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L’activitĂ© de transfert d’argent est une activitĂ© dans laquelle vous aidez deux parties Ă  transmettre une certaine somme d’argent. C’est une entreprise idĂ©ale pour dĂ©marrer, car les transactions d’argent se produisent quotidiennement. Vous souhaitez crĂ©er une entreprise de transfert d’argent ? Si vous ĂȘtes toutefois encore confus au sujet de certaines parties de l’entreprise, cet article vous aidera Ă  dissiper toute confusion ou question que vous pourriez avoir sur l’activitĂ© de transfert d’argent. Vous devrez cependant possĂ©der certaines compĂ©tences et aptitudes afin de pouvoir gĂ©rer efficacement les transactions financiĂšres au nom de vos clients. Les critĂšres de dĂ©marrage de cette entreprise dĂ©pendent toutefois de l’État Ă  partir duquel vous avez l’intention d’exploiter votre entreprise, de votre capital de dĂ©marrage ainsi que de votre licence. Pour dĂ©marrer et gĂ©rer une entreprise de transfert d’argent standard et rĂ©ussie, vous devrez obtenir une licence qui vous permettra de transfĂ©rer de l’argent et cela dĂ©pend de l’état Ă  partir duquel vous avez l’intention d’opĂ©rer. Le transfert d’argent est-il une bonne affaire ? Avant de plonger dans le business du transfert d’argent, nous vous suggĂ©rons de faire deux choses assistez Ă  une confĂ©rence sur le transfert d’argent. Il existe des confĂ©rences spĂ©cialisĂ©es qui se concentrent Ă©galement sur le transfert d’argent. Trouvez un mentor. Dans ce domaine, vous pouvez utiliser toute l’aide que vous pouvez obtenir. Vous pouvez Ă©galement consulter notre rubrique Finance Banque pour avoir plus d’informations. Il n’y a pas de montant fixe qu’une entreprise de transfert d’argent est censĂ©e faire, car de nombreux facteurs contribueront au montant qu’elle est censĂ©e faire. Bien que le dĂ©marrage d’une entreprise de transfert d’argent puisse ĂȘtre lucratif et gratifiant, vous devrez certainement surmonter certains obstacles en premier. Vous devez vous occuper de l’argent des gens, et le gouvernement voudra s’assurer que vous n’utilisez pas votre entreprise pour des transactions commerciales illĂ©gales. Les devises disponibles pour un transfert d’argent professionnel dĂ©pendent du pays dans lequel elles sont domiciliĂ©es, mais en moyenne, vous devriez avoir le dollar amĂ©ricain, la livre sterling et bien sĂ»r l’euro. L’industrie des envois de fonds n’est pas si difficile Ă  entrer, une fois que vous comprenez les bases ce qui serait Ă©galement vrai pour toute autre entreprise, alors vous pouvez, avec une confiance relative, vous lancer dans l’entreprise. Mode de crĂ©ation Avant de crĂ©er une entreprise de transfert d’argent, vous devez avoir une idĂ©e des pays dans lesquels vous souhaitez permettre Ă  vos clients d’envoyer de l’argent vers et depuis un autre lieu. Vous devez Ă©galement vous demander si vous vous concentrerez sur les transferts d’espĂšces ou les transferts Ă©lectroniques, car la premiĂšre option prĂ©sente un risque plus Ă©levĂ© en matiĂšre de blanchiment d’argent et donc la possibilitĂ© d’obtenir un compte bancaire, Ă  la fois pour votre entreprise et pour sĂ©parer l’argent des clients. Vous devez avoir une comprĂ©hension de votre stratĂ©gie de tarification ainsi que de votre stratĂ©gie d’acquisition et de croissance de clients. Il est Ă©galement important de comprendre que le transfert d’argent est une affaire sĂ©rieuse en ce qui concerne la loi. Tenter d’ĂȘtre intelligent ou essayer de se convaincre ou convaincre les autres que vous n’avez pas besoin de permis, etc. pour opĂ©rer peut trĂšs facilement vous attirer des ennuis amendes + prison. Les mouvements d’argent sont rĂ©glementĂ©s, assurez-vous de consulter le ou les rĂ©gulateurs locaux il peut y en avoir plus d’un et les avocats spĂ©cialisĂ©s dans ce domaine avant de vous lancer. La plupart des gens passeront littĂ©ralement moins de 100 heures Ă  lire et Ă  faire des recherches approfondies sur cette industrie et se plongeront dedans. Ils n’auraient pas pu opter pour un moyen plus simple de dĂ©penser leur temps et leur argent. Parce que le transfert d’argent est prĂ©sentĂ© comme le fruit Ă  portĂ©e de main, attendez-vous Ă  une concurrence fĂ©roce. La survie dans ce mĂ©tier est difficile. Cliquez ici pour visiter quelques contenus sur l’entreprenariat. 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Comment crĂ©er une entreprise en RD Congo ? D’aprĂšs le prescrit de l’article 6 de l’Acte Uniforme du 30 janvier 2014 relatif au droit des sociĂ©tĂ©s commerciales et du regroupement d’intĂ©rĂȘt Ă©conomique, les formes juridiques des sociĂ©tĂ©s reconnues en sont L’Etablissement ou entreprise individuelle ou encore Commerçant personne physique ; La SociĂ©tĂ© A ResponsabilitĂ© LimitĂ©e SARL ; La SociĂ©tĂ© Anonyme SA ; La SociĂ©tĂ© par Actions SimplifiĂ©e SAS ; La SociĂ©tĂ© en Nom Collectif SNC ; La SociĂ©tĂ© en Commandite Simple SCS ; Le Groupement d’IntĂ©rĂȘt Economique GIE. Tout investisseur qui souhaiterait crĂ©er son entreprise en gagne en temps en s’adressant au Guichet Unique de CrĂ©ation d’Entreprise. A. Documents Ă  dĂ©poser auprĂšs du Guichet Unique de CrĂ©ation d’Entreprise Personne Morale Lettre de demande de crĂ©ation d’entreprise adressĂ©e au Directeur GĂ©nĂ©ral du Guichet Unique ; Statuts de la sociĂ©tĂ© en 4 exemplaires + la version Ă©lectronique des statuts pour publication au Journal Officiel ; SpĂ©cimen de la signature du gĂ©rant plus la photocopie de la validitĂ© du visa au cas oĂč le gĂ©rant est Ă©tranger ; DĂ©claration de souscription au capital social et de versement de ce dernier ; Preuve de libĂ©ration du capital social Bordereau de versement ou Attestation dĂ©livrĂ©e par une Institution bancaire ou de micro-finance dĂ»ment agréée dans l’Etat partie du siĂšge social. Pour la SociĂ©tĂ© À ResponsabilitĂ© LimitĂ©e SARL, pas d’exigence pour le montant du capital minimum quand bien mĂȘme la valeur nominale des apports ne devrait pas ĂȘtre infĂ©rieure Ă  l’équivalent de FCFA chacune 10 USD. Pour la SociĂ©tĂ© Anonyme SA, le capital social doit ĂȘtre l’équivalent d’au moins FCFA USD lorsqu’elle ne fait pas appel public Ă  l’épargne et de FCFA dans le cas contraire. A ce montant du capital social, s’ajoute, conformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation fiscale congolaise, un droit proportionnel de 1% de la valeur du capital social Ă  la crĂ©ation, et Ă©ventuellement Ă  l’augmentation du capital social ou Ă  la prorogation de la durĂ©e de la sociĂ©tĂ©. Preuve de paiement des frais administratifs. Personne physique pour la constitution d’un Ă©tablissement Lettre de demande de crĂ©ation d’entreprise adressĂ©e au Directeur GĂ©nĂ©ral du Guichet Unique ; Titre de propriĂ©tĂ© ou contrat de bail ou du titre d’occupation ; PiĂšce d’identitĂ© reconnue ; Extrait du casier judiciaire ou attestation sur l’honneur valable 75 jours ; Titre de rĂ©sident –visa pour les Ă©trangers ; Contrat de mariage pour les Ă©trangers si nĂ©cessaire ; Mandat ou Procuration en cas d’absence du gĂ©rant pour entamer la procĂ©dure. B. Documents fournis par les administrations et le GUCE AccusĂ© de rĂ©ception pour l’enregistrement de l’entreprise ; Note de perception de la Direction GĂ©nĂ©rale des Recettes Domaniales et de Participation DGRAD ; Statuts et Actes NotariĂ©s ; Registre de Commerce et de CrĂ©dit Mobilier RCCM ; Acte de dĂ©pĂŽt ; N° Identification Nationale ; N° ImpĂŽt Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts DGI ; N° INPP ; N° CNSS ; Certificat de l’immatriculation de l’Office National de l’Emploi ONEM. AccusĂ© de rĂ©ception de l’environnement. C. CoĂ»t de crĂ©ation de l’entreprise personne morale et physique Personne Physique 30 USD Personne Morale 80 USD lorsque la firme requĂ©rante prĂ©sente les statuts notariĂ©s et 70 USD en cas des statuts sous-seing privĂ© prĂ©sentĂ© au Guichet Unique de CrĂ©ation d’Entreprise GUCE. D. DĂ©lai de traitement du dossier 3 jours. E. ElĂ©ments constitutifs du dossier pour le bureau de reprĂ©sentation, filiale et succursale articles 116-120 et 179-180 de l’Acte Uniforme relatif au droit des sociĂ©tĂ©s commerciales et du groupement d’intĂ©rĂȘt Ă©conomique Acte de dĂ©cision de crĂ©ation du Bureau, Succursale, SociĂ©tĂ© mĂšre ou filiale, lĂ©galisĂ© et visĂ© par l’Ambassade de la RDC dans le pays oĂč se trouve le requĂ©rant ; Adresse physique ; Nom du responsable ; PiĂšce d’identitĂ© ; DĂ©pĂŽt et ouverture du dossier ; Statuts ; Extrait K bis » du Registre. Le bureau de reprĂ©sentation ou de liaison peut ĂȘtre l’établissement d’une sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre mais, il est aussi soumis au droit de l’État partie dans lequel il est situĂ© et il est immatriculĂ© au RCCM conformĂ©ment aux dispositions en vigueur. Si l’activitĂ© du bureau de reprĂ©sentation justifie qu’il soit transformĂ© en succursale, une demande de rectification au RCCM doit ĂȘtre formulĂ©e dans les trente 30 jours suivant un tel changement de situation. En cas de non authentification des statuts, ce coĂ»t est rĂ©duit de 80 Ă  70 USD. F. Adresses Kinshasa Avenue de la Science, N°482, Commune de la Gombe RĂ©fĂ©rence dans l’enceinte du Laboratoire de l’Office des Routes, en face de l’ITI-GOMBE, plus prĂ©cisĂ©ment, Ă  l’étage du bĂątiment abritant Ă©galement le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe. E-mail guichetuniquerdc TĂ©l. +243 822 284 008 Site Web Lubumbashi BĂątiment CNSS, Av. Lumumba, Commune de Lubumbashi dans le Haut-Katanga TĂ©l. +243 812824408 Kisangani Place du cinquantenaire, Immeuble ex UZB, Commune de Makiso dans la Tshopo Goma 14, Blvd Kanyamuhanga, Q. Les Volcans, Commune de Goma TĂ©l. +243 995603257 Toutefois, l’investisseur peut solliciter l’accompagnement de l’ANAPI dans ce processus et ce, en sa qualitĂ© du Guichet Unique en matiĂšre d’investissement en Congo. Les services de l’ANAPI sont gratuits. Adresse Croisement boulevard du 30 juin et l’avenue 1er Mall n°33c, Commune de la Gombe Site web E-mail anapirdc / anapi TĂ©l +243999925026 Il sied de noter que le Guichet Unique de CrĂ©ation d’Entreprise n’est pas encore installĂ© sur toute l’étendue de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Pour pallier Ă  cette carence, les Tribunaux de Commerce et le cas Ă©chĂ©ant, les Tribunaux de Grandes Instances, octroient le Registre de Commerce et de CrĂ©dit Mobilier qui confĂšre Ă  l’entreprise le droit de poser les actes de commerce. Partager

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1. LE PROCESSUS DE TRANSFERT 1Qu’est-ce qu’un transfert ? Observons, d’abord, quelques emplois du terme dans le langage courant. On parle, par exemple, de “transfert de propriĂ©tĂ©â€, “transfert de connaissances”, “transfert de valeurs mobiliĂšres” “transfert de marchandises”. Quels sont les points communs Ă  tous ces transferts ? ce sont quatre Ă©lĂ©ments essentiels un contenu, deux acteurs, un rĂ©sultat. LE CONTENU 2Pour qu’il y ait un transfert, il faut que quelque chose soit transfĂ©rĂ©. C’est le contenu et c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui dĂ©finit la nature du processus et en dĂ©termine les modalitĂ©s. Il y a des contenus matĂ©riels, divisibles ou pas. La premiĂšre particularitĂ© des transferts de contenus matĂ©riels est qu’ils entraĂźnent immĂ©diatement des modifications chez l’émetteur et chez le rĂ©cepteur, que le contenu soit divisible ou indivisible. En revanche, les transferts de contenus immatĂ©riels entraĂźnent des modifications chez le rĂ©cepteur, alors que la situation de l’émetteur reste inchangĂ©e. C’est le cas des transferts de contenus inĂ©puisables et divisibles “ad infinitum”. Quand les contenus sont immatĂ©riels, il faut, pour pouvoir les transfĂ©rer, qu’il existe un support, c’est-Ă -dire un moyen qui les matĂ©rialise une manifestation de la volontĂ©, dans le cas du transfert d’un droit ; un signifiant pour transfĂ©rer une connaissance, etc. Mais en tout Ă©tat de cause, le support ne devra pas ĂȘtre confondu avec le contenu. 3Ainsi, dans un transfert de technologie, les droits d’utilisation de marques et de brevets, les plans, les dessins et instructions ou l’implantation des usines ne sont que les supports d’une technologie incorporĂ©e. Ils ne sont, au mieux, que les catalyseurs du processus de transfert de technologie. LES ACTEURS 4Qu’il soit matĂ©riel ou immatĂ©riel, tout transfert, exige deux entitĂ©s Ă  l’origine, l’émetteur, celui qui dĂ©tient le contenu dĂšs le dĂ©but du processus, et Ă  la destination, le rĂ©cepteur, celui qui ne dĂ©tenait pas le contenu auparavant, mais qui pourra le dĂ©tenir lorsque le processus sera achevĂ©, mĂȘme si, dans le cas des contenus immatĂ©riels divisibles “ad infinitum”, la situation de l’émetteur soit restĂ©e inchangĂ©e. 5Ainsi, comme le note Boutat 1991 “La technologie est nĂ©gociable Ă  travers un systĂšme d’échange et consommable dans les opĂ©rations productives. ” Ses composantes immatĂ©rielles, informations et savoir faire, ont cependant, Ă  l’inverse des produits marchands ordinaires, la caractĂ©ristique d’ĂȘtre inĂ©puisables elles ne s’éteignent pas Ă  l’usage, mais se dĂ©gradent avec le temps, leur dĂ©valorisation, s’opĂ©rant par oubli ou par obsolescence”. LE RÉSULTAT 6Tout transfert doit entraĂźner des modifications dans la situation du rĂ©cepteur, celles ci le rendant capable de prendre possession du contenu. En tant que processus, le transfert est un ensemble de phĂ©nomĂšnes actifs et organisĂ©s dans le temps, une sĂ©quence d’états d’un systĂšme qui se transforme. Le transfert, se dĂ©roule donc dans le temps ; il est toujours inachevĂ© tant que le rĂ©cepteur n’est pas capable d’accomplir tous les actes concernant la pleine possession du contenu. 7A partir des considĂ©rations prĂ©cĂ©dentes, dĂ©coule logiquement la dĂ©finition le transfert est un processus par lequel la situation d’un rĂ©cepteur est modifiĂ©e en fonction d’un contenu qu’il a reçu d’un Ă©metteur. 8Deux caractĂ©ristiques sont d’une importance fondamentale dans la comprĂ©hension du processus de transfert. La premiĂšre est le dĂ©roulement du processus qui nous conduit Ă  la notion de durĂ©e du transfert durĂ©e variable selon la nature du contenu, les motivations de l’émetteur et la prĂ©paration ou les dispositions du rĂ©cepteur. La seconde est le degrĂ© de changement de la situation du rĂ©cepteur, compte tenu de la nature du contenu degrĂ© de complexitĂ© de la technologie incorporĂ©e. 9Une fois saisie la nature des transferts de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, nous pouvons dĂšs maintenant appliquer ces repĂšres au cas spĂ©cifique et concret du contenu particulier qui nous intĂ©resse, Ă  savoir, celui du transfert de technologie. 2. LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE DÉFINITIONS 10Pour Seurat 1979, “il y a transfert de technologie lorsqu’un groupe d’hommes, en gĂ©nĂ©ral partie d’un organisme, devient effectivement capable d’assumer dans des conditions satisfaisantes, une ou plusieurs fonctions liĂ©es Ă  une technique dĂ©terminĂ©e”. Cette dĂ©finition met l’accent sur le “transfert de savoir-faire technique” et privilĂ©gie la question de la formation car pour qu’il y ait transfert, il suffit qu’un groupe de non initiĂ© soit capable d’assurer une fonction liĂ©e Ă  une technique. Il s’agit ici d’une dĂ©finition restrictive du transfert dans la mesure oĂč elle se limite Ă  la rĂ©alisation des obligations de l’émetteur. 11Selon Drouvot et Duran 1978 “Le transfert de technologie consiste Ă  ne vendre Ă  un pays les moyens de fabriquer un matĂ©riel qu’aprĂšs lui avoir apportĂ© les moyens de l’utiliser, de le commercialiser, d’en tirer profit” Ceci souligne deux points essentiels la finalitĂ© de l’opĂ©ration pour le rĂ©cepteur fabriquer un matĂ©riel, le vendre et faire du profit ; et la coopĂ©ration c’est-Ă -dire l’existence d’avantages mutuels pour les acteurs. Atamer 1980 propose une dĂ©finition de ce concept en relation avec la notion de systĂšme technologique. Pour lui, “un transfert de technologie implique un Ă©change d’informations entre deux entitĂ©s autonomes en fonction d’un contrat dont les objectifs sont la transmission de systĂšmes ou sous systĂšmes technologiques”. 12Le transfert de technologie peut ĂȘtre ainsi apprĂ©hendĂ© en terme de contenus les aspects matĂ©riels et immatĂ©riels qui font l’objet de la transaction, de supports la nature juridique de l’accord contrat de licence, contrat de vente d’un ensemble industriel et d’acteurs motivations et comportements de l’émetteur et du rĂ©cepteur et Ă©ventuellement aide des administrations. Il apparaĂźt toutefois une grande distance entre les dĂ©finitions formulĂ©es par des auteurs prenant le point de vue des Ă©metteurs par exemple Seurat, et des auteurs plus sensibles aux revendications des acquĂ©reurs. 13Ainsi pour Judet et Perrin 1977 la notion de transfert “suggĂšre qu’il y a mouvement, que ça marche, qu’une rĂ©alitĂ© se meut sans obstacles, d’un point haut vers un point bas, du Nord vers le Sud par exemple”. Pour ces auteurs le transfert de technologie est au contraire un processus complexe et Ă©volutif qui dĂ©passe largement les engagements contractuels des partenaires. Ce long processus, a pour but de dĂ©velopper une intelligence collective qui, Ă  partir de diffĂ©rents modes d’apprentissage, permettra de maĂźtriser la technologie incorporĂ©e. 14Le tableau dĂ©fini par Boutat 1991 a le mĂ©rite de regrouper les diverses composantes d’un transfert de technologie en distinguant l’objet du transfert, les moyens du transfert et ses finalitĂ©s le projet. Cette prĂ©sentation constitue un guide de rĂ©flexion sur la nature des contenus Ă  transmettre et sur les diffĂ©rents modes de transmission des connaissances Ă  utiliser. Elle englobe les diffĂ©rents niveaux du processus la conception, l’organisation, l’exĂ©cution et le contrĂŽle des activitĂ©s et intĂšgre des circuits de rĂ©troactions Ă  l’intĂ©rieur du systĂšme et entre celui-ci et l’environnement technique, Ă©conomique, social, politique. TABLEAU LES PRINCIPALES COMPOSANTES DU PROCES DE TRANSFERT TECHNOLOGIQUE 3. MODALITÉS DE CHOIX DE PARTENAIRE ET DE TECHNOLOGIE 15Les choix du partenaire Ă©tranger et du type de technologie Ă  acquĂ©rir devraient constituer des dĂ©cisions stratĂ©giques pour les entreprises des pays en voie de dĂ©veloppement, car ils dĂ©terminent les rĂ©sultats du transfert de technologie. OCDE, 1974. En fait, ces choix ne sont, au sens de Mintzberg 1976 que des “dĂ©cisions non structurĂ©es” car ils sont souvent effectuĂ©s aprĂšs une sĂ©rie de tĂątonnements et gĂ©nĂ©ralement d’une façon peu rationnelle. UNE NÉGOCIATION INÉGALE 16Au delĂ  du problĂšme du choix, la faiblesse du pouvoir de nĂ©gociation du rĂ©cepteur constitue un handicap important dans le mode d’acquisition de technologie des entreprises des pays en voie de dĂ©veloppement. PVD. Deux raisons principales expliquent cette situation d’infĂ©rioritĂ© du rĂ©cepteur Le frĂ©quent manque d’information des PVD sur les termes et les conditions de contrats. “Le degrĂ© de disponibilitĂ© de l’information dĂ©terminera la stratĂ©gie de nĂ©gociation avec des conditions maximales et minimales, et spĂ©cifiera les domaines oĂč l’autre partie est le plus vraisemblablement disposĂ©e Ă  cĂ©der” Vaitsos, 1972. Le manque de compĂ©tence technique et d’informations techniques des rĂ©cepteurs pour dĂ©finir la technologie prĂ©cise qu’ils recherchent et un manque d’informations suffisantes sur les technologies disponibles. 17Compte tenu de ces handicaps, les rĂ©cepteurs sont souvent obligĂ©s d’accepter certaines formes et conditions exigĂ©es par les Ă©metteurs de technologie. En fait, les formes et les conditions de transferts varient en gĂ©nĂ©ral suivant les pays et les secteurs industriels, suivant la nature des marchĂ©s, suivant les stratĂ©gies adoptĂ©es par les entreprises ou les gouvernements Ă  l’égard du fournisseur. Dans le processus de nĂ©gociation qu’un rĂ©cepteur engage avec un partenaire Ă©tranger il est intĂ©ressant d’identifier quels sont les Ă©lĂ©ments privilĂ©giĂ©s par l’acquĂ©reur. Les aspects technologiques sont-ils dĂ©terminants ou au contraire sont ils estimĂ©s secondaires par rapport Ă  d’autres prĂ©occupations de nature commerciale ou financiĂšre ? LES CRITERES DE CHOIX DE TECHNOLOGIE ET DE PARTENAIRE 18Selon Atamer 1980 les critĂšres du choix de la technologie et du partenaire peuvent ĂȘtre regroupĂ©s en sept groupes. Les critĂšres subjectifs Ils portent sur le choix du partenaire plutĂŽt que sur la technologie. Atamer qualifie de subjectif les critĂšres basĂ©s sur la perception que l’on a du pays ou d’une entreprise, sur une bonne connaissance de la langue d’un pays par les dĂ©cideurs, sur la sympathie Ă©prouvĂ©e envers une entreprise fournisseur habituel et sur le choix de la technologie la plus avancĂ©e pour des raisons de prestige et non pour des raisons objectives. Les critĂšres de minimisation des risques et/ou de sĂ©curitĂ© Ce type de choix est souvent effectuĂ© par des entreprises qui n’ont qu’une faible expĂ©rience industrielle. Le transfert mimĂ©tique, l’initiative abandonnĂ©e Ă  un partenaire “bien connu” donnent l’illusion que tout marchera bien, et qu’il sera possible de dĂ©gager un profit jugĂ© satisfaisant une fois l’unitĂ© productive rĂ©alisĂ©e. Les critĂšres financiers Dans des pays endettĂ©s, la raretĂ© des devises amĂšne les entreprises Ă  affronter de fortes contraintes financiĂšres. Le transfert devient alors liĂ© aux possibilitĂ©s d’obtention de crĂ©dit acheteurs Ă  des taux attrayants. Les critĂšres liĂ©s Ă  la commercialisation Les exigences d’un marchĂ© dĂ©jĂ  satisfait par l’importation ou par la concurrence locale sont ici considĂ©rĂ©es. L’objectif peut ĂȘtre aussi de satisfaire une demande extĂ©rieure au pays. Ces critĂšres peuvent porter sur les spĂ©cifications du produit, sur la marque, voire sur le prix du produit Ă  fabriquer. Les Ă©lĂ©ments de “technologie du produit” et de marketing sont privilĂ©giĂ©s. Ils pourront justifier le choix d’un partenaire ayant dĂ©jĂ  acquis une forte notoriĂ©tĂ© sur le marchĂ© local. Les critĂšres d’offres technologiques. Ils correspondent aux aspects technologiques offerts par l’émetteur, Ă  savoir la capacitĂ© de formalisation technologique, ses rĂ©alisations antĂ©rieures de transfert, les services offerts pour la formation et la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier des activitĂ©s de recherche et dĂ©veloppement de l’émetteur pendant la durĂ©e du contrat. Les critĂšres liĂ©s au systĂšme de production. Ces critĂšres portent sur les caractĂ©ristiques physiques de la production, les facteurs de technologie de production priment ici sur les facteurs liĂ©s Ă  l’image et Ă  la qualitĂ© de l’émetteur. La taille de l’unitĂ©, son degrĂ© d’intensitĂ© capitalistique, les procĂ©dĂ©s utilisĂ©s sont des Ă©lĂ©ments appartenant Ă  cette prĂ©occupation. Les critĂšres de responsabilitĂ© nationale et d’autonomie technologique de l’entreprise. Ils sont envisagĂ©s par des rĂ©cepteurs qui cherchent Ă  accroĂźtre leur autonomie par rapport aux Ă©metteurs Ă©trangers, parfois dans le cadre d’une politique industrielle cas des entreprises publiques. Ils sont sensibles Ă  certains problĂšmes Ă©conomiques et sociaux tels que l’emploi, le dĂ©ficit de la balance des paiements, la nĂ©cessitĂ© d’assurer un dĂ©veloppement industriel sur des bases nationales. L’importance relative accordĂ©e Ă  ces diffĂ©rents critĂšres influence les rĂ©sultats d’un transfert de technologie car elle est caractĂ©ristique de la volontĂ© des dirigeants de l’entreprise rĂ©ceptrice de vouloir, rĂ©ellement ou non, mettre en Ɠuvre un ensemble d’actions destinĂ©es Ă  faciliter l’assimilation d’un savoir faire technologique. 4. LE TRANSFERT TECHNOLOGIQUE UNE RELATION DE TYPE “ CONFLIT-COOPÉRATION ” 19Le transfert de technologie n’a de sens que par rapport aux objectifs et stratĂ©gies du rĂ©cepteur et de l’émetteur. Le transfert de technologie engendre des Ă©changes de systĂšmes technologiques mais ni les communications entre les acteurs, ni les Ă©changes marchands ne suffisent, Ă  eux seuls, pour permettre au rĂ©cepteur d’avoir la possession des systĂšmes. Comme nous l’avons notĂ©, l’acquisition de la technologie doit se faire par un processus d’apprentissage et une coopĂ©ration parfaite entre l’émetteur et le rĂ©cepteur de la technologie. Mais souvent “l’émetteur, pour contrĂŽler, pour rĂ©guler le processus dans le sens de ses intĂ©rĂȘts, essayera de limiter le processus d’apprentissage du rĂ©cepteur dans les sous-systĂšmes les “moins nobles” du systĂšme technologique” Atamer, 1980. 20De mĂȘme, au niveau macro-Ă©conomique et pour un pays donnĂ©, l’objectif ultime de transfert de technologie peut ĂȘtre d’acquĂ©rir la capacitĂ© de contrĂŽler le coeur de la technologie d’un domaine donnĂ©, afin de s’assurer une indĂ©pendance Ă©conomique, de gagner en pouvoir de nĂ©gociation et d’acquĂ©rir un bon niveau de compĂ©titivitĂ© internationale. 21“Pour un Ă©metteur de technologie, l’objectif ultime est de conserver le plus longtemps possible l’avantage concurrentiel qui assure sa viabilitĂ© Ă  long terme”. Cette citation de Lasserre 1980 dĂ©voile deux objectifs diffĂ©rents qui dĂ©finissent des stratĂ©gies non superposables. Les intĂ©rĂȘts des deux parties ne sont pas toujours rĂ©ciproques et le transfert de technologie n’est donc pas une coopĂ©ration pure, il implique des relations plus ou moins conflictuelles. Pour Dawson 1987, les motivations de l’industrie privĂ©e Ă  transfĂ©rer une technologie sont de nature diverse et peuvent comprendre la stimulation de la croissance de nouveaux marchĂ©s, l’accĂšs Ă  des matiĂšres premiĂšres stratĂ©giques, la protection de certains investissements, des impĂ©ratifs moraux et des changements dans la rĂ©partition des pouvoirs dans le monde. 22Divers auteurs ont analysĂ© cette relation conflit-coopĂ©ration dans l’espace du transfert de technologie. Gonod 1976 l’a dĂ©fini en reprenant l’approche de Perroux 1973. Dans cette perspective, la relation de conflit coopĂ©ration signifie des intĂ©rĂȘts plus ou moins convergents ; la volontĂ© pour les deux parties d’aboutir Ă  un rĂ©sultat pour l’obtention duquel les actions de l’une et l’autre sont indispensables ; la prĂ©sence de “rĂšgles du jeu” et d’éventuelles diffĂ©rences d’efficacitĂ© entre les partenaires. 5. LES TYPES D’ACTEURS ET LA CULTURE DES RÉCEPTEURS LES FLUX D’INVENTIONS ENTRE FIRMES 23Ainsi que le mentionne Courtial 1990, Pavitt suggĂšre un modĂšle des flux d’inventions entre firme Ă  partir d’une distinction entre quatre types d’entreprises les Ă©quipementiers PME, qui font des innovations de produits, les grandes entreprises dont l’activitĂ© repose sur la science RhĂŽne Poulenc, Thomson,
 et qui font des innovations de procĂ©dĂ©s, les entreprises fabricant des biens de consommation classiques Renault, PSA,
 et les entreprises non innovantes qui consomment les innovations des autres. 24“Ce modĂšle montre que la recherche acadĂ©mique conduit Ă  de nombreuses innovations de produit dont bĂ©nĂ©ficient directement les trĂšs grandes firmes qui les rĂ©percutent Ă  leur tour, tout en bĂ©nĂ©ficiant des innovations des Ă©quipementiers. Autrement dit, l’innovation circule de façon trĂšs diffĂ©rente selon le type d’entreprise et ce modĂšle suggĂšre quatre catĂ©gories de firme structurellement diffĂ©rentes Ă  cet Ă©gard”. LES ACTEURS PRINCIPAUX DANS UN PROCESSUS DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE 25Les deux acteurs principaux sont gĂ©nĂ©ralement deux entreprises L’émetteur une entreprise ayant acquis un niveau de maĂźtrise technique supĂ©rieur, dite “de rĂ©fĂ©rence”, disposĂ©e Ă  jouer, le rĂŽle d’émetteur ou de bailleur de maĂźtrise technique. Le rĂ©cepteur une entreprise souhaitant accĂ©der Ă  un certain niveau de maĂźtrise technique. TABLEAU LE MODELE DE PAVITT 1984 LES ACTEURS SECONDAIRES 1 Pour plus de dĂ©tails sur les diffĂ©rents partenaires d’un contrat, Cf. Verna & Drouvot, 1993 26Il faut cependant souligner que le degrĂ© de complexitĂ© du processus de transfert, ainsi que la nature de la technologie en tant qu’ensemble d’élĂ©ments diversifiĂ©s peuvent faire intervenir dans le cadre de ces opĂ©rations une diversitĂ© d’acteurs1. Ainsi, sont susceptibles d’intervenir les conseils en transfert de technologie avec des Ă©quipes d’experts, des concepteurs et metteurs en Ɠuvre d’un systĂšme de transfert adaptĂ© ; les firmes d’ingĂ©nierie, capables d’étudier et de rĂ©aliser une installation industrielle adaptĂ©e Ă  un ensemble de contraintes locales ; les ensembliers, aptes Ă  assumer la responsabilitĂ© globale d’une rĂ©alisation industrielle2 ; un ou plusieurs bailleurs de licences ; divers constructeurs et entrepreneurs, pouvant appartenir Ă  l’un ou l’autre des deux milieux Ă©metteur et rĂ©cepteur ; divers Ă©tablissements d’enseignement appartenant Ă  l’un ou Ă  l’autre des milieux Ă©metteur et rĂ©cepteur3. QUI SONT LES RÉCEPTEURS ? 27Les rĂ©cepteurs impliquĂ©s dans une opĂ©ration d’acquisition technologique peuvent ĂȘtre aussi diffĂ©rents que un individu possĂ©dant un capital important pour investir dans l’industrie ; un groupe financier qui voit une possibilitĂ© de participer Ă  une activitĂ© industrielle rentable ; un importateur distributeur du produit faisant l’objet du transfert de technologie ; un commerçant, propriĂ©taire foncier ou un bailleur de fonds qui n’a pas de rapport avec la distribution du produit ; une entreprise publique ; une entreprise privĂ©e commerciale ou industrielle ; une sociĂ©tĂ© d’ingĂ©nierie qui a acquis une expĂ©rience dans le domaine. 