Pays du Monde - Villes et VillagesBOURGTHEROULDE Eure - Le village de THĂROULDE 1025/2005 - Origines PAGE 1 ROLLON - 1er Duc de Normandie - cousin de BERNARD LE DANOIS grand-pĂšre de THĂROULDE LES ORIGINES LES PATRONS ET PREMIERS SEIGNEURS Bourgtheroulde est situĂ© sur le plateau du Roumois Roumois Pays de Rouen. Le village est Ă une journĂ©e de marche de Rouen. Ce qui explique son implantation. Le bourg devient rapidement une Ă©tape pour les voyageurs et les marchands qui frĂ©quentent les auberges, les troupes armĂ©es que les habitants sont tenus de loger, les prisonniers de droit commun ou soldats dĂ©serteurs en transfert vers un tribunal ou le bagne incarcĂ©rĂ©s pour une nuit ou plus longtemps dans la prison du bourg. Une ancienne voie romaine allant de Lisieux Ă Caen est proche. En 1271, une voie importante existait entre Louviers et Bourgtheroulde. La prĂ©sence de cette route est mentionnĂ©e entre le bois Giffard Givard et Infreville. En 1632, le grand chemin allant de Rouen en Basse Normandie et Bretagne passe au centre du bourg. En 1868, la route impĂ©riale n° 138 troisiĂšme classe de Rouen Ă Bordeaux entre dans l'Eure aux Essarts d'Infreville et sort Ă Bosc-BĂ©nard-Commin aprĂšs ĂȘtre passĂ©e Ă Bourgtheroulde. De nos jours, elle est connue sous la dĂ©nomination de dĂ©partementale ex nationale 138. Cette route traversait le bourg avant la rĂ©alisation de la dĂ©viation. ARCHIVES EN LIGNE DE L'EURE - BRIONNE page 9/401 - "le dixhuit de juin 1776 la procession du roumois appellĂ©e grande procession est partie de l'abbaye du bec sur les huit heures du matin, elle a dirigĂ© ses pas du costĂ© de calville pour joindre la grande route de brionne Ă roĂŒen, la procession de brionne a Ă©tĂ© au devant sur le ... desorte qu'au rĂ©cit d'un chacun n'a parut si magnifique si beau, il y avoit un grand nombre de peuple de toute part" orthographe respectĂ©e THEROULDE ET SES DESCENDANTS ThĂ©roulde ou Thouroude ou Thurold ou Turquetil donna son nom au bourg. ThĂ©roulde est la version normande dĂ©rivant de la langue viking Thorald latinisĂ© Turoldus sous l'influence francisque locale. La finale Aldus ou Oaldus date de l'Ă©poque carolingienne dans les rĂ©gions avoisinant le cours moyen ou infĂ©rieur de la Seine. Oaldus a donnĂ© Oud ou Oult forme vulgaire confirmĂ©e presque exclusivement en Normandie. ThĂ©roulde est descendant de vikings. Il a pour pĂšre Torf baron de Tourville Ă©poux d'Ertemberge de Briquebec-Bertra et pour grand-pĂšre Bernard le Danois mariĂ© Ă Sprote de Bourgogne. "WIKIPEDIA - Bernard le Danois Le surnom suggĂšre qu'il est originaire du Danemark. Il a pu s'installer en Normandie avec ses compatriotes vikings autour de l'an 900. C'est un compagnon de Rollon le Marcheur, le fondateur du duchĂ© de Normandie. Au dĂ©but des annĂ©es 930, il convainc le fils et successeur de Rollon, Guillaume Longue-ĂpĂ©e de sortir immĂ©diatement de Rouen pour combattre l'armĂ©e de Riouf un Normand de lâOuest, venue assiĂ©ger la ville. Riouf est vaincu sous les murs de la capitale normande. Le rĂŽle politique de Bernard Ă©merge vĂ©ritablement aprĂšs l'assassinat de Guillaume en dĂ©cembre 942. Il fait partie d'une sorte de triumvirat qui dirige le futur duchĂ© de Normandie en attendant la majoritĂ© de Richard Ier. Dudon de Saint-Quentin le montre comme un acteur omniprĂ©sent des annĂ©es 942-946 aux cĂŽtĂ©s de ses compatriotes normands Anslech, Osmond de Conteville et Raoul Taisson. Pendant cette pĂ©riode, il fait preuve d'une intelligence tactique qui, si l'on se fie au rĂ©cit du chanoine, permet Ă la jeune Normandie de survivre Ă l'appĂ©tit de ses voisins, en l'occurrence le roi carolingien Louis dâOutremer et le duc des Francs Hugues le Grand. Ă deux reprises, Bernard le Danois accueille le roi Ă Rouen et lui garantit la soumission des Normands. L'armĂ©e royale se dĂ©ploie en Normandie tandis que le jeune Richard Ier est emmenĂ© en France pour y ĂȘtre Ă©duquĂ©. Mais en secret, Bernard fait appel en 945-946 aux Danois du roi Harald Ă La Dent Bleue » Harald BlĂ„tand pour reprendre la main. GrĂące Ă l'intervention des Danois, Bernard s'empare de Louis dâOutremer. Cette capture assure dans les mains normandes un atout d'importance pour nĂ©gocier le retour de Richard Ier en Normandie. Le roi est effectivement libĂ©rĂ© puis le jeune jarl est ramenĂ© dans son pays. Bernard le Danois disparaĂźt ensuite du rĂ©cit de Dudon. Bernard le Danois serait le pĂšre de Torf et, ainsi, Ă lâorigine de deux grandes familles anglo-normandes, les Beaumont et les Harcourt. Si l'on ne possĂšde pas de preuve d'une filiation entre Bernard le Danois et Torf, cette origine est cependant mentionnĂ©e par de nombreuses gĂ©nĂ©alogies et a Ă©tĂ© reconnue par les rois de France, comme en attestent notamment les lettres patentes octroyĂ©es par Louis XIV pour l'Ă©rection du duchĂ© d'Harcourt en 1700. COMPLĂMENT Lorsque le chef viking Rollon obtient en 911, par le traitĂ© de Saint-Clair-sur-Epte, les territoires qui vont constituer la Normandie, il distribue lui-mĂȘme des domaines Ă ses principaux fidĂšles qui l'accompagnaient dans ses expĂ©ditions contre les Anglais et les Neustriens. AprĂšs la conquĂȘte de la Normandie, des terres considĂ©rables et notamment la seigneurie dâHarcourt, prĂšs de Brionne, furent attribuĂ©es pour prix de ses exploits, Ă Bernard le Danois, dont descendraient les seigneurs d'Harcourt. - Le nom de famille le plus vieux de France Jean-Louis BEAUCARNOT Du fait que les dynasties nobles se sont vues dĂ©signer par leur nom de terre et se le sont transmis de façon hĂ©rĂ©ditaire bien avant que se dĂ©gagent les noms de famille roturiers, aux XIe et XIIe siĂšcles, le plus ancien nom de France sera donc forcĂ©ment celui dâune famille noble, en lâoccurrence celle la plus ancienne, qui est la famille dâHarcourt, connue depuis lâan 966. En 1031 ThĂ©roulde avait le titre de chevalier. Le chevalier devait possĂ©der un cheval - une broigne tunique destinĂ©e Ă protĂ©ger le thorax et qui se distingue de la cotte de maille par le tissu ou le cuir sur lequel sont fixĂ©es les "macles" mailles - un Ă©cu bouclier arme dĂ©fensive servant Ă parer les coups ou les flĂšches - Une Ă©pĂ©e. ThĂ©roulde signe une charte de Saint-Wandrille immĂ©diatement aprĂšs le duc Robert, Mauger et GalĂ©ran de Meulun. St Wandrille ex abbaye de Fontenelle abbaye bĂ©nĂ©dictine de la congrĂ©gation de Solesmes fondĂ©e en 649 situĂ©e actuellement en Seine Maritime. Il conduit son jeune Ă©lĂšve Ă l'abbaye de PrĂ©aux pour dĂ©poser sur l'autel les donations de son pĂšre. L'annĂ©e suivante son nom figure au bas d'une charte de Saint Wandrille aprĂšs la famille ducale et le connĂ©table Osbern de CrĂ©pon mais avant Achard supposĂ© frĂšre de ThĂ©roulde fondateur du bourg du mĂȘme nom, Toustain et Raoul de Tancarville principaux officier du duc de Normandie. De son mariage avec Anceline de Montfort fille du baron Hugues II de Montfort ThĂ©roulde eut trois enfants dont Lesceline dĂ©cĂ©dĂ©e vers 1058, bienheureuse, fondatrice de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. Vers 1025, le duc de Normandie Robert le Diable offre le village Ă ThĂ©roulde sur un domaine de son hĂ©ritage. Robert le Diable est le pĂšre de Guillaume appelĂ© le bĂątard » nĂ© d'une liaison avec Arlette fille d'un cordonnier ou un tanneur selon les historiens de Falaise. Guillaume devient "le ConquĂ©rant" aprĂšs sa victoire le samedi 16 octobre 1066 Ă Hastings sur Harold roi usurpateur d'Angleterre dont il prend le royaume et la couronne - Aelfgyva ou Aelfgyve fille de Guillaume Le ConquĂ©rant avait Ă©tĂ© promise en mariage Ă Harold ! Ce prĂ©nom est inscrit sur la 15Ăšme des 72 scĂšnes de la Tapisserie de Bayeux. Les ruines du chĂąteau de Robert le Diable dominent la Seine Ă Moulineaux Seine-Maritime. Le duc Robert part en Terre Sainte pour y expier ses fautes. Il dĂ©cĂšde le 2 juillet 1035 Ă NicĂ©e ville de Bithynie Turquie Ă l'Ăąge de 25 ans. ThĂ©roulde, prĂ©cepteur de Guillaume, prend en charge le jeune duc. Vers 1040 ThĂ©roulde est assassinĂ© dans son chĂąteau de Bourgtheroulde, Ă©rigĂ© vers 1025, ainsi que le sĂ©nĂ©chal Osbern tuĂ© dans la chambre du "bĂątard" par Guillaume de Montgomery qui cherchait le jeune duc pour l'assassiner. Guillaume cachĂ© dans le chĂąteau n'est pas dĂ©couvert et s'enfuit. A la mĂȘme Ă©poque vivait Thouroude sire de Pont Audemer mariĂ© Ă Eve sĆur de Gonnord Ă©pouse de Richard 1er duc de Normandie. Ce Thouroude est aussi dit prĂ©cepteur de Guillaume le ConquĂ©rant. ThĂ©roulde et Thouroude ne font qu'un ? Certains historiens rĂ©futent cette affirmation. Cependant il aurait existĂ© deux ThĂ©roulde, le pĂšre et le fils. ThĂ©roulde laisse le village en hĂ©ritage Ă sa fille Lesceline. Devenue Dame de Bourgtheroulde Lesceline Ă©pouse Guillaume comte d'Eu fils de Richard Ier duc de Normandie. A la mort de Lesceline son fils Robert comte d'Eu est seigneur de Bourgtheroulde. Il accompagne Guillaume dans sa conquĂȘte de l'Angleterre. Guillaume II, fils de Robert, est mĂȘlĂ© Ă la conspiration de Richard de Montbray qui veut placer sur le trĂŽne d'Angleterre Etienne comte d'Aumale en lieu et place du roi Guillaume II fils du ConquĂ©rant. En 1096 aprĂšs l'Ă©chec de la conspiration Guillaume est mutilĂ© Ses yeux sont crevĂ©s. Les hĂ©ritiers directs de ThĂ©roulde ne sont plus seigneurs et patrons de Bourgtheroulde. ChĂąteau de ROBERT LE DIABLE - Moulinaux Seine-Maritime PAGE 2 ChĂąteau d'Harcourt COMPLĂMENT Guillaume de JumiĂšges nous dit qu'aprĂšs lui avoir donnĂ© le comtĂ© d'Eu - Richard Ier le marie Guillaume Ă une trĂšs belle jeune fille, nommĂ©e Lesceline, fille d'un certain homme trĂšs noble, nommĂ© Turquetil, d'oĂč est descendue une race illustre. Guillaume Ă©pouse Lesceline d'Harcourt nĂ©e avant 1002-dĂ©cĂ©dĂ©e 1058 fille de Turquetil d'Harcourt qui a Ă©tĂ© son geĂŽlier Ă Rouen. Elle est aussi nommĂ©e comme l'Ă©pouse de Guillaume comte d'Eu par Orderic Vitalis. C'est une femme qui Ă©tonne ses contemporains par sa culture importante. Thurquetil donne en hĂ©ritage, peut-ĂȘtre en 1024, Ă sa fille Lesceline Le village de Bourgtheroulde et son nouveau chĂąteau, dont elle devient la dame. Robert de Torigny Ă©crit que De Immutatione Ordinis Monachorum nous disent que Lecelina comitissa Aucensis relicta Willermi comitis fonde mon. Sancti Petri super Divam virorum et mon. fem. ante urbem Lexoviensem avec filiis suis Roberto comite Aucensi et Hugone episcopo Lexoviensi. Lesceline, future bienheureuse, est la fondatrice de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. Au dĂ©part des moniales bĂ©nĂ©dictines sont Ă©tablies lĂ depuis 1011. Elle fait appel aux moines de Waint-Xandrille. Mais elle refuse la condition de l'abbĂ© Gradulphe que sa fondation soit rattachĂ©e Ă Saint-Wandrille. Elle se tourne donc vers La TrinitĂ© du Mont, nous dit La chronique de Saint-Pierre-sur-Dives. Les moines vivent dans un premier temps dans le chĂąteau de la veuve de Guillaume d'Eu. Cette comtesse, dans la crainte que ce monastĂšre ne dĂ©pĂ©risse s'il demeure Ă la garde de ses fils et de leurs descendants, rachĂšte d'eux tout le droit qu'ils y peuvent prĂ©tendre elle soumet au seul duc de Normandie. Lesceline remet aussi le bĂąton au duc mais une sĂ©paration entre le pouvoir temporel et le spirituel. Les ducs renoncent Ă la remise du bĂąton. Pour employer un français plus actuel, l'aristocratie normande ne choisit pas les abbĂ©s. Lezelina comitissa fait don d'un terrain en bordure de la Seine Ă Sainte-TrinitĂ© de Rouen en 1049. Cet acte cite Ă©galement ses trois fils Hugues, Guillaume et Robert. L'abbaye des religieuses bĂ©nĂ©dictines de Notre-Dame, primitivement fondĂ©e Ă Saint-Pierre-sur-Dives, dans le diocĂšse de SĂ©ez, par Lesceline, parait avoir Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e par sa fondatrice vers l'an 1050 ou 1051 Ă Saint-DĂ©sir dans un des faubourgs de la ville de Lisieux, dont est alors Ă©vĂȘque son fils Hugues, des mains duquel elle prend le voile en 1057 ! Cette femme meurt peu de temps, certainement le 26 janvier 1058 dans l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. Lesceline repose sous le dallage de la tour sud, son tombeau ayant Ă©tĂ© dĂ©truit pendant la RĂ©volution. Guillaume et Lesceline laissent trois fils Guillaume Busac 1020-1077, comte de Soissons. Selon François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, il assiste au couronnement du roi Henri Ier de France et se fait proclamer duc de Normandie... Hugues d'Eu Ă©vĂȘque-comte de Lisieux de 1049 Ă 1077 donne Ă son Ă©vĂȘchĂ© le titre de comte Ă cause des importants domaines qu'il possĂšde. Robert d'Eu 1022-1089 fils aĂźnĂ© et successeur de Guillaume d'Eu, 3e comte d'Eu, ne prend aucune part Ă la rĂ©bellion de son frĂšre, rentre en possession du chĂąteau d'Eu. Il est le pĂšre entre autres de Guillaume II d'Eu. Source Guy de RAMBAUD LES HARCOURT ET LES FERRIĂRES COMPLĂMENT - source WikipĂ©dia "Les premiers seigneurs d'Harcourt du dĂ©but du XIe au XIIIe siĂšcle Bernard le Danois, compagnon de Rollon, gouverneur et rĂ©gent du duchĂ© de Normandie Ă la mort du duc Guillaume Ier de Normandie 942 Torf, baron de Tourville, fils de Bernard le Danois et de Sprote, princesse de Bourgogne. Turquetil, fils de Torf et d'Ertemberge de Briquebec. Il est gouverneur de Guillaume le ConquĂ©rant durant sa minoritĂ©. Il vit de 960 jusqu'au milieu des annĂ©es 1020. Anquetil d'Harcourt, fils de Turquetil et d'Anceline de Montfort, est le premier seigneur dâHarcourt connu sous ce nom. En 1066, il accompagne Guillaume le ConquĂ©rant lors de la conquĂȘte de l'Angleterre. Il obtient des domaines en Angleterre et ses possessions s'Ă©tendent ainsi des deux cĂŽtĂ©s de la Manche. Il Ă©pouse Ăve de Boissey. Errand d'Harcourt, seigneur d'Harcourt, participe Ă la conquĂȘte de l'Angleterre aux cĂŽtĂ©s de Guillaume le ConquĂ©rant Robert Ier d'Harcourt, dit le Fort, frĂšre d'Errand, auquel il succĂšde. Il participe Ă©galement Ă la conquĂȘte de l'Angleterre et revient en Normandie. Robert fait construire le premier chĂąteau d'Harcourt. Il Ă©pouse Colette dâArgouges. Guillaume d'Harcourt, fils de Robert Ier, il prend le parti d'Henri Ier d'Angleterre. Il Ă©pouse Hue d'Amboise. Robert II d'Harcourt, dit le Vaillant ou le Fort, fils de Guillaume. Il accompagne Richard CĆur de Lion, son suzerain, Ă la troisiĂšme croisade et est dĂ©signĂ© en 1200 comme pleige et otage par Jean Sans Terre, roi d'Angleterre, dans le cadre de la paix conclue avec Philippe Auguste. II devient Ă©galement seigneur d'Elbeuf par son mariage en 1179 avec Jeanne de Meulan. Richard d'Harcourt, baron d'Harcourt, fils de Robert II, il Ă©pouse en 1213 Jeanne de la Roche-Tesson, hĂ©ritiĂšre de la vicomtĂ© de Saint-Sauveur Jean Ier, dit le Prud'homme, baron d'Harcourt, vicomte de Saint-Sauveur est nĂ© autour de lâan 1200. Il Ă©pouse vers 1240 Alix de Beaumont dĂ©cĂ©dĂ©e en 1275" Robert d'Harcourt, neveu de Lesceline, devient propriĂ©taire en tout ou partie du domaine. Bourgtheroulde Ă©choit Ă ses descendants Guillaume, Robert II, puis Jean Ier. Alice d'Harcourt, fille de Jean Ier, Ă©pouse Jean baron de FerriĂšres. Leur fils Henri hĂ©rite de la seigneurie de Bourgtheroulde. Henri de FerriĂšres hĂ©rite de Bourgtheroulde dont une partie sise entre Bourgtheroulde et La Londe est enlevĂ©e Ă Pierre de Stokes qui reçoit un dĂ©dommagement du roi Jean. Henri de FerriĂšres dĂ©cĂšde vers 1211 laissant plusieurs enfants mineurs placĂ©s sous la garde du roi. La tutelle est confiĂ©e Ă Richard d'Harcourt. Guillaume de FerriĂšres, fils d'Henri, est chevalier banneret Ă la cour de Philippe-Auguste banneret seigneur qui pouvait lever banniĂšre en rĂ©unissant ses vassaux. Ce terme fĂ©odal a survĂ©cu jusqu'Ă nos jours mais reste strictement honorifique. Pendant la fĂ©odalitĂ©, ce terme impliquait que ce seigneur avait assez de vassaux, au moins quatre ou cinq, pour le suivre Ă la guerre. Guillaume Ă©pouse une demoiselle De Tancarville. De ce mariage sont issus Huc, Vauquelin et Hugues. La descendance des FerriĂšres est sujette Ă caution. Bourgtheroulde devient la propriĂ©tĂ© dâHugues de FerriĂšres avant 1248. Vauquelin de FerriĂšres, frĂšre dâHugues, donne Ă l'abbaye du Bec le manoir des Faulx qui se trouve sur le territoire de Bourgtheroulde ce qui rattache le manoir Ă Infreville. En 1266 Messire Guillaume de FerriĂšres, ecclĂ©siastique, possĂšde le village. Il prend le titre de seigneur de Bourgtheroulde pourtant partagĂ© entre plusieurs personnes dont Pierre de FerriĂšres citĂ© seigneur en chef en 1267. Ce partage est confirmĂ© par la prĂ©sence d'illustres familles normandes dont les Thibouville et les Tournebu. Robert de Tournebu, chevalier, seigneur de Marbeuf, donne en 1293 au Bec Hellouin trente sols de rente sur la part de la seigneurie de Bourgtheroulde. En 1390 Louis de Tournebu, seigneur de La Londe Commin, cĂšde Ă Jean Cordonnel son droit de garde noble des enfants de Jean de BrĂ©court Ă cause de leur fief d'Infreville. Louis de Tournebu, Ă©cuyer de La Londe et de Bourgtheroulde, accorde en 1395 Ă Jean Picot le droit de tenir une forge Ă Bourgtheroulde moyennant une rente annuelle de douze fers Ă roussin cheval de forte taille destinĂ© Ă la guerre et douze fers Ă palefroi cheval de parade avec les clous. A la fin du 14Ăšme siĂšcle Bourgtheroulde appartient Ă Jean VII, comte d'Harcourt et d'Aumale, vicomte de ChĂątellerault, sire d'Elbeuf et de la Saussaye, qui Ă©pouse Marie d'Alençon. Jean VII a un rĂŽle important Ă la cour de Charles VI. Il est fait prisonnier Ă la bataille d'Azincourt en 1415. Il dĂ©cĂšde en 1452 ĂągĂ© de 82 ans. Jeanne d'Harcourt, deuxiĂšme fille de Jean VII mariĂ©e en 1414 Ă Jean III sire de Rieux, hĂ©rite de Bourgtheroulde. Veuve, elle Ă©pouse Bertrand de Dinan. Jeanne d'Harcourt meurt vers 1456. En 1355, un TraitĂ© de Paix est signĂ© Ă Mantes entre Jean II le Bon Bon le Brave et Charles le Mauvais roi de Navarre, comte d'Evreux, petit-fils de Louis X et gendre du roi de France. Jean II le Bon accorde Ă son gendre six fiefs Ă sa volontĂ©, dont Bourgtheroulde, ville et terre. Mais il viole son serment et le fait prisonnier le 5 avril 1356. En 1357, le roi Jean vaincu Ă Maupertuis prĂšs de Poitiers est prisonnier des Anglais. Charles le Mauvais est libĂ©rĂ©. En 1360, aprĂšs le traitĂ© de paix entre le roi de France le roi de Navarre et les Anglais Charles le Mauvais retrouve la totalitĂ© des biens que le roi Jean avait saisis. LES RIEUX François de Rieux, comte d'Harcourt fils du couple Rieux-Harcourt est conseiller et chambellan de François duc de Bretagne. Il Ă©pouse en 1442 Jeanne de Rohan fille d'Alain vicomte de Rohan et Marguerite de Bretagne. En 1448 il jure au traitĂ© d'alliance entre ce dernier et le roi de France contre les Anglais. En 1458 il est chambellan du dauphin futur Louis XI. François de Rieux meurt la mĂȘme annĂ©e. Jean IV de Rieux fils de François nĂ© en 1447 hĂ©rite de la seigneurie de Bourgtheroulde. Orphelin de pĂšre il est placĂ© sous la tutelle de sa mĂšre et du duc de Bretagne qui le nomme lieutenant gĂ©nĂ©ral de ses armĂ©es et capitaine de Rennes. Avec d'autres officiers mĂ©contents il se ligue contre le duc. RentrĂ© en grĂące il retrouve ses droits. Le duc de Bretagne avant sa mort le nomme tuteur et gardien de ses enfants mineurs. Jean IV est un des artisans du mariage de la duchesse Anne de Bretagne avec le roi de France Charles VIII. Sa sĆur Louise de Rieux Ă©pouse Louis II De Rohan comte de GuĂ©mĂ©nĂ© et reçoit en dot douze fiefs dont celui de Bourgtheroulde. En 1499, le fief de Bourgtheroulde est vendu Ă Guillaume Le Roux, reçu la mĂȘme annĂ©e Ă l'Echiquier, seigneur de Bourgtheroulde et de Tilly. WIKIPEDIA InstituĂ©e par Rollon premier duc de Normandie au commencement du Xe siĂšcle lâĂchiquier de Normandie Ă©tait la cour souveraine de Normandie. LâĂchiquier Ă©tait une assemblĂ©e de tous les notables de la province, une espĂšce de parlement ambulatoire qui se tenait deux fois par an. Echiquier nom donnĂ© par la table carrĂ©e divisĂ©e en soixante-quatre cases installĂ©e dans la salle. L'Ă©chiquier devient par la suite le Parlement de Normandie. Actuel Palais de Justice. La famille Le Roux, dont le blason devint celui du village, marqua l'histoire de Bourgtheroulde. Deux maisons de Bourgtheroulde situĂ©es dans l'actuelle grande Rue ont Ă©tĂ© construites Ă cette Ă©poque PAGE 3 Les LE ROUX PATRONS, SEIGNEURS ET BARONS DE BOURGTHEROULDE Le fief de Bourgtheroulde aurait Ă©tĂ© vendu en 1499 par Louis de Rohan-GuĂ©mĂ©nĂ©, ou ses hĂ©ritiers, Ă Guillaume Ier Le Roux qui achĂšte la mĂȘme annĂ©e Tilly Ă Jean de FerriĂšres. Guillaume Le Roux possĂ©dait alors les seigneuries de Becdal, du Mouchel, de Saint Aubin d'Ecrosville. Il fit l'acquisition de Lucy, Sainte-Beuve... - En 1486 Guillaume II Le Roux Ă©pouse Jeanne de Jubert fille de Guillaume de Jubert seigneur de Vesly lieutenant gĂ©nĂ©ral du bailli de Gisors. Le couple est prolifique quinze enfants. Les Le Roux sont immensĂ©ment riches. 1515 François Ier crĂ©e le Parlement de Normandie en remplacement de l'Echiquier. Guillaume II en achĂšte aussitĂŽt la charge de PrĂ©sident. Parlement de Normandie - Actuel Palais de Justice - Photo WIKIPEDIA Actuel Palais de Justice de Rouen - source dompod Palais de justice "CommencĂ© sur la fin du XVĂšme siĂšcle sous l'ordre de Louis XII. Rouland LE ROUX en fut le "maĂźtre machon" et l'architecte fut Roger ANGO, qu'on croit ĂȘtre de la famille du grand armateur DiĂ©ppois. C'est le dernier Ă©panouissement du style gothique dans toute sa flamboyante exubĂ©rance" - Source HISTOIRE DE NORMANDIE - A. ALBERT-PETIT -Les vieilles provinces de France - 1941 Guillaume II est Ă l'origine de la construction du magnifique hĂŽtel du Bourgtheroulde place de la Pucelle alors appelĂ©e place du MarchĂ© aux veaux Ă Rouen. Guillaume disparaĂźt le 12 juillet 1520. Il est inhumĂ© dans l'Ă©glise de Bourgtheroulde ainsi que son Ă©pouse. HĂŽtel du Bourgtheroulde collection personnelle L'HĂŽtel de Bourgtheroulde 2012 - transformĂ© en HĂŽtel de luxe - photo Facebook - Leur fils aĂźnĂ© Guillaume III Le Roux ecclĂ©siastique est abbĂ© d'Aumale. On suppose qu'il fut un des tĂ©moins de l'entrevue du Camp du Drap d'Or entre François Ier et Henri III d'Angleterre. Il continue l'Ćuvre de son pĂšre dans l'Ă©dification de l'hĂŽtel familial de Rouen. Guillaume III meurt en 1532. Il est enterrĂ© auprĂšs de ses parents dans l'Ă©glise de Bourgtheroulde. Son testament est ainsi conçu "Veuil que mon corps soit inhumĂ© dedans le cĆur de l'Ă©glise du Bourg-ThĂ©roulde au tombeau de mes pĂšre et mĂšre, lequel on trouvera estre massonĂ© et voultĂ© et capable de recueillir beaucoup de corps sus de gros barreaux de fer qui sont au travers des murailles pour soustenir les coffres oĂč sont ensepulturĂ©s les dits corps... au meilleur du cĆur... priĂšre de faire incontinent agrĂ©er l'Ă©glise de toutes choses ; veut que sur la tombe soit mis et avec iceulx gist le corps de maistre Guillaume Le Roux, presbtre, chanoine de Rouen, leur fils aisnĂ©, lequel dĂ©cĂ©da tel jour, tel an. Priez Dieu pour le repos de leurs Ăąmes". Du vivant de son pĂšre, Guillaume III se dessaisit de ses droits Ă la seigneurie de Bourgtheroulde en faveur de son frĂšre cadet Claude. Bas-relief HĂŽtel du Bourgtheroulde - Camp du Drap d'Or - collection personnelle - Claude Ier Le Roux achĂšve la construction de l'hĂŽtel de Bourgtheroulde. Il hĂ©rite du fief de Bourgtheroulde, devient seigneur de Tilly, Becdal et Villettes prĂšs de Louviers. Il Ă©pouse en 1515 Jeanne de Challenge Dame de Cambremont et d'Infreville fille de Jean de Challenge prĂ©sident au Parlement de Normandie. Le couple eut quatre enfants Claude, Jean, Marie et Robert*. En 1520 Claude Ier est nommĂ© Conseiller au Parlement de Normandie en remplacement de son pĂšre. Jeanne de Challenge s'Ă©teint en 1530 et inhumĂ©e dans l'Ă©glise Saint Etienne des Tonneliers de Rouen. Claude Ier Ă©pouse alors Madeleine Payen dont il n'eut pas d'enfants. AprĂšs les guerres de religion il vendit par nĂ©cessitĂ© une partie de ses biens dans le pays de Caux et acheta le manoir des Faulx. Il dĂ©cĂšde en 1537 et est enterrĂ© dans l'Ă©glise auprĂšs de sa premiĂšre Ă©pouse.* Robert Le Roux fut le fondateur de la branche de Tilly et ascendant des Le Roux d'Esneval. En 1556, calviniste, il fut expulsĂ© du Parlement. Il retrouva sa charge en 1570 aprĂšs la paix de Saint-Germain. - Claude II Le Roux fils de Claude Ier seigneur de Bourgtheroulde, d'Infreville, de Saint Aubin d'Escroville, Sainte Beuve et Maupertuis prend pour Ă©pouse en 1531 Marie Pottier fille d'une importante famille de robe sĆur de Louis Potier seigneur de Gesvres. Marie Pottier mit au monde Claude, Nicolas, Françoise et Charlotte. L'aĂźnĂ© Claude III Le Roux eut en hĂ©ritage la seigneurie de Sainte-Beuve. Il Ă©pousa Madeleine Lhuillier dont il n'eut pas d'enfants. - Le second fils de Claude II, Nicolas Ier Le Roux, se marie en 1586 avec Catherine Ollivier fille de Jean Ollivier seigneur de Leuville et gentilhomme de la chambre et de Suzanne de Chabannes. Catherine Olivier est la petite-fille du cĂŽtĂ© paternel de Jean Olivier chancelier de France et arriĂšre-petite-fille du cĂŽtĂ© maternel de Jacques de Chabannes marĂ©chal de France sous Louis XII plus connu sous le nom de La Palice. Deux fils sont issus de cette union Claude et Louis. Dans sa jeunesse, Nicolas Ier porta les armes. En 1574, il est dit conseiller au Parlement de Paris et seigneur de Saint Aubin. A la mort de son pĂšre il prit sa charge de conseiller au Parlement. Par la suite il devint conseiller au Grand Conseil, maĂźtre des requĂȘtes, prĂ©sident Ă mortier au Parlement de Bretagne. En 1602 il acheta l'office de prĂ©sident au Parlement de Rouen. En dĂ©cembre 1617 Bourgtheroulde est Ă©rigĂ©e en baronnie avec union du fief du BosbĂ©ranger et divers autres. Un duchĂ© = 4 comtĂ©s - Un comtĂ© = 4 baronnies - Une baronnie = 4 chĂątellenies - Une chĂątellenie = plusieurs fiefs et clochers. - Claude IV Le Roux devient baron du Bourgtheroulde et Sieur de Saint Aubin d'Escrosville. Il Ă©pouse en 1619 Marie Cavelier fille de Jean Cavelier seigneur des Buquets. Les Le Roux vivaient alors dans une opulence et une magnificence peu commune. En 1621 Claude IV est prĂ©sident Ă mortier en remplacement de son pĂšre et prince de la confrĂ©rie de Sainte CĂ©cile. Il dĂ©cĂšde en 1632 laissant quatre enfants Jean, Robert, Catherine et Françoise. - Jean Ier Le Roux baron du Bourgtheroulde qui fut PrĂ©sident aux RequĂȘtes du Palais de Rouen Ă©pouse en 1640 Marie de Palme Carille dont la famille est originaire de Cordoue installĂ©e Ă Rouen avant 1550. De cette union naquirent Nicolas, Marie, AngĂ©lique, Elisabeth et Catherine. Jean Ier eut un enfant adultĂ©rin avec Catherine Lemercier fille du greffier en chef des requĂȘtes du Palais. Pour Ă©touffer le scandale il s'empressa de marier sa maĂźtresse Ă un sieur des BruyĂšres. L'union eut lieu Ă Bourgtheroulde oĂč Catherine rĂ©sida dĂ©sormais. Devenus veufs les deux amants se mariĂšrent Ă Bourgtheroulde mariage attestĂ© par un certificat du curĂ© de la paroisse sans mention de tĂ©moins. Au dĂ©but et Ă la fin de l'acte de mariage deux dates sont indiquĂ©es, diffĂ©rentes 6 novembre et 22 dĂ©cembre 1661. Jean meurt Ă Rouen en 1669 aprĂšs huit ans d'une union pendant laquelle naquirent deux enfants. Nicolas son fils aĂźnĂ© du premier lit fit appel lors de la succession. Un arrĂȘt du 11 aoĂ»t 1678 le dĂ©bouta et confirma la lĂ©gitimitĂ© du second mariage de son pĂšre et la reconnaissance de la fille survivante de la deuxiĂšme union. Registre paroissial de Bourgtheroulde - Le quinzieme jour de novembre audict an mil six centz soixante et neuf fust dĂ©cĂ©dĂ© Messire Jean Le Roux Sieur Seigneur et barron du Bourgtroude et premier prĂ©sident aux requestes du palais Ă Rouen lequel a estĂ© inhumĂ© le premier jour de janvier mil six centz soixante et dix apres avoir recu les saincts sacrements et son corps mis dans la cave du cĆur de l'eglize dudict lieu du Bourgtroude ce qui a este signe par Messire Alphonse de Palme escuier conseiller du roy en son parlement de Rouen et Messire Nicolas Le Roux filz dudict feu Seigneur du Bourgtroude - signatures De Palme, Le Roux Bourgtroude. AngĂ©lique Le Roux fille de feu Jean et sĆur de Nicolas, se marie en l'Ă©glise de Bourgtheroulde en 1686 Registre paroissial de Bourgtheroulde â Le 6e aoust 1686 aprĂšs les fiancailles et la publication faitte des baons de Mariage d'entre Messire Jacques Durand chevallier Seigneur de Littot fils de feu Messire Jacques Durand chev. Seign. De Littot du Roy lieutentant aupontaudemer thresorier de france au bureau general de la generalite de Caen et de Marie de Menida ses pere et mere, et Angelique Le Roux fille de feu hault et puissant seign. baron du et autres lieux du Roy en son Conseil et president au parlement de normandie et de Dame Marie de Palme ses pere et mere. Il ne sestant trouve aucun empeschement nous soussignĂ© cure et doyen du les avons maries en la forme prescrite par notre Mere sainte Eglise en pnse prĂ©sence de leurs parents et amis - Signatures J. Durand de Lilletot, Angelique Le Roux Boisnormand, Le Roux Bourgtroude, Le Roux de Tilly, Jean de Bailleul, Marc Le Roux, Elisabeth Roux, Despars, G. Lavoisey. - Nicolas II Le Roux fils de Jean Ier n'ayant pas d'enfants vend avant 1691 la baronnie de Bourgtheroulde Ă Louis Voisin de Saint Paul. Le 22 novembre 1680 il avait vendu pour 5700 livres la ferme des Marquets de Froberville en Caux. FONDS CĂCILLE Documents gĂ©nĂ©raux Catalogue de documents concernant la famille Le Roux dâEsneval », relevĂ© chronologique de documents de 1413 Ă 1755 XIXe siĂšcle ; catalogue ou inventaire des documents concernant la famille Le Roux de Bourgtheroulde et correspondance entre Me CĂ©cille et M. Bezuel dâEsneval relative Ă la collection de documents sur la famille Le Roux 1889 ; copies de lettres royales de 1584 Ă 1662, adressĂ©es Ă M. de Bourgtheroulde ou le concernant XIXe siĂšcle. Notes individuelles Alain et Richard Xe-XIe siĂšcle ; Raoul 1117 ; ClĂ©rambault 1177-1204 ; Guillaume I 1360-1370 ; Colin I 1385-1413 ; Martin 1424 ; Denis 1444-1455 ; Colin 1449 ; Jean I et Jean II 1424-1505 ; Jacques 1521 ; Louis 1543 ; Robert I 1543-1564 ; Robert II 1554-1577 ; Philippe 1561-1582 ; Mathieu 1563 ; Louis et Guillaume 1584 ; Charlotte 1585 ; Jean III s. d. ; Robert III 1609-1637 ; Jacob 1611 ; Madeleine 1620 ; Louis II 1629-1665 ; Antoine 1642 ; Claude V 1656 ; Georges 1658 ; Louis III 1665-1673 ; Charles 1668-1699 ; Robert V 1693 ; Anne Claude Robert 1712-1750 ; Louis III, sieur de Tilly 1726 ; Alexandre, sieur de Tilly 1726 ; Jacques Alphonse 1741 ; Alphonse Adrien Bruno 1741,1755 ; Esprit Robert Marie 1750-1793 ; Pierre Robert 1762-1788 ; Marie Anne Françoise 1763 ; Marie Anne 1783 61 J 2 Documents particuliers. Ameline, veuve de Jehan Le Roux rĂšglement de douaire biens Ă Boisemont 1365 n. st.. Colin succession 1413. Denis notes, 1400-1420 XIXe siĂšcle ; transaction et appointements entre Jehan Le Cauchois et Denisot Le Roux 1419 ; racquit de rente par Denisot Le Roux 1421 n. st. ; reddition de comptes par RogiĂšre Gouppil, veuve de Pierre Roque, auparavant veuve de Jehan Le Cauchois, bourgeois de Rouen, au sieur Denis Le Roux, bourgeois de Louviers 1444. Jean, sieur de lâEprevier notes, 1486-1543 XIXe siĂšcle ; piĂšce de procĂ©dure incomplĂšte relative Ă une rente du sieur de lâEprevier XVIe siĂšcle. Guillaume II notes, 1455 XIXe siĂšcle ; traitĂ© de mariage entre Guillaume Le Roux le jeune et Jehanne Jubert 1486 ; transport de rente par Robinet Maugier, bourgeois dâAndelys, Ă Guillaume Le Roux, sieur de Becdal, vicomte dâElbeuf 1488 ; dĂ©cret des biens de Jehan Guenet, rĂŽtissier Ă Rouen, Ă la requĂȘte de Guillaume Le Roux, sieur de Bourgtheroulde 1504 ; transaction et appointements entre Guillaume Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, et Estienne Bonvoisin, bourgeois de Rouen 1511 ; partage des biens de Guillaume Le Roux, sieur de Bourgtheroulde 1520. Enfants de Guillaume II. Marie Ă©pouse Jean Lepelletier notes, 1500-1517 XIXe siĂšcle ; reconnaissance du contrat de mariage de Jean Lepelletier, procureur au bailliage de Gisors, et Marie Le Roux 1505 ; vente et transport des meubles et biens mobiliers de Marie Le Roux, veuve de Jehan Lepelletier, en son vivant procureur du roi au bailliage de Gisors, Ă Guillaume Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, son pĂšre 1517 ; inventaire des biens de Marie Le Roux, veuve du sieur Le Pelletier s. d. ; lots et partages de la succession de Robert Le Pelletier 1 1494 ; biens de la famille Le Pelletier aux Andelys piĂšces de procĂ©dures, ventes, constitutions, racquits et transports de rentes 1445-1601. Nicolas I notes, 1528-1554 XIXe siĂšcle ; confirmation du don de la garde noble 1545 ; piĂšce relative Ă sa succession 1561. Guillaume III notes, 1460-1510 XIXe siĂšcle ; comptes entre Guillaume Le Roux, sieur de Bourgtheroulde et Jehan Le Menu de Frenel, de Boisemont 1535 1365 n. st. - 61 J 3 Claude I, Ă©pouse 1/ Jeanne Chalenge ; 2/ Madeleine Payen notes, 1520-1539 XIXe siĂšcle ; lettres de provision et nomination de Claude Le Roux Ă lâoffice de conseiller lai au Parlement de Rouen Ă la place de feu Guillaume Le Roux, son pĂšre 1520. Enfants de Claude I. Claude II, Ă©pouse Marie Potier de Blancmesnil notes, 1547-1587 XIXe siĂšcle ; nomination Ă lâoffice de conseiller en la Chambre des comptes de Paris 1552 n. st. ; exemption du service de ban et arriĂšre-ban 1577 ; comptes de blĂ© reçu par Ygoult et livrĂ© au sieur de Bourgtheroulde, maĂźtre des requĂȘtes Ă la Chambre des comptes de Paris 1577-1593 ; lettres patentes accordant la rĂ©signation de Claude Le Roux de Bourgtheroulde de son office de conseiller en la Cour des aides en faveur dâAntoine Le Seigneur 1579 2 ; lettre dâune demoiselle Le Roux adressĂ©e Ă son pĂšre, le sieur de Bourgtheroulde, le remerciant de lui avoir envoyĂ© de lâargent 1581 ; confirmation de noblesse pour Claude Le Roux et ses frĂšres Robert et Jean 1588 ; exemption du service de ban et arriĂšre-ban 1590 ; piĂšces de procĂ©dure relatives Ă une enquĂȘte demandĂ©e par Claude Le Roux pour ĂȘtre indemnisĂ© des pertes et dĂ©gĂąts commis par les ligueurs en son chĂąteau du Bourgtheroulde et dĂ©claration des meubles, dont cahier intitulĂ© Sommaire dĂ©claration des meubles appartenans au sieur du Bourgtheroulde, qui estoient tant en sa maison du Bourgtheroulde dâoĂč il sortit le 9e jour de juing 1589, pour aller Ă Tilly et dudit lieu Ă la ville de Caen, que mesmes en sa maison de Rouen, lesquels ont estĂ© pillĂ©z par les ligueurs et rebelles de la ville de Rouen, cappitaines et soldats employĂ©z par eulx, en tant que Ă prĂ©sent il en peult - 1 A noter fief de Bonnemare Ă Farceaux. 2 Document en mauvais Ă©tat. avoir congnoissance par ses inventaires et le tesmoignage de ses domestiques et autres qui ont hantĂ© et frĂ©quentĂ© en ladite maison pendant sa demeure en icelle » - 3 1590-1592 ; piĂšces de procĂ©dure entre Claude Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, conseiller du roi et maĂźtre ordinaire en la Chambre des comptes de Paris, et le sieur Le Dain 1599 1520- 61 J 4 Enfants de Claude II. Claude III, Ă©pouse Madeleine Luillier de Saint-Mesmain notes, 1580-1590 XIXe siĂšcle ; cahier de copie des preuves de Claude III, intitulĂ© Pour justiffiĂ© la desente de Robert Le Roux, escuier, prĂ©sentĂ© pour estre relevĂ© chevallier de lâOrdre de Saint-Jean-du-JĂ©rusallem » 1640 ; traitĂ© de mariage entre Claude Le Roux, sieur de Sainte-Beuve, et Magdelaine Luillier 1580 ; constitution de rente parClaude Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, en faveur de Magdelaine Luillier, veuve de Claude Le Roux, sieur de Sainte-Beuve 1584. Marie, Ă©pouse Claude Le Georgelier, sieur du Bois notes, 1561-1674 XIXe siĂšcle ; contrat de mariage entre Claude Le Georgelier, sieur du Boys, vicomte de Rouen, et Marie Le Roux, fille de Claude Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, conseiller du roi et maĂźtre ordinaire en la Chambre des comptes de Paris 1577 ; reçus donnĂ©s par le sieur Le Georgelier au sieur de Bourgtheroulde 1579-1588 ; correspondance entre Le Georgelier, sieur du Bois, et le sieur de Bourgtheroulde, son beau-pĂšre 1585-1586 ; quittance donnĂ©e par le sieur de Bourgtheroulde Ă madame du Boys 1589 ; Ă©tat du mobilier et de lâargent donnĂ© Ă madame du Bois par son pĂšre, le sieur de Bourgtheroulde aprĂšs 1589 ; constitution de rente par Claude Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, Ă Marie Le Roux, veuve de Claude Le Georgelier, sieur du Bois 1596 ; quittance donnĂ©e par Claude Le Georgelier, sieur du Boys, au prĂ©sident de Bourgtheroulde, son oncle 1627, autre quittance dĂ©livrĂ©e au prĂ©sident de Bourgtheroulde par Robert Le Georgelier 1627 ; racquit de rente entre François Le Georgelier, sieur de la HoublonniĂšre vicomtĂ© dâAuge, et Nicolas Le Roux, sieur et baron de Bourgtheroulde 1628. Françoise, Ă©pouse Louis Bretel, sieur de Lanquetot notes, 1327-1652 XIXe siĂšcle ; constitution de rente par Guillaume et Jean Bretel en faveur de Nicolas Preudhomme 1541 ; traitĂ© de mariage entre Louis Bretel, avocat en la cour du Parlement de Rouen, et Françoise Le Roux, fille de Claude Le Roux de Bourgtheroulde 1574 ; quittances de Bretel au sieur de Bourgtheroulde 1578-1588. Nicolas II, Ă©pouse Catherine Olivier notes, 1586-1637 XIXe siĂšcle ; traitĂ© de mariage entre Nicolas Le Roux, sieur de Saint-Aubin, et Catherine Olivier 1586 ; nomination de Nicolas Le Roux, sieur de Saint-Aubin, Ă lâoffice de prĂ©sident au Parlement de Bretagne Ă la place de Pierre Carpentier 1601 ; crĂ©ation de deux offices de prĂ©sident Ă mortier en la cour du Parlement de Rouen 1601 ; nomination de Nicolas Le Roux Ă lâune des deux charges de prĂ©sident Ă mortier en la cour du Parlement de Rouen 1602 ; transport et vente de rente fonciĂšre par Denis Burgalley Ă Nicolas Le Roux, sieur de Bourgtheroulde 1623 ; transport de rente fonciĂšre entre Nicolas et Jehan Euldes et Marguerite Bosguillaume, sa femme 1626 ; lots et partages des bijoux et joyaux de Nicolas Le Roux 1633 ; lots et partages des obligations de Nicolas Le Roux, sieur de Bourgtheroulde ; 1636 ; inventaire des meubles baillĂ©s Ă Pierre Heurtematte dans la maison du Grand Gouffre » Ă Bourghteroulde, appartenant aux enfants de feu M. de Bourgtheroulde 1640 ; famille Olivier contrat de mariage entre Jehan Olivier, seigneur de Lumille, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, et Suzanne de Chabannes 1631 ; transport de rente par Henry Olivier en faveur de Michel Durant 1494 â 3 Dans lâarticle 6 de ce mĂ©moire, il est question de vaisselle faite par Bernard Palissy 1494 - 61 J 5 Enfants de Nicolas II. Claude IV, Ă©pouse Marie Cavelier notes1608-1647 XIXe siĂšcle ; nomination de Claude Le Roux, sieur de Saint-Aubin, lieutenant gĂ©nĂ©ral Ă la place du sieur des Buquets 1609 ; nomination de Claude Le Roux Ă lâoffice dâavocat en la cour du Parlement 1608 ; traitĂ© de mariage entre Claude Le Roux, sieur de Saint-Aubin, et Marie Cavelier et remise de bijoux 1609-1610 ; Reconnaissance de ce contrat de mariage 1613 ; nomination de Claude Le Roux Ă lâoffice de lieutenant gĂ©nĂ©ral au bailliage et siĂšge prĂ©sidial de Rouen Ă la place de Jean Cavelier, sieur des Buquets 1610-1613 ; transaction entre Jean Cavelier, sieur des Buquets, et Nicolas Le Roux, sieur de Saint-Aubin, au sujet de leurs biens communs 1611 ; dĂ©claration de Marie Cavelier, veuve de Claude Le Roux, des lots et partages de la succession de son mari 1633 ; procĂ©dure entre Catherine Olivier, veuve de Nicolas Le Roux, et Marie Cavelier, veuve de Claude Le Roux 1633 ; Estat des hĂ©ritages, rentes et revenus appartenants Ă messire Jean Le Roux, chevalier seigneur et baron du Bourtroude, prĂ©sident aux requestes du Parlement de Rouen, et Ă messire Robert Le Roux, chevalier, son frĂšre, provenants des successions de messire Claude Le Roux, seigneur de Saint-Aubin, prĂ©sident audit Parlement son pĂšre, de dame Marie Cavelier, veufve dudit seigneur de Saint-Aubin, leur mĂšre et de messire Nicolas Le Roux, baron du Bourtroude, prĂ©sident audit Parlement, et de dame Catherine Ollivier, veuve dudit seigneur du Bourtroude, leurs ayeul et ayeulle » 1654. Rentes transport de rente par Claude Le Roux, sieur de Saint-Aubin, Ă Louis Duval, bourgeois marchand de Rouen 1613 ; constitution de rente par Richard de Bauquemare en faveur de Marie Cavelier, veuve de Claude Le Roux, sieur de Saint-Aubin 1635 ; racquit de rente par Charles du Toupin, sieur de Bolleville, Ă©poux de Marie Le Georgelier, envers Marie Cavelier, veuve de Claude Le Roux 1647 ; transport de rente par la prĂ©sidente de Saint-Aubin Ă mademoiselle du Jardin 1644. ProcĂ©dures entre Jean de Grainville, sieur de Boscnormand, et le sieur Le Roux 1619 ; entre Marie Cavelier et Pierre Deschamps, chapelier Ă Rouen 1637 ; entre Marie Cavelier, veuve de Claude Le Roux, sieur de Saint-Aubin, et Jean de LampĂ©riĂšre, sieur de Montigny, relativement Ă une rente 1665 ; entre Marguerite Aubery, veuve de Jacques Lemesle, de son vivant marchand mercier Ă Rouen, et Marie Cavelier, veuve de Claude Le Roux, sieur de Saint-Aubin, pour non- paiement de marchandises, avec mĂ©moires et factures 1639-1658 1608- 61 J 6 Louis, sieur dâInfreville, Ă©pouse Marguerite dâAnviray reconnaissance du traitĂ© de mariage de Louis Le Roux, sieur dâInfreville, et Marguerite dâAnviray 1629 ; rĂ©ception Ă la charge dâintendant gĂ©nĂ©ral de la Marine de France 1665. Louis, fils de Louis lettres de provisions de chef dâescadre de Guyenne pour le chevalier Le Roux dâInfreville, capitaine de vaisseaux, Ă la place du comte de BĂ©thune 1693. Enfants de Claude IV. Jean, Ă©pouse 1/ Marie de Palme Carille ; 2/ Catherine Le Mercier notes, 1637-1675 XIXe siĂšcle ; piĂšces de procĂ©dures et titres 1637-1675 ; Ă©mancipation de Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, et Robert Le Roux, chanoine, fils de Claude Le Roux, sieur de Saint-Aubin, et de Marie Cavelier 1637 ; traitĂ© de mariage entre Claude Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, et Marie de Palme Carille 1640 ; quittance de la somme de 150 livres tournois payĂ©es par le sieur de Bourgtheroulde Ă Pierre Bouquelette pour lâindemniser du meurtre de son fils par ses domestiques 1641 mĂ©moire de marchandises de mercerie dues Ă Thomas Yvelin par le sieur de Bourgtheroulde 1644 ; mĂ©moire prĂ©sentĂ© par Claude Boudart, tailleur dâhabits, au baron de Bourgtheroude pour livraison de diverses marchandises 1653 ; certificat de la cĂ©lĂ©bration du mariage de Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, et de Catherine Le Mercher 1661 ; reconnaissance du traitĂ© de mariage 1671 ;distribution des deniers provenant de lâoffice de prĂ©sident des requĂȘtes ayant appartenu Ă Jean Le Roux, baron de Bourgtheroulde 1675 ; PiĂšce de procĂ©dure relative Ă la dot de Catherine Le MerchĂ©, femme de Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde [1678]. Rentes constitution de rente par Jean Le Roux, baron de Bourgtheroulde Ă Barbe Deschamps, veuve de Georges Duhamel, sieur de Hastreaumont 1640 ; amortissement de rente due par Barbe Deschamps, veuve de Georges Duhamel, sieur dâHastreaumont, maĂźtre des comptes de Normandie Ă Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde 1642 ; constitution de rente par Louis Le Roux, sieur dâInfreville, Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, et Robert Le Roux, sieur de Saint-Aubin, Ă Catherine de Bauquemare 1641 ; racquit de rente par Jean le Roux, baron de Bourgtheroulde, conseiller du roi en son Parlement de Normandie, Ă Gilles Lefebvre, sieur du Mouchel, conseiller et maĂźtre dâhĂŽtel de sa majestĂ© et conseiller Ă©chevin de lâhĂŽtel commun de Rouen 1653 ; extraits dâamortissement de rente due par Vulfranc de Cuverville, sieur de Saint-Collombe, Ă Marie de Palme, Ă©pouse de Jean Le Roux, conseiller du roi au Parlement de Normandie et prĂ©sident aux requĂȘtes, et Ă Robert Le Roux, sieur de Saint-Aubin 1653-1655 ; procĂ©dure relative Ă une rente de Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde 1662 ; constitution de rente entre Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, conseiller du roi en la cour du Parlement de Rouen et prĂ©sident aux requĂȘtes du palais, Robert Le Roux, sieur de Saint-Aubin, et François de LampĂ©riĂšre, sieur de Montigny 1665 ; revalidation de rente par Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, et Robert Le Roux, sieur de Saint-Aubin, envers Robert de Bauquemare, Anne et Jacques de Bauquemare 1665 ; revalidation de rente due par Jean et Robert Le Roux Ă Louis et Nicolas Duparc 1665 ; quittance de rente due par Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, Ă la dame de Malespargne 1665 ; piĂšces de procĂ©dure entre Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, et Jean de Brachon, sieur de BĂ©villier 1665-1669 ; accord relatif Ă des arrĂ©rages de rentes dues par Jean Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, Ă Marin Pigny, docteur en mĂ©decine 1670 et autres actes relatifs Ă cette rente. 