier leurs salariĂ©s en fonctionnaires, ce qui ne changerait pas grand chose en terme de conventions collectives et dâavantages sociaux, mais aurait le mĂ©rite de la clartĂ©, de la logique et du courage politique. En effet, le peuple nâattend pas de lâEtat quâil se dĂ©fausse de ses devoirs envers lui en matiĂšre de santĂ©, le contraignant de plus Ă un parcours compliquĂ© et pas toujours Ă©galitaire de prise en charge financiĂšre. La santĂ©, de mĂȘme que la police, la justice ou la crĂ©ation monĂ©taire ne saurait ĂȘtre sous-traitĂ©e Ă une corporation particuliĂšre dans une sociĂ©tĂ© oĂč la notion de service public est reconnue comme devant rester primordiale. Dans la mesure oĂč le financement dâun service collectif est assurĂ© par des prĂ©lĂšvements obligatoires, il nâest pas acceptable que ce mĂȘme service ne soit pas mis en Ćuvre par lâEtat lui mĂȘme. La distinction spĂ©cieuse entre prĂ©lĂšvement obligatoires et impĂŽts, le distinguo fallacieux entre service public et secteur public, la dĂ©marcation trompeuse entre gratuitĂ© et remboursement, ne sont Ă©voquĂ©s que dans le but de masquer la rebuffade de lâEtat devant lâobstacle de la gestion collective de la santĂ©. Dans ce domaine encore, lâEtat-Tout-Puissant actuel fait la preuve de son inutilitĂ©, alors quâen testant sa capacitĂ© Ă gĂ©rer un grand service public, socialement stratĂ©gique et dâutilitĂ© incontestable, un Etat-Serviteur, tout au contraire, pourrait faire la preuve de son talent. Actuellement, la prise en charge des frais de santĂ© de la population Ă©tant sous-traitĂ©e Ă la galaxie des caisses maladies, le budget de la Mission SantĂ© ne reprĂ©sente que 1,37 Ma utilisĂ© Ă couvrir certaines dĂ©penses directes de lâEtat, notamment relatives Ă la prĂ©vention, ainsi que diverses aides mĂ©dicales. Le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance ne vise aucunement Ă remettre en cause le principe de la prise en charge du malade, mais uniquement ses modalitĂ©s. Le service public gratuit de la santĂ© sâinscrit dans une conception globale du rĂŽle de lâEtat, acteur collectif au sein une sociĂ©tĂ© de libertĂ© individuelle, dâĂ©galitĂ© des chances et de dĂ©mocratie directe. Plus concrĂštement il place chaque citoyen en situation de droit vis Ă vis de ce service. LâinĂ©galitĂ© des prises en charge de la constitution actuelle est dĂ©finitivement levĂ©e, car le citoyen nâest plus obligĂ© de souscrire Ă ses frais une mutuelle complĂ©mentaire pour avoir accĂšs Ă la gratuitĂ© complĂšte des soins. Par ailleurs, le gain financier indexĂ© sur lâacte qui constitue lâun des moteurs principaux des professionnels de santĂ© du systĂšme actuel est abrogĂ©, puisque les professionnels du nouveau systĂšme contracteront avec lâEtat sur la base de prestations forfaitaires. Pour le citoyen, câest un service public entiĂšrement gratuit qui lui est proposĂ©, avec une prise en charge totale, sans aucune formalitĂ©, ni aucune avance financiĂšre. Le caractĂšre dĂ©rogatoire de cet article au troisiĂšme principe constitutionnel est tempĂ©rĂ© par le fait que cette obligation peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme contingente dans la mesure oĂč elle ne sâapplique quâĂ la condition dâavoir au prĂ©alable engagĂ© une action volontaire et non contrainte celle de faire un la constitution actuelle, lâEtat offre gracieusement au capitalisme un systĂšme doublement gagnant avec lâĂ©cole privĂ©e, et notamment avec les grandes Ă©coles. Dâune part, il permet Ă quelques entrepreneurs adoubĂ©s de crĂ©er des activitĂ©s lucratives de Grandes Ecoles » avec lâaide financiĂšre de lâargent public prĂ©levĂ© de force sur les citoyens. Et dâautre part, il permet au capitalisme, dans son ensemble, de fabriquer avec ce mĂȘme argent public » les salariĂ©s dociles dont il a besoin pour fonctionner. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance lâenseignement privĂ© doit intĂ©gralement sâautofinancer et se trouve donc face Ă une obligation dâĂ©quilibrer son budget avec les seules rĂ©munĂ©rations des citoyens qui choisissent de lâutiliser. Dans la constitution actuelle, il existe une fracture de lâenseignement supĂ©rieur entre lâuniversitĂ© et les grandes Ă©coles. Il convient de rappeler que lâĂ©tude du budget de lâEtat fait apparaĂźtre deux missions distinctes pour lâenseignement avec lâenseignement dit scolaire » câest Ă dire primaire + secondaire pour 62,2 milliards et lâenseignement dit supĂ©rieur » plus la recherche avec 25,4 milliards. Ce distinguo budgĂ©taire semble indiquer que lâEtat actuel nâentend pas mĂ©langer lâenseignement gĂ©nĂ©raliste et lâenseignement spĂ©cialisĂ©, mais en noyant toutefois le second dans le budget tentaculaire de la recherche pour des raisons qui, Ă dĂ©faut dâĂȘtre obscures, sont pour le moins discutables dans leur fondement. Au final, et aprĂšs avoir soustrait tout ce qui concerne la recherche, câest moins de 7 milliards qui restent consacrĂ©s Ă lâenseignement supĂ©rieur public, relatifs la plupart du temps Ă des formations thĂ©oriques universitĂ©s, trĂšs peu demandĂ©es par les entreprises sur le marchĂ© du travail. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, hormis lâexamen tridisciplinaire de sortie du cycle primaire, le service dâenseignement public gratuit ne prĂ©voit pas dâĂ©valuations quantitatives, ni de formations diplĂŽmantes. Il fonctionne comme un fournisseur permanent de savoir, il est accessible Ă tous Ă tout moment de la vie, il peut ĂȘtre intĂ©grĂ© et quittĂ© librement, et il est totalement gratuit matĂ©riels et fournitures pĂ©dagogique inclus, cours, livres, documents, etcâŠ. Ce service dâenseignement public est complĂštement distinct dâun Ă©ventuel service privĂ© qui peut fonctionner et sâĂ©tablir en toute libertĂ© de lieu et de contenu dâenseignement mais qui, contrairement Ă aujourdâhui, ne peut bĂ©nĂ©ficier dâaucun financement public. Contrairement au systĂšme actuel qui laisse le soin au secteur privĂ© de former les jeunes dans les disciplines techniques supĂ©rieures, le service dâenseignement public propose des formations dans tous les domaines techniques correspondants aux nĂ©cessitĂ©s de la vie Ă©conomique. Lâoption non diplĂŽmante du service public se fonde sur une volontĂ© de changer les rapports de travail entre les individus. ParallĂšlement aux dispositions prises dans le domaine de la crĂ©ation monĂ©taire, du droit de lâentreprise et de lâabolition du salariat qui modifient en profondeur les relations entre les diffĂ©rents acteurs Ă©conomiques, la libre contractualisation des Ă©changes professionnels poursuit lâobjectif dâĂ©vacuer le carcan sĂ©grĂ©gationnistes de la sĂ©lection et de lâĂ©valuation par le diplĂŽme. En perspective de cette rĂ©organisation, il sera par ailleurs intĂ©ressant dâobserver si le secteur Ă©conomique privĂ© et librement organisĂ©, jugera nĂ©cessaire, dans ces conditions, de se doter spontanĂ©ment dâun outil de formation spĂ©cifique calquĂ© sur les dispositifs de sĂ©lection diplĂŽmants actuels, pour les besoins de son fonctionnement. Il est plutĂŽt probable que les diffĂ©rents acteurs Ă©conomiques, dans leur recherche de partenaires cocontractants compĂ©tents, remettront en service des pratiques plus proches de lâapprentissage intĂ©grĂ©, au lieu de perpĂ©tuer celles des usines Ă cerveaux » de lâancien rĂ©gime. Cet examen se situe au niveau du BEPC actuel. Dans la constitution actuelle, lâĂ©cole est obligatoire mais les frais annexes liĂ©s Ă cette obligation sont Ă la charge du citoyen matĂ©riel scolaire, dĂ©placement, hĂ©bergement, nourriture. Bien que ne figurant pas dans les fonctions rĂ©galiennes basiques de lâEtat, lâĂ©ducation nâen est pas moins une chasse gardĂ©e du pouvoir, autrefois celui de lâEglise, puis celui de la RĂ©publique aprĂšs que la laĂŻcisation rĂ©volutionnaire soit passĂ©e par lĂ . En effet, lâĂ©cole dite libre », nâa de libre que le mot, car financĂ©e par lâEtat lui-mĂȘme, et ne proposant que des formations diplĂŽmantes agréées par lui. En termes chiffrĂ©s, le budget de lâĂ©ducation nationale actuel incluant celui de lâenseignement supĂ©rieur et le financement de lâĂ©cole privĂ©e sâĂ©lĂšve Ă 80 milliards dâeuros, pour un personnel estimĂ© Ă employĂ©s, ce qui le place largement en tĂȘte de tous les services publics gratuits de lâEtat. A titre indicatif, les services de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et de la justice rĂ©unis ne consomment, Ă eux deux, que 25 milliards dâeuros et nâemploient que personnes. Une premiĂšre question est de juger de la validitĂ© du monopole de lâEtat sur lâĂ©ducation de nos enfants. Lâhistoire nous a enseignĂ© que lâindĂ©pendance de lâĂ©cole par rapport au pouvoir politique est rarement assumĂ©e et que celle ci est gĂ©nĂ©ralement inversement proportionnelle au niveau de despotisme du rĂ©gime en place. Mais le despotisme sâexerçant aujourdâhui sous la forme dissimulĂ©e du capitalisme, nous constatons que lâEtat moderne, en bon serviteur de lâoligarchie Ă©conomique, a Ă©tĂ© mandatĂ© pour mener Ă bien la fabrication des pions humains dont ce dernier a besoin. Pour autant, le systĂšme actuel peine Ă masquer la contradiction flagrante entre son principe de la libertĂ© de lâenseignement » et celui de lâobligation scolaire ». Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, lâĂ©cole nâest plus obligatoire pour lâenfant de citoyen, en application du principe de non obligation de faire », mais un service entiĂšrement gratuit est proposĂ©, incluant tous les frais annexes. Dans la constitution actuelle, la transmission des biens est strictement encadrĂ©e par la loi afin de rĂ©server obligatoirement cette transmission Ă la descendance proche du propriĂ©taire. Ainsi, de son vivant, un citoyen nâest pas libre de donner ses biens Ă qui il veut sans lâaccord de sa descendance, il peut mĂȘme ĂȘtre empĂȘchĂ© de les vendre toujours par sa descendance. De mĂȘme, la loi actuelle interdit Ă un propriĂ©taire dâaffecter lâessentiel de ses biens Ă dâautres personnes quâĂ sa descendance de façon postmortem, câest Ă dire par testament. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, ces obligations lĂ©gislatives sont levĂ©es, de mĂȘme que lâaffectation automatique des biens non transmis des dĂ©funts. Les raisons de ce dispositif sont une application directe du quatriĂšme principe constitutionnel sur lâĂ©galitĂ© des chances. En effet, la diffĂ©rence de richesses, donc lâinĂ©galitĂ©, entre les citoyens vient principalement de deux sources. La premiĂšre source est la diffĂ©rence des revenus acquis et gĂ©nĂ©rĂ©s par lâactivitĂ© Ă©conomique de la personne pendant toute la durĂ©e de sa vie. La deuxiĂšme source est la diffĂ©rence de patrimoine acquis par lâhĂ©ritage automatique instituĂ© par la loi actuelle. La constitution nouvelle admet lâinĂ©galitĂ© de richesses entre les citoyens si cette inĂ©galitĂ© est le produit dâun travail plus intense, plus performant ou plus risquĂ©, mais elle nâadmet pas lâinĂ©galitĂ© si cette inĂ©galitĂ© est le produit dâun patrimoine acquis par la simple application de la Loi. Il en dĂ©coule que lâacquisition de la propriĂ©tĂ© ne peut rĂ©sulter de la transmission automatique des patrimoines dĂ©funts Ă des attributaires nominatifs dĂ©signĂ©s par la loi. Les patrimoines non transmis des citoyens dĂ©funts doivent donc revenir Ă la collectivitĂ© qui redistribuera Ă©quitablement Ă tous les autres citoyens le produit de leur vente. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, la transmission de la propriĂ©tĂ© ne relĂšve donc plus dâun dispositif lĂ©gislatif automatique, elle ne peut sâeffectuer quâentre vifs par contrat, librement, de façon onĂ©reuse ou gratuite. Cette transmission peut sâassortir dâun usufruit du cĂ©dant, limitĂ© dans le temps ou en viager. Le systĂšme du testament, qui est une dĂ©rive du contrat standard puisquâil lie un vif et un dĂ©funt et qui dĂ©roge, par ailleurs, au principe du consentement rĂ©ciproque, est aboli. Hormis les modifications au code pĂ©nal actuel liĂ©es Ă lâapplication du principe selon lequel aucun dĂ©lit nâest constituĂ© si lâaction ne gĂ©nĂšre pas une nuisance objectivement mesurable, plusieurs dispositions nouvelles sont instituĂ©es qui modifient sensiblement le rapport du citoyen Ă la justice collective. Voir le dĂ©tail du Code PĂ©nal modifiĂ©. Dans la constitution nouvelle, les entreprises nationales, comme toute les autres entreprises de citoyens agissants, connaissent leur seuil de rentabilitĂ© et elles Ă©tablissent leurs prix en fonction de ce seuil. Elles peuvent devenir dĂ©ficitaires soit par suite dâune mauvaise gestion, soit dâune insuffisance de leurs ventes soit par une combinaison de ces deux facteurs. Par ailleurs elles rendent compte devant le peuple dâun double objectif offrir un rapport qualitĂ©/prix des produits satisfaisant pour le public tout en permettant la rĂ©alisation dâun bĂ©nĂ©fice suffisant pour alimenter les services gratuits. De son cĂŽtĂ©, le peuple est pleinement conscient du principe que seule la marge bĂ©nĂ©ficiaire des ces entreprises permet le fonctionnement des services gratuits. La clartĂ© de ce principe emporte de facto la responsabilitĂ© commune face Ă la politique de prix poursuivie par lâĂ©quipe dirigeante. Si le public pousse Ă une diminution des prix, il sait pertinemment que cela va diminuer le financement des services gratuits. Dâun autre cĂŽtĂ©, la concurrence politique peut contester lâexpertise de lâĂ©quipe dirigeante aux commandes et proposer au peuple une promesse de meilleure gestion pour les prochaines Ă©chĂ©ances Ă©lectorales, câest Ă dire prĂ©tendre quâelle est capable dâassurer la gestion du secteur Ă©tatique marchand avec un meilleur niveau de prix et une meilleure marge bĂ©nĂ©ficiaire, câest Ă dire, au final, le meilleur Ă©quilibre qualitĂ© des produits + prix des produits + marge bĂ©nĂ©ficiaire ». Le mĂ©tier dâhomme politique devient ainsi un mĂ©tier de pur gestionnaire, Ă©valuĂ© et sanctionnĂ© par le peuple. Quant Ă lâEtat, il devient un outil-serviteur au service du peuple. Et câest sur les rĂ©sultats de son travail quâil jugĂ©. Sa mission qui, dans la Constitution actuelle, ne rĂ©pond quâĂ une obligation de moyens et qui n'est financĂ©e que par la spoliation pĂ©cuniaire sur le peuple, devient alors, dans la Constitution nouvelle, un travail autofinancĂ© et rĂ©pondant Ă une obligation de rĂ©sultat. Dans la constitution actuelle, lâEtat est financĂ© par la spoliation fiscale sur le citoyen de base. Les raisons de lâabandon, de ce dispositif de financement ont Ă©tĂ© largement dĂ©taillĂ©e dans le prĂ©ambule du programme principes 3 et 6. Le Programme Demain La DĂ©croissance affecte Ă lâEtat Serviteur un rĂŽle premier qui est de fournir gratuitement des services de base utiles Ă la collectivitĂ©. Rappelons que, pour financer ces services, le recours Ă lâimpĂŽt est rejetĂ© par lâapplication de deux principes constitutionnels Principe de libertĂ© Abolir le prĂ©lĂšvement pĂ©cuniaire obligatoire qui constitue une atteinte Ă la libertĂ© individuelle irrecevable puisquâil ne relĂšve pas dâune interdiction de faire, mais dâune obligation de faire. Il est Ă noter que le principe lĂ©gislatif dâ obliger de faire » nâest mĂȘme pas Ă©noncĂ© dans la Constitution actuelle, contrairement au principe dâ interdiction de faire » qui lâest notamment dans lâarticle 4 de la DDHC. Ce principe pourrait donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant anticonstitutionnel mĂȘme dans la sociĂ©tĂ© actuelle. Principe dâĂ©galitĂ© Traiter lâEtat comme tout autre opĂ©rateur Ă©conomique, câest Ă dire contraint de produire lui-mĂȘme son revenu par son travail et en proposant ses produits ou prestations sur le marchĂ©. Dans la constitution actuelle, lâaide aux citoyens en difficultĂ© dâobtention de revenu est dĂ©nommĂ©e aide sociale » . Cette aide est destinĂ©e Ă ceux ne bĂ©nĂ©ficiant pas, ou plus, du dispositif proprement identifiĂ© de lâindemnisation chĂŽmage dont, entre autres, les travailleurs non salariĂ©s. Cette diffĂ©renciation Ă©tablit, de fait, une pĂ©jorativisation de leur situation qui ne peut ĂȘtre acceptable dans notre conception de lâĂ©galitĂ© de tous devant la difficultĂ© de subvenir Ă ses besoins. Lâaction Ă©tatique actuelle, teintĂ©e de honte sociale, et pudiquement nommĂ©e, lutte contre la prĂ©caritĂ© », concerne principalement cette partie de la population