4 Cf. aussi Kedia & Bhagat, 1988 28En nous rĂ©fĂ©rant aux travaux de Kim 1980, nous pouvons regrouper ces diffĂ©rents rĂ©cepteurs selon leur culture4 29Culture commerçante Les dĂ©cideurs sont surtout prĂ©occupĂ©s par la rĂ©solution de problĂšmes commerciaux. La production n’est qu’un accessoire ou une nĂ©cessitĂ© imposĂ©e par l’État dans le cadre d’une politique de substitution Ă  l’importation. 30Culture de montage Ce type de sociĂ©tĂ© prĂ©sente certaines caractĂ©ristiques de la culture industrielle, mais elle se limite Ă  des sous-systĂšmes de production de type assemblage. L’approche des problĂšmes de production reste secondaire. 31Culture industrielle Elle est issue d’une stratĂ©gie qui s’exprime en termes de couple produit-marchĂ©, basĂ©e sur des avantages distinctifs provenant du systĂšme de production. Les dirigeants ont gĂ©nĂ©ralement une formation scientifique ingĂ©nieurs ou une longue expĂ©rience industrielle. 32Atamer 1980 a repris cette typologie pour Ă©tudier le processus d’acquisition technologique de 22 entreprises turques. A ces trois catĂ©gories, il a ajoutĂ© le cas particulier des entreprises publiques. L’enquĂȘte a permis de constater que les entreprises dotĂ©es d’une culture industrielle et les entreprises publiques pratiquaient une politique de dĂ©globalisation du “paquet technologique”, mettaient en oeuvre une politique active pour assimiler les technologies importĂ©es et s’engageaient dans des contrats de cession de licence ou de know-how. Par contre, les entreprises dotĂ©es d’une culture commerçante ou de montage possĂ©daient beaucoup moins d’informations sur les systĂšmes technologiques disponibles et sur les fournisseurs potentiels. Dans le choix des partenaires Ă©trangers, ils privilĂ©giaient des facteurs commerciaux et financiers aux dĂ©triments des aspects technologiques et ils ne mettaient pas en oeuvre une politique intĂ©grĂ©e destinĂ©e Ă  incorporer rĂ©ellement les technologies importĂ©es. COMMENT NÉGOCIE-T-ON ? 33Ongkawitshuweit 1983 dans une recherche concernant un Ă©chantillon d’entreprises thaĂŻlandaises en activitĂ© dans l’industrie chimique et pĂ©trochimique, conclut que les nĂ©gociations des contrats de joint-ventures ont portĂ© essentiellement sur les aspects financiers et le marketing prix, marque et que les questions concernant la technique Ă©taient trĂšs peu discutĂ©es. L’auteur explique cette situation par l’incapacitĂ© du rĂ©cepteur d’aborder les problĂšmes technologiques par manque d’informations et de compĂ©tences. 34En partant d’une problĂ©matique voisine, Araujo 1981 a Ă©tudiĂ© les modalitĂ©s d’acquisition technologique de 21 entreprises de l’industrie textile du Nordeste brĂ©silien. Les critĂšres les plus frĂ©quemment citĂ©s dans le choix des technologies importĂ©es Ă©taient par ordre dĂ©croissant le rapport qualitĂ© prix 100 % des cas ; les facilitĂ©s de paiement 71 % des cas ; l’image de marque du fabricant 51 % des cas ; les relations antĂ©rieures avec le fournisseurs 38 % des cas et les dĂ©lais de livraison 24 % des cas. Aucune entreprise de l’échantillon n’a manifestĂ© son intention d’acquĂ©rir des technologies dans le cadre d’une politique de dĂ©veloppement de ses propres capacitĂ©s technologiques ou avec l’intention de participer Ă  l’essor de technologies nationales. 35Toujours au BrĂ©sil, mais dans le secteur de l’industrie pĂ©trochimique, Paranhos 1983 s’est intĂ©ressĂ© Ă  une vingtaine de joint-ventures conçus selon le modĂšle tripartite un partenaire national public, un partenaire national privĂ©, un partenaire Ă©tranger et situĂ©es sur le pĂŽle de Camaçari Nordeste du BrĂ©sil. En reprenant la typologie en terme de culture industrielle, de montage ou commerçante, l’auteur constate que les relations de type “conflit coopĂ©ration” et les cas de rupture apparaissent surtout dans le contexte d’une coopĂ©ration technologique, c’est-Ă -dire dans les cas oĂč les partenaires nationaux, dotĂ©s d’une culture industrielle, attachent une importance primordiale Ă  la maĂźtrise de la technologie cĂ©dĂ©e. 36Et parmi ces entreprises, Paranhos a constatĂ© combien le temps Ă©tait une variable indispensable Ă  prendre en compte pour mesurer l’évolution vers un dĂ©veloppement technologique plus auto-centrĂ©. MĂȘme avec un groupe d’ingĂ©nieurs nationaux compĂ©tents, il faut un long processus d’apprentissage avant que puisse ĂȘtre effectivement bien connue la technologie transfĂ©rĂ©e et que se rĂ©alise des adaptations de la filiĂšre de production. Enfin, Paranhos remarque qu’au delĂ  des accords contractuels, le comportement plus ou moins coopĂ©ratif des ingĂ©nieurs et techniciens Ă©trangers en activitĂ© sur le site est dĂ©terminant pour faciliter cet apprentissage. Dans certains cas, il a constatĂ© combien pouvait ĂȘtre utile la communication informelle de certaines informations par ceux-ci et dans d’autres cas, comment la position clĂ© de quelques cadres Ă©trangers dans l’entreprise a rĂ©ellement constituĂ© un facteur de blocage. 37AprĂšs cette brĂšve prĂ©sentation de recherches concernant la politique d’acquisition technologique d’entreprises de pays en voie d’industrialisation, nous pouvons conclure que le rĂ©cepteur, s’il est soucieux d’assimiler les technologies importĂ©es, doit avoir un comportement actif. En fait, l’acheteur achĂšte seulement un potentiel technologique et ce potentiel ne pourra ĂȘtre valorisĂ© que dans le cadre d’une politique de dĂ©veloppement technologique destinĂ©e Ă  promouvoir des capacitĂ©s d’ingĂ©nierie au sein de l’entreprise rĂ©ceptrice. L’existence de motivations dans les entreprises rĂ©ceptrices pour assimiler et dĂ©velopper des connaissances technologiques est donc conditionnĂ©e par la culture commerçante ou industrielle des dirigeants. 38Dans le contexte des pays Ă©tudiĂ©s Turquie, ThaĂŻlande, BrĂ©sil, il est frĂ©quemment apparu que les entreprises locales ne prennent pas suffisamment en compte les aspects technologiques lorsqu’ils nĂ©gocient une opĂ©ration d’acquisition technologique. Les critĂšres de choix sont essentiellement de nature financiĂšre ou commerciale et cet aspect dĂ©note l’absence d’une vĂ©ritable culture industrielle chez ces entrepreneurs peu sensibilisĂ©s par la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper leurs propres compĂ©tences technologiques. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e sur 393 entreprises australiennes manufactures, mines et construction montre que 59 % de celles dĂ©tenues par des propriĂ©taires Ă©trangers ont accĂšs Ă  un savoir-faire technologique Ă©tranger contre 23 % seulement des entreprises purement australiennes. Parry, 1988. 39L’analyse de six cas de sociĂ©tĂ©s mixtes en CorĂ©e du Sud par Yong et Lasserre 1982 aboutit Ă  la conclusion suivante “D’un cĂŽtĂ©, quatre firmes ayant Ă©tabli des relations de client Ă  fournisseur avec leur partenaire, n’ayant pas dĂ©veloppĂ© un effort interne de recherche et dĂ©veloppement ; de l’autre cĂŽtĂ©, deux sociĂ©tĂ©s ayant Ă©tabli des relations complexes avec leur partenaire, et complĂ©tant leurs acquisitions par un effort interne de recherche et dĂ©veloppement jetant ainsi la base d’un dĂ©veloppement autonome. L’acquisition de technologie ne peut se concevoir que comme un relais pour la sociĂ©tĂ© locale ainsi d’ailleurs que pour la sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre”. 40Il convient ainsi d’envisager les rapports Ă©tablis entre un fournisseur Ă©tranger de technologie et un acquĂ©reur local dans une perspective dynamique, et comme Atamer ou Paranhos l’ont constatĂ©, certaines entreprises peuvent entreprendre un processus d’apprentissage qui les font Ă©voluer d’une culture commerçante vers une culture industrielle. Au cours de ces Ă©tapes d’acquisition de connaissances, le rĂ©cepteur peut ainsi changer d’objectifs et s’intĂ©resser Ă  assimiler les aspects les plus stratĂ©giques des technologies importĂ©es. Plus intĂ©ressĂ© par la production et davantage motivĂ© pour dĂ©globaliser les paquets technologiques achetĂ©s, l’entrepreneur local peut entrer en conflit avec un fournisseur Ă©tranger rĂ©ticent Ă  transfĂ©rer l’intĂ©gralitĂ© du savoir-faire. Atamer en Turquie, et Paranhos au BrĂ©sil ont identifiĂ©s des situations de rupture liĂ©es Ă  l’évolution de la culture du rĂ©cepteur, ces conflits ont dĂ©bouchĂ©s sur des changements de partenaire au profit d’un nouvel Ă©metteur ayant un rĂŽle plus secondaire sur le marchĂ© et par lĂ  mĂȘme, plus disposĂ© Ă  accepter les nouvelles revendications du rĂ©cepteur. 41Quoiqu’il en soit, les diverses recherches que nous avons citĂ©es aboutissent Ă  la conclusion qu’en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les entreprises ne consacrent pas assez de temps et d’efforts Ă  bien connaĂźtre les caractĂ©ristiques et les objectifs de leur futur partenaire. 42Pour pallier cette insuffisance, Lasserre propose une dĂ©marche afin d’analyser la compatibilitĂ© des motivations et des ressources du fournisseur et de l’acquĂ©reur. Il suggĂšre aussi une liste de questions permettant d’évaluer la stratĂ©gie et les capacitĂ©s d’un Ă©ventuel partenaire Ă©tranger, tableaux et Ces Ă©lĂ©ments sont Ă  prendre en compte tout au long du processus de nĂ©gociation. 6. LES DIFFÉRENTES TYPES DE CONTRATS DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE 5 Gonod P. “MatĂ©riaux pour de nouvelles politiques du transfert technologique” in Kahn, 1977 43Le transfert de technologie est caractĂ©risĂ© par des relations contractuelles complexes et diffĂ©renciĂ©es. Le contrat, qui formalise l’action future et les volontĂ©s des agents en jeu, est le cadre dans lequel s’insĂšre le transfert de technologie. L’analyse des contrats peut ĂȘtre faite en examinant les clauses restrictives et leur impact sur le dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ© et du pays d’accueil. Cette analyse, utile pour dĂ©terminer un cadre juridique prohibant ces clauses “abusives” est dans son ensemble trĂšs dĂ©fensive, puisqu’elle ne s’intĂ©resse qu’aux aspects nĂ©gatifs des clauses, sans observer le transfert de technologie en lui-mĂȘme5. 6 in Barkat, 1980 44D’autres approches comparent les contacts directs entre experts, entre entreprises, stages, confĂ©rences et les contacts indirects, oĂč une entreprise du pays Ă©metteur transmet Ă  des fournisseurs individuels des connaissances techniques par la crĂ©ation d’une filiale, d’une joint-venture, ou la vente d’un projet industriel. Cooper 19716 note que les rares informations disponibles indiquent que les transferts directs sont limitĂ©s. 45Nous prĂ©sentons ci-dessous la typologie dĂ©veloppĂ©e par Kahn 1977 et qui regroupe “les processus d’acquisition de la technologie autour de deux figures contractuelles principales dont l’histoire et les techniques juridiques utilisĂ©es sont trĂšs diffĂ©rentes”. Il s’agit d’une part des contrats d’investissement direct et contrats dĂ©rivĂ©s et d’autre part des contrats de vente de projets industriels, des biens d’équipement et contrats dĂ©rivĂ©s. LES CONTRATS D’INVESTISSEMENT DIRECT LE CONTRAT D’INVESTISSEMENT DIRECT PAR CRÉATION DE FILIALES 46Dans ce genre de contrat, l’investisseur Ă©tranger contrĂŽle Ă  100 % la filiale installĂ©e Ă  l’étranger. Cette modalitĂ© de transfert est plutĂŽt un transfert de technologie entre la sociĂ©tĂ© mĂšre Ă©trangĂšre et sa filiale. Vis-Ă -vis du pays hĂŽte, les engagements de l’investisseur s’expriment dans la rĂ©alisation de l’investissement lui-mĂȘme, la formation d’une main-d’oeuvre locale surtout de bas niveau, l’emploi de cadres locaux. Pour le pays de rĂ©ception, il faut souligner que le transfert de technologie est exclu. Comme la sociĂ©tĂ© mĂšre conserve un contrĂŽle total sur sa filiale, les transferts de connaissances ne font l’objet d’aucune diffusion dans l’environnement local, sauf Ă©ventuellement dans le cas oĂč les salariĂ©s de cette filiale changent d’emploi et appliquent dans d’autres entreprises du pays, le savoir faire qu’ils ont acquis. TABLEAU ÉVALUATION PRÉALABLE D’UN PROJET D’ASSOCIATION POUR UN TT TABLEAU QUESTIONS À SE POSER POUR ÉVALUER UN PARTENAIRE ÉTRANGER POTENTIEL DANS UN ACCORD DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE 7 Essentiellement dans les “parcs industriels” de Ciudad Juarez, Nuevo Laredo, Matamoros, Mexicali e ... 47Un bon exemple est celui des “maquiladoras”, ces centres manufacturiers appartenant Ă  des entreprises amĂ©ricaines qui, dans le cadre d’un programme gouvernemental mexicain soutenu par le gouvernement US, le B P. Border Industrialization Program ont dĂ©localisĂ© une partie de leur production au Mexique7 pour profiter d’une main-d’oeuvre moins chĂšre. MalgrĂ© les plaintes de certains membres du congrĂšs US qui considĂšrent le B P. comme un “tueur d’emplois”, ce programme a permis une stabilisation de la main d’oeuvre Ă  la frontiĂšre et les infusions de technologie et de capitaux US ont fini par donner Ă  la rĂ©gion frontaliĂšre une assise technologique lui permettant de gĂ©nĂ©rer son propre dĂ©veloppement. Schwartz, 1987. LE CONTRAT D’INVESTISSEMENT DIRECT PAR JOINT-VENTURES 48La joint-venture est une forme d’investissement direct des firmes multinationales. C’est un principal dĂ©rivĂ© de l’investissement direct qui correspond Ă  des amĂ©nagements de ce dernier en raison de l’évolution internationale. A noter que pour les pays en voie de dĂ©veloppement, ce n’est pas l’ensemble de la technologie maĂźtrisĂ©e par le partenaire Ă©tranger qui est concernĂ©e, mais seulement les Ă©lĂ©ments mis au service de la joint-venture et dont les aspects particuliers sont dĂ©finis clairement par les accords entre les partenaires. “Tout accord technique autre que celui dĂ©crit par les accords fera l’objet de contrats nĂ©gociĂ©s entre le partenaire Ă©tranger et la joint-venture” Kahn, 1977. 8 DĂ©nomination des pays Ă©ligibles au Fonds europĂ©en de dĂ©veloppement et signifiant Afrique-CaraĂŻbes- ... 49Dans le cas de cette forme de sociĂ©tĂ©, comme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, le partenaire Ă©tranger est choisi en raison de ses capitaux, de sa compĂ©tence technique, de sa capacitĂ© Ă  construire et Ă  faire fonctionner la joint-venture ou de son aptitude Ă  commercialiser le produit. Les joint-ventures se sont dĂ©veloppĂ©s depuis une vingtaine d’annĂ©es, Ă  la fois dans les pays dĂ©veloppĂ©s Ă  Ă©conomie de marchĂ©, dans les pays de l’Europe de l’Est dans le cadre de leurs politiques de libĂ©ration des Ă©changes, en Chine et dans les nouveaux pays industriels. Ils ont Ă©galement constituĂ© une rĂ©ponse Ă  la baisse des investissements français en Afrique. De 1972 Ă  1988, 400 projets de sociĂ©tĂ©s mixtes furent signĂ©s dans les pays ACP8 par des industriels français. Certaines sociĂ©tĂ©s, malgrĂ© leur politique traditionnelle d’investissements Ă  l’étranger basĂ©e sur la crĂ©ation de filiales contrĂŽlĂ©es Ă  100 %, furent contraintes d’opter pour ce mode de prĂ©sence Michelin en CorĂ©e et en ThaĂŻlande, IBM en Argentine et au BrĂ©sil
