BERNARDTAPIE : L'AVENTURE C'EST L'AVENTURE. FRANCE 2 22.15 DOCUMENTAIRE UN PORTRAIT DE L'HOMME D'AFFAIRES DANS " UN JOUR, UN DESTIN" Par Claire Gatinois . Publié le 31 décembre 2010 à 19h32
Dominique Tapie est ruinée. La femme de Bernard Tapie, l'homme aux mille vies décédé le 3 octobre 2021, croule sous les dettes. L’homme laisse à sa famille un trou de plusieurs centaines de millions d'euros, révèle Paris Match ce jeudi. Au micro d’Europe 1, Sophie des Déserts, la journaliste qui signe l’enquête parle d’une "triste fin".Seule et criblée de dettes. Paris Match révèle le montant que Dominique Tapie devra rembourser après la mort de son mari Bernard Tapie, décédé le 3 octobre 2021 d’un double cancer de l’estomac et de l'œsophage. Selon le journal, l’homme aux mille vies laisse derrière lui un trou de 600 millions d’euros. Un cadeau empoisonné dû en grande partie aux suites de l’affaire du Crédit Lyonnais. L’homme était soupçonné d’avoir "manipulé" un arbitrage visant à solder son vieux litige avec le Crédit lyonnais autour de la vente d’Adidas dans les années 300 millions à rembourser"Personne n’aurait pu imaginer une fin pareille. Tapie c’était le magicien, celui qui s’en sortait toujours en jouant avec les dés du sort. La réalité rattrape le clan", raconte Sophie des Déserts, l’auteure de l’enquête, au micro d’Europe 1. En effet, si la veuve de 71 ans connaissait la situation, elle ne se serait pas doutée de l'ampleur de l’ avoir soutenu son mari jusqu’à la fin de sa vie, Dominique Tapie voit ses repères s’écrouler. Elle va notamment devoir quitter l’hôtel privé des Saint-Pères à Paris, la demeure bien connue de la famille, rachetée par François Pinault. Quant aux dettes, "comme le laisse penser les choses, la famille va renoncer à la succession. Mais il y aura donc toujours 250 à 300 millions d’euros à rembourser, même avec les actifs de la succession qui partiront. C’est absolument vertigineux", explique la journaliste."Une triste fin"Elle ajoute "Tapie disait à la fin de sa vie qu’il espérait que, une fois disparu, il y aurait plus de clémence pour son épouse." L’homme d’affaires souhaitait qu’un accord soit passé avec le Consortium de réalisation CDR, structure chargée de liquider le passif du Crédit Lyonnais. "Finalement, il n’en est rien. Le destin est cruel. Perdre l’amour d’une vie et de voir que tout le décorum et tout ce qui avait été bâti autour s’effondre. C'est évidemment une triste fin", conclut Sophie des Déserts.
Article Procès Tapie : « Un magistrat qui doute mérite tous les éloges. ». Bernard Tapie comparaît devant la cour d’appel de Paris, prévenu d’escroquerie et de détournement de fonds publics dans le volet pénal de l’arbitrage frauduleux qui, en 2008, lui avait attribué plus de 400 millions d’euros. Comme ses cinq
Numéro inédit du magazine Un jour, un destin, avec Laurent Delahousse, ce lundi 6 juillet 2009 à 22h50 sur France 2. Portait de Bernard Tapie. Par Christophe Widemann. Montage Cédric Delport. Mais qu’est-ce qui fait courir Bernard Tapie depuis plus de 30 ans ? Qui se cache derrière l’aventurier, l'homme de télévision, l'homme d'affaires, le président de l'OM, le comédien ? Pour comprendre les énigmes d'une telle personnalité, il faut remonter aux origines de l’histoire en banlieue parisienne et dérouler le fil de sa vie où se mêlent l’ambition et la soif de reconnaissance. Pour la première fois dans un documentaire, les témoignages de ses proches, de ses parents, de ses enfants, sont confrontés à ceux de ses détracteurs. Saviez-vous que Bernard Tapie avait tenté de racheter les châteaux de Jean-Bedel Bokassa ? Aurait-il pu briser son voilier, le Phocéa, pour battre le record de la traversée de l'Atlantique ? Comment a-t-il préparé son grand oral avec François Mitterrand ? De l'ascension à la chute, de ses coups médiatiques à son expérience douloureuse en prison, Bernard Tapie est-il un phœnix qui s'apprête à retrouver le devant de la scène ? Selon Laurent Delahousse, "on connaît bien évidemment le Bernard Tapie des affaires, des scandales, etc. De nombreux reportages ont déjà abordé le personnage sous cet angle. Inutile, donc, de se focaliser là-dessus. La vocation d’Un jour, un destin est de dépasser les clichés, d’aller au-delà des faits pour s’attacher à la dimension intime, humaine et psychologique des personnes. Dévoiler les failles et les incohérences d’une personnalité et de son parcours. Se donner les clés pour comprendre quelqu’un dans toute sa complexité. Bernard Tapie a traversé les décennies comme un aventurier, d’où le titre de ce premier numéro “L’aventure c’est l’aventure”. Voilà quelqu’un qui s’est construit par des coups célèbres, qui a réussi, qui a chuté, qui s’est relevé pour replonger… et se relever à nouveau. Un vrai phoenix ! Depuis trente ans, il ne cesse de battre le bitume médiatique mais d’où tient-il cette énergie-là ? Qu’y a-t-il derrière ce parcours en apparence si chaotique ? A force de patience et d’investigation, nous sommes parvenus à convaincre ses proches – ses parents, ses enfants – de témoigner. En 90 minutes, nous apportons un nouvel éclairage sur cet homme. Peu à peu, nous reconstituons le “puzzle Bernard Tapie”, avec ses éclats et ses zones d’ombres. Mais il faut savoir rester honnête et humble le puzzle ne sera jamais totalement complet. Il restera toujours des choses qui nous échappent... " Crédit photo © Gilles GUSTINE - France 2.