a priori dĂ©pourvue dâemploi et non alimentĂ©e par les caisses de lâassurance chĂŽmage soit environ 3,5 millions de personnes. Elle se dĂ©compose en une kyrielle dâaides fractionnĂ©es, dont lâensemble est regroupĂ©e sous lâappellation gĂ©nĂ©rique de minima sociaux, et se cherche une identitĂ© politique claire et franche depuis des annĂ©es, car oscillant perpĂ©tuellement entre le concept de charitĂ© publique non avouĂ© et celui de rĂ©insertion sociale non abouti. La modification du cĂ©lĂšbre RMI Revenu Minimum dâInsertion en RSA Revenu de SolidaritĂ© Active, officiellement justifiĂ©e par une lĂ©gĂšre modification du systĂšme de calcul et par lâintĂ©gration de lâAllocation de Parent IsolĂ© API, tĂ©moigne en rĂ©alitĂ© de la faillite pure et simple de lâambitieux principe de coupler lâinsertion professionnelle avec lâoctroi dâune dotation sans contrepartie dâactivitĂ©. En troquant lâinsertion contre la solidaritĂ©, lâEtat actuel reconnaĂźt officieusement son Ă©chec retentissant par rapport Ă son objectif de rĂ©gĂ©nĂ©ration de lâemploi pour les plus pauvres et marque clairement son retour au systĂšme caritatif de lâAncien RĂ©gime. Au delĂ de cet aveu, il rĂ©vĂšle Ă©galement son incapacitĂ© Ă imaginer une troisiĂšme voie entre lâimpossible rĂ©insertion par la subvention et la stĂ©rile charitĂ© publique. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, le systĂšme de lâAtelier National rĂ©pond Ă ce double souci dâassistance et de responsabilisation. Ce dispositif de soutien aux individus en prise Ă des difficultĂ©s Ă©conomiques tranche radicalement avec la constellation de lâ aide sociale » actuelle, grĂące Ă laquelle la sociĂ©tĂ© croissante capitaliste achĂšte » la paix sociale en distribuant des allocations non soumises Ă contrepartie. Ces Ateliers Nationaux sont gĂ©rĂ©s par lâEtat-Serviteur dans le cadre dâun budget annexe, câest Ă dire en autofinancement. Ils sont ouverts de plein droit aux citoyens en difficultĂ© temporaire ou permanente dâobtention de revenu et Ă©galement - pourquoi pas - aux individus ne souhaitant pas faire lâeffort de lâobtenir. Les Ateliers Nationaux tirent leurs recettes des contrats commerciaux rĂ©alisĂ©s principalement avec le secteur public marchand ou non, mais Ă©galement avec le secteur privĂ© qui trouve avec eux des partenaires pouvant fonctionner Ă des tarifs souvent avantageux, semblablement aux structures actuelles d ESAT ex- CAT, et dâEntreprises de travail adaptĂ© et dâinsertion ex-Ateliers ProtĂ©gĂ©s. Les AN constituent Ă la fois une issue de secours et un sas de rĂ©insertion. Ils sont lâaboutissement dâun raisonnement logique, puisant sa source dans la problĂ©matique du systĂšme actuel de revenu minimum. Ce raisonnement comporte trois Ă©tapes Etape 1 le constat est fait aujourdâhui que tous les systĂšmes de revenu minimum RMI/RSA, allocation de solidaritĂ©, allocation logement, etc⊠des sociĂ©tĂ©s croissantes capitalistes aboutissent Ă la crĂ©ation dâune population sâinstallant durablement dans un systĂšme dâassistanat et de non-emploi, contraire Ă la dignitĂ© humaine. Etape 2 la complexitĂ© et le coĂ»t exorbitant du traitement administratif de ces allocations 4,5 Ma pour Pole Emploi, 4 Ma pour lâaide sociale CAF/Conseil rĂ©gional paraissent non justifiĂ©s, dans la mesure oĂč ils aboutissent la plupart du temps Ă un constat dâĂ©chec en matiĂšre dâinsertion professionnelle. LâidĂ©e dâune allocation unique et automatique semble donc pertinente puisquâelle serait de nature Ă obtenir le mĂȘme rĂ©sultat avec un coĂ»t de traitement quasi nul. Etape 3 il sâagit de combiner lâidĂ©e de lâallocation unique avec celle de lâinsertion, en conjuguant deux principes simples Tout individu sans revenu dâexistence suffisant a droit Ă une prise en charge vitale minimale sans avoir Ă se justifier ni Ă subir de formalitĂ©s particuliĂšres La contrepartie de cette prise en charge minimale doit ĂȘtre constituĂ©e par un travail utile Ă la sociĂ©tĂ© Cette prime nâest pas remboursable sur les ventes Ă venir. Elle est donc imputĂ©e sur le budget du secteur public gratuit. Une monnaie Ă©mise uniquement Ă partir du stock dâor possĂ©dĂ© par la nation risque de gĂ©nĂ©rer une pĂ©nurie de liquiditĂ© prĂ©judiciable Ă la conduite de lâactivitĂ© Ă©conomique. Cette hypothĂšse nâest pas certaine, mais elle ne va pas manquer dâĂȘtre mise en avant par les opposants au systĂšme proposĂ©. Car il est exact que la mise en Ćuvre dâune activitĂ© Ă©conomique, surtout Ă ses dĂ©buts, nĂ©cessite des investissements, câest Ă dire des achats structurels nâĂ©tant pas compensĂ©s par des recettes immĂ©diates. Pour financer ces investissements en biens ou services, le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance propose de recourir prioritairement au crĂ©dit fournisseur, câest Ă dire Ă lâacceptation dâun paiement diffĂ©rĂ© au citoyen agissant vendeur, par le citoyen agissant acheteur du bien ou du service considĂ©rĂ©. Par ailleurs, il est probable que les investissements de dĂ©veloppement ne seront pas trĂšs nombreux dans une Ă©conomie en dĂ©croissance et que lâactivitĂ© Ă©conomique tendra vers un Ă©tat de stabilisation durable oĂč seuls les excĂ©dents de gestion des exercices prĂ©cĂ©dents pourront ĂȘtre rĂ©investis dans lâexercice en cours et que, de ce fait, les apports de capitaux ne seront pas requis. Mais malgrĂ© ces pronostics logiques, le Programme a nĂ©anmoins prĂ©vu un dispositif permettant de financer les investissements sans avoir Ă recourir Ă la crĂ©ation monĂ©taire. Câest le principe de la Banque dâĂ©change » qui permet, dans la limite dâun certain plafond, Ă tout citoyen agissant » dâinscrire Ă son crĂ©dit une somme virtuelle correspondant Ă la valeur des biens ou services quâil sâengage Ă vendre contractuellement Ă dâautres citoyens, et Ă utiliser cette somme pour acheter dâautres biens et retour » Ă lâĂ©talon-or est une mesure de salubritĂ© publique. Ceci veut dire que la monnaie physique Ă©mise de façon monopolistique par la banque nationale doit pouvoir ĂȘtre convertible librement en or Ă tout moment. La Banque Nationale ne peut donc pas Ă©mettre plus de monnaie quâelle ne possĂšde dâor en stock. Par surcroĂźt, il convient de ne pas pouvoir contourner cette obligation en modifiant le taux de paritĂ© par une dĂ©valuation de la monnaie, ce qui reviendrait Ă pouvoir Ă©mettre plus de monnaie pour un mĂȘme stock dâor, et de ce fait, de revenir Ă une crĂ©ation ex-nihilo comparable Ă celle de la constitution actuelle. Câest pourquoi le taux de paritĂ© doit ĂȘtre inscrit dans la constitution, afin quâil ne puisse pas ĂȘtre modifiĂ© sans un agrĂ©ment du peuple tout entierUne Ă©ventuelle exclusion de notre pays de la zone euro ne serait pas de nature Ă modifier les dispositions du Programme Demain La DĂ©croissance. Quelque soit la situation envisagĂ©e, rien ne sâopposerait a priori, Ă ce que les devises Ă©trangĂšres puissent ĂȘtre converties en devises nationales selon un taux de change librement Ă©tabli de grĂ© Ă la constitution actuelle, tout comme dans la constitution nouvelle, les monnaies libres sont autorisĂ©es mais sans bĂ©nĂ©ficier de la garantie de la la constitution actuelle, par lâintermĂ©diaire des articles 1892 Ă 1897 du code civil, est permise la vente dâune somme de monnaie contre une somme de monnaie supĂ©rieure, câest Ă dire le crĂ©dit monĂ©taire porteur dâintĂ©rĂȘt. Le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance pose en tant que principe que la monnaie ne peut ĂȘtre vendue en Ă©change dâelle mĂȘme, d'oĂč il dĂ©coule que le crĂ©dit monĂ©taire porteur dâintĂ©rĂȘt nâest pas reconnu par la loi. Cette disposition devrait entraĂźner la cessation immĂ©diate de la crĂ©ation monĂ©taire par les banques privĂ©es via lâoctroi de crĂ©dits financiers. Dans la constitution actuelle, la crĂ©ation monĂ©taire est effectuĂ©e par les banques privĂ©es. En effet, lorsquâune banque privĂ©e prĂȘte euros Ă un citoyen, elle ne fait quâinscrire, par son seul clavier informatique au crĂ©dit de son bilan une dette de ce citoyen pour euros. Par cette opĂ©ration, elle met en circulation euros quâelle ne possĂšde pas. Câest ce quâon nomme la crĂ©ation monĂ©taire ex nihilo », et cette crĂ©ation bĂ©nĂ©ficie de la garantie de lâEtat. Dit autrement, câest une activitĂ© de faux monnayeur », autorisĂ©e par la loi. Le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance met fin Ă cette forfaiture, et attribue le pouvoir de crĂ©ation monĂ©taire garantie par la loi Ă la seule Banque Nationale. Cette disposition doit ĂȘtre comprise en appuyant bien sur lâadjectif seul ». En effet, ce simple adjectif confĂšre Ă la monnaie un rĂŽle limitĂ©, par ailleurs son rĂŽle originel, celui de bien intermĂ©diaire » ne pouvant ĂȘtre nĂ©gociĂ© comme un autre bien ordinaire. Dans la constitution actuelle, cette nature initiale de la monnaie a Ă©tĂ© Ă©tendue abusivement Ă une nature de marchandise », pouvant ĂȘtre vendue au mĂȘme titre que les autres marchandises dont elle est censĂ©e faciliter lâĂ©change. La constitution actuelle soumet le contrĂŽle des marchĂ©s publics aux autoritĂ©s prĂ©fectorales, ce qui, naturellement est une imposture, puisque les prĂ©fets sont nommĂ©s par lâEtat lui mĂȘme. FidĂšle Ă son habitude, lâEtat actuel sâauto-contrĂŽle par lâintermĂ©diaire de son propre personnel, et ce dispositif nĂ©potique se retrouve aussi bien dans le cadre du contrĂŽle des lois conseil constitutionnel, de celui des comptes de la nation Cour des comptes, ainsi que dans tous les autres types de contrĂŽle des institutions. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, les contrats passĂ©s entre le secteur public et les citoyens agissants sont contrĂŽlĂ©s en dernier ressort par des citoyens disposition du Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance reproduit Ă l'identique la dĂ©finition du contrat de la constitution actuelle. Mais les lois contenues dans les codes juridiques nouveaux, que le contrat Ă l'obligation de respecter, se limitent Ă la seule loi contre la nuisance objectivement mesurable, alors que les contrats passĂ©s dans la constitution actuelle sont soumis Ă plusieurs dizaines de limitations de toutes libre ne doit pas ĂȘtre confondue avec certaines formes de sociĂ©tĂ©s actuelles, notamment les coopĂ©ratives. Dans une association libre, un certain nombre de personnes physiques, citoyens librement agissants, dĂ©cident, pour plus de commoditĂ©, de se grouper et dâutiliser un patronyme unique pour se dĂ©nommer et contracter avec autrui. Pour ce qui concerne les contrats dâĂ©change passĂ©s avec autrui sous le nom commun, câest chaque associĂ© qui contracte conjointement, en Ă©tant solidairement et indĂ©finiment responsable. Pour ce qui concerne les contrats internes, notamment les Ă©ventuelles mises en commun ou rĂ©partition dâavoirs et de biens, leurs dispositions sont garanties par la loi, dans la mesure oĂč elles ne contreviennent pas Ă la loi pĂ©nale contre la nuisance objectivement mesurable. Les autres formes dâactivitĂ© Ă©conomique sont les fameuses personnes morales », que la constitution bourgeoise a créées artificiellement Ă partir de la fin du 18Ăšme siĂšcle, dans le but avouĂ© de favoriser le fonctionnement du capitalisme naissant. La personnalitĂ© morale » est une entitĂ© juridique qui permet, dâune part, de contracter avec autrui sans encourir de responsabilitĂ© pĂ©nale ou pĂ©cuniaire et, dâautre part, de dissocier le capital et le travail en rĂ©munĂ©rant des propriĂ©taires, les employeurs », qui nâexercent pas eux-mĂȘme lâactivitĂ© Ă©conomique, celle-ci Ă©tant assurĂ©e par des salariĂ©s ». Le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, fidĂšle Ă son respect de la libertĂ© individuelle, nâa pas souhaitĂ© interdire » cette forme actuelle de conduite de lâactivitĂ© Ă©conomique, mais se contente de ne plus garantir par la loi, ses Ă©ventuelles dispositions et ses actions. Ce qui signifie que des groupes citoyens pourront continuer Ă sâorganiser de cette maniĂšre, sâils le dĂ©sirent, mais ils ne seront plus encadrĂ©s que par la confiance mutuelle de leurs acteurs internes et par celle rĂ©ciproque de leurs Ă©ventuels co-contractants. Dans les faits, il paraĂźt peu probable que des citoyens se risquent Ă fonctionner de la sorte, ce qui prouve bien que la construction juridique en sociĂ©tĂ©s capitalistes, ou personnes morales, nâĂ©mane pas dâune logique commerciale naturelle », instinctive, ou universelle, mais bien dâun stratagĂšme Ă©laborĂ© par une caste de privilĂ©giĂ©s et pour son seul profit. Quant au statut artificiel de salariĂ© », il devient caduc dans le cadre de ce programme, celui dâ employeur » devient Ă©galement sans objet, tout comme celui dâ entreprise ». LâactivitĂ© Ă©conomique dâun citoyen, câest Ă dire lâactivitĂ© destinĂ©e Ă lui apporter des revenus dâexistence et concrĂ©tisĂ©e par des Ă©changes de biens ou services avec autrui, ne se distingue pas de ses autres activitĂ©s de nature familiales, ludiques, sportives ou autres. Le citoyen est, par hypothĂšse, un individu agissant librement » dans tous les domaines de lâaction humaine, sous rĂ©serve du respect de la loi pĂ©nale contre la nuisance objectivement mesurable. Dans la constitution actuelle, le dĂ©marrage dâune activitĂ© Ă©conomique est soumise Ă de nombreuses conditions, toutes obligatoires immatriculation Ă un registre, frais dâimmatriculation, conditions de diplĂŽmes, paiement anticipĂ© de charges sociales, mises aux normes des bĂątiments, des outils et des produits utilisĂ©s, inscription Ă diffĂ©rents organismes, tenue de comptabilitĂ© normalisĂ©e, dĂ©clarations fiscales et statistiques, etc⊠Tous ces obstacles Ă la crĂ©ation dâentreprise sont quasiment rĂ©dhibitoires pour le citoyen ordinaire. Des Ă©tudes sociologiques montrent que le dĂ©sir voir le rĂȘve ! dâentreprendre est prĂ©sent chez tous les citoyens, mais la rĂ©alitĂ© lĂ©gislative se charge de dĂ©samorcer cette pulsion de cĆur » et de la transformer en rĂ©solution de raison ». Câest ainsi que lâĂ©crasante majoritĂ© des citoyens choisissent, Ă contre cĆur la voie du salariat, comme une option plus facile et moins parsemĂ©e dâembĂ»ches. Or ces embĂ»ches sont créées artificiellement par la loi de lâoligarchie dominante afin que cette majoritĂ© de citoyens puissent ĂȘtre docilement exploitĂ©e par les sociĂ©tĂ©s commerciales du systĂšme capitaliste. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, lâentitĂ© juridique dĂ©nommĂ©e entreprise » nâexiste plus et tout citoyen peut exercer librement tout type dâactivitĂ©, et notamment contracter librement avec autrui, dans la seule limite de la loi pĂ©nale rĂ©primant la nuisance objectivement mesurable. SNCF impĂŽts 1167 + frais de personnel 12 164 x 50% = 6082 TOTAL impĂŽts 12 000 + frais de personnel 20 000 x 50% = 10000 EDF impĂŽts 3 000 + frais de personnel 10 917 x 50% = 5 460 Dans la constitution nouvelle, le volume des services gratuits est largement augmentĂ© par rapport Ă la constitution actuelle. Leur budget global a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© Ă 240 milliards dâeuros financĂ©s par un bĂ©nĂ©fice prĂ©visionnel de 270 milliards du secteur public marchand. Evaluation des recettes de lâEtat-Serviteur La recherche de lâĂ©quilibre comptable consiste Ă dĂ©gager, avec le secteur public marchand, un bĂ©nĂ©fice Ă©quivalent au besoins de financement du secteur public gratuit. Le RECME RĂ©pertoire des Entreprises ContrĂŽlĂ©es Majoritairement par l'Ătat recense 1217 sociĂ©tĂ©s, dont 93, dites de premier rang, sont contrĂŽlĂ©es directement par lâEtat, et constitue dores et dĂ©jĂ un ensemble prĂ©figurant ce futur secteur. Une premiĂšre approche peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en Ă©tudiant les rĂ©sultats de ses 33 plus grandes entreprises. Une premiĂšre observation nous amĂšne Ă rapidement constater que lâEtat-Tout-Puissant nâen gĂšre pratiquement aucune en totalitĂ©, hormis la SNCF et La Poste, et quâil se contente dâun actionnariat capitalistique dâailleurs peu rentable puisque ses dividendes perçus ne sâĂ©lĂšvent quâĂ 6,36 Ma Ă©valuation loi de finance 2012 pour 200 Ma de capitaux investis, soit un rapport moyen de 3%, faisant de lui un piĂštre capitaliste et un bien mĂ©diocre trader. Voir le Tableau 1 indiquant les bĂ©nĂ©fices majorĂ©s cumulĂ©s des grandes entreprises du RECME. Ce tableau liste les