. 9 en anglais adventure 10 Source “La joint venture”, MOCI, 25 janvier 88 50La joint venture implique une association avec un partenaire Ă©tranger et la mise en commun des moyens et des risques9. C’est un “mariage” qui confĂšre un Ă©gal accĂšs aux dĂ©cisions ; le principe de la paritĂ© prĂ©valant sur la rĂšgle de la majoritĂ©10. Selon Harrigan 1985, lors de la crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© conjointe on n’accorde pas assez d’attention Ă  la question de savoir comment les relations entre les partenaires peuvent ĂȘtre organisĂ©es. En fait, la participation rĂ©elle du partenaire local dĂ©pend de la culture des dirigeants. Si l’entreprise dans le pays d’accueil est dirigĂ©e par des financiers ou des commerciaux peu soucieux de dĂ©velopper des compĂ©tences technologiques, la joint venture risque de n’ĂȘtre qu’une “filiale dĂ©guisĂ©e” contrĂŽlĂ©e de fait par le partenaire Ă©tranger. L’assouplissement d’une politique systĂ©matique de crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s conjointes par exemple au Maroc Ă  l’époque de la marocanisation provient de cette prise de conscience chez les responsables politiques qu’une participation au capital n’est pas une condition suffisante Ă  un transfert rĂ©el de technologie. 51Inversement, certains États, qui dans des secteurs considĂ©rĂ©s comme stratĂ©giques, ont dĂ©cidĂ©s de dĂ©velopper une technologie nationale, ont prĂ©fĂ©rĂ© promouvoir une industrie Ă  partir d’entreprises Ă  capitaux intĂ©gralement nationaux. La fabrication de produits nationaux Ă  partir d’une politique d’imitation des produits Ă©trangers Ă©tant difficilement concevable dans une sociĂ©tĂ© conjointe associant un industriel local et un producteur Ă©tranger Drouvot & Ruiz, 1989. 52Selon Harrigan 1986, la forte progression aux États-Unis du nombre de joint-ventures des annĂ©es 1970, s’explique par divers facteurs La dĂ©rĂšglementation Ă©conomique Des entreprises soucieuses d’accĂ©der rapidement Ă  un marchĂ© vont perturber le jeu concurrentiel en s’associant avec des industriels prĂ©sents dans ce domaine d’activitĂ©. Les changements technologiques rapides Les produits Ă  haute technologie peuvent nĂ©cessiter une pĂ©nĂ©tration rapide des marchĂ©s, et les risques d’obsolescence et de copiage ne permettent pas toujours Ă  une entreprise innovatrice de crĂ©er son propre rĂ©seau de distribution. Cette contrainte de temps justifie alors une association avec une firme qui contrĂŽle des circuits de vente. Par ailleurs, si l’innovation technologique devient, dans de nombreux secteurs, l’avantage compĂ©titif clĂ©, les alĂ©as affĂ©rents aux activitĂ©s de recherche et des coĂ»ts trĂšs Ă©levĂ©s en recherche et dĂ©veloppement peuvent justifier une stratĂ©gie de coopĂ©ration avec un concurrent ou une sociĂ©tĂ© apportant une complĂ©mentaritĂ© technologique client, fournisseur, etc.. Les besoins en capital Dans les secteurs trĂšs capitalistiques, les investissements nĂ©cessaires pour rĂ©aliser des unitĂ©s de production peuvent ĂȘtre trĂšs importants pĂ©trochimie et les facteurs d’économie d’échelle nĂ©cessitent que les sociĂ©tĂ©s de taille moyenne s’associent dans des projets ayant une dimension suffisante pour garantir la rentabilitĂ© de l’investissement. Les barriĂšres institutionnelles Ă  l’entrĂ©e Comme nous l’évoquerons dans le cas des pays soucieux de promouvoir une industrie sur des bases nationales, la crĂ©ation de joint-ventures peut ĂȘtre une contrainte imposĂ©e par des gouvernements. Cette politique pouvant concerner un nombre plus ou moins important de secteurs industriels matĂ©riel militaire aux États-Unis. Le cas particulier des industries en maturitĂ© sur des marchĂ©s en phase de maturitĂ©, les firmes concurrentes peuvent dĂ©cider de rĂ©aliser entre elles des sociĂ©tĂ©s mixtes afin de rĂ©duire en commun des capacitĂ©s de production excĂ©dentaires ou de revitaliser la structure industrielle par des investissements conjoints. Dans une perspective voisine, la raretĂ© accrue des ressources disponibles dans une industrie est un facteur incitatif Ă  la mise en oeuvre de stratĂ©gies d’alliances. Celles-ci permettent d’éviter les risques d’une concurrence ruineuse ou de garantir des sources d’approvisionnement. 53L’énumĂ©ration de ces divers facteurs, qui justifient le choix d’une stratĂ©gie conjointe, fait apparaĂźtre que cette option s’impose en fonction de diffĂ©rentes contraintes contraintes liĂ©es Ă  des insuffisances de capacitĂ©s et de ressources, contraintes externes issues de l’environnement concurrentiel ou institutionnel. Dans un secteur industriel donnĂ©, ces contraintes constituent des limites qui empĂȘchent le dĂ©veloppement d’une firme par l’emploi exclusif de ses propres moyens. Ainsi, une joint venture est-elle constituĂ©e lorsque des sociĂ©tĂ©s ne peuvent pas ou ne veulent pas atteindre seules des objectifs Ă©conomiques. L’incapacitĂ© peut provenir de difficultĂ©s financiĂšres, technologiques, commerciales ou institutionnelles. LA VENTE DE PROJETS INDUSTRIELS, DES BIENS D’ÉQUIPEMENTS ET CONTRATS DÉRIVÉS. 54Le transfert de technologie se produit par l’intermĂ©diaire des diffĂ©rents accords passĂ©s sous forme de contrats entre l’émetteur et le rĂ©cepteur. Weisz, 1985. LA CESSION DE LICENCE 11 Le brevet est le systĂšme lĂ©gal qui revient Ă  accorder au propriĂ©taire d’une invention le droit exc ... 55Il faut dĂ©finir tout d’abord la notion de licence. Il s’agit “d’un contrat par lequel le concessionnaire obtient le droit de fabriquer et de vendre certains produits en utilisant des inventions, des procĂ©dĂ©s, des techniques et d’autres droits de propriĂ©tĂ© appartenant au titulaire de brevets” ONUDI, 197411. Le contrat de licence peut Ă©galement ĂȘtre accompagnĂ© de droits Ă  l’utilisation de marques de fabrique ou de commerce, de dessins ou modĂšles industriels, du savoir-faire, de la formation technique ou d’autres Ă©lĂ©ments liĂ©s au transfert de technologie. LA VENTE DE PROJETS INDUSTRIELS 56La vente de projets industriels a connu une progression spectaculaire lorsque certains pays en voie de dĂ©veloppement ont bĂ©nĂ©ficiĂ©s de ressources financiĂšres importantes principalement les pays pĂ©troliers aprĂšs 1973. La prestation principale reste la conception et/ou la fourniture d’un ensemble industriel qu’accompagnent souvent des prestations accessoires telles que l’assistance technique, la formation, etc. Cette vente de projets industriels aux pays en voie de dĂ©veloppement se traduit sous deux formes principales LE CLÉ EN MAIN 57Il consiste en la livraison par le fournisseur d’une usine complĂšte prĂȘte Ă  fonctionner et comprend aussi bien l’étude de gĂ©nie civil que l’agencement des locaux ou la fourniture et le montage du matĂ©riel. Le fonctionnement de l’ensemble livrĂ© est garanti. Les avantages de ce type de contrat sont la possibilitĂ© de produire rapidement sans avoir Ă  refaire seul toutes les Ă©tudes et tous les calculs d’ingĂ©nierie et la cohĂ©rence du projet et l’expĂ©rience du fournisseur de technologie garantie des dĂ©lais assez courts et un fonctionnement correct, sans que les Ă©ventuelles responsabilitĂ©s de mauvais fonctionnement soient partagĂ©es entre plusieurs fournisseurs. LE PRODUIT EN MAIN 12 Encore en 1985, la France Ă©tait le troisiĂšme exportateur mondial et le premier exportateur europĂ©e ... 58Face aux diffĂ©rentes contraintes liĂ©es au contrĂŽle de l’usine livrĂ©e clĂ© en main, l’idĂ©e s’est imposĂ©e de “contrĂŽler non plus l’unitĂ© de production mais le produit final” Judet & Perrin, 1976. Les limites du clĂ© en main sont apparues assez vite le matĂ©riel livrĂ© ne garantit pas le maintien d’une production en quantitĂ© et qualitĂ© lors du dĂ©part des techniciens Ă©trangers et le fait d’axer le contrat sur les moyens de production ne permet pas de profiter d’éventuels changements de technologie, sauf par une renĂ©gociation complexe et longue. Le produit en main, lui, apporte une garantie de rĂ©sultat la formation du personnel est prĂ©vue dĂšs le dĂ©part ainsi que la transmission du savoir-faire de production. S’agissant des contrats de bĂątiments ou de travaux publics, la France a particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© cette activitĂ© Ă  une Ă©poque oĂč les pays du Tiers Monde Ă©taient encore solvable12 dĂ©cennie 1970. LES CONTRATS DÉRIVÉS LES CONTRATS D’INGÉNIERIE 59Ils concernent les fonctions allant de la conception et des Ă©tudes Ă  la responsabilitĂ© de la construction et au contrĂŽle des Ă©quipements d’une installation technique ou industrielle. Ils concernent en fait la vente de services orientĂ©s vers les problĂšmes techniques. LES CONTRATS DE FORMATION 60Ils engagent l’entreprise Ă©trangĂšre Ă  prendre en charge Ă  titre principal la formation professionnelle des membres du personnel ouvriers et cadres de l’entreprise locale. Cela peut gĂ©nĂ©ralement s’opĂ©rer par une assistance pĂ©dagogique aux centres de formation propres Ă  l’entreprise, ou en intervenant directement avec un programme spĂ©cifique et une Ă©quipe autonome. TABLEAU LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRAT VERNA, 1989 LES CONTRATS D’ORGANISATION ET DE GESTION 61Ils consistent Ă  mettre en place une structure de gestion suivant l’organisation qui est mise en place dĂ©finition des fonctions, des principaux postes de responsabilitĂ©, crĂ©ation d’équipes de travail. La gestion du transfert de technologie en elle-mĂȘme occupe une grande place dans ces contrats. LES CONTRATS D’ASSISTANCE TECHNIQUE 62Ils accompagnent les contrats de “clĂ©s en mains”. “Les opĂ©rations d’assistance technique couvrent une gamme de fonctions allant de l’ingĂ©nierie en tant qu’activitĂ© de conception, Ă  la commercialisation du produit ou mĂȘme au service aprĂšs-vente” Barkat, 1980. LES CONTRATS DE SOUS-TRAITANCE INTERNATIONALE 63C’est “le systĂšme par lequel l’entrepreneur substitue Ă  sa production celle d’une autre firme situĂ©e dans un autre pays tenue de se conformer strictement aux spĂ©cifications Ă©conomiques et techniques Ă©tablies par l’entrepreneur qui, en outre, reste responsable du marketing” Germidis, 1976. Il faut souligner que cette forme de transfert de technologie permet aux pays en voie de dĂ©veloppement de rĂ©soudre certains problĂšmes tels que le chĂŽmage, mais peut constituer un canal effectif d’acquisition technologique. Cette pratique peut aussi mener les Ă©conomies des pays en voie de dĂ©veloppement Ă  un dĂ©veloppement orientĂ© vers l’extĂ©rieur en crĂ©ant notamment des activitĂ©s dans des zones franches. LA COMPENSATION INDUSTRIELLE OU RACHAT13 13 en anglais buy back 64“On conclut des accords de rachat lorsque l’exportateur vend une technologie ou une usine “clefs en main” dont le paiement sera en partie effectuĂ© par les produits fabriquĂ©s Ă  l’aide des moyens de production vendus, le complĂ©ment pouvant se faire par transferts de fonds ou par fournitures d’autres produits” Paillard, 1986. Ces formules de coopĂ©ration industrielle permettent au client d’autofinancer son projet, d’accĂ©der Ă  une technologie rĂ©cente et de s’appuyer sur le concours de son fournisseur pour la commercialisation Ă  l’étranger de la production de ces Ă©quipements. Pour le fournisseur, ces contrats doivent prĂ©voir de façon prĂ©cise les conditions de reprise des produits montant, nature, dĂ©lais
, tĂąche d’autant plus difficile qu’il existe toujours un dĂ©lais plus ou moins long entre la date de signature du contrat et le dĂ©marrage des opĂ©rations de rachat de la production. Compte tenu de la pĂ©nurie de devises qui caractĂ©risent aujourd’hui les pays de l’Europe de l’Est, il est probable que ce type de contrat, ainsi que celui de sous-traitance internationale connaissent une plus grande diffusion dans le cadre de l’ouverture de ces Ă©conomies Sinet, 1989. LES TYPES DE CONTRAT DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIE AU BRÉSIL 65Il est intĂ©ressant, Ă  titre d’exemple, d’indiquer les catĂ©gories dĂ©finies par l’Institut National de la PropriĂ©tĂ© Industrielle du BrĂ©sil INPI, pour classer les diffĂ©rents modes de transferts. Tout contrat nĂ©gociĂ© entre un partenaire Ă©tranger et un partenaire brĂ©silien doit s’inscrire dans les catĂ©gories contractuelles de l’Acte Normatif nl5 du 11 septembre 1975. Cinq types de contrat sont ainsi dĂ©gagĂ©s. Contrat LEP - Licence pour l’Exploitation des brevets Il a pour but d’autoriser l’exploitation effective, par un tiers, de l’objet du brevet, il est rĂ©guliĂšrement dĂ©posĂ©e ou accordĂ©e dans le pays, par le droit de propriĂ©tĂ© industrielle. Contrat FTI - Fourniture de Technologie Industrielle Il a pour but l’acquisition de connaissances et techniques non soutenues par des droits de propriĂ©tĂ© industrielle14 dĂ©posĂ©s ou accordĂ©s dans le pays, et qui devront ĂȘtre appliquĂ©es dans la production de bien de consommations ou de composants en gĂ©nĂ©ral contrat de know-how. Contrat LUM - Licence pour l’Utilisation d’une Marque Il est destinĂ© Ă  autoriser spĂ©cifiquement, l’emploi effectif, par des tiers, d’une marque ou publicitĂ© rĂ©guliĂšrement dĂ©posĂ©e ou enregistrĂ©e au pays, constituant un droit de propriĂ©tĂ© industrielle. Contrat CTI - CoopĂ©ration Technico-Industrielle Il a pour but l’acquisition de connaissances, de techniques et des services nĂ©cessaires Ă  la fabrication d’unitĂ©s et sous-unitĂ©s industrielles de machines, d’équipements, et leurs composantes et d’autres biens d’équipement sur commande contrat de know-how. Contrat STE - Service Technique SpĂ©cialisĂ© Il a pour but la planification, la programmation et l’élaboration d’études et projets, de mĂȘme que l’exĂ©cution et la prestation de services de type spĂ©cialisĂ©, dont a besoin le systĂšme production du pays. 66Le premier type de contrat LEP - Licence pour exploitation des Brevets, c’est-Ă -dire le droit d’usage de la technologie couverte par un droit de propriĂ©tĂ©, comprend ce qui est rĂ©ellement transfĂ©rĂ©. L’acte juridique de la concession de know-how, prĂ©sentĂ© dans le deuxiĂšme contrat FTI - Fourniture de Technologie Industrielle et dans le troisiĂšme contrat CTI - CoopĂ©ration Technico-Industrielle, ne consiste pas en un transfert de propriĂ©tĂ©, le seul droit transmis Ă©tant le droit d’exploitation. Siemsen, 1988.