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bernard tapie un jour un destin
Le26 mai 1993 Bernard Tapie réalise ce qu’aucun autre président de club français n’a réussi à réitérer jusqu’à ce jour : gagner la Ligue des champions face au Milan AC. C’est un
Les obsèques de Bernard Tapie ont été célébrées ce vendredi 8 octobre à la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille. "Sa vie, comme chacune des nôtres, ne peut se résumer à un simple trait de plume, et elle échappe aux étiquettes qui classent et qui condamnent", a rappelé Mgr Aveline, archevêque de Marseille, en prononçant l' dans une cathédrale Sainte-Marie-Majeure comble que les obsèques de Bernard Tapie ont été célébrées à Marseille, ce vendredi 8 octobre. Famille, personnalités, footballeurs et anonymes, ils sont venus nombreux assister au dernier adieu de l’homme d’affaires et ancien président de l’Olympique de Marseille, décédé des suites d’un cancer. Mgr Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, a salué dans son homélie un homme de foi » aux fortunes diverses » et aux incontestables talents, dévoré d’un insatiable appétit de vie », tutoyant aussi bien les sommets que les abîmes, les salons du pouvoir que les cellules des prisons. »Chers amis,C’est donc à Marseille, sa ville de cœur », que Bernard Tapie a souhaité reposer après sa longue lutte contre la maladie et les multiples combats qu’il a livrés tout au long de sa vie. Hier, en sortant de l’église de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, vous disiez à la foule, cher Nicolas, Maintenant, place à l’hommage à la maison, à Marseille. Je le ramène chez lui ». Et vous l’avez ramené, d’abord au Vélodrome, qui est redevenu son stade hier soir, puis maintenant dans cette Cathédrale, où bat le cœur chrétien de Marseille, face à la mer et à la Bonne Mère, avant de l’emmener tout à l’heure à Mazargues, au bout de ce Prado qu’enflamment de match en match les clameurs du Bernard Tapie a choisi notre ville pour y établir sa dernière demeure, c’est parce qu’il l’aimait profondément. Et Marseille le lui rend bien ! Il aimait cette ville parce qu’elle lui ressemblait populaire et libre, fière et rebelle, tendre et violente à la fois, accueillante à tous ceux que la vie a meurtris, exubérante, certes, mais pour mieux cacher sa pudeur. Entre Marseille et lui s’est ainsi tissée une secrète et fidèle complicité qui éclate au grand jour depuis l’annonce de son décès. On pourrait dire de Marseille ce que Bernanos disait de la France Nous sommes un peuple que le malheur n’endurcit pas ; nous ne sommes jamais plus humains que dans le malheur. Voilà le secret de la faiblesse inflexible qui nous fait survivre à tout ». Alors ce matin, le peuple de Marseille est là, présent et recueilli, triste et fier à la Tapie n’était pas un saint, loin de là ! À l’aune de ses fortunes diverses et de ses incontestables talents, dévoré d’un insatiable appétit de vie, il a tutoyé aussi bien les sommets que les abîmes, les salons du pouvoir que les cellules des prisons. Sa vie, comme chacune des nôtres, ne peut se résumer à un simple trait de plume, et elle échappe aux étiquettes qui classent et qui condamnent. Pour lui comme pour nous, la mise en garde du Seigneur, entendue tout à l’heure dans l’Évangile, s’avère des plus précieuses Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés » Lc 6, 36. Derrière tous les masques et les théâtres de ce qu’on appelle réussite, derrière les vanités de la gloriole humaine et des honneurs éphémères auxquels il lui est arrivé de sacrifier, plus souvent qu’à son tour, il y eut les épreuves, et notamment la dernière, celle de la maladie. Au cours de ce dernier combat, le courage dont Bernard Tapie a fait preuve pour regarder la mort en face et continuer jusqu’au bout de croire en la vie, a révélé l’homme de foi qu’il avait toujours été, depuis que sa mère, Raymonde, le conduisant au baptême, avait éveillé son cœur au respect de Dieu et au désir d’être toujours fidèle à ce vie de Bernard Tapie a sa part d’ombre, c’est vrai, qui pourrait le nier ? Il était né dans le tiroir d’en bas », comme il se plaisait à le dire, et avait voulu monter au plus haut, mais pas tout seul. Tel était, peut-être, son secret celui qui ne se bat que pour lui-même n’arrive à rien. Le respect de Dieu