1665-1671. Catherine, Ă©pouse Marc Antoine de BrĂšvedent notes, XVIe-XVIIe XIXe siĂšcle ; traitĂ© de mariage entre Marc Anthoine de BrĂšvedent, sieur de la Houssaie, conseiller du roi et maĂźtre ordinaire de la Chambre des comptes de Normandie, et Catherine Le Roux, fille de Claude Le Roux, sieur de Saint-Aubin 1635 1635- 61 J 7 Robert IV notes, 1637-1655 ; revalidation de rente par Jean et Robert Le Roux envers le sieur de Montigny 1665, copie ; piĂšce de procĂ©dure relative Ă une rente entre François de Grimonville, chevalier et marquis de La Londe dâHĂ©rou et Robert Le Roux, sieur de Bourgtheroulde 1666 ; vente et adjudication des biens ayant appartenu Ă Robert Le Roux, sieur de Saint-Aubin et de Bourgtheroulde 1671. Enfants de Jean. Nicolas, Ă©pouse Catherine Paulmier notes, 1670-1720 XIXe siĂšcle ; titres, quittances, procĂ©dures 1671-1697 ; piĂšce de procĂ©dure aux requĂȘtes du Palais entre Jacques Boudart, conseiller du roi et correcteur en la Chambre des comptes de Normandie, et Nicolas Le Roux, sieur de Bourgtheroulde 1671 ; racquit de rente fonciĂšre due par Nicolas Le Roux, baron de Bourgtheroulde, aux hĂ©ritiers de Charles Eude 1671 ; quittance donnĂ©e par Catherine dâAureville, veuve de François de Bauquemare, conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Normandie, au sieur de Saint-Aubin 1671 ; quittance donnĂ©e par Emery Jubert, sieur de Bonnemare, Ă Nicolas Le Roux, sieur de Bourgtheroude 1671 ; constitution de rente par Robert de Bauquemare, marĂ©chal des logis et garde du corps de sa majestĂ© le frĂšre du roi, curateur dâEtienne de Bauquemare, en faveur de Nicolas Le Roux, baron de Bourgtheroulde, pour la vente de sa charge de prĂ©sident aux requĂȘtes du Palais 1673-1675 ; piĂšce de procĂ©dure aux requĂȘtes du Palais de Rouen entre Nicolas Le Roux, baron de Bourgtheroulde, et Louis Jubert, sieur de Bonnemare 1675 ; fragment de piĂšce de procĂ©dure entre Nicolas de Heudebert, sieur du Buisson, conseiller du roi, maĂźtre ordinaire en la Chambre des comptes de Paris, et le sieur de Bourgtheroulde 1679 ; quittance donnĂ©e par Morille Nicolas dâAstron, sieur dâUrsay, Ă Nicolas Le Roux, sieur de Bourgtheroulde 1681 ; Ă©tat des piĂšces relatives aux rentes dues Ă Nicolas Le Roux, baron de Bourgtheroulde, sur la vicomtĂ© de Rouen 1682. Barbe, religieuse notes, 1673-1675 XIXe siĂšcle ; acte du Parlement de Rouen relatif au paiement de sa pension de religieuse 1675. Madeleine, Ă©pouse François Adrien dâAstron notes, 1697 XIXe siĂšcle ; armoiries de François Adrien dâAstron, lieutenant-colonel du rĂ©giment de dragons de Morsan, et de Magdeleine Le Roux de Bourgtheroulde, son Ă©pouse 2 ex. 1697 ; transaction entre Nicolas Le Roux, sieur de Bourgtheroulde, et François Adrian dâAstron, chevalier, lieutenant-colonel du rĂ©giment des dragons du chevalier Le Tellier de Morsan, et dame Magdeleine Le Roux son Ă©pouse 1692 ; exploits, actes notariaux, restitution des droits dotaux 1680-1690 ; contrat de mariage de François Adrian dâAstron et de Madeleine Le Roux de Bourgtheroulde 1680 ; extrait de mariage 1680 ; lettre signĂ©e Dastron adressĂ©e Ă M. de Folleville 1781 ; piĂšces de procĂ©dure relatives Ă la famille dâAstron 1652-1805 ; cahier intitulĂ© MĂ©moire de toute la cire fournie tant pour lâannĂ©e et bout de lâan de feue madame de Saint-Aubin que pour lâinhumation de feue madame la prĂ©sidente du Bourgtheroulde, que pour le service fait Ă Saint-Laurent, et pour lâinhumation de feu monsieur son fils que pour le service fait Ă Saint-Laurent due Ă Jacques Le Chandelier » 1652 ; partyes pour monsieur le PrĂ©sident du Bourgtheroulde, dues Ă Jacques Le Chandelier » 1649-1671 4 ; extrait de dĂ©cĂšs 1710 de Madeleine de Bourgtheroulde Ă©pouse dâAstron 1715 ; piĂšces de procĂ©dure relatives Ă une succession 1720-1745 ; extrait du dĂ©cĂšs de François Adrien dâAstron en 1732 1775. Autres membres de la famille Le Roux sans possibilitĂ© de les rattacher Ă la gĂ©nĂ©alogie principale PiĂšce de procĂ©dure entre Antoine Le Roux, religieux de lâabbaye de FĂ©camp, et le sieur de Bailleul 1642 ; quittance dâarrĂ©rages de rentes par Quantin Ă Le Roux 1658 ; lettre de François Dubois, neveu du sieur de Bourgtheroulde, adressĂ©e Ă son oncle s. d. XVIIe siĂšcle ; requĂȘte, piĂšces de procĂ©dure et correspondance relatives Ă la tutelle des enfants de Claude Le Roux 1735-1741 PAGE 4 Les LE ROUX D'INFREVILLE Les LE ROUX PATRONS ET SEIGNEURS D'INFREVILLE Descendants de Nicolas Ier Le Roux Louis Ier Le Roux, frĂšre de Claude IV baron de Bourgtheroulde, hĂ©rite du domaine d'Infreville et du fief au Danois ou fief de la Mare-Tassel situĂ© Ă Thuit-Signol. ParticuliĂšrement estimĂ© du cardinal de Richelieu, du cardinal Mazarin, Hugues de Lionne et Colbert, il fut chargĂ© de missions importantes. En 1627, intendant de la Marine en Normandie il fait une enquĂȘte sur les octrois dans les ports. Il est nommĂ© commissaire gĂ©nĂ©ral de la Marine Navale commandĂ©e par le Duc de Guise. Il est prĂ©sent au siĂšge de La Rochelle. Le cardinal le charge de l'inspection de la Marine du Ponant. Au mois d'avril, Louis Le Roux se rend en Italie pour collaborer Ă l'organisation de la campagne du roi, muni d'un passeport de Louis XIV et d'un second du duc de Savoie. Il va Ă Mantoue, Casal, Suze, Alexandrie. A la fin du mois de mai il est de retour en France et visite tous les ports, havres port abritĂ©, rades et cĂŽtes du pays. Il est chargĂ© de voir en quel lieu les congĂ©s et passeports doivent ĂȘtre distribuĂ©s aux marchands pour la sĂ©curitĂ© des vaisseaux du roi CongĂ© Permission que doivent prendre les vaisseaux qui sortent des ports, appelĂ©s passeports quand il est donnĂ© Ă des sujets - Dictionnaire de la langue française Pierre RICHELET grammairien et lexicographe 1628/1698. Il Ă©pouse en 1629 Marguerite d'Anviray fille de David d'Anviray receveur des finances de Rouen et Marguerite de Vimont. Marguerite est la sĆur d'Henri D'Anviray de Mathonville et de Hacquenouville reçu conseiller au Parlement de Normandie en 1631. De leur union sont issus David, Louis et Robert. Le 3 dĂ©cembre 1630 Louis Le Roux est envoyĂ© par le roi sur les cĂŽtes de Normandie et de Picardie pour empĂȘcher le transport des blĂ©s de ces provinces vers les pays Ă©trangers. Le 5 mai 1634 il fait Ă Rouen le marchĂ© de poudre Ă canon avec un fabricant de la ville pour l'essai de canons vendus par Duquesne marchand Ă Dieppe. Le 12 juillet 1636 il est en Provence pour faire le choix d'un port pour accueillir les vaisseaux du roi, d'y Ă©tablir une escadre, Ă l'exception des galĂšres. Il nomme dans ce port des commissaires particuliers et commis au contrĂŽle, un garde-magasin, un maĂźtre d'Ă©quipage, un lieutenant du prĂ©vĂŽt gĂ©nĂ©ral de la Marine et les officiers nĂ©cessaires. Sur ordre de Richelieu il prend possession en mai 1639 des chantiers de construction de l'Ile d'Indret sur la Loire. La mĂȘme annĂ©e il apprend la sĂ©dition des Nu-pieds » qui a Ă©clatĂ© en Normandie alors qu'il Ă©tait occupĂ© Ă l'inspection des ports. Le danger qui menaçait son hĂŽtel du Bourgtheroulde Ă Rouen et son chĂąteau de Saint Aubin d'Escroville que son pĂšre lui avait laissĂ©s avec Infreville l'inquiĂ©ta vivement. Il sollicita du roi et obtint aussitĂŽt une lettre de cachet exemptant du logement de guerre toutes ses maisons de la ville et des champs. Gassion alors colonel chargĂ© de la rĂ©pression Ă Rouen Ă peine arrivĂ© dans la ville, mĂ©content du logement qui lui avait Ă©tĂ© assignĂ© prĂ©tendit s'Ă©tablir Ă l'hĂŽtel du Bourgtheroulde. Mme d'Infreville et M. Danviray son pĂšre lui objectĂšrent les lettres de sauvegarde et les principaux personnages de la ville les appuyĂšrent dans leur rĂ©clamation. Mme d'Infreville y disait que si M. d'Infreville Ă©tait Ă Rouen il lui aurait certainement offert bien volontiers l'hospitalitĂ© mais qu'en son absence elle ne pouvait disposer de sa maison si courtoise qu'elle fut, Gassion ne voulut rien entendre et passa outre. Mal lui en prit, au bout de peu de jours il dut dĂ©loger par ordre exprĂšs de la cour - Bigot de Monville - MĂ©moires. Louis Le Roux d'Infreville est nommĂ© intendant de justice police et finance des armĂ©es gĂ©nĂ©rales de la Marine du Levant et du Ponant le 15 janvier 1644. Le 20 mai, il est appelĂ© au Conseil d'Etat en raison de services rendus sous Richelieu. Le 26 janvier 1645 il prĂȘte serment pour cette charge entre les mains du chancelier SĂ©guier. Le 3 janvier 1648 il est intendant gĂ©nĂ©ral de la police et finance de la Marine. Louis Ier rachĂšte la portion d'Infreville qui appartenait depuis plus d'un siĂšcle Ă la famille RosĂ©e. En 1652 Constentin Laugeois huissier Ă Bourgtheroulde Ă©nonce dans un contrat que Louis Le Roux est chevalier seigneur d'Infreville, conseiller du Roi au Conseil d'Etat, commissaire gĂ©nĂ©ral et intendant de la Marine du Levant et du Ponant. Le 21 dĂ©cembre 1659 Louis Ier est mentionnĂ© fils et en partie hĂ©ritier de Nicolas Ier Le Roux PrĂ©sident au Parlement. Pendant la Fronde Louis Ier Le Roux reste fidĂšle Ă Mazarin. En avril 1665 il est envoyĂ© Ă Toulon comme intendant gĂ©nĂ©ral des armĂ©es navales du Levant. En novembre 1666 il s'occupe du paiement des troupes d'infanterie et cavalerie de la garnison de Provence. Intendant Ă Toulon il adresse Ă Colbert le 27 juillet 1666 un rapport qui est une piĂšce remarquable oĂč sont exposĂ©es les notions les plus exactes sur la construction maritime et les diffĂ©rentes juridictions de l'AmirautĂ©. Histoire de la marine au XVIIĂšme siĂšcle â EugĂšne Sue A Toulon il est le principal organisateur de l'expĂ©dition de Candie CrĂȘte. Les VĂ©nitiens Ă©taient alors assiĂ©gĂ©s par les Turcs. Navailles commandait la flotte. Le corps de dĂ©barquement Ă©tait placĂ© sous les ordres de Beaufort et Vivonne. Auparavant il avait fait construire pour l'amiral le vaisseau Le Monarque qui comportait 80 canons et 1400 hommes. Ce navire prestigieux passait pour le plus beau fleuron de la flotte de Louis XIV. Il Ă©tait enrichi de sculptures, dorures, figures qui coĂ»tĂšrent prĂšs de cent mille Ă©cus selon Bussy Rabutin. Louis Ier Le Roux Ă©crit Ă Colbert le 7 juin 1669 Le Monarque paraissait dans cette flotte comme une merveille ; il est accompagnĂ© de quatorze navires les plus beaux et les plus grands de la mer⊠Nous les avons vus s'Ă©loigner de nous, capables d'Ă©tonner les lieux oĂč ils aborderont. » Robert Le Roux de Rouville cadet des trois fils de Louis Ier Le Roux est tuĂ© en 1669 Ă Candie dans la brigade du comte de Saint-Paul. Le pĂšre, dĂ©sespĂ©rĂ©, prend sa retraite en 1670. Il reçoit du roi une lettre des plus Ă©logieuses. Il vĂ©cut alors Ă Saint Aubin d'Ecrosvillle, Infreville et dans son magnifique hĂŽtel du Bourgtheroulde Ă Rouen oĂč il dĂ©cĂšde en 1672. Il fut enseveli dans l'Ă©glise d'Infreville oĂč l'on peut voir sa plaque funĂ©raire. Une lĂ©gende prĂ©tend qu'il fut inhumĂ© avec son Ă©pĂ©e d'or. Sa tombe fut vandalisĂ©e. David nĂ© Ă Rouen vers 1635 hĂ©rite d'Infreville. Il Ă©pouse Anne ThĂ©roulde. Le couple n'eut pas de descendance. En juillet 1672, David Le Roux chevalier seigneur d'Infreville et de Saint Aubin d'Escroville, baille Ă ferme le champart part sur les gerbes qui reviennent aux seigneurs de certains fiefs du fief du Val Caillouel pour cinquante-cinq livres par an. Il est conseiller du roi et commissaire gĂ©nĂ©ral de la Marine. Le 19 dĂ©cembre 1681, David le Roux vend le fief de la Mare-Tassel Ă Thuit-Signol Ă Me Charles Dyel Ă©cuyer seigneur de Saint Igny, conseiller du roi, contrĂŽleur de ses finances en la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Rouen. David dĂ©cĂšde en 1713 dans son chĂąteau dont il ne reste plus de trace. InhumĂ© dans un premier temps dans l'Ă©glise d'Infreville son corps est transportĂ© selon son vĆu dans celle de Bourgtheroulde oĂč il est enseveli dans le caveau des barons du lieu ses ancĂȘtres. Registre paroissial d'Infreville - Ce 25 doctobre 1713 a estĂ© inhumĂ© par nous ptre curĂ© de cette paroisse dans le sĂ©pulcre de la mesme paroisse Messire David Le Roux chevalier seigneur et patron d'Infreville, Saint Aubin Descroville et autres lieux, ancien commissaire gĂ©nĂ©ral de la marine, aagĂ© de soixante et dix sept ans et demy, dĂ©cĂ©dĂ© le vingt troisiĂšme du dit mois et ce en prĂ©sence de Messire David François Jubert chevalier seigneur de Chailly et Senencourt de Mre Jean Bougrard ptre chapelain dans la ditte paroisse d'Infreville et de Jacques LavoyzĂ© - signatures Jubert, J. Bougrard, J Lavoisey, G. Mouchet. Registre paroissial de Bourgtheroulde - Cejourdhuy cinq dĂ©cembre mil sept cent traize sur les dix heures du matin par arrest de la cour du parlement du quattre de ce mois confirmatif des sentences du baillage du Pontaudemer des vingt cinq octobre et premier dĂ©cembre nous a estĂ© dĂ©posĂ© et mis en mains aux illisible de notre illisible par Mre Messire Guillaume Mouchet ptre prĂȘtre curĂ© d'Infreville le corps de Messire David Le Roux vivant chevalier Saigr seigneur et patron dud. du dit lieu dĂ©cĂ©dĂ© en son chĂąteau d'Infreville le vingt trois octobre dernier dans la communion de lĂ©glise pour ĂȘtre son corps inhumĂ© avecq ses ancestres dans le chĆur de notre Ă©glise suivant quil l'avois requis par acte devant les nottaires du Bourgtheroulde le vingt cinq octobre mil sept cent douze et par deux testaments olographes et uniformes le vingt huit du mesme mois et que permission luy en avoir Ă©tĂ© accordĂ© par Messire François le Cordier de Bigard chevallier et marquis de la Heuse concr conseiller du Roy en touts ses conseils et son procureur gnal gĂ©nĂ©ral au parlement de Normandie et par Noble Dame Marie Catherine Voisin Saigr et patrons de cette parsse paroisse laquelle inhumation nous avons faitte avec les cĂ©rĂ©monies ordinaires de lĂ©glise en pnces prĂ©sences des soubzsignĂ©s. - Pas de signatures. De 1672 Ă 1678, Louis XIV est en guerre contre la Hollande et ses deux alliĂ©s l'Espagne et le Saint Empire. Le royaume de Naples et la Sicile appartiennent Ă Charles II, roi d'Espagne et de Sicile. Pendant cette pĂ©riode, outre les opĂ©rations en Flandre, la France envoie une armĂ©e en Catalogne et organise un soulĂšvement en Sicile. Des opĂ©rations aux Antilles sont effectuĂ©es. Le second fils de Louis Ier, Louis II nĂ© en 1642 est baptisĂ© dans l'Ă©glise Saint Eloi de Rouen. Comme son pĂšre et ses frĂšres il fait carriĂšre dans les armĂ©es navales du roi. NommĂ© enseigne le 13 octobre 1663, il embarque sur l'Ecureuil et part combattre les pirates d'Alger. Il est nommĂ© capitaine le 30 dĂ©cembre 1664. Il est Ă bord de Le Reyne le 15 juillet 1665. Louis II est prĂ©sent au combat de Cercelles sur les cĂŽtes d'Afrique Cherchell Ă quatre-vingts kilomĂštres d'Alger ?. Il s'empare de cinq vaisseaux algĂ©riens, est promu commandant de l'un des navires capturĂ©s le Soleil d'Afrique armĂ© de vingt-huit canons et comportant cent quatre-vingts hommes d'Ă©quipage. Il est alors affectĂ© Ă l'escadre du Ponant et prend part avec son navire Ă la nouvelle expĂ©dition de Candie en 1669 au cours de laquelle son frĂšre Robert est tuĂ©. Le 13 juin 1669 il devient capitaine de marine et reçoit le commandement de l'Ecureuil. En mai 1672, sous les ordres de l'amiral d'EstrĂ©es il commande Le Rubis vaisseau de quarante-six canons et prend part Ă la bataille de Solebay Southworld, Norfolk, Angleterre. Les 4 et 7 juin 1673, il se distingue aux combats des Dunes. RemarquĂ© pour sa bravoure le roi lui accorde une pension annuelle de mille livres le 26 juin. Sous les ordres de M. d'AlmĂ©ras lieutenant gĂ©nĂ©ral des armĂ©es navales il est envoyĂ© le 10 mars 1675 devant Messine Sicile Ă bord du Le Comte vaisseau de quarante-quatre canons et deux cent cinquante hommes d'Ă©quipage. Il s'empare d'un vaisseau ennemi en fĂ©vrier 1676 et reçoit de M. de Vivonne commandant Ă Messine des fĂ©licitations Ă©logieuses. Le 22 avril 1676, il prend le titre de M. de Saint Aubin afin de se distinguer d'un autre officier de marine appartenant Ă la famille RosĂ©e d'Infreville. Louis II participe Ă la bataille d'Agosta port de Sicile. Victoire de Duquesne sur l'amiral hollandais Ruyter pendant laquelle fut tuĂ© M. d'AlmĂ©ras. A l'enquĂȘte qui fut faite sur cette journĂ©e, M. Granier, commandant Le Magnifique, dĂ©posa qu'il avait vu MM. de Chateauneuf et de Saint-Aubin sur Le Parfait et le Cheval Marin qui Ă©taient derriĂšre lui, faire parfaitement leur devoir. Cette dĂ©position dut ĂȘtre utile Ă St-Aubin, car, Ă la suite de cette bataille, il avait fait un fĂącheux coup de tĂȘte, il Ă©tait des mĂ©contents qui, avec Valbelle et Gabaret, critiquaient Duquesne Ă l'occasion de cette victoire, et il Ă©tait reparti sans congĂ© pour Toulon. Duquesne crut devoir faire une leçon, sur les ordres de la Cour qu'il avait sollicitĂ©s dĂšs son arrivĂ©e Ă Toulon, Saint-Aubin fut arrĂȘtĂ© et enfermĂ© dans la tour des Ăźles d'HyĂšres. Le procĂšs qui s'ensuivit ne dut pas ĂȘtre trop dĂ©favorable, car il ne paraĂźt pas que sa carriĂšre en ait souffert. » En 1677, Louis II Le Roux se fait remarquer lors de la prise de Tobago une des petites Antilles actuellement anglaises. Il est sous les ordres du vice-amiral d'EstrĂ©es. Il est prĂ©sent le 11 mai 1678 lors du naufrage 17 vaisseaux perdus sur les rĂ©cifs aux Iles Aves minuscules Ăźles des Antilles Ă environ trois cents kilomĂštres de la Guadeloupe appartenant Ă l'Espagne et actuellement au VĂ©nĂ©zuĂ©la. Il est commandant du Prince navire de cinquante-sept canons et trois cents hommes d'Ă©quipage. Il s'y distingue par son courage et se voit accordĂ© un brevet de mille cinq cents livres. Le 29 septembre 1680 devant Claude Lescuyer notaire Ă Bourgtheroulde Louis II Le Roux d'Infreville sieur de Saint-Aubin baille Ă loyer le moulin Ă vent de ce lieu pour cent vingts livres par an. Il commande l'Eole en 1681. La mĂȘme annĂ©e son frĂšre David vend le fief de la Mare-Tassel Ă Me Charles Dyel. Le 26 septembre 1682 Louis II Le Roux par acte passĂ© devant Pierre Harenc notaire au Thuit-Signol exerce le retrait lignager droit qu'avaient les parents d'un dĂ©funt de reprendre dans un dĂ©lai fixĂ© l'hĂ©ritage vendu par lui Ă la condition de rembourser le prix Ă l'acquĂ©reur. Le 6 mai 1684 sur le navire l'Aimable Louis II Le Roux prend part Ă l'expĂ©dition de GĂȘnes. Le 10 juillet 1690 sous les ordres de Tourville il commande l'Ardent. Il participe Ă la victoire de la flotte française prĂšs du Cap Beveziers Manche sur les Anglais alliĂ©s aux Hollandais. Le 27 mai 1692 Ă la bataille de La Hougue il est sur le Saint-Philippe qui portait son pavillon. La Hougue rade au nord-est du dĂ©partement de la Manche prĂšs de laquelle Tourville combattant sur l'ordre exprĂšs du roi malgrĂ© l'infĂ©rioritĂ© de ses cadres â quarante-quatre vaisseaux contre cent - perdit glorieusement un combat contre les flottes combinĂ©es de l'Angleterre et de la Hollande. VAUBAN prĂȘche alors la guerre de course aux dĂ©pends de la guerre d'escadre - source VAUBAN LE MAĂTRE DES FORTERESSES - Luc MARY - Editions L'ARCHIPEL. En 1693 Louis II comme le plus ancien de son grade a le rang de Premier Chef d'Escadre. Sur le Saint Philippe, le 24 septembre 1704, il prend part au combat de Malaga Espagne. Bataille de Malaga - source WIKIPEDIA Il prend sa retraite vers 1706. Le 22 novembre 1711 au manoir seigneurial d'Infreville Messire Louis le Roux, chevalier, haut et puissant seigneur et patron d'Infreville, Les Faux, Le Val Caillouel, La Mare-Tassel et autres lieux, chevalier de l'ordre Saint Jean de JĂ©rusalem, premier chef d'escadre des armĂ©es navales du roi, baille la ferme du Val Callouel situĂ©e Ă Infreville. Louis II Le Roux dĂ©cĂšde en 1712 dans une chaumiĂšre Ă©difiĂ©e en 1709. Cette chaumiĂšre existe encore de nos jours. On peut y admirer selon la tradition orale la plaque de cheminĂ©e du chĂąteau d'Infreville dont il ne reste plus de traces hormis le pilier d'un portail semblable Ă ceux de la Porte des marchands de Bourgtheroulde ? reprĂ©sentant un visage aurĂ©olĂ© de rayons rappelant Louis XIV le Roi Soleil devant laquelle Louis II Le Roux s'Ă©teint. ChaumiĂšre LE ROUX 1709 - don de M. & Mme COSTIL Louis II Le Roux est inhumĂ© dans le chĆur de l'Ă©glise d'Infreville Registre paroissial d'Infreville - "Ce vingt quatriĂšme de juillet mil sept cents douze a estĂ© inhumĂ© dans le tombeau de cette eglise par nous prestre curĂ© de cette paroisse Messire Louis Le Roux chevalier seigneur et patron d'Infreville et d'autres lieux, chevalier de lordre de Saint Jean de JĂ©rusalem, chef descadres des armĂ©es navalles du roy, dĂ©cĂ©dĂ© du jour prĂ©cĂ©dent, aagĂ© de soixante et dix ans et ce en prĂ©sence de Messire David Le Roux d'Infreville cy devant commissaire gĂ©nĂ©ral de la marine son frĂšre signĂ© - Signatures D Le Roux d'Infreville - G. Mouchet." Plaque de cheminĂ©e - chaumiĂšre LE ROUX Don de M. & Mme COSTIL Les Le Roux d'Infreville disparus sans descendance, la famille Jubert de Chailly hĂ©rite de la seigneurie. Le 10 septembre 1902, le Conseil de Fabrique de l'Ă©glise d'Infreville adresse une supplique Ă Monseigneur l'Ă©vĂȘque d'Evreux pour solliciter l'ouverture du caveau seigneurial Monseigneur, Les membres du Conseil de Fabrique de l'Ă©glise d'Infreville, rĂ©unis extraordinairement, en vertu d'une ordonnance de M. l'abbĂ© Gourdeau, vicaire gĂ©nĂ©ral, archidiacre de Pont Audemer, en date du 4 septembre 1902, ont l'honneur de vous adresser la supplique suivante - ConsidĂ©rant qu'il existe dans le chĆur de l'Ă©glise un caveau, dit caveau seigneurial, oĂč a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© en 1672, Messire Louis Le Roux, en son vivant chef d'escadre et commandant les armĂ©es navales de sa MajestĂ©, conseiller d'Ă©tat et intendant gĂ©nĂ©ral de la marine, sous les rĂšgnes de Louis XIII et Louis XIV, seigneur et patron d'Infreville, que ce caveau Ă©tait surmontĂ© d'un tombeau de marbre blanc, d'environ neuf pieds de long sur quatre de large, supportĂ© par quatre lions Ă la hauteur d'environ trois pieds, que ce monument a disparu en 1782, du consentement de M. le Marquis de La Londe, pour faciliter le moyen de s'acquitter avec plus de majestĂ© les cĂ©rĂ©monies usitĂ©es dans ce diocĂšse, et remplacĂ© par une pierre tombale en marbre noir qui existe encore au niveau du pavĂ©, - ConsidĂ©rant que cette pierre a Ă©tĂ© retournĂ©e Ă la RĂ©volution, comme l'affirment les Archives paroissiales et comme l'Ă©tat actuel de cette pierre le fait bien prĂ©sumer, - ConsidĂ©rant que les anciens attestent que, Ă la RĂ©volution, le corps du dit Messire Le Roux, seigneur et patron d'Infreville, a Ă©tĂ© enlevĂ© et le plomb de son cercueil volĂ©, - ConsidĂ©rant que cette pierre et les pavĂ©s qui l'entourent n'offrent pas une sĂ©curitĂ© absolue pour la cĂ©lĂ©bration des diffĂ©rents offices et qu'on verrait avec une profonde douleur un accident se produire, - ConsidĂ©rant, enfin, que la levĂ©e de cette pierre n'entraĂźnerait pas violation de sĂ©pulture et que les paroissiens en manifestent le dĂ©sir, Les soussignĂ©s, Membres de la Fabrique de l'Ă©glise d'Infreville ont l'honneur de solliciter de Votre Grandeur la permission de procĂ©der Ă l'inspection de la voĂ»te sĂ©pulcrale et prendre les prĂ©cautions nĂ©cessaires pour en assurer la soliditĂ©, le cas Ă©chĂ©ant â Paul Gasse maire, H. PrĂ©aux, T. Loir, J. Enaut, H. Becquet, L. Deshayes, Miniac curĂ©. PAGE 5 ARCHIVES D'ELBEUF - HENRI DE SAINT DENIS - NOTARIAT DE BOURGTHEROULDE - Liasse 58 1711/1719 - ARCHIVES DU NOTARIAT DE BOURGTHEROULDE 2 dĂ©cembre 1652 - Louis LE ROUX chevalier seigneur d'Infreville, conseiller du Roy au Conseil d'Ătat, commissaire gĂ©nĂ©ral et intendant de la marine du Levant et du Ponant, stipulĂ© par Constantin LAUGEOIS huissier Ă Bourgtheroulde. 8 juillet 1653 - Gabriel HERVIEU prĂȘtre chapelain de l'Ă©glise de Bourgtheroulde, procureur de Jean LE ROUX chevalier seigneur et baron du lieu. 8 mars 1655 - Arrangement avec François NEPVEU "pouldrier et salpaistrier" demeurant Ă Pont-Audemer et la mĂšre de Guillaume MULLOT touchant le contrat d'apprentissage de celui-ci pour le mĂ©tier de pouldrier que NEPVEU devait lui apprendre moyennant 100 livres et un an de son temps. 3 juin 1655 - Vente d'une rente par Claude CAILLOUEL boulanger Ă Bourgtheroulde Ă la CharitĂ© de ce lieu, stipulĂ© par Jean NEPVEU maĂźtre en charge, et dont faisaient partie Constantin LAUGEOIS prĂ©vĂŽt - Etienne MULLOT - Pierre PRĂAUX - Guillaume CAUCHOIS - Denis BOURGALLEY - Antoine LAVOISEY - Etienne LEQUESNE - Louis Alain Philippart ODIEUVRE - Marin DESHAYES - Michel GRUEL - Louis VITTECOQ- tous frĂšres servants. 14 mai 1658 - Jean LAUGEOIS Ă©cuyer sieur de Beaulieu, garde du corps du Roy, demeurant Ă Bourgtheroulde, vend une crĂ©ance Ă Nicolas HĂROUET avocat au Parlement. 6 juin 1658 - Michel GRUEL marchand vinaigrier Ă Bourgtheroulde propriĂ©taire au triage des Marettes. 21 novembre 1658 - Robert DE SAINT AMAND chapelain de la chapelle ? Saint Claude fondĂ©e en l'Ă©glise de Bourgtheroulde. 21 dĂ©cembre 1659 - Louis LE ROUX, seigneur d'Infreville et en partie hĂ©ritier de feu Nicolas LE ROUX, PrĂ©sident au Parlement. 13 juin 1661 - DĂ©claration des terres et hĂ©ritages appartenant Ă l'Ă©glise de Bourgtheroulde, baillĂ©s Ă loyers aux plus offrants et derniers enchĂ©risseurs. 3 novembre 1664 - Nicolas LE CORDIER DE BIGARDS, prĂ©sident de la Chambre des Comptes, chevalier seigneur du Troncq et Hectomare, Haut Justicier DE LA HEUZE ayant Ă©pousĂ© Catherine DE BIGARDS et en cette qualitĂ© Marquis de LA LONDE, Seigneur de SĂGLAS - Saint Ouen du Thuit Heudebert = Saint Ouen du Tilleul - THUIT, de TVEIT mot norois piĂšce de terre provenant d'un dĂ©frichement - source BibliothĂšque communale Archives DĂ©partementales de Poitiers Vienne- et autres terres fait bail Ă Nicolas BAILLEUL de l'exercice des tailles dans les paroisses de la sergenterie de Bourgtheroulde moyennant 150 livres par an. Juillet 1672 - David LE ROUX chevalier seigneur d'Infreville et de Saint Aubin d'Escroville, baille Ă ferme le champart du fief de Val Caillouel 55 livres par an. Juillet 1672 Autre acte du mĂȘme, qualifiĂ© de conseiller du Roy et commissaire gĂ©nĂ©ral de marine, stipulant pour Louis LE ROUX chevalier seigneur de SAINT AUBIN, son frĂšre, capitaine d'un vaisseau de l'armĂ©e navale du roi, absent, tous deux fils de Louis LE ROUX 21 mars 1674 - Robert LE ROUX seigneur du Tilly, reprĂ©sentĂ© par Pomponne LE ROUX Ă©cuyer Sieur de VILETTES son fils, donne Ă loyer une ferme avec terre plantĂ©e de vignes sise Ă Heudebouville et Ă Fontaine Bellanger - La moitiĂ© du vin reviendra au bailleur - Le preneur sera tenu de le transporter au chĂąteau de Tilly - Loyer 800 livres, 100 boisseaux de blĂ© et une douzaine de chapons par an - Fait devant Lucas HERMIER notaire Ă Montfort. 29 avril 1674 - Notaire Jean HERMIER Ă Montfort - Louis LE ROUX seigneur de Tilly fait un transport de 5200 livres Ă Pomponne LE ROUX chevalier seigneur de Vilettes, Ă Alexandre LE ROUX abbĂ© de Tilly et Ă Claude LE ROUX chevalier seigneur de Boissey conseiller au Parlement - Intervention de Nicolas LE ROUX Chevalier de Tilly, frĂšre des prĂ©cĂ©dents 29 septembre 1680 - Devant Claude LESCUYER notaire Ă Bourgtheroulde, Louis LE ROUX d'Infreville baille Ă loyer le moulin Ă vent de ce lieu 120 livres par an. 22 novembre 1680 - Nicolas LE ROUX, baron de Bourgtheroulde fils et seul hĂ©ritier de Jean LE ROUX, vend la ferme des Marquets sise Ă Froberville en Caux 5700 livres. 22 novembre 1711 - Au manoir seigneurial d'Infreville Messire Louis LE ROUX chevalier seigneur et patron d'Infreville et autres lieux, chevalier de Saint Jean de JĂ©rusalem, premier chef d'escadre des armĂ©es navales du Roy, baille Ă loyer la ferme du "Valcordel" sise Ă Infreville - SignĂ© Louis LE ROUX chevalier d'Infreville - Ailleurs, Louis LE ROUX nomme cette ferme "Vaicaillouel". 16/09/1720 - Notaire Simon HEUTTE - Abandon de la succession de feu Claude VITTECOQ chanoine en la collĂ©giale de Bourgtheroulde. 5 juin 1722 - "HĂŽtellerie du Dauphin" Ă Bourgtheroulde. 23 mai 1722 - Fondation Ă charge de messes en faveur de la CHARITĂ de Bourgtheroulde Jacques GUESTARD curĂ©, Simon HEUTTE notaire frĂšre de la CharitĂ© - VITTECOQ fondateur. 22 aoĂ»t 1728 - Adjudication de l'affermage des biens appartenant au TrĂ©sor de Bourgtheroulde. Pierre HĂBERT, chirurgien, trĂ©sorier en charge - Jacques GUESTARD curĂ© et doyen - QUATORZE IMMEUBLES SONT ADJUGĂS. NOTARIAT DE BOISSEY LE CHATEL - Jean HERMIER notaire CONTRAT DE MARIAGE 1er octobre 1659 - Sur lequel figurent les signatures de Robert LE ROUX, Ă©cuyer Seigneur de TILLY, conseiller du roi en son Grand Conseil - Robert LE ROUX Ă©cuyer conseiller au Parlement - Pomponne LE ROUX - Alexandre LE ROUX et Claude LE ROUX Ă©cuyers tĂ©moins. 29/09/1682 - Louis LE ROUX, chevalier seigneur d'Infreville, capitaine de vaisseau de guerre entretenu pour le service du Roy. 20 novembre 1683 - Pomponne LE ROUX chevalier seigneur de Tilly. 14 mars 1684 - Marie Catherine COUTEULX veuve de Louis LE ROUX chevalier de Tilly. 9 juin 1684 - Pomponne LE ROUX chevalier seigneur de Tilly, procureur de Claude LE ROUX de Tilly, chevalier de MontĂ©rolier, conseiller au Parlement - Mention de Robert LE ROUX conseiller au Parlement de Rouen et de Jean et Jean LOIR tabellions Ă Pont Authou, tous trois vivant en 1574. - Mention de Nicolas LE ROUX seigneur de Saint Aubin conseiller au Parlement de Paris - de Pierre BAULDRY et Nicolas PĂPPIN, tabellions Ă Bourgtheroulde, tous vivants en 1589. 14 octobre 1684 - Alexandre LE ROUX de TILLY prĂȘtre seigneur chĂątelain de Boissey le Chatel, du Theillement et seigneur du noble fief de la FergantiĂšre. 19 avril 1698 - Nicola NĂEL, curĂ© de Bourgtheroulde, procureur de Louis VOISIN chevalier seigneur et baron de ce lieu. 9 septembre 1698 - Procuration de Louis VOISIN DE SAINT PAUL chevalier seigneur et baron de Bourgtheroulde Ă Louis Charles VOISIN son fils marquis de Bourgtheroulde pour vendre une terre sise Ă PrĂ©treville vicomtĂ© de Caen. FAMILLE LE ROUX AdĂ©laĂŻde 1763 fille de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Aimable Prosper 1834 fils de Pierre et Marie FĂ©licie Durand Alexandre 1637 fils de Robert_ III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Alexandre 1759 fils de Michel et Marie Anne Hue Alphonse fils de François et Françoise de Sortembosc Alphonse fils de Jean Baptiste et Jacqueline Victoire Hurard Alphonse Adrien Bruno 1740-1740 fils de Jacques Alphonse et Elisabeth Françoise Boullais de Catteville Alphonse Tranquille pĂšre d'AngĂšle Marie Alphoncine AngĂšle Marie Alphoncine 1880-1941 fille d'Alphonse Tranquille et Marie Anastasie Mutel AngĂ©lique 1645-1725 fille de Jean et Marie de Palme-Carille Anne fille de Guillaume et Anne de Berquetot Anne fille de Pierre et Catherine Poulain Anne Edwig fille de Robert Le Roux d'EsnĂ©val Antoine fils de Piere et Margueritte Vastel Antoine fils de Robert et Elisabeth Gueroult Auguste Henri 1877-1926 fils de Jean Baptiste Barbe fille de Jean et Marguerite Paynel Barbe fille de Robert_II, Seigneur de Tilly et Marie de BelliĂšvre Barbe fille de Nicolas et Catherine Ollivier Blanche fille de François et Françoise de Sortembosc Brigitte fille de Georges Catherine fille de Pierre et Catherine Poulain Catherine 1638 fille de Robert_III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Catherine 1757 fille de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Catherine 1641-1676 fille de Jean et Marie de Palme-Carille Catherine 1615 fille de Claude_IV, Baron du Bourg-ThĂ©roulde et Marie Cavelier Catherine fille de Guillaume_II et Jeanne Jubert Catherine Françoise 1678-1719 fille de François et N...? N....? CĂ©dric fils de Thierry Charles fils de Pierre et Margueritte de Sochon Charles fils de François et Françoise de Sortembosc Charles fils de Charles et Marie d'O Charles fils de Guillaume et Anne de Berquetot Charles fils de Charles et Françoise de Pelletot Charles fils de Jacob et Suzanne de Bailleul Charles â 1623 fils de Charles et Anne Duval Charles â 1573 fils de Guillaume et Anne de Berquetot Charles 1663 fils de Jean et Marie de Palme-Carille Charles François 1743 fils de François et Margueritte Louise Pouyer Charlotte fille de Claude_II, Seigneur du Bourg-ThĂ©roulde , de Sainte-Beuves, Maupertuis' Claude fils de Claude et Anne Marie Madeleine de Tournebus Claude â 1697 fils de Robert_III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Claude 1614-1689 fils de Robert_II, Seigneur de Tilly et Marie de BelliĂšvre Claude 1587-1632 Claude_IV Claude â 1589 Claude_III Claude 1494-1536 Claude_I Claude â 1600 Claude_II Claude Nicolas 1683-1701 fils de Claude et Marie Madeleine du Moucel de Louraille Claude Thomas 1699 fils de Nicolas et Catherine Paulmier Clotilde fille de Jacques et Marie Lasne Daniel fils de Gaston et Jacqueline HĂ©bert David 1636-1713 fils de Louis et Marguerite Damviray Denis â 1455 fils de Martin et Guillemette de Bailleul Dominique fille de Gaston et Jacqueline HĂ©bert Elisabeth fille de Louis et Elizabeth FĂ©ron de la Heuse Elisabeth 1658 fille de Jean et Marie de Palme-Carille Elizabeth Louise 1755 fille de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Ernestine AngĂ©lina 1859-1925 fille d'Aimable Prosper et Marie Louise Blard Esprit Marie Robert 1745-1791 fils de Pierre Robert et Françoise Catherine Cleret de Rampeu Estelle fille de Daniel Estienne 1470-1518 fils de Guillaume et Alix Lenfant Etienne â 1652 fils de Charles et Françoise de Pelletot Etienne fils d'Etienne et Suzanne de la Masure Etienne 1534 fils de Guillaume et Anne de Berquetot EugĂšne fils de Jean Baptiste et Jacqueline Victoire Hurard EugĂšne fils d'Octave EugĂšne fils de Gaston et Marie Hays Francine fille de Gaston et Jacqueline HĂ©bert Francoise fille de Claude et Anne Marie Madeleine de Tournebus Francoise fille de Gaston et Jacqueline HĂ©bert François â 1583 fils de Pierre et Margueritte Vastel François fils de François et Françoise de Sortembosc François fils de Pierre et Margueritte de Sochon François â 1763 fils de François et N...? N....? François 1644-1727 fils de Robert et Elisabeth Gueroult François 1674 fils de Georges et Françoise de Campion François Maurice 1762 fils de Michel et Marie Anne Hue François Nicolas Marie 1695-1708 fils de Nicolas et Catherine Paulmier Françoise 1706 fille de Jean et Françoise Hue Françoise fille de Claude_IV, Baron du Bourg-ThĂ©roulde et Marie Cavelier Françoise ... Françoise fille de Robert_II, Seigneur de Tilly et Marie de BelliĂšvre Françoise 1552-1629 fille de Claude_II, Seigneur du Bourg-ThĂ©roulde , de Sainte-Beuves, Maupertuis Gaston fils de Gaston et Marie Hays Gaston 1890-1941 fils de Jean Baptiste et Jacqueline Victoire Hurard Gaston Georges fils de Jean Baptiste et Jacqueline Victoire Hurard GeneviĂšve 1660-1710 fille de Jacob et Marie Hermel GeneviĂšve fille de Robert_II, Seigneur de Tilly et Marie de BelliĂšvre Georges â 1657 fils de Jacob et Suzanne de Bailleul Georges â 1683 fils de Robert et Elisabeth Gueroult Georges fils de Gaston et Marie Hays Geuffroy â 1532 fils de Guillaume_II et Jeanne Jubert Guillaume fils de Jean et Marguerite Paynel Guillaume 1519-1541 fils d'Estienne et Isabelle d'Ercambourg Guillaume fils de Pierre et Laurence Duval Guillaume â 1532 Guillaume_III Guillaume â 1520 Guillaume_II Guillaume â Guillaume_I Henri Bernard 1906 fils d'Auguste Henri et Marie ZĂ©lodie HĂ©liot Henri Marie Robert 1788 fils d'Esprit Marie Robert et Marie Françoise FĂ©licitĂ©e de Morant Henriette Alphoncine Juliette 1903-1968 fille d'Auguste Henri et Marie ZĂ©lodie HĂ©liot HervĂ© fils d'EugĂšne Isabeau 1640 fille de Robert_III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Jacob â 1670 fils d'Etienne et Charlotte d'Ercambourg Jacob 1547-1729 fils de Philippe et GeneviĂšve de la Masure Jacques 1713-1713 fils de Jacques et Marie Lasne Jacques fils d'Estienne et Isabelle d'Ercambourg Jacques â 1674 fils de François et Françoise de Sortembosc Jacques 1680 fils de Pierre et Catherine Poulain Jacques 1754 fils de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Jacques 1751 fils de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Jacques Alphonse 1702-1740 fils de Nicolas et Catherine Paulmier Jacques Louis 1779 fils de Jacques Philippe et Marie Monneaux Jacques Philippe 1751-1827 fils de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Jacques Pierre fils de Pierre et Marie Anne Cousin Jean fils de Guillaume et Alix Lenfant Jean fils de Piere et Margueritte Vastel Jean fils de François et Charlotte Garin Jean fils de Richard et Barbe du Mesnil Jean fils de Jean et Marie Liesse Jean pĂšre de Jean Jean fils de Robert et N......? Jubert Jean fils de Jean et Jeanne du Four Jean â 1476 fils de Denis et Guillemette Du Buisson Jean fils de Claude I et Madeleine Payen Jean 1792 ... Jean pĂšre de Marie Anne Jean 1751 fils de Jean et Marie Rose Ferrand Jean â 1669 fils de Claude_IV, Baron du Bourg-ThĂ©roulde et Marie Cavelier Jean fils de Guillaume_II et Jeanne Jubert Jean Baptiste â 1749 fils de Georges et Catherine Marie Françoise Giffart Jean Baptiste 1847-1920 fils de Pierre Jean Baptiste Isidor et Marie Anne JosĂ©phine Ferey Jean Baptiste 1797 ... Jean Baptiste 1782 ... Jean Baptiste 1766 fils de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Jean Baptiste 1750 fils de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Jean Baptiste 1727-1773 fils de Louis et Elizabeth FĂ©ron de la Heuse Jean Baptiste Guillaume 1759-1820 fils de Pierre et Marie Anne Cousin Jean Michel 1755 fils de Michel et Marie Anne Hue Jeanne fille de Guillaume et Alix Lenfant Jeanne fille de Guillaume_I, Seigneur de Becdal et Alison Du Fay Jeanne fille de Denis et Guillemette Du Buisson Jeanne Françoise Louise 1741 fille de François et Margueritte Louise Pouyer JosĂ©phine Augustine AglaĂ© 1817 fille de Louis Auguste et Marie Marthe DĂ©sirĂ©e Carron Juliette fille de Jean Baptiste et Jacqueline Victoire Hurard Laurent fils de François et Françoise de Sortembosc Louis 1630-1684 fils de Robert_III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Louis fils de Pierre et Catherine Poulain Louis 1642-1712 Louis_II Louis â 1672 fils de Nicolas et Catherine Ollivier Louis Auguste 1818 fils de Louis Auguste et Marie Marthe DĂ©sirĂ©e Carron Louis Auguste 1787 fils de Jacques Philippe et Marie Monneaux Louis Jacques Auguste 1761 fils de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Louis Pierre 1813 fils de Pierre Jacques et Marie Catherine Bizet Madeleine fille de Charles et Françoise de Pelletot Madeleine fille de Robert_III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Madeleine fille de Claude et Anne Marie Madeleine de Tournebus Madeleine fille de Gaston LE Roux et Marie Hays Madeleine â 1713 fille de Jean et Marie de Palme-Carille Madeleine Berthe 1904-1920 fille d'Auguste Henri et Marie ZĂ©lodie HĂ©liot Marguerite fille de Guillaume et Nicole de Vieuxpont Margueritte 1636 fille de Robert_III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Margueritte fille d'Octave Margueritte Ameline 1886-1961 fille d'Alphonse Tranquille et Marie Anastasie Mutel Margueritte Françoise 1688 fille de François et N...? N....? Margueritte Françoise 1742 fille de François et Margueritte Louise Pouyer Margueritte Louise Marie 1739 fille de François et Margueritte Louise Pouyer Marguritte 1638 fille de Louis et Marguerite Damviray Marie fille de Pierre et Margueritte de Sochon Marie fille de Charles et Marguerittte Deschamps Marie fille de Claude et Anne Marie Madeleine de Tournebus Marie fille de Robert et N......? Jubert Marie fille de Guillaume_II et Jeanne Jubert Marie fille de Robert_II, Seigneur de Tilly et Marie de BelliĂšvre Marie fille de Claude_II, Seigneur du Bourg-ThĂ©roulde , de Sainte-Beuves, Maupertuis' Marie fille de Jean Baptiste et Jacqueline Victoire Hurard Marie fille de Guillaume_III, Seigneur du Bourg-ThĂ©roulde Marie 1642-1722 fille de Jean et Marie de Palme-Carille Marie fille de Claude_I et Jeanne de Chalange Marie Alice 1882 fille d'Alphonse Tranquille et Marie Anastasie Mutel Marie Anne 1716 fille de Jacques et Marie Lasne Marie Anne fille de Jean et Françoise Hue Marie Anne 1689 fille de Claude et Marie Madeleine du Moucel de Louraille Marie Anne 1780 fille de Jean Baptiste et Anne Lequesne Marie Anne 1757 fille de Michel et Marie Anne Hue Marie Anne 1750 fille de Jean et Marie Rose Ferrand Marie Anne Françoise 1746 fille de Pierre et Marie Anne Cousin Marie Catherine 1761 fille de Michel et Marie Anne Hue Marie Elisabeth 1710 fille de Jacques et Marie Lasne Marie Elisabeth 1679-1681 fille de Claude et Marie Madeleine du Moucel de Louraille Marie Madeleine fille de Charles et Anne de Bagys Marie Madeleine 1764 fille de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Marie-Anne fille de Guillaume_II et Jeanne Jubert Martin â 1424 fils de Jean Mathieu fils de Thierry Michel pĂšre de Jean Michel Nicolas 1640-1706 fils de Robert_III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Nicolas fils de Denis et Guillemette Du Buisson Nicolas â 1637 fils de Robert_II, Seigneur de Tilly et Marie de BelliĂšvre Nicolas 1646-1729 fils de Jean et Marie de Palme-Carille Nicolas â 1633 fils de Claude_II, Seigneur du Bourg-ThĂ©roulde , de Sainte-Beuves, Maupertuis' Nicolas â 1561 fils de Guillaume_II et Jeanne Jubert Nicole fille de Guillaume et Nicole de Vieuxpont NoĂ«l fils de Jean et Françoise Hue Octave fils de Jean Baptiste et Jacqueline Victoire Hurard Paulette fille de Gaston et Marie Hays Philippe 1530-1584 fils de Guillaume et Anne de Berquetot Pierre fils de Guillaume et Anne de Berquetot Pierre 1713-1713 fils de Jacques et Marie Lasne Pierre â fils de Pierre et Catherine Poulain Pierre fils de Guillaume et Anne de Berquetot Pierre fils de Pierre et Margueritte Vastel Pierre fils de Jean et Marie Liesse Pierre 1801-1868 fils de Jean Baptiste Guillaume et AngĂ©lique Magdeleine Marie Forget Pierre 1712-1792 fils de Jean et Françoise Hue Pierre fils de Denis et Guillemette Du Buisson Pierre fils de Martin et Guillemette de Bailleul Pierre François 1726 fils de François et N...? Pierre François 1748 fils de Pierre et Marie Anne Cousin Pierre François 1788 ... Pierre Jacques 1781-1820 fils de Jacques Philippe et Marie Monneaux Pierre Jacques Auguste 1816 fils de Pierre Jacques et Marie Catherine Bizet Pierre Jean Baptiste Isidor 1804 fils de Pierre Jacques et Marie Catherine Bizet Pierre Polycarpe 1758 fils de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Pierre Polycarpe 1753 fils de Jean Baptiste et Marie Louise Herpin Pierre Robert 1716-1788 fils d'Anne Claude Robert Le Roux d'Esneval et Marie Marthe Lemarchand Pierrette fille de Jean et Jeanne du Four Pomponne fils de Pomponne et Madeleine Le Cordier de Bigard Pomponne 1630 fils de Robert III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Pomponne fils de Claude et Anne Marie Madeleine de Tournebus Pomponne â 1656 fils de Robert II, Seigneur de Tilly et Marie de BelliĂšvre Richard pĂšre de Jean Robert â 1658 fils de Jacob et Suzanne de Bailleul Robert 1681 fils de Claude et Marie Madeleine du Moucel de Louraille Robert 1629-1676 Robert IV Robert â 1578 fils de Jean et N........? Le Gras de Bardouville Robert fils de Louis et Marguerite Damviray Robert 1620-1672 fils de Claude_IV, Baron du Bourg-ThĂ©roulde et Marie Cavelier Robert 1609-1640 Robert_III Robert 1572-1638 Robert_II Robert 1530-1583 Robert_I Scipion â fils de Robert_III, Seigneur de Tilly et Marie Margueritte Faulcon Solange fille de Jean Baptiste ThĂ©rĂšse fille de Gaston et Marie Hays Thierry fils d'EugĂšne Ursule Jeanne 1881-1964 fille d'Alphonse Tranquille et Marie Anastasie Mutel Yvon fils de Gaston et Jacqueline HĂ©bert PAGE 6 LOUIS PAUL LE CORDIER DE BIGARD LOUIS VOISIN DE SAINT PAUL, baron du Bourgtheroulde Les Voisin remontent Ă Jehan Voisin, sieur de Guenouville et de Camp-HĂ©roult Bosc-BĂ©nard-Commin - Eure, bourgeois de Rouen, grainetier au grenier et magasin Ă sel et l'un des anciens conseillers et Ă©chevins de cette ville. Il fut anobli par lettres donnĂ©es Ă Paris en mai 1585 registrĂ©es en la Cour des Aides de Rouen le 2 juillet suivant. Aides voir rubrique MĂ©tiers. Son petit-fils Louis Voisin sieur de Saint-Paul reçu le 19 novembre 1663 au Parlement de Normandie Ă©tait qualifiĂ© seigneur de la Cour, de la Salle, de la BĂ©nĂ©dere, l'Espinay, seigneur et patron de Saint-GrĂ©goire-du-ViĂšvre, baron du Bourgtheroulde, seigneur de Flainville, seigneur et patron de Saint-Denis du Val, Bertreville, la PrĂ©vĂŽtĂ©, etc. Il demeurait rue du Moulinet en 1698 paroisse Saint-Patrice Ă Rouen. Source Bulletin de la commission des AntiquitĂ©s de la Seine-Maritime Louis Voisin De Saint Paul, chevalier, baron du Bourgtheroulde, seigneur de Saint Paul de la Haye, La Court, l'Espinay, Saint Georges du ViĂšvre et autres lieux est conseiller au parlement de Normandie oĂč il occupe une place des plus importantes. Il fut membre d'une commission qui pourchassait les sorciers et "autres possĂ©dĂ©s de Satan et de BelzĂ©buth". Louis Voisin Ă©pouse en secondes noces Marie Valentine Le Blais, fille de Jean Le Blais et Valentine de Sens. Trois enfants sont issus de cette union Louis, une fille qui se fit religieuse et Marie Catherine qui Ă©pouse François Le Cordier de Bigards marquis de la Heuse procureur au Parlement de Normandie dĂšs 1710. A la mort de son frĂšre Louis, Marie Catherine hĂ©rite de ses seigneuries et les transmet Ă son Ă©poux. Marie Valentine Le Blais dĂ©cĂšde le 23 septembre 1690 et est inhumĂ©e dans l'Ă©glise de Bourgtheroulde. Louis Voisin meut Ă Rouen en 1701. Il est inhumĂ© auprĂšs de son Ă©pouse. Registre paroissial de Bourgtheroulde "Le saize jour de juin mil sept cent un, haut et puissant seigneur Louis Voisin chevallier marquis de Bonneval baron dubourgtheroulde, seigneur et patron de Saint GrĂ©goire et de Saint Denis Duval, seigneur de Lespiney, Lacour, Lasalle, Le ViĂšvre, LabourdiĂšre, LaprovostĂ© et autres lieux, visconte de Tour Launay ? illisible de Montfort, conseiller du roy en sa grande chambre du parlement de Normandie a estĂ© inhumĂ© dans cette eglise dans le caveau des seigneurs de cette parr paroisse lequel dĂ©cĂ©dĂ© Ă Rouen, le saize de ce mois aprĂšs avoir recu tous les sacrements de l'eglise, et ce en la presence de Messire Louis Voisin chevallier seigneur de Saint Laurant Voicr. Voicreville ?, la Graviere et autres lieux, conseiller au parlement de Paris son fils, de Messire François le Cordier de Bigard chevallier marquis de la Heuse conseiller au parlement de Normandie fils en loy *gendre de Messire Robin François Boullais esc. Ă©cuyer seigneur de Colleville conseiller au parlement de Rouen, de Mre Messire Jean le Sens chev. *chevalier seigneur de Folleville et de Pierre Lemarchand chev. seigneur de Bardouville, Iville et autres lieux conseiller du roy au parlement, tĂ©moins - Signatures Voisin, François le Cordier de Bigars, Boullays de Colleville, Le Sens de Folleville, Lemarchand Debardouville". Citation de M. Arcisse de Caumont 1858 Par le mariage de la fille du sieur Le Blais, ses domaines de VĂ©ret, Saint-Laurent et Aignerville passĂšrent Ă Louis Voisin, baron de Bourgtheroulde, procureur au parlement de Rouen, et aprĂšs la mort de celui-ci, Ă son fils Louis-Charles Voisin, prĂ©sident au Parlement de Paris. Testament d'un seigneur de VĂ©ret - Conseiller du Roi au Parlement de Paris, Louis-Charles Voisin, baron de Bourgtheroulde, seigneur de Saint-Laurent, mourut jeune encore le samedi 7 juillet 1708 ; son corps fut transfĂ©rĂ© de l'Ă©glise de VĂ©ret en celle de Bourgtheroulde, oĂč Ă©tait le caveau de la famille Voisin. Son testament fut fait au chĂąteau de VĂ©ret, en prĂ©sence de messire ClĂ©ment Lillement, prestre prieur de Venoix, et de messire Pierre Furon, prĂȘtre habituĂ© Ă Saint-Laurent-sur-Mer. Le baron commence par recommander son Ăąme Ă Dieu, Ă la bienheureuse Vierge Marie et Ă tous les saints. Il laisse pour hĂ©ritiĂšres ses deux sĆurs Marie, qui avait Ă©pousĂ© en 1692 François Le Cordier de Bigards marquis de la Londe, et Marie-Catherine fiancĂ©e Ă leur cousin CostĂ© de Saint-Suplix. Il souhaite, veut et entend que la pension de son oncle, le rĂ©vĂ©rend PĂšre Voisin, soit augmentĂ©e de 300 livres sa vie durant, pareillement celle de sa tante Mme de Saint-Paoul, religieuse, Ă compter du jour oĂč il va mourir ; il lĂšgue mille livres aux pauvres de ses paroisses de Haute et Basse-Normandie Bourgtheroulde, Saint-Laurent, VĂ©ret et Aignerville, Ă distribuer par le doyen de Bourgtheroulde, six mille aux sus-dits pauvres Ă distribuer par le doyen ou par les curĂ©s suivant les ordres du doyen, Ă proportion des besoins ; deux cents livres aux capucins de Bayeux pour cĂ©lĂ©brer 400 messes, cent livres Ă ceux de Caen pour 200 messes, autant aux Jacobins, aux Cordeliers et aux Carmes ; Ă chacun des pauvres de l'HĂŽpital gĂ©nĂ©ral de Caen, cent livres Ă charge de prier pour le salut de son Ăąme ; Ă M. Bonamour, avocat au Parlement de Paris, la bibliothĂšque de sa maison de Paris, rue Saint-Thomas-du-Louvre, Ă sa tante, Mme de Saint-Suplix, son portrait peint par Rigaud, Ă Mme Lenoir, femme de charge, mille livres avec le vieux linge de table servant Ă Paris, au sieur de Saint-Jean, son valet de chambre, livres avec sa garde-robe ; au notaire de Bourgtheroulde, 600 livres ; Ă AndrĂ© Hervieu, son muletier, 300 livres ; Ă son cuisinier, 100 livres ; Ă Catherine, femme de Buret, fondeur, qui l'a Ă©levĂ©, 200 livres de rente viagĂšre ; 20 livres Ă son jardinier. En plus, il donne livres au doyen pour partager aux personnes dĂ©signĂ©es dans le secret ; il entend que les fondations de son pĂšre, M. de Saint-Paoul, et de son aĂŻeule, Mme de Saint-Paoul, soient payĂ©es Ă la collĂ©giale de Bourgtheroulde et Ă Saint-Jean-de-Rouen, en conformitĂ© de leurs testaments et des paiements faits jusqu'Ă ce jour. Il donne Ă Folloppe, cuisinier Ă Rouen, 200 livres ; Ă ses hommes d'affaires Pillon, 400 livres ; BarbĂ©, de Caen, livres ; Ă ses laquais, postillon et portier, Ă chacun 50 livres en sus de leurs gages; Ă l'Ă©glise de Bourgtheroulde, pour sa dĂ©coration, 200 livres. Il entend que ses hĂ©ritiers dĂ©chargent MM. de Coupesarte de la moitiĂ© de la rente dont ils sont caution pour son oncle, feu du QuesnĂ© nom d'un fief de Graye, dont l'un des Le Blais Ă©tait seigneur, Enfin, voulant le bonheur d'une fiancĂ©e, en sa qualitĂ© de frĂšre et de tuteur, le baron exprime le dĂ©sir que " sa sĆur, Catherine Voisin, soit Ă©pousĂ©e par M. de Saint-Suplix en obtenant de l'Eglise dispense de parentĂ© CostĂ© de Saint-Suplix, fils d'Alexandre, marquis de Saint-Suplix, et de Marie Le Blais, Ă©tait le cousin germain de Catherine Voisin, fille de cette marquise de Saint-Suplix. Ayant reçu les sacrements du curĂ© de VĂ©ret, le testateur ne pouvait mentionner celui-ci dans ses dispositions testamentaires ; d'autre part, Pierre Furon, prĂȘtre de Saint-Laurent, Ă©tant l'un des tĂ©moins dĂ©signĂ©s prĂ©cĂ©demment, reçut sans doute de main Ă main la somme destinĂ©es Ă son Ă©glise. Quant aux messes, elles se cĂ©lĂ©braient plus rapidement dans les communautĂ©s religieuses, car les paroisses avaient de trĂšs nombreuses fondations, ainsi celle de Saint-Laurent possĂ©dait, avant 1789, dix portions de terres grevĂ©es de messes ou obits Obit Service religieux anniversaire pour le repos de lâĂąme dâun mort - Source L'exĂ©cuteur testamentaire dĂ©signĂ© par le baron Ă©tait le doyen de Bourgtheroulde ; dans le plus bref dĂ©lai, selon la volontĂ© du testateur, il fallait acquitter les legs en puisant dans les rĂ©serves du dĂ©funt et si besoin, en liquidant quelques-uns des biens qu'il laissait Ă ses deux sĆurs. Celles- ci chargĂšrent le mari de l'aĂźnĂ©e, François Le Cordier, de faire sceller les serrures des appartements fermant Ă clef du manoir de VĂ©ret. La garde de ces scellĂ©s fut confiĂ©e le 20 septembre 1708 Ă Marie Richard, veuve de Jean-Baptiste Lequeux, fermiĂšre d'une partie des terres seigneuriales depuis le bail du 30 juin 1703 le baron Louis Voisin s'y rĂ©servait les trois chambres sises sur la cuisine, la salle et les cabinets, la grande Ă©curie voĂ»tĂ©e, une remise et une partie du jardin. Ses derniĂšres volontĂ©s furent respectĂ©es comme aussi Ies concessions de fieffes prĂ©cĂ©demment promises furent accordĂ©es par son beau-frĂšre et successeur dans les seigneuries de Saint-Laurent, de VĂ©ret et d'Aignerville. ComplĂ©ment - Source PETIVILLE. A la dĂ©couverte du Calvados - AndrĂ© Le SUEUR, Sieur des Monts, demeurant Ă Petiville vend le 9 juin 1630 ses maisons et hĂ©ritages, le Patronage de la paroisse et tout ce qui lui appartient Ă Petiville et 600ÂŁ de vin Ă Roger Le VALLOYS Sieur de Beaumanoir. - Roger Le VALLOYS, receveur des rentes de la Chambre des Comptes, receveur des Tailles Ă Caen eut comme enfants entre autres Jeanne Ă©pouse de Louis VOISIN, Sieur de Saint-Paul, MaĂźtre des Comptes Ă Rouen 1639 devenu Sieur et Patron de Petiville 1653. LE CORDIER DE BIGARDS, barons du Bourgtheroulde En 1290, le roi fait don de la terre de La Londe Ă Jean de Tournebu, seigneur de Bec-Thomas. Cent ans plus tard, Guillaume de Bigards Ă©pouse Catherine de Tournebu et devient seigneur de La Londe. A la fin du 15Ăšme siĂšcle, Nicolas de Bigards est seigneur de La Londe et de Thouberville. Le 3 novembre 1664, Nicolas Le Cordier, prĂ©sident de la chambre des comptes, chevalier seigneur du Troncq et Hectomare, haut justicier de la Heuze, ayant Ă©pousĂ© Catherine de Bigars devient marquis de La Londe, seigneur de Seglas, Saint Ouen de Thuit-Heudebert *Saint Ouen du Tilleul et autres fait bail Ă Nicolas Bailleul de l'exercice des tailles dans les paroisses dĂ©pendant de la sergenterie de Bourgtheroulde moyennant cent cinquante livres par an. François Le Cordier de Bigards est maire de Rouen en 1707 et 1709, procureur gĂ©nĂ©ral au Parlement. Il meurt Ă Paris le 23 fĂ©vrier 1716. L'aĂźnĂ© de ses deux fils, Jean Baptiste François Le Cordier de Bigards, Ă©pouse Marie Catherine Voisin qui lui apporte la baronnie de Bourgtheroulde aprĂšs le dĂ©cĂšs de son frĂšre. Il est dĂ©sormais baron du Bourgtheroulde, seigneur, marquis, haut justicier de La Londe, seigneur patron de Saint Ouen du Thuit-Heudebert, Orival, Saint-Meslain du Bosc, Tourville la Campagne, Montaure, Escroville, Iquerville, Infreville et autre lieux. Il est reçu conseiller au parlement en 1725 et prĂ©sident Ă mortier en 1731. Il est conseiller honoraire au Parlement en 1776. Lâoffice de prĂ©sident Ă mortier est lâune des charges les plus importantes de la justice française de lâAncien RĂ©gime. Ce sont les magistrats principaux des institutions de justice les plus hautes Les parlements qui sont le degrĂ© suprĂȘme dâappel. Au nombre de onze en 1789, les Parlements sâorganisent en plusieurs chambres rassemblant dâune part des conseillers qui jouent le rĂŽle dâassesseurs de justice, dâautre part des prĂ©sidents destinĂ©s Ă prĂ©sider les sĂ©ances. La plus importante de ces chambres est la GrandâChambre. Ses prĂ©sidents, pour marquer leur prééminence vis-Ă -vis des prĂ©sidents des autres chambres, prennent le titre de prĂ©sidents Ă mortier », du nom de leur coiffure, une toque de velours noir rehaussĂ©e de deux galons dorĂ©s. La charge de prĂ©sident Ă mortier est vĂ©nale, câest-Ă -dire achetable et hĂ©ritable librement, sous la condition de payer un droit de mutation au souverain. NĂ©anmoins, pour exercer rĂ©ellement la charge, il faut ĂȘtre agréé par le parlement sous la forme dâun examen juridique. Lâoffice est donc thĂ©oriquement rĂ©servĂ© au titulaire de grades universitaires en droit. La charge confĂšre au bout de vingt annĂ©es dâexercice la noblesse hĂ©rĂ©ditaire, mais le systĂšme de la vĂ©nalitĂ© fait quâelle nâest exercĂ©e que par des personnes dĂ©jĂ nobles. Les prĂ©sidents sont normalement sous lâautoritĂ© dâun premier prĂ©sident », qui lui nâest pas possesseur dâun office vĂ©nal, mais est nommĂ© par le roi, dâoĂč de continuelles tensions. Source Glossaire des mots oubliĂ©s - Histoire Passion - Saintonge Aunis Louis Paul Le Cordier de Bigards est marquis de La Londe, comte de la Heuze. Les lettres d'Ă©rection des seigneuries de Bourgtheroulde et de Montaure sont enregistrĂ©es sous le titre de marquisat de La Londe en 1782. Il fait relever les bĂątiments du chĂąteau de Bourgtheroulde et dĂ©veloppe l'exploitation agricole mais s'intĂ©resse surtout Ă son domaine de La Londe. EmigrĂ© Ă la RĂ©volution, il est le dernier baron du Bourgtheroulde. Ses possessions sont saisies et vendues comme biens nationaux. Son chĂąteau de La Londe est pillĂ© et brĂ»lĂ©. LE CHĂTEAU DE BOURGTHEROULDE DISPARAIT Lien PONT DE L'ARCHE - LE CORDIER DE BIGARDS - 2013/10/le-manoir-d%E2%80% Louis Paul Le Cordier de Bigars de Lalonde est aussi seigneur de Saint-Ouen du Thuit, de Heudebert, de Saint-Melain du Bosc, d'Orival, de Tourville, d'Escroville et de Montaure, baron du Bourg-ThĂ©roulde, marquis de La Londe et de La Heuse. Pierre Louis Paul Le Cordier de Bigars de La Londe - Conseiller puis prĂ©sident Ă mortier 26 aoĂ»t 1784 au parlement de Rouen jusqu'Ă la rĂ©volution, maire de Versailles 1809-13, conseiller gĂ©nĂ©ral de Seine-et-Oise - NĂ© le 8 juillet 1758 Saint-Patrice Rouen Seine-Maritime - DĂ©cĂ©dĂ© le 4 mars 1830 Versailles Yvelines Ă l'Ăąge de 71 ans - InhumĂ© cimetiĂšre Saint-Louis Versailles Yvelines- Don de M. Louis DE SUREMAIN Eglise de LA LONDE Seine-Maritime Proche de lâancien chĂąteau disparu, lâĂ©glise, dont le chĆur abrite des vestiges romans, a Ă©tĂ© reconstruite au XVIe siĂšcle, agrandie et restaurĂ©e aux siĂšcles suivants. le clocher a Ă©tĂ© surmontĂ© dâune flĂšche au XIXe siĂšcle. Riche ensemble de mobilier religieux. Vitraux du XIXe siĂšcle. Dans lâenclos, croix de cimetiĂšre du XVIe siĂšcle. CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE 1118 - aprĂšs la mort de Robert de Meulan les gens du pays de Bray ravagent le Roumois. En 1122 Henri d'Angleterre brĂ»le Pont-Audemer. Il incendie et dĂ©vaste le pays Ă plus de vingt milles Ă la ronde. 