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Ainsi, certaines clauses doivent obligatoirement ĂȘtre prĂ©sentes dans vos statuts SARL la forme sociale en l'occurrence SARL ;la durĂ©e de l'entreprise au maximum 99 ans ;le nom de l'entreprise ;le siĂšge social ;le montant du capital social ;l'Ă©valuation des apports ; rĂ©partition des parts sociales entre les associĂ©s ;la date de clĂŽture de l'exercice ;les modalitĂ©s de dĂ©pĂŽt des fonds correspondant aux apports en numĂ©raires. Les statuts de SARL sont difficiles Ă  apprĂ©hender. C’est pourquoi, utiliser un modĂšle de statuts SARL gratuit vous permettra de gagner du temps et de ne pas dĂ©penser d’argent en frais juridiques. Vous pouvez aussi crĂ©er une SARL en ligne pour ĂȘtre accompagnĂ© dans vos dĂ©marches et ce sans vous ruiner. Comment utiliser notre modĂšle de statuts SARL ? Pour utiliser notre modĂšle de statuts SARL gratuit rien de plus simple ! 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Notre modĂšle de statuts a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par notre Ă©quipe juridique et est donc 100% conforme ModĂšle de statuts SARL notre version en ligne ..... dĂ©nomination sociale SociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e au capital de ..... capital euros ..... siĂšge social RCS en cours d'attribution Ci-aprĂšs dĂ©signĂ©e la SociĂ©tĂ© » Statuts SARL Les soussignĂ©s Personne morale 🙂 ..... dĂ©nomination sociale, ..... forme au capital de ..... capital euros, immatriculĂ©e au Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s de ..... RCS, sous le numĂ©ro ..... numĂ©ro SIREN, dont le siĂšge social est situĂ© ..... siĂšge social, reprĂ©sentĂ©e par ..... prĂ©nom ..... nom en sa qualitĂ© de ..... qualitĂ© dĂ»ment habilitĂ© aux fins des prĂ©sentes. et/ou Personne physique 🙂 ..... prĂ©nom ..... nom, demeurant Ă  ..... adresse, nĂ©e le ..... date de naissance Ă  ..... lieu de naissance, ont Ă©tabli ainsi qu'il suit les statuts d'une sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e devant exister entre eux et toute autre personne qui viendrait ultĂ©rieurement Ă  acquĂ©rir la qualitĂ© d'associĂ©. Article 1 - Forme Il est formĂ© entre les propriĂ©taires des parts sociales ci-aprĂšs créées et de celles qui pourraient l'ĂȘtre ultĂ©rieurement, une sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e qui sera rĂ©gie par les lois et rĂšglements en vigueur ainsi que par les prĂ©sents statuts. Article 2 - Objet La SociĂ©tĂ© a pour objet ..... Ă  complĂ©ter de maniĂšre assez large. Et, plus gĂ©nĂ©ralement, toutes opĂ©rations, de quelque nature qu'elles soient, juridiques, Ă©conomiques, financiĂšres, civiles, commerciales, mobiliĂšres, immobiliĂšres ou industrielles, se rattachant Ă  l'objet sus-indiquĂ© ou Ă  tous autres objets similaires ou connexes, de nature Ă  favoriser, directement ou indirectement, le but poursuivi par la SociĂ©tĂ©, son extension ou son dĂ©veloppement. Article 3 - DĂ©nomination sociale La SociĂ©tĂ© a pour dĂ©nomination sociale ..... Ă  prĂ©ciser et pour sigle ..... Ă  prĂ©ciser. Dans tous les actes et documents Ă©manant de la SociĂ©tĂ© et destinĂ©s aux tiers, la dĂ©nomination sociale doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e ou suivie immĂ©diatement et lisiblement des mots sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e » ou des initiales SARL » et de l'Ă©nonciation du capital social. Article 4 - SiĂšge social Le siĂšge social de la SociĂ©tĂ© est fixĂ© ..... lieu. Il pourra ĂȘtre transfĂ©rĂ© en tout autre endroit du mĂȘme dĂ©partement ou d'un dĂ©partement limitrophe par simple dĂ©cision de la GĂ©rance, sous rĂ©serve de ratification par la prochaine assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire et en tout endroit par dĂ©cision extraordinaire des associĂ©s. clause statutaire obligatoire C. com., art. L. 210-2. Cette disposition a l'avantage d'Ă©viter la rĂ©union immĂ©diate d'une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire en cas de transfert de siĂšge dans le mĂȘme dĂ©partement ou dans un dĂ©partement limitrophe. La SociĂ©tĂ© peut avoir recours Ă  une domiciliation collective. La SociĂ©tĂ© peut Ă©galement ĂȘtre domiciliĂ©e temporairement dans le local d'habitation de son GĂ©rant ou dans une partie d'un local Ă  usage d'habitation en l'absence de rĂ©ception de clientĂšle. Article 5 - DurĂ©e La durĂ©e de la SociĂ©tĂ© est fixĂ©e Ă  ..... durĂ©e Ă  compter de la date de son immatriculation au Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, sauf les cas de dissolution anticipĂ©e ou de prorogation prĂ©vus aux prĂ©sents statuts. durĂ©e maximum de 99 ans Article 6 - Apports Il n'est envisagĂ© ici que l'hypothĂšse de l'apport en numĂ©raire. Si un associĂ© effectue un apport en nature, son Ă©valuation doit ĂȘtre indiquĂ©e dans les statuts, le rapport du commissaire aux apports devant alors y ĂȘtre annexĂ©. Les soussignĂ©s font apport et versent Ă  la SociĂ©tĂ©, Ă  savoir Personne morale 🙂 ..... dĂ©nomination sociale, ..... forme, au capital de ..... capital €, immatriculĂ©e au Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s de ..... RCS, sous le numĂ©ro ..... numĂ©ro SIREN, dont le siĂšge social est situĂ© ..... siĂšge social, la somme de ..... montant euros. Personne physique 🙂 ..... prĂ©nom ..... nom, demeurant Ă  ..... adresse, la somme de ..... montant €. En cas d'apports de biens communs par l'un des Ă©poux, ajouter 🙂 ..... prĂ©nom ..... nom une somme de ..... montant versĂ© provenant de sa communautĂ© de biens avec son conjoint ..... prĂ©nom ..... nom, qui a Ă©tĂ© avertie prĂ©alablement de cet apport par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception reçue le ..... date comportant toutes prĂ©cisions utiles quant aux finalitĂ©s et modalitĂ©s pratiques de l'opĂ©ration d'apport en numĂ©raire Ă  la SociĂ©tĂ© envisagĂ©e par son conjoint, dans ce cas Il faut prĂ©ciser le nom de jeune fille pour la femme. Un dĂ©lai de trois semaines paraĂźt raisonnable entre l'avertissement donnĂ© au conjoint et l'opĂ©ration d'apport en numĂ©raire, Ă©tant prĂ©cisĂ© qu'aucun dĂ©lai n'est prĂ©vu par la loi v. l'Ă©tude Conjoint de l'associĂ©.Le dĂ©faut d'information du conjoint entraĂźne, sauf ratification, la nullitĂ© de l'apport. En cas d'Ă©poux coassociĂ©s, indiquer 🙂 En application des dispositions de l'article 1832-2 du code civil, ..... prĂ©nom ..... nom, conjoint de ..... prĂ©nom ..... nom, intervenant aux prĂ©sentes, a ..... fait part de/notifiĂ© Ă  la SociĂ©tĂ© son intention d'ĂȘtre personnellement associĂ© pour la moitiĂ© des parts sociales souscrites par son conjoint. En consĂ©quence, les Ă©poux se voient l'un et l'autre reconnaĂźtre la qualitĂ© d'associĂ© dans la SociĂ©tĂ© par les associĂ©s signataires des prĂ©sentes. Ou bien en cas de renonciation du conjoint intervenant aux prĂ©sentes, remplacer par 🙂 En application des dispositions de l'article 1832-2 du code civil, ..... prĂ©nom ..... nom, conjoint de ..... prĂ©nom ..... nom, intervenant aux prĂ©sentes, a ..... fait part de/notifiĂ© Ă  la SociĂ©tĂ© sa renonciation dĂ©finitive Ă  son droit de revendiquer le statut d'associĂ©. Ou bien en cas de carence du conjoint, remplacer par 🙂 ..... prĂ©nom ..... nom, conjoint de ..... prĂ©nom ..... nom, n'a pas notifiĂ© son intention de devenir personnellement associĂ© pour la moitiĂ© des parts sociales souscrites par son conjoint, et garde, conformĂ©ment aux dispositions de l'article 1832-2 du code civil, le droit d'exercer ultĂ©rieurement cette facultĂ©. Les dispositions de l'article 10 des prĂ©sents statuts s'appliqueront alors le cas Ă©chĂ©ant. En cas d'apport par une personne ayant contractĂ© un PACS, ajouter 🙂 En cas de partenaires coassociĂ©s, indiquer 🙂 ..... prĂ©nom ..... nom une somme de ..... montant versĂ©, Ă©tant prĂ©cisĂ© en application des dispositions de l'article 515-5 du code civil, qu'il rĂ©alise le prĂ©sent apport en indivision par moitiĂ© avec ..... prĂ©nom ..... nom, avec lequel il a contractĂ© un pacte civil de solidaritĂ© en date du ..... date, et que l'indivision sera reprĂ©sentĂ©e auprĂšs de la SociĂ©tĂ© par un mandataire commun dĂ©signĂ© d'un commun accord. Ou bien en cas de partenaire rĂ©alisant l'apport pour son compte personnel, remplacer par 🙂 ..... prĂ©nom ..... nom une somme de ..... montant versĂ©, Ă©tant prĂ©cisĂ© en application des dispositions de l'article 515-5 du code civil, qu'il rĂ©alise le prĂ©sent apport pour son compte personnel. En cas de libĂ©ration totale des apports en numĂ©raire, indiquer 🙂 Soit au total une somme de ..... montant euros, correspondant Ă  ..... nombre parts sociales de la SociĂ©tĂ© d'une valeur nominale de ..... montant euros chacune, souscrites en totalitĂ© et intĂ©gralement libĂ©rĂ©es. Ou bien en cas de libĂ©ration partielle des apports en numĂ©raire, remplacer par 🙂 Soit au total une somme de ..... montant euros, correspondant Ă  ..... nombre parts sociales de la SociĂ©tĂ© d'une valeur nominale de ..... montant euros chacune, souscrites en totalitĂ© et libĂ©rĂ©es chacune Ă  concurrence du ..... cinquiĂšme ou autre fraction supĂ©rieure. La libĂ©ration du surplus, Ă  laquelle chaque associĂ© s'oblige interviendra en une ou plusieurs fois sur dĂ©cision du GĂ©rant et dans un dĂ©lai qui ne peut excĂ©der cinq ans Ă  compter de l'immatriculation de la SociĂ©tĂ© au Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s. Le montant total des apports en numĂ©raire, soit ..... montant euros, a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© par les associĂ©s, conformĂ©ment Ă  la loi, le ..... date au crĂ©dit d'un compte ouvert au nom de la SociĂ©tĂ© en formation Ă  ..... identitĂ© de la banque ou chez Me..., notaire Ă ... ou Ă  la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations ainsi qu'il en est justifiĂ© au moyen ..... Ă  prĂ©ciser. La mention du dĂ©pĂŽt des fonds correspondant aux apports en numĂ©raire est obligatoire C. com., art. R. 223-3.Le dĂ©pĂŽt des fonds reprĂ©sentatifs des apports en numĂ©raire doit ĂȘtre effectuĂ© prĂ©alablement Ă  la signature des statuts dans les 8 jours de la rĂ©ception des fonds. Article 7 - Capital social Le capital social est fixĂ© Ă  la somme de ..... montant euros. Il est divisĂ© en ..... nombre parts sociales Ă©gales d'une valeur nominale de ..... montant euros chacune, ..... intĂ©gralement libĂ©rĂ©es/libĂ©rĂ©es Ă  concurrence de montant, souscrites en totalitĂ© par les associĂ©s et attribuĂ©es Ă  chacun d'eux en proportion de leurs apports respectifs, de la maniĂšre suivante - Ă  ..... identitĂ© de l'associĂ© Ă  concurrence de ..... nombre parts sociales numĂ©rotĂ©es de ..... numĂ©ro Ă  ..... numĂ©ro ; - Ă  ..... identitĂ© de l'associĂ© Ă  concurrence de ..... nombre parts sociales numĂ©rotĂ©es de ..... numĂ©ro Ă  ..... numĂ©ro. Total Ă©gal au nombre de parts sociales composant le capital social ..... nombre parts. Les soussignĂ©s dĂ©clarent que toutes les parts, reprĂ©sentant le capital social de la SociĂ©tĂ© leur appartiennent, sont rĂ©parties entre eux dans les proportions indiquĂ©es ci-dessus, correspondant Ă  leurs apports respectifs et sont toutes libĂ©rĂ©es dans les proportions indiquĂ©es ci-dessus. Article 8 - Droits des associĂ©s Chaque part sociale donne droit Ă  son propriĂ©taire Ă  une fraction des bĂ©nĂ©fices et de l'actif social de la SociĂ©tĂ© proportionnellement au nombre de parts sociales qu'il dĂ©tient. Elle donne Ă©galement le droit de participer aux dĂ©cisions collectives. Toute part donne droit Ă  une voix en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Les associĂ©s ne sont tenus Ă  l'Ă©gard des tiers qu'Ă  concurrence du montant de leur apport. Article 9 - Cession et transmission des parts sociales Toute cession des parts sociales doit ĂȘtre constatĂ©e par un acte Ă©crit sous seing privĂ© ou notariĂ©. La cession n'est rendue opposable Ă  la SociĂ©tĂ© qu'aprĂšs avoir Ă©tĂ© signifiĂ©e Ă  cette derniĂšre par exploit d'huissier ou acceptĂ©e par elle dans un acte authentique signĂ© devant notaire, conformĂ©ment Ă  l'article 1690 du code civil. Toutefois, la signification peut ĂȘtre remplacĂ©e par le dĂ©pĂŽt d'un original de l'acte de cession au siĂšge social contre remise par le GĂ©rant d'une attestation de ce dĂ©pĂŽt. Elle n'est opposable aux