ne va jamais sans l’amour des autres. C’est vrai, mais personne, exceptés les saints, n’arrivent à vivre à la hauteur de ces beaux principes. Bernard Tapie n’y est pas arrivé, loin de là, même s’il a essayé. Tout à la fin de sa vie, il a demandé pardon pour le mal qu’il avait commis et le bien qu’il aurait pu faire mais qu’il n’avait pas fait. J’ai passé ma vie à avoir besoin des autres », confiait-il un jour à Franz-Olivier Giesbert. Pour lui comme pour nous, la mise en garde du Seigneur, entendue tout à l’heure dans l’Évangile, s’avère des plus précieuses “Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés”Et vous, Dominique, son épouse, vous ses enfants et ses petits-enfants, vous étiez les premiers de ces autres avec lesquels il a mené tous ses combats, surtout le dernier, contre le cancer. Mais aussi Zora, que vous aviez hébergée et accueillie, dans la discrétion, quand elle luttait elle aussi contre la maladie. Mais aussi tant de gens, de tous milieux sociaux, croisés au détour d’une vie insatiablement relationnelle. Et comment ne pas évoquer ce matin, en cette Cathédrale, les joueurs et les supporters de l’Olympique de Marseille, tous ceux qui, avec lui, avaient retrouvé le chemin de l’espoir et réussi à réaliser leurs rêves. Cette fierté, ils ne l’ont pas oubliée. On dit souvent qu’à Marseille, quand l’OM va, tout va ! Car ici, on sait que la force d’une équipe ne vient pas des milliards que certains injectent dans d’autres grands clubs. La force vient du peuple, qui aime jouer au ballon et qui pousse son équipe vers la victoire, parce que chacun puise dans cette communion la force d’affronter les réalités parfois difficiles de sa à Marseille, au-dessus du stade, il y a la Bonne Mère ! Elle veille sur tous les Marseillais, ceux qui aiment le foot et ceux qui préfèrent autre chose, ceux qui habitent sur terre et ceux qui travaillent en mer, ceux qui connaissent le Christ et ceux qui ne le connaissent pas, ceux qui sont croyants et ceux qui ne le sont pas. Dans ses bras ouverts vers chacun des enfants de Marseille, elle tient son Fils, le Seigneur Jésus Christ. Lui, le Fils de Dieu, est venu nous dire la force invincible de l’amour dont Dieu aime le monde et chacun d’entre nous. Il ne l’a pas fait de manière tonitruante, par des déclarations solennelles ni par des tours de magie. Non ! Il l’a fait en venant partager avec nous la vie ordinaire. Trente ans ouvrier menuisier, dans l’atelier que son père Joseph tenait dans la petite bourgade de Nazareth, en Palestine. Trente ans à partager les joies et les tristesses, les espoirs et les tristesses des hommes et des femmes de son pays. Peut-être que si le foot avait existé de son temps, il aurait été milieu de terrain », pour apprendre à son équipe à jouer collectif ! Mais sa mission, bien plus profonde, était de nous révéler la miséricorde de Dieu et de nous encourager à faire le bien Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez et vous serez pardonnés » Lc 6, 36-38. Au soir de notre vie, c’est sur l’amour que nous serons jugés », disait saint Jean de la Croix. Alors on peut méditer ce passage de la lettre de saint Paul aux Romains, que Grégoire nous a lu tout à l’heure Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous au bien. […] Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans la détresse, persévérants dans la prière. […] N’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. […] Ayez à cœur de faire le bien devant tous les hommes » Rm 12, 9-12. Sur sa table de chevet trônait une statue de la Vierge de la Garde. La meilleure façon pour nous de l’accompagner, c’est de redire avec lui et avec tous les croyants cette prière toute simple que tant de Marseillais récitent, dans le secret de leur âme, en montant sur la colline, afin de confier ce qu’ils ont dans le cœurChers amis, ce programme est exigeant et nul d’entre nous ne peut prétendre l’accomplir. Car nous sommes tous des pécheurs et nous devons demander pardon pour nos péchés. Prions donc ce matin pour le repos de l’âme de Bernard Tapie. C’est avec Dieu maintenant, qu’il doit relire sa vie, ses ombres et ses lumières. Dieu seul jugera. Nous, nous pouvons seulement demander au Seigneur d’avoir pitié, de lui et de nous ! Son ultime combat a été l’occasion pour lui de proclamer la foi qui