1 mile reprĂ©sente trĂšs prĂ©cisĂ©ment 1609,344 mĂštres soit un tout petit peu plus que 1,6 km - Source Question RĂ©ponse Conversion. 1204 - la Normandie est rattachĂ©e Ă la France. Vers 1211 le bourg est le chef-lieu d'un doyennĂ© du diocĂšse de Rouen. 1248 - La population du village est d'environ 800 habitants. Il y a 80 chefs de famille. Il est habituel que trois gĂ©nĂ©rations habitent dans la mĂȘme maison. L'HĂPITAL ou MAISON-DIEU DE BOURGTHEROULDE En avril 1252 une charte du cartulaire de Bonport rĂ©vĂšle la prĂ©sence d'un hĂŽpital ou Maison-Dieu Ă Bourgtheroulde Cartulaire - Registre contenant les titres de propriĂ©tĂ© revenant Ă une Ă©glise ou un monastĂšre - Source L'internaute dictionnaire "La plus ancienne mention connue de l'hĂŽpital de Bourgtheroulde se rencontre dans une charte donnĂ©e en avril 1252 en faveur de l'abbaye de Bonport au sujet d'une maison jouxtant la Maison-Dieu de Bourgtheroulde Charte - Titre ancien qui concĂ©dait un privilĂšge - Source Dictionnaire MĂ©diatico... En 1471, la condition de la Maison-Dieu devait ĂȘtre bien prĂ©caire, car au cours de la mĂȘme annĂ©e, l'archevĂȘque de Rouen dĂ»t donner l'autorisation de faire des quĂȘtes en sa faveur. Sa chapelle Ă©tait placĂ©e sous le vocable de Saint Eloi, le chapelain en 1532 s'appelait Martin BUTEL Source HISTOIRE DE LA NORMANDIE par "JEUNE NORMANDIE" - 09/05/2011 1546 - L'hĂŽtel-Dieu de Bourgtheroulde Ă©tait toujours en fonction. On ignore Ă quel moment il disparut ainsi que son emplacement. 1595 - Une lĂ©proserie existait Ă Bourgtheroulde situĂ©e au hameau de La Poterie. S'agit-il de la Maison Dieu dont on ne retrouve plus de trace ? Cette lĂ©proserie Ă©tait construite Ă l'Ă©cart du village comme les Ă©tablissements semblables de l'Ă©poque. C'Ă©tait un lieu d'accueil pour les lĂ©preux qui s'y rĂ©fugiaient le plus souvent contraints et forcĂ©s. 1264 - Le doyennĂ© est composĂ© de quarante-trois paroisses. DoyennĂ© - en latin Decanatus - est dans le christianisme une circonscription administrative qui regroupe plusieurs paroisses. Les doyennĂ©s sont eux-mĂȘmes regroupĂ©s en archidiaconĂ©s, subdivisions d'un diocĂšse. Le doyennĂ© a Ă sa tĂȘte un curĂ©-doyen. Plus encore que lâarchidiacre, le doyen sert dâintermĂ©diaire entre lâautoritĂ© Ă©piscopale et le clergĂ© de son doyennĂ©. Les doyens sont Ă©lus par leurs collĂšgues du doyennĂ© et confirmĂ©s par lâĂ©vĂȘque. Ils jouent un rĂŽle important lors de l'installation de nouveaux curĂ©s. Quand les curĂ©s prĂ©sentĂ©s par les collateurs ont Ă©tĂ© examinĂ©s par lâarchidiacre et agréés par lâĂ©vĂȘque, câest le doyen qui les conduit dans leur paroisse, convoque les fidĂšles au son de la cloche et procĂšde Ă leur installation. Il doit ensuite veiller sur eux, visiter les Ă©glises, les chapelles, les cimetiĂšres. Pour les aider dans leurs fonctions, les doyens ruraux ont un ou plusieurs Ă©chevins, choisis Ă©galement par les prĂȘtres du doyennĂ© parmi leurs collĂšgues. Câest encore Ă lui dâadministrer les derniers sacrements aux prĂȘtres de son doyennĂ© et de les conduire Ă leur derniĂšre demeure. Source WikipĂ©dia 1347 - La peste apparue en CrimĂ©e est apportĂ©e par les navires des nĂ©gociants et atteint les cĂŽtes françaises. Toutes les couches de la population sont touchĂ©es. 1348 - Un Français sur trois dĂ©cĂšde en l'espace de quatre Ă cinq jours. La "grande peste" des annĂ©es 1348-1349 engendre disette et marasme Ă©conomique. 14Ăšme siĂšcle - La mesure de Bourgtheroulde est en usage dans les paroisses situĂ©es autour. La vigne est cultivĂ©e mais le vin est rĂ©servĂ© aux riches. Le pommier et le cidre n'apparaissent qu'au siĂšcle suivant apportĂ©s du Pays Basque par les armateurs dieppois. 1419 - GUERRE DE CENT ANS. Les Anglais occupent Rouen et les pays La paix revenue, l'archevĂȘque approuve des quĂȘtes en faveur de l'hĂŽpital dont il nomme diffĂ©rents aumĂŽniers. 1337 - DĂBUT DE LA GUERRE DE CENT ANS. Le roi de France Philippe VI confisque la Guyenne au roi d'Angleterre Ădouard III qui riposte en revendiquant la couronne de France. - 1346 Le roi d'Angleterre Ădouard III Ă©crase la chevalerie française Ă CrĂ©cy. PremiĂšre utilisation de canons. - 1347 Le roi d'Angleterre Ădouard III prend Calais. - 1350 Jean II le Bon succĂšde Ă Philippe VI de Valois sur le trĂŽne de France. - 1356 Le roi de France Jean II le Bon est fait prisonnier prĂšs de Poitiers par les Anglais et retenu captif Ă Londres. - 1358 Ătienne Marcel, prĂ©vĂŽt des marchands de Paris, alliĂ© Ă Charles le Mauvais roi de Navarre, soulĂšve Paris contre le Dauphin futur Charles V. - 1358 Jacqueries en France. La Grande Jacquerie est un soulĂšvement paysan survenu en 1358 dans les campagnes d'Ăle-de-France, de Picardie, de Champagne, d'Artois et de Normandie, lors de la guerre de Cent Ans dans un contexte de crise politique, militaire et sociale. Cette rĂ©volte tire son nom de Jacques Bonhomme, surnom des vilains, puis sobriquet dĂ©signant le paysan français, probablement du fait du port de vestes courtes, dites jacques. Elle eut pour chef un dĂ©nommĂ© Guillaume Carle - Source WIKIPEDIA. - 1360-1367 Les Grandes Compagnies combattant Ă la solde des princes se livrent au pillage aprĂšs la trĂȘve de BrĂ©tigny. Du Guesclin en dĂ©barrasse le royaume en les envoyant conquĂ©rir la Castille. - 1360 TraitĂ© de BrĂ©tigny par lequel le roi d'Angleterre Ădouard III obtient une grande partie de l'Aquitaine et renonce Ă la couronne de France. Source EncyclopĂ©die LAROUSSE 1470 - La paix revenue l'archevĂȘque approuve des quĂȘtes en faveur de l'hĂŽpital dont il nomme diffĂ©rents aumĂŽniers. 1479, 1483, 1502, 1512, 1513, 1518 - La peste s'installe Ă Pont Audemer et aux alentours. 1522 et 1524 - AnnĂ©es de disette. 1617 - Bourgtheroulde est Ă©rigĂ© en baronnie les baronnies furent Ă l'origine de la crĂ©ation des chefs-lieux de canton. Le parc du chĂąteau du seigneur entourĂ© de murs de briques contient une maison ancienne avec vue sur le jardin, un logis en vis-Ă -vis, un colombier, des bĂątiments. Les jauges, poids et mesures, diffĂ©rents de ceux de Rouen, relĂšvent de la baronnie de Bourgtheroulde. 1632 - Bourgtheroulde est composĂ© de soixante-dix Ă quatre-vingts maisons. Il y a de trĂšs belles halles Ă blĂ©s, bouchers, merciers, tĂȘliers teillers, de teille Ă©corce de la tige du chanvre, nĂ©cessaire Ă la fabrication de certains draps. Au XVIIĂšme siĂšcle, la fabrication des draps est une spĂ©cialitĂ© de Bourgtheroulde. Les registres paroissiaux de Bourgtheroulde conservĂ©s en mairie dĂ©butent en 1668. Ils sont riches d'enseignement. Les actes de naissances et de dĂ©cĂšs fourmillent de prĂ©cisions. Si le PavĂ© du Roi actuelle Grande Rue accueille commerçants et artisans, le village est surtout habitĂ© par des journaliers, laboureurs, toiliers, tisserands et cordiers. La proximitĂ© d'Elbeuf citĂ© drapiĂšre conditionne la vie des habitants. Il y a quelques potiers et briquetiers. Les salaires sont misĂ©rables. Le pain est l'Ă©lĂ©ment essentiel des pauvres Au 17Ăšme siĂšcle une famille de cinq personnes deux adultes et trois enfants consomme environ quatre kilos de pain par jour. Le salaire mensuel Ă©tant d'Ă peu prĂšs vingt livres, soit le prix de deux cents kilos de pain, la moitiĂ© des revenus d'une famille est consacrĂ©e Ă l'achat de cette denrĂ©e irremplaçable. Les couples ont de nombreux enfants. La mortalitĂ© infantile est effrayante. Les mĂšres meurent souvent en couches ou d'Ă©puisement. Les veufs se remarient rapidement ne pouvant s'occuper des petits orphelins. De nombreuses familles accueillent des nourrissons qui leur sont confiĂ©s par l'Hospice des Pauvres Valides de Rouen, futur HĂŽtel Dieu, et par des boutiquiers et artisans de Rouen et d'Elbeuf. Les enfants, certains ĂągĂ©s de quelques jours, sont transportĂ©s dans de grands paniers accrochĂ©s aux flancs des chevaux ou des Ăąnes. Les plus robustes survivent. Les registres paroissiaux mentionnent les dĂ©cĂšs de ces enfants, ĂągĂ©s d'un jour Ă quelques mois, dĂ©clarĂ©s par leurs parents nourriciers. Les conditions d'hygiĂšne sont effroyables. Les nourrissons partagent le mĂȘme "bouteillon" de lait de vache dans lequel trempait un bout de tissu rarement lavĂ© qu'ils tĂ©taient l'un aprĂšs l'autre. Les actes de sĂ©pulture des enfants trouvĂ©s ou abandonnĂ©s placĂ©s par l'Hospice de Rouen prĂ©cisent qu'ils portent une mĂ©daille numĂ©risĂ©e attachĂ©e au cou par un ruban. Lors de leurs mariages ces enfants sont dĂ©signĂ©s sans patronyme, le numĂ©ro de leur mĂ©daille est mentionnĂ©. Cette possibilitĂ© d'accueil source de revenus a perdurĂ© jusqu'Ă une Ă©poque assez proche. Dans la seconde moitiĂ© du 17Ăšme siĂšcle, une partie de la forĂȘt de La Londe est dĂ©frichĂ©e. Les terres cultivĂ©es et les maisons construites sur les endroits essartĂ©s font partie de la paroisse dont le curĂ© vient en premier y administrer les sacrements. C'est une façon de faire la course aux paroissiens payant la dĂźme... qui donne lieu Ă de nombreuses contestations entre curĂ©s de diffĂ©rentes paroisses. Le domaine de Nicolas Le Roux est Ă cette Ă©poque composĂ© d'un manoir et d'un chĂąteau, un grand parc clos de murailles de briques, colombiers Ă pied et Ă garenne. Il est compris entre le grand chemin de Bourgtheroulde Ă la Bouille, la rue d'Infreville, les jardins, le chemin qui va au moulin d'Infreville. Les habitants de Bourgtheroulde et d'Infreville sont tenus de payer les impĂŽts prĂ©levĂ©s par le seigneur de Bourgtheroulde mais aussi par le marquis de La Londe en particulier au moment de la foire de la Saint Laurent et du marchĂ© du samedi. 1690 - Deux hĂŽtelleries existent "Le Gouffre" et "l'Image de Saint Nicolas". 1693 - Une profonde misĂšre s'installe dans toute la France provoquĂ©e par la sĂ©cheresse suivie d'une grande pauvretĂ©. De nombreux dĂ©cĂšs sont constatĂ©s les deux annĂ©es suivantes. En 1694 trente-cinq enfants dĂ©cĂšdent Ă Bourgtheroulde, vingt-sept Ă Infreville. La mortalitĂ© n'Ă©pargne pas les adultes. Des familles entiĂšres disparaissent. PAGE 7 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE 1695 - "LE SIĂCLE DE DIEU" Catherine HERMARY VIEILLE "Pour financer la guerre, il avait fallu lever de nouveaux impĂŽts. Le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des finances, monsieur de PONCHARTRAIN, avait mis en place une capitation, impĂŽt pesant sur chaque chef de famille. La capitation est rĂ©instaurĂ©e, d'abord provisoirement, pour faire face aux dĂ©penses de la guerre de Succession d'Espagne, en 1702. Le nouveau systĂšme d'imposition est basĂ© sur le calcul de la taille. Les dettes du pays Ă©tant si importantes, l'impĂŽt perdurera et ne sera aboli que lors de la RĂ©volution française.Capitation Le terme capitation est issu du latin "caput, capitis", signifiant tĂȘte. Le 18 janvier 1695, suite Ă la crise Ă©conomique traversĂ©e par la France entre 1692 et 1694, ce nouvel impĂŽt direct est prĂ©levĂ© sur chaque individu mĂąle, y compris les privilĂ©giĂ©s ; seul le clergĂ© est exemptĂ©. A la suite des traitĂ©s de Ryswick, signĂ©s en 1697 par Louis XIV, la capitation est supprimĂ©e. Le froid Ă©tait revenu, mordant comme l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, et l'on se dĂ©sespĂ©rait. Le royaume se relĂšverait-il d'une telle misĂšre ? On parlait de centaine de milliers de personnes ayant pĂ©ri de froid et de faim qui s'ajoutaient aux innombrables soldats morts au feu, Ă la multitude des protestants pourchassĂ©s et jetĂ©s aux galĂšres quand ils n'avaient pas Ă©tĂ© massacrĂ©s au cours d'infĂąmes dragonnades" 1710 - A l'exception de deux ou trois laboureurs le village est misĂ©rable, la population fatiguĂ©e par le transport des bagages des troupes. Les registres paroissiaux rĂ©vĂšlent des faits divers Des carriĂšres de marne sont exploitĂ©es. La marne que l'on nomme aussi, en fonction de sa qualitĂ©, pierre de France ou encore pierre de Maastricht, est une roche sĂ©dimentaire contenant du calcaire et de l'argile en quantitĂ©s Ă peu prĂšs Ă©quivalentes -Source WIKIPEDIA 1721 - "Le dix neuf juillet mil sept cent vint et un a estĂ© inhumĂ© dans le cimetiĂšre de cette paroisse le corps de Nicolas Vittecoq de Bourgtheroulde aagĂ© de 35 ans suivant un mandement de Monsieur le lieutenant gĂ©nĂ©ral de Pont Audemer en date du 18 dud. du dit mois et an par lequel a autorisĂ© Ă faire la levĂ©e du corps lequel avoit estĂ© suffoquĂ© par les mauvaises exhalaisons d'une espĂšce de marniĂšre qu'il tiroit de la terre pour faire de la potterie sur la paroisse d'Infreville. L'inhumation du consentement de Monsieur le curĂ© d'Infreville et en prĂ©sence des tĂ©moins soussignĂ©s." Le protestantisme est prĂ©sent. Les pratiquants sont frappĂ©s d'interdiction d'ĂȘtre inhumĂ©s dans le cimetiĂšre paroissial sauf cas exceptionnel. Le registre paroissial de Bourgtheroulde en fait foi 1726 - Suivant une lettre de Mr l'abbĂ© Bridellon vicaire gĂ©nĂ©ral de Monseigneur l'archevĂȘque de RoĂŒen de ce iourdhui, par laquelle vu l'exposĂ© qui leur a estĂ© fais que Damoiselle Esther de Convais aagĂ© de cinquante cinq ans fille de feu Messire Jean de Convais escuyer, a demandĂ© les ministres de l'Ă©glise avant sa mort, prevenant le d. dit sieur que la crainte des jugemens de Dieu luy avoit inspirĂ© quelques mouvements de conversion, a permis que le corps de lad. la dite Demoiselle fust portĂ© dans un coin du cimetiĂšre de cette paroisse, sans priĂšre, sans chant, sans cĂ©rĂ©monie, accompagnĂ© seulmt seulement d'un ptre prĂȘtre et de quelques frĂšres de la CharitĂ©, sans porter le d. dit corps dans l'Ă©glise, ce qui a estĂ© exĂ©cutĂ© en la prĂ©sence des personnes soussignĂ©s ce seisiĂšme mai mil sept cent vingt six. Signatures Guestard, Bataille. 1118 - aprĂšs la mort de Robert de Meulan les gens du pays de Bray ravagent le Roumois. En 1122 Henri d'Angleterre brĂ»le Pont-Audemer. Il incendie et dĂ©vaste le pays Ă plus de vingt milles Ă la ronde. 1 mile reprĂ©sente trĂšs prĂ©cisĂ©ment 1609,344 mĂštres soit un tout petit peu plus que 1,6 km - Source Question RĂ©ponse Conversion. 1204 - la Normandie est rattachĂ©e Ă la France. Vers 1211 le bourg est le chef-lieu d'un doyennĂ© du diocĂšse de Rouen. 1248 - La population du village est d'environ 800 habitants. Il y a 80 chefs de famille. Il est habituel que trois gĂ©nĂ©rations habitent dans la mĂȘme maison. L'HĂPITAL ou MAISON-DIEU DE BOURGTHEROULDE En avril 1252 une charte du cartulaire de Bonport rĂ©vĂšle la prĂ©sence d'un hĂŽpital ou Maison-Dieu Ă Bourgtheroulde Cartulaire - Registre contenant les titres de propriĂ©tĂ© revenant Ă une Ă©glise ou un monastĂšre - Source L'internaute dictionnaire "La plus ancienne mention connue de l'hĂŽpital de Bourgtheroulde se rencontre dans une charte donnĂ©e en avril 1252 en faveur de l'abbaye de Bonport au sujet d'une maison jouxtant la Maison-Dieu de Bourgtheroulde Charte - Titre ancien qui concĂ©dait un privilĂšge - Source Dictionnaire MĂ©diatico... En 1471, la condition de la Maison-Dieu devait ĂȘtre bien prĂ©caire, car au cours de la mĂȘme annĂ©e, l'archevĂȘque de Rouen dĂ»t donner l'autorisation de faire des quĂȘtes en sa faveur. Sa chapelle Ă©tait placĂ©e sous le vocable de Saint Eloi, le chapelain en 1532 s'appelait Martin BUTEL Source HISTOIRE DE LA NORMANDIE par "JEUNE NORMANDIE" - 09/05/2011 1546 - L'hĂŽtel-Dieu de Bourgtheroulde Ă©tait toujours en fonction. On ignore Ă quel moment il disparut ainsi que son emplacement. 1595 - Une lĂ©proserie existait Ă Bourgtheroulde situĂ©e au hameau de La Poterie. S'agit-il de la Maison Dieu dont on ne retrouve plus de trace ? Cette lĂ©proserie Ă©tait construite Ă l'Ă©cart du village comme les Ă©tablissements semblables de l'Ă©poque. C'Ă©tait un lieu d'accueil pour les lĂ©preux qui s'y rĂ©fugiaient le plus souvent contraints et forcĂ©s. 1264 - Le doyennĂ© est composĂ© de quarante-trois paroisses. DoyennĂ© - en latin Decanatus - est dans le christianisme une circonscription administrative qui regroupe plusieurs paroisses. Les doyennĂ©s sont eux-mĂȘmes regroupĂ©s en archidiaconĂ©s, subdivisions d'un diocĂšse. Le doyennĂ© a Ă sa tĂȘte un curĂ©-doyen. Plus encore que lâarchidiacre, le doyen sert dâintermĂ©diaire entre lâautoritĂ© Ă©piscopale et le clergĂ© de son doyennĂ©. Les doyens sont Ă©lus par leurs collĂšgues du doyennĂ© et confirmĂ©s par lâĂ©vĂȘque. Ils jouent un rĂŽle important lors de l'installation de nouveaux curĂ©s. Quand les curĂ©s prĂ©sentĂ©s par les collateurs ont Ă©tĂ© examinĂ©s par lâarchidiacre et agréés par lâĂ©vĂȘque, câest le doyen qui les conduit dans leur paroisse, convoque les fidĂšles au son de la cloche et procĂšde Ă leur installation. Il doit ensuite veiller sur eux, visiter les Ă©glises, les chapelles, les cimetiĂšres. Pour les aider dans leurs fonctions, les doyens ruraux ont un ou plusieurs Ă©chevins, choisis Ă©galement par les prĂȘtres du doyennĂ© parmi leurs collĂšgues. Câest encore Ă lui dâadministrer les derniers sacrements aux prĂȘtres de son doyennĂ© et de les conduire Ă leur derniĂšre demeure. Source WikipĂ©dia 1347 - La peste apparue en CrimĂ©e est apportĂ©e par les navires des nĂ©gociants et atteint les cĂŽtes françaises. Toutes les couches de la population sont touchĂ©es. 1348 - Un Français sur trois dĂ©cĂšde en l'espace de quatre Ă cinq jours. La "grande peste" des annĂ©es 1348-1349 engendre disette et marasme Ă©conomique. 14Ăšme siĂšcle - La mesure de Bourgtheroulde est en usage dans les paroisses situĂ©es autour. La vigne est cultivĂ©e mais le vin est rĂ©servĂ© aux riches. Le pommier et le cidre n'apparaissent qu'au siĂšcle suivant apportĂ©s du Pays Basque par les armateurs dieppois. 1419 - GUERRE DE CENT ANS. Les Anglais occupent Rouen et les pays La paix revenue, l'archevĂȘque approuve des quĂȘtes en faveur de l'hĂŽpital dont il nomme diffĂ©rents aumĂŽniers. 1337 - DĂBUT DE LA GUERRE DE CENT ANS. Le roi de France Philippe VI confisque la Guyenne au roi d'Angleterre Ădouard III qui riposte en revendiquant la couronne de France. - 1346 Le roi d'Angleterre Ădouard III Ă©crase la chevalerie française Ă CrĂ©cy. PremiĂšre utilisation de canons. - 1347 Le roi d'Angleterre Ădouard III prend Calais. - 1350 Jean II le Bon succĂšde Ă Philippe VI de Valois sur le trĂŽne de France. - 1356 Le roi de France Jean II le Bon est fait prisonnier prĂšs de Poitiers par les Anglais et retenu captif Ă Londres. - 1358 Ătienne Marcel, prĂ©vĂŽt des marchands de Paris, alliĂ© Ă Charles le Mauvais roi de Navarre, soulĂšve Paris contre le Dauphin futur Charles V. - 1358 Jacqueries en France. La Grande Jacquerie est un soulĂšvement paysan survenu en 1358 dans les campagnes d'Ăle-de-France, de Picardie, de Champagne, d'Artois et de Normandie, lors de la guerre de Cent Ans dans un contexte de crise politique, militaire et sociale. Cette rĂ©volte tire son nom de Jacques Bonhomme, surnom des vilains, puis sobriquet dĂ©signant le paysan français, probablement du fait du port de vestes courtes, dites jacques. Elle eut pour chef un dĂ©nommĂ© Guillaume Carle - Source WIKIPEDIA. - 1360-1367 Les Grandes Compagnies combattant Ă la solde des princes se livrent au pillage aprĂšs la trĂȘve de BrĂ©tigny. Du Guesclin en dĂ©barrasse le royaume en les envoyant conquĂ©rir la Castille. - 1360 TraitĂ© de BrĂ©tigny par lequel le roi d'Angleterre Ădouard III obtient une grande partie de l'Aquitaine et renonce Ă la couronne de France. Source EncyclopĂ©die LAROUSSE 1470 - La paix revenue l'archevĂȘque approuve des quĂȘtes en faveur de l'hĂŽpital dont il nomme diffĂ©rents aumĂŽniers. 1479, 1483, 1502, 1512, 1513, 1518 - La peste s'installe Ă Pont Audemer et aux alentours. 1522 et 1524 - AnnĂ©es de disette. 1617 - Bourgtheroulde est Ă©rigĂ© en baronnie les baronnies furent Ă l'origine de la crĂ©ation des chefs-lieux de canton. Le parc du chĂąteau du seigneur entourĂ© de murs de briques contient une maison ancienne avec vue sur le jardin, un logis en vis-Ă -vis, un colombier, des bĂątiments. Les jauges, poids et mesures, diffĂ©rents de ceux de Rouen, relĂšvent de la baronnie de Bourgtheroulde. 1632 - Bourgtheroulde est composĂ© de soixante-dix Ă quatre-vingts maisons. Il y a de trĂšs belles halles Ă blĂ©s, bouchers, merciers, tĂȘliers teillers, de teille Ă©corce de la tige du chanvre, nĂ©cessaire Ă la fabrication de certains draps. Au XVIIĂšme siĂšcle, la fabrication des draps est une spĂ©cialitĂ© de Bourgtheroulde. Les registres paroissiaux de Bourgtheroulde conservĂ©s en mairie dĂ©butent en 1668. Ils sont riches d'enseignement. Les actes de naissances et de dĂ©cĂšs fourmillent de prĂ©cisions. Si le PavĂ© du Roi actuelle Grande Rue accueille commerçants et artisans, le village est surtout habitĂ© par des journaliers, laboureurs, toiliers, tisserands et cordiers. La proximitĂ© d'Elbeuf citĂ© drapiĂšre conditionne la vie des habitants. Il y a quelques potiers et briquetiers. Les salaires sont misĂ©rables. Le pain est l'Ă©lĂ©ment essentiel des pauvres Au 17Ăšme siĂšcle une famille de cinq personnes deux adultes et trois enfants consomme environ quatre kilos de pain par jour. Le salaire mensuel Ă©tant d'Ă peu prĂšs vingt livres, soit le prix de deux cents kilos de pain, la moitiĂ© des revenus d'une famille est consacrĂ©e Ă l'achat de cette denrĂ©e irremplaçable. Les couples ont de nombreux enfants. La mortalitĂ© infantile est effrayante. Les mĂšres meurent souvent en couches ou d'Ă©puisement. Les veufs se remarient rapidement ne pouvant s'occuper des petits orphelins. De nombreuses familles accueillent des nourrissons qui leur sont confiĂ©s par l'Hospice des Pauvres Valides de Rouen, futur HĂŽtel Dieu, et par des boutiquiers et artisans de Rouen et d'Elbeuf. Les enfants, certains ĂągĂ©s de quelques jours, sont transportĂ©s dans de grands paniers accrochĂ©s aux flancs des chevaux ou des Ăąnes. Les plus robustes survivent. Les registres paroissiaux mentionnent les dĂ©cĂšs de ces enfants, ĂągĂ©s d'un jour Ă quelques mois, dĂ©clarĂ©s par leurs parents nourriciers. Les conditions d'hygiĂšne sont effroyables. Les nourrissons partagent le mĂȘme "bouteillon" de lait de vache dans lequel trempait un bout de tissu rarement lavĂ© qu'ils tĂ©taient l'un aprĂšs l'autre. Les actes de sĂ©pulture des enfants trouvĂ©s ou abandonnĂ©s placĂ©s par l'Hospice de Rouen prĂ©cisent qu'ils portent une mĂ©daille numĂ©risĂ©e attachĂ©e au cou par un ruban. Lors de leurs mariages ces enfants sont dĂ©signĂ©s sans patronyme, le numĂ©ro de leur mĂ©daille est mentionnĂ©. Cette possibilitĂ© d'accueil source de revenus a perdurĂ© jusqu'Ă une Ă©poque assez proche. Dans la seconde moitiĂ© du 17Ăšme siĂšcle, une partie de la forĂȘt de La Londe est dĂ©frichĂ©e. Les terres cultivĂ©es et les maisons construites sur les endroits essartĂ©s font partie de la paroisse dont le curĂ© vient en premier y administrer les sacrements. C'est une façon de faire la course aux paroissiens payant la dĂźme... qui donne lieu Ă de nombreuses contestations entre curĂ©s de diffĂ©rentes paroisses. Le domaine de Nicolas Le Roux est Ă cette Ă©poque composĂ© d'un manoir et d'un chĂąteau, un grand parc clos de murailles de briques, colombiers Ă pied et Ă garenne. Il est compris entre le grand chemin de Bourgtheroulde Ă la Bouille, la rue d'Infreville, les jardins, le chemin qui va au moulin d'Infreville. Les habitants de Bourgtheroulde et d'Infreville sont tenus de payer les impĂŽts prĂ©levĂ©s par le seigneur de Bourgtheroulde mais aussi par le marquis de La Londe en particulier au moment de la foire de la Saint Laurent et du marchĂ© du samedi. 1690 - Deux hĂŽtelleries existent "Le Gouffre" et "l'Image de Saint Nicolas". 1693 - Une profonde misĂšre s'installe dans toute la France provoquĂ©e par la sĂ©cheresse suivie d'une grande pauvretĂ©. De nombreux dĂ©cĂšs sont constatĂ©s les deux annĂ©es suivantes. En 1694 trente-cinq enfants dĂ©cĂšdent Ă Bourgtheroulde, vingt-sept Ă Infreville. La mortalitĂ© n'Ă©pargne pas les adultes. Des familles entiĂšres disparaissent. 1695 - "LE SIĂCLE DE DIEU" Catherine HERMARY VIEILLE "Pour financer la guerre, il avait fallu lever de nouveaux impĂŽts. Le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des finances, monsieur de PONCHARTRAIN, avait mis en place une capitation, impĂŽt pesant sur chaque chef de famille. La capitation est rĂ©instaurĂ©e, d'abord provisoirement, pour faire face aux dĂ©penses de la guerre de Succession d'Espagne, en 1702. Le nouveau systĂšme d'imposition est basĂ© sur le calcul de la taille. Les dettes du pays Ă©tant si importantes, l'impĂŽt perdurera et ne sera aboli que lors de la RĂ©volution française.Capitation Le terme capitation est issu du latin "caput, capitis", signifiant tĂȘte. Le 18 janvier 1695, suite Ă la crise Ă©conomique traversĂ©e par la France entre 1692 et 1694, ce nouvel impĂŽt direct est prĂ©levĂ© sur chaque individu mĂąle, y compris les privilĂ©giĂ©s ; seul le clergĂ© est exemptĂ©. A la suite des traitĂ©s de Ryswick, signĂ©s en 1697 par Louis XIV, la capitation est supprimĂ©e. Le froid Ă©tait revenu, mordant comme l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, et l'on se dĂ©sespĂ©rait. Le royaume se relĂšverait-il d'une telle misĂšre ? On parlait de centaine de milliers de personnes ayant pĂ©ri de froid et de faim qui s'ajoutaient aux innombrables soldats morts au feu, Ă la multitude des protestants pourchassĂ©s et jetĂ©s aux galĂšres quand ils n'avaient pas Ă©tĂ© massacrĂ©s au cours d'infĂąmes dragonnades" 1710 - A l'exception de deux ou trois laboureurs le village est misĂ©rable, la population fatiguĂ©e par le transport des bagages des troupes. Les registres paroissiaux rĂ©vĂšlent des faits divers Des carriĂšres de marne sont exploitĂ©es. La marne que l'on nomme aussi, en fonction de sa qualitĂ©, pierre de France ou encore pierre de Maastricht, est une roche sĂ©dimentaire contenant du calcaire et de l'argile en quantitĂ©s Ă peu prĂšs Ă©quivalentes -Source WIKIPEDIA 1721 - "Le dix neuf juillet mil sept cent vint et un a estĂ© inhumĂ© dans le cimetiĂšre de cette paroisse le corps de Nicolas Vittecoq de Bourgtheroulde aagĂ© de 35 ans suivant un mandement de Monsieur le lieutenant gĂ©nĂ©ral de Pont Audemer en date du 18 dud. du dit mois et an par lequel a autorisĂ© Ă faire la levĂ©e du corps lequel avoit estĂ© suffoquĂ© par les mauvaises exhalaisons d'une espĂšce de marniĂšre qu'il tiroit de la terre pour faire de la potterie sur la paroisse d'Infreville. L'inhumation du consentement de Monsieur le curĂ© d'Infreville et en prĂ©sence des tĂ©moins soussignĂ©s." Le protestantisme est prĂ©sent. Les pratiquants sont frappĂ©s d'interdiction d'ĂȘtre inhumĂ©s dans le cimetiĂšre paroissial sauf cas exceptionnel. Le registre paroissial de Bourgtheroulde en fait foi 1726 - Suivant une lettre de Mr l'abbĂ© Bridellon vicaire gĂ©nĂ©ral de Monseigneur l'archevĂȘque de RoĂŒen de ce iourdhui, par laquelle vu l'exposĂ© qui leur a estĂ© fais que Damoiselle Esther de Convais aagĂ© de cinquante cinq ans fille de feu Messire Jean de Convais escuyer, a demandĂ© les ministres de l'Ă©glise avant sa mort, prevenant le d. dit sieur que la crainte des jugemens de Dieu luy avoit inspirĂ© quelques mouvements de conversion, a permis que le corps de lad. la dite Demoiselle fust portĂ© dans un coin du cimetiĂšre de cette paroisse, sans priĂšre, sans chant, sans cĂ©rĂ©monie, accompagnĂ© seulmt seulement d'un ptre prĂȘtre et de quelques frĂšres de la CharitĂ©, sans porter le d. dit corps dans l'Ă©glise, ce qui a estĂ© exĂ©cutĂ© en la prĂ©sence des personnes soussignĂ©s ce seisiĂšme mai mil sept cent vingt six. Signatures Guestard, Bataille. La forĂȘt de La Londe abritait des bandes de brigands. Avant de la traverser pour se rendre Ă Rouen, ou sa banlieue, les voyageurs se regroupaient de bon matin auprĂšs de la porte nord du chĂąteau de Bourgtheroulde appelĂ©e Porte des marchands ». Tous n'avaient pas la chance d'ĂȘtre saufs. Le lieutenant du bailliage de Pont-Audemer se dĂ©plaçait pour mener une enquĂȘte lors de mort violente ou suspecte. Les piliers de l'ancienne Porte des Marchands font partie du patrimoine de la commune. Ils sont encore visibles de nos jours. Porte des marchands PAGE 8 Les paroisses de Bourgtheroulde, Infreville et Boscherville sont limitrophes de la forĂȘt de la Londe. En 1731 un loup emporte un jeune enfant d'Infreville Registre paroissial d'Infreville - "Ce 28 d'aoust 1731 ont estĂ© inhumĂ©s dans le cimetiĂšre par moy curĂ© de cette paroisse la teste et les intestins de Charles Leroy fils de Claude et Françoise Huppin qui ont estĂ© trouvĂ©s dans la forĂȘt de La Londe, le dit Charles Leroy Ă©tant aagĂ© de dix huit mois fut emportĂ© par une beste inconnue le 20 du dit mois en prĂ©sence de Claude son pĂšre qui ne pust empecher son enlevement, la ditte teste avec les intestins trouvĂ©s avec les hardes par Jacques et Jean Coignard ce qu'ils nous ont attestĂ© et signĂ©, la ditte inhumation faite en prĂ©sence de Claude Leroy son pĂšre, Pierre Leroy son grand pĂšre, Jean Tierce qui ont dĂ©clarĂ© ne savoir signer leur nom et Laurens Chouquet, Jacques Coignard et Jean Coignard qui ont trouvĂ© la ditte teste avec les intestins et les hardes du dit enfant ont signĂ© aussy." Les loups rĂ©cidivent en 1735 Ă Bourgtheroulde et Boscherville. Registre paroissial de Bourgtheroulde - Ce jour d'hui 12e d'avril 1735 a estĂ© portĂ© dans le cimetiĂšre de cette paroisse une teste d'enfant appartenant Ă Pierre Jouanne de cette paroisse qui a Ă©tĂ© trouvĂ©e dans le bord de la forĂȘt du roi triĂšge des quatre mares par Charles Le Page Nicolas Petitvalet et autres qui ont Ă©tĂ© Ă la recherche dud.du dit enfant lequel fut emportĂ© par une beste fĂ©roce sur les sept heures du soir ce qui a estĂ© vu par Margueritte Cornu veuve de Charles Le Secourable et Jacques Le Menu qui rencontrĂšrent lad. la dite beste fĂ©roce avec led. le dit enfant qu'elle emportoit dans la foret lesquels tĂ©moignages nous ont dĂ©terminĂ© Ă ne vouloir manquer au respect qui est du Ă justice, Ă souffrir l'inhumation de la teste dud. du dit enfant dans le lieu saint. - Suivant le mandement de M. Sabire N. Sieur de Bois LabĂ© lieutenant particulier assistant au bailliage de Pont Audmer anotĂ©s par le curĂ© doyen du Bourgtheroulde a dresser pour inhumer le reste d'un cadavre d'un fils appartenant Ă Pierre Tubeuf de la paroisse de Boscherville lequel a estĂ© trouvĂ© dans une piĂšce de bled blĂ© sur le fond de Madame la marquise de la Heuze lequel enfant a estĂ© dĂ©vorĂ© par une beste fĂ©roce, vu lequel mandement les restes dud. du dit enfant ont estĂ© inhumĂ© dans le cimetiĂšre de cette paroisse jour et an que dessus 24 juillet 1735. - 4Ăšme d'aoust 1735 en consĂ©quence d'un mandement adressĂ© Ă Monsieur le curĂ© doyen de la part de Monsieur de BoislabĂ© lieutenant particulier de M. Parin conseiller du roi au bailliage de Pont Audemer en date dud. jour pour inhumer les restes d'un cadavre d'une petite fille aagĂ© de deux ans et demi appartenant Ă Michel CaritĂ© qui fut hier dĂ©vorĂ©e par une beste fĂ©roce, lad. la dite Inhumation a estĂ©e faite dans le cimetiĂšre de cette paroisse." L'annĂ©e 1736 fut d'une exceptionnelle sĂ©cheresse. Les rĂ©coltes ne suffirent pas Ă couvrir les besoins de la population. Les dĂ©cĂšs relevĂ©s en 1737 dans les registres paroissiaux de Bourgtheroulde et Infreville sont deux fois plus nombreux que la moyenne de l'Ă©poque. Les plus faibles, enfants et vieillards, furent les premiĂšres victimes. Comme en 1694, des familles entiĂšres disparurent. On constate que Le village est depuis des temps immĂ©moriaux un lieu d'Ă©tape pour les troupes, logĂ©es chez l'habitant. COMPLĂMENT - CHAMPIGNY LE SEC - POITOU Vienne - REGISTRE 1757 - Louis 15 roy de France Ă paris a manquĂ© destre asassignĂ© le 5 janvier 1757, il a Ă©tĂ© dangereusement blessĂ© par le nommĂ© robert françois Damien natif darras faubourg de sainte Catherine les arras en flandre. Le dit Damien agĂ© de 42 ans. Il a eu le point brulĂ© a la porte de Notre Dame de paris tenant a la main une torche et le couteau a deux lames brulĂ©, ensuitte conduit a la greve ou il a Ă©tĂ© Ă©carquelĂ© a 4 chevaux, ensuitte son corps brulĂ© et les cendres jetĂ©es au vent - orthographe respectĂ©e 1761 - Les logeurs obtiennent de l'intendant gĂ©nĂ©ral de Rouen que Rabeaux syndic militaire et Thomas syndic collecteur, accusĂ©s de procĂ©dĂ©s injustes, soient dĂ©mis de leurs fonctions et remplacĂ©s. François Patin, chirurgien, devient syndic militaire et RayĂ© syndic gĂ©nĂ©ral. Patin a pour adversaire le notaire Marcotte aussi receveur buraliste et propriĂ©taire terrien qui envie la charge de syndic militaire occupĂ©e par Patin. Chacun a ses partisans. Patin met tout en Ćuvre pour dĂ©stabiliser Marcotte. L'affrontement entre les deux hommes dure des annĂ©es pendant lesquelles ils usent de procĂ©dĂ©s divers pour rĂ©gler leur querelle. Comme dans tout le royaume le sort des ThĂ©rouldebourgeois est Ă©pouvantable dĂ©pendant des cultures sources de revenus et d'alimentation. Des annĂ©es de disette provoquĂ©es par des rĂ©coltes insuffisantes amĂšnent une terrible misĂšre. - 1765 - Les paysans subissent divers impĂŽts. La taille impĂŽt direct sur les roturiers, aboli en 1789 augmente. Les corvĂ©es sont nombreuses et empĂȘchent les laboureurs et les paysans de travailler la terre. Les ouvriers toiliers, cordiers, ne peuvent se tenir Ă leur mĂ©tier et gagner de quoi nourrir leur famille. Les passages des troupes sont de plus en plus nombreux, le logement des soldats contraignant. En octobre, une supplique adressĂ©e Ă l'intendant gĂ©nĂ©ral prĂ©dit que "le bourg deviendra dĂ©sert avant 3 ans" la misĂšre s'aggravant. Les faits sont confirmĂ©s par une lettre du prĂ©sident de La Londe. L'intendant informe ce dernier qu'il aurait voulu accorder une diminution de la taille mais que malheureusement il y a de l'augmentation cette annĂ©e Le trĂ©sor doit ĂȘtre approvisionnĂ© pour le plaisir du roi... 1768 - Le Roumois est dĂ©vastĂ© par de nombreux orages. Les rĂ©coltes sont perdues. Le roi accorde une diminution des tailles. 1770 - La variole sĂ©vit Ă Bourgtheroulde. Les soldats ne peuvent loger chez les malades. Patin en profite pour imposer des hommes de troupe aux "privilĂ©giĂ©s"... dont Marcotte qui dĂ©pose plainte son Ă©tat de receveur buraliste le dispensant. Les autres privilĂ©giĂ©s sont le fermier du chĂąteau, le garde du prĂ©sident de La Londe et son meunier, le maĂźtre de la poste courante, le chirurgien, le notaire, le sergent. Ils sont tenus de loger les troupes ! 1771 - La querelle reprend entre Patin et Marcotte. Marcotte est contraint de prĂȘter ses chevaux et ses charretiers pour le transport des troupes. Il rameute les mĂ©contents et adresse un mĂ©moire des habitants de Bourgtheroulde contre le sieur Patin - le bourg compte 6 auberges et 108 logements dont 8 trop pauvres. Une personne de chacune de ces huit familles est tenue de servir de guide et de porter les avertissements aux syndics des autres paroisses. - Les soldats malades sont gardĂ©s par leur logeur pendant leur convalescence. - Patin est accusĂ© de garder une partie des billets de logement qu'il se fait rembourser par l'Ă©tapier. Les soldats sont environ 500 Ă chaque Ă©tape. Patin adresse les plus tapageurs chez Marcotte. C'est de bonne guerre, Marcotte ayant hĂ©ritĂ© du bureau des aides auparavant confiĂ© Ă Patin. Patin est soupçonnĂ© de faire du trafic de bois avec le tenancier de la ferme de Saint Nicolas qui se trouve dans la forĂȘt, propriĂ©tĂ© des religieux de Saint Georges de Boscherville. Les journaliers, fileurs de coton et les veuves sont trop souvent mis Ă contribution... Cette pĂ©tition n'Ă©tant pas signĂ©e, Patin dĂ©nonce cette accusation anonyme. Les habitants sont convoquĂ©s en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale le 28 avril dans l'Ă©glise. L'affrontement entre les partisans de Marcotte et Patin tourne Ă l'avantage de ce dernier. Marcotte quitte le lieu saint aprĂšs avoir demandĂ© une suspension de sĂ©ance. Il se plaint auprĂšs du prĂ©sident de La Londe qui Ă©crit Ă l'intendant M. de la Potterie. Les habitants sont convoquĂ©s pour une nouvelle rĂ©union le 2 juin 1771. Entre-temps, le 24 mai, le rĂ©giment de CondĂ© stationne dans le bourg. Patin adresse chez Gosse, garçon charron et protĂ©gĂ© de Marcotte, six soldats qui le rouent de coups et brisent son mobilier. Gosse est secouru par des voisins. Gosse et les soldats se retrouvent chez Patin qui confirme qu'il a "conseillĂ© aux soldats logĂ©s de lui casser bras et jambes, d'avouer oĂč est cachĂ© son butin et d'avoir la fin de son s*** de cadavre". Tout le monde est renvoyĂ© chez Gosse qui subit une nouvelle fois coups et dĂ©gradation de son mobilier, ayant dĂ©clarĂ© qu'il se plaindrait au prĂ©sident de La Londe. Les voisins ont recours Ă la garde. Les officiers rĂ©tablissent l'ordre. Patin dĂ©nonce la complaisance du curĂ© doyen qui affirme n'ĂȘtre d'aucun parti mais menace le syndic Ă©tant plutĂŽt favorable Ă Marcotte. Les dĂ©bats ayant lieu dans l'Ă©glise, une Ă©meute est Ă©vitĂ©e. M. de La Londe suggĂšre que M. Roger frĂšre du doyen soit nommĂ© syndic militaire. AprĂšs un an de disputes, cabales et mutineries, Patin est dĂ©mis de ses fonctions. Il est remplacĂ© par Roger. Quelques annĂ©es plus tard Patin retrouve la charge de syndic. 1773 - Le bĂ©tail est dĂ©cimĂ© par des maladies Ă©pidĂ©miques. Un dĂ©grĂšvement est accordĂ©. Les laboureurs sont les moins Ă©prouvĂ©s. La remise de la taille est concĂ©dĂ©e aux pauvres. 1775 - Le village est misĂ©rable. Il n'y a plus d'hĂŽpital. Les pauvres ont recours Ă la charitĂ© publique. Les secours, bien minimes, accordĂ©s par M. de La Londe et les religieux du Bec qui perçoivent deux tiers de la dĂźme de la paroisse dĂźme dixiĂšme partie des impĂŽts en nature accordĂ©s au clergĂ© et Ă la noblesse, ne suffisent pas. Famine et Ă©meutes se propagent en Normandie. Des spĂ©culateurs pillent les marchĂ©s, emportant les grains. "Le peuple se fait des nourritures qui font horreur Ă l'humanitĂ©". Le gouvernement blĂąme le Parlement. Il est Ă©vident qu'il a existĂ© alors le fameux pacte de famine toujours niĂ©. Pactes de famine le premier est supposĂ© avoir existĂ© en 1628 sous Louis XIII. Le second sous Louis XIV en 1709 aprĂšs le dĂ©cĂšs du pĂšre Lachaise son conseiller. Conspiration tramĂ©e entre quelques riches et puissants sous Louis XV, vers 1765, pour opĂ©rer des disettes factices. Le dernier a lieu en 1783 pendant le rĂšgne de Louis XVI. mai 1775 - Des incidents Ă©clatent au marchĂ© de Bourgtheroulde provoquĂ©s par des femmes de La Bouille et des environs qui exigent un prix Ă©levĂ© du blĂ© qu'elles vendent. Un cavalier de la marĂ©chaussĂ©e est secouru par ses camarades. La Halle au blĂ© n'est plus approvisionnĂ©e. Le 12 juin le prix du blĂ© est exorbitant. Il y a des scĂšnes de pillage dans la rĂ©gion. Le syndic de chaque paroisse accuse les syndics voisins de leur adresser les troupes faisant Ă©tape et qu'il faut approvisionner. 1778 - Bourgtheroulde est le chef-lieu d'un arrondissement pour la levĂ©e des troupes provinciales comprenant le bourg - Bosrobert - Bosc Regnoult - Le Theillement - Bosnormand - Angoville - Thuit-HĂ©bert. Un tirage au sort entre garçons et veufs a lieu pour dĂ©signer les futurs soldats provinciaux. Cent quatorze sont prĂ©sents sur cent trente-trois. Cinquante-sept sont exemptĂ©s... 25 infirmes, 51 jugĂ©s trop petits. Ceux qui ne se sont pas prĂ©sentĂ©s sont considĂ©rĂ©s comme fuyards. Sont dispensĂ©s les fils de nobles, leurs domestiques et ceux des ecclĂ©siastiques. 1779 - Les riverains des routes sont tenus de procĂ©der Ă leur bon entretien. D'oĂč de nombreuses contestations et procĂšs entre voisins. Le syndic Jean Baptiste Fouquet agit comme ses prĂ©dĂ©cesseurs et provoque les mĂȘmes rĂ©clamations. Fouquet prend la fuite Il est accusĂ© d'avoir battu sa femme Ă mort et est condamnĂ© par contumace. Las d'errer il se constitue prisonnier et obtient la Fierte » qui lui est accordĂ©e en 1786. Fierte de Saint Romain Ă Rouen Chaque annĂ©e une seule annulation d'une condamnation Ă mort. Patin rĂ©cupĂšre sa charge de syndic militaire. Les querelles avec Marcotte et les habitants, qu'il ne favorise pas lors des Ă©tapes des troupes, reprennent. L'intendant ordonne que soit Ă©tabli un Ă©tat des logements pour soldats. Trois amis de Patin dressent un tableau que l'intendant ne juge pas Ă©quitable. Patin est sommĂ© de produire de nouvelles indications proches de la rĂ©alitĂ©. Patin reporte sa haine sur le successeur de Marcotte Pourpoint. Six cents soldats sont mentionnĂ©s faisant Ă©tape dans Bourgtheroulde. Patin en loge plus qu'il n'est lĂ©gal chez Pourpoint qui porte rĂ©clamation. 1781 - L'atelier de charitĂ© nouvellement créé pour aider les ouvriers sans travail participe Ă la construction de la grande route de Brionne. Le chantier est arrĂȘtĂ©. Les officiers des Eaux et ForĂȘts interdisent le prĂ©lĂšvement de grĂšs, pierres, cailloux dans les carriĂšres de Saint Martin et de la cĂŽte des Rouges situĂ©es Ă Infreville et Saint Ouen. Lafosse, maĂźtre des travaux, malgrĂ© ses suppliques, ne peut les assurer. Les ouvriers n'ont plus d'ouvrage et retrouvent la misĂšre. Le 29 dĂ©cembre, l'intendant reconnaĂźt que les officiers des forĂȘts sont en droit de poursuivre l'entrepreneur mais ne peuvent empĂȘcher la construction de la route. 1787 - Mise en place les premiers conseils municipaux. Les syndics sont Ă leur tĂȘte. Le bourg est habitĂ© par 800 personnes et produit de la mercerie. Femmes et enfants filent le coton et la laine destinĂ©s aux fabriques de Rouen et d'Elbeuf. 1789 - Une assemblĂ©e a lieu au bailliage de Pont-Audemer. BAILLIAGES & SĂNĂCHAUSSĂES - Ils apparaissent vers la fin du XIIe siĂšcle lorsque les baillis, d'abord itinĂ©rants, sont fixĂ©s par Philippe Auguste, roi de France, sur la portion du domaine royal oĂč ils doivent le reprĂ©senter. Cette circonscription, rĂ©unissant plusieurs prĂ©vĂŽtĂ©s, ne prendra le nom de bailliage que quelques annĂ©es aprĂšs sa crĂ©ation de fait. Lorsque la couronne rattache successivement au domaine les seigneuries de l'Ouest et du Midi, elle y trouve une administration dĂ©jĂ perfectionnĂ©e, Ă©tablie par les grands feudataires, et dirigĂ©e par leur reprĂ©sentant, le sĂ©nĂ©chal. Le roi maintient cette administration, le sĂ©nĂ©chal du seigneur passant au service du roi, et ces nouvelles possessions prennent le nom de sĂ©nĂ©chaussĂ©es. Les sĂ©nĂ©chaussĂ©es sont souvent plus grandes, parfois plus petites que les bailliages, suivant l'Ă©tendue du domaine rĂ©uni. Bailliages et sĂ©nĂ©chaussĂ©es seront dĂ©sormais des circonscriptions administratives et ne disparaĂźtront qu'avec l'Ancien RĂ©gime. Leur importance est primordiale pendant le XIIIe siĂšcle, oĂč baillis et sĂ©nĂ©chaux sont dotĂ©s de pouvoirs Ă©tendus armĂ©e, justice, administration, perception de l'impĂŽt. Au XIVe siĂšcle s'amorce le dĂ©clin bailliages et sĂ©nĂ©chaussĂ©es deviennent essentiellement des circonscriptions judiciaires dotĂ©es d'un tribunal ; celui-ci est habilitĂ© Ă juger les procĂšs oĂč des nobles sont impliquĂ©s, fait fonction de cour d'appel des sentences prĂ©vĂŽtales. Chaque fois qu'il le peut, il Ă©voque aussi les sentences des juridictions seigneuriales voisines ou enclavĂ©es sur son territoire. Les compĂ©tences mĂȘmes de ce tribunal vont se rĂ©trĂ©cissant jusqu'au XVIIIe siĂšcle - Sources ENCYCLOPEDIA UNIVERSALIS - Solange MARTIN Deux dĂ©lĂ©guĂ©s du Tiers-Etat sont dĂ©signĂ©s Pourpoint, notaire, et Jacques Mullot. Le clergĂ© est reprĂ©sentĂ© par Lamboise, Thubeuf, De Penneville, le curĂ© doyen de la collĂ©giale et les chanoines pour leur communautĂ©. Pour la noblesse Louis Paul Le Cordier de Bigards reprĂ©sentant sa baronnie et ses fiefs. Louis Paul Le Cordier de Bigards membre d'une majoritĂ© appelĂ©e les cent quarante » qui ne veut cĂ©der aucuns de ses droits, aucunes de ses prĂ©rogatives. Par la suite Le Cordier de Bigards, devenu libĂ©ral, est membre des "cent six" et fait le noble sacrifice de ses prĂ©rogatives, droits et privilĂšges seigneuriaux. Ce qui n'empĂȘche pas une rumeur de se propager le marquis fait du trafic de grains ! Ce qu'il rĂ©cuse en proposant de faire visiter ses bĂątiments, offre 100 louis de rĂ©compense Ă celui qui dĂ©noncerait les marchands et blatiers marchands de blĂ© qui auraient travaillĂ© pour son compte. Il est dĂ©signĂ© comme ennemi du peuple. Il Ă©migre. Le 27 juillet des troubles Ă©clatent Ă Rouen. Des bruits courent qu'une troupe d'Ă©trangers malfaisants sortis de la capitale ont portĂ© le pillage dans les campagnes et les marchĂ©s du Roumois. COMPLĂMENT -M. de VESLY- LĂ©gendes sur la forĂȘt de La Londe, parmi lesquelles celle du chĂąteau de La Londe Son possesseur, le marquis Le Cordier de Bigard, aurait, Ă la veille de la RĂ©volution, dit cette lĂ©gende, tuĂ© par colĂšre un couvreur qui, travaillant sur l'une des cinq tourelles du chĂąteau, l'aurait injuriĂ©. Traduit en justice, le marquis aurait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă mort, mais admis Ă lever la fiertĂ© ou chĂąsse de Saint-Romain, aurait eu la vie sauve, et aurait Ă©tĂ© le dernier Ă bĂ©nĂ©ficier du privilĂšge de la fiertĂ©. M. L. de Vesly dĂ©montre la faussetĂ© de cette lĂ©gende. Le marquis Le Cordier de Bigard Ă©tait d'un caractĂšre doux et charitable, n'a tuĂ© personne, n'a pas Ă©tĂ© condamnĂ© et n'a pas eu Ă ĂȘtre graciĂ© PAGE 9 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE LA PĂRIODE RĂVOLUTIONNAIRE ROBERT EUDE - ANNALES DE NORMANDIE - AnnĂ©e 1955 - Volume 5 "On sait que, dans sa volontĂ© de rompre au plus vite les divisions administratives de l'Ancien RĂ©gime, l'AssemblĂ©e Constituante de 1789 dĂ©cida de remplacer les anciennes provinces par des dĂ©partements, eux-mĂȘmes divisĂ©s en districts futurs arrondissements et en communes. Le but Ă©tait de simplifier les divisions territoriales jusque-lĂ trop diffĂ©rentes, suivant qu'elles s'appliquaient Ă l'ordre politique, militaire, financier et mĂȘme religieux... Le 21 dĂ©cembre 1789, la Constituante dĂ©crĂ©ta que le rĂ©gime administratif existant serait aboli et remplacĂ© une nouvelle division du royaume et que le nombre des dĂ©partements serait de 75 Ă 85. Les dĂ©putĂ©s normands se rĂ©unirent aussitĂŽt Ă la bibliothĂšque des Capucins sous la prĂ©sidence du duc de Coigny dĂ©putĂ© de noblesse du baillage de Caen... Le 4 janvier 1790 l'ensemble des dĂ©putĂ©s normands se prononça pour 5 dĂ©partements... La fixation de leurs limites provoqua de longs dĂ©bats, notamment pour dĂ©limiter les frontiĂšres des dĂ©partements de Rouen et Evreux. Finalement, quelques communes de la rive gauche de la Seine furent laissĂ©es Ă celui de Rouen... La ville d'Elbeuf demanda vainement Ă ĂȘtre rattachĂ©e au dĂ©partement de l'Eure." La paroisse de Bourgtheroulde devient une commune. SOURCES Registres des dĂ©libĂ©rations des Conseils Municipaux. Premier acte de la commune de Bourgtheroulde - Dimanche 21 fĂ©vrier 1790 â Pourpoint maire, Tubeuf secrĂ©taire, Cauvin procureur. Louis Taupin, receveur des droits dâinspection, est alitĂ© chez lâaubergiste Ecorcheville. Il a Ă©tĂ© battu par Louis Thorel chercuitier charcutier dans la halle de la boucherie. Le sieur Boudin a tentĂ© de le dĂ©fendre. 