tiers qu'aprĂšs accomplissement de cette formalitĂ© et du dĂ©pĂŽt, en annexe au Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, d'un exemplaire des statuts de la sociĂ©tĂ© modifiĂ©s. Article 10 - Admission de nouveaux associĂ©s En cas de rĂ©gime lĂ©gal sans agrĂ©ment sauf en cas de cession Ă  des tiers Ă©trangers, indiquer 🙂 Les parts sociales sont librement transmissibles par voie successorale ou testamentaire, ou en cas de liquidation de communautĂ© de biens entre Ă©poux. Elles sont librement cessibles entre conjoints, entre ascendants et descendants et entre associĂ©s. Cette clause prĂ©voit la libertĂ© des cessions et transmissions familiales prĂ©conisĂ©e par la loi. Mais la loi ne permet pas d'instaurer la libre cessibilitĂ© des parts Ă  des tiers Ă©trangers Ă  la SociĂ©tĂ©. Il est possible de prĂ©voir pour l'agrĂ©ment de telles cessions une majoritĂ© plus forte que la moitiĂ©. Les parts sociales ne peuvent ĂȘtre cĂ©dĂ©es Ă  des tiers Ă©trangers Ă  la SociĂ©tĂ© qu'avec le consentement de la majoritĂ© des associĂ©s reprĂ©sentant au moins ..... la moitiĂ© ou les trois quarts des parts sociales. Cette majoritĂ© est dĂ©terminĂ©e ..... compte tenu/compte non tenu de la personne et des parts de l'associĂ© cĂ©dant. L'article L. 223-14 du code de commerce exige au minimum le consentement de la majoritĂ© des associĂ©s reprĂ©sentant la moitiĂ© du capital, mais il est possible de prĂ©voir une majoritĂ© plus forte. Ou bien en cas d'agrĂ©ment de toute cession et transmission de parts, remplacer par 🙂 Les parts sociales ne sont cessibles Ă  des tiers Ă©trangers Ă  la SociĂ©tĂ© ou entre associĂ©s, conjoints, ascendants ou descendants qu'avec le consentement de la majoritĂ© des associĂ©s reprĂ©sentant au moins ..... la moitiĂ© ou les trois quarts des parts sociales. Les conditions de dĂ©lai et de majoritĂ© requises pour des cessions Ă  des associĂ©s, conjoints, ascendants ou descendants ne peuvent ĂȘtre plus contraignantes que l'agrĂ©ment pour les cessions Ă  des tiers. Ce consentement est sollicitĂ© dans les conditions prĂ©vues par la loi. En cas de refus d'agrĂ©ment, le prix de rachat des parts sociales est ainsi dĂ©terminĂ© ..... Ă  complĂ©ter. A dĂ©faut d'accord sur le prix de rachat, celui-ci est fixĂ© par un expert dĂ©signĂ© conformĂ©ment Ă  l'article 1843-4 du code civil. Cet expert est tenu de respecter les rĂšgles de dĂ©termination du prix de rachat Ă©noncĂ©es ci-dessus. Si l'agrĂ©ment est accordĂ© d'office Ă  certains postulants en cas de dĂ©cĂšs, ajouter 🙂 En cas de dĂ©cĂšs de l'un des associĂ©s, la SociĂ©tĂ© continuera avec ..... Ă  prĂ©ciser. Les ayants droit Ă©vincĂ©s ont droit Ă  la valeur des droits sociaux de leur auteur, ainsi dĂ©terminĂ©e, ..... Ă  complĂ©ter. A dĂ©faut d'accord sur cette valeur, celle-ci est fixĂ©e par un expert dĂ©signĂ© conformĂ©ment Ă  l'article 1843-4 du code civil. Cet expert est tenu de respecter les rĂšgles de dĂ©termination de la valeur des droits sociaux Ă©noncĂ©es ci-dessus. prĂ©ciser si la SociĂ©tĂ© continue avec son hĂ©ritier et/ou son lĂ©gataire et/ou son conjoint et/ou avec les associĂ©s survivants et/ou une personne dĂ©signĂ©e par les statuts. Article 11 - Nantissement de parts sociales Le nantissement de parts sociales est constatĂ© par Ă©crit notariĂ© ou sous seing privĂ© enregistrĂ© et signifiĂ© Ă  la SociĂ©tĂ© ou acceptĂ© par elle dans un acte authentique. Tout projet de nantissement doit ĂȘtre notifiĂ© Ă  la SociĂ©tĂ©. Si les associĂ©s ont donnĂ© leur consentement Ă  un projet de nantissement de parts sociales, soit par notification Ă  l'intĂ©ressĂ© de sa dĂ©cision prise aux conditions de l'article 10, soit par dĂ©faut de rĂ©ponse dans le dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la demande, ce consentement emportera agrĂ©ment du cessionnaire en cas de rĂ©alisation forcĂ©e des parts nanties selon les dispositions des articles 2346 Ă  2348 du code civil, Ă  moins que la SociĂ©tĂ© ne prĂ©fĂšre aprĂšs la cession racheter sans dĂ©lai les parts en vue de rĂ©duire son capital social. Si la SociĂ©tĂ© n'a pas fait connaĂźtre sa dĂ©cision dans le dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la notification du projet de nantissement, le consentement au nantissement emportant agrĂ©ment du cessionnaire en cas de rĂ©alisation forcĂ©e des parts nanties, est rĂ©putĂ© acquis. Le dĂ©faut de notification du projet de nantissement Ă  la SociĂ©tĂ©, comme le refus d'agrĂ©ment de celui-ci par les associĂ©s, n'empĂȘche pas le nantissement ; mais, en cas de rĂ©alisation forcĂ©e, l'adjudicataire devra ĂȘtre agréé comme en cas de cession de parts sociales. Article 12 - RĂ©union de toutes les parts sociales en une seule main La rĂ©union de toutes les parts sociales en une seule main n'entraĂźne pas la dissolution de la SociĂ©tĂ© qui continue d'exister avec un associĂ© unique. Dans ce cas l'associĂ© unique exerce tous les pouvoirs dĂ©volus Ă  l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des associĂ©s. Article 13 - GĂ©rance La SociĂ©tĂ© est administrĂ©e par un ou plusieurs GĂ©rants, personnes physiques, associĂ©s ou non, nommĂ©s par les associĂ©s pour une durĂ©e ..... indĂ©terminĂ©e/dĂ©terminĂ©e de - nombre d'annĂ©es Ă  prĂ©ciser. S'il est prĂ©vu une durĂ©e dĂ©terminĂ©e du mandat de GĂ©rant, ajouter Ă©ventuellement 🙂 Les GĂ©rants sont rééligibles. Les GĂ©rants sont nommĂ©s par dĂ©cision des associĂ©s reprĂ©sentant plus de la moitiĂ© des parts sociales. Si cette majoritĂ© n'est pas obtenue, la dĂ©cision est prise sur seconde consultation Ă  la majoritĂ© des votes Ă©mis, quel que soit le nombre de votants. Les GĂ©rants sont rĂ©voquĂ©s par dĂ©cision ordinaire de la collectivitĂ© des associĂ©s reprĂ©sentant plus de la moitiĂ© des parts sociales. Si cette majoritĂ© n'est pas obtenue, la dĂ©cision est prise sur seconde consultation Ă  la majoritĂ© des votes Ă©mis, quel que soit le nombre de votants. Si la rĂ©vocation est dĂ©cidĂ©e sans juste motif, elle peut donner lieu Ă  des dommages et intĂ©rĂȘts. Il est possible de prĂ©voir une majoritĂ© plus forte que la moitiĂ© des parts sociales pour rĂ©voquer le GĂ©rant. Les statuts peuvent Ă©galement exclure la deuxiĂšme consultation ou prĂ©voir une majoritĂ© plus forte pour cette deuxiĂšme consultation. Est nommĂ© premier GĂ©rant de la SociĂ©tĂ© pour une durĂ©e ..... indĂ©terminĂ©e/de durĂ©e Ă  prĂ©ciser ..... identitĂ© du GĂ©rant, qui dĂ©clare accepter les fonctions qui lui sont confiĂ©es. Article 14 - Pouvoirs de la GĂ©rance Dans les rapports avec les tiers, la GĂ©rance est investie des pouvoirs les plus Ă©tendus pour agir en toute circonstance au nom de la SociĂ©tĂ©, sous rĂ©serve des pouvoirs que la loi attribue expressĂ©ment aux associĂ©s. La SociĂ©tĂ© est engagĂ©e mĂȘme par les actes de la GĂ©rance qui ne relĂšvent pas de l'objet social, Ă  moins qu'elle ne prouve que le tiers savait que l'acte dĂ©passait cet objet ou qu'il ne pouvait l'ignorer compte tenu des circonstances, Ă©tant exclu que la seule publication des statuts suffise Ă  constituer cette preuve. En cas de pluralitĂ© de GĂ©rants, ceux-ci dĂ©tiennent sĂ©parĂ©ment les pouvoirs prĂ©vus Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. Les comptes sociaux et le rapport de gestion doivent ĂȘtre Ă©tablis par tous les GĂ©rants. L'opposition formĂ©e par un GĂ©rant aux actes d'un autre GĂ©rant est sans effet Ă  l'Ă©gard des tiers, Ă  moins qu'il ne soit Ă©tabli qu'ils en ont eu connaissance. Dans les rapports entre associĂ©s, la GĂ©rance peut faire tous actes de gestion dans l'intĂ©rĂȘt de la SociĂ©tĂ©. En cas de pluralitĂ© de GĂ©rants, ceux-ci dĂ©tiennent sĂ©parĂ©ment les pouvoirs prĂ©vus ci-dessus, sauf le droit pour chacun de s'opposer Ă  toute opĂ©ration avant qu'elle ne soit conclue. il est possible de prĂ©voir dans les statuts des limitations des pouvoirs des GĂ©rants. Article 15 - DĂ©cisions collectives La volontĂ© des associĂ©s s'exprime par des dĂ©cisions collectives qui obligent tous les associĂ©s. Les dĂ©cisions collectives doivent nĂ©cessairement ĂȘtre prises en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des associĂ©s dans les cas suivants - approbation annuelle des comptes ; - rĂ©union demandĂ©e par un ou plusieurs associĂ©s reprĂ©sentant au moins, soit Ă  la fois 10 % des associĂ©s et 10 % des parts sociales, soit seulement la moitiĂ© des parts sociales ; - Ă©mission d'obligations ; - approbation d'une modification du capital social prĂ©vue par un projet de plan de sauvegarde ou de redressement de la SociĂ©tĂ©. Toutes les autres dĂ©cisions collectives sont prises, au choix de la GĂ©rance, soit en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, soit par voie de consultation Ă©crite des associĂ©s, ou pourront rĂ©sulter du consentement unanime des associĂ©s exprimĂ© dans un acte. pour pouvoir ĂȘtre utilisĂ©es par la GĂ©rance, la consultation Ă©crite et la signature d'un acte par les associĂ©s doivent obligatoirement ĂȘtre prĂ©vues par les statuts. Si elles ne sont pas mentionnĂ©es, il n'est pas possible d'y recourir v. ci-dessous art. 19. Toute dĂ©libĂ©ration de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des associĂ©s est constatĂ©e par un procĂšs-verbal qui indique la date et le lieu de la rĂ©union, les nom, prĂ©nom et qualitĂ© du prĂ©sident, les noms et prĂ©noms des associĂ©s prĂ©sents ou reprĂ©sentĂ©s avec l'indication du nombre de parts sociales dĂ©tenues par chacun, les documents et rapports soumis Ă  l'assemblĂ©e, un rĂ©sumĂ© des dĂ©bats, le texte des rĂ©solutions mises aux voix et le rĂ©sultat des votes. Article 16 - Participation des associĂ©s aux dĂ©cisions collectives Chaque associĂ© a le droit de participer aux dĂ©cisions collectives, et dispose d'un nombre de voix Ă©gal Ă  celui des parts sociales qu'il possĂšde. Un associĂ© peut se faire reprĂ©senter aux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales par un autre associĂ© ou par son conjoint, Ă  moins que la SociĂ©tĂ© ne comprenne que les deux Ă©poux ou seulement deux associĂ©s. Les reprĂ©sentants lĂ©gaux d'associĂ©s juridiquement incapables peuvent participer au vote mĂȘme s'ils ne sont pas eux-mĂȘmes associĂ©s. Un associĂ© ne peut constituer un mandataire pour voter du chef d'une partie de ses parts sociales et voter en personne du chef de l'autre partie de ses parts sociales. Il n'est pas possible de modifier les rĂšgles de participation des associĂ©s aux dĂ©cisions collectives, qui sont d'ordre public Article 17 - DĂ©cisions ordinaires Sont qualifiĂ©es d'ordinaires, les dĂ©cisions autres que celles relatives Ă  la modification des statuts. Sauf disposition expresse contraire des prĂ©sents statuts, les dĂ©cisions sont adoptĂ©es par un ou plusieurs associĂ©s reprĂ©sentant plus de la moitiĂ© des parts sociales. Si cette majoritĂ© n'est pas obtenue, les associĂ©s sont convoquĂ©s ou consultĂ©s une seconde fois et les dĂ©cisions sont prises Ă  la majoritĂ© des votes Ă©mis, quel que soit le nombre des votants. Article 18 - DĂ©cisions extraordinaires Sont qualifiĂ©es d'extraordinaires, les dĂ©cisions des associĂ©s portant modification des statuts. Pour toute modification des statuts, l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des associĂ©s ne dĂ©libĂšre valablement que si les associĂ©s prĂ©sents ou reprĂ©sentĂ©s possĂšdent au moins, sur premiĂšre convocation le quart des parts et, sur deuxiĂšme convocation le cinquiĂšme de celles-ci. A dĂ©faut de ce quorum, la deuxiĂšme assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale peut ĂȘtre prorogĂ©e Ă  une date postĂ©rieure de deux mois au plus Ă  celle Ă  laquelle elle avait Ă©tĂ© convoquĂ©e. Dans l'un ou l'autre de ces deux cas, les modifications sont dĂ©cidĂ©es Ă  la majoritĂ© des deux tiers des parts dĂ©tenues par les associĂ©s prĂ©sents ou reprĂ©sentĂ©s. les statuts peuvent prĂ©voir des quorums ou une majoritĂ© plus Ă©levĂ©s. Rappelons que pour les SARL constituĂ©es avant la publication de la loi n° 2005-882 du 2 aoĂ»t 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises, les modifications des statuts Ă©taient dĂ©cidĂ©es par les associĂ©s reprĂ©sentant au moins les trois quarts des parts sociales. Toute clause exigeant une majoritĂ© plus Ă©levĂ©e Ă©tait rĂ©putĂ©e non Ă©crite. Ces sociĂ©tĂ©s peuvent, sur dĂ©cision prise Ă  l'unanimitĂ© des associĂ©s, ĂȘtre rĂ©gies par la clause ci-dessus dĂ©crite C. com., art. L. 223-30. Par dĂ©rogation aux dispositions ci-dessus, la dĂ©cision d'augmenter le capital social par incorporation de bĂ©nĂ©fices ou de rĂ©serves est valablement dĂ©cidĂ©e par les associĂ©s reprĂ©sentant au moins la moitiĂ© des parts sociales. Article 19 - Consultations Ă©crites Les dĂ©cisions collectives autres que celles devant nĂ©cessairement ĂȘtre prises en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des associĂ©s peuvent ĂȘtre prises par consultation Ă©crite des associĂ©s Ă  l'initiative des GĂ©rants ou de l'un d'eux. Les dĂ©cisions rĂ©sultent d'un vote formulĂ© par Ă©crit. En cas de consultation Ă©crite, le texte des rĂ©solutions proposĂ©es ainsi que les documents nĂ©cessaires Ă  l'information des associĂ©s sont adressĂ©s Ă  chacun d'eux par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. Les associĂ©s disposent d'un dĂ©lai de ..... 