l’animait. Mon premier geste en me levant le matin est de me mettre à genoux et de prier », confiait-il. Bien loin de moi l’idée d’en faire des gorges chaudes la foi est un secret intime. Mais son désir d’en parler n’était pas une impudeur médiatique. Il traduisait simplement sa certitude que l’amour est éternel et que même la mort ne peut rien contre sa table de chevet trônait une statue de la Vierge de la Garde. La meilleure façon pour nous de l’accompagner, c’est de redire avec lui et avec tous les croyants cette prière toute simple que tant de Marseillais récitent, dans le secret de leur âme, en montant sur la colline, afin de confier ce qu’ils ont dans le cœur, des joies ou des épreuves, des remerciements pour les événements heureux de leur vie, ou des demandes d’aide pour traverser les moments douloureux, pour eux-mêmes ou pour leurs proches. Cette prière, qui fut la dernière de Bernard Tapie, elle est toute simple, et ceux qui le veulent peuvent la dire avec moi, à haute voix ou dans leur cœur Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen ! » + Jean-Marc AvelineArchevêque de Marseille
BernardTapie est sans nul doute, par son parcours, un homme au destin exceptionnel, même pour ses détracteurs », résume la chaîne. Autres hommages prévus : lundi, Paris Première lui consacrera une
INTERVIEW - Galvanisé par sa légendaire énergie, Bernard Tapie n'a pas dit son dernier mot face à la maladie. Dans l'émission "7 à 8" du 27 décembre, il raconte où en est son combat contre son double cancer qui a "très gravement progressé". Il parle aussi de la vie, de l'amour et de la mort dont il n'a pas résultats de son scanner ne sont pas bons. Bernard Tapie est sonné mais il ne renonce pas pour autant au rendez-vous fixé par l'émission "Sept à Huit" sur TF1. C'est dans ses habitudes de ne jamais baisser la garde. Et même affaibli, même sans voix, il n'a rien perdu de sa fougue légendaire et veut témoigner de son combat contre ce sale crabe qui le détruit petit à petit depuis trois ans. "Je suis au plus mauvais point depuis le début de ma maladie", reconnaît-il. Et pourtant. Tout semblait aller mieux après un traitement expérimental entamé en janvier. "C'est d'autant plus dommage que mes tumeurs avaient baissé de 70%. Et puis je me suis senti pas bien du tout au début de l'été, on a fait un scanner de témoin et là, on a découvert 20% de nouvelles tumeurs et mes anciennes avaient doublé. Donc on a été obligé d'arrêter et on a cherché un autre traitement expérimental, puisque les traitements classiques ne marchent pas. On en a tenté un autre sur l'immunothérapie, mais je viens de faire le scanner et elles ont encore doublé de volume", se bouge, on ne reste pas allongé, on évite les anti-douleurs, bref on fait tout pour rester TapieBernard Tapie ne désespère pas pour autant. "C'est pas pour ça que je suis foutu", lance-t-il, convaincu que son énergie, "celle qui alimente l'immunité" est une arme redoutable contre la maladie. "Et ce n'est pas de la méthode Coué", se défend-il, avant d'énoncer sa propre ordonnance "On se bouge, on ne reste pas allongé, on évite les anti-douleurs, bref on fait tout pour rester intact". Et comme l'humour fait également partie de la combinaison gagnante, Bernard Tapie relate le moment où le procureur, lors de son procès pour "escroquerie", a requis cinq ans de prison ferme. Seule réponse de l'intéressé "Monsieur le procureur je vous remercie beaucoup, vous êtes plus optimiste que mes médecins !" Une déclaration en forme de pied de nez qui en dit long sur son moral de combattant. Mais quand on sait que le temps est compté, vit-on différemment ? Lui peut-être un peu plus que les autres, et il s'en explique "En temps normal, je pense que la vie doit être assez semblable lorsque vous n'avez pas d'autres combats à mener de front. Moi je dois partir avec ma femme à l'abri, et donc le temps est compté pour moi parce que je veux partir cool, serein, tranquille. Ce qui n'est pas le cas en ce moment. Donc ma vie est un peu plus compliquée par le fait qu'il y a des échéances, et qu'il faut que j'arrive à les surmonter", analyse-t-il. Des rendez-vous judiciaires dont il se passerait bien, lui qui prône une seule réussite, celle d'avoir vécu avec tous ses enfants sous le même toit dans son hôtel particulier de la rue des