bĂ©nĂ©fices ETP Etat tout puissant = Etat actuel de cet Ă©chantillon et leur majoration attendue par suite de lâabrogation de tous les prĂ©lĂšvements obligatoires prĂ©vue par la Constitution nouvelle. Des exemples de calcul sont donnĂ©s pour EDF, TOTAL et SNCF, indiquant le montant des impĂŽts annuels et celui des charges patronales rĂ©intĂ©grĂ©s au bĂ©nĂ©fice comptable. Le montant cumulĂ© de ces rĂ©sultats, soit 270 Ma constituerait donc le budget disponible pour le fonctionnement des services publics gratuits gĂ©rĂ©s par lâES Etat Serviteur et quantifiĂ©s au tableau 3 Ă hauteur de 240 Ma. Tableau 2 - DĂ©tail des dĂ©penses de santĂ© avec minoration ES Tableau 3 Budgets comparĂ©s de lâEtat-Tout-Puissant ETP sur la base de la loi initiale de finance 2012 et de celui de lâEtat-Serviteur ES sur la base de la constitution nouvelle Pour financer ces services gratuits, qui sont sa mission premiĂšre, lâEtat utilise les bĂ©nĂ©fices de son secteur marchand. Par la constitution actuelle, lâEtat est instituĂ© en parasite fiscal sur le peuple. Par le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, il crĂ©e lui mĂȘme son propre budget, comme tout travailleur citoyen doit le la constitution nouvelle, L'Etat-Serviteur est affectĂ© au service du peuple souverain. Dans la constitution actuelle c'est l'Etat-Tout-Puissant qui affecte le peuple Ă son service car il est constituĂ© en tant qu'entitĂ© toute puissante prĂ©valant sur le peuple. Dans la Constitution nouvelle, au contraire, il est affirmĂ© que lâEtat nâa de justification quâen tant que Serviteur du Peuple. Son rĂŽle premier est de fournir des services gratuits Ă la collectivitĂ©. La notion de propriĂ©tĂ© virtuelle collective du foncier national» marque une Ă©volution par rapport Ă celle de bien commun» promue par un certain nombre dâidĂ©ologies actuelles. LâidĂ©e dâune renaissance des communs, bien que respectable, nous ramĂšnerait nĂ©anmoins Ă une situation historique prĂ©-industrielle dâavant lâapparition des fameuses enclosures », signes prĂ©curseurs de la dĂ©chĂ©ance agricole. Ce retour en arriĂšre prĂŽnĂ© par certains ferait fi du temps Ă©coulĂ© et de lâexpĂ©rience politique. Il serait empreint de passĂ©isme contre-productif. Nous pensons au contraire que lâexpĂ©rience dĂ©mocratique des temps modernes, mĂȘme falsifiĂ©e dans sa nature, nous apporte un regard nouveau sur le sol national en tant que revenu possible pour chaque citoyen. Si nous sommes dâaccord pour considĂ©rer que le foncier, agricole ou non, ne doit pas ĂȘtre la propriĂ©tĂ© exclusive de quelques uns, nous poussons la logique jusquâĂ son terme en disant quâil doit appartenir Ă tous, agriculteurs ou non. DĂšs lors, un problĂšme technique dâattribution Ă bail se pose, qui devra ĂȘtre gĂ©rĂ© par une commission nationale ad hoc. La contre partie de cette logique est de dire que ceux qui en utilisent plus devront verser un loyer Ă ceux qui en utilisent moins, ce loyer constituant un revenu de base. Hormis une faible proportion appartenant Ă lâEtat, le sol national est actuellement la propriĂ©tĂ© privĂ©e dâune minoritĂ© de citoyens. Ces propriĂ©taires devront donc ĂȘtre expropriĂ©s en contrepartie dâun juste dĂ©dommagement pour la partie pĂ©cuniairement acquise au cours de leur vie. La partie Ă©ventuellement grevĂ©e dâun emprunt, sera traitĂ©e directement avec lâĂ©tablissement bancaire dans le cadre des nouvelles dispositions sur la crĂ©ation et le crĂ©dit monĂ©taire. Quant Ă la partie Ă©ventuellement acquise par lâhĂ©ritage, elle tombera de facto dans le bien espace collectif naturel est un espace gĂ©rĂ© par la collectivitĂ©, indispensable Ă tout citoyen pour exercer son droit de dĂ©placement. Il se confond globalement avec la partie du territoire dĂ©diĂ© Ă la voie publique. Dans la constitution actuelle, ce type dâespace peut ĂȘtre rĂ©glementĂ© Ă lâinfini, et avec toutes les particularitĂ©s souhaitĂ©es par les fonctionnaires ou Ă©lus locaux. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, cette dĂ©rive arbitraire est stoppĂ©e par lâapplication rigoureuse du principe de la nuisance objectivement mesurable, seul motif lĂ©gitime de limitation de la libertĂ© individuelle dans lâespace public de faire en dehors de toute contingence », dĂ©signe une obligation qui sâimpose sans que le citoyen concernĂ© nâait engagĂ© une action prĂ©alable et directement liĂ©e Ă lâobjet de cette obligation. Dans la constitution actuelle, câest le cas de lâimpĂŽt qui oblige tout citoyen Ă verser sans contrepartie une partie de ses revenus ou de son patrimoine Ă lâEtat, et sans que cette obligation soit conditionnĂ© par une action prĂ©alable quelconque. Câest le cas Ă©galement de la conscription, qui oblige tout citoyen, par ordre de lâEtat, Ă engager sa vie et Ă tuer lĂ©galement certaines personnes dĂ©signĂ©es par ce mĂȘme Etat. Il est Ă noter que la lĂ©gislation actuelle a simplement suspendu momentanĂ©ment la rĂšgle de la conscription et que celle-ci peut ĂȘtre rĂ©activĂ©e Ă tout moment par le pouvoir en notion dâespace distinctifs est totalement absente de la constitution actuelle, ce qui signifie que la loi peut indistinctement et sans limitation sâappliquer nâimporte oĂč. Le Programme "Demain La DĂ©croissance" introduit des limites gĂ©ographiques » Ă la loi en dĂ©terminant des espaces spĂ©cifiques Ă chaque type de loi. Seule la loi pĂ©nale », câest Ă dire la loi rĂ©primant la nuisance objectivement mesurable, sâapplique indistinctement dans tous les espaces, en prĂ©valant par ailleurs sur tous les autres types de rĂšgles coercitives de comportement. Ces autres types de rĂšgles coercitives de comportement sont dĂ©nommĂ©es rĂšglement intĂ©rieurs ». Dans le systĂšme actuel, la loi peut Ă©tablir un nombre illimitĂ© de rĂ©glementation normatives dans lâespace privĂ©. Elle a mĂȘme créé un concept de droit exorbitant lâ Etablissement Recevant du Public, qui dĂ©roge au droit de propriĂ©tĂ© le plus Ă©lĂ©mentaire, tel quâil est affirmĂ© dans la dĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen de 1789. LâERP, de type magasin, bureau, salle de spectacle, ou autre nâest en fait rien dâautre quâun espace privĂ© auquel le propriĂ©taire propose lâentrĂ©e et dans lequel le citoyen choisit librement de pĂ©nĂ©trer ou non. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, la notion d'ERP est abolie et tout citoyen peut proposer lâentrĂ©e dans son espace privĂ© Ă des conditions quâil peut Ă©dicter lui mĂȘme, sous rĂ©serve que ces conditions ne contreviennent pas Ă la loi pĂ©nale contre la nuisance objectivement mesurable. De mĂȘme, aucune rĂ©glementation normative ne peut ĂȘtre Ă©dictĂ©e dans lâespace privĂ© par quelquâun dâautre que le propriĂ©taire dudit espace, les seules obligations sâimposant Ă lui Ă©tant celles de la loi contre la nuisance objectivement mesurable. AprĂšs avoir dĂ©crit les manifestations de la nuisance, cette disposition prĂ©cise les modalitĂ©s de mesure et de son apporte Ă©galement une prĂ©cision fondamentale par rapport Ă la constitution actuelle celle de la preuve objective de la causalitĂ©. En effet, dans la constitution actuelle, toute action individuelle non directement nuisible peut ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ©e potentiellement » nuisible pour peu que quelques statisticiens, sociologues, mĂ©decins ou simplement quelque association influente en dĂ©cide arbitrairement. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, le lien de cause Ă effet entre une action et une nuisance invoquĂ©e doit ĂȘtre Ă©tabli indubitablement, Ă lâaide d'un outil de mesure disposition apporte une prĂ©cision qui fait dĂ©faut dans la constitution actuelle, câest Ă dire une description physique, matĂ©rielle et objective des symptĂŽmes de la nuisance proposition reprend celle de lâarticle 4 de la DĂ©claration des Droits de lâHommeDans la constitution actuelle, et par lâintermĂ©diaire des articles 4 et 5 de la DĂ©claration des Droits de lâHomme et du Citoyen, il est dit que la loi ne peut limiter la libertĂ© individuelle que lorsque lâexercice de cette libertĂ© créé une nuisance envers autrui, mais il nâest pas dit comment est dĂ©terminĂ© la nuisance. Il est simplement dit que câest la loi qui prĂ©cisera ce qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme nuisance. Ce qui revient Ă dire que, dans la configuration des institutions actuelles, tout et nâimporte quoi peut ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ© comme Ă©tant une nuisance », pour peu quâune poignĂ©e dâĂ©lus ou quâun fonctionnaire de lâEtat en dĂ©cide ainsi, et que cette dĂ©cision peut dâailleurs ĂȘtre rectifiĂ©e ou modifiĂ©e Ă tout moment. Si le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance est en accord avec la premiĂšre proposition des articles 4 et 5 de la DDHC, il sâefforce par contre de dĂ©finir un principe clair de la nuisance, afin que la loi ne puisse pas se livrer Ă des interprĂ©tation successives et Ă©volutives au grĂ© des majoritĂ©s temporaires ou de lâaction de tel ou tel groupe de pression. Il en est de mĂȘme pour la libertĂ© dâexpression, qui est un dĂ©partement de la libertĂ© individuelle, et qui selon la constitution actuelle ne peut ĂȘtre limitĂ© que si elle trouble lâordre public, lâapprĂ©ciation du trouble Ă lâordre public Ă©tant laissĂ© Ă la loi changeante. Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, la notion de trouble Ă lâordre public est dĂ©terminĂ©e en regard de la crĂ©ation dâune nuisance objectivement mesurable Dans la constitution actuelle, la prĂ©servation de l'environnement fait l'objet d'une Charte spĂ©cifique qui n'Ă©nonce que des gĂ©nĂ©ralitĂ© vagues et des similis principes, ne se traduisant par aucune disposition prĂ©cise, ni applicable dans la constitution elle-mĂȘme. La constitution nouvelle, au contraire, inscrit ce treiziĂšme principe en terme rĂšgles concrĂštes rĂ©unies dans les quatorze articles du titre X "De l'environnement", dans une Charte de la gestion des ressources naturelles et de lâenvironnement, et une Charte de lâĂ©thique, de la recherche et de la condition 3 de la constitution actuelle dit que La souverainetĂ© nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses reprĂ©sentants et par la voie du rĂ©fĂ©rendum ». Or, cette formulation est, au mieux, trompeuse, et, au pire, contredite par la constitution elle-mĂȘme. En effet si nous pouvons admettre que la constitution dĂ©signe sans Ă©quivoque le peuple en tant que seul dĂ©tenteur de la souverainetĂ©, il apparaĂźt par contre falsificateur que dire que le peuple exerce cette souverainetĂ© par la voie d'un rĂ©fĂ©rendum, puisque nous apprenons, en lisant la suite de la constitution que ce rĂ©fĂ©rendum ne peut ĂȘtre imaginĂ©, conçu et dĂ©clenchĂ© que par les reprĂ©sentants eux-mĂȘmes. Il conviendra donc d'opĂ©rer une modification des articles 3 et 89 de la constitution du 4 octobre 1958 afin de donner Ă la France une vraie dĂ©mocratie respectant le principe fondamental qu'elle Ă©nonce elle-mĂȘme, Ă savoir le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peupleLa terre, arable ou non, nâest pas un bien comme les autres car elle nâest pas le produit dâune action de lâhomme. A la diffĂ©rence de lâobjet industriel, elle est un legs de la nature, une dot gratuite dont les rĂšgles dâattribution initiales ne sont Ă©crites nulle part. Dans ces conditions, la notion de droit de propriĂ©tĂ© sur le foncier est vide de sens et il semble Ă©quitable de considĂ©rer quâĂ partir du moment oĂč un territoire est Ă peu prĂšs stabilisĂ© entre les mains dâun groupe dâindividus, ce territoire puisse ĂȘtre virtuellement attribuĂ© en parts Ă©gales Ă tous les membres du groupe le systĂšme actuel, la rĂ©alitĂ© de lâaction Ă©conomique dâun citoyen est masquĂ©e par la forme juridique que revĂȘt cette action. La loi a ainsi créé artificiellement une structure intermĂ©diaire entre lâindividu agissant » et le reste de la collectivitĂ©, dĂ©nommĂ©e lâentreprise ». Cette structure rĂ©pond Ă des objectifs fiscaux, monĂ©taires et de domination de classe. Cette artificialisation de la propension numĂ©ro un de lâindividu, celle consistant Ă dĂ©velopper une activitĂ© nĂ©cessaire Ă assurer sa subsistance, est extrĂȘmement rĂ©cente. Elle est issue de lâessor de la civilisation industrielle, câest Ă dire depuis 200 ans, soit environ 10 secondes sur une Ă©chelle du temps humain ramenĂ©e Ă 24 heures. Il importe que le dĂ©clin inĂ©luctable de lâactivitĂ© industrielle soit compensĂ© par une libertĂ© totale de lâindividu agissant afin que sa facultĂ© dâadaptation puisse fonctionner sans entrave. Dans une opĂ©ration de crĂ©dit telle quâelle est pratiquĂ©e actuellement, un crĂ©ancier vend Ă un dĂ©biteur une somme de monnaie dĂ©terminĂ©e contre la promesse que ce dernier lui versera plus tard une somme de monnaie supĂ©rieure. Ce contrat est garanti par la loi, câest Ă dire que si le dĂ©biteur ne sâacquitte pas de son engagement, il sera poursuivi en justice. Ce contrat sâassimile Ă une vente de marchandise ordinaire, par lequel un acheteur sâengage Ă verser une somme convenue en Ă©change dâun bien dĂ©terminĂ©. Pour que les termes de ce contrat soient valides, il a fallu institutionnaliser le fait que la monnaie soit une marchandise comme une autre, alors que son rĂŽle initial nâĂ©tait que de faciliter les Ă©changes entre deux marchandises. Le fondement juridique de cette dĂ©rive trouve sa source dans le code civil Ă lâarticle 1895. En abrogeant cette disposition et en affirmant que la monnaie nâest pas une marchandise, la loi cessera de reconnaĂźtre la validitĂ© du crĂ©dit monĂ©taire porteur dâintĂ©rĂȘt. Il est Ă noter que cette position nâest pas nouvelle et que le prĂȘt dâargent avec intĂ©rĂȘt a Ă©tĂ© interdit Ă plusieurs reprises au cours de lâhistoire systĂšme monĂ©taire actuel comporte un risque dâeffondrement car la monnaie nâest basĂ©e sur aucune contre partie matĂ©rielle et donc créée ex nihilo par les banques privĂ©es lorsquâelles dĂ©livrent un crĂ©dit. La monnaie actuelle nâest donc rien dâautre que de la dette qui circule et seule la confiance, matĂ©rialisĂ©e par la garantie morale de lâEtat, constitue la clef de voĂ»te de lâĂ©difice. Mais cet Ă©difice nâest quâun chĂąteau de cartes qui peut sâĂ©crouler Ă tout instant, affectant majoritairement les petits Ă©pargnants qui verraient ainsi leurs avoirs bancaires rĂ©duits Ă nĂ©ant, alors que les grandes entreprises capitalistes et transnationales, se verraient exonĂ©rĂ©es de leurs remboursement et deviendraient ainsi propriĂ©taires Ă peu de frais de leurs investissements et immobilisations corporelles. Câest la raison de notre choix du retour Ă lâĂ©talon-or Ă paritĂ© fixe. Toutefois, nous avons conscience quâune monnaie basĂ©e uniquement sur le stock dâor national, peut ĂȘtre insuffisante pour couvrir les besoins de financement de lâactivitĂ© Ă©conomique. Notre Banque dâĂ©change » reprend lâidĂ©e de PJ Proudhon de Banque du peuple » en 1848 en lâadaptant aux conditions actuelles. Cette banque gĂ©rĂ©e par lâEtat aurait pour mission de tenir une comptabilitĂ© des Ă©changes entre les citoyens agissants », câest Ă dire en portant au crĂ©dit du vendeur, et au dĂ©bit de lâacheteur le montant de lâĂ©change sans quâil y ait de crĂ©ation monĂ©taire, et dans la cadre dâun volume limitĂ©. La diffĂ©rence de richesses, donc lâinĂ©galitĂ©, entre les citoyens peut tirer son origine principalement de deux sources. La premiĂšre source est la diffĂ©rence des revenus acquis et gĂ©nĂ©rĂ©s par lâactivitĂ© Ă©conomique du citoyen pendant toute la durĂ©e de sa vie. La deuxiĂšme source est la diffĂ©rence de patrimoine acquis par lâhĂ©ritage. Si nous acceptons lâinĂ©galitĂ© de richesses entre les citoyens lorsque cette inĂ©galitĂ© est le produit dâun travail plus intense, plus performant ou plus risquĂ©, nous refusons, par contre, lâinĂ©galitĂ© issue dâun patrimoine acquis par la simple application de la Loi. Il en dĂ©coule, quâĂ notre avis, lâacquisition de la propriĂ©tĂ© ne peut rĂ©sulter de la transmission automatique des patrimoines dĂ©funts Ă des attributaires nominatifs dĂ©signĂ©s par la loi. Les patrimoines non transmis des citoyens dĂ©funts doivent donc revenir Ă la collectivitĂ© qui redistribuera Ă©quitablement Ă tous les autres citoyens le produit de leur importe que notre sociĂ©tĂ© soit dotĂ©e dâune entitĂ© collective capable dâencaisser les