22 fĂ©vrier 1790 â Audition des tĂ©moins. MĂȘme jour â DĂ©tail estimatif de la cure de Bourgtheroulde. BĂ©nĂ©fice et prĂ©sentation Ă Monsieur le Marquis De La Londe â Ătat des terres et rentes de la collĂ©giale. 23 fĂ©vrier 1790 â Thorel est mandĂ© pour se prĂ©senter Ă la chambre le samedi suivant. 28 fĂ©vrier 1790 â DĂ©claration de la chapelle Saint Etienne dans lâĂ©glise Saint Marcel de Paris par Thubeuf chanoine de Bourgtheroulde. 1er mars 1790 â Les meuniers et boulangers se permettent dâentrer les premiers dans la halle aux grains et font leurs provisions sans rien laisser au peuple 1 Demande dâaugmentation des denrĂ©es â 2 boulangers, meuniers, bladiers marchands de blĂ© entreront dans la halle Ă dix heures et demie aprĂšs les six coups de sonnette. MĂȘme jour - DĂ©claration affirmĂ©e devant le lieutenant gĂ©nĂ©ral du baillage de Rouen La ferme du PrieurĂ© de Saint Martin dâĂcoutecoq Ă Infreville, paroisse de Bourgtheroulde nommĂ©e ferme Saint Nicolas dâĂcoutecoq, affermĂ©e Ă Pierre Langlois en 1785 soit 425 livres par hameau et entretien. 25 mars 1790 â Les rĂŽles dâimposition sont lus par le maire Ă la grand-messe. 29 mars 1790 â MM. Lequesne et Saint Amand dĂ©clarent ĂȘtre surchargĂ©s dâimpĂŽts. 5 avril 1790 â La cĂŽte de Mulot lui paraĂźt excĂ©der celle de Lecerf. 11 avril 1790 â Leclerc collecteur des impositions refuse de prĂ©senter son rĂŽle. RĂ©clamation de Langlois sur son imposition. Il est renvoyĂ© Ă se pourvoir. 15 avril 1790 â Intervention de Cauvin procureur de la commune Les fossĂ©s faits par les particuliers sur les ordres du Marquis De La Londe barrent la totalitĂ© du champ de foire, le chemin accĂ©dant par derriĂšre les Halles poissonniĂšres, un autre venant dâInfreville et autres lieux de la chaussĂ©e royale ne permettent pas lâaccĂšs Ă foire Saint Marc. Lettre adressĂ©e Ă M. Le Marquis De la Londe mention du dĂ©cret de lâAssemblĂ©e Nationale interdisant de percevoir les droits en sa possession 16 avril 1790 â M. De La Londe autorise la tenue de la foire pour un an avec rĂ©serve. 18 avril 1790 â Lettre adressĂ©e Ă M. Le Marquis De La Londe propriĂ©taire du champ de foire et peut lâenclore de fossĂ©s en laissant accĂšs par la rue de lâĂ©glise⊠DâoĂč clameurs publiques et rĂ©clamations particuliĂšres qui seraient susceptible dâengendrer un soulĂšvement dont les suites pourraient devenir funestes. Demande dâautorisation de combler les fossĂ©s depuis lâĂ©cole jusquâĂ la cour de M. le PrĂ©sident De la Londe appelĂ©e cour du vieux presbytĂšre. Demande de conciliation M. De La Londe doit faire des sacrifices plutĂŽt que de causer le plus lĂ©ger prĂ©judice Ă ses vassaux. 24 avril 1790 â Lettre du Marquis De La Londe Le PrĂ©sident De La Londe et ses ayeux ont donnĂ©s Ă la communautĂ© des preuves de sa plus grande protection. 26 avril 1790 â Les marchands, vendeurs et acheteurs refusent de payer lâancien droit de coutume par dĂ©claration royale du 12 mars 1752. Ils doivent payer ! MĂȘme jour â La chaussĂ©e royale passant devant la poste courante actuelle Auberge de La Corne DâAbondance est trop basse. Jean Baptiste Duhamel, cantonnier, dĂ©pose une toise de cailloux le long de la chaussĂ©e royale. 2 mai 1790 â Plainte de Claude Nicolas Lequesne les femmes Monnier et Mulot dâInfreville passent dans son champ de blĂ© au triage de BosbĂ©renger⊠Passage commun depuis toujours ! 16 mai 1790 â Le prix du blĂ© a augmentĂ© 41 livres 10 sols. Claude Lebourg, boulanger, ne peut continuer son Ă©tat de boulanger. Cauvin, procureur de la commune dĂ©cide pain retectĂ© ? 34 sols â le 12 livres 2 sols 10 deniers la livre â pain blanc 3 sols 6 deniers la livre. 22 mai 1790 â Absence du maire. Saint Amand prĂ©side le corps municipal fixation du pain. 23 mai 1790 â Absence du maire. Billets de logement du dĂ©tachement du rĂ©giment des chasseurs Ă cheval approuvĂ©s 1 lieutenant, 4 marĂ©chaux des logis, 72 chasseurs, arrivĂ©s le 23 pour en partir le 24. Fournitures de 84 rations de vivre, 98 rations de fourrage â sont restĂ©s en arriĂšre 4 chasseurs et 2 chevaux. MĂȘme jour â Absence de Pourpoint. Saint Amand PrĂ©sident 1 Pas de pain â 2 Claude lebourg boulanger accusĂ© dâavoir "malicieusement" dĂ©pavĂ© son four. Plainte fondĂ©e aprĂšs vĂ©rification Lebourg doit remettre en Ă©tat, cuire, sinon poursuites. 29 mai 1790 â Le Blond de Thuit Simer sâest jetĂ© sur les sacs de blĂ© de Boutigni dâInfreville avant lâouverture de la Halle et a menacĂ© des personnes. 30 mai 1790 â Pourpoint, maire, constate la pĂ©nurie de blĂ© et fait une demande Ă Rouen. 16 juin 1790 â Pourpoint maire constate - Les cafetiers, cabaretiers, aubergistes donnent des boissons pendant lâoffice et aprĂšs 10 heures du soir, tolĂšrent les jeux pendant les offices et de nuit â Les chevaux et bourriques sont attachĂ©s face au pavĂ© du roi â Les habitants ne nettoient pas devant leurs portes â Anarchie des marchands qui sâinstallent Ă leur grĂ© â Les propriĂ©taires nĂ©gligent les chemins, construisent des fossĂ©s, plantent des arbres et des haies â Divagation des animaux â Les laboureurs empĂȘchent le glanage des pauvres tolĂ©rĂ© avant le soleil levĂ© et aprĂšs son coucher â Nomination dâun garde messier Louis Pierre CaritĂ© Voir rubrique gardes champĂȘtres 26 juin 1790 â Phiau, Officier du dĂ©tachement des Volontaires Nationaux dâAlençon descendant Ă Rouen pour dĂ©poser sur lâAutel de la Patrie loge Ă Bourgtheroulde muni des certificats de liens, vivres expĂ©diĂ©s par SĂ©es, GacĂ©, Bernay, Ă lâauberge du Cheval Blanc occupĂ©e par la Veuve Osmont qui refuse de laisser sortir le caisson nâayant pas Ă©tĂ© payĂ©e et dite volĂ©e. Elle demandait une somme plus importante que celle convenue. Injures de lâhĂŽtesse. Des volontaires lâarrĂȘtent. Le chef de corps demande 100 livres dâamende Ă donner aux pauvres de Bourgtheroulde. La municipalitĂ© se contente de 6 livres. MĂȘme jour â 550 hommes logĂ©s chez lâhabitant dont 2 chez Dumesnil qui refuse. Ecorcheville les accueille aux frais de Dumesnil. 28 juin 1790 â Honorine Beaulard, femme dâAmand Delangle cafetier a offert gratuitement, le 24 juin, du cafĂ© Ă ses amis. 6 livres dâamende Ă verser Ă la commune. MĂȘme jour â Pierre Jacques Carbonnier ayant commis un dĂ©lit de chasse Ă©cope de 20 livres dâamende versĂ©es Ă la commune. MĂȘme jour â La procureur de la commune fait remarquer que lâĂ©glise a besoin de dĂ©corations urgentes. Reddition des comptes des maĂźtres de la CharitĂ© et ConfrĂ©rie du Saint Sacrement. Dain est nommĂ© trĂ©sorier. 30 juin 1790 â RĂ©clamation de Tassel maire de Boscherville incidents lors du logement des troupes de volontaires 1er juillet 1790 â Autre incident avec Tassel Louis Charles Boschercu chevalier de Saint Louis de SĂ©es Orne, commandant du dĂ©tachement de la Milice Nationale pour la FĂ©dĂ©ration des Volontaires. TĂ©moignage de Nicolas Sauville de SĂ©es un veau "massacrĂ©" pour le dĂ©tachement chez Coullebeuf et de NoĂ«l François Dannegon, de SĂ©es, sous-lieutenant conduisant le dĂ©tachement Ă la FĂ©dĂ©ration de Rouen. 3 juillet 1790 â DĂźmes â Surveillance et administration des biens domaniaux et ecclĂ©siastiques 1/3 au curĂ© doyen â 2/3 aux religieux du Bec HĂ©llouin. Nomination dâun officier de la municipalitĂ© pour procĂ©der concurremment avec le curĂ©. MĂȘme jour â Nouvelle formation dâune Garde Nationale Peuffier commandant, Laurier, Rousel, HĂ©bert officiers prĂȘts Ă reprendre leur service. 1789 crĂ©ation Ă Paris d'une milice bourgeoise volontaire appelĂ©e Garde Nationale. 13 juillet 1789 La Fayette est nommĂ© commandant en chef. 16 juillet 1789 de nombreuses communes se dotent d'une garde nationale source "L'herbe Ă la reine" Colette VLĂRYK - HĂ©ritiĂšre de la milice bourgeoise de la RĂ©volution, peu active sous l'Empire et la Restauration, la Garde nationale Ă©tait prĂ©posĂ©e au maintien de l'ordre. Créée dĂšs 1789 elle forme le premier vivier des bataillons de gardes nationaux volontaires. TombĂ©e en dĂ©suĂ©tude sous le Consulat elle est rĂ©organisĂ©e en 1806 â Source Internet SEHRI- Lors de l'Ă©clatement de la guerre entre la France et la Prusse en juillet 1870, la Garde nationale fut d'abord faiblement mobilisĂ©e. Le dĂ©cret du 16 juillet ne concernait que les gardes nationaux habitant les rĂ©gions militaires du Nord, de l'Est et de la rĂ©gion parisienne. Il y avait une absence de prĂ©paration. Le 10 aoĂ»t, le parlement votait une loi visant Ă complĂ©ter les forces des gardes sĂ©dentaires et mobiles. Le 18 aoĂ»t 1870, une autre loi y incorporait 40 000 jeunes supplĂ©mentaires. Le dĂ©cret du 23 aoĂ»t les formait en rĂ©giments provisoires d'infanterie et la loi du 29 aoĂ»t les plaça dans l'armĂ©e active. Cela dĂ©montrait que la Garde nationale Ă©tait utilisĂ©e comme un ultime moyen de dĂ©fense. Le 4 septembre 1870, aprĂšs la dĂ©faite de Sedan et la capture de l'empereur du 2 septembre, le gouvernement de la dĂ©fense nationale est mis en place. Le 6 septembre, tous les Ă©lecteurs inscrits de la ville de Paris sont convoquĂ©s. Les gardes nationaux, au nombre de 590 000, furent mobilisĂ©s pour le reste de la guerre et envoyĂ©s massivement au front. Ils participĂšrent Ă la dĂ©fense de Paris assiĂ©gĂ©. Le 25 aoĂ»t 1871, suite aux Ă©vĂšnements de la Commune, fut votĂ©e la dissolution des gardes nationales dans toutes les communes de France. La loi du 27 juillet 1872 prĂ©voit que tout corps organisĂ© en armes et soumis aux lois militaires, fait partie de l'armĂ©e et relĂšve du ministĂšre de la guerre ». La Garde nationale Ă©tait ainsi dĂ©finitivement supprimĂ©e Wikipedia. MĂȘme jour â Rassemblement sur la place du Jardinet » localisation emplacement de l'actuelle mairie inaugurĂ©e en 1866 "Pour dĂ©tromper le public sur les mauvaises intentions que lâon prĂȘte aux habitants de ce bourg". DĂ©libĂ©ration imprimĂ©e et affichĂ©e adressĂ©e aux commandants des Gardes Nationales de Paris, Rouen et autres. Lettre insĂ©rĂ©e Milice crĂ©e il y a prĂšs dâun an. Mention des troubles des halles, dĂ©mission adressĂ©e Ă M. le Marquis dâHerbouville commandant la Garde Nationale de Rouen â persĂ©cutions, tracasseries, malheur du bourg, pillage, dĂ©sordres, pas de dĂ©putation de Bourgtheroulde Ă lâAuguste FĂ©dĂ©ration qui sâest faite mardi dernier Ă Rouen donc ennemis de la Patrie. DĂ©cret du 16 juin 1790 Volontaires de 18 ans⊠18 juillet 1790 â Comptes Ă la suite du dĂ©cĂšs de Saint Amand. 2 aoĂ»t 1790 â Jacques et Thomas BĂ©ranger pĂšre et fils qui professent la religion catholique apostolique et romaine nommĂ©s par M. Louis Paul Le Cordier de Bigards De La Londe PrĂ©sident Ă mortier au Parlement de Rouen Ă lâexercice de la place de garde messier sur les terres et dans les masures, prairies et bosquets qui lui appartiennent en propriĂ©tĂ© sur les paroisses de Bourgtheroulde et Infreville suivant acte du 30 juin dernier. Bourgtheroulde accepte cette nomination et fait prĂȘter serment. 10 aoĂ»t 1790 â Le colonel de la Garde Nationale constate Ă la suite de querelles intestines quâil nâexiste aucun rĂšglement â DĂ©libĂ©ration Conseil Municipal Louvriet et HĂ©bert commis des Aides voir rubrique mĂ©tiers donnent un procĂšs-verbal Ă Mme Ygouf, aubergiste, qui refuse de leur ouvrir sa cave 23 aoĂ»t 1790 â A 10 heures la patrouille de la garde nationale ordonne Ă Coquelin de faire retirer les personnes qui consomment dans son Ă©tablissement. Trois consommateurs refusent. LâĂ©pouse de Coquelin est traitĂ©e de sacrĂ©e garce, sacrĂ©e P*** et autres expressions dĂ©shonorantes pendant plus dâun quart dâheure. Peuffier commandant de la Garde Nationale dĂ©pose un procĂšs-verbal de Leclerc lieutenant de la seconde compagnie de la garde nationale. 25 aoĂ»t 1790 â Affaire Coquelin Demande dâexcuses publiques des contrevenants Ă la Garde Nationale. 27 aoĂ»t 1790 â DĂ©sertion de la Halle aux blĂ©s Menaces aux laboureurs qui nâapportent plus leurs grains. Disette. Le maire demande aux autres maires des communes environnantes dâinciter les laboureurs Ă revenir. 28 aoĂ»t 1790 â Langlois garde national a demandĂ© Ă Louis Taupin demeurant Ă Bourg-Achard commis aux droits de perception de se retirer, lâa frappĂ© et menacĂ© de lui f*** un coup de fusil retenu par DevĂ© capitaine de la Garde. Langlois se dĂ©fend. 29 aoĂ»t 1790 â Suite affaire Taupin â Chambre de la municipalitĂ© dâinfreville â DĂ©faut de prĂ©sence de Taupin. DĂ©charge de plainte contre Langlois sermonnĂ©. 11 septembre 1790 â Gabriel Jacques capitaine de la Compagnie dâInfreville dĂ©nonce Etienne Malliot de Berville boulanger entrĂ© dans la Halle aux blĂ©s qui a parlĂ© aux laboureurs vendeurs de blĂ© pour tenter dâacheter Ă lâextĂ©rieur de la Halle. Menaces de coups, injures Malliot est arrĂȘtĂ© et condamnĂ© Ă 24 livres dâamende. 22 septembre 1790 â Pierre Cormery a entendu battre la caisse. Caisse de tambour â Peine contre ceux qui battraient ou feraient battre la caisse sans y ĂȘtre lĂ©galement autorisĂ©s â Source Code civil et correctionnel 27 septembre 1790 â Le procureur de la commune observe avec la plus grande douleur quâil est obligĂ© de dĂ©noncer au corps municipal dâĂ©meutes et sĂ©ditions occasionnĂ©s par des perturbateurs et mauvais sujets Bagarres avec la Garde Nationale, insultes descriptions sur plusieurs pages. Les perturbateurs seront arrĂȘtĂ©s et conduits aux prisons de Pont-Audemer Ils seront emprisonnĂ©s Ă Bourg-Achard 2 octobre 1790 â Suite Ă©meutes. Mention du dĂ©cret de lâAssemblĂ©e Nationale du 5 aoĂ»t donnant aux municipalitĂ©s de faire dĂ©truire toutes marques dâinfraction et de sĂ©dition. Condamnation des perturbateurs et amendes. 10 octobre 1790 â Marie Jeanne Neveu directrice de la Poste aux lettres et son fils Claude Nicolas Lequesne commis Ă la distribution prĂȘtent serment. RĂ©serve du procureur de la commune sur la distribution du commis et serment Neveu emploie des enfants mendiants pas propres dâoĂč non-respect du secret et de la fidĂ©litĂ©. Le permis est laissĂ© mais Lequesne devra assurer lui-mĂȘme la distribution. 19 octobre 1790 â Tassel et Gebet sont admis Ă la distribution des lettres. 4 novembre 1790 â Des marchands vendent des Ă©toffes et autres marchandises sur le PavĂ© du roi et places latĂ©rales du bourg les dimanches et fĂȘtes sans respect du culte divin. Ils sont interdits. 7 novembre 1790 â Chez le cafetier Collin plusieurs personnes boivent pendant la grand-messe et les vĂȘpres. Collin explique que ce sont des Ă©trangers. MĂȘme jour â Acte accordĂ© Ă la garde nationale Balthazard Bussy sergent de la seconde compagnie et 6 hommes trouvent Ă 11 h du soir chez Delangle cafetier des personnes dont Ygouf capitaine en habits de la Garde. Ce nâest pas un exemple ! Ygout arrache Ă©paulettes et hausse-col puis dĂ©clare quâil se "fout" de la Garde et des supĂ©rieurs tous des "jeanfoutres" et traite Bussy et les autres de "couillons et jeanfoutres". Ygouf et les autres se font apporter un pot dâeau de vie et disent "Buvons et foutons-nous de ces couillons" ! 9 novembre 1790 â Acte accordĂ© Ă M. Pinchon, prĂ©sident de lâassemblĂ©e primaire du canton ProcĂšs-Verbal de lâĂ©lection du juge de paix et 4 assesseurs. 18 communes composent le canton. MĂȘme jour â Les dĂ©linquants sont punis selon lâurgence des cas 11 novembre 1790 â Comparution dâYgouf aubergiste Ă Bourgtheroulde capitaine dâune compagnie de la Garde nationale, Dubuc lieutenant-colonel. Acte accordĂ© Ă Ygouf de ses dĂ©clarations protestations et dĂ©mission. Le corps de la garde sera convoquĂ© pour lâĂ©lection dâun autre capitaine. 20 novembre 1790 â Suite cafetier Delangle 2 procĂšs-verbaux. Il est dĂ©chargĂ© de lâun des 2. PrĂ©sents Pourpoint maire. Le Cerf, Dain, Harel officiers. Boismare, Levillain, Langlois, Delas, DevĂ©, Savouret notables. Avertissement donnĂ© Ă Lallemand pour insultes Ă la Garde. MĂȘme jour â Lettre insĂ©rĂ©e de Thubeuf abbĂ© chanoine, secrĂ©taire du Conseil Municipal. DĂ©mission remise en lâĂ©glise en date du 13 novembre 1790. RĂ©ponse le 20 novembre "Nous avons lâhonneur dâĂȘtre avec un inviolable attachement". AmbiguĂŻtĂ© des affaires qui se trouvent en cette commune. MĂȘme jour â Boutin fils Ă©lu et nommĂ© secrĂ©taire 72 livres par an â 6 livres par mois. MĂȘme jour â Pas de maĂźtre dâĂ©cole. Projet de marchĂ© aux bestiaux. Ătat des revenus du chapitre de Bourgtheroulde et nom des imposĂ©s. 28 novembre 1790 â Adrien Boutin praticien nommĂ© et Ă©lu le 20 accepte les fonctions et jure â Nomination Prudhommes et assesseurs du juge de paix du canton Fouquet, Peuffier, Ansoult, procĂšs-verbal en lâĂ©glise du 29 octobre, prĂȘtent serment. 5 dĂ©cembre 1790 â Saint Amand a offert le 25 mai une contribution patriotique jugĂ©e insuffisante. Il sâengage Ă acquitter 150 livres quâil a hĂ©ritĂ©es de son pĂšre. Blason ELBEUF Seine-Maritime PAGE 10 11 dĂ©cembre 1790 â RequĂȘte du procureur dâAngoville Chemins inaccessibles venant de Bourgtheroulde lettre insĂ©rĂ©e. Les propriĂ©taires et riverains de Bourgtheroulde sont tenus de rĂ©parer les dits chemins. 1er janvier 1791 â Sur la chaussĂ©e royale les chevaux du postillon de Cauvin MaĂźtre de la Poste aux chevaux passent sur le corps de Germain Lefebvre ouvrier Ă la Bouille. GriĂšvement maltraitĂ© il demande Ă se faire mĂ©dicamenter, payer par Cauvin et actionner une amende. 24 janvier 1791 â Fixation du jour du serment du curĂ© de Bourgtheroulde en exĂ©cution du dĂ©cret du 27 novembre 1790. MĂȘme jour â Nomination de 2 commissaires Ă lâadjudication du 27 Ă la salle du district de Pont-Audemer Biens nationaux. 6 fĂ©vrier 1791 â Robert Pinchon curĂ© prĂȘte le serment civique en lâĂ©glise de Bourgtheroulde. MĂȘme jour â Le Meunier maĂźtre de pension Ă Paris est choisi pour ĂȘtre maĂźtre dâĂ©cole. 300 livres de traitement lui sont accordĂ©es. Choix de la durĂ©e des Ă©coles et du mobilier. Ouverture des classes le lundi 14 mars par une messe du Saint Esprit. 12 fĂ©vrier 1791 â Lettre manuscrite du prĂȘtre jureur Pinchon RĂ©tractation du serment du 6 fĂ©vrier. 13 fĂ©vrier 1791 â DĂ©libĂ©ration du Conseil Municipal pour lâannexion de la lettre de rĂ©tractation de serment du curĂ© Pinchon. MĂȘme jour â Boutin greffier premier Ă©lu rejoint son rĂ©giment. Tallon est nommĂ© remplaçant. Son traitement sera de 120 livres. Il prĂȘte serment. MĂȘme jour â Nomination de commissaires pour les contributions fonciĂšres. MĂȘme jour â 40 quintaux de blĂ© sont livrĂ©s Ă Elbeuf Seine-Maritime puis 59 quintaux le mardi de chaque semaine. 26 fĂ©vrier 1791 â TolĂ©rance de dĂ©bit de viande pendant le carĂȘme pour maladies, passage de troupes de ligne. Adjudication de boucherie de carĂȘme un seul boucher Couillebeuf Ă Bourgtheroulde en prĂ©sence de Dain Officier municipal. Prix de lâadjudication 75 livres versĂ©e aux pauvres de la commune. 13 mars 1791 â Saisie de 21 livres de viande dans la Halle de la boucherie. MĂȘme jour â Jacques capitaine de la Garde Nationale dâInfreville a tentĂ© dâarrĂȘter le tapage de personnes qui buvaient chez Delangle. Propos adressĂ©s Ă Payen et BourgallĂ© "Garce de Garde nationale". Payen traite la femme de Delangle de "canaille". 14 mars 1791 â Suite de lâaffaire prĂ©cĂ©dente. Pierre Neveu est entendu. Payen lâaccuse de lâavoir pris au collet. 19 mars 1791 â Les petites Ă©coles Pourpoint Ă©crit le 14 mars au PrĂ©sident de La Londe pour se servir de lâappartement tenant Ă celui des Halles poissonniĂšres proches de la Halle de la Boucherie que feu M. le Marquis De la Londe avait bien voulu procurer pendant sa vie. Les Ă©coles avaient Ă©tĂ© interrompues par dĂ©faut de maĂźtre Les halles au blĂ© Ă©taient alors situĂ©es au milieu du PavĂ© du Roi actuellement Grande rue. MĂȘme jour â Pierre Louis CaritĂ© garde messier dĂ©couvre un cheval sous la halle au blĂ© et le signale au couple Delangle qui rĂ©torque "quâil nâest pas foutu de le prendre lui-mĂȘme et dâaller se faire foutre sic lui et la municipalitĂ©" ! Le cheval Ă©met un bruit malodorant⊠Delangle suggĂšre Ă CaritĂ© de le porter Ă la municipalitĂ© ! 20 mars 1791 â Suite de lâaffaire prĂ©cĂ©dente. Les outrages Ă la municipalitĂ© sont portĂ©s devant les juges ordinaires. 29 mars 1791 â Le propriĂ©taire du cheval appartient Ă Delalonde fils du meunier de Glos sur Risle. 6 livres dâamende lui sont imposĂ©es. MĂȘme jour â Suite de lâadjudication de la Halle de la Boucherie entre Lasne demeurant Ă Angoville commune fusionnĂ©e par la suite avec Berville en Roumois Couillebeuf et Thorel. Les deux derniers ont vendu de la viande pendant le carĂȘme aux habitants des alentours et aux troupes passant dans le bourg. Chacun est condamnĂ© Ă 6 livres dâamende. 16 avril 1791 â Lequesne se plaint dâune dĂ©nonciation et sort lavĂ© de tous soupçons. 7 mai 1791 â Contraventions versĂ©es aux pauvres de la commune Ă Tassel et le Bourg boulangers Ils ont vendu du pain trop cher et doivent se conformer aux ordonnances sur le prix du pain. 15 mai â Visites chez les boulangers poids du pain, qualitĂ©. Tassel et Le Bourg sont dans lâillĂ©galitĂ© ils se conforment aux poids de Rouen⊠MĂȘme jour â DĂ©mission de Tallon greffier. 19 mai 1791 â DĂ©mission de Pourpoint maire MĂȘme jour â Suite affaire Tassel / Lebourg Ils abandonnent leur Ă©tat. 21 mai 1791 â Lecture de la lettre de lâadministrateur du district de Pont-Audemer dĂ©mission Pourpoint. Lettre insĂ©rĂ©e dans le registre. 23 mai 1791 â Mullot prĂ©sident de sĂ©ance. Mention dâinsultes Ă lâĂ©gard de Pourpoint. Troubles et insurrection dans le bourg. Convocation de Pourpoint priĂ© de reprendre ses fonctions. Il mentionne des menaces de mort envers lui et le secrĂ©taire de la municipalitĂ©. Pourpoint et Tallon reprennent leurs fonctions. MĂȘme jour â Ecoles - Maison pour le maĂźtre â maison commune â prison PossibilitĂ© dâinstallation au-dessus des granges, pressoir, Ă©tables, Ă©curie du presbytĂšre devenus inutiles par la suppression de la dĂźme. Demande formulĂ©e de vendre les bĂątiments situĂ©s dans la cour du presbytĂšre et se servir des deniers qui en proviendront pour lâĂ©tablissement de ceux-ci-dessus mentionnĂ©s. ProcĂ©der par MarchĂ©, adjudication. Ătablir un mur pour diviser ces bĂątiments. 4 juin 1791 â Demande au Directoire du district de Pont-Audemer dâun marchĂ© aux bestiaux tous les mardis. MĂȘme jour â Mention Le dimanche prĂ©cĂ©dent Ă lâissue des vĂȘpres les habitants de la paroisse ont requis les officiers municipaux qui en sortaient de faire supprimer les Ă©critures funĂšbres et armoiries dans lâĂ©glise et au dehors. Des ouvriers les effaceront au frais du trĂ©sor de la communautĂ©. 24 juin 1791 â Mention dâune lettre lue par Michel Grandin major de la Garde nationale de Bourgtheroulde Arrestation du roi ce bon prince. La cloche sonne, la caisse est battue dans toutes les rues, les habitants rassemblĂ©s. Lecture faite par le curĂ© LĂ©ger. Un Te Deum est chantĂ© en action de grĂące par le cy-devant Frigot chanoine Monarque chĂ©ri ». 25 juin 1791 â La veuve Lequesne directrice de la poste aux lettres a ouvert par erreur un paquet adressĂ© Ă François Dehors. Elle a apportĂ© le paquet destinĂ© Ă Bourgtheroulde Le journal LâAbeille contient un passage contraire aux principes de la vĂ©ritĂ©, constitution, bonheur du patriote français. Le journal est retenu en chambre Ă la mairie. Une lettre de Barbier, des Postes de Rouen, rĂ©vĂšle que la dite Lequesne, son fils et sa fille, se sont plaints Ă lui des ordres de la municipalitĂ© de Bourgtheroulde dâavoir Ă prĂ©senter le courrier Une lettre de Paris adressĂ©e Ă M. de Marcouville â Une autre Ă M. De Servinge capitaine au 14Ăšme rĂ©giment dâinfanterie française Ă son passage Ă Bourgtheroulde M. De Marcouville mandĂ©. Lâautre lettre remise Ă Servinge Ă son arrivĂ©e. 27 juin 1791 â Messe chantĂ©e Ă 10 heures et Te Deum. Les officiers municipaux des paroisses environnantes sont invitĂ©s. Tout habitant ayant pignon sur le PavĂ© sera tenu de lâilluminer de 9 heures Ă minuit. 30 juin 1791 â Bruits rĂ©pandus dans le bourg Attroupement de personnes dans 2 maisons lâune Ă Mauny lâautre Ă Thouberville. Munitions, chevaux⊠Nomination de 2 commissaires pour sâassurer de la vĂ©ritĂ© en faisant des perquisitions. MĂȘme jour â Tallon a cessĂ© ses fonctions depuis plus de 15 jours. Adrien Bataille clerc chez le maire Pourpoint est nommĂ© secrĂ©taire et prĂȘte serment. 7 juillet 1791 â Nomination de 2 dĂ©putĂ©s qui iront Ă Pont-Audemer FĂ©dĂ©ration dâEvreux Ecorcheville et DĂ©vĂ©. 9 juillet 1791 â Paiement Ă Tallon 40 livres. 30 juillet 1791 â Lettre adressĂ©e Ă Pillon collecteur des impĂŽts de 1789. Le rĂŽle ne lui a pas Ă©tĂ© fourni. Ce rĂŽle a Ă©tĂ© fait par la municipalitĂ© et portĂ© au conseiller de Rouen et nâa pas Ă©tĂ© remis Ă Pont-Audemer. Pas de poursuite envers Pillon. MĂȘme jour â Meunier a fait les petites Ă©coles pendant plus de 3 mois. Etablissement dâun maĂźtre dâĂ©cole Admission de Meunier envisagĂ©e par le Conseil. 21 aoĂ»t 1791 â Jacques BĂ©ranger laboureur et garde messier de M. De La Londe est nommĂ© pour le recouvrement du rĂŽle dâimposition 1790. MĂȘme jour â 28 habitants ne se sont pas prĂ©sentĂ©s pour la dĂ©fense de la libertĂ© et le maintien de la constitution. Certains sont trop pauvres pour payer leur habillement. Il est demandĂ© quâils soient habillĂ©s par la Nation. 27 aoĂ»t 1791 â La Veuve Osmont aubergiste nâa pas dit quâelle ne veut loger que 7 chevaux. Elle nâest pas responsable de son commis Landay... DâoĂč injures envers le maire ! 4 septembre 1791 â Suite Ă la lettre du district de Pont-Audemer La ferme de Saint Nicolas est enclavĂ©e dans la forĂȘt. Elle nâest suspecte Ă aucun danger. MĂȘme jour â Communication de DĂ©vĂ© capitaine de la garde nationale enjoignant Ă la Compagnie de se rendre Ă Evreux le 10 septembre. 8 septembre 1791 â Grandin commandant de la Garde Nationale a requis de lui remettre 22 fusils envoyĂ©s par le district de Pont-Audemer. MĂȘme jour â DĂ©mission de DĂ©vĂ© capitaine il veut ĂȘtre simple soldat. 16 septembre 1791 â encart Violente diatribe contre la souverainetĂ©, abus, privilĂšges, etc⊠MĂȘme jour Te Deum chantĂ© en lâĂ©glise devant tous les habitants. 24 septembre 1791 â Le conseil convoquĂ© par le maire absent se retire ignorant la cause pour laquelle il a Ă©tĂ© convoquĂ©. 1er octobre 1791â VĂ©rification et estimation de rĂ©parations du presbytĂšre et lieux dĂ©pendants. RĂ©clamations de plusieurs personnes suite Ă lâeffacement des Ă©critures funĂšbres dans et hors de lâĂ©glise. Paiement Ă ceux qui ont accompli cet acte. 25 octobre 1791 â Mention de la proclamation de lâacte constitutionnel de la France. RĂ©jouissances par dĂ©cret de lâAssemblĂ©e nationale du 15 septembre "La constitution française acceptĂ©e par le roy sera solennellement proclamĂ©e le dimanche suivant". Grand-messe solennelle annoncĂ©e par le son de la cloche et de la caisse. La Constitution sera lue sur la place du marchĂ© au bled blĂ© oĂč un feu sera allumĂ© en prĂ©sence de la Garde Nationale et du public. Te Deum. Illuminations ordonnĂ©es aux habitants des maisons donnant sur le pavĂ© de Bourgtheroulde, bĂątiments et postes, de 6 heures Ă 2 heures du matin. ProcĂšs-verbal au non allumeurs. Avis placardĂ© et affichĂ©. Lettre annexĂ©e cris de Vive la Nation France, Vive sa constitution, Vive la LibertĂ©, Vive l'ĂgalitĂ© 29 octobre 1791 â Le bourg est exposĂ© Ă de grands incendies par nĂ©gligence de ramonage des cheminĂ©es. 15 novembre 1791 â Nouvelle mention de risques dâincendies. Visite des cheminĂ©es Louis CaritĂ© garde messier nommĂ© commissaire pour lâinspection prĂȘte serment. 9 novembre 1791 â Acte accordĂ© Ă M. Pinchon prĂ©sident de lâassemblĂ©e primaire du canton ProcĂšs-Verbal de lâĂ©lection du juge de paix et 4 assesseurs. 18 communes composent le canton. MĂȘme jour â Les dĂ©linquants sont punis selon lâurgence des cas. 11 novembre 1791 â Comparution dâYgouf aubergiste Ă Bourgtheroulde capitaine dâune compagnie de la Garde nationale. Dubuc lieutenant-colonel. Acte accordĂ© Ă Ygouf de ses dĂ©clarations protestations et dĂ©mission. Le corps de la garde sera convoquĂ© pour lâĂ©lection dâun autre capitaine. 20 novembre 1791 â Suite cafetier Delangle. 2 procĂšs-verbaux. Il est dĂ©chargĂ© de lâun des 2. PrĂ©sents Pourpoint maire - Le Cerf, Dain, Harel officiers - Boismare, Levillain, Langlois, Delas, devĂ©, Savouret notables. Avertissement donnĂ© Ă Lallemand pour insultes Ă la Garde. MĂȘme jour â Lettre insĂ©rĂ©e de Thubeuf abbĂ© chanoine, secrĂ©taire du Conseil Municipal. DĂ©mission remise en lâĂ©glise en date du 13 novembre 1790. RĂ©ponse le 20 novembre "Nous avons lâhonneur dâĂȘtre avec un inviolable attachement". AmbiguĂŻtĂ© des affaires qui se trouvent en cette commune. MĂȘme jour â Boutin fils Ă©lu et nommĂ© secrĂ©taire 72 livres par an â 6 livres par mois. MĂȘme jour â Pas de maĂźtre dâĂ©cole. Projet de marchĂ© aux bestiaux. Ătat des revenus du chapitre de Bourgtheroulde et noms des imposĂ©s. "Chapitre Dans l'Ăglise catholique un chapitre est l'assemblĂ©e des chanoines attachĂ©s Ă une Ă©glise cathĂ©drale ou Ă une Ă©glise collĂ©giale. Le chapitre Ă©lisait des officiers » le doyen, le trĂ©sorier, le cellĂ©rier intendant et l'Ă©colĂątre qui enseignait aux clercs pauvres et surveillait les enseignants du diocĂšse. Il Ă©tait responsable de la cĂ©lĂ©bration des offices et du chant liturgique Ă certains moments de la journĂ©e les heures canoniales. Le chapitre avait des biens qu'il administrait et dont il rĂ©partissait les revenus entre ses membres les prĂ©bendes. Dans beaucoup de lieux le chapitre Ă©tait seigneur suzerain. Le chapitre d'une Ă©glise cathĂ©drale formait le conseil de l'Ă©vĂȘque dans les affaires importantes. Dans beaucoup de diocĂšses le chapitre Ă©lisait l'Ă©vĂȘque et en attendant l'Ă©lection ou la nomination d'un nouvel Ă©vĂȘque il administrait le diocĂšse. En France Ă la veille de la RĂ©volution française, il y avait 655 chapitres dont 525 collĂ©giaux regroupant prĂšs de personnes. Vingt chapitres n'Ă©taient ouverts qu'aux nobles. Le 24 aoĂ»t 1790 les chapitres furent supprimĂ©s et leurs biens vendus comme Biens Nationaux. Le Concordat de 1802 les rĂ©tablit Source Wikidia". 28 novembre 1791 â Adrien Boutin praticien nommĂ© et Ă©lu le 20 accepte les fonctions et jure â Nomination prudhommes et assesseurs du juge de paix du canton Fouquet, Peuffier, Ansoult - procĂšs-verbal en lâĂ©glise du 29 octobre - prĂȘtent serment. 5 dĂ©cembre 1791 â Saint Amand a offert une contribution patriotique jugĂ©e insuffisante le 25 mai. Il sâengage Ă acquitter 150 livres quâil a hĂ©ritĂ©es de son pĂšre. 11 dĂ©cembre 1791 â RequĂȘte du procureur dâAngoville Chemins inaccessibles venant de Bourgtheroulde lettre insĂ©rĂ©e. Les propriĂ©taires et riverains de Bourgtheroulde sont tenus de rĂ©parer les dits chemins. MĂȘme jour â Peuffier chirurgien, Fouquet marchand, Lequesne buraliste, convoquĂ©s pour prendre connaissance de la lettre patente du roi Contribution patriotique non payĂ©e ? 1er janvier 1792 â Le Cordier De Bigards est prĂ©venu de faire retirer la Halle aux Poissons dans le courant. La lettre est remise Ă son homme dâaffaires en son chĂąteau de la Londe Seine-Maritime. Dans la nĂ©gative la municipalitĂ© fera dĂ©truire la Halle et vendra les bois, tuiles et pierres. 30 janvier 1792 â Louis Boutin maĂźtre dâĂ©cole prĂȘte serment. Il enseignera dâaprĂšs les principes de la religion catholique, apostolique et romaine. 7 fĂ©vrier 1792 - Des abus sur les foires et marchĂ©s sont observĂ©s. Les poids et mesures sont remis Ă la maison commune pour vĂ©rification. Le pain manque car le blĂ© augmente. La filature de coton a considĂ©rablement diminuĂ© en mai 1791. Les pauvres valides sont sans travail. 19 fĂ©vrier 1792 - Une grande messe est cĂ©lĂ©brĂ©e en l'honneur du culte de l'Etre SuprĂȘme par l'Ă©vĂȘque de l'Eure en prĂ©sence de cent cinquante fusiliers pour maintenir l'ordre. Les propriĂ©taires ont Ă©tĂ© priĂ©s de rĂ©pandre de la pavĂ©e » cailloux concassĂ©s utilisĂ©s pour revĂȘtir le sol et boucher les orniĂšres de la Porte des Marchands Ă la maison de la Poste relais de poste aux chevaux actuelle auberge La Corne d'Abondance ». Les propriĂ©taires, de la Porte des Marchands au moulin de Bourgtheroulde situĂ© chemin d'Elbeuf, rempliront les orniĂšres et aplaniront les chemins. 19 mai 1792 - Les sommes collectĂ©es dans l'Ă©glise pendant la messe par Melles Fouquet, Peuffier, DĂ©vĂ© et Lequene seront versĂ©es Ă Dain pour ĂȘtre distribuĂ©es aux pauvres. En rĂ©alitĂ© les sommes quĂȘtĂ©es sont donnĂ©es au curĂ© de Saint Ouen de Thuit-Heudebert Saint Ouen du Tilleul. Le corps municipal dĂ©cide que l'argent sera remis Ă Dain. Les demoiselles qui refusent sont menacĂ©es d'ĂȘtre condamnĂ©es Ă verser conjointement 100 livres Ă Dain pour les pauvres de la commune. "Ces quatre jeunes filles ont Ă©tĂ© trompĂ©es par les raisonnements des ennemis du genre humain. Trois sont dĂ©sabusĂ©es par les rĂ©flexions de leurs parents". 8 juillet 1792 - La Patrie est proclamĂ©e en danger. Un fonctionnaire public ne peut s'Ă©loigner de son poste. Tout citoyen en Ă©tat de porter les armes sert dans la Garde Nationale dĂ©cret du 4 mai. Quand un dĂ©cret dĂ©clarera que la Patrie n'est plus en danger la grosse cloche de l'Ă©glise sera sonnĂ©e par rĂ©quisition de la municipalitĂ©. Les gardes nationales sont tenus de venir en armes. Il est fait obligation aux citoyens de porter la cocarde. Sans cette derniĂšre ou autre le citoyen contrevenant sera amenĂ© Ă la municipalitĂ©. La dĂ©libĂ©ration est lue Ă la grand messe et affichĂ©e. 2 septembre 1792 - La diminution du blĂ© est annoncĂ©e au son de la clochette. 1er octobre 1792 - Des habitants tiennent des propos dĂ©shonorants Ă l'Ă©gard de la Garde Nationale. Insultes et mauvais traitements provoquent des troubles. 11 octobre 1792 - Il est demandĂ© d'approvisionner la Halle aux blĂ©s. 28 octobre 1792 - Renault commandant du 3Ăšme bataillon de la LĂ©gion du Nord conduit l'abbĂ© de Berville dans la maison d'arrĂȘt de Bourgtheroulde sur ordre de Martel capitaine de la gendarmerie de Pont-Audemer. 6 novembre 1792 - Des boulangers cuisent du pain blanc alors que le peuple manque de pain. Les halles sont surchargĂ©es de marchandises les boulangers ne peuvent approvisionner leurs boutiques mais sont obligĂ©s de fournir du pain de bonne qualité⊠18 novembre 1792 - Quatre fusiliers escortent la distribution du pain. 24 novembre 1792 - Le prix du blĂ© augmente. PAGE 11 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE LA PERIODE REVOLUTIONNAIRE - suite EMPRUNT Des 100 MILLIONS - Juin 1793 Emprunt forcĂ© de la Convention aux citoyens ayant des revenus supĂ©rieurs Ă 1000 livres par an. Un changement est fait Ă la matrice du rĂŽle de la contribution fonciĂšre. En 1791 il a Ă©tĂ© oubliĂ© une portion de la forĂȘt domaniale dite vulgairement » forĂȘt de La Londe vallĂ©e, triĂšge et ferme de Saint-Nicolas. Cette ferme a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă La Londe. Elle reviendra dans le patrimoine de Bourgtheroulde. 5 mars 1793 - Une dĂ©libĂ©ration du Conseil GĂ©nĂ©ral du dĂ©partement de l'Eure a fixĂ© le prix du blĂ© froment. La classe indigente a droit Ă la sollicitude de la municipalitĂ©. DĂ©fense est faite aux boulangers de vendre leur pain plus de trois sols la livre sous peine d'amende de trois cents livres. 2 juin 1793 - Les grains et farines sont vĂ©rifiĂ©s. Suite Ă des dĂ©nonciations des visites domiciliaires sont effectuĂ©es par le commissaire de recensement assistĂ© de douze hommes de garde. 7 juin 1793 - Deux commissaires accompagnĂ©s du greffier sont nommĂ©s pour opĂ©rer des visites chez les boulangers. 15 juin 1793 - Le corps municipal assemblĂ© en tribunal de police autorise aprĂšs remontrance aux boulangers de vendre trente-quatre sols le pain de douze livres. 3 octobre 1793 - Certains boulangers se permettent de vendre la tourte de pain de bonne qualitĂ© jusqu'Ă trente-neuf sols. Il est interdit de vendre la tourte de douze livres au-delĂ de trente-six sols. La qualitĂ© du blĂ© exposĂ© sur le marchĂ© est contrĂŽlĂ©e par Etard et Lejeune. 13 octobre 1793 - Les cultivateurs occupant les fermes des Ă©migrĂ©s refusent de livrer leur blĂ©. Le Directoire de Pont-Audemer exige que ce blĂ© soit versĂ© dans les magasins nationaux. Le conseil municipal remet les noms des cultivateurs qui occupent ces biens. Dimanche 15 juillet 1793 - L'Acte Constitutionnel a lieu avec solennitĂ© - 1 Publications Ă l'issue des vĂȘpres - 2 Garde Nationale convoquĂ©e - 3 La banniĂšre fĂ©dĂ©rative et le drapeau tricolore sont dĂ©ployĂ©s et portĂ©s par la Garde. Une pique surmontĂ©e d'un bonnet de la LibertĂ© Ă laquelle est attachĂ© l'Acte Constitutionnel prĂ©cĂšde le corps municipal - 4 La lecture de l'Acte est faite aux diffĂ©rentes places publiques. Le cortĂšge se rend Ă l'Ă©glise oĂč il est donnĂ© la lecture de la Convention aux Français. Un Te Deum est chantĂ© ainsi que le "Domine Salvum Fac Regem" hymne national et royal Ă la France durant l'ancien rĂ©gime "Seigneur sauve le roi" source WikipĂ©dia. Le tout au son des cloches - 5 Les citoyens sont requis Les absents sont suspectĂ©s d'incivisme. 7 aoĂ»t 1793 - Lecture de l'arrĂȘtĂ© du district de Pont Audemer - Plan du samedi 10 aoĂ»t Un Autel de la Patrie sera surĂ©levĂ© au pied de l'arbre de la LibertĂ© de la place du Jardinet. Sur ce mĂȘme lieu un bĂ»cher surmontĂ© du chapeau servant anciennement Ă la garde dite de saint Laurent reste de l'ancienne fondation sera pareillement dressĂ©. Ce brasier servira Ă consumer "Le vieux signe de notre esclavage â Tous les aveux des cy-devants sont Ă dĂ©poser sur l'Autel de la Patrie ainsi que tous les ouvrages libertaires que la municipalitĂ© a pu se procurer. - La marche commencera Ă midi Ă partir de l'Ă©glise oĂč un Te Deum sera entonnĂ© en action de grĂące "de ce que l'Acte Constitutionnel a gĂ©nĂ©ralement Ă©tĂ© acceptĂ© par la Nation Française". - La force armĂ©e du canton dĂ©corĂ©e de ses drapeaux marchera au son des tambours sur deux colonnes vers l'Autel de la Patrie qu'elle entourera ainsi que le bĂ»cher. - La municipalitĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e de l'Acte Constitutionnel marchera dans le centre et le cortĂšge se rendra Ă l'Autel de la Patrie oĂč le maire du lieu, aprĂšs avoir brĂ»lĂ© de l'encens en l'honneur de la LibertĂ©, prononcera au nom de tous le serment de maintenir la LibertĂ©, l'EgalitĂ©, la SĂ»retĂ© de toutes les personnes, des propriĂ©tĂ©s, l'UnitĂ© et l'IndivisibilitĂ© de la RĂ©publique. A quoi chacun rĂ©pĂ©tera Je le jure. - On entonnera ensuite un cantique en l'honneur de l'Acte Constitutionnel. - AprĂšs quoi on mettra le feu au bĂ»cher qui brĂ»lant en l'honneur de la LibertĂ© RĂ©publicaine doit consumer les restes de l'ancienne fĂ©odalitĂ© et les traces du fĂ©dĂ©ralisme. - Les habitants illumineront le bourg dĂšs neuf heures sous peine d'amende. - Une invitation Ă©crite sera adressĂ©e par le maire aux commandants des bataillons du canton prĂ©sence de drapeaux, tambours et le plus d'hommes possible. - Les officiers municipaux porteront leur Ă©charpe. - DĂ©claration affichĂ©e et annoncĂ©e au son de la cloche." 28 septembre 1793 - Balleroy juge de paix Ă Elbeuf et DĂ©sirĂ© Marizon procureur d'Elbeuf nommĂ©s par les reprĂ©sentants du peuple dans les dĂ©partements de la Seine-InfĂ©rieure et circonvoisins pour l'approvisionnement des marchĂ©s d'Elbeuf, suivant leurs pouvoirs du 8 septembre concernant les marchĂ©s et villes des deux dĂ©partements, opĂšrent des rĂ©quisitions de grains dans plusieurs communes du Roumois. Bourgtheroulde et Bosc Roger empĂȘchent l'arrivĂ©e des grains. Elbeuf envoie un piquet de gardes nationales pour assurer la protection des laboureurs. A Bourgtheroulde, la foule attroupĂ©e s'oppose dĂšs huit heures Ă la marche des subsistances requises et par voie de faits, au passage des grains, se jette sur les gardes, en terrasse plus d'un, les dĂ©sarme et confisque leurs armes. Les officiers municipaux excitent la foule Ă faire violence sauf le maire qui remontre Ă la foule qu'elle doit laisser passer les grains. On menace de sonner le tocsin. Les commissaires d'Elbeuf font des vĂ©rifications les hommes du piquet dĂ©sarmĂ©s, blessĂ©s, maltraitĂ©s avec effusion de sang se sont transportĂ©s Ă la maison commune pour faire valoir leurs droits. L'arrĂȘtĂ© des administrateurs du district de Pont-Audemer en date du 25 septembre est sans effet contre l'arrĂȘtĂ© des reprĂ©sentants du peuple "Le prĂ©texte de cet arrĂȘtĂ© est frivole. Le Roumois est bien compris dans l'arrondissement provisoire". Les commissaires demandent de faire connaĂźtre les coupables. Balleroy rĂ©dige un acte dans la maison commune. Devant la porte la foule tient des propos sĂ©ditieux dont LĂ©onard Savouret, Louis Thorel et Dugard. Les officiers municipaux de Bourgtheroulde rĂ©pondent "Le blĂ© est passĂ© sans aucune escorte alors que les habitants de Bosc Roger et la Londe ont forcĂ© les cultivateurs. Ce n'est que lorsque on est venu leur dire dans la chambre commune oĂč ils Ă©taient assemblĂ©s pour la corporation de la halle que les gardes d'Elbeuf avaient plantĂ© un piquet dans la halle, frappaient et maltraitaient les citoyens, avaient chargĂ© leurs armes⊠ils avaient arrĂȘtĂ© l'un d'eux qui allait percer une femme d'un coup de baĂŻonnette. Ceci dans le seul et unique but de s'opposer Ă un grand malheur. L'imprudence a donnĂ© lieu Ă l'Ă©meute. La garde aurait dĂ» accompagner les grains plutĂŽt que d'influencer la halle de Bourgtheroulde". Balleroy somme le maire de dissiper la foule par la force. Le maire harangue la foule mais n'obtient que propos et clameurs. 3 octobre 1793 - Morizon et Balleroy d'Elbeuf demandent la protection de la municipalitĂ© pour obtenir les subsistances refusĂ©es par les cultivateurs. Ils requiĂšrent le logement et la nourriture ainsi que le fourrage des chevaux d'artillerie. Balleroy dĂ©pose une plainte dans les mains du greffier du juge de paix contre Etard. Le corps municipal dĂ©crĂšte que Claude Lequesne officier municipal sera chargĂ© de la conduite de vingt-trois citoyens mis en rĂ©quisition des subsistances. Etard et Lejeune sont nommĂ©s pour contrĂŽler la qualitĂ© des blĂ©s exposĂ©s au marchĂ©. 29 septembre 1793 - Leclerc officier municipal dĂ©putĂ© et DevĂ© notable sont dĂ©signĂ©s pour aller Ă Pont Audemer demander un ordre tendant Ă faire "vider les mains" concernant les sommes perçues par la municipalitĂ© et faire rendre compte au percepteur des impositions des sommes qu'il a pu toucher de la commune. La loi du 29 septembre fixe le maximum des salaires, gages, main d'Ćuvre et journĂ©e de travail au mĂȘme taux qu'en 1790 10 sols par jour. 2 octobre 1793 - le Directoire de Pont-Audemer demande l'estimation des biens de l'Ă©migrĂ© Le Cordier. Deux commissaires sont nommĂ©s Pierre Leclerc et Pierre Ecorcheville. Le calendrier rĂ©volutionnaire prend effet le 22 septembre 1793 Ă minuit date de la proclamation de la RĂ©publique et de l'Ă©quinoxe d'automne. Il remplace le calendrier grĂ©gorien instaurĂ© par le pape GrĂ©goire XIII. L'annĂ©e comprend douze mois de trente jours complĂ©tĂ©s par cinq jours complĂ©mentaires baptisĂ©s Sans-Culottides et un sixiĂšme pour les annĂ©es bissextiles. Chaque mois est divisĂ© en trois dĂ©cades. Le dimanche est supprimĂ© et remplacĂ© par le jour de dĂ©cadi dixiĂšme jour oĂč on se repose. Le calendrier rĂ©volutionnaire est rĂ©digĂ© par Fabre d'Eglantine auteur de la chanson "Il pleut il pleut bergĂšre". Les saints sont remplacĂ©s par des noms de fleurs, fruits, arbres. Les ThĂ©rouldebourgeois sont peu enclins Ă les utiliser. Cependant des parents rĂ©volutionnaires » donnent Ă leurs rejetons des prĂ©noms Ă la mode Cincinnatus naĂźt le 5 florĂ©al an II 1794, Paul Nivos est dĂ©clarĂ© le 1er nivĂŽse an III 1794, FĂ©brurie AdĂ©laĂŻde voit le jour le 2 prairial an VII 1799... Un pĂšre rĂ©actionnaire ou inconscient dĂ©clare une petite Marie Antoinette le 10 brumaire an VII 1798. La reine portant ce prĂ©nom a Ă©tĂ© guillotinĂ©e en 1793⊠A Infreville, Marianne DĂ©sirĂ©e est dĂ©clarĂ©e par son pĂšre le 7 mars 1793. Plusieurs EspĂ©rance voient le jour⊠1794 - Un trafic de cĂ©rĂ©ales s'Ă©tablit. Les habitants surveillent et amĂšnent Ă la municipalitĂ©, pour contrĂŽle, convois et personnes transportant poches, sacs, paniers⊠7 PluviĂŽse 26 janvier 1794 - Une douzaine des principaux habitants "dĂ©pitĂ©s" de la commune exposent qu'Ă propos des biens de l'Ă©migrĂ© Le Cordier dont un parc composĂ© de quatre-vingt-quatorze arpents que la grande route qui le borde est tortueuse. Elle a Ă©tĂ© changĂ©e par l'ancienne fĂ©odalitĂ©. Pour procurer aux habitants tout le bien qu'ils peuvent en tirer il est urgent de diviser ce parc en petites portions et tracer un chemin pour que chaque adjudicataire puisse accĂ©der Ă sa parcelle. 14 PluviĂŽse 2 fĂ©vrier 1794 - le maire Peuffier donne lecture des articles suivants la loi du 23 juillet ordonne qu'il n'y ait qu'une seule cloche dans chaque paroisse. Le 3 aoĂ»t dernier le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a Ă©tĂ© chargĂ© de faire parvenir dans les fonderies la quantitĂ© de mĂ©tal suffisant pour fabriquer des canons par fonte des cloches rĂ©cupĂ©rĂ©es. Une lettre du 5 PluviĂŽse 1794 de l'agent national de Pont-Audemer menace la municipalitĂ© de Bourgtheroulde de la visite prochaine d'un commissaire du pouvoir exĂ©cutif car les cloches demandĂ©es n'ont pas Ă©tĂ© retirĂ©es. La commune est accusĂ©e de nĂ©gligence et de crime. Les maires du canton se rĂ©unissent. Il leur est fait lecture de la loi du 22 juillet chaque commune fournira l'habillement des citoyens dĂ©signĂ©s pour complĂ©ter les hommes de cavalerie. Tailleurs et cordonniers sont rĂ©quisitionnĂ©s. Le canton de Bourgtheroulde sous la responsabilitĂ© du maire a qualitĂ© de dĂ©terminer de pourvoir sans dĂ©lai Ă l'Ă©quipement en nature de 13 cavaliers requis pour le dit canton toile, coutil, Ă©toffes, bas au prix fixĂ© par la loi, souliers dĂ©livrĂ©s par le magasin d'Ă©quipement de Pont-Audemer, 13 sarraus, 13 pantalons de toile ou coutil, 13 bonnets de police, 13 calots noirs, 33 chemises, 22 paires de bas, 13 sacs de toile, 22 paires de souliers remboursĂ©s par les communes du canton. La dĂ©libĂ©ration est signĂ©e par BourgallĂ© et Peuffier qui ajoutent sous leur signature le mot maire ». 