Saint-Pères, à Paris. Un immeuble qu'il n'aurait jamais pu imaginer habiter un jour. "Quand je suis né, ma seule chance de rentrer dedans aurait été d'être le facteur du 7ème arrondissement !", s'amuse-t-il, ajoutant que c'est aujourd'hui "ce lieu que la justice veut lui prendre à tout prix".Lire aussiParler de la vie d'après, sans lui ? "Jamais"Et quand tout risque de devenir éphémère, doit-on parler avec ses proches de la vie d'après, celle qui se fera sans lui ? "Non, jamais", répond-il catégorique, "parce que c'est quelque chose qu'on ne peut pas essayer de faire partager. Il faut garder à chacun sa liberté de penser, celle-là est trop profonde. Jamais je ne me permettrais de tenter de les influencer en quoi que ce soit", ajoute-t-il. Et se réconcilier avec ceux dont on s'est éloigné, est-ce une meilleure idée ? Pas pour lui, tout simplement parce qu'il ne connaît pas la rancune. "Ça ne fait pas partie de ma façon de concevoir la vie. Il y a des journalistes qui écrivent des choses horribles sur moi pendant des années. Quand ils m'appellent, je les invite à prendre un café", avoue-t-il. En revanche, la donne n'est pas la même quand il s'agit d'amis. "La seule chose qui me fait souffrir, c'est si ce sont des gens pour qui j'ai de l'amour ou de l'amitié sinon je m'en fous complétement". Malgré un mental d'acier, Bernard Tapie le reconnaît il a peur, souvent. "J'ai peur à l'attente du résultat d'un examen, et puis dès qu'il tombe, il tombe. Mais avant qu'il arrive, je suis angoissé", avance-t-il, car "il n'y a pas de surhomme". Pour autant, la force est là, presque inaltérable. "Ce n'est pas la nature qui fait ça, c'est le parcours", prévient-il. Une jeunesse précaire, "moi la salle de bains, c'était une cuvette, et les toilettes c'était un seau pour mes parents, mon frère et moi", se remémore-t-il. Mais les épreuves lui ont permis de se forger un destin. "Mon père ouvrier était convaincu de ne pas mériter mieux. Il a fallu que ce soit son fils, trente ans après, qui lui montre le chemin pour qu'il devienne chef d'entreprise. Il avait 52 ans. Et mon petit frère est devenu son successeur". Croire en DieuUn destin hors du commun qui lui a été en quelque sorte suggéré "Je n'ai jamais dit de toute ma vie 'Tiens j'ai envie de faire ça'. Tout ce que j'ai fait m'a été proposé, ministre, chanteur, chef d'entreprise, patron de La Provence ou directeur de l'OM. Cela veut dire qu'à un moment donné, vos succès attirent les gens qui veulent profiter de ce qu'ils pensent être votre capacité à gagner". Cette réussite, Bernard Tapie la définit de la manière suivante "c'est être heureux de ce que vous avez fait quand vous vous levez le matin, mais aussi de rendre les gens autour de vous heureux", explique-t-il en précisant "qu'il ne faut pas confondre la réussite et le bonheur". Sans oublier le facteur chance. "Avoir la même femme pendant 45 ans, ce n'est pas une question de don, ni de savoir, c'est vraiment le coup de pot. Il n'y a que la chance qui peut vous permettre de rester avec quelqu'un tout ce temps-là, et de passer au travers des épreuves, des contradictions et des conflits", admet-il. Aujourd'hui, alors que le sablier s'écoule de plus en plus vite, Bernard Tapie ne veut faire aucun bilan. A quoi cela servirait-il ? Mais il veut croire en sa bonne étoile jusqu'au bout, et pour cela il a la foi. "La croyance c'est comme l'amour mais on ne peut pas l'expliquer à quelqu'un qui n'a pas connu l'amour", dit-il, tout en reconnaissant que Dieu est tout le temps avec lui. "Je prie tous les jours mais je ne casse les pieds à personne". Quant à la vie après la mort, Bernard Tapie en est sûr, on a tous une âme qui survit une fois que le corps n'est plus. "C'est tout ce qu'on ne voit pas mais qu'on ressent. Il n'y a aucun doute là-dessus. Enfin pour moi. Le corps c'est mécanique. L'esprit, c'est le cœur et l'âme", FaurouxSur lemême thèmeToutTF1 InfoLes + lusDernière minuteTendanceVoir plus d'actualités Voir plus d'actualités Voir plus d'actualités
BernardTapie revient au top de l'actualité, sous les projecteurs, invité au JT de 20h de la chaîne public. Il fait son show, il adore cela, et le public lui rend bien, c'est bon pour l'audimat