principaux chocs crĂ©es par la dĂ©croissance entropique en lieu et place de lâindividu physique. Nous considĂ©rons que cette entitĂ© doit ĂȘtre lâEtat, qui serait reconfigurĂ© en vĂ©ritable serviteur du peuple et capable de sâautofinancer. La conception actuelle de lâEtat qui est celle dâune entitĂ© toute puissante conçue pour dominer le peuple et qui se finance par un prĂ©lĂšvement de force sur ce mĂȘme peuple. Dans le systĂšme de lâEtat-serviteur, le concept dâimpĂŽt est abrogĂ©, et plus gĂ©nĂ©ralement celui de prĂ©lĂšvement pĂ©cuniaire obligatoire. Les raisons dâabandonner le systĂšme de financement de lâEtat par lâimpĂŽt sont au nombre quatre LâimpĂŽt nâest pas conforme Ă la Constitution et notamment Ă lâarticle 14 de la DĂ©claration des Droits de lâHomme qui stipule clairement que la contribution publique doit ĂȘtre librement consentie » LâimpĂŽt est facteur dâinĂ©galitĂ©, car lâEtat devient ainsi le seul opĂ©rateur social Ă obtenir ses revenus par la spoliation et non par le travail LâimpĂŽt gĂ©nĂšre un coĂ»t exorbitant par son traitement administratif, estimĂ© Ă 20 Ma 11 Ma pour lâimpĂŽt proprement dit et 9Ma pour les prĂ©lĂšvements sociaux, soit trois fois le budget actuel de la Justice La fonction soi-disant redistributrice de lâimpĂŽt a clairement montrĂ© son inefficacitĂ©, puisque lâĂ©cart entre les riches et les pauvres nâa jamais Ă©tĂ© aussi grand, depuis qu'il a Ă©tĂ© installĂ© par la sociĂ©tĂ© capitaliste croissante Dans le Programme pour une sociĂ©tĂ© de l'aprĂšs croissance, le systĂšme de lâEtat-Serviteur rĂ©pond Ă trois objectifs Un objectif de rĂ©silience, par la crĂ©ation dâun secteur tampon destinĂ© Ă amortir le choc de la dĂ©plĂ©tion fossile et minĂ©rale Un objectif de subsidiaritĂ©, par la dĂ©lĂ©gation Ă lâEtat des fonctions Ă©conomiques qui paraissent plus efficacement traitĂ©es par une gestion centralisĂ©e que par lâaddition dâune multitude dâefforts individuels Un objectif Ă©conomique, par la constitution dâun secteur public marchand fonctionnant avec la mĂȘme logique quâun mĂ©nage, câest Ă dire obtenir des revenus par un travail pour financer ses activitĂ©s domestiques. Nous considĂ©rons quâil est trompeur de se prĂ©tendre fraternel, ou solidaire, si on ne sait pas exactement quelles sont les caractĂ©ristiques de cette fraternitĂ© ou de cette solidaritĂ©. Nous considĂ©rons que lâEtat doit organiser une solidaritĂ© nationale, mais en la subordonnant toujours Ă une contrepartie. Câest ainsi que nous prĂ©conisons des Ă©tablissements dĂ©nommĂ©s "Ateliers Nationaux" ayant pour vocation d'accueillir tout citoyen temporairement ou durablement en difficultĂ© afin quâil puisse gĂ©nĂ©rer des revenus suffisants pour assurer sa subsistance. Ces Ateliers Nationaux fourniront un hĂ©bergement, une nourriture et un pĂ©cule en contrepartie d'un travail adaptĂ© Ă la situation physique et /ou mentale du demandeur. Ils seront accessibles Ă tout citoyen, sans condition, sur simple demande et pourront ĂȘtre quittĂ©s Ă tout la constitution actuelle, lâĂ©galitĂ© est nâest dĂ©crite que comme lâ Ă©galitĂ© de tous devant la loi ». Or, il est Ă©vident que cette Ă©galitĂ© minimale est loin dâĂȘtre suffisante pour mettre en place une sociĂ©tĂ© juste et Ă©quitable. Les disparitĂ©s de revenus entre les individus ont largement remplacĂ©, voire supplantĂ©, les privilĂšges aristocratiques de lâAncien RĂ©gime et il convient aujourdâhui de donner un autre sens Ă lâĂ©galitĂ© que la seule Ă©galitĂ© devant la loi. Nous voulons instituer une vĂ©ritable Ă©galitĂ© des chances », notion qui est bien entendu totalement absente des textes constitutionnels actuels. Cette Ă©galitĂ© des chances consiste Ă mettre en place, une Ă©galitĂ© des conditions dâaccession Ă un revenu suffisant », en intervenant notamment dans les domaines de la crĂ©ation monĂ©taire, du crĂ©dit, de la propriĂ©tĂ© fonciĂšre, du mode dâexercice lâactivitĂ© Ă©conomique individuelle et de son loi dâobligation contingente ne peut ĂȘtre Ă©dictĂ©e dans lâespace public naturel. Elle ne peut lâĂȘtre que par lâintermĂ©diaire dâun rĂšglement intĂ©rieur, dans un espace collectif optionnel ou dans un espace privĂ©, et par le seul gestionnaire de lâespace considĂ©rĂ©. Par exemple, un rĂšglement intĂ©rieur pourra obliger au port du casque dans un espace privĂ©, ou public optionnel, câest Ă dire des espaces oĂč celui qui y pĂ©nĂštre choisit de le faire, nây est pas contraint par une force extĂ©rieure, ni pour les besoins de ses dĂ©placements naturels. voir plus loin la dĂ©finition prĂ©cise des diffĂ©rents espaces. Ses dispositions ne peuvent naturellement pas contrevenir Ă la loi gĂ©nĂ©rale contre la nuisance objectivement mesurable. Ce principe implique notamment lâextinction de lâimpĂŽt et de la notion d' objectivement mesurable » signifie que la nuisance invoquĂ©e doit pouvoir ĂȘtre constatĂ©e clairement avec les outils de mesure de la science actuelle, en Ă©cartant les Ă©lĂ©ments subjectifs, les effets de ressenti particuliers ou les supposĂ©es consĂ©quences par destination. Un lien de cause Ă effet direct doit Ă©galement ĂȘtre clairement Ă©tabli entre le fait gĂ©nĂ©rateur et la nuisance invoquĂ©e. La loi dâinterdiction au motif de la nuisance objectivement mesurable est le seul type de loi pouvant sâappliquer dans lâespace public impĂŽts 1167 + frais de personnel 12 164 x 50% = 6082 TOTAL impĂŽts 12 000 + frais de personnel 20 000 x 50% = 10000 EDF impĂŽts 3 000 + frais de personnel 10 917 x 50% = 5 460
RĂ©sumĂ©de l'Ă©pisode 1084 du mercredi 22 dĂ©cembre 2021 Xavier prend une dĂ©cision importante et dĂ©cide dâen parler Ă ChloĂ©, ils vont se sĂ©parer ! Lâagresseur de Jack est enfin interpellĂ© par la
Qui sont les mieux payĂ©s ? Le magazine TĂ©lĂ© 2 Semaines a donnĂ© quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses. Ingrid Chauvin ChloĂ© et Alexandre Brasseur Alex toucheraient chacun 1 800 euros par jour de tournage. Leur fils, ClĂ©ment Remiens Maxime et les autres comĂ©diens rĂ©currents encaissent autour de 800 euros par jour dâenregistrement. Enfin les comĂ©diens les moins expĂ©rimentĂ©s seraient rĂ©munĂ©rĂ©s Ă hauteur de 400 euros par jour passĂ© devant les camĂ©ras. Le spinoff bientĂŽt en tournage ! Le succĂšs de Demain Nous Appartient a poussĂ© la chaine a commandĂ© un spinoff aux producteurs de la sĂ©rie. Cette fois ce sont les ados qui seront au centre de lâintrigue, qui se dĂ©roulera dans une Ă©cole hĂŽteliĂšre. Nous retrouverons alors les personnages de Bart Vallorta, Maxime Delcourt ou encore Dylan Moreno. Le tournage devrait dĂ©buter dans les prochaines semaines, pour une diffusion prĂ©vue cet Ă©tĂ© sur TF1.
Demainnous appartient 22 octobre 2021(Ă©pisode 1041)âCharlie apprend le secret des Moreno ou presque#Demain_Nous_Appartient#Plus_Belle_La_Vie#Un_Si_Grand_Sol
EN DIRECT D'U-BLOG Le blog des profondeurs...de champStop BollorĂ© ! L'appel du collectifLe collectif Stop BollorĂ© a vu le jour en dĂ©cembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la sociĂ©tĂ© civile qui sâinquiĂštent de la concentration des mĂ©dias et de lâĂ©dition en France et des dangers que cela reprĂ©sente pour la dĂ©mocratie. Le projet du collectif, qui est poli... Quiz des "trente derniĂšres secondes" du n°101 au n°117Ici sont archivĂ©es les publications du quiz des âtrente derniĂšres secondesâ du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rĂŽles. La musique, câest le cĂ©lĂ©brissime Canon en rĂ© majeur de Johann Pa... Quiz des "trente derniĂšres secondes" du n°51 au n°100Ici sont archivĂ©es les publications du quiz des âtrente derniĂšres secondesâ du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 fĂ©vrier Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme lâest la sĂ©quence dâouverture du film, qui montre la jungle sâenflammer sous les bombes a... Quiz des "trente derniĂšre secondes" du n°1 au n°50Ici sont archivĂ©es les publications du quiz des âtrente derniĂšres secondesâ du n°1 au n°50 Quiz cinĂ©ma les 30 derniĂšres secondesPour cĂ©lĂ©brer la fin de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e et vous prĂ©senter nos meilleurs vĆux pour 2021, lâĂ©quipe dâUtopia Bordeaux sur un colossal travail dâarchiviste d...