15 jours minimum Ă  compter de la date de rĂ©ception des projets de rĂ©solutions pour Ă©mettre leur vote par Ă©crit. Tout associĂ© qui n'aura pas rĂ©pondu dans ce dĂ©lai sera considĂ©rĂ© comme s'Ă©tant abstenu. Pour chaque rĂ©solution, le vote est exprimĂ© par oui ou par non. Les dĂ©cisions sont adoptĂ©es Ă  l'issue de la consultation aux conditions de majoritĂ© prĂ©vues par les articles 17 et 18 des prĂ©sents statuts selon l'objet de la consultation. En cas de consultation Ă©crite, les procĂšs-verbaux sont tenus dans les mĂȘmes conditions que celles visĂ©es Ă  l'article 15 des prĂ©sents statuts. Toutefois, il y est mentionnĂ© que la consultation a Ă©tĂ© effectuĂ©e par Ă©crit. La rĂ©ponse de chaque associĂ© est annexĂ©e Ă  ces procĂšs-verbaux. Article 20 - Exercice social Chaque exercice social a une durĂ©e de douze mois. Il commence le ..... date pour se terminer le ..... date. Par exception, le premier exercice sera clos le ..... date. il est frĂ©quent que la durĂ©e du premier exercice social excĂšde une annĂ©e pour aligner sa date de clĂŽture sur la date qui est retenue pour les exercices normaux. Article 21 - BĂ©nĂ©fices distribuables Le bĂ©nĂ©fice distribuable est constituĂ© par le bĂ©nĂ©fice de l'exercice, diminuĂ© le cas Ă©chĂ©ant des pertes antĂ©rieures ainsi que des sommes Ă  porter en rĂ©serve en application de la loi ou des statuts et augmentĂ© du report bĂ©nĂ©ficiaire. Hors le cas de rĂ©duction du capital social, aucune distribution ne peut ĂȘtre faite aux associĂ©s lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient, Ă  la suite de celle-ci, infĂ©rieurs au montant du capital augmentĂ© des rĂ©serves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer. L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale peut, aprĂšs constatation de l'existence de rĂ©serves Ă  sa disposition, dĂ©cider en outre la mise en distribution des sommes prĂ©levĂ©es sur ces rĂ©serves ; en ce cas, la dĂ©cision indique expressĂ©ment les postes de rĂ©serve sur lesquels les prĂ©lĂšvements sont effectuĂ©s. Le total du bĂ©nĂ©fice et des rĂ©serves distribuables, diminuĂ© le cas Ă©chĂ©ant des sommes inscrites Ă  un fonds de rĂ©serve et au compte report Ă  nouveau, constitue les sommes distribuables. AprĂšs approbation des comptes et constatation de l'existence des sommes distribuables, l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des associĂ©s dĂ©termine la part attribuĂ©e aux associĂ©s sous forme de dividendes. Les sommes dont la mise en distribution est dĂ©cidĂ©e sont rĂ©parties entre les associĂ©s proportionnellement au nombre de leurs parts sociales. Article 21 - BĂ©nĂ©fices distribuables Le bĂ©nĂ©fice distribuable est constituĂ© par le bĂ©nĂ©fice de l'exercice, diminuĂ© le cas Ă©chĂ©ant des pertes antĂ©rieures ainsi que des sommes Ă  porter en rĂ©serve en application de la loi ou des statuts et augmentĂ© du report bĂ©nĂ©ficiaire. Hors le cas de rĂ©duction du capital social, aucune distribution ne peut ĂȘtre faite aux associĂ©s lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient, Ă  la suite de celle-ci, infĂ©rieurs au montant du capital augmentĂ© des rĂ©serves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer. L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale peut, aprĂšs constatation de l'existence de rĂ©serves Ă  sa disposition, dĂ©cider en outre la mise en distribution des sommes prĂ©levĂ©es sur ces rĂ©serves ; en ce cas, la dĂ©cision indique expressĂ©ment les postes de rĂ©serve sur lesquels les prĂ©lĂšvements sont effectuĂ©s. Le total du bĂ©nĂ©fice et des rĂ©serves distribuables, diminuĂ© le cas Ă©chĂ©ant des sommes inscrites Ă  un fonds de rĂ©serve et au compte report Ă  nouveau, constitue les sommes distribuables. AprĂšs approbation des comptes et constatation de l'existence des sommes distribuables, l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des associĂ©s dĂ©termine la part attribuĂ©e aux associĂ©s sous forme de dividendes. Les sommes dont la mise en distribution est dĂ©cidĂ©e sont rĂ©parties entre les associĂ©s proportionnellement au nombre de leurs parts sociales. Article 24 - Actes accomplis pour le compte de la sociĂ©tĂ© en formation Il est annexĂ© aux prĂ©sents statuts un Ă©tat des actes passĂ©s pour le compte de la SociĂ©tĂ© en formation et l'engagement qui en rĂ©sultera pour la SociĂ©tĂ©. La signature des statuts emportera reprise des engagements par la SociĂ©tĂ©, lorsque celle-ci aura Ă©tĂ© immatriculĂ©e au Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s. Les associĂ©s ont pris connaissance de cet Ă©tat avant la signature des statuts. Pour donner un mandat Ă  l'un des associĂ©s, ajouter 🙂 Les soussignĂ©s donnent mandat Ă  ..... prĂ©nom ..... nom Ă  l'effet de prendre les engagements suivants au nom et pour le compte de la SociĂ©tĂ© ..... Ă  complĂ©ter. indiquer les actes, leurs conditions et les engagements en dĂ©coulant v. formule 18. Article 25 - PublicitĂ© Les formalitĂ©s de constitution accomplies, un avis sera insĂ©rĂ© dans un journal d'annonces lĂ©gales paraissant dans le dĂ©partement du siĂšge social. A cet effet, tous pouvoirs sont donnĂ©s Ă  ..... prĂ©nom ..... nom pour effectuer les diffĂ©rentes formalitĂ©s prescrites par la loi. Article 26 - Frais Les frais, droits et honoraires des prĂ©sents statuts et de ses suites seront pris en charge par la SociĂ©tĂ© lorsqu'elle aura Ă©tĂ© immatriculĂ©e au Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s. Fait Ă  ..... lieu, le ..... date en ..... nombre exemplaires. Signatures Signature des associĂ©s prĂ©alablement prĂ©cĂ©dĂ©e de la mention manuscrite Lu et approuvĂ© ».Signature du GĂ©rant prĂ©cĂ©dĂ©e de la mention manuscrite Bon pour acceptation des fonctions de gĂ©rant ». il faut compter un exemplaire pour le dĂ©pĂŽt au greffe, un pour l'enregistrement, un pour les archives et, le cas Ă©chĂ©ant, un pour chaque associĂ©. 3 CrĂ©ation d’une holding « par le haut ». En pratique il suffit aux associĂ©s d’apporter leurs parts sociales lors de la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© holding afin d’en constituer le capital social. Un traitĂ© d’apport s’impose. Nous vous conseillons de le faire faire par un professionnel du droit.

Constitution du capital social, quand et oĂč dĂ©poser ? Comment constituer le capital social ? Constituant le patrimoine propre de la sociĂ©tĂ©, le capital social dĂ©signe l’ensemble des ressources en numĂ©raire, d’apport en nature et en industrie apportĂ© par les actionnaires ou les associĂ©s lors de la crĂ©ation. En contrepartie, ces derniers reçoivent des actions ou parts sociales proportionnellement Ă  leur participation. Cependant, au moment de la constitution, seul l’apport en numĂ©raire doit ĂȘtre dĂ©posĂ©, puisqu’il s’agit effectivement d’une somme d’argent, contrairement aux apports en nature. Quand verser le capital ? Le montant du capital social est obligatoirement inscrit dans les statuts de la sociĂ©tĂ© et dĂ©clarĂ© lors de l’immatriculation de la sociĂ©tĂ© au RCS. Ainsi, le dĂ©pĂŽt d’un apport en numĂ©raire doit ĂȘtre effectuĂ© avant la signature des statuts. Toutefois, les rĂšgles de versement varient en fonction du statut juridique de l’entreprise. Pour les SARL et les sociĂ©tĂ©s par actions SA, SAS
, le dĂ©pĂŽt de fonds doit ĂȘtre effectuĂ© dans les 8 jours suivant leur les autres sociĂ©tĂ©s telles que les SCI, les rĂšgles sont fixĂ©es dans les statuts. Si les dĂ©lais de libĂ©ration convenus ne sont pas respectĂ©s, l’apporteur est redevable d’un intĂ©rĂȘt de retard. Pour les sociĂ©tĂ©s par actions, les actions non libĂ©rĂ©es peuvent ĂȘtre mises en vente, et l’apporteur risque d’engager sa responsabilitĂ© personnelle suite au manquement de son obligation d’apport. Entre autres, il existe un minimum lĂ©gal Ă  libĂ©rer selon la forme juridique 20 % pour les SARL50 % pour les SA et SAS. Le solde sera libĂ©rĂ© au cours des 5 annĂ©es suivant la constitution. OĂč dĂ©poser les fonds ? Le reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ© est amenĂ© Ă  se rendre dans un Ă©tablissement bancaire pour rĂ©aliser le dĂ©pĂŽt du capital de la future sociĂ©tĂ© dans une banque, et y verser les sommes. il devra notamment fournir pour chaque associĂ© une piĂšce d’identitĂ© et un justificatif de domicile. Toutefois, Ă  l’heure oĂč le digital et les fintechs ont le vent en poupe, de nombreux crĂ©ateurs d’entreprise choisissent d’ouvrir un compte pro dans une banque en ligne. Cela leur permet de bĂ©nĂ©ficier de multiples avantages tant sur le plan financier qu’ ailleurs, le dĂ©pĂŽt du capital peut Ă©galement se faire auprĂšs d’un si les banques refusent d’ouvrir un compte professionnel Ă  la sociĂ©tĂ©, le fondateur peut se rapprocher de la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations CDC, une institution financiĂšre publique qui pourra rĂ©ceptionner les fonds. Il faut noter que seuls les chĂšques de banque Ă©mis par un Ă©tablissement français sont acceptĂ©s par la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations, et ce, accompagnĂ©s d’une attestation de provenance des fonds dĂ©livrĂ©e par la banque Ă©mettrice. Étape 1 fournir les piĂšces requises Lors du dĂ©pĂŽt de fonds, le dĂ©posant doit fournir les piĂšces suivantes la demande de dĂ©pĂŽt conforme au modĂšle indiquĂ©,le projet des statuts Ă©tabli par le gĂ©rant/dirigeant et les associĂ©s/actionnaires,le rĂšglement du dĂ©pĂŽt* accompagnĂ© d’une attestation indiquant la provenance des fonds,la piĂšce d’identitĂ© du dĂ©posant et des autres crĂ©anciers de l’entreprise,la liste des souscripteurs mentionnant leur nom, prĂ©nom, adresse ainsi que le montant des sommes versĂ©es par chacun d’eux. *La plupart des dĂ©positaires n’acceptent que les chĂšques de banques domiciliĂ©es en France. Étape 2 verser les fonds sur le compte bancaire de l’entreprise À l’exception des entreprises individuelles et des professions libĂ©rales, toutes les entreprises sont tenues d’ouvrir un compte professionnel au moment de la crĂ©ation. C’est justement sur ce compte que le capital social sera dĂ©posĂ© lors de l’immatriculation. De plus, c’est le meilleur moyen d’avoir une bonne comptabilitĂ© de l’entreprise et de bĂ©nĂ©ficier des offres de financement adaptĂ©es lorsque l’entreprise sera en phase de dĂ©veloppement. Donc, le dĂ©pĂŽt du capital social consiste Ă  la remise des apports en numĂ©raire ou du minimum lĂ©gal auprĂšs d’une banque. Cela peut ĂȘtre une banque physique ou une banque en ligne. Selon les modalitĂ©s de libĂ©ration de capital des diffĂ©rents statuts, un minimum lĂ©gal doit ĂȘtre libĂ©rĂ© lors de la constitution d’une sociĂ©tĂ©. C’est ce que l’on entend pas libĂ©ration partielle du capital. Ainsi, pour les SA, SAS et SASU, au moins 50 % des apports en numĂ©raire doivent ĂȘtre libĂ©rĂ©s. Pour les SARL et EURL, les apports en numĂ©raire doivent ĂȘtre libĂ©rĂ©s d’au moins 20 % Ă  la crĂ©ation. Le dĂ©pĂŽt doit ĂȘtre effectuĂ© dans un dĂ©lai de 8 jours Ă  compter de leur rĂ©ception pour les SARL et sociĂ©tĂ©s par actions. Quant aux autres sociĂ©tĂ©s, les dĂ©lais sont fixĂ©s dans les statuts. Étape 3 rĂ©cupĂ©rer le certificat de dĂ©pĂŽt des fonds Au moment oĂč les fonds sont dĂ©posĂ©s, la banque dĂ©livre un certificat de dĂ©pĂŽt des fonds au dĂ©posant. Celui-ci atteste que le capital social a