Publié le dimanche 3 Octobre 2021 à 19h53 De nombreux hommages sont prévus dans les prochains jours. Annoncée par sa famille via un communiqué envoyé ce dimanche 3 octobre, à peine une heure plus tard, la mort de Bernard Tapie a marqué les esprits. L’état de santé de la personnalité aux multiples facettes s’était détérioré ces derniers mois, après un long combat de plusieurs années contre le cancer. Celui qui avait également été animateur de plusieurs émissions dans les années ’80, puis les années 2000, a finalement perdu sa bataille ce dimanche. Sans attendre, les grandes chaînes françaises ont retravaillé leur programmation de la journée, afin d’intégrer des hommages à l’homme de 78 ans. TF1 Sept à Huit » l’émission d’Harry Roselmack proposera un portrait de Bernard Tapie, réalisé par Audrey Crespo-Mara, et initialement diffusé en décembre dernier. Journal de 20 heures » une édition spéciale consacrée à la personnalité politique est prévue. Lire aussi Bug au 13h» de France 2 la journaliste apparaît tout sourire pendant un hommage à Bernard Tapie, les internautes taclent déjà Hanouna vidéo France 2 20h30, le dimanche » Laurent Delahousse consacrera une page spéciale à l’homme d’affaires dans le magazine, avant le passage de Daniel Craig et Léa Seydoux, venus parler du nouveau James Bond, Mourir peut attendre ». Un jour, un destin Bernard Tapie, l’aventure c’est l’aventure » un document à retrouver à 23h40, à la place de Passage des Arts » France 3 Tous les journaux de la troisième chaîne française seront en édition spéciale ». Stade 2 » dès 20h05, l’émission sportive reviendra sur le parcours brillant de Bernard Tapie, dans différentes disciplines, notamment le football, ou encore dans le cyclisme. M6 Bernard Tapie, le dernier aventurier » le documentaire sera diffusé à 23h10, à la place d’un numéro d’ Enquêtes exclusives ». Lire aussi Quand Bernard Tapie évoquait la vie après la mort dans Sept à Huit» vidéos
Déjàsur pied, déjà reparti, quatre jours seulement après avoir été victime, avec sa femme Dominique, d’une violente agression chez eux en pleine nuit. À 78 ans, Bernard Tapie ne déroge pas à la règle qui a forgé son destin : transformer les épreuves en défis. L’énergie est son carburant, la meilleure arme de l’homme d’affaires qui se bat depuis 2017 contre un double
dimanche 03/10/2021 à 23h00 - Mis à jour à 23h11 Politique LIVE Bernard Tapie, disparu ce dimanche matin à la suite d'un cancer contre lequel il aura lutté avec une volonté de fer jusqu'au bout, sera enterré à Marseille, sa ville de coeur 2029 03/10/2021 Zinédine Zidane "Il est à jamais dans la mémoire du club et des Marseillais" Bernard Tapie est décédé ce matin à l'âge de 78 ans. Plusieurs personnalités et anciens joueurs de l'OM ont réagi au décès de l'ex-Boss du club olympien. Le Marseillais Zinédine Zidane, champion du monde en 1998, a réagi sur son compte Instagram "Mon souvenir de Monsieur Tapie, tout simplement président de l'OM qui a eu l'ambition de monter une équipe pour gagner la Champions League. Il a réussi ! A jamais dans la mémoire du club et des Marseillais, que je suis. Toutes mes chaleureuses pensées à sa famille qui lui était d'un soutien inconditionnel." 1929 03/10/2021 Vidéo - Mort de Bernard Tapie "C'est le seul Parisien que l'on a adopté" À sa ville de cœur, de l’amour, Bernard Tapie en a beaucoup donné. Et cet après-midi, après l’annonce de son décès, les Marseillais ont tendu à lui rendre hommage. Devant le stade Vélodrome, l’emblème de ses glorieuses années à la tête de l’OM, les admirateurs de l'homme sont venus en nombre pour rendre un premier hommage. Premier, avant une longue semaine en la mémoire du "boss" qui sera notamment marquée par ses obsèques, célébrés à la cathédrale de la 17 octobre, pour la réception de Lorient, au tour des supporters de l'OM de lui réserver un beau cadeau. 