3 Brumaire 24 octobre 1794 - Pourpoint entend conserver sa charge de notaire et renonce Ă celle d'assesseur de juge de paix. 7 Frimaire 27 novembre 1794 - Un appartement est prĂȘtĂ© par Peuffier au greffier qui y dĂ©pose les archives de la municipalitĂ© et Ă©tablit son greffe. Peuffier affirme que sa maison n'a jamais Ă©tĂ© la maison commune comme on l'a prĂ©tendu. Les assemblĂ©es avaient lieu dans la maison du citoyen Legras. Peuffier suggĂšre - 1 que le conseil municipal choisisse un emplacement pour recevoir le greffe et les archives â 2 que la municipalitĂ© soit divisĂ©e en trois bureaux correspondance, subsistances, logement des gens de guerre et surveillance de l'approvisionnement des Ă©tapes. En sa qualitĂ© de maire Peuffier sera le chef de ces bureaux et les surveillera. Le conseil gĂ©nĂ©ral arrĂȘte la chambre municipale et les bureaux se tiendront dans la salle du cy-devant presbytĂšre. Dans les deux cabinets adjacents l'un d'eux servira de dĂ©pĂŽt des archives. PAGE 12 14 NivĂŽse 3 janvier 1795 - Eudeline recense les grains propres Ă la fabrication des huiles. 17 NivĂŽse - Le Conseil GĂ©nĂ©ral de Pont-Audemer informe que dĂ©sormais les communes sont divisĂ©es en hameaux. Un recensement de ceux qui les habitent doit ĂȘtre effectuĂ© en tenant compte de la distance par rapport au presbytĂšre et celle des communes voisines. 4 Germinal 24 mars - Pierre Jacques Osmont de BosguĂ©rard est chargĂ© de collationner les biens nationaux chez tous les fermiers et d'Ă©tablir un tableau des grains restants. 14 Germinal 3 avril - Un boulanger du bourg approvisionne les prisonniers de guerre, dont des Anglais. Ce qui provoque un rassemblement de 2334 ? personnes dont prĂšs de 300 femmes crieuses de pain. Il est ordonnĂ© qu'une livre et demie de pain soit donnĂ©e aux anglais qui revendent leur portion quatre livres la livre et une demi-livre de pain Ă chaque habitant. MĂȘme jour - "Une masse de femmes", au mĂ©pris de la loi, attaque Jean Pierre Bourgalley et lui arrache la clef du temple Ă©glise. La veste de Bourgalley est dĂ©chirĂ©e en fouillant dans sa poche. Il est jetĂ© sur un banc. Les pratiquants sont exaspĂ©rĂ©s la nation ne fournit aucun local pour l'exercice du culte. Le temple est une propriĂ©tĂ© nationale. Bourgalley, prudent, n'a reconnu personne⊠20 Germinal - Deux voitures sont arrĂȘtĂ©es dont l'une contient de la poudre. 15 FlorĂ©al 4 mai - Il y a pĂ©nurie de subsistances. La commune est "exposĂ©e aux horreurs de la famine". Elle demande de l'aide au Conseil GĂ©nĂ©ral. Les fermiers n'ont que peu pour survivre jusqu'Ă la prochaine rĂ©colte. Il existe six auberges qui ne dĂ©semplissent pas, frĂ©quentĂ©es par des routiers, des voyageurs. Huit quintaux de farine sont consommĂ©s par jour. Il ne reste que soixante quintaux pour l'exploitation des fermes. La commune remarque qu'elle n'a jamais Ă©tĂ© Ă la charge du district ou de ses voisins. Mais c'est la famine... 17 FlorĂ©al - Six commissaires sont nommĂ©s pour un nouveau recensement afin de tranquilliser les citoyens sur leurs subsistances. Le 18, les grains sont recensĂ©s. 8 Prairial 27 mai 1795 - Le juge de paix expose que les prisonniers sont rassemblĂ©s pour interrogatoires dans la maison du concierge de la maison de sĂ»retĂ©. Il n'existe ni prison, ni concierge. Il est urgent de fournir un local. La municipalitĂ© est tenue de donner une ration de pain Ă chaque prisonnier. 13 Prairial - Douze commissaires sont nommĂ©s pour faire le recensement ordonnĂ© par la loi du 2 Prairial Bourgtheroulde compte 754 habitants. 30 Prairial - Deux commissaires sont nommĂ©s distributeurs de secours aux vieillards et infirmes. 19 Messidor 7 juillet - Thomas Coulbeuf, boucher, est dĂ©signĂ© pour approvisionner en boucherie le cantonnement de canonniers faisant Ă©tape Ă Bourgtheroulde le 21. 23 Messidor - Saint Amand accuse Dain de s'ĂȘtre permis de dĂ©grader, cultiver et faucher l'ancien chemin de Pont-Audemer sur six cents pieds 1 pied = environ 33 cms entre Bourgtheroulde et Angoville qu'il aurait achetĂ© Ă la Nation. Dain doit restaurer le dit chemin mais demande un dĂ©lai le terrain Ă©tant ensemencĂ©. Il affirme ĂȘtre ainsi dĂ©pouillĂ© d'un bien qu'il possĂšde depuis quarante ans. 8 Thermidor 26 juillet - Peuffier est nommĂ© commissaire civil pour la rĂ©organisation de la Garde Nationale. Les biens de Le Cordier de Bigards sont confisquĂ©s et vendus comme biens nationaux. Il est fait trois lots de son domaine au mois de fructidor Un enclos nommĂ© le Parc de la grande ferme du Logis composĂ© du champ de foire, d'une cour d'honneur Ă©difiĂ©e d'un vieil chĂąteau en mauvais Ă©tat, une maison de fermier, une grange Ă blĂ©, une Ă©curie, un jardin potager, une maison en ruine, la cour de l'ancien presbytĂšre, le jardin du fermier plantĂ© d'arbres fruitiers, quatre corps de bĂątiments, l'herbage du DĂ©sert, l'herbage des AllĂ©es oĂč se trouvent une briqueterie et un Ă©tang, le prĂ© du Four, le prĂ© du Cresson, le prĂ© du Taillis, les terres labourables du Parc. - Le prĂ© du Mouchel - Un labour de quatre acres deux cents ares environ. Louis Jacques Alexandre Varillon, receveur de l'enregistrement des finances, et Simon Charles François Rabasse, notaire, rĂ©sidant tous les deux Ă Montfort sur Risle, achĂštent le premier lot pour la somme de deux millions cent trente deux mille livres. Les deux acquĂ©reurs revendent aussitĂŽt les biens Ă Chipon agent d'affaires Ă Paris trois millions d'assignats. Au cours de l'an 4 Chipon vend le tout Ă M. Descortes. Le chĂąteau est en dĂ©molition et ne fait pas partie du dernier acte de vente. De ce domaine il ne reste qu'un puits octogonal en partie comblĂ© et arasĂ©, un colombier hexagonal en briques du 17Ăšme siĂšcle, une grange et la porte des Marchands. Ce qui restait du chĂąteau est dĂ©truit. La loi du 2 PluviĂŽse an 3 Ă©dicte que la RĂ©volution du 9 thermidor sera annuellement cĂ©lĂ©brĂ©e dans toute la RĂ©publique. 9 Thermidor - Cette cĂ©lĂ©bration est annoncĂ©e au son de la cloche et publiĂ©e par affiche. Deux commissaires sont nommĂ©s pour dresser l'Ă©tat des rĂ©coltes. 10 Thermidor - Prosper Langlois prĂ©sente le produit des patentes de 1793. Il n'a rien perçu en 1792. Nicolas LĂ©ger est percepteur des impositions de la commune. Feuille non datĂ©e insĂ©rĂ©e dans le registre de l'Ă©poque La municipalitĂ© reconnaĂźt devoir Ă Charles Le Gras vingt-cinq livres pour la location d'une salle oĂč se tiennent les sĂ©ances Ă partir de la Saint Michel 1792 jusqu'au 1er mai 1793, plus chandelles et bulletins. 22 Fructidor 8 septembre - Pour assurer la subsistance du peuple, les cultivateurs sont forcĂ©s d'approvisionner suffisamment les Halles. Les fermiers nationaux sont tenus de garnir les magasins de l'Ă©tape des troupes en grains et fourrages. 24 Fructidor - Tougard, sergent de la Garde Nationale, saisit des grains dans la voiture d'un habitant d'Authou et arrĂȘte des dĂ©linquants transportant de la farine. 3Ăšme jour complĂ©mentaire 19 septembre - Le peuple manque de subsistances. La Halle est insuffisante en approvisionnement. Les municipalitĂ©s font la police pour Ă©viter les troubles. Un officier municipal est prĂ©sent pour surveiller chaque marchĂ©. Une liste nominative des cultivateurs est Ă©tablie ainsi que la vĂ©rification de leurs ventes. 7 VendĂ©miaire an 4 29 septembre - Une controverse a lieu a propos d'une vente de bien national. La grande ferme du Logis, occupĂ©e par Louis Martin Lecerf, a Ă©tĂ© divisĂ©e en sept lots par procĂšs verbal le 18 thermidor 5 aoĂ»t. Il est mentionnĂ© que la place oĂč se tient le champ de foire fait partie d'un enclos appelĂ© le Parc oĂč se trouve un lac dans lequel l'adjudicataire pĂȘchait. Le tout appartenant Ă Le Cordier, Ă©migrĂ©, dont il est rappelĂ© qu'il s'Ă©tait permis le creusement de fossĂ©s empĂȘchant l'accĂšs au dit lieu oĂč se tiennent les quatre grandes foires et qui sert d'emplacement pour les convois militaires et d'artillerie. Le passage des troupes est journalier. Cette place est rĂ©clamĂ©e par les habitants car c'est la seule du bourg. Au nom des habitants de la commune Pourpoint et Cauvin sont autorisĂ©s Ă se prĂ©senter avant la vente Ă Pont Audemer. MĂȘme jour - Pourpoint dĂ©pose vingt-six livres provenant des condamnations sur les blĂ©s et farines dont les contrevenants sont adressĂ©s au juge de paix. Plusieurs personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es. Elles conduisaient des chevaux chargĂ©s de sacs de blĂ© qui ont Ă©tĂ© confisquĂ©s. 22 VendĂ©miaire - Une attestation des grains de la halle Ă chaque marchĂ© est dĂ©livrĂ©e. Des commissaires sont chargĂ©s d'aller chez les cultivateurs en retard. Il est procĂ©dĂ© Ă des restitutions de blĂ©. Le 23, le blĂ© est jugĂ© trop cher. 3 Brumaire 25 octobre - Edouard Etard certifie qu'il n'est point fils de noble⊠Le 6,le garde major paie les fournitures en paille et foin pour l'armĂ©e de la RĂ©publique. 11 Brumaire 2 novembre - Le citoyen Cormeille de Vieux Bourg gendarme Ă la rĂ©sidence de Bernay annonce l'arrivĂ©e sans avertissement prĂ©alable de vingt-six prisonniers dont vingt-deux forçats. Il repart Ă Bourg Achard sans donner de piĂšces ou contrĂŽles des dits prisonniers. Pierre Ecorcheville et Claude Nicolas Lequesne, officiers municipaux, donnent des ordres au citoyen Fouquet commandant de la Garde Nationale pour faire poster vingt hommes du corps de garde afin de surveiller les prisonniers pendants la nuit et fournir de la paille et des chandelles. Les prisonniers arrivent vers six heures du soir, mal emmenotĂ©s pour la plupart par leurs fers coupĂ©s, d'autres sont libres. Ils sont enfermĂ©s dans le corps de garde seul lieu dont dispose la municipalitĂ©. La gendarmerie connaĂźt le mauvais Ă©tat des fers et la scĂ©lĂ©ratesse des prisonniers qui menacent dĂšs leur arrivĂ©e d'Ă©gorger le corps de garde et de brĂ»ler le bĂątiment. MalgrĂ© la surveillance six prisonniers s'Ă©vadent en partie par une croisĂ©e, en partie par un trou pratiquĂ© dans la muraille. Le maire avisĂ© de cette Ă©vasion par le commandant vers quatre heures du matin fait battre la GĂ©nĂ©rale et sonner le tocsin pour rassembler un maximum de personnes pour rechercher les fugitifs. Sur les huit heures du matin, arrivent deux gendarmes de Bourg Achard avec les piĂšces de contrĂŽle des prisonniers permettant de faire l'appel nominal et connaĂźtre les noms des Ă©vadĂ©s AndrĂ© Roucher dit Charpentier, Catouillard, Le Roy, Gagnier, VadĂ© et Matard. Les vingt prisonniers restant sont remis aux gendarmes et Ă la Garde Nationale qui les conduisent Ă Rouen. 17 Brumaire 8 novembre - Un arrĂȘtĂ© du Directoire de Pont-Audemer en date du mĂȘme jour nomme Louis Pierre Pourpoint pour installer la municipalitĂ© du canton. Pourpoint demande un procĂšs-verbal qui sera adressĂ© Ă l'administration. L'arrĂȘtĂ© est reconnu authentique. Peuffier, maire, signe ainsi que Pourpoint, Ecorcheville, Leclerc et Boutin. Le pont enjambant le dĂ©versoir vers le lac ? don de Mme HĂBERT - propriĂ©taire actuelle de la ferme du Logis PAGE 13 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE LA PERIODE REVOLUTIONNAIRE - fin A partir du 20 Brumaire 11 novembre, Benoist Fourcherant est agent municipal. Il signe le registre municipal et les actes d'Ă©tat civil. Le nom de Peuffier, maire, n'apparaĂźt plus. Il n'y a plus de dĂ©libĂ©rations du conseil municipal. Ne sont notĂ©s dans le registre que des faits dĂ©lictueux et Ă©vĂ©nements divers. Commence alors la chasse Ă tous ceux qui sont soupçonnĂ©s de faire du trafic de cĂ©rĂ©ales et farines. Les produits sont saisis et les contrevenants verbalisĂ©s. 5 FlorĂ©al 24 avril - Daniel Elie lieutenant de la 1Ăšre compagnie de la Garde Nationale dĂ©clare qu'il a Ă©tĂ© de service pendant la nuit avec les fusiliers du corps de garde. La nuit a Ă©tĂ© tranquille. Cependant, il est sorti pour effectuer une patrouille avec cinq fusiliers. Ils ont Ă©tĂ© poursuivis par les fils Bussy, Coulbeuf, Lassale dit Migrasse tous trois de Bourgtheroulde et Billette d'Infreville depuis le corps de garde jusqu'Ă la Porte des Marchands. Les quatre individus se sont moquĂ©s d'eux et les ont insultĂ©s. Elie a fait arrĂȘter la patrouille et a sommĂ© les perturbateurs de se retirer au nom de la loi. Ce qu'ils ont fait en continuant de profĂ©rer des injures et en poursuivant la patrouille jusqu'Ă la maison commune avant de disparaĂźtre. 8 FlorĂ©al - Un arrĂȘtĂ© du dĂ©partement de l'Eure du 26 VentĂŽse dernier enjoint Ă la commune de Bourgtheroulde de fournir une voiture attelĂ©e de quatre chevaux pour aller prendre un chargement de fourrage au Bec le 10 courant. Trois chevaux de trait sont rĂ©quisitionnĂ©s chez un aubergiste et deux cultivateurs, une voiture et un cheval chez Cauvin maĂźtre de poste qui expose qu'il a fait de nombreux voyages pour la RĂ©publique. A sa place, Jean Pierre Fouquet doit fournir une voiture et Lenoble un cheval. 9 FlorĂ©al - Les agents municipaux se transportent chez les aubergistes et logeurs du bourg. Deux individus Megard et Bouttechant sont trouvĂ©s chez Meaulle aubergiste. Ils sont arrĂȘtĂ©s par la Garde, ne pouvant fournir de certificats valables, puis conduits dans la maison de sĂ»retĂ©. L'un d'eux s'Ă©vade. Les compĂšres ont laissĂ© un cheval chez Meaulle. L'aubergiste ne peut prĂ©senter son registre prĂ©textant qu'il se trouve chez le prĂ©sident de l'administration pour le faire cĂŽter et parapher. Le 11 FlorĂ©al - BenoĂźt Fourcherant et Guillaume Leclerc agent de la commune d'Infreville se rendent chez Meaulle Ă l'hĂŽtel de la Poste et lui demandent le cheval des individus arrĂȘtĂ©s le 9. La bĂȘte est en fourriĂšre chez lui. Meaulle prĂ©sente une jument hors d'Ăąge et apprend que Bouttechant s'est Ă©vadĂ© dĂšs sa mise en maison de sĂ»retĂ©. Les frais de sĂ©questration de la jument seront payĂ©s Ă l'aubergiste. 28 FlorĂ©al - Nouvel "exploit" des fils Bussy, Coulbeuf, Lasalle auxquels s'est joint le fils Savouret. Ils insultent des personnes logĂ©es chez Madeleine Bonne Mullot veuve Martin Roussel. Ils percent des trous dans la muraille avec des bĂątons et jettent des immondices qui tachent les coiffures des jeunes filles qui se divertissent avant leur dĂ©part. Ils lancent des injures et les empĂȘchent de danser. Ceci par vengeance la veuve Roussel les ayant empĂȘchĂ©s d'entrer prĂ©textant "qu'il n'y avait que des filles et qu'elle ne voulait point de garçons". 11 Prairial 30 mai - L'agent municipal de Bourgtheroulde requiert de l'agent municipal de Saint Philbert sur Boissey de mettre en rĂ©quisition deux voitures attelĂ©es chacune de quatre chevaux pour aller prendre au Bec HĂ©llouin, le 12, un chargement de paille et fourrage pour les chevaux des gendarmes et ceux des charrois de la Marine en stationnement Ă Bourgtheroulde. 17 Prairial - Le commandant de gendarmerie en stationnement dans la commune est rĂ©quisitionnĂ© ainsi que la Garde Nationale pour faire prendre des cocardes Ă tout individu qui n'en porte pas. Les rĂ©calcitrants sont arrĂȘtĂ©s. Cette rĂ©quisition est faite au son de la clochette par le crieur ordinaire de la commune. 9 Messidor 27 juin - Une lettre du ministĂšre de la guerre demande quinze voitures attelĂ©es chacune de quatre chevaux pour se rendre le 10 Ă La Bouille pour y prendre un chargement d'avoine qui sera ensuite portĂ© au dĂ©part du Bec HĂ©llouin au magasin de remonte gĂ©nĂ©rale. 11 Messidor - Un habitant du Bec, marchand, passant vis-Ă -vis de la maison commune, est attaquĂ© par plusieurs jeunes gens qui lancent une boule de quilles devant les sabots de son cheval. Le marchand est dĂ©sarçonnĂ© et tombe. Le fait se passe en prĂ©sence de diffĂ©rentes personnes. Le meneur est le fils de la veuve Roussel. Les garnements ont auparavant poursuivi les enfants de Petivalet de Boscherville qui viennent Ă l'Ă©cole du bourg. La veuve Roussel, informĂ©e des incartades de son rejeton, rĂ©pond qu'elle ne craint pas l'officier municipal et lui dit mille injures. 13 Messidor - L'agent municipal accompagnĂ© de deux brigadiers du dĂ©tachement de gendarmes stationnĂ©s Ă Bourgtheroulde dans la maison d'arrĂȘt constituent un corps de veille au bien du service de la RĂ©publique afin qu'il n'y ait aucun trouble. 21 Messidor - Rixe dans le cafĂ© de Jean Baptiste le Roy qui est aussi cordonnier. Un gendarme logĂ© chez Jacques Mullot et le sieur Lamy logĂ© chez Nicolas Lenoble s'en prennent Ă Meaulle aubergiste de l'hĂŽtel de la Poste. Le gendarme maltraite Meaulle, le prend aux cheveux, lui donne des coups de poing, saute un mur pour aller chercher son sabre. Les personnes prĂ©sentes tentent en vain de le lui arracher. Le commandant en second du bataillon de la garde, le capitaine LavallĂ© et l'agent municipal rĂ©tablissent l'ordre et dressent procĂšs-verbal. Ils remettent le gendarme au commissaire du pouvoir exĂ©cutif et demandent au commandant de gendarmerie de faire arrĂȘter le perturbateur pour cause de trouble. 22 Messidor - Deux gendarmes font du tapage chez l'aubergiste Meaulle et veulent maltraiter son Ă©pouse. Elle leur a dit qu'elle n'avait pas de vin Ă leur donner. L'un des gendarmes a "l'insolence de lever la main pour couvrir la figure" de l'agent municipal arrivĂ© pour rĂ©tablir l'ordre. Ses camarades l'en empĂȘchent sinon "l'agent municipal auroit Ă©tĂ© dĂ©corĂ©". Les gendarmes ont menacĂ© la femme Meaulle de tout briser dans la maison. L'un d'eux a ouvert la table en deux avec son sabre en disant son regret de ne pas avoir tuĂ© Meaulle la veille. Elle l'a menacĂ© d'envoyer sa servante chercher l'agent municipal. Le gendarme a rĂ©pondu qu'il l'em***t. 25 Messidor - Plusieurs vĂ©tĂ©rans et officiers de la 121Ăšme compagnie font savoir que le pain donnĂ© par l'Ă©tapier n'est pas capable "d'entrer dans le corps humain". 2 Fructidor 19 aoĂ»t - Plainte de deux volontaires au 3Ăšme rĂ©giment d'infanterie compagnie 1 et 6 l'Ă©tapier les envoie chez le boucher qui ne veut pas leur dĂ©livrer de viande. L'agent municipal se rend chez Coulbeuf boucher de l'Ă©tape qui dit par deux fois vouloir ĂȘtre payĂ© avant de donner la viande. ProcĂšs verbal est dressĂ© et le boucher est convoquĂ© au bureau. MĂȘme jour - L'adjudant conduisant dix-sept chevaux du convoi de transport militaire venant d'Alençon et logĂ© Ă Bourgtheroulde le jour mĂȘme dĂ©pose une plainte. L'Ă©tapier ne peut lui fournir du fourrage pour les chevaux. Pour sa dĂ©fense l'Ă©tapier indique qu'il n'a plus de ressources financiĂšres il ne dispose plus que de deux quintaux de farine pour les troupes, le boucher tenu de fournir les soldats en viande n'est pas payĂ© depuis longtemps et refuse de livrer de la nourriture, du pain a Ă©tĂ© empruntĂ© aux aubergistes du bourg. Il est demandĂ© de l'aide au dĂ©partement pour approvisionner l'Ă©tape. 14 VendĂ©miaire an 5 5 octobre 1796 - Un habitant de Bourgtheroulde injurie l'agent municipal en prĂ©sence de tĂ©moins. Il le traite de "coquin, voleur, gueux et dernier des hommes" ainsi que tous les autres agents car il doit payer deux fois la mĂȘme somme d'impĂŽt. Il menace de tuer Fourcherant. L'insulteur sera poursuivi devant le tribunal. 19 Brumaire 8 novembre - Quenel conducteur des chevaux d'artillerie en station dans la commune pour le service du gĂ©nie accompagnĂ© d'un caporal porte plainte l'Ă©tapier n'a rien en magasin. Pas de blĂ©, ni avoine, ni fourrage. L'agent communal trouve seulement dix rations de pain dans son magasin. Il faut aussi nourrir quatre charretiers conduisant huit chevaux attelĂ©s aux voitures transportant les bois destinĂ©s au GĂ©nie. 8 VentĂŽse 27 janvier 1797 - Une jeune fille du bourg d'environ vingt ans se prĂ©sente pour dĂ©clarer qu'elle est enceinte d'Ă peu prĂšs huit mois d'un gendarme qui a stationnĂ© dans le bourg⊠Un futur enfant de la Patrie ? C'est ainsi que l'on nommait Ă l'Ă©poque les enfants des mĂšres cĂ©libataires. 18 VendĂ©miaire an 6 9 octobre - Aux termes de la loi et proclamation du Directoire ExĂ©cutif et arrĂȘtĂ© du dĂ©partement est donnĂ©e rĂ©quisition l'agent municipal requiert les citoyens Jean Baptiste Harel, Louis Boismare, Jean Deschamp, Jean Savouret, Louis Huet, Jean Louis Neveu, le fils d'Adrien Duhamel, Alphonse Lasalle, de cette commune, de se rendre le 24 du mois Ă six heures du matin Ă la maison commune au son de la cloche pour aller au cy-devant district de Pont Audemer pour que la visite de leur exemption soit faite devant le jury. Faute de s'y rendre, ils seront conduits sur-le-champ au dĂ©pĂŽt d'Evreux. Le 20, c'est au tour d'Augustin Legay et Pierre Pain d'ĂȘtre rĂ©quisitionnĂ©s, le 22 Thomas Joseph Quesney. Tous trois sont volontaires de la commune. Bourgtheroulde connaĂźt le premier divorce prononcĂ© dans la commune Il a lieu le 25 Prairial an 6 13 juin 1798. Il est enregistrĂ© Ă Bourg Achard le 7 Messidor, puis chez Pourpoint notaire suivant audience du juge de paix du 23 Messidor. La proclamation est faite Ă Rouen le 1er Thermidor an 6 par Nicolas Jean Bernard huissier. Trois actes de non conciliation ont prĂ©cĂ©dĂ©s ce divorce par assemblĂ©e des familles dans la maison commune les 12 Messidor, 12 Fructidor de l'an 5 et 15 Frimaire de l'an 6. La cause est une incompatibilitĂ© d'humeur et de caractĂšre. L'Ă©pouse n'a pas daignĂ© comparaĂźtre. L'acte de signification du divorce est fait Ă Honorine Beaulard Ă©pouse de Sanson Le François. Ils s'Ă©taient mariĂ©s le 16 octobre 1793. L'Ă©poux divorcĂ©, nĂ© Ă Bernay le 9 dĂ©cembre 1767, se remarie le 6 Messidor de l'an 7 24 juin 1799 avec Marguerite Thariel marchande couturiĂšre. SOURCE La MaraĂźchine Normande - Messages octobre 2012 - LE COMTE HINGANT DE SAINT-MAUR - COMMANDANT LA DIVISION DES CHOUANS D'ĂVREUX - 13 octobre 2012 - 1Ăšre partie Si la Bretagne, la VendĂ©e, le Maine et la Basse-Normandie sont, avec raison, considĂ©rĂ©s comme les principaux foyers de la Chouannerie, il y a lieu d'ajouter secondairement Ă ces rĂ©gions la Haute-Normandie et, en particulier, le dĂ©partement de l'Eure, dont le commandant des forces royalistes, le comte Hingant de Saint-Maur, mĂ©rite d'ĂȘtre connu. "Aux habitants d'Ăvreux et des communes environnantes Je crois inutile de dĂ©rouler Ă vos regards l'immense tableau des malheurs sous lesquels vous gĂ©missez depuis dix ans. Le seul parti qui vous reste aprĂšs ces orages multiples est le retour Ă la puissance de votre monarque lĂ©gitime. Que les ambitieux se dĂ©corent du titre de Directeurs ou de Consuls ; qu'ils fassent succĂ©der un code quelconque aux institutions qu'ils ont foulĂ©es aux pieds, vous ne changerez de maĂźtre que pour changer de tyran ... Protection Ă l'innocence, pardon au repentir, le bonheur de tous, tel a toujours Ă©tĂ© le voeu du coeur du roi. Ralliez-vous autour de son drapeau, de ses fidĂšles dĂ©fenseurs. Ne le forcez pas, par une vaine rĂ©sistance, Ă faire usage des armes qu'il ne leur a confiĂ©es que pour chasser les rebelles. S'il s'en trouvait encore parmi les administrateurs, les colonnes mobiles, les gardes nationaux et mĂȘme les co-bourreaux de leurs familles, qu'ils sachent que nous avons jurĂ© de ne remettre l'Ă©pĂ©e dans le fourreau que lorsque nous aurons dĂ©truit les ennemis de notre auguste souverain. SignĂ© Hingant de Saint-Maur, Leroux de Marceville, lieutenant-commandant, Taillefer major, BruyĂšre aide-major. " Le 3 frimaire 24 novembre la petite armĂ©e d'Hingant, Ă l'effectif de six Ă sept cents hommes, par suite des renforts reçus des autres divisions, entre sans coup fĂ©rir Ă Pacy-sur-Eure, dans le but avouĂ© de faire, Ă quelques lieues de Paris, une dĂ©monstration de sa force, comme vient de le faire, plus prĂšs encore de la capital Ă Montfort-l'Amaury, Le Chandelier de Pierreville, commandant de la division du Perche. Hingant avait, de plus, l'intention secrĂšte de s'emparer de la recette d'une malle-poste et de mettre la main sur des dĂ©pĂȘches importantes du MinistĂšre de la Marine adressĂ©es Ă Brest, bloquĂ© par la flotte anglaise. Tandis qu'Ăvreux Ă©tait alertĂ© par le rassemblement d'Hingant, Pontaudemer l'Ă©tait Ă©galement par un autre de plus de 150 Chouans, bien armĂ©s de carabines, de pistolets et de sabres, vĂȘtus de carmagnoles de diverses couleurs, dont quelques-unes agrĂ©mentĂ©es d'Ă©paulettes, sous les ordres d'un nommĂ© Legris de Neufville. La tactique des Chouans consistait particuliĂšrement Ă attaquer plusieurs points Ă la fois, pour opĂ©rer des diversions. A ces nouvelles, le 9 frimaire 30 novembre le commandant de la 15e division retiendra d'urgence Ă Rouen des troupes de passage dans cette ville, pour de lĂ , par Lisieux, se porter en renfort dans l'Ouest. "De la 72e demi-brigade, la compagnie de grenadiers et les deux premiĂšres de fusiliers sont dĂ©signĂ©es pour se rendre Ă Ăvreux et y renforcer les quatre cents hommes du gĂ©nĂ©ral Lestrange et six autres compagnies pour occuper Pontaudemer. Le 20 frimaire 21 dĂ©cembre arriveront, de plus, Ă Rouen les 22e et 59e demi-brigades qui, de suite, seront dirigĂ©es sur Bourgtheroulde et Bourg-Achard. Ces mesures Ă©taient urgentes, si on tient compte qu'Ă cette Ă©poque, la Haute-Normandie n'Ă©tant pas considĂ©rĂ©e comme troublĂ©e, les prudentes dispositions militaires prises dans les autres rĂ©gions occupĂ©es par les Chouans n'y avaient pas encore Ă©tĂ© adoptĂ©es. Comme toute mĂ©daille a son revers, nous devons observer que cette situation crĂ©ait un grand prĂ©judice aux Chouans de l'Eure et de la Seine-InfĂ©rieure, que l'amnistie de 1799 ne saura, du moins Ă ses dĂ©buts, toucher." La pĂ©riode rĂ©volutionnaire se termine le 9 novembre 1799. Le premier registre des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal s'interrompt le 20 vendĂ©miaire an 6 11 octobre 1797. Aucun Ă©vĂ©nement et dĂ©libĂ©ration ne sont mentionnĂ©s. PAGE 14 LA PERIODE BONAPARTISTE Bonaparte est premier consul aprĂšs le coup d'Ă©tat du 18 Brumaire 9 novembre 1799. Le registre reprend sans explication Ă la ligne suivante le 1er prairial an 8 21 mai 1800. Les actes de naissances, mariages et dĂ©cĂšs des registres de l'Ă©tat civil sont signĂ©s par Fourcherant agent municipal pendant l'an 6 et 7. 21 Germinal an 8 11 avril 1800 - Fourcherant signe maire provisoire. 4 FlorĂ©al 23 avril 1800 - Les registres civils sont signĂ©s par Michaux maire et officier public. 1er Prairial an 8 21 mai 1800 - Nicolas Marin Michaux est maire de la commune. S'agit-il du prĂȘtre qui prĂȘte le serment de haine en l'an 5 ? Les prĂ©noms sont identiques. 20 Messidor 9 juillet - Des ordres sont adressĂ©s par affiches aux officiers de la Garde Nationale Convocation des citoyens qui la composent par le son de la cloche et de la caisse dans l'Ă©tendue de la commune. Le tout en exĂ©cution de l'arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du dĂ©partement en date du 25 Prairial en vertu de la loi du 1er messidor an 7. Il sera procĂ©dĂ© Ă la nomination d'un capitaine, un lieutenant, un sous-lieutenant, cinq sergents, dix caporaux pour former la compagnie de la Garde Nationale de la commune. L'assemblĂ©e est convoquĂ©e au temple dĂ©cadaire » Ă©glise qui est le lieu accoutumĂ© des rĂ©unions. 29 Fructidor 16 septembre - Il est procĂ©dĂ© Ă l'adjudication de la perception des contributions directes par son de la cloche. Ne se prĂ©sentent que GuĂ©rain de Marcouville garanti par son frĂšre et Renault curĂ© Ă Saint Eloi de Fourques. 3Ăšme jour complĂ©mentaire 19 septembre - ConformĂ©ment Ă la loi les Ă©lus de Bourgtheroulde dĂ©crĂštent que sera cĂ©lĂ©brĂ©e le 1er VendĂ©miaire de l'an 9 22 septembre 1800 au temple dĂ©cadaire Ă dix heures prĂ©cises du matin une fĂȘte commĂ©morative de la fondation de la RĂ©publique Ă laquelle sont invitĂ©s d'y assister tous les fonctionnaires publics, la Garde Nationale et les citoyens de la commune. 5 VendĂ©miaire 26 septembre - Le conseil municipal de la commune se rĂ©unit pour la premiĂšre fois dans la maison commune. Les membres prĂȘtent le serment de fidĂ©litĂ© de la RĂ©publique Claude Le Bourg, Adrien DĂ©vĂ©, Pierre Levilain, Pierre Louis Peuffier, Louis Pierre Pourpoint, Martin Maridor, Pierre Dain, Adrien Robert Harel, Jean Pierre Fouquet. Le maire, Michaux, invite Ă rĂ©diger une pĂ©tition tendant Ă obtenir du prĂ©fet l'adjonction des dix-huit communes du canton obligĂ©es au logement de la troupe pour payer conjointement le salaire du commis du bureau de la guerre, les frais d'impression des billets de logement et autres dĂ©penses. 20 VendĂ©miaire 12 octobre - Le conseil gĂ©nĂ©ral de la commune se rĂ©unit sous la prĂ©sidence du maire pour arrĂȘter les dĂ©penses de la commune entretien et rĂ©paration des chemins vicinaux - entretien de l'horloge et gages de la personne chargĂ©e de sa remonte - registres de l'Ă©tat civil - faux frais de la mairie en papier, encre, bois et chandelles - entretien du bureau de police - frais de sĂ©pulture des pauvres - rĂ©paration du cimetiĂšre - commis employĂ© au bureau militaire - bois et chandelles du corps de garde - tambour de la Garde. Des vols nocturnes se multiplient dans la commune. Des patrouilles de nuit seront faites par la Garde Nationale accompagnĂ©e par le maire. 4 Messidor 23 juin 1801 - Un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet de l'Eure en date du 8 frimaire est lu concernant la sĂ©ance du conseil municipal du 25 pluviĂŽse dernier rappel pas de tenue de registre en mairie Ă cette Ă©poque. Les comptes alors en rĂ©clamation sont examinĂ©s. Le conseil municipal considĂšre que le passage continuel de la troupe et convois militaires nĂ©cessitent l'entretien d'un commis et d'un bureau. Il rappelle que tout le canton doit supporter les frais occasionnĂ©s par ces charges. La commune est dans l'impossibilitĂ© de faire face Ă ces dĂ©penses. 18 Brumaire an 10 9 novembre - La Garde Nationale est rĂ©organisĂ©e. 1802 â Bonaparte se fait nommer consul Ă vie en 1802. Il y a des rĂšglements de compte ? 5 Frimaire an 11 26 novembre 1802 - le cadavre de Louis ThĂ©odore Oursel compagnon marĂ©chal est dĂ©couvert au TriĂšge de l'Epinay, mort de suffocation Ă la suite d'une rixe. 21 VentĂŽse an 10 11 mars - Sont exĂ©cutĂ©s sur la place publique d'Evreux, revĂȘtus de chemises rouges, Pierre Dominique DĂ©sirĂ© F⊠24 ans horloger et AndrĂ© G⊠40 ans armurier, tous deux de Bourgtheroulde, auteurs d'un homicide commis sur la personne du citoyen Balicorne de la commune de Saint Pierre du BosguĂ©rard le 14 PluviĂŽse. Ils sont condamnĂ©s solidairement au profit de la RĂ©publique au remboursement des frais, poursuites et punition de leur crime. - ExĂ©cution capitale certains mots illisibles- Extrait du jugement - Des registres du Tribunal spĂ©cial du dĂ©partement de l'Eure - Au nom du Peuple Français - Le tribunal spĂ©cial...dĂ©partement de l'Eure a rendu le jugement suivant - Vu du jugement de de... de ce mois par lequel il s'est dĂ©clarĂ© compĂ©tent pour juger le pro... de Pierre Dominique DĂ©sirĂ© F... et AndrĂ© G... - vu le PV... la remise de leurs personnes... la maison de justice de ce dĂ©partement - L'acte d'accusation menĂ© contre eux le 14 de ce mois par le commissaire du gouvernement et toutes les piĂšces du procĂšs - Le tribunal aprĂšs avoir entendu les accusĂ©s et leurs dĂ©fenseurs ainsi que le commissaire du gouvernement et ses conclusions, dĂ©clare qu'il est constant que le 14 pluviĂŽse dernier, il a Ă©tĂ© commis un homicide sur la personne du citoyen Balicorne de la commune de Saint Pierre du BosguĂ©rard - que Pierre Dominique DĂ©sirĂ© F...et AndrĂ© G... d'ĂȘtre les auteurs de cet homicide - qu'ils ont agi volontairement et avec prĂ©mĂ©ditation - En consĂ©quence condamne Ă la peine de mort Pierre Dominique DĂ©sirĂ© F..., ĂągĂ© de 24 ans, horloger Ă Bourgtheroulde et AndrĂ© G.. ĂągĂ© de 40 ans armurier demeurant au Bourgtheroulde, conformĂ©ment Ă l'article 11 de la premiĂšre section du titre 2 de la seconde partie du Code PĂ©nal - ordonne qu'ils seront conduits au lieu de l'Ă©xĂ©cution qui sera faite sur la place publique de la commune d'Evreux, revĂȘtus de chemises rouges, conformĂ©ment aux articles 4 du livre premier de la premiĂšre partie du mĂȘme code... et 445 et de la loi du trois... an 4 - les condamne solidairement au profit de la RĂ©publique au remboursement des frais aux que... poursuite et punition du crime ont donnĂ© lieu, aux termes des articles 1 et 2 de la loi du 18 Germinal an 7 - ordonne la restitution... qui de droit, des objets dĂ©posĂ©s... greffe comme piĂšces de conviction - ordonne l'Ă©xĂ©cution du prĂ©sent jugement Ă la diligence... commissaire du gouvernement - Fait et prononcĂ© le 21 du mois de VentĂŽse an 10 de la RĂ©publique Française Une et Indivisible, en l'audience publique du Tribunal spĂ©cial du dĂ©partement de l'Eure oĂč Ă©taient les citoyens Dupont PrĂ©sident, Le Comte Richard, Vautier, Coullombon, Auger, Gady, Deschamp, Deshays, commissaires du Gouvernement assistĂ©s de Pierre Auguste Marsy greffier - Le registre dĂ»ment signĂ© - CollationnĂ© et conforme Ă l'original par moi greffier soussignĂ©. - Internet Explosion d'une machine infernale le 14 pluviĂŽse an X. - Rouen, 17 pluviĂŽse. Un bahut et une lettre furent remis par des inconnus Ă la veuve Duval, aubergiste Ă la Bouille, le tout portait l'adresse suivante Au Pillon, aubergiste au Bourgtheroulde, pour faire tenir au Ballicorne, horloger Ă Saint-Pierre du Bourgtheroulde*. La veuve Duval remit le bahut et la lettre au messager du lieu. Celui-ci s'acquitta de sa commission. L'aubergiste Pillon fait passer la lettre Ă l'horloger, et, faute d'occasion, garde le bahut chez lui. A la rĂ©ception de la lettre, Ballicorne se rend chez Pillon pour y prendre l'horloge qu'on dit ĂȘtre renfermĂ©e dans le coffre. Il arrive le 14, vers 6 heures et demie du soir, et se met sur-le-champ en devoir d'ouvrir le bahut, dĂ©posĂ© dans la salle de Pillon. Un piton empĂȘche d'ouvrir le crochet. Ballicorne se voit contraint d'appuyer sur ce piton ; mais Ă peine lui a-t-il imprimĂ© un mouvement, qu'il se fait une explosion terrible. Des canons de fusil, appropriĂ©s Ă la longueur du coffre, remplis de poudre et bouchĂ©s par les extrĂ©mitĂ©s, Ă©taient, suivant toute apparence, artistement disposĂ©s dans le bahut. Des lumiĂšres y avaient Ă©tĂ© pratiquĂ©es, et le dĂ©clin d'une des armes Ă©tant parti par l'action imprimĂ©e au piton, le feu se sera sur l'heure communiquĂ© au reste de l'artifice. L'explosion a fait sauter avec fracas les murailles de la salle, et les planchers se sont Ă©croulĂ©s. Le malheureux Ballicorne a Ă©tĂ© jetĂ© dehors parmi les dĂ©combres ; une femme qui Ă©tait en pension a Ă©tĂ© tuĂ©e. L'Ă©pouse de cet honnĂȘte aubergiste est en danger de perdre la vue des suites de l'explosion, et sa malheureuse fille est menacĂ©e de ne pouvoir jamais recouvrer la vue. Un jeune matelot, qui Ă©tait couchĂ© dans la salle, a Ă©galement failli d'ĂȘtre doit des Ă©loges aux habitants qui se sont empressĂ©s de tirer de dessous les dĂ©combres mes tristes victimes de Ă©vĂ©nement ; les secours les plus prompts leur ont Ă©tĂ© donnĂ©s. Ballicorne Ă©tait un jeune homme rempli de talent, qui avait une chambre pour travailler les jours de marchĂ© chez le Pillon, tenant l'auberge de l'Aigle-d' attribue Ă la jalousie cet horrible attentat. Deux individus, domiciliĂ©s dans la commune du Bourgtheroulde, dont l'un est serrurier et l'autre horloger, sur lesquels sont tombĂ©s les soupçons, ont Ă©tĂ© aussitĂŽt arrĂȘtĂ©s. on apporte la plus grande activitĂ© dans l' Journal de Paris, 20 pluviĂŽse an 10, 8 fĂ©vrier 1802. - *erreur St Pierre du BosguĂ©rard 28 Messidor 17 juillet - Le corps de garde a besoin d'ĂȘtre rĂ©parĂ©. Pour couvrir ces frais et accroĂźtre ses revenus, le conseil municipal propose d'augmenter divers droits sur les denrĂ©es, marchandises, bestiaux vendus sur les marchĂ©s et foires, blĂ©, seigle, avoine, orge, pois, vesces lĂ©gumineuses, Ă©tal de plus d'un mĂštre neuf cent quatre vingt dix, Ćufs, volailles, paniers posĂ©s Ă terre, pots de lait. Le droit perçu sera double les jours de foire. L'entretien des chemins vicinaux est Ă la charge des habitants de la commune. Les propriĂ©taires ayant des chevaux de trait ou de labour seront tenus de transporter un quart de toise de cailloux. Les particuliers payant patente au-delĂ de la derniĂšre classe paieront des taxes. L'avant derniĂšre classe fournira un jour de travail. Ces journĂ©es augmenteront d'un jour supplĂ©mentaire Ă chaque classe supĂ©rieure. Tous les propriĂ©taires n'ayant ni patente ni chevaux seront imposĂ©s. 17 PluviĂŽse an 11 6 fĂ©vrier 1803 - Harel et DĂ©vĂ© membres du conseil sont dĂ©signĂ©s pour effectuer la visite des cheminĂ©es et des poĂȘles du bourg pour en constater la soliditĂ© et la sĂ»retĂ©. Ils seront accompagnĂ©s d'un Savoyard et d'un maçon. Les malheurs occasionnĂ©s par leur mauvaise construction sont trop frĂ©quents. Les particuliers nĂ©gligents paieront les ramonages. Michaux est toujours maire. Il signe le registre. 21 Germinal 11 avril - Le conseil demande l'autorisation de vendre les vieux bĂątiments inutiles une grange qui a servi pendant la RĂ©volution Ă la fabrication du salpĂȘtre, un pressoir, un cellier et une Ă©curie dans la masure du presbytĂšre. L'argent de la vente sera employĂ© aux rĂ©parations du presbytĂšre et du mur du cimetiĂšre ainsi qu'aux dĂ©penses du culte. Si la somme n'est pas suffisante il est demandĂ© de prendre le surplus sur les centimes additionnels. Le nouvel ordre des choses Ă©glise rendue au culte, sacristie ne servant plus de prison - presbytĂšre occupĂ© Ă nouveau par un prĂȘtre, prive le canton d'un local pour l'audience du juge de paix d'un endroit pour dĂ©poser les minutes et d'une maison de sĂ»retĂ©. Le conseil propose pour moyens de prendre sur les vingt-quatre communes qui le composent une somme dĂ©terminĂ©e d'aprĂšs la taxe d'imposition Ă laquelle chacune est portĂ©e ce qui ne serait guĂšre considĂ©rable. Peuffier est maire. Il signe en tant que tel. 19 FlorĂ©al 9 mai - La commune est surchargĂ©e de droits sur les centimes additionnels. Elle ne peut accepter de lever des impĂŽts sans vexer les habitants. Elle demande d'user du droit de coutume et de prĂ©lever des taxes sur les denrĂ©es vendues aux foires et marchĂ©s. Elle rappelle sa demande de vendre les vieux bĂątiments adjacents au vieux presbytĂšre. 5 Messidor 24 juin - Le citoyen curĂ© Le Fel dĂ©clare qu'il entend conserver l'Ă©curie et le cellier pour ĂȘtre transportĂ©s contre le presbytĂšre. Il n'empĂȘche pas le surplus d'ĂȘtre vendu. Le conseil municipal demande l'autorisation de vendre les bĂątiments non rĂ©servĂ©s. 28 Thermidor 16 aoĂ»t - Le conseil examine les comptes des annĂ©es 9 et 10 rendus par Michaux, ex maire, et rĂ©fute l'apurement de l'excĂ©dent de 159 francs et 60 centimes dont 111 livres sont encore dans les mains de Regnoult curĂ© de Bourneville et percepteur de l'an 10 comme caution du citoyen GuĂ©rin percepteur adjudicataire de la recette. Une copie de la dĂ©libĂ©ration est adressĂ©e au curĂ© Regnoult pour effet de lui faire "vider les mains" de cette somme destinĂ©e Ă faire reconstruire un mur du cimetiĂšre. Le 16 VendĂ©miaire an 12 9 octobre le curĂ© Regnoult ayant remis la somme demandĂ© elle est jugĂ©e bien trop modique pour opĂ©rer la construction d'une maison de sĂ»retĂ© 29 PluviĂŽse 19 fĂ©vrier 1804 - Les membres du conseil nommĂ©s par tirage au sort prĂȘtent serment "Je promets fidĂ©litĂ© Ă la constitution de la RĂ©publique française". 30 Germinal 20 avril - Jean Baptiste Thorin, juge de paix, prĂ©sente son brevet adressĂ© par le Premier Consul et prĂȘte serment "Je jure maintenir le gouvernement instituĂ© par la constitution de la RĂ©publique, d'observer les lois et le rĂšglement, de me conformer aux instructions qui me sont donnĂ©es pour leur exĂ©cution, de maintenir l'ordre dans l'assemblĂ©e que je vais prĂ©sider, de ne permettre qu'elle s'occupe d'aucun autre objet que ceux prescrits par les lettres de convocation, de ne tolĂ©rer aucune coalition tendant Ă capter ou gĂȘner les suffrages des citoyens et de ne rien faire par haine ou par faveur, de dissoudre l'assemblĂ©e le jour indiquĂ© pour sa clĂŽture, enfin d'exercer mes fonctions avec zĂšle, exactitude, fermetĂ© et impartialitĂ©." Le 18 mai l'Empire est proclamĂ©. Bonaparte devient NapolĂ©on Ier. 10 Thermidor 29 juillet - Le futur concierge de la maison de sĂ»retĂ© percevra trois cents francs de gages. Il y a moins de 1200 prisonniers par an qui transitent par la prison. Le registre ne mentionne aucune dĂ©libĂ©ration jusqu'au 23 mai 1805. Le 3 Prairial an 13 23 mai 1805 - ConformĂ©ment Ă la lettre du sous-prĂ©fet en date du 1er, les fĂȘtes de l'avĂšnement au trĂŽne d'Italie par l'Empereur des Français sont annoncĂ©es Ă sept heures du matin au son de la cloche et par affiche. Le curĂ© du village fait les priĂšres accoutumĂ©es pour la conservation des jours du monarque. AprĂšs vĂȘpres la jeunesse s'amuse au bruit des instruments. Le soir il y a illumination gĂ©nĂ©rale dans le bourg. Le calendrier rĂ©volutionnaire est supprimĂ© dĂ©finitivement le 9 septembre 1805 dĂ©cret du 22 fructidor an XIII. Le calendrier grĂ©gorien est rĂ©tabli le 24 Fructidor an 13 11 septembre 1805 par dĂ©cret impĂ©rial. PAGE 15 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE LA PERIODE BONAPARTISTE LE RETABLISSEMENT DE LA MONARCHIE LA RESTAURATION LE RETOUR DE L'ILE D'ELBE L'EXIL A SAINTE HELENE LA MONARCHIE DE JUILLET Le registre civil de Bourgtheroulde constatant les naissances, mariages et dĂ©cĂšs est arrĂȘtĂ© en l'an 14 1805. De nombreux enfants mĂąles sont prĂ©nommĂ©s NapolĂ©on. 31 janvier 1806 - Le recensement des chemins et rues du village est Ă©tabli - de la Boucherie - des FossĂ©s - Molletdu parc du bourg Ă la Croix Rouge - du BoscbĂ©ranger - du CimetiĂšre - de la Mare Artus Arthur - du Champ de Foire - du Cresson - du Vieux PresbytĂšre de la rue du Champ de Foire Ă celle du Cresson - de la porte des Marchands de la Grande Route Ă la MĂ©sangĂšre - disparu - des Faulx de la rue d'Elbeuf au hameau des Faulx - du Moulin de Pierre de la porte de Lequesne Ă ce moulin - du Neuf bourg - du Bosnormand - du Bosc Roger - du Fouet de la rue du Neuf Bourg allant Ă Thuit Simer - de la MĂ©sangĂšre - de Marcouville - de la Fosse Louvet de cette fosse Ă Boscherville et Ă droite d'Angoville en traversant la Grande Route - de Bourg-Achard de la rue du CimetiĂšre en allant Ă Thuit HĂ©bert - de Pont Audemer de celui de Bourg Achard en allant Ă Berville - d'Elbeuf de la mare de la BrĂ©tĂšque en allant Ă la Londe â Un ancien chemin partait de l'actuelle route d'Infreville, face Ă l'entrĂ©e nord du lotissement des MarniĂšres et aboutissait Ă la cĂŽte Saint Auct d'Elbeuf On constate qu'il n'y a que deux dĂ©libĂ©rations en 1806. La seconde a trait Ă l'examen des comptes de la Fabrique et au brevet donnĂ© Ă Cauvin pour exercer le mĂ©tier de maĂźtre de la Poste aux chevaux. 1806 - En vertu d'une instruction du ministre de la guerre en date du 4 dĂ©cembre, le concierge de la maison de dĂ©tention est tenu de fournir deux kilogrammes de bĆuf de bonne qualitĂ© pour dix hommes dĂ©tenus pour en faire de la soupe ainsi que des choux, navets, poireaux suivant la saison. Lorsque le nombre ne s'Ă©lĂšvera pas Ă cinq, il leur sera fourni des pois, fĂšves ou lentilles Ă raison d'un demi-litre par homme. Le repas se fera toujours le matin une heure avant le dĂ©part des prisonniers en prĂ©sence d'un gendarme. 8 avril 1807 - La place de garde champĂȘtre est devenue vacante par le dĂ©cĂšs de Pierre Louis CaritĂ©. Marin Troude ou ThĂ©roulde, toilier, est nommĂ© et prĂȘte serment devant le juge de paix. Il se fait inscrire chez le brigadier de gendarmerie et doit se conformer en tout au dĂ©cret impĂ©rial du 11 juin 1806. Marin ThĂ©roulde est clerc et sacristain en 1802. MĂȘme jour - Costard qui a fait la rĂ©paration de l'horloge est pourvu d'un salaire de cinquante francs par an pour la remonter tous les jours et l'entretenir. 1er janvier 1808 - Jean Louis Neveu est nommĂ© maire et prĂȘte serment "Je jure obĂ©issance aux constitutions de l'Empire et fidĂ©litĂ© Ă l'Empereur". Thomas Jacques Augustin Prudhomme est maire adjoint et prĂȘte serment. Neveu se transporte au domicile de Peuffier, ancien maire, pour recevoir les registres, piĂšces et titres concernant la mairie. L'Ă©tat du mobilier de la mairie est rĂ©pertoriĂ© - le cachet de la mairie - un encrier de faĂŻence et une petite bouteille d'encre - 4 boites en bois avec leurs serrures et leurs clefs qui servent aux votes des assemblĂ©es - 3 fusils avec leurs baĂŻonnettes en trĂšs mauvais Ă©tat - une toise et un mĂštre - un brancard en fer et ses cales en bois - 2 poids de 25 kilogrammes et 4 petits - un poids de 200 grammes en cuivre estampillĂ© - des mesures d'un demi-hectolitre, double dĂ©calitre, dĂ©calitre, demi-dĂ©calitre, double litre et litre. Pellier, concierge de la maison de sĂ»retĂ© dĂ©cĂšde. Son remplaçant est dĂ©signĂ© Jean François Masselin qui a remplacĂ© Pellier pendant les six mois de sa maladie. Il s'engage Ă respecter l'instruction du ministre de la guerre du 4 dĂ©cembre 1806 et prĂȘte serment. 12 janvier 1808 - Prudhomme est officier d'Ă©tat civil. 4 mai 1808 - par arrĂȘtĂ©, le prĂ©fet de l'Eure nomme Cauvin maĂźtre de poste. Louis Jacques Lair cultivateur et Nicolas Brument marchand deviennent membres du conseil municipal. Ils prĂȘtent serment. FĂ©vrier 1809 - Il y a 98 chefs de famille Ă Bourgtheroulde. Les habitants sont tenus au paiement ou au charroyage de cailloux pour entretenir les rues. 1810 - La population du village est de 800 Ăąmes. L'examen des comptes de la municipalitĂ© fait apparaĂźtre un excĂ©dent de recette. 29 novembre 1811 - Pierre Jacques Elie d'Infreville, ancien militaire, est nommĂ© concierge de la maison de sĂ»retĂ© aprĂšs le dĂ©cĂšs de Jean François Masselin. 20 dĂ©cembre 1812 â Par arrĂȘtĂ© pris par le prĂ©fet Anne Guillaume Bosquier notaire est nommĂ© maire. Thomas Jacques Augustin Prudhomme est adjoint. 2 janvier 1813 - un procĂšs-verbal du mobilier de la mairie est Ă©tabli - registres - bulletins des lois â Ă©phĂ©mĂ©rides â correspondances - bureau de bienfaisance - tableaux relatifs Ă la conscription avec un acte d'engagement de FĂ©lix Bisson - budgets â comptes - matrice fonciĂšre - rĂŽles des percepteurs - liste de la population - Garde Nationale - rĂšglement du ministre de la guerre - procĂšs-verbaux des bĂątiments couverts en chaumes et des cheminĂ©es - correspondance du sous prĂ©fet - correspondance du commissaire des guerres - inscription des livrets - piĂšces de l'octroi voir rubrique OCTROI - vente des vieux bĂątiments dĂ©pendants du presbytĂšre et les correspondances relatives - tableau et tarif des nouvelles mesures - souches de passe-de-bout Voir Octroi - mandements pour contributions et mutations - Ă©tat des chemins et sentes - code NapolĂ©on - 25 registres des minutes de la justice de paix remis depuis un an par Braquehais greffier de justice plus un cachet et une Ă©critoire - une bouteille d'encre en grĂšs - 6 petites boĂźtes Ă scrutin en bois avec serrures et clefs - 12 fusils de munition avec baĂŻonnettes - une toise - un mĂštre - un barreau en fer - deux poids de 25 kilogrammes, un de 10, un de 5, un de 2, un de 1 en fer ou fonte - un poids de 200 grammes en cuivre estampillĂ© - un demi hectolitre, double dĂ©calitre, dĂ©calitre, demi dĂ©calitre, le double litre et le litre - 3 rĂ©verbĂšres et leurs accessoires. Les toiliers, tisserands et cordiers sont victimes du marasme Ă©conomique. Les Anglais et leurs alliĂ©s bloquent les ports. C'est l'Ă©poque des campagnes napolĂ©oniennes. Sans travail et chargĂ©s d'enfants, certains s'engagent dans l'armĂ©e En 1813, Pierre Jacques Leroux, toilier, n'a pas le choix. Il devient militaire en activitĂ© et part du faubourg Saint Sever de Rouen, dĂ©posant auparavant le prix de son engagement six mille francs chez le notaire de Bourgtheroulde. Il ne donnera plus jamais signe de vie. Ce qui est confirmĂ© dans les actes de mariage de ses enfants "pĂšre qui, depuis plus de vingt ans, n'a donnĂ© de ses nouvelles". Le 10 novembre 1813 son fils Louis Pierre naĂźt Ă Bourgtheroulde et est dĂ©clarĂ© par son grand-pĂšre, Jacques Leroux, ouvrier toilier ĂągĂ© de 63 ans. 27 fĂ©vrier 1814 - Grenier, Lefrançois et Payen sont nommĂ©s membres du conseil municipal et prĂȘtent serment Je jure obĂ©issance aux constitutions de l'Empire et fidĂ©litĂ© Ă l'Empereur». LE RETABLISSEMENT DE LA MONARCHIE NapolĂ©on Ier abdique. Il est exilĂ© Ă l'Ăźle d'Elbe le 20 avril - La monarchie est restaurĂ©e - Louis XVIII, frĂšre de Louis XVI, devient roi Les grains sont versĂ©s couchĂ©s Ă la suite de fortes pluies et vent en juillet. Les colombiers sont fermĂ©s pendant trente jours. Les propriĂ©taires sont tenus de faire opĂ©rer la rĂ©clusion de leurs pigeons. A partir de 1815, chaque annĂ©e, des relevĂ©s de travaux nĂ©cessaires sont effectuĂ©s pour la rĂ©paration des chemins vicinaux. Des listes sont Ă©tablies pour les Ă©lections consulaires et municipales. Le droit de vote est rĂ©servĂ© aux citoyens actifs payant des impĂŽts convoquĂ©s au son de la cloche suivant l'ancien dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du 14 dĂ©cembre 1789. NapolĂ©on Ier s'enfuit de l'Ăźle d'Elbe le 26 fĂ©vrier et entre dans Paris le 20 mars. C'est la pĂ©riode des Cent Jours. 13 mai 1815 - Les citoyens actifs sont convoquĂ©s pour l'Ă©lection d'un maire Ă la majoritĂ© absolue des suffrages suivant le dĂ©cret impĂ©rial du 30 avril. Il y a quarante votants. Louis Charles VallĂ©e est Ă©lu maire, Lambert adjoint. 29 juin 1815 - Installation du maire qui prĂȘte serment d'obĂ©issance et fidĂ©litĂ© Ă l'empereur. 