bien Ă©tĂ© enregistrĂ© sur le compte de la sociĂ©tĂ©. Les informations suivantes devront ainsi apparaitre sur le document la dĂ©nomination sociale de la sociĂ©tĂ©,la domiciliation du siĂšge social,le montant global du capital versĂ©. Sera annexĂ©e la liste des diffĂ©rents souscripteurs mentionnant le montant des sommes versĂ©es par chacun d’eux. DĂ©sormais de nouveaux acteurs proposent le dĂ©pĂŽt de capital et l’obtention d’un certificat de dĂ©pot 100 % en ligne. C’est notamment le cas de QontoShineAnytime Pourquoi faut-il dĂ©poser les fonds ? PremiĂšre raison de dĂ©poser les fonds, c’est pour pouvoir finaliser l’immatriculation de l’entreprise au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s. En effet, l’attestation de dĂ©pĂŽt des fonds dĂ©livrĂ©e par la banque est un document indispensable pour cette opĂ©ration. Et lorsque l’entreprise est immatriculĂ©e, la prĂ©sentation de l’extrait Kbis au banquier permet de dĂ©bloquer les fonds de la sociĂ©tĂ© et de les transfĂ©rer sur un compte courant. DeuxiĂšme raison, certaines entreprises ne peuvent signer la version finale des statuts que sur la base du certificat de dĂ©pĂŽt des fonds. Donc, un dĂ©faut de libĂ©ration du capital de la part d’un associĂ© peut entrainer le versement d’un intĂ©rĂȘt de retard Ă©gal Ă  ce qui est convenu dans les statuts, en plus des dommages. Les fonds dĂ©posĂ©s sont-ils disponibles ? Les fonds dĂ©posĂ©s pour le rĂšglement du dĂ©pĂŽt ne sont pas disponibles dans l’immĂ©diat. Ils restent sur un compte bloquĂ© jusqu’à ce que l’immatriculation de la sociĂ©tĂ© soit finalisĂ©e. Il en est de mĂȘme lors d’une augmentation de capital par souscription de parts sociales en numĂ©raire. Le capital reste bloquĂ© jusqu’à ce que l’opĂ©ration soit effectuĂ©e. Une fois que le crĂ©ateur d’entreprise a effectuĂ© le versement du capital, le dĂ©positaire lui remet une attestation ou certificat pour le dĂ©pĂŽt de fonds. Comme son nom l’indique, ce document certifie que les sommes ont bien Ă©tĂ© versĂ©es au compte de la sociĂ©tĂ©. Ainsi, le certificat pour le dĂ©pĂŽt de fonds doit contenir les Ă©lĂ©ments suivants Le nom ou la dĂ©nomination sociale de la sociĂ©tĂ© en formation,L’adresse du siĂšge social,Le montant global du capital versĂ©,Et, en annexe, une liste des diffĂ©rents souscripteurs avec, pour chacun d’eux, le montant des sommes versĂ©es. L’attestation est conforme lorsque la date de dĂ©livrance est avant la date de signature des statuts. Autrement, elle sera immĂ©diatement rejetĂ©e par le Centre de FormalitĂ©s des Entreprises ou le Greffe du tribunal de Commerce. À quoi sert le certificat de dĂ©pĂŽt de fonds ? Pour que la sociĂ©tĂ© soit effectivement créée, le reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ© a besoin de l’immatriculer auprĂšs du greffe du tribunal de commerce compĂ©tent ou en ligne via les plateformes legaltech qui se sont largement dĂ©mocratisĂ©es en France. Pour ce faire, celui-ci doit joindre au dossier d’immatriculation Ă  constituer le certificat pour le dĂ©pĂŽt de fonds. Si le dossier d’immatriculation de la sociĂ©tĂ© se fait en ligne, il est nĂ©cessaire de scanner les piĂšces justificatives afin que la procĂ©dure puisse ĂȘtre entiĂšrement dĂ©matĂ©rialisĂ©e comme le justificatif de domicile, rapport de l’AG sur l’augmentation de capital
. En outre, c’est sur la base du certificat pour le dĂ©pĂŽt de fonds que les associĂ©s pourront signer la version finale des statuts de la sociĂ©tĂ© cas de la SAS. Quels documents sont nĂ©cessaires lors du dĂ©pĂŽt ? Doivent ĂȘtre fournis au dĂ©positaire La demande de dĂ©pĂŽt de capital conforme au modĂšle indiquĂ© pour les apports en nature,Le projet des statuts non signĂ©,La liste des souscripteurs qui traduisent la rĂ©partition du capital social, notamment pour une SAS,La piĂšce d’identitĂ© du dĂ©posant et des autres crĂ©anciers de l’entreprise,Le rĂšglement du dĂ©pĂŽt accompagnĂ© d’une attestation de provenance des fonds,Le justificatif de domicile pour le siĂšge,L’adresse de la sociĂ©tĂ© et du reprĂ©sentant lĂ©gal. La sociĂ©tĂ© a bien Ă©tĂ© immatriculĂ©e au RCS ? Les fonds pourront alors ĂȘtre dĂ©bloquĂ©s sur prĂ©sentation de l’extrait Kbis, seul document officiel attestant l’existence juridique d’une entreprise commerciale ou d’une sociĂ©tĂ© en France, selon les dĂ©marches obligatoires mentionnĂ©es par le Centre de FormalitĂ©s des Entreprises. Si le dĂ©pĂŽt du capital a Ă©tĂ© effectuĂ© auprĂšs d’une banque, il sera transfĂ©rĂ© sur un compte professionnel ou compte courant de l’entreprise. À partir de lĂ , les gĂ©rants peuvent librement disposer des fonds pour faire fonctionner la sociĂ©tĂ©. Que se passe-t-il si la constitution de la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© interrompue ? Pour diverses raisons, il arrive que le projet de crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s soit abandonnĂ© alors que l’apport en numĂ©raire a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©posĂ©. Si le cas se prĂ©sente ou que la sociĂ©tĂ© n’a pas de piĂšce d’identitĂ© immatriculation dans un dĂ©lai de 6 mois Ă  compter de la date de dĂ©pĂŽt, les apporteurs pourront demander individuellement la rĂ©cupĂ©ration des sommes qu’ils ont versĂ©es Article L 223-8 du code de commerce. Sinon, ils peuvent choisir un mandataire qui se chargera de rĂ©cupĂ©rer les fonds auprĂšs du dĂ©positaire. Autrement dit, un nouveau dĂ©pĂŽt de fonds sera nĂ©cessaire si les associĂ©s dĂ©cident ultĂ©rieurement de constituer la sociĂ©tĂ©.

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Argent & Placements Faire un crĂ©dit Ă  l’un de ses proches, mĂȘme pour une somme importante, est parfaitement lĂ©gal. Cela impose toutefois certaines prĂ©cautions. Avec la hausse des prix immobiliers + 5 % sur un an pour les appartements anciens selon les notaires et le contex­te Ă©conomique instable, acheter son logement ou monter son entreprise s’avĂšre compliquĂ© pour les moins de 30 ans. Et si les taux de crĂ©dit immobilier sont encore trĂšs ­attractifs en moyenne, 1,70 % sur vingt ans, les banques n’ont pas forcĂ©ment assoupli leurs conditions d’emprunt pour les plus jeunes. Si l’on est suffisamment Ă  l’aise, aider ses enfants ou ses petits-enfants, s’ils ont des difficultĂ©s financiĂšres ou s’ils veulent devenir propriĂ©taire, est bien naturel. Il est ainsi possible de faire une donation ou encore un prĂȘt. Ce dernier a l’avantage d’ĂȘtre trĂšs souple et peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© simplement sans dossier, ni feuilles de revenus Ă  fournir Ă  la banque. Il Ă©vite aussi Ă  celui qui prĂȘte de s’appauvrir de façon dĂ©finitive comme lors d’une donation. Ce prĂȘt familial doit nĂ©anmoins ĂȘtre accompagnĂ© d’un certain formalisme pour Ă©viter les problĂšmes. Un prĂȘt rĂ©alisĂ© Ă  la va-vite sans ĂȘtre Ă©crit noir sur blanc peut vite se transformer en bombe Ă  retardement » En principe, un prĂȘt entre particuliers d’un montant supĂ©rieur Ă  1 500 euros doit faire l’objet d’un Ă©crit. Mais en rĂ©alitĂ© peu de parents le rĂ©alisent, puisqu’ils font confiance Ă  leur enfant, et inversement, ce qui semble logique. Sauf qu’un prĂȘt rĂ©alisĂ© Ă  la va-vite sans ĂȘtre Ă©crit noir sur blanc peut vite se transformer en bombe Ă  retardement », relĂšve Murielle Gamet, notaire au sein de l’étude Cheuvreux. PrĂ©server l’harmonie familiale lors des successions » Le premier risque est fiscal. Si le fisc considĂšre que l’augmentation du patrimoine de l’emprunteur est anormale et que le prĂȘt ne peut pas ĂȘtre prouvĂ©, il peut requalifier l’opĂ©ration en donation dĂ©guisĂ©e. Dans ce cas, des droits de mutation doivent alors ĂȘtre rĂ©glĂ©s en fonction du montant prĂȘtĂ©. Pour Ă©viter cette situation, il suffit d’enregistrer ce prĂȘt au centre des impĂŽts Ă  l’aide du formulaire Cerfa no 2062. Cela coĂ»te 125 euros mais permet Ă  l’emprunteur de justifier l’origine des fonds perçus en cas de contrĂŽle et de lui donner une date fiable. Un prĂȘt doit de toute façon ĂȘtre dĂ©clarĂ© par l’emprunteur Ă  l’administration fiscale dĂšs que son montant excĂšde 760 euros. ­De son cĂŽtĂ©, le prĂȘteur doit dĂ©clarer les intĂ©rĂȘts qu’il touche. Ces derniers sont taxĂ©s au titre de l’impĂŽt sur le revenu et aux prĂ©lĂšvements sociaux. Lire aussi Estimer sa retraite lorsqu’on a travaillĂ© Ă  l’étranger L’autre risque est familial. Les parents qui souhaitent respecter l’équitĂ© entre leurs enfants ont aussi intĂ©rĂȘt Ă  formaliser ce prĂȘt. Une reconnaissance de dette en bonne et due forme est le meilleur moyen de prĂ©server l’harmonie familiale lors des successions. Autrement, certains frĂšres et sƓurs pourraient estimer que l’un d’entre eux a Ă©tĂ© favorisĂ© », ajoute Murielle Gamet. Cet Ă©crit, datĂ©, signĂ© et en double exemplaire, doit indiquer le montant du prĂȘt en lettres et en chiffres ainsi que son Ă©chĂ©ance. Pour le rĂ©diger, il est possible d’utiliser les modĂšles de contrat de prĂȘt publiĂ©s sur le site des impĂŽts ou encore de se faire aider par un notaire il faut compter une centaine d’euros. Ce prĂȘt doit aussi comporter un taux d’intĂ©rĂȘt, mĂȘme faible, surtout si son montant est important, explique ­Sylvain Guillaud-Bataille, notaire Ă  Paris. Pour ĂȘtre cohĂ©rent, il peut, par exemple, s’élever Ă  0,5 % ou Ă  1 %. » Jurisprudence Ce prĂȘt peut ĂȘtre remboursĂ© rĂ©guliĂšrement ou mĂȘme dans plusieurs annĂ©es, le prĂȘteur Ă©tant libre de fixer les Ă©chĂ©ances dĂšs lors qu’elles sont rĂ©alistes. En clair, il ne faut pas prĂ©voir un remboursement dans trente ans lorsque l’on a 70 ans », relĂšve Sylvain Guillaud-Bataille. En 2017, une jurisprudence a remis en cause un prĂȘt rĂ©alisĂ© entre un parent ĂągĂ© et son enfant qui prĂ©cisait qu’il devait ĂȘtre remboursĂ© au dĂ©cĂšs du prĂȘteur. Il ne faut pas prĂ©voir un remboursement dans trente ans lorsque l’on a 70 ans » La Cour de cassation a estimĂ© qu’il s’apparentait Ă  une donation dĂ©guisĂ©e. Cela, parce qu’il n’était pas justifiĂ© par la situation de l’emprunteur, rendait alĂ©atoire l’obligation de remboursement et ne semblait pas avoir d’autre motif que celle d’attĂ©nuer la charge fiscale », prĂ©cise Murielle Gamet. Il faut aussi veiller Ă  ce que les remboursements fixĂ©s soient respectĂ©s autant que possible et en conserver un Ă©crit. Pour cela, il suffit de conserver les talons de chĂšque ou les relevĂ©s bancaires en cas de virement. Cela reprĂ©sentera une preuve en cas de contestation Ă©ventuelle d’un frĂšre, d’une sƓur ou du fisc. Lire aussi Famille comment protĂ©ger son nouveau conjoint sans lĂ©ser ses enfants Enfin, si ce prĂȘt permet d’aider son enfant Ă  acheter son logement, il faut prendre garde sur un point. Les Ă©tablissements bancaires sont plus ou moins ­regardants sur les prĂȘts familiaux. Certains estiment qu’ils doivent ĂȘtre pris en compte pour apprĂ©cier le niveau d’endettement, ce qui n’est donc pas toujours avantageux pour l’emprunteur », prĂ©cise Sylvain Guillaud-Bataille. Dans cette situation, il faut savoir que seule la donation permet de ne pas rĂ©duire sa capacitĂ© d’emprunt puisqu’elle est considĂ©rĂ©e comme un apport personnel. Ce que dit la loi De la donation au prĂȘt familial, il existe diffĂ©rents moyens d’aider un enfant ou un petit-enfant. Ils n’impliquent pas les mĂȘmes obligations, ni les mĂȘmes consĂ©quences. La donation reprĂ©sente une avance sur la part d’hĂ©ritage qui sera revalorisĂ©e au dĂ©cĂšs du donateur. Tous les quinze ans, chaque parent peut donner Ă  son enfant jusqu’à 100 000 euros exonĂ©rĂ©s d’impĂŽt. ParallĂšlement, chaque enfant peut recevoir, en exonĂ©ration de droits, jusqu’à 31 865 euros de chacun de ses parents, grands-parents et arriĂšre-grands-parents. Les conditions ? Le donateur doit avoir moins de 80 ans et celui qui reçoit doit ĂȘtre majeur. Il doit aussi s’agir uniquement d’une somme d’argent en espĂšce, chĂšque, virement. Pour aider un enfant sans lĂ©ser ses frĂšres ou sƓurs, un parent peut lui faire un prĂȘt qu’il remboursera tous les mois ou mĂȘme dans quelques annĂ©es. Le prĂȘt familial doit comporter un taux d’intĂ©rĂȘt, mĂȘme faible. Il faut aussi le formaliser sous seing privĂ© ou par un acte notariĂ© et le dĂ©clarer aux impĂŽts. Pauline Janicot

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