1828 03/10/2021 Hommage succinct à l'ancien président de l'OM avant Lille-Marseille Un hommage succinct a été rendu à Bernard Tapie, ancien président de l'OM décédé dimanche, au stade Pierre-Mauroy avant la rencontre Lille-OM, comptant pour la 9e journée de Ligue n'y a pas eu de minute d'applaudissements ou de minute de silence, mais simplement une photo de l'ancien dirigeant qui a été affichée durant quelques secondes sur les écrans géants de l'enceinte nordiste, dix minutes avant le coup d' de cette photo du "Boss", comme ils le surnommaient, a provoqué une salve d'applaudissements nourrie de la part des nombreux supporters phocéens présents dans les gradins et qui avaient déjà scandé son nom à plusieurs joueurs de l'OM portent, eux, un brassard noir pour cette rencontre au ultras lillois ont en revanche copieusement sifflé durant l'hommage rendu à Bernard Tapie, décédé à 78 ans après un long combat contre le rapidement après l'annonce de sa mort, une pluie de réactions a afflué, du monde politique, à commencer par le Premier ministre Jean Castex qui a salué "un combattant", comme du monde dont les supporters multipliaient ces derniers jours les marques de soutien, a estimé sur Twitter que Tapie, propriétaire de l'OM de 1986 à 1995, "laissera un grand vide dans le cœur des Marseillais et demeurera à jamais dans la légende du club". 1807 03/10/2021 Mort de Bernard Tapie les chaînes modifient leurs programmes TV ce dimanche A la suite de l’annonce du décès de Bernard Tapie, plusieurs chaînes ont décidé de bouleverser leur programme TV de la journée. C'est le cas de TF1, sur Twitter la chaîne annoncé revenir "sur la trajectoire hors du commun de Bernard Tapie" dans son édition d’information de 20h ainsi que durant le magazine "Sept à huit" présenté par Harry Roselmack à partir de 18h20. Du côté de France 2, la chaîne a également annoncé une programmation modifiée avec une page spéciale à 20h30. Et à 23h40 la chaîne diffusera un numéro d'"Un jour un destin" consacré à Bernard Tapie, à la place de l’émission Passage des arts présentée par Claire Chazal. A 20h05, sur France 3, le magazine "Stade 2" revient sur "la carrière hors du commun et le parcours contrasté de Bernard Tapie, l’homme d’affaires puissant et l’amoureux du sport, à travers notamment son investissement pour le cyclisme, puis son engagement en tant que Président de l’OM". À partir de 23h10, M6 remplace le magazine "Enquête exclusive" consacré à Alexandre Benalla par un documentaire d’Emmanuelle Perez, Bernard Tapie, le dernier aventurier. 1714 03/10/2021 Alain Delon "Je le regrette infiniment" Bernard Tapie est décédé ce matin à l'âge de 78 ans. Plusieurs personnalités ont réagi après sa mort. L'acteur Alain Delon a témoigné de sa "peine atroce" après la mort de l'ancien président de l'OM, emporté par le cancer. "Je l'aimais beaucoup, on s'adorait, on se parlait souvent, l'un aidait souvent l'autre et ça m'a fait une peine atroce. J'espère qu'il est parti dans son sommeil, qu'il n'a pas souffert, qu'il n'a rien senti", a déclaré Alain Delon sur de 88 ans a évoqué la maladie de Bernard Tapie et a affirmé que ce dernier "en avait marre, il a tout essayé, il a tout fait pour tenir, il n'a pas pu, et c'est bien comme ça maintenant il est libre il est heureux il est tranquille", ajoutant qu'il présentait ses condoléances à la compagne de l'homme d'affaires "qui doit souffrir le martyre".Il est ensuite revenu sur le parcours de Bernard Tapie et a parlé d'un "exemple". "Il a tout fait en fonction de son âme et de son cœur, c'était très beau et je le regrette infiniment", a confié l'acteur de 88 ans. 1653 03/10/2021 Marseille des roses blanches distribuées et déposées au pied du portrait de Bernard Tapie Alors que la banderole "Bernard Tapie Vélodrome" a été déployée par des membres des South Winners à l'abord de la tribune Jean-Bouin, des roses blanches ont été distribuées aux supporters présents pour les déposer au pied du portrait de Bernard Tapie, érigé sur le parvis du Vélodrome. Certains supporters sont émus, quelques yeux rouges et larmoyants se croisent pour saluer le Boss. 1642 03/10/2021 Vidéo "Bernard Tapie Vélodrome", une banderole déployée par des supporters à Marseille Sur le parvis du stade Vélodrome, depuis ce début d'après-midi, une phrase revient souvent entre supporters présents pour rendre hommage au "Boss" disparu ce matin. "Monsieur le maire, faut appeler le stade Vélodrome stade Vélodrome Bernard Tapie".Sébastien Jibrayel, adjoint aux Sports à la Ville de Marseille, envisage que son nom soit associé à un parvis ou une tribune voir un complexe sportif ou une rue. En tout cas, la volonté des fadas du club olympien est désormais affichée sur une banderole de plusieurs mètres accrochée devant l'entrée de la tribune Jean-Bouin. 