30 juin 1815 - Bosquier, ancien maire, effectue la reddition des actes et effets mobiliers de la mairie au nouveau maire VallĂ©e. Louis XVIII, rĂ©fugiĂ© Ă Gand Belgique, revient aprĂšs la dĂ©faite de NapolĂ©on Ier Ă Waterloo 18 juin 1815. LA RESTAURATION 14 juillet 1815 - AprĂšs l'exil de NapolĂ©on Ier Ă Saint-HĂ©lĂšne Louis Charles VallĂ©e, destituĂ©, remet la charge de maire Ă Bosquier rentrĂ© en fonction en vertu de l'ordonnance du roi Louis XVIII. 14 aoĂ»t 1815 - Les colombiers sont fermĂ©s pour une pĂ©riode de quinze jours les grains ayant Ă©tĂ© reconnus en Ă©tat de maturitĂ©. 1816 - Un dĂ©pĂŽt de mendicitĂ© est dĂ©jĂ installĂ© Ă Bourgtheroulde. Il n'y a pas d'habitants de la commune placĂ©s dans ce dĂ©pĂŽt. Il existe des ayants droits Ă cet "asile de malheur". Il est fait mention de dettes des enfants en 1810, 1813, 1814 et 1815. 1810/1815 incorporation forcĂ©e des pupilles de la Garde des Enfants TrouvĂ©s - Depuis des siĂšcles, les enfants trouvĂ©s recueillis par les hospices de Rouen sont placĂ©s en nourrice jusqu'Ă l'Ăąge de six ans environ... quand ils survivent, chez des habitants de Bourgtheroulde et Infreville. 3 juillet 1816 - La dĂ©libĂ©ration du conseil municipal donne un Ă©tat des dĂ©bits de boissons dans la commune - quatre cafetiers, - quatre aubergistes, - quatre dĂ©bitants d'eau de vie. Ces commerçants font une pĂ©tition. Ils demandent que soit remplacĂ©e la perception du droit de dĂ©tail par exercice par une rĂ©partition de l'Ă©quivalent du dit droit aux dĂ©bitants de la commune. Ce qui est approuvĂ© Ă l'unanimitĂ©. Ćuvres complĂštes de FrĂ©dĂ©ric Bastiat Art. 25. La disposition de lâart. 83 de la loi du 28 avril 1816, qui accorde aux propriĂ©taires, vendant au dĂ©tail des boissons de leur cru, une remise exceptionnelle de 25 pour 100 sur les droits de dĂ©tail quâils ont Ă payer, est abrogĂ©e. » 15 aoĂ»t 1816 - Laurent CaritĂ© est installĂ© membre du conseil municipal et prĂȘte serment "Je jure fidĂ©litĂ© au Roi, obĂ©issance Ă la charte constitutionnelle et aux lois du royaume". MĂȘme jour - la municipalitĂ© dĂ©crĂšte la fermeture des colombiers du 21 aoĂ»t au 4 septembre. AoĂ»t 1817 - Pas de fermeture des colombiers car les grains ne sont pas versĂ©s. Un arrĂȘtĂ© municipal autorise le glanage sous certaines conditions - pas de glanage mĂȘme avec l'assentiment des propriĂ©taires avant l'enlĂšvement des gerbes - pas de glanage avant le lever et aprĂšs le coucher du soleil - le glanage est prohibĂ© et interdit dans les terrains enclos de murs ou de haies - le glanage est autorisĂ© aux seuls habitants de Bourgtheroulde avec droits de rĂ©ciprocitĂ© sur les communes voisines - seules sont admises Ă glaner les personnes indigentes, ĂągĂ©es, infirmes et les enfants de moins de quinze ans - sont exclues les personnes pouvant travailler, ĂągĂ©es de quinze ans, celles notoirement connues pour ĂȘtre ivrognes, querelleurs, pillards, les porteurs d'armes Ă feu, de bĂątons ou accompagnĂ©s de chiens de dĂ©fense - les porteurs de permissions spĂ©ciales du maire sont tenus de les prĂ©senter aux officiers et agents de police Ă toute rĂ©quisition - la dĂ©livrance de glanage a lieu au bureau militaire de la mairie le mardi 12 aoĂ»t de sept heures Ă dix heures du matin â les contrevenants encourent la peine d'une amende de un Ă cinq francs plus trois jours d'emprisonnement - le garde champĂȘtre, les gendarmes et autres officiers de police constatent les contraventions par procĂšs-verbal - les bestiaux sont interdits sur les champs moissonnĂ©s. L'exĂ©cution de cet arrĂȘtĂ© est transmise aux maires des communes voisines et au commandant de la brigade de gendarmerie. Monsieur le curĂ© est invitĂ© Ă donner texte de cet arrĂȘtĂ© au prĂŽne de la messe du dimanche suivant. L'arrĂȘtĂ© est publiĂ© et affichĂ© dans toute la commune. 17 janvier 1818 - Une rĂ©clamation de MM. Claude, Damois, Boismare et Malcape est dĂ©posĂ©e Pierre Neveu adjudicataire des droits de places aux foires et marchĂ©s enlĂšve, aprĂšs la halle au blĂ© qui se tient chaque semaine devant la maison des rĂ©clamants, la paille que les cultivateurs placent sous leurs sacs lors de l'exposition en vente de leurs produits. Le conseil admet que les habitants sont les propriĂ©taires des pailles laissĂ©es devant leur maison mais ils devront en assumer le balayage ou renoncer. Les cultivateurs qui emporteront leur paille devront nettoyer, la propriĂ©tĂ© de la dite paille Ă©tant un bĂ©nĂ©fice pour ceux qui la balaient. La maison de sĂ»retĂ© situĂ©e sur la grande route de Rouen reçoit des prĂ©venus de dĂ©lits commis dans le canton condamnĂ©s par le tribunal de simple police, des militaires escortĂ©s par la gendarmerie, des prisonniers traduits devant la cour d'assises transfĂ©rĂ©s de Pont Audemer Ă Evreux, des personnes dĂ©tenues conduites dans les dĂ©partements voisins par la route de Bourgtheroulde Ă Rouen, Caen et Alençon. Ce qui exige du concierge plus de travail et de surveillance. Il demande que sa rĂ©tribution soit augmentĂ©e en dĂ©cembre. L'Ă©tat de vĂ©tustĂ© du local de sĂ»retĂ© est dĂ©gradĂ© par le passage des voitures et nĂ©cessite un entretien accru. Jusqu'alors le canton assumait ces charges. Chaque commune contribuait proportionnellement aux revenus. Il est demandĂ© que ces frais supplĂ©mentaires soient supportĂ©s par le canton ou le dĂ©partement. 2 mai 1819 â RĂšglement et constitution du corps des sapeurs pompiers. Voir rubrique sapeurs pompiers 4 mai 1820 â Traitement de questions diverses examen des comptes du percepteur, fixation des tarifs de l'octroi, organisation du corps des sapeurs pompiers, budget... 5 janvier 1821 - Marie Catherine Coignet veuve d'Armand Duhamel cultivatrice de Bourgtheroulde et Jean Pierre Charles Lucas, cultivateur de Bosc Roger font valoir leurs droits par une pĂ©tition. Ils ont l'intention de jouir du droit de parcours qui leur est attribuĂ© par la loi et d'avoir un nombre de bĂ©tail Ă laine proportionnĂ© Ă leur exploitation. Le conseil municipal propose pour l'exercice du droit de parcours dans la commune les rĂšglements qu'il avisera et qui seront soumis Ă l'approbation du sous-prĂ©fet. Un arrĂȘtĂ© est pris par ce dernier mentionnant l'article 13 de la loi du 6 octobre 1791 sur les biens usagers ruraux et police rurale. Il faut concilier les intĂ©rĂȘts des cultivateurs propriĂ©taires de moutons et ceux qui n'ont pas de bergerie. Toutes les terres en jachĂšre doivent ĂȘtre convenablement parcourues si la pĂąture est suffisante Ă raison de trois moutons par arpent mĂ©trique soit une acre et quarante-six perches mesure ancienne arpent 30 Ă 51 ares â acre 52 ares environ - perche ancienne mesure agraire â ces trois mesures variables selon les pays. Des chiens divaguent toutes les nuits dans la commune et agressent des personnes en dĂ©cembre. Les chiens errants sont tuĂ©s par le garde champĂȘtre et les gendarmes, leurs propriĂ©taires traduits devant le tribunal de police. 21 fĂ©vrier 1822 - Bosquier, maire, prĂȘte serment. Prudhomme est nommĂ© adjoint. PAGE 16 CHARLES X Petit-fils de Louis XV, frĂšre de Louis XVI et de Louis XVIII Devenu roi Ă la mort de Louis XVIII 1824 1824 - Un chien enragĂ© parcourt divers quartiers de la commune en juillet. Il mord plusieurs de ses congĂ©nĂšres. Il est rappelĂ© que les lois du 24 aoĂ»t 1790 et 22 juillet 1791 ordonnent de prendre des prĂ©cautions locales. Les objets de police sont confiĂ©s Ă la vigilance et Ă l'autoritĂ© des corps municipaux qui doivent assurer la sĂ»retĂ© et la commoditĂ© du passage dans les rues, quais, places et voies publiques, prĂ©vention des accidents et flĂ©aux calamiteux. Tous les habitants qui ont des chiens sont tenus de les garder enfermĂ©s et Ă l'attache tant de jour que de nuit jusqu'Ă ce qu'il en ait Ă©tĂ© autrement ordonnĂ© afin qu'ils ne rencontrent ni ne soient mordus par le chien enragĂ© qui rĂŽde. Un procĂšs verbal sera dressĂ© en cas de non-respect. Les maĂźtres seront traduits devant le tribunal de police. L'arrĂȘtĂ© est publiĂ© et affichĂ© dans la commune. 16 janvier 1826 - M. Bosquier, ancien notaire, est nommĂ© maire par le sous prĂ©fet et prĂȘte le serment de fidĂ©litĂ© le 19 fĂ©vrier. Prudhomme est adjoint. 26 avril 1826 - MM. Galot et Delabigne sont nommĂ©s conseillers municipaux. Des vols et assassinats sont commis dans la rĂ©gion. Le conseil municipal, pour rassurer les habitants, applique la circulaire du sous prĂ©fet du 17 fĂ©vrier. Les citoyens devront produire des papiers d'identitĂ©, les aubergistes dĂ©clarer leurs clients. Les foires et marchĂ©s sont mis sous surveillance. 3 fĂ©vrier 1827 â EXECUTION CAPITALE SUR LA PLACE DE LA MAIRIE A une heure de l'aprĂšs-midi Jean Heutaux 33 ans garde moulin demeurant Ă Bosc Roger en Roumois et Jean Daguet 43 ans cultivateur de La TrinitĂ© de Thouberville sont guillotinĂ©s sur la place publique pour avoir assassinĂ© un clerc de notaire nommĂ© Voisin. Ils ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă mort par la cour d'assises de la Seine-InfĂ©rieure le 4 dĂ©cembre 1826. Cette exĂ©cution a demandĂ© des dĂ©penses extraordinaires Ă la municipalitĂ© de Bourgtheroulde qui rĂ©clame vĂ©hĂ©mentement aux autoritĂ©s administratives le paiement des frais engagĂ©s ne lui incombant pas - Quatre gendarmes supplĂ©tifs ont rĂ©sidĂ© pendant plus de deux mois dans la commune, logĂ©s chez la veuve Neveu qu'il faut dĂ©dommager du gĂźte et du couvert. Leurs chevaux ont Ă©tĂ© abritĂ©s dans une Ă©curie et alimentĂ©s en paille et fourrage. - Mordret, menuisier, a fourni deux cercueils pour les suppliciĂ©s. - Bourgalley, fossoyeur, a creusĂ© la fosse qui a servi Ă leur sĂ©pulture. Il est ordonnĂ© que les chiens soient enchaĂźnĂ©s Marie Anne Clotilde Desmares d'Infreville, ĂągĂ©e de douze ans, mordue par un chien enragĂ©, dĂ©cĂšde le 20 aoĂ»t. 19 octobre 1827 - Le maire adresse une pĂ©tition au sous-prĂ©fet. Il a existĂ© de tout temps une horloge Ă Bourgtheroulde. Elle est de nĂ©cessitĂ© publique. Il n'a Ă©tĂ© fait aucune rĂ©paration depuis fort longtemps. Rouages, pignons, ressorts sont usĂ©s et hors d'Ă©tat. Costard, horloger propose un devis infĂ©rieur Ă ceux de ses confrĂšres. Il obtient de rĂ©parer l'horloge et s'en porte garant pour 10 ans. 1829 - Le moulin Ă vent de Bourgtheroulde est toujours en activitĂ© en juin. Il est imposĂ©. 14 septembre 1829 - Le hameau de Saint Nicolas est rĂ©clamĂ© par la commune ce hameau est inscrit au cadastre de La Londe Seine-Maritime. "Le conseil municipal considĂ©rant que de tout temps le hameau de Saint Nicolas a fait partie intĂ©grante de la commune de Bourgtheroulde - qu'il n'est pas plus Ă©loignĂ© du chef-lieu de la commune que de celui de La Londe - que par si des motifs d'ordre d'administration publique la partie de la forĂȘt royale dans laquelle se trouve enclavĂ© le hameau de Saint Nicolas a Ă©tĂ© rĂ©cemment rĂ©unie au territoire de la commune de La Londe - ces raisons n'existent point par rapport aux propriĂ©tĂ©s particuliĂšres dont un hameau se compose - que d'ailleurs des habitants et propriĂ©taires de ce hameau pour le maintien de leur Ă©tat actuel a Ă©tĂ© par eux formellement manifestĂ© - par ce motif le conseil municipal Ă la majoritĂ© de six suffrages contre un estime que le hameau de Saint Nicolas ne peut ĂȘtre distrait de la commune de Bourgtheroulde et que sa rĂ©union projetĂ©e Ă celle de La Londe doit ĂȘtre rejetĂ©e. Fait et arrĂȘtĂ© en sĂ©ance extraordinaire du conseil municipal les jour, mois et an sus dits. SignĂ© Bosquier maire, Maridor, Grenier, Gallot, Lequesne, Vittecocq et Constentin membres du dit conseil." DĂ©cembre 1829 - La saison est rigoureuse. Il est dĂ©livrĂ© des secours extraordinaires aux familles nombreuses sans emploi car le pain est cher. La commune possĂšde un solde sur les dĂ©penses prĂ©vues Ă cet effet et assume le pain fourni aux plus pauvres, invalides, vieillards, femmes et enfants. Charles X abdique le 2 aoĂ»t 1830 LA MONARCHIE DE JUILLET PHILIPPE d'ORLĂANS, dit LOUIS PHILIPPE Ier - cousin de Louis XVI, devient ROI DES FRANĂAIS le 9 aoĂ»t 1830 15 novembre 1830 - M. Vittecocq est nommĂ© adjoint et prĂȘte serment "Je jure fidĂ©litĂ© Ă Sa MajestĂ© Louis Philippe Ier Roi des Français et obĂ©issance Ă la charte constitutionnelle aux lois du royaume". Le capitaine de la Garde nationale communique les piĂšces contenues dans la lettre du sous prĂ©fet du 22 novembre 1830 modĂšle du drapeau coloriĂ© Ă adopter par toutes les Gardes Nationales du royaume et qui doit ĂȘtre celui du bataillon cantonal, choisi par M. De La Fayette. Le chef-lieu du canton doit se procurer le drapeau modĂšle. La loi doit appeler incessamment Ă former de nouvelles compagnies sous le mĂȘme bataillon cantonal. Tardieu, graveur des gardes Nationales, propose de fournir ce drapeau Ă Bourgtheroulde. Le prix en est de cent soixante francs, plus dix francs de frais d'emballage. 13 dĂ©cembre 1830 - Le conseil de discipline de la Garde Nationale de Bourgtheroulde est formĂ© contre les manquements ou refus de service Osmont capitaine est prĂ©sident, Lambert lieutenant, Payen sous-lieutenant, Fiant sergent, Audelin caporal, Buron fusilier, Duval sergent-major et rapporteur, Bance caporal et secrĂ©taire. La Garde Nationale se fait un devoir de remplir gratuitement ses fonctions. 11 mai 1831 â LE BĂTIMENT A USAGE DE PRISON doit servir pour partie Ă la construction d'une mairie. Il est situĂ© et placĂ© dans la berge de la grande route de Rouen Ă Caen qu'il rĂ©trĂ©cit d'une maniĂšre dangereuse pour la sĂ©curitĂ© surtout les jours de foires et marchĂ©s. Il est d'utilitĂ© publique que ce bĂątiment disparaisse et soit transportĂ© sur la place communale. La future construction votĂ©e est nĂ©cessaire dans toute sa partie pour le service de la commune et celui des passages militaires. 14 janvier 1832 - Bosquier est validĂ© maire. La rĂ©union a lieu dans la salle d'audience de la justice de paix. Il n'y a toujours pas de mairie dans la commune. Avril 1832 - Une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra morbus atteint la France. Le conseil municipal dĂ©cide de mettre cent francs Ă la disposition de la commission sanitaire pour les indigents. Une souscription serait ouverte pour solliciter et obtenir des fonds des Ăąmes sensibles et bienfaisantes. Trois conseillers municipaux quĂȘteraient chez les habitants si l'Ă©pidĂ©mie se dĂ©clarait. La commune cĂ©lĂšbre l'anniversaire des journĂ©es des 27, 28 et 29 juillet 1830 qui prĂ©cĂ©dĂšrent l'avĂšnement de Louis-Philippe par des distributions de pain aux indigents et malades. FĂ©vrier 1833 - La rage est Ă nouveau dans le bourg. La rĂ©clusion des chiens est imposĂ©e aux habitants. 28 mars 1833 - Claude Nicolas Lequesne adresse une pĂ©tition au sous prĂ©fet. Il fait construire sur une masure lui appartenant Ă l'Ă©cart du bourg un bĂątiment Ă usage d'Ă©curie et charreterie qu'il commence Ă faire couvrir en paille longue. Le garde champĂȘtre lui a fait dĂ©fense de continuer. Il a obĂ©i provisoirement et demande la continuation des travaux. Le maire demande qu'il soit statuĂ© pour savoir oĂč commence et finit l'obligation de couvrir en ardoises ou tuiles imposĂ©es par le rĂšglement. Le rĂšglement du 6 aoĂ»t 1765 dĂ©fend de couvrir autrement qu'en ardoises ou tuiles les bĂątiments dans l'enceinte des villes et bourgs. L'article 9 de l'arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du 15 nivĂŽse an 10 *5 janvier 1802 prĂ©cise que les couvertures en chaume sont rigoureusement interdites depuis la Porte des Marchands jusqu'au nouveau cimetiĂšre le second installĂ© au prĂ© de la NoĂ©. Du milieu et de chaque cĂŽtĂ© de la route allant de Rouen Ă Bordeaux, une distance de 71 mĂštres et demi 220 pieds, ancienne mesure est observĂ©e les rĂ©parations et toitures neuves devront ĂȘtre faites en ardoises ou tuiles. Lequesne est dĂ©boutĂ© son bĂątiment n'est pas assez Ă©loignĂ© de la grande route. 30 avril 1833 - La commune est dotĂ©e de nouvelles routes le conseil municipal dĂ©libĂšre pour l'adoption du plan de la route de Bourgtheroulde Ă Elbeuf. Le tracĂ© doit ĂȘtre suivi sur la commune Il s'agit de l'actuelle route d'Elbeuf qui remplace le chemin arrivant Ă la cĂŽte Saint Auct. 21 septembre 1833 - Des bĂątiments ont Ă©tĂ© rĂ©cemment couverts en paille ou chaume. Un rappel des interdictions est fait. 4 janvier 1834 â Une estimation est faite des indemnitĂ©s Ă accorder aux propriĂ©taires de la commune qui cĂšdent des terrains et emplacements pour la confection de la route dĂ©partementale numĂ©ro 12 de Bourgtheroulde Ă Gournay en passant par Elbeuf. Les maisons de la commune sont Ă©valuĂ©es. Les logements des ouvriers et des journaliers sont plus Ă©loignĂ©s que ceux des commerçants. Il y a 180 maisons dont 60 pour le commerce. Sur ces 180 maisons, seules 120 peuvent supporter le logement militaire. Le tour des maisons qui logent revient frĂ©quemment. Ce passage est profitable Ă la commune, mais pas pour certains habitants. 21 avril 1834 - ArrĂȘtĂ© Les chevaux seront attachĂ©s pendant qu'ils mangent leur avoine chez les marchands pour plus de sĂ»retĂ© et de commoditĂ© de passage dans les rues. Il arrive que des chevaux s'Ă©chappent en entraĂźnant des voitures. Les aubergistes, marchands de grains et autres habitants ne pourront donner Ă manger dans les rues et places publiques aux chevaux des voyageurs ou Ă tous autres animaux dans des auges portatifs ou fixĂ©s contre les maisons. Les animaux devront manger dans les Ă©curies, masures et allĂ©es. La station sur la voie publique est interdite. Les aubergistes du bourg sont accusĂ©s par des voyageurs de ne pas vouloir les loger ni les nourrir moyennant paiement. Le conseil municipal enjoint aux logeurs d'accepter les clients porteurs de papiers en rĂšgle, sous peine de procĂšs verbal. L'ancien meunier est radiĂ© de la liste de logement des troupes. Ce qu'il propose n'est plus convenable. Le pain est trop cher. Une circulaire du prĂ©fet informe que ce produit de premiĂšre nĂ©cessitĂ© ne sera plus taxĂ© Ă partir du 17 mai. 16 novembre 1834 - Six conseillers municipaux sont renouvelĂ©s. Ils prĂȘtent serment "Je jure fidĂ©litĂ© au Roi des Français, obĂ©issance Ă la charte constitutionnelle et aux lois du royaume". 24 novembre 1834 - M. Galot, marchand de vin, est installĂ© comme membre du conseil municipal. 12 juillet 1835 â M. Louis Pierre Philippe Puchot est installĂ© maire par M. Bosquier ancien maire en prĂ©sence des membres du conseil municipal, de la Garde Nationale, des citoyens et des habitants. Le 14 juillet 1835 - Il est procĂ©dĂ© Ă l'inventaire de la mairie. Il est fait mention - des titres de propriĂ©tĂ© du champ de foire et de l'emplacement de l'ancienne halle aux poissons par une reconnaissance du marquis de La Londe en date sous seing privĂ© du 10 septembre 1827 - d'un drapeau en soie avec enveloppe en taffetas cirĂ© avec sa boĂźte et sa banderole - d'un drapeau en serge - d'un fusil de chasse avec baĂŻonnette servant au garde champĂȘtre⊠Le 3 novembre 1835 - Indignation des habitants qui constatent que l'horloge est arrĂȘtĂ©e. Ce qui perturbe leur vie dans leurs travaux et leurs habitudes. MĂȘme jour - Des remerciements sont adressĂ©s par lettre Ă M. Bosquier. Il lui est rappelĂ© les causes qui lui interdisent de pĂ©nĂ©trer dans la mairie pour siĂ©ger avec le nouveau maire les journĂ©es orageuses de 1814 et 1815 qui ont marquĂ© le dĂ©part de NapolĂ©on pour l'Ăźle d'Elbe puis Ă Sainte-HĂ©lĂšne. Le concierge de la maison de sĂ»retĂ© dit qu'il lui est impossible d'habiter la maison qui lui est assignĂ©e pour la garde des prisonniers. Durant les jours de pluie, il est obligĂ© de promener son lit d'une place Ă l'autre pour ne pas ĂȘtre mouillĂ©. Les bois des greniers pourrissent et menacent de faire crouler le toit. Le 6 novembre, le conseil prenant en considĂ©ration la plainte du concierge et ayant vĂ©rifiĂ© le mauvais Ă©tat de la toiture de la prison, autorise le maire Ă Ă©crire au prĂ©fet pour lui demander qu'il envoie un architecte qui constatera quelle réédification serait Ă faire pour restaurer le bĂątiment. Novembre 1836 â RĂ©clamation des habitants propriĂ©taires sur le chemin communal n° 19 du BosbĂ©ranger et rue des FossĂ©s. Ces chemins sont non viables depuis la crĂ©ation de la route dĂ©partementale n° 12. L'exhaussement des terres qu'a entraĂźnĂ© cette nouvelle route arrĂȘte les eaux, les terres rapportĂ©es sont glaiseuses. La commune rĂ©clame une indemnitĂ© pour l'envahissement des portions de terrain sur la route royale n° 138 de Bordeaux Ă Rouen. Des alignements ont Ă©tĂ© demandĂ©s et obtenus pour bĂątir la nouvelle route. La commune a le droit de rĂ©clamer Ă l'Etat le remboursement des sommes reçues et touchĂ©es pour cession. Bourgtheroulde demande le paiement par l'Etat de la valeur de deux terrains qui ont Ă©tĂ© rĂ©unis Ă la grande route et qui faisaient partie du domaine communal. L'un provenait de la dĂ©molition du bĂątiment composant l'ancienne prison qui se trouvait enfermĂ© et enclavĂ© dans la dite route, l'autre Ă©tait jadis couvert par la halle aux poissons dĂ©molie au commencement de l'annĂ©e 1794. Les chemins du BosbĂ©ranger et celui de la Porte des Marchands ont Ă©tĂ© tellement dĂ©tĂ©riorĂ©s qu'il est de toute justice qu'il y ait un dĂ©dommagement. 14 avril 1837 â DĂ©cret La sente de la Boucherie doit avoir une largeur de 1 mĂštre 30 centimĂštres actuelle rue de la petite boucherie. Une des maisons de cette sente est occupĂ©e par le boulanger Talon. Les chemins communaux sont recensĂ©s le 9 mai pour rĂ©parations - rue des FossĂ©s - de l'Ă©glise de Bourgtheroulde Ă Infreville passant par le Cresson - de Pont Audemer Ă la mare du Boulay - de la Grande Route Ă Marcouville - de la Grande Route Ă la Fosse Louvet - de la Grande Route Ă Angoville par les prĂ©s de la NoĂ© - l'ancien chemin d'Elbeuf Ă la MĂ©sangĂšre - le chemin du Neubourg Ă Bosnormand par le moulin - celui de la Porte des Marchands allant au Neubourg - celui du Neubourg Ă Thuit Simer - l'ancien chemin d'Elbeuf allant au moulin - le chemin du moulin de pierre allant Ă la forĂȘt par le BosbĂ©ranger - l'ancien chemin d'Elbeuf au hameau des Faulx - celui de la Grande Route Ă la Poterie - chemin du moulin d'Infreville allant Ă la Grande Route. 1er octobre 1837 - L'alignement est accordĂ© Ă M. Poulard selon bornage sur l'ancien chemin d'Elbeuf qui longe sa propriĂ©tĂ©. La commune se rĂ©fĂšre aux arrĂȘtĂ©s des 24 aoĂ»t 1790, 22 juillet 1791 et 16 septembre 1807 qui chargent le pouvoir municipal de veiller Ă tout ce qui intĂ©resse la sĂ©curitĂ© et la commoditĂ© du passage dans les rues, places et voies publiques, ce qui comprend les alignements dĂ©fense sous peine de droit Ă tout propriĂ©taire ou habitant de la commune de construire, reconstruire ou rĂ©parer aucun bĂątiment ou mur, d'ouvrir des fossĂ©s, de faire des plantations d'arbres, de haies, et de former ou rĂ©tablir une clĂŽture quelconque le long des chemins vicinaux, les rues ou autres voies publiques, sans en avoir prĂ©alablement demandĂ© et obtenu l'autorisation et l'alignement. 29 mai 1837 - Une circulaire du prĂ©fet annonce le mariage du Duc d'OrlĂ©ans avec la princesse HĂ©lĂšne de Mecklembourg Scevrin 30 mai Ă Fontainebleau. Il faut faire partager Ă la classe malheureuse l'Ă©lan de tous les Français sic distribuer aux indigents le produit en pain d'un hectolitre de blĂ© - le dimanche 16 mai la Garde Nationale se rassemblera sur la place d'Armes en grande tenue - une salve d'artillerie sera tirĂ©e la veille Ă la chute du jour - les monuments publics seront illuminĂ©s, les citoyens invitĂ©s Ă pavoiser et Ă illuminer leurs maisons - Le soir un bal sera donnĂ© aux frais de la commune. Septembre 1837 - Des officiers municipaux sont renouvelĂ©s. Un septiĂšme conseiller est nommĂ©. 1838 â La nouvelle route de Bourgtheroulde Ă Gournay permet une facilitĂ© de communication aux agriculteurs pour aller vendre leurs produits Ă Elbeuf et au Neubourg. Les marchĂ©s de la commune s'en ressentent, ce qui la dĂ©savantage. En compensation, elle rĂ©clame que les troupes ne sĂ©journent plus dans le bourg. Journellement, les soldats allant de Rouen dans le Calvados, l'Orne, la Mayenne, et retour, ainsi que les conscrits, les semestriers militaires absents de leurs corps par un congĂ© de six mois de ces dĂ©partements par leurs allers et retours, sont une surcharge pour le village qui a 700 habitants et fournit 100 logements. Cinquante maisons sont en Ă©tat et cinquante devraient ĂȘtre dĂ©grevĂ©es. La commune, qui est Ă six lieues de Rouen environ trente kilomĂštres, a toujours logĂ© les militaires allant de Rouen Ă Alençon, mais pas les autres et suggĂšre de faire emprunter aux troupes la nouvelle route de Caen Ă Rouen par Pont-Audemer. 4 aoĂ»t 1838 - DĂ©cision Des rĂ©verbĂšres sont installĂ©s dans le bourg 1 attachĂ© Ă la maison commune et Ă celle de M. Grenier Poste aux chevaux. Actuelle Auberge d'Abondance 2 attachĂ© Ă la maison de Mme Gasse et Ă celle qui fait face 3 attachĂ© Ă la maison de M. Buron et celle qui lui fait face 4 PlacĂ© Ă l'hĂŽtel de la gendarmerie et celle de M. Surbled qui lui fait face. On peut en dĂ©duire qu'il s'agit d'Ă©clairer l'actuelle route de Rouen Ă partir de l'auberge de la Corne d'Abondance. Septembre 1838 - Lors de la cĂ©lĂ©bration de la naissance du Comte de Paris, il est distribuĂ© du pain de la valeur d'un hectolitre de grains aux indigents. Un Te Deum est chantĂ© dans l'Ă©glise en prĂ©sence du conseil municipal, de la Garde Nationale, du juge de paix du canton et des gendarmes.Le Comte de Paris 1838-1894, petit-fils de Louis-Philippe et prĂ©tendant orlĂ©aniste au trĂŽne de France - Source WIKIPEDIA PAGE 17 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 1840 - Une lettre adressĂ©e au maire par M. Lambert demande que le nom de M. Payen soit rayĂ© de la liste des Ă©lecteurs. M. Payen a vendu ses biens situĂ©s Ă Bourgtheroulde. Sa demande est rejetĂ©e le 19 fĂ©vrier. Mais le 23, M. Payen est rayĂ© des listes Ă©lectorales car sa maison, vendue le 19 juillet 1834, forme la majeure partie de ses impĂŽts. M. Payen est cependant secrĂ©taire lors des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal en l'absence de M. Lair. Le conseil est divisĂ© un membre que nous ne voulons spĂ©cifier a critiquĂ© les deux arrĂȘtĂ©s puis a rayĂ© sa signature. Deux autres ont suivi son exemple. Mars 1840 - la situation de certains habitants est pitoyable. La commune ne peut faire face Ă la misĂšre mais n'ouvre pas d'atelier de charitĂ© Tous les indigents sont heureusement employĂ©s. La mendicitĂ© est cependant en extension. Il y a beaucoup de passages de voyageurs indigents qui sont de vĂ©ritables charges pour la commune. Le pain est cher. Des sommes sont prĂ©levĂ©es sur les dĂ©penses imprĂ©vues ainsi que sur l'argent consacrĂ© aux fĂȘtes publiques. Une loterie est ouverte au profit des pauvres. Juin 1840 - De nouveaux conseillers municipaux sont Ă©lus et prĂȘtent serment en juin. Le renouvellement est triennal. 24 octobre 1840 - La municipalitĂ© arrĂȘte Ă l'unanimitĂ© qu'une adresse sera rĂ©digĂ©e et envoyĂ©e au roi des Français Ă l'occasion de l'attentat qui a eu lieu sur sa personne dans le courant du mois. WIKIPEDIA Le 15 octobre 1840, un ouvrier frotteur, Marius DarmĂšs, tire au pistolet sur la voiture de Louis-Philippe qui emprunte le quai des Tuileries pour se rendre Ă Saint-Cloud. Trop chargĂ©e, lâarme Ă©clate dans les mains de lâassassin, ce qui sauve sans doute la vie du roi. DarmĂšs, anarchiste exaltĂ©, est jugĂ© devant la Chambre des pairs et condamnĂ© Ă mort le 29 mai 1841. Il est exĂ©cutĂ© deux jours plus tard. Lâattentat de DarmĂšs attriste profondĂ©ment le roi, qui croyait que les tentatives dâassassinat le visant avaient cessĂ©, mais il refroidit un certain nombre de tĂȘtes, alors Ă©chauffĂ©es par les affaires dâOrient, et prĂ©pare ainsi le terrain pour le renvoi dâAdolphe Thiers. 1841 â La commune ne veut pas partager son cantonnier en alternance avec Angoville et Infreville. Elle prĂ©fĂšre avoir le sien toujours Ă sa disposition Jean Louis Isidore Coignard, journalier, est nommĂ©. Il ne sait ni lire et Ă©crire comme la majoritĂ© de ses contemporains, mais il est intelligent, laborieux et dĂ©jĂ employĂ© Ă l'entretien des chemins. 16 juillet 1842 â Une lettre est adressĂ©e au roi Ă la suite de l'assassinat d'un fils "Sire, l'Ă©vĂ©nement affreux du 13 juillet a retenti par toute la France. Il a portĂ© la consternation et le deuil dans tous les cĆurs. Comme vous, Sire, la France pleure un fils bien aimĂ©, l'objet de son orgueil et de tant d'espĂ©rance. La patrie a fait une perte irrĂ©parable. Tous les Français partagent la douleur amĂšre qui dĂ©chire votre cĆur paternel ils ressentent bien cruellement le dĂ©sespoir de l'auguste mĂšre, de l'excellente Ă©pouse et de la famille Ă©plorĂ©e du malheureux prince objet de leurs regrets et de leurs larmes. Ces sentiments, Sire, sont ceux de la population toute entiĂšre de Bourgtheroulde. Le conseil municipal vient les dĂ©poser aux pieds de votre majestĂ©." 1er octobre 1842 - Le sous prĂ©fet suggĂšre qu'un prix soit fixĂ© Ă l'amiable pour les parcelles de terrain prises sur les territoires de la commune pour l'Ă©largissement et le redressement du chemin de grande communication du Neubourg Ă Bourgtheroulde. 1843 â Des plans d'alignement de la route royale n° 138 de Bordeaux Ă Rouen dans la traversĂ©e de Bourgtheroulde sont Ă©tablis selon les directives de la lettre du sous prĂ©fet du 30 mai. Le conseil regrette que l'on fasse des changements d'alignement lors de nouvelles constructions "Depuis longtemps les façades des maisons du bourg de Bourgtheroulde sont alignĂ©es, mais approuve les alignements tracĂ©s". 17 juillet 1843 - Les nouveaux conseillers municipaux sont installĂ©s et prĂȘtent serment. 30 avril 1844 â Pierre Jacques Vittecoq est nommĂ© maire par arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du 4 novembre 1843. Il prĂȘte serment. Perrinnelle est adjoint. Juin 1844 - L'alignement du chemin de grande communication n° 5 du Neubourg Ă Bourgtheroulde est envisagĂ© pour la construction de la route n° 24 conduisant Ă La Mailleraye *actuelle route de Thuit-HĂ©bert est programmĂ©e. Un plan parcellaire est Ă©tabli pour dĂ©signer les terrains Ă acquĂ©rir en tenant compte des alignements qui sont acceptĂ©s lors de la rĂ©union du conseil municipal du 10 aoĂ»t. 1845 â L'administration des Ponts et ChaussĂ©es veut s'emparer d'une parcelle de terrain faisant partie de la place publique communale Ă partir de l'Ă©glise devant les maisons de Savouret, Poirier et Galot pour construire la future route de La Mailleraye. Elle a la prĂ©tention de ne pas payer la valeur de cette parcelle. La commune rappelle que lui sont dĂ©jĂ dus les anciens terrains ayant servi Ă la construction de la route royale *actuelle route de Rouen. 5 mai 1845 - La commune demande une indemnitĂ© pour les parcelles qui seront prises lors de la rĂ©alisation de la route de La Mailleraye et rĂ©itĂšre sa demande d'indemnitĂ© des terrains pris en 1832 pour la route royale. Janvier 1846 - DĂ©fense est faite sous peine de poursuites de construire, reconstruire et rĂ©parer aucun bĂątiment ou mur le long de la route du Neubourg sans en avoir obtenu la permission prĂ©alable. 3 octobre 1846 - Installation des nouveaux conseillers municipaux. 17 octobre 1846 - La dĂ©molition d'une maison nĂ©cessaire Ă l'Ă©largissement du chemin du Neubourg est dĂ©cidĂ©e. Mme Marthe DachĂ©, Ă©pouse Alexis Langlois, sera indemnisĂ©e. 28 novembre 1846 - M. Vittecocq est réélu maire et prĂȘte serment. 1847 - Au dĂ©but de l'annĂ©e, le prix du blĂ© est Ă©levĂ©. Il y a vingt-cinq nĂ©cessiteux dans la commune. Dix chefs de famille gagnent trop peu. Des distributions de pain sont faites par des gens aisĂ©s. La commune vote mille francs Ă l'atelier de charitĂ© pour des secours et travaux utiles. Pour endiguer la mendicitĂ©, seules les personnes rĂ©sidant dans la commune sont autorisĂ©es Ă demander la charitĂ© par arrĂȘtĂ©s du maire et du prĂ©fet. FĂ©vrier 1847 - Les places publiques, champ de foire et autour de l'Ă©glise, sont empierrĂ©es. La place de l'ancien cimetiĂšre entre l'Ă©glise et le chemin de Bourg Achard est nivelĂ©. Mai 1847 - Estimation des indemnitĂ©s Ă accorder aux propriĂ©taires qui cĂšdent des terrains et emplacements pour la confection de la route dĂ©partementale de La Mailleraye qui passera par Bourg Achard. La commune rĂ©clame une nouvelle fois les dĂ©dommagements qui lui sont dus pour la construction de la route de Rouen. L'expert du gouvernement indique qu'aucune indemnisation ne sera faite cette route a apportĂ© de nombreux avantages. Il lui est alors rappelĂ© la charte constitutionnelle de 1830, article 9 indemnisations applicables aux particuliers, communes et bĂątiments publics. Louis Philippe, roi des Français, abdique aprĂšs l'insurrection du 24 fĂ©vrier C'est sous son rĂšgne que le rĂ©seau des routes et des chemins a Ă©tĂ© transformĂ©. La loi du 21 mai 1836 oblige les communes Ă entretenir leurs chemins vicinaux et les autorise Ă percevoir une taxe pour financer ces travaux. Elle charge les dĂ©partements d'entretenir les chemins qui relient les communes entre elles. Ces chemins deviennent des routes dĂ©partementales. Ce qui dota Bourgtheroulde des routes d'Elbeuf, de Thuit HĂ©bert, de Brionne et de Rouen. 25 fĂ©vrier 1848 - La DeuxiĂšme RĂ©publique est proclamĂ©e. La nouvelle constitution adoptĂ©e prĂ©voit l'Ă©lection du chef de l'Etat au suffrage universel. 10 dĂ©cembre 1848 - Charles Louis NapolĂ©on Bonaparte est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique. 1852 - l'Empire est rĂ©tabli jusqu'Ă la dĂ©faite de Sedan en 1870 qui sonne le glas du rĂ©gime. Il est remplacĂ© par la TroisiĂšme RĂ©publique. Ce qui explique les changements de maires au cours de ces annĂ©es selon le sort que la politique leur rĂ©serve. Mars 1852 - Une lettre du sous prĂ©fet indique les parcelles de terrain qui seront prises sur la commune pour l'Ă©largissement et le redressement du chemin de grande communication n° 16 qui va Ă Appeville Annebault. Saint Amand cĂšde gratuitement la parcelle n° 8. Avril 1852 - Un atelier communal est Ă©tabli pour fournir du travail Ă la classe ouvriĂšre extraction de cailloux, entretien des chemins vicinaux et des places publiques en vertu d'une lettre du 22 mars adressĂ©e par les citoyens commissaires administrateurs provisoires du dĂ©partement de l'Eure. 24 avril 1852 - ArrĂȘtĂ© du 17 concernant la dissolution de l'administration communale et le conseil municipal de Bourgtheroulde. Lambert, Bouquet, Hoquigny, Heudebran, Vornier, Saint Amand et Constantin acceptent. Lair, Blesve, Poulard, Lecerf, Perinelle refusent. Vornier est Ă©lu secrĂ©taire. 27 avril - Vittecocq, prĂ©cĂ©demment maire, rend les comptes, papiers et mobiliers de la mairie le 27 avril. Il est fait une Ă©numĂ©ration des sĂ©ries dont l'article 10 - Dictionnaire topographique, statistique et historique du dĂ©partement de l'Eure un volume non reliĂ© - l'article 19 pour les contributions atlas cadastral dressĂ© en 1828 complet, matrice cadastrale aussi dressĂ©e en 1828 de 562 feuillets - article 21 tableau des recensements des jeunes conscrits de l'an 9 Ă 1847 - article 46 une liasse contenant sept piĂšces concernant la maison commune et les places publiques, une piĂšce concernant le terrain acquis par la commune des sieur et dame Vittecocq â article 60 deux procĂšs verbaux de pesage aux halles â article 61 tableau des mouvements de la population de 1840 Ă 1847 â article 63 armement de la Garde Nationale et des pompiers dont 29 fusils avec baĂŻonnettes appartenant Ă la commune et 35 Ă l'Etat, 16 sabres sans baudriers Ă l'Etat, 31 sabres avec baudriers Ă la commune, 11 baudriers sans sabres, 34 gibernes avec leurs baudriers, 18 bricoles pour les pompiers avec leur piston, 1 fusil de chasse avec baĂŻonnette pour le garde champĂȘtre. 6 mai 1852 - Le prĂ©sident de la sĂ©ance est Bouquet, commissaire administrateur. L'ancien maire, Vittecocq, est rĂ©voquĂ©. Aucun maire n'est dĂ©signĂ© ou Ă©lu. 10 mai 1852 - De nouveaux conseillers municipaux sont Ă©lus mais pas de maire. Bouquet s'absente pour cause d'utilitĂ© publique. Hoquigny administrateur principal le remplace. Le mĂȘme mois, la rage fait sa rĂ©apparition si terrible dans ses effets et susceptible de se dĂ©velopper spĂ©cialement pendant les grandes chaleurs. Les chiens doivent ĂȘtre enchaĂźnĂ©s, muselĂ©s. Ceux qui errent sont abattus. Le crieur public et des affiches informent les habitants des dangers encourus et des amendes qui seront infligĂ©es aux contrevenants. 17 juillet 1852 - Cent francs sont votĂ©s pour l'acquisition de pain. Cette denrĂ©e a Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă Paris par le citoyen Bouquet lors des derniers Ă©vĂ©nements. Par dĂ©cret du 3 juillet, une boĂźte fermant Ă clef est installĂ©e pour dĂ©poser les votes des douze conseillers municipaux. PAGE 18 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 23 aoĂ»t 1848 - M. Vittecocq retrouve sa fonction de maire par lettre du sous prĂ©fet du 21. Le conseil municipal a Ă©tĂ© Ă©lu par assemblĂ©e Ă©lectorale le 30 juillet. Mameaux, notaire, est adjoint. Deux pĂ©titions ont Ă©tĂ© adressĂ©es en fĂ©vrier dernier par SĂ©nateur BĂ©ranger, cordonnier, pour la suppression d'une partie d'un chemin et aliĂ©nation de la partie supprimĂ©e du dit chemin. Vittecocq et Poulard rĂ©futent la suppression d'une parcelle de l'ancien chemin dit d'Infreville, son aliĂ©nation au profit de la commune et en faveur des riverains de la parcelle supprimĂ©e. L'administration des Ponts et ChaussĂ©es prĂ©tend que ce qui prĂ©cĂšde appartient Ă l'Etat, ce que refuse la commune le 9 septembre. 25 septembre 1848 - Bouquet, Hoquigny et Heudebran remettent l'administration de la commune. Ils ont en particulier envoyĂ© six mille cartouches Ă l'administration provisoire de Pont-Audemer le 5 aoĂ»t 1848. La dĂ©tresse de certains habitants de la commune est immense. 8 novembre 1848 - Un Ă©tat de la population mendiante est dressĂ©. Par souscription particuliĂšre, Bourgtheroulde peut fournir Ă domicile Ă ses pauvres tous les secours nĂ©cessaires. Une circulaire du prĂ©fet rappelle le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du 14 octobre Les drapeaux commandĂ©s Ă la Fabrique de Lyon seront distribuĂ©s gratuitement aux bataillons des Gardes nationales qui en feront la demande. Bourgtheroulde accepte et s'engage Ă rembourser les frais d'envoi et d'emballage. 1849 â Il y a 785 habitants Ă Bourgtheroulde. Il est urgent de trouver des secours nĂ©cessaires aux indigents pour raison d'extension de la mendicitĂ©. Une souscription d'actes de bienfaisance est proposĂ©e le 8 octobre. 1850 - Il existe deux prisons Ă Bourgtheroulde. Elles sont malsaines. Il n'y a pas de lits de camp. La municipalitĂ© dĂ©sire obtenir du Conseil GĂ©nĂ©ral de l'Eure au moins deux douzaines de couvertures par sa demande adressĂ©e le 10 aoĂ»t. 1851 â L'article 21 de la loi organique du 13 juin ordonne que les gardes nationales soient recensĂ©s. Ils seront dĂ©signĂ©s pour moitiĂ© par le conseil municipal et pour moitiĂ© par le prĂ©fet ou le sous-prĂ©fet parmi les citoyens aptes Ă faire partie du service ordinaire. 7 octobre 1851 - Six membres sont Ă©lus Ă bulletin secret Lambert, Mameaux, Lecerf, Legendre, Poulard et Payen. Les bulletins sont brĂ»lĂ©s immĂ©diatement. A noter que les personnes Ă©lues cumulent pour la plupart la fonction de conseiller municipal avec leur mĂ©tier ou emploi officiel secrĂ©taire des dĂ©libĂ©rations du conseil Payen, commerçant, notaire, maĂźtre de la poste aux chevaux, propriĂ©taires⊠1852 - La portion de la route n° 12 de Bourgtheroulde Ă Gournay est en mauvais Ă©tat depuis le pavĂ© de la route royale n° 138 de Rouen Ă Bordeaux Ă l'entrĂ©e du bourg sur une longueur de deux cent trente-neuf mĂštres cinquante. Elle est trop frĂ©quentĂ©e et ne possĂšde pas de pente pour Ă©vacuer les eaux. Elle est plus Ă©troite de trois mĂštres dix que dans toute son Ă©tendue. Au midi, il y a une rangĂ©e de maisons, au nord des grands arbres et des bĂątiments, au levant un terrain plus Ă©levĂ©. Elle est empruntĂ©e par des voitures chargĂ©es de farines allant Ă Elbeuf et Rouen. Le conseil municipal demande le 10 fĂ©vrier que ce bout de route soit pavĂ© en grĂšs. 5 mai 1852 - Le maire Vittecocq prĂȘte serment ainsi que l'adjoint "Je jure obĂ©issance Ă la Constitution, fidĂ©litĂ© au PrĂ©sident " Charles Louis NapolĂ©on Bonaparte est devenu empereur des Français. L'Empire a Ă©tĂ© rĂ©tabli en 1852 par un sĂ©natus-consulte ratifiĂ© par un second plĂ©biscite. Le 8 fĂ©vrier 1853 la municipalitĂ© adresse une lettre Ă NapolĂ©on III lors de son mariage avec EugĂ©nie de Montijo "A sa MajestĂ© NapolĂ©on III Empereur des français â Sire, Le Conseil municipal de Bourgtheroulde Eure ouvre sa premiĂšre session de 1853 en bĂ©nissant le jour oĂč vous avez associĂ© Ă votre glorieuse destinĂ©e la princesse EugĂ©nie. En choisissant l'impĂ©ratrice en dehors des familles couronnĂ©es et ne consultant comme vous l'avez dit si noblement que les impulsions de votre cĆur, vous avez montrĂ© une fois de plus Ă la France, que vous Ă©tiez digne des rĂ©clamations populaires que vous avait dĂ©cernĂ©es la couronne. En Ă©levant au trĂŽne une princesse aussi remarquable par sa beautĂ© que par ses vertus, vous goĂ»terez les douces joies de la famille et vous consoliderez Ă jamais une dynastie qui nous permet d'espĂ©rer pour nous et pour nos enfants de longs jours de prospĂ©ritĂ© et de bonheur. Dans cette confiance, les soussignĂ©s ont l'honneur d'ĂȘtre de Votre MajestĂ©, les trĂšs humbles et fidĂšles sujets." 6 fĂ©vrier 1853 - le conseil invite Ă nommer un expert pour contradiction avec l'expert de MM. Vittecocq, Gruel et Poulard pour l'estimation d'une parcelle de terrain de huit ares longeant la route de Bourgtheroulde Ă La Mailleraye leur appartenant. La commune se propose de l'acquĂ©rir Ă effet d'Ă©tablir une place publique. 8 fĂ©vrier 1853 - La commune se propose d'acquĂ©rir un terrain de quatre ares quatre-vingt-trois centiares appartenant aux mĂȘmes personnes pour le prix de trois cent dix francs. Ce terrain est aussi situĂ© le long de la route de Bourgtheroulde Ă La Mailleraye. La commune ne possĂšde qu'une seule place d'une petite Ă©tendue insuffisante pour l'emplacement des bestiaux les jours de foire. 26 fĂ©vrier 1853 - Une circulaire du prĂ©fet est appliquĂ©e pour prĂȘter le nouveau serment politique "Je jure obĂ©issance Ă la constitution et fidĂ©litĂ© Ă l'empereur". Le maire, M. Vittecocq, tĂȘte dĂ©couverte, prononce le serment Ă haute voix ainsi que M. Mameaux. Tous les conseillers se lĂšvent Ă l'appel de leur nom. 3 septembre 1853 - Une enquĂȘte d'utilitĂ© publique est ouverte sur le tracĂ© de l'embranchement du chemin de fer de Serquigny Ă Rouen. Deux directions sont proposĂ©es l'une par la plaine du Neubourg passant par le Bec Hellouin et Tourville La Campagne, l'autre par le Roumois passant par Glos sur Risle et Berville en Roumois. Le conseil se prononce en faveur pour le tracĂ© par le Roumois qui est conforme aux besoins. Les stations pourraient ĂȘtre Ă©tablies sur la route dĂ©partementale n° 24 et la route impĂ©riale au Val des GrĂšs. Pour appuyer sa prĂ©fĂ©rence, Bourgtheroulde affirme que la plaine du Neubourg est une contrĂ©e stĂ©rile et dĂ©serte, encombrĂ©e de gorges et de ravins... 20 septembre 1853 - Un avis favorable Ă l'alignement de la route dĂ©partementale n° 24 de Bourgtheroulde Ă La Mailleraye est donnĂ© Ă la suite de l'enquĂȘte ouverte du 11 au 20 septembre. Octobre 1853 - Des variations importantes du prix du pain sont constatĂ©es. Un arrĂȘtĂ© du 20 dĂ©cembre 1852 impose que la taxe soit fixĂ©e tous les huit jours par l'autoritĂ© compĂ©tente. Les boulangers doivent s'y conformer Ă partir du 1er octobre de cette annĂ©e. Novembre 1853 - M. Leseigneur, propriĂ©taire d'une cour longeant la rue tendant Ă la mare Artus *ArthurĂ la route impĂ©riale de Rouen Ă Bordeaux s'oppose Ă la suppression de cette voie. MĂȘme mois - Le commissaire de police demande Ă deux reprises qu'une lampe allumĂ©e soit apposĂ©e Ă sa porte durant le mĂȘme temps que les rĂ©verbĂšres. Ce qui lui est accordĂ©. Le pain est toujours aussi cher. Le prĂ©fet adresse une lettre pour en diminuer le prix. Une taxe sera fixĂ©e au-dessous de laquelle le prix du pain bis blanc et du pain bis ne pourra pas s'Ă©lever pour le consommateur. Il y a peu de population ouvriĂšre Ă Bourgtheroulde⊠mais tous les ouvriers sont occupĂ©s et n'ont pas besoin de secours ! L'usage de faire deux espĂšces de pain n'est pas envisageable. Le pain bis n'a aucune chance de dĂ©bit. Les boulangers du bourg cuisent aussi pour les autres communes environnantes⊠DĂ©cembre 1853 - Le ministre de l'IntĂ©rieur ouvre un crĂ©dit de de francs pour aider les communes qui offrent du travail pendant l'hiver aux classes ouvriĂšres indigentes. Ces ressources sont employĂ©es aux travaux terrassements, entretien des chemins communaux et bermes des chemins vicinaux, extraction de cailloux. 1854 â Bourgtheroulde a moins de 1000 habitants. Septembre 1854 - La commune Ă©met un avis favorable pour la crĂ©ation d'une SociĂ©tĂ© de Secours Mutuel selon le dĂ©cret du 26 janvier 1852 et l'organisation de ces sociĂ©tĂ©s. La situation des ouvriers invalides et chargĂ©s de famille est critique. Novembre 1854 - Il est prĂ©vu de leur procurer du secours pendant les six prochains mois. FĂ©vrier 1855 â Quarante-quatre francs de souscription sont donnĂ©s pour l'Ă©rection d'une statue de NapolĂ©on Ier Ă Fontainebleau. Le gouvernement refuse cette somme qui est affectĂ©e au bureau de bienfaisance. Les audiences de la justice de paix se tiennent dans une chambre mansardĂ©e, froide en hiver, chaude en Ă©tĂ©. Elle est mal Ă©clairĂ©e. La soliditĂ© et la salubritĂ© sont loin d'ĂȘtre dĂ©sirables. Cette salle ne rĂ©pond pas Ă la dignitĂ© due au sanctuaire de la justice. Elle est placĂ©e au-dessus de la prison qui appartient au dĂ©partement et dont la toiture est Ă refaire. Les rĂ©parations ont toujours Ă©tĂ© Ă la charge la commune. Deux cents francs de secours sont demandĂ©s au prĂ©fet le 5 fĂ©vrier. 26 juin 1855 - Par dĂ©cret impĂ©rial du 14 juin et la loi du 5 mai, M. Vittecocq est nommĂ© maire, Mameaux adjoint. Ils prĂȘtent serment. Le conseil municipal est installĂ© le 19 aoĂ»t et ses membres prĂȘtent serment. 11 aoĂ»t 1855 - Cent francs sont votĂ©s pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte du 15 aoĂ»t jour et mois de naissance de NapolĂ©on Ier. Cinquante francs sont accordĂ©s Ă cette occasion aux familles des soldats morts pour l'empereur NapolĂ©on Ier. Des rĂ©jouissances publiques et des dons aux pauvres sont organisĂ©s. 19 aoĂ»t 1855 - ImpĂŽt sur les chiens - trois francs pour les chiens d'agrĂ©ment ou servant Ă la chasse - un franc pour ceux servant Ă la garde des habitants, des troupeaux, Ă guider les aveugles. L'inflation des denrĂ©es alimentaires conduit le prĂ©fet Ă ordonner des mesures Ă observer. Le pain est taxĂ© Ă trente-quatre centimes alors que les consommateurs paient quarante centimes de taxes. Huit cents francs sont dĂ©bloquĂ©s pour compenser la diffĂ©rence. Un impĂŽt extraordinaire est votĂ© pour les plus imposĂ©s jusqu'Ă la fin du mois de janvier 1856 pour aider la classe nĂ©cessiteuse. 10 fĂ©vrier 1856 â Le maire et le conseil municipal adressent leurs fĂ©licitations Ă NapolĂ©on III Ă l'occasion de la naissance du prince impĂ©rial "Sire, le Maire et le conseil municipal de la commune de Bourgtheroulde Eure ont l'honneur de dĂ©poser aux pieds du trĂŽne de Votre MajestĂ© leurs fĂ©licitations Ă l'occasion de l'heureux Ă©vĂ©nement dont la Providence vient si gĂ©nĂ©reusement rĂ©jouir le cĆur des Français. En effet, Sire, c'est pour tous un bonheur bien grand que la naissance d'un Prince, d'un hĂ©ritier de l'Empire, pour continuer l'Ćuvre si digne, si bienfaisante, si glorieuse de son pĂšre, et assurer non seulement Ă la France, mais encore au monde entier, un nouveau gage de sĂ©rĂ©nitĂ© et de confiance. Le Maire et les membres du conseil municipal de Bourgtheroulde, Sire, forment les vĆux les plus chers Ă la conservation de sa santĂ© et Ă celle de son auguste mĂšre. Ils ont l'honneur d'ĂȘtre avec le plus profond respect, Sire, de Votre MajestĂ©, les trĂšs humbles, trĂšs obĂ©issants et fidĂšles sujets". 6 mai 1856 - Un plan de rĂ©trĂ©cissement du chemin de la Queue Bourguignon provoque l'ouverture d'une enquĂȘte. La largeur actuelle est de trois mĂštres et serait rĂ©duite Ă deux mĂštres dix-neuf. La diffĂ©rence serait vendue aux propriĂ©taires qui ont d'ailleurs dĂ©jĂ envahi une partie de ce chemin. PAGE 19 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - SUITE 1857 â M. Legendre, huissier, demande le 4 octobre de faire respecter les volontĂ©s de son beau-pĂšre, M. Leloutre, ancien percepteur, dĂ©cĂ©dĂ© le 2 janvier. Par acte passĂ© le 10 aoĂ»t 1856 chez Chapelain, notaire Ă Bourgtheroulde, il a fait une donation de cinq cents francs en espĂšces, entre vifs, au bureau de bienfaisance qui doit faire dire tous les ans et Ă perpĂ©tuitĂ© trois messes basses une le 2 janvier pour M. Leloutre, une pour M. Legendre le jour anniversaire de son dĂ©cĂšs, une pour ClĂ©mentine Fanny Leloutre Ă©pouse Legendre le jour anniversaire de son dĂ©cĂšs. Pour les deux derniers, la premiĂšre fois en l'annĂ©e qui suivra le dĂ©cĂšs. Depuis vingt-huit ans la prison appartenant au dĂ©partement, mais construite sur un terrain communal, est Ă la charge de la commune. En mai, des vices de construction sont Ă nouveau constatĂ©s ainsi qu'un besoin urgent de rĂ©parations toiture, murs extĂ©rieurs et intĂ©rieurs. La commune propose d'en accepter la propriĂ©tĂ© et de prendre l'obligation de la conserver Ă son usage actuel. Des demandes de dĂ©dommagements seront cependant adressĂ©es au prĂ©fet pour l'entretien dĂ©jĂ effectuĂ© si le dĂ©partement en fait don Ă la commune. Une salle d'asile sera créée. 