22dĂ©cembre 2021 19:35 22 dĂ©cembre 2021 17:27 Emilie Grady Demain nous appartient, DNA. 4.3 (141) Demain nous appartient spoiler, rĂ©sumĂ© Ă lâavance vidĂ©o â Le soir du rĂ©veillon de NoĂ«l sâannonce surprenant pour Martin dans votre sĂ©rie quotidienne « Demain nous
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Botox Addict est la vingtiĂšme intrigue de la sĂ©rie Ici tout commence, ainsi que la cinquiĂšme intrigue de la deuxiĂšme saison. Elle se dĂ©roule lors des Ă©pisodes 276 Ă 285, diffusĂ©s du lundi 22 novembre au vendredi 3 dĂ©cembre 2021 sur TF1. Synopsis[] Laetitia a un seul objectif se faire de l'argent pour compenser la bourse que sa fille Kelly n'a pas obtenue. Elle dĂ©couvre une nouvelle activitĂ© pas trĂšs lĂ©gale grĂące Ă une amie le botox. Elle se lance rapidement et a dĂ©jĂ une clientĂšle. CharlĂšne dĂ©couvre son secret et rĂ©ussit Ă la convaincre de lui faire une injection, puis une deuxiĂšme... Distribution[] CharlĂšne Teyssier Louis Guinot Laetitia Rigaut Marta GuĂ©raud Emmanuel Teyssier Constance Teyssier ThĂ©o Teyssier Guillaume Devaut Kelly Rigaut Episodes[] Episode 276 - Lundi 22 novembre 2021[] Pour faire la peau Ă ses complexes, CharlĂšne imagine une solution qui est loin de convaincre Marta. Sans demander lâavis de Jasmine, Eliott et Greg prennent en main lâĂ©ducation de NaĂ«l. A lâinstitut, Gabrielle nâest pas prĂȘte Ă mettre de lâeau dans son vin. Episode 277 - Mardi 23 novembre 2021[] EmballĂ©e par les rĂ©sultats positifs de son plan, CharlĂšne nâhĂ©site pas Ă mentir Ă ses proches. Incapable de dĂ©passer sa colĂšre, Jasmine se confie Ă Rose. Au Double A, les choses tournent au vinaigre pour Lisandro. Episode 278 - Mercredi 24 novembre 2021[] Entre deux cours, Louis tente de briser les opportunitĂ©s de carriĂšre de CharlĂšne. Sur les conseils dâAnaĂŻs, SalomĂ© rĂ©flĂ©chit Ă un grand geste romantique. Aux marais salants, Stella pose un ultimatum Ă GaĂ«tan qui pourrait bien le mettre KO. Episode 279 - Jeudi 25 novembre 2021[] LâinquiĂ©tude de ses proches nâempĂȘche pas CharlĂšne de mettre sa santĂ© en pĂ©ril. Pendant ce temps, Constance craint que les manipulations de Teyssier ne fassent du mal Ă Zacharie. Déçue par Maxime, SalomĂ© sâinterroge sur les tensions au sein de son couple. Episode 280 - Vendredi 26 novembre 2021[] Pour lutter contre ses complexes, CharlĂšne va trop loin et se met en danger. En cuisine, Zacharie voit dĂ©sormais clair dans le jeu malsain de Teyssier. Aux marais salants, Stella met GaĂ«tan devant un dilemme. Episode 281 - Lundi 29 novembre 2021[] CharlĂšne continue de prĂ©server son secret en dĂ©pit des consĂ©quences dramatiques sur sa santĂ©. Une recette de cuisine permet Ă SalomĂ© et Maxime de faire le point sur leur relation. Petit boulot, recherche de logement⊠La vie Ă©tudiante ne fait pas de cadeau Ă Ambre et Solal ! Episode 282 - Mercredi 1er dĂ©cembre 2021[] GrĂące Ă Laetitia et Marta, le secret de CharlĂšne est rĂ©vĂ©lĂ©. Les mĂ©decins vont tout tenter pour la soigner⊠En cuisine, Maxime et SalomĂ© sont sous pression pour le menu de NoĂ«l, mais le binĂŽme nâabandonne pas ! Toujours Ă la recherche dâun appartement, Ambre et Solal font face Ă un dilemme pour ne pas se retrouver Ă la rue. Episode 283 - Mercredi 1er dĂ©cembre 2021[] Fou de rage, Teyssier est prĂȘt Ă retourner lâinstitut pour trouver des preuves accablantes, mais Guillaume ne se laisse pas intimider. Au Double A, la nouvelle sommeliĂšre fait face Ă un client misogyne⊠De retour chez Antoine, Souleymane a un crush inattendu pour une Ă©lĂšve de lâInstitut. Episode 284 - Jeudi 2 dĂ©cembre 2021[] Alors quâelle pensait ĂȘtre libĂ©rĂ©e de tout soupçon, CharlĂšne est prise la main dans le sac. A lâapproche de NoĂ«l, Jasmine sâemballe et Eliott dĂ©sespĂšre. Antoine tombe de haut en dĂ©couvrant les rĂ©elles occupations de son fils. Episode 285 - Vendredi 3 dĂ©cembre 2021[] Toujours affectĂ©e par ses complexes, CharlĂšne dĂ©couvre la trahison de Louis et refuse de lui pardonner. De son cĂŽtĂ©, Eliott est loin de se laisser aller Ă la magie de NoĂ«l. Nây tenant plus, Constance met Zacharie sur la voie de la vĂ©ritĂ©.
3dĂ©cembre 2021: 23 dĂ©cembre 2021: 57: 1 087 Ă 1 104: Deux sĆurs: 27 dĂ©cembre 2021: 19 janvier 2022: 27 dĂ©cembre 2021: 19 janvier 2022: 24 dĂ©cembre 2021: 18 janvier 2022: 58: 1 105 Ă 1 121: Peur sur les Delcourt: 21 janvier 2022: 14 fĂ©vrier 2022: 20 janvier 2022: 11 fĂ©vrier 2022: 19 janvier 2022: 10 fĂ©vrier 2022: 59: 1 122 Ă 1 131
Alors que ChloĂ© est la victime collatĂ©rale du corbeau au lycĂ©e, Anna est secouĂ©e par un dĂ©part dans Demain nous appartient en dĂ©cembre 2021 sur mercredi 22 dĂ©cembre 2021, TF1 proposera un nouvel Ă©pisode inĂ©dit de Demain nous appartient en access prime time. ChloĂ© rĂ©vĂšlera Ă Alex la fin de son histoire avec Xavier. Flore en deviendra la victime collatĂ©rale. MaĂ«l sâavĂšrera ĂȘtre le corbeau du lycĂ©e AgnĂšs Varda. Dans les prochains Ă©pisodes, MaĂ«l Djenael Gaultier orchestre un plan pour Ă©loigner tout soupçon de la police. Il fait de Lina Marie Caizergues, sa complice, la nouvelle victime du corbeau. Une photo oĂč elle apparaĂźt de maniĂšre suggestive est postĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux. Le duo rĂ©ussit Ă dĂ©tourner tour Ă tour les soupçons de Jack Dimitri Fouque, Angie Natascia Caruge et Lizzie Juliette Mabilat. ChloĂ© acculĂ©e, MaĂ«l et Lina dĂ©masquĂ©s La presse commence Ă sâintĂ©resser de prĂšs aux diffĂ©rentes vidĂ©os ayant provoquĂ© le chaos au lycĂ©e AgnĂšs Varda. ChloĂ© Ingrid Chauvin refuse de rĂ©pondre aux questions des journalistes. La proviseure se retrouve dans le collimateur du rectorat. Celui-ci lui reproche une mauvaise gestion de lâĂ©tablissement. Elle reçoit un soutien appuyĂ© de Xavier Charles Lelaure, qui vient dâacter la fin de leur relation. SCOOP C'est chaud ! đ±đ„đž BouleDeNeigeâïž â DNA_TF1 DNA_TF1 December 21, 2021 MaĂ«l et Lina vont jusquâĂ se prĂ©senter au commissariat. Pour eux, il ne fait aucun doute que la police ne pourra jamais les soupçonner. MaĂ«l juge que Lina a Ă©tĂ© convaincante. Roxane RaphaĂ«le Volkoff finit par Ă©lucider lâidentitĂ© de la personne ayant pris en photo Lina MaĂ«l est dĂ©masquĂ©. Aurore comprend quâil est le corbeau. MaĂ«l est arrĂȘtĂ© avec Lina⊠Anna / Karim nouveau dĂ©part dans Demain nous appartient ParallĂšlement, Christelle Ariane SĂ©guillon joue les entremetteuses Ă lâhĂŽpital. Elle retrouve le mot que Karim Samy Gharbi avait laissĂ© Ă Anna Maud Baecker avec un bouquet de fleurs. Christelle fait immĂ©diatement part de sa dĂ©couverte Ă la sĆur de ChloĂ©. Celle-ci dĂ©barque au commissariat et apprend par Georges Mayel Elhajaoui que Karim est en passe de quitter SĂšte pour rejoindre Nina Gina Dimaria Ă Marseille. Le compte Ă rebours est lancĂ©. Anna ne peut se rĂ©soudre de ne pas confronter Karim avant son dĂ©part pour Marseille. Elle ignore alors que le policier est en route pour le commissariat, oĂč il a oubliĂ© son tĂ©lĂ©phone portable. Les deux hĂ©ros de Demain nous appartient finissent par se retrouver. Anna et Karim sâavouent mutuellement la vraie nature de leurs sentiments et sâembrassent...
at6nL. 150 424 126 238 361 484 129 398 79
demain nous appartient 22 décembre 2021