1634 03/10/2021 "Ils nous disait toujours qu'on était les meilleurs", se souvient AnglomaBernard Tapie, décédé dimanche, "avait beaucoup de confiance et nous disait toujours qu'on était les meilleurs", a confié à l'AFP Jocelyn Angloma sacré champion d'Europe en 1993 avec l'Olympique de Marseille."Je suis très attristé. J'adresse mes condoléances à sa famille. C'était un personnage. C'est un homme qui m'a beaucoup appris en tant que joueur et m'a beaucoup apporté en tant qu'homme", a souligné l'ancien défenseur de l'OM et des Bleus. "Quand il venait dans le vestiaire, on ne pouvait que gagner. Il avait beaucoup de confiance. Ils nous la transmettait. Il nous disait toujours qu'on était les meilleurs", a raconté Angloma."C'est quelqu'un qui avait toujours envie de se battre, surtout dans son combat contre la maladie", a ajouté le joueur, champion de France avec le club olympien en 1992. Jocelyn Angloma n'avait pas revu l'ancien président de l'OM depuis les 25 ans du titre européen de 1993, en 2018."Basile Boli voulait aller le voir récemment alors que j'étais de passage à Paris, mais je n'avais pas pu y aller. Je ne l'avais pas vu depuis un moment", a confié l'ancien joueur olympien. 1627 03/10/2021 "De là-haut, je suis sûr qu'il veillera sur nous et qu'il continuera à briller parce qu'il est notre étoile", réagit Dimitri Payet Bernard Tapie est décédé ce matin à l'âge de 78 ans. Plusieurs personnalités et anciens joueurs de l'OM ont réagi au décès de l'ex-Boss du club olympien. "C’est un jour triste pour l’OM et pour tous les Marseillais. Bernard Tapie nous a quittés. J’apporte tout mon soutien à sa famille ainsi qu’à tous ses proches. De là-haut, je suis sûr qu’il veillera sur nous et qu’il continuera à briller parce qu’il est notre étoile. RIP Boss", a réagi le milieu olympien Dimitri Payet. 1627 03/10/2021 "Il a incarné Marseille" Benoît Payan Alors que plus d’une centaine de supporters était face au portrait de Bernard Tapie, le maire de Marseille Benoît Payan s’est rendu également sur place pour saluer la mémoire du Boss "On perd un Marseillais, quelqu’un qui a compté dans l’histoire de notre ville. On perd un grand président de l’OM, quelqu’un qui n’est pas né Marseillais mais qui est devenu Marseillais. Il a incarné cette ville il était solaire, il était complexe comme Marseille. Il a aimé cette ville et cette ville l’a aimé. Bernard Tapie nous a fait vibrer et nous a emmené vers des victoires, des grandes victoires et des fiertés" 1608 03/10/2021 "Repose en paix Boss", le MTP déploie une banderole sur le cours Lieutaud à Marseille Bernard Tapie est décédé ce matin à l'âge de 78 ans. Plusieurs personnalités et anciens joueurs de l'OM ont réagi au décès de l'ex-Boss du club olympien. Les supporters marseillais ont également rendu hommage à celui qui a remporté l'unique C1 d'un club membres du MTP ont déployé une banderole "Repose en paix Boss" sur le cours Lieutaud à Marseille. "Tu as offert à Marseille la coupe d’Europe, nous t’offrons notre reconnaissance éternelle !", ont également écrit les membres du MTP sur leur compte Twitter. 1558 03/10/2021 "Bien sûr qu'il y aura une rue, un stade, une tribune ou un parvis à son nom à Marseille" JibrayelInterviewé aux abords du stade Vélodrome, Sebastien Jibrayel, adjoint au maire de Marseille en charge du sport a insisté sur le devoir de la Ville d'honorer Bernard Tapie "Aujourd'hui si l'OM est connu dans le monde entier, c'est je pense grâce à l'arrivée de Bernard Tapie. On est fier de pouvoir l'honorer, de lui rendre hommage parce qu'il a marqué les esprits. Même les enfants dans les cours de récréation connaissent Bernard Tapie. C'est un personnage incontournable et la marie de Marseille se doit de l'honorer à la hauteur de ce qu'il a fait pour les Marseillais." Et de poursuivre avec émotion "La famille a fait le choix de l'inhumer à Marseille donc bien entendu c'est avec plaisir, on mettra tout en place. Et je suis heureux de voir que l'Olympique de Marseille a répondu à la volonté de la famille d'ouvrir le stade Vélodrome pour son dernier voyage". Sebastien Jibrayel, a également évoqué l'éventualité de nommer un équipement sportif marseillais au nom de Bernard Tapie. "Alors ça se réfléchit, mais oui bien sûr que Bernard Tapie aura une rue, un stade, une tribune ou un parvis à son nom à Marseille", a-t-il assuré.
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