1858 â AprĂšs l'attentat d'Orsini contre NapolĂ©on III, le maire et le conseil municipal adressent la lettre suivante Ă l'empereur Le Maire et le conseil municipal de la commune de Bourgtheroulde Ă sa majestĂ© l'Empereur â Sire, l'attentat dirigĂ© par des mains odieuses contre Votre MajestĂ© a encore grĂące Ă la Providence qui veille constamment sur vos prĂ©cieux jours, dĂ©tournĂ© les projets criminels des plus infĂąmes rĂ©gicides. Sire, c'est un devoir impĂ©rieux pour les soussignĂ©s, de manifester dans cette circonstance Ă Votre MajestĂ© combien ils sont pĂ©nĂ©trĂ©s de reconnaissance des bienfaits de Dieu qui, protĂ©geant Votre Auguste Personne ainsi que celle de Votre digne Compagne, protĂšge aussi la France, puisqu'elle fait la gloire, le bonheur et le plus grand ornement de son peuple. Sire, les soussignĂ©s sont, de Votre MajestĂ©, les trĂšs humbles et trĂšs fidĂšles sujets. Fait Ă Bourgtheroulde, le 17 janvier 1858 ». Le 14 janvier 1858 trois bombes sont jetĂ©es sur le cortĂšge impĂ©rial arrivant Ă l'OpĂ©ra rue Le Peletier. Les souverains sont indemnes mais cinquante-six personnes sont blessĂ©es dont huit mortellement. Felice Orsini rĂ©volutionnaire italien auteur de l'attentat fut condamnĂ© Ă mort et exĂ©cutĂ© - Internet 8 fĂ©vrier 1858 - Le mauvais Ă©tat de la mairie est rappelĂ© - Il n'y a aucune sĂ©curitĂ© d'y tenir des rĂ©unions nombreuses telles que les opĂ©rations du conseil de rĂ©vision. - La rĂ©paration de la prison et du logement du concierge serait une fausse Ă©conomie. Le maire est chargĂ© de rĂ©diger un plan d'ensemble pour la réédification de la salle de la mairie, la prison, le logement du concierge et la construction d'une salle d'asile. Pendant douze ans la commune a fait des Ă©conomies produites par des impĂŽts. La somme sera consacrĂ©e Ă l'Ă©dification d'une nouvelle mairie oĂč seront rĂ©unies la justice de paix et la prison. Le 7 novembre 1858 - La dĂ©pense est Ă©valuĂ©e Ă vingt mille francs. Les cultivateurs de Bourgtheroulde et environs demandent depuis de nombreuses d'annĂ©es qu'il soit permis Ă la commune, chaque jour et pendant la durĂ©e des travaux de la moisson, d'Ă©tablir une rĂ©union des travailleurs des deux sexes propres Ă l'exploitation des rĂ©coltes - Les ouvriers n'auraient plus besoin de parcourir dix Ă douze kilomĂštres et mĂȘme plus pour se rendre aux rĂ©unions des villes voisines. -Les cultivateurs ont de plus en plus de mal Ă se pourvoir de bras. Les ouvriers du pays sont absorbĂ©s par la fabrication spĂ©cialisĂ©e d'industries dominant dans la contrĂ©e. - La proximitĂ© d'Elbeuf attire les journaliers du village qui jusqu'alors ne trouvaient Ă travailler que dans les champs ou Ă©taient toiliers Ă domicile. - Les filatures ont besoin de main d'Ćuvre qu'elles trouvent dans les campagnes environnantes au dĂ©triment de l'entretien des cultures. C'est le commencement de l'industrialisation qui draine les ruraux vers les villes. 16 avril 1859 - Installation et prestation de serment politique de Lecerf, adjoint, fabricant de draps Ă Elbeuf. 6 mai 1859 - Une commission d'assainissement des logements insalubres est votĂ©e. Elle est formĂ©e du curĂ© doyen, de Lambert docteur mĂ©decin, Toussaint receveur de l'enregistrement, Tassel rentier, VĂ©die rentier, LemariĂ© conducteur des Ponts et ChaussĂ©es, Douvenou maçon. MĂȘme jour - Une lettre est adressĂ©e Ă l'empereur Ă l'occasion de la paix de Villafranca prĂ©liminaires qui mettent fin Ă la guerre d'Italie Le conseil municipal de Bourgtheroulde place au nombre de ses plus impĂ©rieux devoirs l'honneur de prĂ©senter Ă Votre majestĂ© ses fĂ©licitations Ă l'occasion de la paix que vous avez conclue d'une maniĂšre si digne et si glorieuse. Sire, les membres du conseil soussignĂ©s, tiennent Ă vous manifester toute leur reconnaissance et Ă vous prouver une fois de plus combien ils sont jaloux et fiers de voir leur pays triompher des plus grands obstacles, s'enrichir sous votre commandement et votre gĂ©nĂ©reux courage, de gloire et de trophĂ©es. En effet, Sire, la France conduite avec tant d'habiletĂ© et de dĂ©vouement conservera toujours son brillant prestige et fera l'admiration et l'Ă©tonnement du monde civilisĂ©. Si pendant la guerre elle Ă©tait certaine d'obtenir des succĂšs, elle Ă©tait nĂ©anmoins inquiĂšte pour la personne de Votre MajestĂ© qui, au milieu des combats, bravait les plus grands dangers ; mais la Providence qui veille sans cesse sur des jours si prĂ©cieux nous la rendra couverte de lauriers. Les soussignĂ©s ont l'honneur d'ĂȘtre, Sire, de Votre MajestĂ©, les trĂšs humbles et trĂšs fidĂšles sujets - A noter qu'il est mentionnĂ© que seul le conseiller municipal Lambert n'a pas signĂ© » 1860 â il y a 731 habitants Ă Bourgtheroulde. 18 janvier 1860 - Un arrĂȘtĂ© de police municipale est promulguĂ© faisant rĂ©fĂ©rence Ă un arrĂȘt du Parlement de Normandie du 17 aoĂ»t 1761. Sous peine de droit de - construire, reconstruire, ouvrir des fossĂ©s, faire des plantations d'arbres, haies vives ou mortes, de former ou rĂ©tablir des clĂŽtures quelconques le long des chemins ruraux ou sentes sans avoir demandĂ©, en double dont un sur papier timbrĂ©, l'alignement au maire et avoir obtenu l'autorisation nĂ©cessaire. - DĂ©fense de planter des arbres sur les bords des dits chemins si ce n'est en observant la distance de trois mĂštres vingt-quatre dix pieds calculĂ©e Ă partir de la limite extĂ©rieure des chemins. - Les murs pourront ĂȘtre construits Ă l'extrĂȘme limite des dits chemins. - Les clĂŽtures en terre, palis enceinte de pieux, gazon ou pierres sĂšches ne pourront ĂȘtre placĂ©s Ă cinquante centimĂštres du bord extĂ©rieur du chemin afin de prĂ©venir les Ă©boulements comble des fossĂ©s ou entrave Ă la circulation. - Les branches des arbres seront coupĂ©es Ă l'aplomb de la limite extĂ©rieure des chemins, de mĂȘme pour les racines. - Les arbres penchants seront abattus. - Les haies seront tondues tous les quatre ans sur souches ou vestiges de l'ancien alignement. - Tous les quatre ans cet avis sera publiĂ© et affichĂ© dans la commune. - Il sera interdit de procĂ©der dans le voisinage des chemins et sentiers Ă des excavations si ce n'est aux distances ci aprĂšs pour les carriĂšres, marniĂšres ou galeries souterraines, quinze mĂštres ; sur les puits et citernes, dix mĂštres ; argiliĂšres, sablonniĂšres et excavations Ă ciel ouvert, trois mĂštres ; mares publiques ou particuliĂšres, trois mĂštres ; caves ou fossĂ©s particuliers, un mĂštre. Il devra ĂȘtre donnĂ© connaissance auparavant de l'ouverture des dites excavations quelle que soit leur distance des voies publiques dans les propriĂ©tĂ©s non closes. Il faudra les entourer ou les couvrir par obligation de sĂ»retĂ© publique. Les ouvertures de marniĂšres ne furent plus dĂ©clarĂ©es afin de ne pas payer l'impĂŽt les concernant, ce qui eut pour effet par la suite d'effondrements de terrain, certains sous les habitations construites sur leurs emplacements provoquant de nos jours non seulement la perte de maisons mais aussi de vies humaines. - Il sera dĂ©fendu de dĂ©poser des fumiers, boues, immondices, pailles, feuilles, bois, pierres, dĂ©combres. - Sur ces chemins ou fossĂ©s, seront enlevĂ©s gravier, sable, terre, gazon. - Il sera interdit d'ouvrir des tranchĂ©es ou des ouvertures sans autorisation, de diriger ou laisser Ă©couler les eaux sales des fumiers ou Ă©curies. - DĂ©fense sera faite d'y faire tourner des charrues, d'y traĂźner des objets capables de les dĂ©grader. Pour cela les charrues, herses et instruments agricoles circuleront sur des traĂźneaux montĂ©s sur roues ou rouleaux. - Les Ćuvres empĂȘchant l'Ă©coulement des eaux sont interdites. L'adjoint, le commissaire de police et le garde champĂȘtre sont chargĂ©s de l'exĂ©cution du dĂ©cret. 18 aoĂ»t 1860 - Installation de Vittecocq maire et son adjoint M. Lecerf. 4 octobre 1860 - Les conseillers municipaux Ă©lus sont nommĂ©s 9 novembre 1860 - MM. Gruel et Gasse, absents. Tous les conseillers signent hormis Gruel. A chaque installation a lieu la prestation de serment. 12 septembre 1860 - Par un testament olographe du 12 septembre 1860, dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Leclair notaire, M. Tassel fait don de deux mille francs au Bureau de Bienfaisance converti en rente de trois pour cent sur l'Etat. Il est demandĂ© au maire d'Infreville le classement du chemin de la rue de la Poterie au nombre des chemins vicinaux. L'agent voyer rejette la demande en aoĂ»t. Un registre est ouvert en mairie de Bourgtheroulde pour recevoir les oppositions des habitants. 8 aoĂ»t 1861 - M. BĂ©nard, nĂ©gociant Ă Cholet, refuse l'expropriation de sa cour masure dont l'achat a Ă©tĂ© projetĂ© en novembre 1860. Il transige sous conditions la parcelle qu'il vendrait serait de trente-deux ares, prenant pour limite une ligne droite allant de l'angle ouest du "Jardinet" vers le bout du mur du presbytĂšre, construction d'un nouveau mur de mĂȘme hauteur et de mĂȘme Ă©paisseur que l'actuel avec les matĂ©riaux de l'ancien, crĂ©ation d'un passage Ă pied seulement pendant quatre ou cinq ans puis disparition de ce passage. La commune se rĂ©serve le droit de faire construire en face de ce passage si besoin est. MĂȘme jour - Mme Grenier s'oppose au classement de la rue de la Poterie demandĂ© par le maire d'Infreville. Le conseil rĂ©plique que sa belle rangĂ©e d'arbres de haute futaie se rĂ©duit Ă quelques mauvais arbres, essence d'ormes, qui seraient tombĂ©s depuis longtemps si l'administration n'avait pas Ă©tĂ© plus indulgente car cette plantation n'est pas Ă la distance voulue par les rĂšglements. Deux propriĂ©taires riverains de ce chemin ont une sortie sur la route impĂ©riale, les autres sur la route de la Poterie. La majeure partie des maisons est inoccupĂ©e, d'autres ont Ă©tĂ© dĂ©molies parce que la route est en si mauvais Ă©tat que les habitants ne peuvent trouver de voituriers pour les approvisionner. Ce chemin suffit au besoin de sa ferme. 1862 â La commune d'Infreville dĂ©sire aliĂ©ner certains chemins, tenant compte des observations des citoyens d'Infreville sur procĂšs-verbal ouvert en mairie d'Infreville - l'ancien chemin n° 22 de Bourgtheroulde Ă Bourg Achard - le chemin blanc allant dans la commune de BosbĂ©nard en tournant le hameau des NoĂ©s - le chemin herbu formant limite entre Bourgtheroulde et Infreville rĂ©trĂ©ci d'un mĂštre - le chemin n° 21 supprimĂ© en totalitĂ© â le chemin n° 30 diminuĂ© d'un mĂštre quatre-vingt-cinq 6 mai 1862 - Bourgtheroulde observe que le chemin n° 22 est frĂ©quentĂ© par ses habitants allant Ă BosbĂ©nard. Seule cette commune entretient la double haie sur son territoire. Celle d'Infreville le maintient en Ă©tat constant d'humiditĂ©. Toute la largeur du chemin doit rester praticable. Le chemin n° 21 abrĂšge le trajet de Bourgtheroulde aux NoĂ©s de moitiĂ©. Les chemins 22 et 21 doivent ĂȘtre conservĂ©s en l'Ă©tat. 11 juin 1862 - L'expropriation des terrains pour l'agrandissement du champ de foire est dĂ©cidĂ©. Le dossier prĂ©voit 1 le plan du terrain 2 un procĂšs-verbal d'estimation 3 le premier refus des propriĂ©taires 4 l'avis du maire sur l'ouverture de l'enquĂȘte 5 mention d'un avis dans le journal de l'arrondissement 6 une enquĂȘte administrative commodo et incommodo 7 le dĂ©cret impĂ©rial dĂ©clarant d'utilitĂ© publique la parcelle Ă acquĂ©rir. Septembre 1862 - les propriĂ©taires demeurant Ă Cholet d'un terrain vouĂ© Ă l'expropriation font connaĂźtre qu'il a Ă©tĂ© verbalement affermĂ© Ă LĂ©on AmĂ©dĂ©e Gruel propriĂ©taire cultivateur Ă Bourgtheroulde. Le conseil persiste Ă offrir cinq mille francs aux propriĂ©taires. M. Gruel a un usage de ce lieu pour deux ans mais pas de bail. Il percevra cinquante francs d'indemnitĂ© par chaque annĂ©e pour cessation de jouissance. Les Chemins de Fer de l'Ouest adressent une notice sur la ligne de chemin de fer qu'elle se propose d'Ă©tablir de Serquigny Ă Rouen. Huit stations sont prĂ©vues. Une enquĂȘte est ouverte sur les Ă©tablissements proches de Bourgtheroulde. La station portera le nom de cette commune. PAGE 20 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 1863 â Le terrain acquis pour l'agrandissement du champ de foire est plantĂ© d'arbres fruitiers et clos en partie de murs en briques. Le sol est inĂ©gal. 5 fĂ©vrier 1863 - Les arbres d'agrĂ©ment se trouvant sur l'ancienne place le long du mur qui divise la place publique et le terrain seraient dĂ©plantĂ©s et replantĂ©s s'il y a lieu Ă la suite de ceux se trouvant au bout de la dite place. Il est indispensable de planter le long de la route de Bourg Achard deux rangĂ©es d'arbres en regard de ceux de la petite place. Par ces prĂ©cisions, on peut ainsi situer l'ancienne place publique Ă l'endroit oĂč se trouve l'actuelle mairie. 10 mai 1863 - Un impĂŽt extraordinaire est votĂ© pour l'acquisition de quatre maisons se trouvant sur le champ de foire afin de dĂ©gager la place publique. Huit mille francs ont Ă©tĂ© promis par le prĂ©fet lors de son passage Ă Bourgtheroulde. Une partie du chemin n° 1 de Bourgtheroulde Ă Elbeuf est dĂ©classĂ©. Il est devenu inutile. Il existe un autre chemin plus court pour accĂ©der Ă la route dĂ©partementale dont la rampe d'accĂšs devenue trop rapide sera adoucie. Le dĂ©cret loi du 26 mars 1852 impose la crĂ©ation d'une sociĂ©tĂ© de secours mutuel. Novembre 1863 - les habitants de la commune ne sont pas disposĂ©s Ă en faire partie. Les membres seraient honoraires et participants. Cette sociĂ©tĂ© a des difficultĂ©s pour s'organiser. 1864 â La principale prĂ©occupation de Bourgtheroulde est l'Ă©dification de la nouvelle mairie. Un projet de ligne tĂ©lĂ©graphique est votĂ© le 15 dĂ©cembre. AoĂ»t 1865 â Onze conseillers sont Ă©lus et prĂȘtent serment Ă la constitution et Ă l'empereur. 17 septembre 1865 - M. Vittecocq est installĂ© maire. Lecerf est nommĂ© adjoint. 25 novembre 1865 - Le conseil municipal expose - 1 la rĂ©clamation adressĂ©e au prĂ©fet le l'Eure par le maire de Thuit-HĂ©bert qui dĂ©sire que le nom de Bourgtheroulde soit supprimĂ© Ă la dĂ©nomination de la gare Bourgtheroulde/Thuit HĂ©bert sur la ligne de Serquigny Ă Rouen. Il propose que le nom de Bourgtheroulde soit reportĂ© et ajoutĂ© Ă celui de la gare de La Londe â 2 Lettre du 11 novembre Ă©manant du directeur de la Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest Ă l'inspecteur principal â 3 la lettre du 15 novembre de cet inspecteur Ă l'ingĂ©nieur en chef â 5 la lettre du prĂ©fet au maire du 22 novembre autorisant la prĂ©sente rĂ©union. Le conseil municipal fait remarquer que Thuit-HĂ©bert n'est qu'Ă trois kilomĂštres. La Londe est Ă plus de cinq kilomĂštres et situĂ©e en Seine-InfĂ©rieure. La Compagnie de l'Ouest n'a Ă©tabli de correspondance de Bourgtheroulde Ă La Londe que pour son intĂ©rĂȘt particulier et dans un but de concurrence contre les voitures publiques et les bateaux d'Elbeuf en abrĂ©geant la distance de Bourgtheroulde Ă Rouen. 1866 â La nouvelle mairie est inaugurĂ©e le dimanche 13 mai voir BĂątiments communaux. Les dĂ©libĂ©rations ont pour sujet principal l'Ă©dification de cette construction et les problĂšmes s'y rapportant. 1867 - Le champ de foire sera agrandi Ă la suite de l'acquisition de quatre maisons situĂ©es devant la nouvelle mairie. 10 juin 1867 - Le maire et le conseil municipal adressent un courrier Ă NapolĂ©on III "Le Maire et le conseil municipal de la commune de Bourgtheroulde Ă sa MajestĂ© l'Empereur â Sire, l'odieux attentat contre l'empereur de Russie, et hĂŽte de la France, et dont Votre MajestĂ© a failli ĂȘtre la victime, a soulevĂ© tous les cĆurs et fait naĂźtre un sentiment gĂ©nĂ©ral d'horreur et d'indignation. Sire, la Providence qui protĂšge la France, et qui veille constamment sur vos jours prĂ©cieux, n'a pas permis qu'une main criminelle vint frapper un souverain placĂ© sous l'Ă©gide de Votre MajestĂ©. Le Maire et le conseil municipal de Bourgtheroulde, fidĂšles interprĂštes des habitants de cette commune, sont donc heureux, Sire, de pouvoir vous exprimer la joie qu'ils ressentent de la protection que Dieu a bien voulu accorder Ă Votre Auguste Personne. Les soussignĂ©s ont l'honneur d'ĂȘtre, Sire, de Votre majestĂ©, les trĂšs humbles et trĂšs fidĂšles sujets" La copie de cette lettre n'est signĂ©e que par six personnes Vittecocq maire, Legendre, EugĂšne VĂ©die, Leclair, J. Marais, Legrix. WIKIPEDIA - Le 6 juin 1867 Ă Paris, NapolĂ©on III et Alexandre II essuient deux coups de feu alors qu'ils reviennent ensemble d'une revue militaire. L'auteur, un exilĂ© polonais fut condamnĂ© Ă la prison simple dans un climat trĂšs favorable Ă la cause polonaise, ce qui refroidit les relations franco-russes. 1868 â M. Delacour, gĂ©omĂštre Ă Bourgtheroulde, demande Ă ĂȘtre logĂ© dans un immeuble achetĂ© par la commune pour l'agrandissement de la place publique. La maison ne sera dĂ©molie que l'an prochain. Il lui est accordĂ© d'y rĂ©sider pendant six mois. Le prĂ©fet adresse deux subventions pour l'Ă©dification de la justice de paix francs et francs 81 centimes le 29 dĂ©cembre. - 1868 - Bourgtheroulde 783 habitants... et vingt-sept dĂ©bits de boissons. 20 mai 1869 â EugĂšne VĂ©die est installĂ© adjoint par dĂ©cret impĂ©rial et prĂȘte serment. 1870 â Certains chemins devenus vicinaux enclavent le bourg. Les dĂ©penses nĂ©cessaires Ă leur entretien sont augmentĂ©es le 3 fĂ©vrier - chemin des FossĂ©s - partie de celui de la mare Arthur commence au chemin de grande communication de Bourgtheroulde Ă Appeville et se termine Ă l'ancienne route de Bourgtheroulde Ă Bourg Achard - partie de celui de Bourgtheroulde Ă Bourg Achard - autre partie de l'ancienne sente de Bourgtheroulde Ă Bourg Achard commence oĂč finit celui de la mare Arthur et vient aboutir sur la place publique de l'Ă©glise. - Le chemin rural n° 20, dit chemin Herbu, est aliĂ©nĂ©. Il appartient pour moitiĂ© Ă Bourgtheroulde et pour moitiĂ© Ă Infreville. Il est devenu complĂštement inutile. Sa vente sera faite au profit des deux communes. 16 mai 1870 - Le conseil municipal demande la crĂ©ation d'une succursale de la Caisse d'Epargne. "Cet Ă©tablissement utile et moral rendrait de grands services aux classes laborieuses et serait Ă proximitĂ© des habitants des campagnes". 3 aoĂ»t 1870 - M. Vittecocq, maire, est réélu. MĂȘme jour - ArrĂȘtĂ© municipal rĂ©tablissant la taxe sur le pain. Il est fait mention des lois des 19 et 20 juillet 1791 et 18 juillet 1837. La libertĂ© laissĂ©e au commerce de la boulangerie n'a pas produit les effets attendus. 5 aoĂ»t 1870 - M. Leprestre, agent d'assurance, est autorisĂ© Ă crĂ©er une sociĂ©tĂ© de Secours Mutuel. Elle est composĂ©e de membres participants et de membres honoraires. 20 aoĂ»t 1870 - Les conseillers municipaux Gasse, Lecerf, Marais, Legendre, VĂ©die, Leseigneur, Lesage et Poulard sont installĂ©s suivant lettre du prĂ©fet. 7 septembre 1870 - AprĂšs le dĂ©sastre de Sedan, la capitulation de NapolĂ©on III et l'invasion de la France par la Prusse, deux mille francs sont votĂ©s pour Ă©quiper la Garde Nationale. A Bourgtheroulde, il reste environ quarante hommes valides susceptibles de former un corps de dĂ©tachement. Les armes et les Ă©quipements en fusils, habillement et frais de corps de garde sont indispensables. Il importe d'organiser promptement des moyens de dĂ©fense. Trente pompiers sont Ă©quipĂ©s et armĂ©s, quinze gardes nationaux armĂ©s. Quarante hommes sont capables d'aller au besoin au devant de l'ennemi. Les sommes votĂ©es pour la construction de la mairie, les rĂ©parations de l'Ă©glise, sont comprises dans ce revirement de situation, compensĂ©es plus tard par un impĂŽt extraordinaire. Les travaux sont suspendus. Les ouvriers sont sans emploi l'hiver. La commune vote mille cent trente-trois francs pour les occuper. Trois cent trente francs sont pris sur le traitement du commissaire de police, deux cents francs sur les fĂȘtes publiques, six cents francs sur les fonds de la construction de la mairie et de la place publique. Les ouvriers sont employĂ©s Ă curer les mares publiques et travaux communaux. 5 octobre 1870 - Bouquet, pharmacien, est installĂ© maire par convocation et arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du 1er octobre. VĂ©die est nommĂ© adjoint. Lecerf, Poulard, Lesage, Gruel, Marais, Legendre, Leseigneur sont conseillers municipaux. Vittecocq, maire prĂ©cĂ©dent, est dĂ©mis de ses fonctions. Il est cependant mentionnĂ© membre du conseil municipal le 4 novembre. On peut voir, dans ce changement, un rĂšglement de compte au sein de l'Ă©quipe municipale ? 25 octobre 1870 - Une dĂ©pĂȘche tĂ©lĂ©graphique du sous prĂ©fet de Pont-Audemer exige le vote d'urgence de la somme nĂ©cessaire pour armer et Ă©quiper la Garde Nationale. La commune ne peut faire plus que les deux mille francs dĂ©jĂ votĂ©s le 7. Elle fait remarquer le 2 novembre qu'elle achĂšte elle-mĂȘme l'armement et l'Ă©quipement de la garde sĂ©dentaire. L'Ă©quipement de la Garde Nationale est pris sur les fonds consacrĂ©s au cimetiĂšre, construction de la mairie, rĂ©parations de l'Ă©glise, rĂ©parations du presbytĂšre, Ă©quipement des pompiers, rĂ©parations des halles. 29 novembre 1870 - Le conseil municipal se rĂ©serve le moyen de recourir Ă un impĂŽt si besoin est pour rĂ©tablir le budget. 3 et 4 janvier 1871 - Les mobiles de l'Eure aidĂ©s d'autres unitĂ©s venues de dĂ©partements pour certains Ă©loignĂ©s Le Landais Jean Baptiste Delavigne est inhumĂ© dans la forĂȘt de La Londe. Sa tombe est toujours entretenue â Les registres de La Londe mentionnent le dĂ©cĂšs de nombreux mobiles inconnus et les envahisseurs prussiens se battent dans les rues et sur la place de l'Ă©glise. La mairie est occupĂ©e et sert d'ambulance infirmerie. Un jeune clairon blessĂ© dĂ©cĂšde dans une salle. Voir rubrique "Guerres et Ă©vĂšnements" 20 fĂ©vrier 1871 - Le projet d'instituer une commission de salubritĂ© publique est adoptĂ© les boues et fumiers provenant du nettoyage des rues et cours seront transportĂ©es Ă trois cents mĂštres des habitations dans les vingt-quatre heures. En cas de refus des habitants, ce transport sera effectuĂ© Ă leur frais. 15 mai 1871 - Un nouveau conseil municipal est installĂ© par arrĂȘtĂ© du prĂ©fet en application de la loi du 14 avril 1871. Il est composĂ© de MM Vittecoq, Lesage, Gasse, Legendre, Poulard, Lecerf, Gruel, PĂ©rinelle, Leseigneur, Legrix, Marais et Filoque. Le 19 mai, M. Vittecoq retrouve sa fonction de maire. 1872 â Le conseil municipal dĂ©bat et rĂšgle les problĂšmes provoquĂ©s par la guerre, l'occupation prussienne, les frais occasionnĂ©s par les Ă©vĂ©nements et l'installation du nouveau cimetiĂšre. La guerre a laissĂ© de lourdes sĂ©quelles Ă©conomiques. La commune a Ă©tĂ© pillĂ©e par les Prussiens. Les impĂŽts allemands sont lourds. Les ouvriers n'ont pas de travail. 1873 â Les problĂšmes gĂ©nĂ©rĂ©s par la guerre de 1870/1871 sont toujours prĂ©sents. La municipalitĂ© tente de faire face aux difficultĂ©s diverses. 13 novembre 1873 - Un arrĂȘtĂ© de police municipal dĂ©cide que les branches en aplomb seront coupĂ©es, les haies tondues tous les quatre ans et rĂ©duites selon l'ancien alignement. 1874 â Le chemin dans la forĂȘt de La Londe doit ĂȘtre rĂ©parĂ©. Son prolongement de Bourgtheroulde Ă Saint Ouen de Thouberville est en partie dans la Seine-InfĂ©rieure. Il sert Ă l'exploitation de la forĂȘt. Il est demandĂ© aux autoritĂ©s municipales et habitants des communes intĂ©ressĂ©es de participer Ă son entretien. 9 fĂ©vrier 1874 - Le maire de Bourgtheroulde demande au prĂ©fet de faire des dĂ©marches auprĂšs de son collĂšgue d'Infreville. Mars 1874 - Mme VĂ©die nĂ©e Barbier fait un don de mille francs au bureau de bienfaisance. Ses hĂ©ritiers s'engagent Ă verser cette somme deux mois aprĂšs son dĂ©cĂšs. M. Vittecoq est réélu maire. M. Gruel est nommĂ© adjoint. Ils sont installĂ©s le 19 avril. Le prĂȘt de sept cent treize francs est remboursĂ© Ă la Fabrique voir la rubrique consacrĂ©e Ă la Fabrique de l'Ă©glise. Le maire propose d'abandonner Ă la Fabrique l'herbe du nouveau cimetiĂšre ainsi que celle de l'ancien voir rubrique "cimetiĂšres" jusqu'Ă ce qu'il cesse d'ĂȘtre en fonction, Ă charge par elle d'entretenir tous les chemins de ces lieux. 27 juillet 1874 - Le conseil municipal s'attaque Ă l'extinction de la mendicitĂ©. Les mendiants Ă©trangers sont de plus en plus nombreux. Chaque mendiant coĂ»te 0,04 franc par habitant soit une somme annuelle de vingt-neuf francs soixante-douze. Il est dĂ©cidĂ© que cinquante francs seront pris en 1875 pour cette dĂ©pense. Cette somme est reconductible jusqu'en 1881. Monument guerre 1870/1871 - Tour de sĂ©chage des tuyaux de la compagnie des pompiers installĂ©e prĂšs de la mairie Ă droite de la façade- Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 21 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite Novembre 1874 - une lettre du sous-prĂ©fet de Pont Audemer mentionne la prĂ©sence de chevaux abandonnĂ©s par les Prussiens. Ils sont rĂ©clamĂ©s comme Ă©paves au nom des domaines. Ces chevaux Ă©taient malades lorsqu'ils ont Ă©tĂ© recueillis le 4 janvier 1871. Ils ont Ă©tĂ© soignĂ©s et nourris au frais de la commune jusqu'au 15 mars. Les dĂ©penses engagĂ©es sont supĂ©rieures aux cinq cent quatre-vingt-quinze francs rĂ©clamĂ©s par les domaines. Aucune piĂšce justificative ne peut ĂȘtre fournie. Il Ă©tait matĂ©riellement impossible de tenir des Ă©critures pendant cette pĂ©riode. Le registre d'Ă©tat civil en fait foi ainsi que celui des rĂ©unions du conseil municipal. L'administration des domaines devra abandonner ses prĂ©tentions. 18 dĂ©cembre 1874 - Le nouveau conseil municipal est installĂ©. Maire Vittecoq Pierre Louis Jacques â Conseillers municipaux Gasse fabricant, Filoque mĂ©canicien, Poulard rentier, Legrix Ă©picier, Legendre rentier, Marais boucher, Leclair notaire, Lecerf cultivateur, Danvy huissier, Vittecoq FĂ©lix huissier. Gruel propriĂ©taire n'est pas Ă©lu. 1875 â La commune est victime d'inondations ayant causĂ© des dommages considĂ©rables au dĂ©but de l'annĂ©e. Les propriĂ©taires, dont M. Leclerc briquetier et maire d'Infreville, sont tenus de faire curer fossĂ©s et ravins. juillet 1875 - la commune vend une partie de certains chemins vicinaux qui n'ont plus d'utilitĂ© depuis l'ouverture des routes d'Elbeuf et de Thuit-HĂ©bert. Ils sont aliĂ©nĂ©s et supprimĂ©s - partie de l'ancien chemin de Bourgtheroulde Ă Elbeuf comprise entre la propriĂ©tĂ© appartenant Ă M. Grenier Ă la limite de la gendarmerie situĂ©e alors route de Rouen Ă laquelle on accĂšde par la nouvelle route d'Elbeuf et le chemin vicinal de Bourgtheroulde aux Faulx â Partie de la sente de la Maladrerie ce nom confirme la prĂ©sence d'une lĂ©proserie au Moyen-Ăge comprise entre l'ancien chemin de Bourgtheroulde Ă Elbeuf et le chemin rural dit de la Porte des Marchands. Les acquĂ©reurs de ces chemins devront maintenir et entretenir en bon Ă©tat le ravin passant sous la route d'Elbeuf. Huit mille francs sont proposĂ©s par M. Gasse pour l'achat de ces portions de chemins. 7 aoĂ»t 1875 - Une enquĂȘte commodo et incommodo est effectuĂ©e. Plusieurs propriĂ©taires et co-fermiers voisins adressent diverses rĂ©clamations. 25 octobre 1875 - M. Grenier adresse une protestation il ne pourrait accĂ©der Ă ses piĂšces de terre. La municipalitĂ© fait remarquer que la population de Bourgtheroulde a diminuĂ©, que l'endroit incriminĂ© voit de nombreux passages de moutons et que cette aliĂ©nation serait une ressource pour l'allĂšgement du budget. 28 novembre 1875 - un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet de l'Eure prononce la suppression de ces parties de chemins au profit de M. FĂ©lix Gasse, propriĂ©taire Ă Bourgtheroulde et manufacturier Ă Elbeuf, pour une somme de huit mille francs. 5 janvier 1876 â M. Gasse offre de cĂ©der gratuitement une bande du terrain acquis pour Ă©tablir un chemin rural destinĂ© Ă relier la sente de la Maladrerie Ă la route nationale 138 de Bordeaux Ă Rouen. Ainsi M. Grenier pourra avoir deux accĂšs faciles pour ses labours. 10 fĂ©vrier 1876 - MM. Delau et Cousin dĂ©posent une plainte au sujet de l'aliĂ©nation et de la suppression du chemin vendu Ă M. Gasse. Leurs arguments sont rĂ©futĂ©s. Le nouveau chemin est conforme. novembre 1877 â La commune achĂšte la carte de l'annĂ©e territoriale, ainsi que la brochure annexe, prĂ©parĂ©es par le ministre de la guerre et dĂ©posĂ©es dans les mairies d'une maniĂšre permanente selon la circulaire du ministre du 7 mai. 1878 â Les membres du bureau Ă©lectoral proclamĂ©s Ă la suite des opĂ©rations de vote du 6 janvier se rĂ©unissent en vertu de l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 11 janvier. MM. Gruel et Danvy sont absents excusĂ©s pour cause de maladie qui les retient au lit. Est Ă©lu maire Vittecoq Pierre Jacques Louis â Conseillers municipaux Poulard, Leclair, Filoque crĂ©ateur renommĂ© de machines agricoles - Une salle communale porte son nom, Legendre, Legrix, Gasse, Lecerf, Marais, Vittecoq FĂ©lix. M. Leseigneur a fait une donation de mille francs par testaments olographes des 5 juillet 1876 et 12 novembre 1877 chez MaĂźtre Leclair notaire Ă Bourgtheroulde. Cette somme est versĂ©e au Bureau de Bienfaisance et convertie en rente dont les intĂ©rĂȘts seront employĂ©s en achat de bois de chauffage et de vĂȘtements pour les pauvres. Le legs est acceptĂ© le 28 fĂ©vrier. 6 mai 1878 - La commune se dote de nouveaux rĂ©verbĂšres avec colonnes. 16 mars 1879 â Vote d'un impĂŽt extraordinaire pour Ă©tablir le chemin d'Infreville Ă Saint Martin. Sa longueur est de sept cent quatre-vingt-treize mĂštres. 24 octobre 1879 - Demande d'obtention pour autorisation d'ouvrir une carriĂšre dans la forĂȘt de l'Etat forĂȘt de La Londe au triage de Saint Martin. Cette carriĂšre serait voisine de celle oĂč la commune d'Infreville fait extraire du caillou pour la construction de son chemin qui fait suite au chemin vicinal de Bourgtheroulde Ă Saint Martin. 1880 â Au dĂ©but de l'annĂ©e, le conseil municipal d'Infreville refuse de voter les ressources nĂ©cessaires pour le chemin vicinal de Saint Martin Ă Infreville. Bourgtheroulde considĂšre que ce chemin est aussi utile aux habitants d'Infreville qu'Ă ceux de Bourgtheroulde. Les riverains d'Infreville, propriĂ©taires sur Bourgtheroulde, n'ont pas fait de concessions gratuites et des clĂŽtures comme leurs voisins. Le sous prĂ©fet de Pont Audemer tient Ă la disposition de la commune onze francs, premier acompte des cinq millions votĂ©s pour venir en aide aux familles nĂ©cessiteuses et aux ouvriers sans travail. 2 fĂ©vrier 1880 - le prĂ©fet adresse cinquante francs au receveur municipal pour secourir les indigents et les ouvriers au chĂŽmage. 28 fĂ©vrier 1880 - Nouvelle subvention du prĂ©fet de quarante francs l'argent reçu est distribuĂ© en bons de pain et de bois aux nĂ©cessiteux et aux chĂŽmeurs. 3 mai 1880 - Le montant de la souscription faite pendant la guerre de 1870/1871 pour l'achat de deux canons, mitrailleuses et secours aux militaires blessĂ©s de Bourgtheroulde est placĂ© en rente de trois pour cent sur l'Etat pour venir en aide aux militaires, leurs veuves, leurs frĂšres et sĆurs et orphelins de la commune. 11 juin 1880 - un projet d'alimentation d'eau de la commune sous les voies et places publiques de Bourgtheroulde pour fournir aux habitants l'eau utile Ă leurs besoins est votĂ©. Il est envisagĂ© de crĂ©er un lavoir. Les moyens actuels sont puits, citernes, mares. PAGE 22 Une lettre du prĂ©fet fait connaĂźtre qu'une loi vient de fixer au 14 juillet la date d'une fĂȘte nationale. 8 juillet 1880 - Le conseil municipal vote trois cents francs pour la cĂ©lĂ©bration de cette fĂȘte. 23 janvier 1880 - Une partie de la sente de la Maladrerie est supprimĂ©e et aliĂ©nĂ©e au profit de M. Delau. La parcelle vendue s'Ă©tend depuis la propriĂ©tĂ© de M. Gasse, reprĂ©sentĂ© par M. Poulard, et arrive au bout de la cour du demandeur. Cette vente ne peut nuire aux voisins. Il est dĂ©cidĂ© de crĂ©er un atelier de charitĂ© pour occuper les ouvriers sans travail l'hiver prochain. 9 aoĂ»t 1880 - M. Bouquet pĂšre demande qu'une inscription soit posĂ©e sur les murs de la mairie et des Ă©coles pour perpĂ©tuer le souvenir de la gĂ©nĂ©rositĂ© de la ville de New-York qui a envoyĂ© des secours Ă la France aprĂšs l'invasion prussienne voir "guerres et Ă©vĂ©nements". Cette demande n'est pas prise en considĂ©ration. 31 dĂ©cembre 1880 - Le sous prĂ©fet de Pont-Audemer retourne le dossier relatif Ă la construction du chemin vicinal ordinaire n° 97 d'Infreville Ă Saint Martin accompagnĂ© d'une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal d'Infreville et d'un rapport de l'agent voyer cantonal sur cette dĂ©libĂ©ration. En tĂ©moignage de bon voisinage le conseil municipal de Bourgtheroulde consent Ă scinder l'exĂ©cution du travail en deux annĂ©es 1881 et 1882 Ă la condition que le conseil municipal d'Infreville prenne l'engagement de faire exĂ©cuter la partie mitoyenne de ce chemin entre le prĂ© Legay et le chemin vicinal n° 18 en 1882 au plus tard. L'exĂ©cution des travaux est ainsi partagĂ©e. Extinction de la mendicitĂ© un traitĂ© a Ă©tĂ© passĂ© avec le dĂ©pĂŽt de Beaugency Loiret ? pour l'entretien des mendiants de l'Eure. Il expire le 31 dĂ©cembre prochain, ainsi que les engagements pris par la commune pour les dĂ©penses d'entretien de cet Ă©tablissement. Le traitĂ© est renouvelĂ© pour cinq ans avec le concours de la commune. Un crĂ©dit de cinquante francs est inscrit chaque annĂ©e au budget communal jusqu'en 1886. 1881 â A la suite des opĂ©rations de vote du 30 janvier, les membres du conseil municipal se rĂ©unissent. M. Vittecoq est Ă©lu maire. MM. Filoque, Poulard, Legendre, Gruel, Legrix, RĂ©bulet, Gasse, Danvy, Leroux, Lecerf et Bonvoisin sont nommĂ©s conseillers municipaux. Le chemin vicinal d'Infreville Ă Saint Martin est toujours un sujet de contestation entre les deux communes. Bourgtheroulde demande au prĂ©fet et au Conseil GĂ©nĂ©ral de ne pas ĂȘtre privĂ© des subventions pour 1881. Infreville ne peut continuer ce chemin et ajourne son Ă©tablissement indĂ©finiment. L'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral est sacrifiĂ© aux motifs tout Ă fait personnels d'un seul propriĂ©taire d'Infreville. 21 mars 1881 - Un impĂŽt extraordinaire est votĂ© pendant trente ans Ă partir du 1er janvier 1883 pour la construction de deux chemins partant de la route du Neubourg et tendant, l'un Ă la MĂ©sangĂšre, l'autre Ă Boscherville. Des prestations converties en tĂąches seront faites en nature. Infreville consent Ă construire immĂ©diatement le chemin d'Infreville Ă Saint Martin si Bourgtheroulde paie des indemnitĂ©s pour les terrains et clĂŽtures de ce chemin. Par lettre du 25 mai, le sous prĂ©fet indique que dans ce cas, Bourgtheroulde pourrait obtenir une subvention d'environ trois cinquiĂšmes de la somme Ă payer. Bourgtheroulde fait remarquer qu'Infreville profite de ceci pour faire peser sur ses habitants une charge incombant Ă Infreville. 4 juin 1881 - Le conseil municipal de Bourgtheroulde refuse d'accĂ©der aux prĂ©tentions d'Infreville et demande Ă l'administration de conserver Ă la commune les droits aux subventions car Infreville exagĂšre et doit finir par consentir Ă l'exĂ©cution des travaux projetĂ©s. 7 mai 1882 â M. LĂ©on AmĂ©dĂ©e Gruel est Ă©lu maire par huit voix sur douze. Le chemin vicinal d'Infreville Ă Saint Martin est toujours en projet. Il sera composĂ© d'une premiĂšre couche de cailloux cassĂ©s extraits de la forĂȘt de La Londe et d'une deuxiĂšme couche de marne Ă©pandue sur la chaussĂ©e, ces matĂ©riaux transportĂ©s par voitures, tombereaux et brouettes. 13 avril 1882 - M. Pierre Jacques Louis Vittecoq, propriĂ©taire, ancien maire et chevalier de la lĂ©gion d'honneur, dĂ©cĂšde laissant un testament olographe en date du 2 janvier 1880 et un autre du 8 avril dernier, dĂ©posĂ©s chez MaĂźtre Leroux notaire. Il donne et lĂšgue au Bureau de Bienfaisance trois mille francs que M. Thomas Alexandre Duval, propriĂ©taire au Neubourg et hĂ©ritier dĂ©signĂ©, est obligĂ© de verser dans un dĂ©lai de trois mois Ă partir du jour du dĂ©cĂšs de M. Vittecoq. Le Bureau de Bienfaisance a l'obligation de faire dire chaque annĂ©e Ă perpĂ©tuitĂ© pour le repos de l'Ăąme du dĂ©funt et celle de son Ă©pouse, Françoise DĂ©sirĂ©e Lecerf, une messe le jour anniversaire du dĂ©cĂšs de chacun d'eux. 7 mai 1882 - Le don est acceptĂ©. 7 aoĂ»t 1882 - le conseil municipal dĂ©cide qu'Ă partir du 1er septembre prochain les grains seraient vendus au poids de cent soixante-cinq kilos pour le sac de blĂ©, au quintal mĂ©trique pour les autres denrĂ©es. Ces mesures sont prises afin que la halle ne tombe pas elle dĂ©croĂźt tous les jours. Dans les halles des pays voisins, le blĂ© se vend Ă cent soixante-cinq kilos le sac, ce qui est Ă©quitable et juste. A Bourgtheroulde, le blĂ© se vend au sac de deux hectolitres. Il Ă©tait urgent de remplacer la mesure par le poids. Novembre 1882 - Un nouveau projet concernant le chemin vicinal d'Infreville Ă Saint Martin est envoyĂ© par le prĂ©fet. Il est accompagnĂ© d'une nouvelle dĂ©libĂ©ration du conseil municipal d'Infreville acceptant le projet proposĂ© par l'administration et fixant les alignements suivant les lignes bleues. Ces tracĂ©s sont la consĂ©quence de rĂ©clamations qui ont Ă©tĂ© faites lors des enquĂȘtes et n'apportent aucun changement Ă ce qui a Ă©tĂ© fixĂ© antĂ©rieurement. Le conseil municipal d'Infreville a acceptĂ© ce projet Ă la suite d'une transaction faite avec les hĂ©ritiers de Melle Auvard consentant Ă faire une concession gratuite Ă la commune d'Infreville des terrains et clĂŽtures nĂ©cessaires Ă l'Ă©largissement, Ă la condition que cet Ă©largissement soit opĂ©rĂ© le long des propriĂ©tĂ©s aprĂšs le dĂ©cĂšs de Melle Auvard. Cette transaction ne concernant qu'Infreville, le conseil municipal de Bourgtheroulde n'a rien Ă voir sur sa valeur. C'est l'affaire de la commune d'Infreville. Il rĂ©sultera de son adoption une gĂȘne momentanĂ©e pour la circulation gĂ©nĂ©rale. Des difficultĂ©s sont rencontrĂ©es depuis trois ans. Ne vaut-il pas mieux d'accepter la situation avec la rĂ©serve demandĂ©e par le conseil municipal d'Infreville ? Le conseil municipal de Bourgtheroulde accepte le tracĂ© proposĂ© suivant les lignes rouges modifiĂ©es par les lignes bleues et consent Ă ce que l'Ă©largissement le long des propriĂ©tĂ©s de Melle Auvard soit ajournĂ©. PAGE 23 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 14 mai 1883 â M. EugĂšne Bourgaley, propriĂ©taire Ă Infreville, expose par lettre que sa prairie se trouvant le long du chemin d'Infreville Ă Saint Martin va se trouver dĂ©close par la construction et l'agrandissement de ce chemin. Il demande une indemnitĂ© pour Ă©difier une nouvelle clĂŽture. Cinquante francs lui sont allouĂ©s en dĂ©dommagement de l'enlĂšvement de sa haie. 27 juin 1883 - L'expropriation du terrain et de la clĂŽture situĂ©s aux Hauts Vents de M. Julien Adolphe Adam, propriĂ©taire au Houlme, est dĂ©cidĂ©e. Son fermier est M. Adolphe Dain. Il n'est pas prouvĂ© que M. Adam a fait un bail Ă long terme Ă©crit ou oral. Le tracĂ© adoptĂ© au plan parcellaire sera suivi sans modifications. 18 juillet 1883 - Le jugement par le tribunal de premiĂšre instance de Pont-Audemer confirme cette dĂ©cision, aprĂšs diverses tentatives amiables sans rĂ©sultat avant et depuis cette expropriation. La presque totalitĂ© des propriĂ©taires riverains ont fait une concession gratuite. Novembre 1883 - L'agent voyer communal est autorisĂ© Ă procĂ©der Ă la vente de bois provenant du terrain expropriĂ© de M. Adam. Les boues et fumiers provenant du balayage du pavĂ©, rues et places ne sont pas louĂ©s depuis de nombreuses annĂ©es, causant des prĂ©judices Ă la commune. Le conseil municipal dĂ©cide de traiter de grĂ© Ă grĂ© pour la location de ces rĂ©sidus qui sont une gĂȘne pour les habitants et nuisibles Ă la salubritĂ© publique. La suppression du cassis qui sert de ruisseau Ă la rue des fossĂ©s est projetĂ©e. Cette rue est trĂšs frĂ©quentĂ©e par les voyageurs en voitures dĂ©sirant Ă©viter la Grande Rue. 9 fĂ©vrier 1884 - La construction du chemin de Bourgtheroulde Ă la MĂ©sangĂšre est ajournĂ©e. Les propriĂ©taires riverains sont rĂ©unis. Certains font des concessions gratuites, d'autres Ă©lĂšvent des prĂ©tentions hors de proportion avec les dommages causĂ©s. Le conseil municipal se rĂ©serve de statuer ultĂ©rieurement. L'aqueduc du cassis de la route des fossĂ©s ne peut ĂȘtre exĂ©cutĂ©. L'agent voyer signale un relĂšvement de la chaussĂ©e de soixante-cinq centimĂštres qui aurait pour inconvĂ©nient d'amener les eaux de la ruelle Harel sur la rue. Ce qui entraĂźne des difficultĂ©s avec l'administration des Ponts et chaussĂ©es MM. Mantel et Canu seraient empĂȘchĂ©s de sortir facilement de leurs propriĂ©tĂ©s ; la propriĂ©tĂ© de M. BĂ©nard se situe en contrebas. Il faut renoncer Ă la construction de cet aqueduc. Quelques mĂštres de cailloux relĂšveront un peu le cassis et diminuera sa profondeur. C'est un travail sans importance comportant de petits inconvĂ©nients au moment des grandes pluies. Le passage sera plus difficile pour les femmes et les enfants, mais l'Ă©coulement sera facilitĂ©. 19 juillet 1884 - La municipalitĂ© envisage de supprimer et d'aliĂ©ner une partie du chemin n° 34, dit rue BrĂ»lĂ©e, qui fait suite au chemin de la MĂ©sangĂšre entre la route du Neubourg et le chemin de Bourgtheroulde Ă Bosnormand. Cette partie n'est ni passagĂšre, ni praticable, envahie par orties, ronces, herbes, dĂ©pĂŽts d'immondices, qui exhalent des odeurs dangereuses pour les habitants du quartier. Les acquĂ©reurs seraient tenus de conserver et de maintenir en bon Ă©tat l'existence du ruisseau d'une largeur et d'une profondeur d'au moins un mĂštre. MĂȘme jour - Une commission de salubritĂ© publique est formĂ©e ayant pour effet de prendre des prĂ©cautions hygiĂ©niques afin d'Ă©viter les Ă©pidĂ©mies. Les membres de cette commission sont M. le docteur RĂ©bulet, M. Gasse aĂźnĂ©, M. Legendre, M. le pharmacien Sauvage, M. LemariĂ©, M. Bouquet. 21 aoĂ»t 1884 - AprĂšs l'enquĂȘte de commodo et incommodo la vente du chemin est fixĂ©e Ă vingt francs l'are. Si les propriĂ©taires riverains refusent ce prix, le maire est autorisĂ© Ă le baisser. 1885 â Le concours agricole des 31 juillet, 1er et 2 aoĂ»t a obtenu un succĂšs dĂ©passant les prĂ©visions. Avec des ressources limitĂ©es et la participation des habitants la fĂȘte de l'agriculture a eu un Ă©clat dont le canton de Bourgtheroulde peut ĂȘtre fier. Mais la presse n'a Ă©pargnĂ© personne. De fĂącheux accidents » se sont produits Ă la fin du banquet, prĂ©sidĂ© par le prĂ©fet de l'Eure, interrompu pendant son discours. Un tĂ©moignage de reconnaissance est adressĂ© Ă M. Gruel, maire. 14 aoĂ»t 1886 â L'aqueduc passant sous le chemin de grande communication n° 80 effraie les chevaux. Il est dĂ©cidĂ© de le rĂ©duire et de le recouvrir en pierre. Un tuyau sera posĂ© sous le chemin vicinal n° 150 qui dĂ©bouche sur cette portion pour servir de trop plein Ă la mare afin d'Ă©viter des inondations. Elles ont sĂ©vi l'hiver prĂ©cĂ©dent Ă la suite de la fonte des neiges. 10 dĂ©cembre 1886 - Un vote de fonds pour imprimĂ©s relatifs au dĂ©nombrement de la population est dĂ©cidĂ©. Le clos Saint-Marc - Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 24 30 janvier 1887 â Aux termes d'un testament fait en la forme mystique du 29 dĂ©cembre 1886 dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Leroux notaire, M. Aimable RozĂ© demeurant Ă Bosc Roger a donnĂ© une somme de dix mille francs aux pauvres du canton de Bourgtheroulde inscrits aux Bureaux de Bienfaisance. Ce legs est acceptĂ©. Des habitants de Bourgtheroulde et Infreville demandent que l'ouverture d'une sente tendant de Bec Thomas Ă Guerbaville-La Mailleraye soit ouverte sur le territoire de Bourgtheroulde. Le conseil municipal arrĂȘte que la sente commençant du chemin des Faulx et se terminant au chemin de La Poterie doit suivre ce chemin jusqu'Ă la dĂ©partementale 138 pour reprendre le chemin du Mouchel jusqu'au chemin nouvellement agrandi qui est la continuation de la sente de La Mailleraye. Il n'y a pas lieu de procĂ©der Ă la reconnaissance de la sente rĂ©clamĂ©e par les pĂ©titionnaires. 20 mai 1888 â AprĂšs les Ă©lections des 6 et 13 mai, le nouveau conseil municipal est installĂ©. La sĂ©ance est prĂ©sidĂ©e par M. Gruel, maire, puis par NoĂ«l Poulard le plus ĂągĂ© des membres du conseil. LĂ©on AmĂ©dĂ©e Gruel est réélu maire, DĂ©sirĂ© Filoque est nommĂ© adjoint. MM. Bouquet, Legrix, RĂ©bulet, Omont, Legendre, Poulard, Gasse, Bonvoisin, Leroux et Deshayes sont conseillers municipaux. 1889 â Un habitant de Bourgtheroulde demande Ă louer l'herbe de la place publique moyennant quarante francs par an. Le conseil municipal estime que cela constituerait une gĂȘne pour les autres habitants et refuse le 17 avril. 29 avril 1889 - Deux cents francs sont votĂ©s sur les fonds libres pour cĂ©lĂ©brer le centenaire de 1789 avec tout l'Ă©clat possible. aoĂ»t 1890 - Les habitants sont tenus de balayer deux fois par semaine le pavĂ© de la bourgade et d'enlever Ă leur profit, immĂ©diatement aprĂšs le balayage, les immondices en provenant. 13 septembre 1890 - Malleville sous le Bec demande l'autorisation de crĂ©er une station d'Ă©talons. La municipalitĂ© reconnaĂźt l'avantage d'avoir prĂšs de la commune des Ă©talons de gros trait et de demi-sang. Il y a douze juments Ă Bourgtheroulde. DĂ©cembre 1890 - Une pĂ©tition est signĂ©e par quelques habitants qui se plaignent que le chemin n° 17, dit de la Porte des marchands et traversant la propriĂ©tĂ© de M. Gasse, a Ă©tĂ© par suite de labourages diminuĂ© de largeur et mis dans un Ă©tat qui le rend impraticable. Ils demandent que ce chemin soit remis dans sa largeur lĂ©gale. M. Gasse demande de son cĂŽtĂ©, par pĂ©tition, la suppression et la vente de ce chemin. Une commission de trois membres est dĂ©signĂ©e pour examiner les avantages et dĂ©savantages de la vente de ce chemin. 1891 â Les commissaires dĂ©signĂ©s en dĂ©cembre dernier reconnaissent que le chemin n° 17 n'est d'aucune utilitĂ© publique et donnent un avis favorable Ă sa vente Ă condition qu'il soit remplacĂ© par un chemin encaissĂ© partant de la Porte des Marchands pour rejoindre le chemin vicinal n° 83. Ce chemin n° 17 sĂ©pare en deux la propriĂ©tĂ© de M. Gasse qui offre deux mille francs et s'engage Ă faire exĂ©cuter Ă ses frais le chemin encaissĂ©. Le conseil autorise l'aliĂ©nation du chemin. Le reste du chemin sera vendu Ă MM. CĂ©cille et Grenier. Ces dĂ©cisions sont prises le 12 fĂ©vrier. Les sommes provenant de la vente du chemin Ă MM. Gasse, CĂ©cille et Grenier seront employĂ©es en 1892 Ă l'amĂ©lioration et Ă l'Ă©dification des chemins ruraux de la commune. La rue des FossĂ©s et le chemin de grande communication sont frappĂ©s d'alignement. Afin de pouvoir illuminer le bourg, distribuer du pain et de la viande aux pauvres Ă l'occasion de la fĂȘte nationale du 14 juillet, il est demandĂ© de l'aide Ă l'administration, la commune ne pouvant prendre sur son budget la somme de deux cents francs, qui manque. 14 novembre 1891 - LĂ©on Octave Gruel apporte Ă la mairie huit cent quatre-vingt-quatre kilos de vers blancs qu'il a fait ramasser sur ses terres. Cent soixante-seize francs quatre-vingt centimes lui sont allouĂ©s pour cette destruction... Pour faciliter l'Ă©coulement des eaux mĂ©nagĂšres du Clos Saint Marc, il est de grande urgence de construire deux caniveaux - l'un en pavĂ©s de grĂšs posĂ©s sur sable partant de la maison du charcutier Moulin actuel Cours des Halles et se raccordant Ă la rue des fossĂ©s, - l'autre en briques posĂ©es Ă plat de zĂ©ro mĂštre soixante-dix de largeur et partant de la pompe Ă eau de Savouret et se raccordant au premier. Ces travaux, ainsi que le nivellement du sol du Clos seront faits aux frais des riverains qui dĂ©versent leurs eaux dans ce Clos, et ce au prorata du revenu cadastral de chacun d'eux, aussi bien pour la propriĂ©tĂ© bĂątie que pour la propriĂ©tĂ© non bĂątie. En ce qui concerne la tuerie de Dupin, le conseil dĂ©cide que Dupin devra refaire en ciment les joints du pavage de sa cour et de sa tuerie et qu'il nivellera avec de la terre l'ancien "boitout" qui existe dans son jardin. Il lui est aussi absolument interdit de nettoyer chez lui, dans la maison du bourg, les issues des bestiaux pour faire des tripes. Le dĂ©lai des travaux ne pourra excĂ©der trois mois. 15 mai 1891 - M. LĂ©on AmĂ©dĂ©e Gruel est réélu maire. DĂ©sirĂ© Epiphane Filoque est nommĂ© adjoint ; MM. Omont, Bouquet, Deshayes, Gasse, Bonvoisin, RĂ©bulet, Leroux, Legrix, Legendre et Hermier, conseillers municipaux. PAGE 25 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 13 aoĂ»t 1892 - Le maire demande Ă la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest l'abaissement de ses tarifs pour le transport des voyageurs de la gare de Bourgtheroulde-Thuit HĂ©bert Ă Rouen. Ce qui aurait pour rĂ©sultat de maintenir Ă cette gare le trafic de voyageurs qui tend de jour en jour Ă se dĂ©placer au profit des gares voisines de La Londe et Elbeuf. 22 septembre 1892 - A l'occasion de la fĂȘte pour la cĂ©lĂ©bration du centenaire de la proclamation de la RĂ©publique, la commune n'a pas assez de moyens pour fĂȘter dignement cet anniversaire et demande un secours au prĂ©fet. 1893 â La municipalitĂ© demande une subvention pour la fĂȘte nationale du 14 juillet. 1894 â Les fournisseurs de la commune sont Legrix fournitures diverses, Morin charbon, Lemoine recensement 1891, Lemoine avance de timbres, DouillĂšre poudre, fournitures diverses, Alley rĂ©parations, Sauvage produits chimiques, Saint Denis affiches, Savouret travaux. L'assistance mĂ©dicale gratuite est subventionnĂ©e par les spectacles, concerts et bals, produit des concessions du cimetiĂšre, dons, legs, produit des fondations, afin de payer les mĂ©decins, sages-femmes, frais chirurgicaux, mĂ©dicaments, traitements dans les hĂŽpitaux. 1895 â L'espace consacrĂ© aux concessions perpĂ©tuelles dans le cimetiĂšre empĂȘche un usage aisĂ© du lieu de sĂ©pulture. 1896 â A la suite des opĂ©rations de vote du 3 mai, M. LĂ©on Gruel est réélu maire et M. Filoque nommĂ© adjoint le 17 mai. MM. Hermier, RĂ©bulet, Bonvoisin, Bouquet, Legendre, Leroux, Omont, Sauvage, Deshayes et Verrier sont conseillers municipaux. 10 juin 1896 - Lecture est donnĂ©e de la lettre de remerciements de l'ambassadeur de Russie en date du 30 mai en rĂ©ponse au tĂ©lĂ©gramme de fĂ©licitations de la municipalitĂ© de Bourgtheroulde au czar tsar Ă l'occasion de son couronnement le 26 mai 1896 D'ordre de Sa majestĂ© l'Empereur, je m'empresse de vous faire parvenir les remerciements de mon Auguste MaĂźtre pour les fĂ©licitations que vous avez adressĂ©es Ă Sa MajestĂ© Ă l'occasion du sacre ». Le chargĂ© d'affaire - signĂ© De Giers 10 juin 1896 - Cinquante francs d'indemnitĂ©s sont votĂ©s aux agents chargĂ©s de l'opĂ©ration de recensement des habitants de la commune. Les habitants demandent que le service d'omnibus entre la gare de Thuit-HĂ©bert et Bourgtheroulde soit rĂ©tabli et vice-versa. 1897 â Un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral enjoint aux communes de mettre en fourriĂšre les chiens qui divaguent. 1898 â Comme chaque annĂ©e, le budget de l'annĂ©e suivante est votĂ©, les diverses listes rĂ©visĂ©es, l'entretien des chemins vicinaux programmĂ©, etc. 1900 â Les troupes de passage sont toujours logĂ©es chez l'habitant. DĂ©tail du Billet de Logement prĂ©-imprimĂ© Archives Municipales de Bourgtheroulde - RĂ©publique Française â Au nom de la Loi â Le maire de⊠- requiert M⊠â de loger⊠militaires pendant⊠nuit⊠- LeâŠ190. â En bas, Ă gauche Nota - Il est dĂ» aux troupes de passage place au feu et Ă la lumiĂšre indĂ©pendamment des ustensiles qui leur sont nĂ©cessaires pour leur cuisine â Elbeuf Imp. ALLAIN 20 mai 1900 - Le conseil municipal est installĂ© M. LĂ©on Gruel est réélu maire, M. Filoque adjoint. MM. Verrier, RĂ©bulet, Bouquet, Hermier, Omont, Sauvage, Leroux, Chauvin, Lecerf et CĂ©cille conseillers municipaux. Sur proposition de M. Leroux, conseiller municipal, le conseil Ă©met un vĆu favorable Ă l'Ă©tablissement projetĂ© de tramways d'Elbeuf Ă Pont-Audemer par Bourgtheroulde, Bourg Achard, Routot, Bourneville, puis jusqu'Ă Cormeilles par la SociĂ©tĂ© de Tramways Electriques et de Voies FerrĂ©es Ă Paris. Bourgtheroulde demande qu'une ligne soit raccordĂ©e allant de Bourgtheroulde au Neubourg par Amfreville, Tourville, La Haye du Theil, Saint Pierre du BosguĂ©rard. Bourgtheroulde serait un terminus. Un nouvel avis favorable est donnĂ© le 4 mars 1902. Ce projet ne sera jamais concrĂ©tisĂ©. M. Berger, prĂ©sident du ComitĂ© du Souvenir Français, sollicite l'autorisation de faire placer sur le monument de la place publique un porte-couronnes en fer forgĂ©. Le 27 octobre, le conseil municipal autorise et remercie M. Berger. 1901 â Le conseil municipal programme, comme tous les ans, le budget, de l'entretien des chemins vicinaux, l'aide Ă apporter aux indigents, infirmes, l'admission gratuite des enfants Ă l'Ă©cole communale, etc. 8 dĂ©cembre 1901 - DĂ©cĂšs de M LĂ©on AmĂ©dĂ©e Gruel, maire. 26 janvier 1902 â M. LĂ©on Octave Gruel est Ă©lu maire. NĂ© Ă Bourgtheroulde, il est le fils du prĂ©cĂ©dent. M. Filoque est nommĂ© adjoint, MM. Verrier, RĂ©bulet, Bouquet, Hermier, Omont, Sauvage, Leroux, Chauvin, Lecerf et CĂ©cille conseillers municipaux. Le conseil municipal adopte le nouveau mode d'Ă©clairage de la maison Parpaillon de Bordeaux. Projet vraisemblablement non abouti. Le legs de M. LĂ©on AmĂ©dĂ©e Gruel, ancien maire, fait au bureau de bienfaisance est acceptĂ©. Le rĂ©verbĂšre placĂ© devant chez M. Gruel est dĂ©placĂ© et installĂ© sur la place publique en face de la gendarmerie. Autorisation est faite Ă M. Gruel, maire, de crĂ©er Ă l'encoignure sud-est de sa propriĂ©tĂ©, face Ă la gendarmerie, une entrĂ©e donnant sur la place publique. Actuelle entrĂ©e du manoir du Logis. 12 novembre 1902 - Une subvention de mille francs est votĂ©e en vue d'un festival de concours de musique le jour de la Saint Laurent en 1903. M. Valet, ingĂ©nier Ă©lectricien Ă Bourg Achard, sollicite l'autorisation d'Ă©tablir Ă Bourgtheroulde une station d'Ă©lectricitĂ© pour l'Ă©clairage de la commune et des particuliers. Le projet est adoptĂ© aprĂšs discussion sur les voies et moyens Ă employer pour sa rĂ©alisation le 19 dĂ©cembre. L'enlĂšvement des boues, balayures, ordures mĂ©nagĂšres dans la rue principale, places, rues adjacentes, place de la mairie exceptĂ©e, a lieu deux fois par semaine avant neuf heures du matin le dimanche et le jeudi. La mise en adjudication est faite pour trois annĂ©es. Gare de Bourgtheroulde-Thuit HĂ©bert - Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 26 13 novembre 1903 â La loi sur les bouilleurs de cru porte atteinte au droit des cultivateurs qui devraient ĂȘtre libres de transporter les fruits de leur rĂ©colte. Cette loi cause un prĂ©judice Ă©norme aux intĂ©rĂȘts de la culture. Elle supprime la libertĂ© de domicile et constitue un systĂšme d'inquisition intolĂ©rable. Le conseil municipal demande que cette loi soit abrogĂ©e tout en ne s'opposant pas Ă une rĂ©glementation plus Ă©quitable du privilĂšge des bouilleurs de cru. M. Bouquet dĂ©clare ne pas donner son adhĂ©sion Ă cet avis il est marchand d'eau de vie et liqueurs. Le maire donne communication d'une demande faite Ă la commune par M. Convors, Ă©lectricien Ă Blosseville Bonsecours, relative Ă l'Ă©tablissement de la lumiĂšre Ă©lectrique dans la commune. Le cahier des charges est exposĂ© - concession de 30 ans - branchements aĂ©riens ou souterrains empruntant les voies communales et dĂ©partementales â droit de puiser de l'eau gratuitement pour l'alimentation des gĂ©nĂ©rateurs, moteurs Ă vapeur ou autres, dans la mare communale la plus rapprochĂ©e, puis dans la mare du Boulay â le concessionnaire devra Ă©tablir Ă proximitĂ© de son usine un bassin destinĂ© Ă recevoir l'eau ayant servi aux gĂ©nĂ©rateurs et autres de façon que l'eau soit Ă©purĂ©e avant de regagner la mare â si Ă l'avenir, la commune faisait une adduction d'eau, elle devrait fournir l'eau gratuitement Ă l'alimentation de l'usine â la commune sera Ă©clairĂ©e du coucher du soleil jusqu'Ă son lever â douze lampes Ă©lectriques d'un pouvoir Ă©clairant de seize bougies seront placĂ©es dans le bourg aux endroits dĂ©signĂ©s par la municipalitĂ© - sept rĂ©verbĂšres existent, les cinq autres seront fournis par la municipalitĂ© â l'usine Ă©lectrique sera faite aux frais, risques et peines du concessionnaire dans un terrain choisi par lui â la lumiĂšre Ă©lectrique sera fournie au public Ă raison de douze centimes "l'hectowatt" et huit centimes pour le transport de force â elle devra avoir un pouvoir Ă©clairant de deux cent vingts volts â elle devra ĂȘtre fournie jour et nuit pendant toute l'annĂ©e â en cas d'arrĂȘt, le concessionnaire assurera l'Ă©clairage public au moyen de lampes Ă pĂ©trole ou autres. 9 dĂ©cembre 1903 - Un arrĂȘtĂ© est pris concernant la prophylaxie des maladies transmissibles - Isolation du malade â Les personnes habilitĂ©es Ă le soigner seront les seules Ă l'approcher â En cas de transport, les vĂ©hicules privĂ©s ou publics seront dĂ©sinfectĂ©s â Pas de dĂ©versions de quelques natures que ce soit sur les voies publiques ou privĂ©es, cours, jardins, fumiers â DĂ©jections recueillies dans des seaux spĂ©ciaux â DĂ©sinfection des objets personnels ou domestiques du malade â Interdiction de jeter, secouer ou exposer aux fenĂȘtres linges, vĂȘtements, literie, tapis, tentures â Locaux dĂ©sinfectĂ©s aprĂšs guĂ©rison, dĂ©cĂšs ou transport hors du domicile â Les enfants atteints de maladie contagieuse ne pourront ĂȘtre admis Ă l'Ă©cole, soit publique soit privĂ©e, qu'aprĂšs un avis favorable du mĂ©decin traitant et l'autorisation du mĂ©decin inspecteur de l'Ă©cole â Les cadavres des personnes mortes de maladies transmissibles seront isolĂ©s le plus promptement possible. 18 fĂ©vrier 1904 â HygiĂšne publique - une circulaire du prĂ©fet de l'Eure du 1er octobre 1903 est Ă©voquĂ©e 1 les habitations seront munies de moyens d'Ă©vacuation des eaux pluviales, mĂ©nagĂšres et matiĂšres usĂ©es 2 il est interdit de projeter les eaux usĂ©es de quelque nature qu'elles soient, ou des rĂ©sidus de matiĂšres fĂ©cales, dans les chĂ©neaux et gouttiĂšres ou dans les puits et citernes 3 dans toutes les maisons il y aura par appartement, quelle qu'en soit l'importance, Ă partir de trois piĂšces habitables cuisine non comprise, un cabinet d'aisances installĂ© dans un local Ă©clairĂ© et aĂ©rĂ© directement 4 les fosses d'aisances seront rigoureusement Ă©tanches 5 il est interdit de dĂ©verser directement ou indirectement dans les cours d'eau aucune matiĂšre excrĂ©mentielle 6 il est interdit de jeter dans les ouvrages destinĂ©s Ă la rĂ©ception ou Ă l'Ă©vacuation des eaux pluviales, des eaux mĂ©nagĂšres et des matiĂšres usĂ©es, des objets quelconques capables de les obstruer. Prophylaxie des maladies transmissibles - isolement et dĂ©sinfection - les puits ou citernes dont l'eau servant d'eau potable serait reconnue malsaine seront immĂ©diatement fermĂ©s â interdiction de dĂ©verser des matiĂšres de vidange et des eaux d'Ă©gout sur les champs oĂč sont cultivĂ©s Ă ras du sol des lĂ©gumes et des fruits destinĂ©s Ă ĂȘtre consommĂ©s crus â les contrevenants seront poursuivis. 15 mai 1904 - Le conseil municipal est installĂ© Ă la suite des opĂ©rations de vote des 1er et 8 mai. M. LĂ©on Gruel est réélu maire. M. Filoque adjoint. MM. Verrier, Lecerf, Sauvage, RĂ©bulet, Omont, Leroux, CĂ©cille, Bouquet et Cardine conseillers municipaux. M. Dubourdonnay est Ă©lu conseiller municipal le 20 aoĂ»t. M. Boismare, prĂ©sident du comitĂ© des fĂȘtes, est fĂ©licitĂ© pour le succĂšs de la foire Saint Laurent. Septembre 1904 - Le conseil municipal proteste Ă©nergiquement contre toutes les combinaisons susceptibles de diminuer l'importance du legs fait par M. Auvard Ă la commune et demande son maintien intĂ©gral. 1905 â Trois nouveaux rĂ©verbĂšres Ă colonnes sont posĂ©s - route du Neubourg - route de Brionne - route de Thuit-HĂ©bert. Les crĂ©dits d'allumage sont augmentĂ©s de cent francs par an. Le prĂ©fet avise que le Conseil DĂ©partemental d'HygiĂšne ne peut approuver le rĂšglement sanitaire pris le 18 fĂ©vrier 1904. Ce rĂšglement est incomplet. Le conseil municipal considĂšre que les arrĂȘtĂ©s du maire renfermant les prescriptions imposĂ©es au public est suffisant. Il refuse d'apporter des modifications Ă l'arrĂȘtĂ© de police sanitaire et laisse le soin de modifier celui-ci aux autoritĂ©s compĂ©tentes. La sociĂ©tĂ© du Touring Club consent Ă fournir Ă moitiĂ© prix Ă la commune les plaques avec leurs poteaux prescrivant Ă tous les vĂ©hicules une allure modĂ©rĂ©e dans la traversĂ©e du bourg. La rĂ©paration des caniveaux du chemin rural n° 81 entre les routes d'Elbeuf et du Neubourg va entraĂźner le re-taillage des vieux pavĂ©s. Ceux qui existent ne vont pas suffire. La commune de Bosc-BĂ©nard-Commin a de vieux pavĂ©s, encore bons, Ă vendre. Le conseil autorise le maire Ă faire l'achat de mille deux cents pavĂ©s au prix de dix francs le cent. PAGE 27 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 26 avril 1905 - Le maire demande Ă M. Bouquet, prĂ©sident de la Musique, de lui indiquer les jours dont il a besoin de la Halle. M. Bouquet rĂ©pond les mercredis et samedis soirs ainsi que les dimanches midi pour les jours de sortie. Accord du conseil municipal qui propose de donner la prĂ©fĂ©rence Ă la Musique sur les demandes spĂ©ciales. 26 juillet 1905 - M. LĂ©on Verrier, premier conseiller municipal faisant fonction de maire en l'absence de M. Filoque adjoint convoque les conseillers municipaux. Les commerçants ont Ă©tĂ© invitĂ©s aux dĂ©libĂ©rations pour organiser la fĂȘte de la Saint Laurent. Certains se prĂ©sentent et ne se trouvent pas en assez grand nombre pour dĂ©libĂ©rer. Dans cette situation le conseil municipal dĂ©cide de faire encore une fois appel Ă la bonne volontĂ© de tous les commerçants et les invite Ă se rendre le lendemain Ă une nouvelle rĂ©union. 27 juillet 1905 - M. Filoque fait fonction de maire. Un comitĂ© de douze membres parmi les vingt-six commerçants qui se sont prĂ©sentĂ©s est Ă©lu. Il est chargĂ© de procĂ©der Ă l'organisation de la fĂȘte Saint Laurent. Le conseil municipal accorde une subvention de cinq cents francs. Les commerçants Ă©lus rendront compte des dĂ©penses effectuĂ©es. Septembre 1905 - Remarque du prĂ©sident de la Musique Municipale il a fait tout ce qui Ă©tait en son pouvoir pour assurer le succĂšs de la fĂȘte Saint Laurent. La Fanfare n'a pas cru devoir prĂȘter son concours Ă la retraite. Le prĂ©sident du comitĂ© des fĂȘtes lui adresse ses remerciements. DISSOLUTION DE LA FANFARE MUNICIPALE M. Cardine, s'associant aux regrets exprimĂ©s par le comitĂ© des fĂȘtes de la Saint Laurent, constate que dĂ©jĂ l'annĂ©e derniĂšre en semblable occasion la Musique n'a pas fait son devoir de Musique Municipale et que gĂ©nĂ©ralement en toutes circonstances elle est Musique de tout le monde sauf Musique de Bourgtheroulde. Dans ces conditions, il demande 1 que la subvention municipale annuelle de cent francs soit supprimĂ©e Ă compter de ce jour 2 que dĂ©fense soit faite Ă la Musique actuelle de porter le titre de Musique Municipale 3 que l'usage de la salle de rĂ©pĂ©tition lui soit retirĂ©e 4 que les instruments appartenant Ă la commune lui soient retirĂ©s. Le conseil municipal tout en exprimant ses trĂšs vifs regrets d'ĂȘtre obligĂ© de prendre une mesure semblable surtout en l'absence de M. Bouquet prĂ©sident de la Musique doit reconnaĂźtre le bien fondĂ© des observations de M. Cardine et s'associe Ă lui pour rĂ©clamer l'application des quatre propositions Ă©mises ci-dessus lesquelles sont adoptĂ©es Ă l'unanimitĂ©. Il charge la Commission des FĂȘtes de provoquer et d'assurer la rentrĂ©e de tous les instruments et de liquider en accord avec le prĂ©sident de la Fanfare la situation financiĂšre de la sociĂ©tĂ©. 24 novembre 1905 - La commune est autorisĂ©e par trois dĂ©crets prĂ©sidentiels Ă accepter les legs faits Ă son profit par M. Alfred Pierre Dominique Auvard de La FerriĂšres sur Risle. DĂ©cembre 1905 - Les archives de la commune sont assurĂ©es contre l'incendie. La prĂ©fĂ©rence est donnĂ©e Ă l'Ancienne Mutuelle de Rouen qui assure dĂ©jĂ les bĂątiments et mobiliers communaux. Modification de l'arrĂȘtĂ© du rĂšglement sanitaire le conseil municipal Ă la majoritĂ© ne croit pas pouvoir revenir sur sa dĂ©cision persistant Ă considĂ©rer plusieurs articles du rĂšglement type et notamment celui concernant les habitations comme inapplicables dans la commune et prĂ©fĂšre se laisser imposer d'office afin de dĂ©gager sa responsabilitĂ© quant Ă son application. 15 fĂ©vrier 1906 â FANFARE LIBRE - Le maire communique le contenu d'une lettre de M. Bouquet du 21 dĂ©cembre 1905, par laquelle il fait connaĂźtre le rĂ©sultat de ses nĂ©gociations auprĂšs de son bureau et lui remet en mĂȘme temps l'extrait de la dĂ©libĂ©ration du bureau de la Fanfare en date du 23 dĂ©cembre. Le conseil aprĂšs avoir entendu la lecture de la lettre de M. Bouquet prĂ©sident de la Fanfare Libre et de la copie du prĂ©sident du bureau de la Musique du 23 janvier, dĂ©libĂ©ration peu flatteuse pour le conseil, exprime sa surprise de voir que M. Bouquet, aprĂšs avoir comme prĂ©sident de la Fanfare Libre acceptĂ© formellement la proposition conciliante du conseil contenue dans la dĂ©libĂ©ration du 15 dĂ©cembre 1905 et l'avoir signĂ©e, a jugĂ© bon de se rĂ©tracter huit jours aprĂšs et de rĂ©pudier la premiĂšre façon de voir en acceptant d'avance le verdict de son bureau verdict dont Ă coup sĂ»r il connaissait et pouvait tout au moins prĂ©voir le sens. Par ce fait il assume comme prĂ©sident toutes les responsabilitĂ©s du rejet de proposition conciliante du conseil. Le conseil dĂ©cide de s'en tenir aux termes de la derniĂšre dĂ©libĂ©ration du 15 dĂ©cembre et ayant conscience d'avoir fait en vain Ă la Fanfare Libre de Bourgtheroulde toutes les concessions compatibles avec son devoir de reprĂ©sentant du pays et son mandat impĂ©rieux de dĂ©fenseur de ses intĂ©rĂȘts restant vis Ă vis de la Fanfare Libre des mĂȘmes procĂ©dĂ©s que cette derniĂšre a envers la municipalitĂ© qu'elle rĂ©pudie et dont elle ne veut plus entendre parler en quoi que ce soit. Le conseil est d'avis Ă la majoritĂ© de neuf de ses membres de la traiter dĂ©sormais en Ă©trangĂšre ne voulant plus avoir aucuns rapports commensaux avec elle. Et tout en exprimant son vif regret d'ĂȘtre obligĂ© d'en arriver Ă une semblable mesure il demande au maire de vouloir bien dans l'avenir assurer en ce qui le concerne scrupuleusement l'exĂ©cution de cette volontĂ©. La prĂ©sente dĂ©libĂ©ration devra ĂȘtre affichĂ©e intĂ©gralement conformĂ©ment Ă la loi. M. Leroux absent pour raison de santĂ© aux dĂ©libĂ©rations antĂ©rieures dĂ©clare s'abstenir. En ce qui concerne le paiement aux mains du trĂ©sorier de l'ancienne Fanfare Municipale de la subvention communale pour l'annĂ©e 1905, le conseil dĂ©cide Ă la majoritĂ© de ses membres de payer l'indemnitĂ© intĂ©grale pour la dite annĂ©e soit cent francs. M. Bouquet signe la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du jour sauf ce qui concerne la Fanfare Municipale. 4 mars 1906 - Recensement de la population. L'opĂ©ration est confiĂ©e au greffier de la mairie aidĂ© du garde champĂȘtre. 24 avril 1906 - Autorisation donnĂ©e Ă la SociĂ©tĂ© d'ElectricitĂ© d'Ă©tablir une canalisation tant sur la voie publique que sur les monuments publics qu'elle pourra rencontrer. La SociĂ©tĂ© prendrait Ă sa charge l'Ă©clairage des dix rĂ©verbĂšres existant actuellement dans le bourg plus deux autres placĂ©s aux frais de la commune - l'un sur la route du Neubourg Ă la hauteur de la rue des FossĂ©s, - l'autre sur la route d'Annebault Ă la hauteur de la maison Braquehais. L'Ă©clairage serait dispensĂ© toute l'annĂ©e depuis la fin du jour jusqu'Ă onze heures sauf les jours de pleine lune. La transformation des rĂ©verbĂšres actuels devrait ĂȘtre faite dans un dĂ©lai de six mois Ă compter de ce jour aux frais de la SociĂ©tĂ© qui prendrait Ă sa charge l'Ă©clairage de la mairie - quatre lampes dans la salle des dĂ©libĂ©rations, - deux dans la Justice de Paix, - une dans le cabinet du juge, - une dans la salle des Archives, - une dans le magasin des pompes Ă incendie, - deux dans l'escalier, - une chez le garde champĂȘtre. Il est prĂ©vu de recouvrir le chemin de la mairie de sable de Saint Aubin. Juin 1906 - AprĂšs les problĂšmes engendrĂ©s par la dissolution de la Fanfare Libre en 1905, M. Bouquet dĂ©missionne de son poste de prĂ©sident et de membre de la commission municipale des fĂȘtes. MalgrĂ© les regrets exprimĂ©s par le maire et les conseillers M. Bouquet persĂ©vĂšre dans sa rĂ©solution. Le maire invite la commission des fĂȘtes Ă se rĂ©unir au plus tĂŽt pour dĂ©signer son prĂ©sident. M. Sauvage est Ă©lu Ă l'unanimitĂ©, sĂ©ance tenante. M. Bouquet a adressĂ© une lettre concernant deux rĂ©clamations - M. Lebourg, boucher, rĂ©clame un franc cinquante pour fourniture de viande faite lors du concours de musique en 1903. - M. Cousin, loueur de voitures Ă Bourg Achard, dix francs pour le transport de musiciens Ă l'occasion du mĂȘme concours. Le conseil, surpris de voir ces rĂ©clamations se produire aussi tardivement, en reconnaĂźt le bien fondĂ© et autorise M. Filoque dĂ©tenteur du reliquat des fonds du concours laissĂ©s libres Ă rembourser onze francs cinquante Ă M. Bouquet. 12 juillet 1906 â DEMISSION DU MAIRE - M. Filoque, prĂ©sident de sĂ©ance, fait connaĂźtre au conseil les causes qui ont amenĂ© M. Gruel Ă donner sa dĂ©mission de maire de Bourgtheroulde conflit avec M. Bouquet. Le conseil, regrettant les circonstances dans lesquelles s'est produite cette dĂ©mission, exprime l'espoir que sa dĂ©mission n'est pas dĂ©finitive et qu'il reviendra sur sa dĂ©termination pour administrer les intĂ©rĂȘts de la commune avec sagesse et Ă©conomie comme il l'a fait jusqu'Ă prĂ©sent. Le prĂ©sident fait remarquer que le comitĂ© des commerçants chargĂ© de la fĂȘte de Saint Laurent a dĂ©missionnĂ© et qu'il y a lieu dĂšs lors d'aviser au moyen d'organiser cette fĂȘte pour le mieux. Le conseil dĂ©cide de prendre lui-mĂȘme l'initiative de la fĂȘte et de s'adjoindre autant que possible les commerçants qui voudront bien prĂȘter leur concours. PAGE 28 31 aoĂ»t 1906 - Election d'un nouveau maire - Cette Ă©lection se fait Ă bulletin secret et Ă la majoritĂ© absolue. Les bulletins sont Ă©crits sur papier blanc. Il y a douze bulletins dans l'urne. Au premier tour de scrutin, M. LĂ©on Gruel, maire dĂ©missionnaire, obtient neuf voix, ce qui est la majoritĂ© absolue. Il est Ă©lu maire. Il demande la parole et dĂ©clare ne pouvoir accepter le mandat et prie M. Filoque, adjoint, de vouloir bien donner au conseil municipal communication de la lettre qu'il lui a adressĂ©e le 13 juillet dernier et Ă laquelle il ne croit pas devoir ajouter d' demande en outre l'inscription de cette lettre au procĂšs-verbal. M. Filoque, accĂ©dant au dĂ©sir de M. Gruel, donne au conseil lecture de la lettre dont il s'agit, et dont la teneur suit Mon cher adjoint â L'appel que vous venez de me faire remettre tant en votre nom qu'au nom des membres du conseil municipal, me va droit au cĆur, croyez le bien, et si quelque chose pouvait me faire revenir sur ma dĂ©cision ce serait cette marque de confiance et de sympathie dont je vous suis Ă tous et vous serai toujours reconnaissant. Mais ma franchise et ma loyautĂ© accoutumĂ©es m'obligent de vous dĂ©clarer que tant que M. Bouquet, que je rends responsable de la situation dĂ©plorable dans laquelle se dĂ©bat actuellement notre malheureux pays, fera partie de l'administration, je considĂšre la direction des affaires de la commune comme Ă©tant absolument impossible pour moi, et par suite, je me refuse formellement Ă en reprendre la responsabilitĂ©. Je vous demande de vouloir bien donner communication de cette lettre Ă mes collĂšgues du conseil Ă votre prochaine rĂ©union et d'en rĂ©clamer en mon nom l'inscription au procĂšs-verbal. Veuillez agrĂ©er, mon cher adjoint, avec l'assurance de mon profond regret l'expression de ma meilleure considĂ©ration. SignĂ© Gruel, conseiller municipal, conseiller gĂ©nĂ©ral â Le Logis, le 13 juillet 1906. » Depuis l'envoi de cette lettre ajoute M. Gruel lors de la rĂ©union du 31 aoĂ»t la situation n'a pas changĂ©, au contraire, et dans ces conditions j'estime qu'il est beaucoup plus sage et plus prudent de ma part de laisser Ă un autre une situation devenue impossible, intenable pour moi. Je n'accepte donc pas la place de maire. Je ne vous remercie pas moins, mes chers collĂšgues, de cette nouvelle marque de sympathie que vous venez de me donner » Au second tour de scrutin, M. Filoque est proclamĂ© maire avec neuf voix de majoritĂ©, mais dĂ©clare ne pouvoir accepter au moment oĂč il vient de donner sa dĂ©mission d'adjoint Ă©tant donnĂ© l'Ă©tat actuel des choses dans l'administration municipale de Bourgtheroulde. Au troisiĂšme tour de scrutin, avec une majoritĂ© de neuf voix, M. Gardin est Ă©lu maire, mais n'accepte pas. Les trois tours de scrutin sont Ă©puisĂ©s sans rĂ©sultat. La sĂ©ance est levĂ©e. 9 septembre 1906 - Le conseil municipal se rĂ©unit pour tenter d'Ă©lire un maire. Au premier tour de scrutin, sur les douze bulletins dĂ©posĂ©s dans l'urne neuf sont blancs. Trois suffrages sont exprimĂ©s. Avec deux voix de majoritĂ© absolue M. ArsĂšne Leroux est Ă©lu. Ayant dĂ©clarĂ© avant l'Ă©lection ne pas ĂȘtre candidat il n'accepte pas le mandat Ă©tant donnĂ© d'ailleurs les circonstances dans lesquelles il est Ă©lu. Au deuxiĂšme tour de scrutin, huit bulletins sur douze sont blancs ou ne contiennent pas une dĂ©signation suffisante. Il y a ballottage entre M. Leroux deux voix, M. Filoque une voix, M. Gardin une voix. M. Gardin est Ă©lu maire au troisiĂšme tour de scrutin avec neuf voix. Il dĂ©clare ne pas accepter. M. Gruel demande la parole et demande Ă M. Gardin de donner les raisons de son refus. M. Gardin dĂ©clare persister dans son refus et n'avoir pas d'explications Ă donner Ă ce sujet. La sĂ©ance est levĂ©e. Les trois tours de scrutin sont Ă©puisĂ©s. 15 septembre 1906 - Lors de la rĂ©union du conseil municipal, M. Filoque, adjoint, remplit les fonctions de maire. M. Verrier fait observer que la somme de cent francs n'a pu ĂȘtre versĂ©e pour faire face aux dĂ©penses occasionnĂ©es par la fĂȘte Saint Laurent en 1906. M. Bouquet s'oppose Ă ce que cette somme soit accordĂ©e en supplĂ©ment de la subvention habituelle. Ce que le conseil regrette. M. Cardine prĂ©sident de la commission municipale des fĂȘtes communique le rapport de cette commission en ce qui concerne l'Ă©tat des dĂ©penses et recettes de la fĂȘte Saint Laurent. M. Gardin demande la parole et dĂ©clare qu'il blĂąme, au nom du comitĂ© des commerçants, la commission municipale qui a rĂ©digĂ© ce rapport contenant quelques observations. M. Dubourdonnay fait remarquer que M. Gardin n'a aucun droit de demander la parole pour donner un blĂąme au nom de personnes qu'il n'a pas consultĂ©es. M. Gardin dĂ©clare retirer ses paroles et parler en son nom personnel. M. Bouquet appuie M. Gardin et fait remarquer que la distribution de pain et de viande hebdomadaire aux indigents n'a pas eu lieu dans la semaine qui a suivi la Saint Laurent et en demande les motifs. Le conseil dĂ©cide de se renseigner et de rĂ©pondre dans une sĂ©ance prochaine. DISSOLUTION DU CONSEIL MUNICIPAL RĂ©publique Française - Le prĂ©sident de la RĂ©publique Française. - Sur la proposition du Ministre de l'IntĂ©rieur, Vu l'art. 43 de la loi du 5 avril 1884, Le Conseil des Ministres entendu, - ConsidĂ©rant que toutes les tentatives faites pour recours la municipalitĂ© de la commune de Bourgtheroulde, Eure, sont demeurĂ©es sans rĂ©sultat, - ConsidĂ©rant que cet Ă©tat de choses, s'il se prolonge, serait de nature Ă compromettre gravement les intĂ©rĂȘts communaux, DĂCRĂTE - Art. 1er Le Conseil municipal de la Commune de Bourgtheroulde, Eure, est dissous. - Art. 2 Le ministre de l'IntĂ©rieur est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret. - Fait Ă Rambouillet le 6 octobre 1906, SignĂ© A. FalliĂšres par le PrĂ©sident de la RĂ©publique - Le Ministre de l'IntĂ©rieur, SignĂ© G. ClĂ©menceau - Pour ampliation double d'un acte Le chef du 2Ăšme Bureau, SignĂ© Duguay - Pour copie conforme Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, SignĂ© Bartoli - Pour expĂ©dition conforme Le Sous-PrĂ©fet, SignĂ© G. BarbĂ© - Pour transcription conforme Le PrĂ©sident de la DĂ©lĂ©gation SpĂ©ciale. INSTITUTION D'UNE DĂLĂGATION SPĂCIALE RĂ©publique Française - Le PrĂ©sident de la RĂ©publique Française - Sur la proposition du Ministre SecrĂ©taire d'Etat, au dĂ©partement de l'intĂ©rieur - Vu l'art. 44 de la loi du 5 avril 1884 - Vu le dĂ©cret en date du 6 octobre 1906 portant dissolution du Conseil municipal de la commune de Bourgtheroulde, Eure, DĂCRĂTE - Art. 1er Il est instituĂ© dans la Commune de Bourgtheroulde, Eure, une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale pour remplir les fonctions de Conseil municipal. Sont nommĂ©s membres de cette dĂ©lĂ©gation MM. Lhoste, Hermier, Leroux. M. Lhoste remplira les fonctions de PrĂ©sident. - Art. 2 Le Ministre de l'IntĂ©rieur est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret. Fait Ă Rambouillet, le 6 octobre 1906. ProcĂšs-verbal de l'installation du Conseil municipal et de l'Ă©lection d'un maire et d'un adjoint - L'an mil neuf cent six, le deux dĂ©cembre, Ă huit heures du soir, les membres du conseil municipal de la commune de Bourgtheroulde proclamĂ©s par le Bureau Ă©lectoral Ă la suite des opĂ©rations des 28 octobre, 4 et 25 novembre derniers se sont rĂ©unis dans la salle de la mairie sur convocation qui leur a Ă©tĂ© adressĂ©e par le PrĂ©sident de la DĂ©lĂ©gation spĂ©ciale conformĂ©ment aux art. 48 et 77 de la loi du 5 avril 1884. Etaient prĂ©sents, MM. les conseillers municipaux Leroux ArsĂšne, Hermier Edmond, Moulin Angelbert, Bouquet Alfred pĂšre, Gardin Jules, Lemonnier ThĂ©ophile, Braquehais Joseph, Dugard LĂ©on, Viel Emile, Clouard Victor, Enault Ernest et Delamare Victor. Absents nĂ©ant. La sĂ©ance a Ă©tĂ© ouverte par M. Lhoste, PrĂ©sident de la DĂ©lĂ©gation spĂ©ciale qui, aprĂšs l'appel nominal, a donnĂ© lecture des rĂ©sultats constatĂ©s aux procĂšs-verbaux des Ă©lections, et a dĂ©clarĂ© installer les personnes citĂ©es plus haut dans leurs fonctions de conseillers municipaux. La prĂ©sidence est assurĂ©e par M. Lemonnier, le plus ĂągĂ© des membres. M. Gardin est choisi pour secrĂ©taire. Election du maire - M. ArsĂšne Leroux obtient onze voix et est immĂ©diatement installĂ©. Edmond Hermier est nommĂ© adjoint. BOURGTHEROULDE N'A PAS EU DE MAIRE PENDANT TROIS MOIS.... 29 dĂ©cembre 1906 - La sĂ©ance du nouveau conseil municipal prĂ©sidĂ©e par M. Leroux maire constate que l'Ă©clairage public a Ă©tĂ© installĂ©. Les lampes de la mairie prĂ©sentent certaines dĂ©fectuositĂ©s auxquelles il est nĂ©cessaire de remĂ©dier. Le raccordement de la mairie dĂ©pend des horaires de l'Ă©clairage du bourg. Une canalisation spĂ©ciale permettrait l'Ă©clairage de la mairie de jour comme de nuit, par tous les temps, pendant les clairs de lune et la prĂ©sence de nuages. MĂȘme jour - FANFARE LIBRE - Le nouveau maire, M. Leroux, donne lecture d'une lettre de M. Alfred Bouquet, prĂ©sident de la Fanfare Libre de Bourgtheroulde, par laquelle il explique - 1 qu'Ă la suite de critiques injustifiĂ©es Ă©levĂ©es contre la SociĂ©tĂ© de Musique, depuis apprĂ©ciĂ©es et jugĂ©es sans fondement par la grande majoritĂ© des habitants de la commune, le prĂ©cĂ©dent conseil municipal a, par une dĂ©libĂ©ration du premier septembre 1905, dĂ©cidĂ© de supprimer la subvention annuelle de cent francs qui Ă©tait accordĂ©e Ă la SociĂ©tĂ© de Musique et inscrite au budget de la commune â 2 que le concours de la Fanfare Libre de Bourgtheroulde a Ă©tĂ© et restera toujours acquis Ă la municipalitĂ© pour donner sa participation aux fĂȘtes locales â 3 et que, par suite, il ose espĂ©rer sur la bienveillance du conseil municipal pour rĂ©tablir en faveur de la Fanfare la subvention annuelle de cent francs qui lui Ă©tait prĂ©cĂ©demment accordĂ©e. AprĂšs lecture, le conseil municipal prenant en considĂ©ration l'offre faite par le prĂ©sident de la Fanfare au nom de cette SociĂ©tĂ© de prĂȘter son concours Ă l'occasion des fĂȘtes de la commune et profitant de cette circonstance pour manifester toute sa sympathie Ă la Fanfare Libre de Bourgtheroulde et Ă son dĂ©vouĂ© prĂ©sident, dĂ©cide de lui accorder la subvention de cent francs supprimĂ©e le premier septembre 1905. La salle de la Halle sera Ă l'avenir mise Ă la disposition de la Fanfare Libre pour ses rĂ©pĂ©titions. PAGE 29 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 12 janvier 1907 â Les commerçants ont Ă©tĂ© convoquĂ©s pour demander leur avis sur un projet de concours de pompes qui serait ajoutĂ© au programme de la fĂȘte de la Saint Laurent du 4 aoĂ»t 1907. Ce qui amĂšnerait un plus grand nombre de visiteurs et favoriserait le commerce local. Dix-neuf commerçants se sont prĂ©sentĂ©s qui approuvent ce qui prĂ©cĂšde. Le comitĂ© des fĂȘtes est Ă©lu Bouquet Alfred prĂ©sident, Gasse Paul vice-prĂ©sident, Hermier Edmond trĂ©sorier, Bouquet Alfred fils secrĂ©taire. Assesseurs Appert Ulysse couvreur, BosniĂšre maĂźtre d'hĂŽtel, Canchel maĂźtre d'hĂŽtel, ClĂ©on marchand de chaussures, Gorat restaurateur, Hays marĂ©chal ferrant, Hue armurier, Moulin charcutier, Roulant limonadier, Sauvage pharmacien, Enaut bourrelier, Gardin nĂ©gociant, Clouard cafetier, Cornu couvreur. Aux acclamations de l'assemblĂ©e, la prĂ©sidence d'honneur du concours de pompes est affectĂ©e Ă M. le prĂ©fet de l'Eure. FĂ©vrier 1907 - Vote des admissions au Bureau de Bienfaisance des personnes nĂ©cessiteuses qui recevront chaque semaine trois kilogrammes de pain chacune et pour les moins dĂ©munis trois kilogrammes chacune par quinzaine, ainsi que l'assistance mĂ©dicale gratuite et l'assistance obligatoire aux vieillards, infirmes et incurables. 7 fĂ©vrier 1907 - La SociĂ©tĂ© d'ElectricitĂ© Lecerf Omont et Compagnie a pris Ă sa charge Ă compter du 15 octobre 1907 pour une durĂ©e expirant le 15 avril 1911 l'Ă©clairage des voies publiques de la commune ainsi que l'Ă©clairage de la mairie. Les voies publiques seront Ă©clairĂ©es toute l'annĂ©e depuis la fin du jour jusqu'Ă vingt-deux heures sauf pendant les clairs de lune. M. Emile Braquehais, entrepreneur, adresse un devis pour l'Ă©tablissement de cabinets d'aisances sur la place de l'hĂŽtel de ville. AprĂšs la lecture d'une lettre du prĂ©sident de la Ligue Française de l'Enseignement pour l'Ă©rection d'un monument Ă©levĂ© Ă Paris Ă Jules Ferry, Ă cĂŽtĂ© de ceux de Gambetta et Waldeck-Rousseau, une souscription est ouverte auprĂšs des membres du conseil municipal. Mars 1907 - Les trains routiers de M. Bouchon industriel Ă Nassandres sucrerie sont autorisĂ©s par le prĂ©fet Ă rouler sur les routes nationales 13, 138 et 180. Ces trains sont formĂ©s d'une machine routiĂšre et de plusieurs chariots d'une longueur totale de vingt-cinq mĂštres. Ils sont destinĂ©s au transport des betteraves. M. Bouchon dĂ©sire que la longueur soit portĂ©e Ă cinquante mĂštres. La municipalitĂ© constate que ces trains gĂȘnent et entravent la circulation. Ils apportent des retards Ă la gare de Thuit-HĂ©bert, dĂ©gradent les routes et sont la cause de formation d'orniĂšres. Bourgtheroulde demande que la longueur ne dĂ©passe pas vingt-cinq mĂštres et envisage sa suppression si des plaintes sont dĂ©posĂ©es. 25 mai 1907 - Plusieurs habitants dĂ©sirant avoir chez eux la lumiĂšre Ă©lectrique ont l'idĂ©e de s'associer pour produire la lumiĂšre en commun. La SociĂ©tĂ© qui Ă©claire les rues et la mairie organise dans le pays un rĂ©fĂ©rendum privĂ©. Trente habitants s'inscrivent. L'usine privĂ©e est trop faible. Il est cependant constatĂ© qu'il existe un excĂ©dent. Il est nullement question que l'Ă©clairage des habitants ait un caractĂšre exclusif et limitĂ© aux premiers adhĂ©rents. Le conseil municipal demande un traitĂ© de concession intĂ©rieure entre la municipalitĂ© et la SociĂ©tĂ© qui dĂ©terminera la durĂ©e de la concession, les conditions et les prix pour lesquels l'Ă©clairage et l'Ă©nergie seront fournis aux consommateurs. Juin 1907 - Le garde champĂȘtre fait remarquer que depuis quelque temps des personnes laissent leurs voitures sur la place publique de la mairie, certaines pesamment chargĂ©es combustibles. Ce qui occasionne des dĂ©tĂ©riorations. MalgrĂ© ses remarques les intĂ©ressĂ©s ne veulent pas diriger leurs voitures vers l'emplacement qui leur est dĂ©signĂ© jusqu'Ă ce jour par tolĂ©rance. Le maire interdit la circulation et le stationnement sur les places publiques sans son autorisation expresse. 21 juillet 1907 - M. Viel, boucher Ă Bourgtheroulde, informe qu'il a indiquĂ© au prĂ©fet de l'Eure qu'il ne peut se passer de la prĂ©sence de son employĂ© pendant toute la journĂ©e du dimanche. L'employĂ© accepte que son repos soit du dimanche midi au lundi midi. Une autorisation est accordĂ©e afin qu'aucun trouble n'entrave le fonctionnement normal de l'Ă©tablissement de M. Viel et qu'il n'y ait pas de prĂ©judice pour le public. Une grande partie des habitants se plaint de la vitesse exagĂ©rĂ©e des automobiles dans la traversĂ©e du bourg, ce qui est de nature Ă occasionner des accidents et compromettre la sĂ©curitĂ© publique. Un arrĂȘtĂ© du maire limite la vitesse maximum Ă douze kilomĂštres Ă l'heure. 2 novembre 1907 - Conseil extraordinaire - Des mesures sont Ă prendre pour combattre l'alcoolisme Le ministre de l'IntĂ©rieur a adressĂ© une lettre dans ce sens le 16 mars mentionnant l'article 9 de la loi du 7 juillet 1880 "Les maires pourront, les conseillers municipaux entendus, prendre des arrĂȘtĂ©s pour dĂ©terminer sans prĂ©judice des droits acquis, les distances auxquelles les cafĂ©s ou dĂ©bits de boissons ne pourront ĂȘtre Ă©tablis autour des Ă©difices consacrĂ©s Ă un culte quelconque, des cimetiĂšres, des hospices, des Ă©coles primaires, collĂšges et autres Ă©tablissements d'instruction publique". A ce jour, le maire n'a pas pris d'arrĂȘtĂ© municipal Ă cet effet. Ce n'est pas en dĂ©terminant une certaine circonscription protĂ©gĂ©e contre l'Ă©tablissement de nouveaux dĂ©bits de boissons qu'on pourrait arriver Ă combattre efficacement l'alcoolisme. C'est une entrave vexatoire Ă la libertĂ© du commerce des boissons. Il faut plutĂŽt s'en tenir Ă la stricte observation de la loi du 23 janvier 1873 sur l'ivresse publique. La faible importance de l'agglomĂ©ration communale ne comporte pas cette mesure restrictive. Il n'y a donc pas lieu pour le maire de prendre un arrĂȘtĂ© en conformitĂ© de l'article 9 de la loi du 17 juillet 1880, la loi du 23 janvier 1873 est suffisante. 23 novembre 1907 - La lettre de M. Alfred Bouquet fils exprime combien lui et tous les membres de sa famille ont Ă©tĂ© sensibles aux marques de sympathie dont le conseil municipal les a entourĂ©s dans le malheur qui les a frappĂ©s par la mort inattendue de M. Alfred Bouquet pĂšre qui faisait partie du conseil municipal. M. Bouquet fils adresse sa reconnaissance et remercie les conseillers de la couronne qu'ils ont dĂ©posĂ©e sur la tombe de leur collĂšgue. M. Bouquet pĂšre a rempli les fonctions de conseiller municipal pendant vingt ans. Le costume du garde champĂȘtre est en partie usĂ©. Un nouveau est commandĂ© l'ancien ne pourrait figurer honorablement dans les cĂ©rĂ©monies publiques. Plusieurs membres du conseil municipal proposent l'Ă©tablissement dans le vestibule d'entrĂ©e de la mairie d'une plaque en marbre sur laquelle seraient inscrits les noms des bienfaiteurs de la commune. Le conseil municipal considĂšre que la rĂ©alisation de cette proposition aurait pour rĂ©sultat de perpĂ©tuer la mĂ©moire des personnes qui ont gratifiĂ© la commune de leur gĂ©nĂ©rositĂ© et de rendre hommage Ă leurs bienfaits. Et que cet acte de reconnaissance publique pourrait aussi avoir pour effet dans l'avenir d'inciter de nouveaux donateurs. Ce qui fut fait en 1908. Le maire, pour les besoins des habitants de la commune, poursuit le projet de distribution d'eau potable. FĂ©vrier 1908 - Une bascule Ă curseur est achetĂ©e. Elle servira aux opĂ©rations du conseil de rĂ©vision pour peser les jeunes qui se prĂ©sentent. 17 mai 1908 - M. ArsĂšne Leroux est réélu maire. Hermier adjoint. MM. Jules Gardin, Angelbert Moulin, Ernest Sauvage, Modeste Braquehais, LĂ©on Dugard, Alfred Bouquet, Christophe Lemonnier, Victor Delamare, Victor Clouard, Ernest Enaud conseillers municipaux. Etablissement de la plaque commĂ©morative projetĂ©e en novembre 1907 - Goude Marie Barbe veuve Pourpoint Pierre Pourpoint premier maire de Bourgtheroulde. DĂ©cĂ©dĂ©e le 5 juin 1818. Donation de l'ancien cimetiĂšre Clos du ChĂȘne suivant acte dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Bosquier en date du 14 novembre 1809. - Leloutre ArsĂšne Faustin percepteur des contributions directes. DĂ©cĂ©dĂ© le 2 janvier 1857. Donation de cinq cents francs au Bureau de Bienfaisance. Acte chez MaĂźtre Chapelier le 10 aoĂ»t 1857 par Narcisse Legendre, son gendre, pour se conformer Ă ses derniĂšres volontĂ©s. - Tassel Jean Nicolas. Rentier. Legs de deux mille francs au Bureau de Bienfaisance. Testament olographe dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Leclair le 6 avril 1861. - Gasse FĂ©lix Ernest. PropriĂ©taire chĂąteau KELLER/GASSE. DĂ©cĂ©dĂ© le 5 dĂ©cembre 1895. Donation d'un terrain de cinquante-huit ares pour emplacement du nouveau cimetiĂšre cimetiĂšre actuel. Acte chez MaĂźtre Leclair le 18 dĂ©cembre 1871 - Barbier ThĂ©rĂšse, Ă©pouse Jacques EugĂšne VĂ©die. PropriĂ©taire. DĂ©cĂ©dĂ©e le 4 juin 1873. Legs de mille francs au Bureau de Bienfaisance par testament chez MaĂźtre Leclair le 29 dĂ©cembre 1872. - Leseigneur Jean François. PropriĂ©taire. DĂ©cĂ©dĂ© le 26 dĂ©cembre 1877. legs de mille francs aux pauvres de Bourgtheroulde. Testament olographe dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Leclair le 27 dĂ©cembre 1877. - Vittecoq Pierre Jacques Louis. Maire de Bourgtheroulde. DĂ©cĂ©dĂ© le 13 avril 1882. Legs de trois mille francs au Bureau de Bienfaisance. Testament olographe dĂ©posĂ© au rang des minutes de MaĂźtre Leroux le 18 avril 1882. - RozĂ© Aimable. PropriĂ©taire Ă Bosc Roger en Roumois oĂč il est dĂ©cĂ©dĂ© le 7 dĂ©cembre 1886. Legs de dix mille francs pour les pauvres du canton de Bourgtheroulde et pour partie aux pauvres de Bourgtheroulde. Testament mystique dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Leroux le 10 dĂ©cembre 1886. - Poulard NoĂ«l Michel. PropriĂ©taire. DĂ©cĂ©dĂ© le 23 aoĂ»t 1888. Legs de mille francs au Bureau de Bienfaisance et mille francs Ă la Compagnie des sapeurs pompiers. Testament chez MaĂźtre Leroux du 13 mai 1888. - Dubosc Jacques Jules. Rentier Ă Rouen. DĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 3 septembre 1895. Legs de deux mille francs au Bureau de Bienfaisance. Testament olographe dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Deschamps notaire Ă Rouen le 5 septembre 1895. - Legendre Pierre François Narcisse. PropriĂ©taire. DĂ©cĂ©dĂ© le 28 janvier 1900. Legs de vingt mille francs au Bureau de Bienfaisance. Testament olographe dĂ©posĂ© aux minutes de MaĂźtre Leroux le 12 fĂ©vrier 1900. - Dubosc Jacques ThĂ©odore. PropriĂ©taire demeurant Ă Infreville oĂč il dĂ©cĂšde le 11 octobre 1901. cinq cents francs Ă la Compagnie des sapeurs pompiers. Testament chez maĂźtre Leroux le 15 avril 1899. - Gruel LĂ©on. PropriĂ©taire. Maire de Bourgtheroulde. Conseiller gĂ©nĂ©ral. DĂ©cĂ©dĂ© le 8 dĂ©cembre 1901. Legs d'une rente de cinquante francs sur l'Etat aux pauvres. Deux mille francs Ă la Compagnie des sapeurs pompiers. Deux mille francs Ă la SociĂ©tĂ© de Musique. Cinq cents francs Ă la ConfrĂ©rie de la CharitĂ©. Testament olographe dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Leroux le 20 dĂ©cembre 1901. - Auvard Alfred Pierre Dominique. PropriĂ©taire demeurant La FerriĂšre sur Risle oĂč il dĂ©cĂšde le 25 fĂ©vrier 1904. Mille huit cents francs pour l'amĂ©lioration des foires et marchĂ©s. Mille francs pour la Compagnie des sapeurs-pompiers achat et entretien du matĂ©riel. Testament olographe du 12 novembre 1899 dĂ©posĂ© chez MaĂźtre Massieu notaire Ă Beaumesnil du 3 mars 1904. PAGE 30 AprĂšs communication, le conseil municipal, Ă l'unanimitĂ©, dĂ©cide que les noms des donateurs qui viennent d'ĂȘtre Ă©numĂ©rĂ©s seront inscrits en lettres d'or sur la plaque commĂ©morative afin qu'ils soient transmis Ă la postĂ©ritĂ© en reconnaissance de leurs libĂ©ralitĂ©s. Il dĂ©cide en outre qu'il en sera de mĂȘme Ă l'avenir pour toutes les personnes qui voudront par la suite manifester leur gĂ©nĂ©rositĂ© envers la commune. Ce qui fut fait 1909 â Leloutre ClĂ©mentine veuve Legendre. 1918 â Brot Elisa veuve Binet-Gallot 1918 â Leroux Paul sous-lieutenant au 208Ăšme RĂ©giment d'Infanterie. 1924 â Septier ClĂ©mentine veuve Harel. 1929 â Leroux ArsĂšne maire 1906/1924. 1973 â Keller Madeleine nĂ©e Gasse. 1978 â Rafin Jacques maire. AoĂ»t 1908 - Des plaintes sont dĂ©posĂ©es Ă l'encontre des habitants qui Ă©tendent leur linge de lessive sur la place de l'Ă©glise entrave Ă la circulation et effet disgracieux. AprĂšs Ă©change d'observations le conseil dĂ©cide qu'il y a lieu de supprimer cette facultĂ© dorĂ©navant en laissant toutefois toute tolĂ©rance pour le mĂȘme objet sous les arbres de la place de la mairie et la partie latĂ©rale Ă la route de Bourg Achard. Tramways du Roumois â Lecture d'une lettre de M. Gruel conseiller gĂ©nĂ©ral. Quelques annĂ©es auparavant un tracĂ© avait Ă©tĂ© proposĂ© ligne de Bourgtheroulde au Neubourg en passant par Amfreville La Campagne sans raccordement direct Ă Elbeuf. Ce trajet est prĂ©judiciable au commerce local de Bourgtheroulde. La population du Roumois est privĂ©e de tous moyens de transports rapides et Ă©conomiques. La crĂ©ation du tramway favoriserait l'extension des marchĂ©s. Le Conseil GĂ©nĂ©ral a l'intention de procĂ©der Ă l'Ă©tablissement d'un tronçon de Bourgtheroulde Ă Louviers par Amfreville et Le Neubourg. Ce projet ne fut jamais rĂ©alisĂ©. 30 juillet 1908 - Un accident d'automobile occasionne la mort d'une petite fille. Il est rappelĂ© en aoĂ»t que la courbe de la route de Bordeaux Ă Rouen est la cause de cet accident. La route nationale n'a pas la largeur rĂ©glementaire Ă cet endroit. La propriĂ©tĂ© de M. Lecerf avance sur la voie publique sur une longueur d'environ quarante mĂštres sur une largeur de trois mĂštres. Cette portion devrait ĂȘtre incorporĂ©e pour opĂ©rer le redressement de la route nationale qui indiquerait aux conducteurs de vĂ©hicules une direction plus nette et faciliterait l'accĂšs au bourg. La route doit ĂȘtre portĂ©e Ă sa largeur rĂ©glementaire et la propriĂ©tĂ© mise Ă l'alignement par voie de re-scindement. 31 octobre 1908 - Les trains routiers Renard appartenant Ă M. Bouchon propriĂ©taire de la Sucrerie de Nassandres ne sont plus autorisĂ©s Ă circuler dans la traversĂ©e du bourg depuis l'ouverture du marchĂ© jusqu'Ă sa fermeture. Les dĂ©pĂŽts de betteraves que l'administration semble tolĂ©rer sur les voies publiques la nuit et le jour seront cantonnĂ©s sur une partie seulement de la lisiĂšre des accotements sans empiĂ©ter sur la chaussĂ©e ce qui est de nature Ă occasionner des accidents. Lecture d'une lettre du M. Raoul Guian au nom de M. LĂ©on Gruel - ancien maire dĂ©cĂ©dĂ© le 11 novembre propriĂ©taire agriculteur, conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Bourgtheroulde oĂč il est nĂ© "Dans ses derniĂšres volontĂ©s, tant exprimĂ©es de vive voix qu'Ă©crites, M. LĂ©on Gruel a dĂ©clarĂ© formellement qu'il dĂ©sirait que le conseil municipal de Bourgtheroulde dont il ne faisait plus partie ne figurĂąt d'aucune façon officielle Ă ses obsĂšques et qu'aucun discours ne fĂ»t prononcĂ© Ă aucun titre que ce soit par l'un des membres de ce conseil". La lettre in extenso est recopiĂ©e dans le registre suivie d'un commentaire "Le conseil dĂ©cide de passer Ă l'ordre du jour sans autre apprĂ©ciation que celle d'exprimer ses regrets que M. Gruel ait conservĂ© jusqu'Ă ses derniers moments un tel ressentiment de son Ă©chec aux derniĂšres Ă©lections communales, ressentiment qui, en visant tous les membres du conseil municipal, atteint en mĂȘme temps leurs Ă©lecteurs dont ils ne sont que les reprĂ©sentants." DĂ©cembre 1908 - L'ingĂ©nieur en chef des Ponts et ChaussĂ©es estime que la largeur de la nationale 138 au niveau de la propriĂ©tĂ© de M. Lecerf est suffisante. Cependant il suggĂšre que la commune s'entende Ă l'amiable avec le propriĂ©taire pour le re-scindement de cette route et en prenne la dĂ©pense Ă sa charge. La commune ne peut supporter de tels frais et regrette de ne pouvoir entrer dans les vues de l'ingĂ©nieur. La route en cet endroit d'entrĂ©e du bourg est en dĂ©clivitĂ© et dangereuse surtout lors des marchĂ©s et des foires. DĂ©cembre 1908 - Les habitants se plaignent de l'Ă©tat dĂ©plorable de la route dĂ©partementale 144 de Bourgtheroulde Ă Thuit-HĂ©bert. La boue envahit la chaussĂ©e. Cette dĂ©tĂ©rioration est imputable Ă la circulation sur le chemin de la gare du train Renard de M. Bouchon actionnĂ© par une locomotive routiĂšre munie de roues crĂ©nelĂ©es qui dĂ©foncent la route et rĂ©duisent en bouillie le caillou servant d'empierrement. Pour empĂȘcher Ă l'avenir une nouvelle dĂ©gradation, il aurait lieu d'interdire la circulation des trains Renard. Ils occupent le milieu de la chaussĂ©e et ne peuvent prendre leur droite en raison de leur largeur dĂ©passant la rĂ©glementation. Ils sont une entrave Ă la circulation gĂ©nĂ©rale. Ils devraient ĂȘtre interdits aprĂšs le coucher du soleil. Ils empruntent le chemin rĂ©servĂ© aux voitures des voyageurs latĂ©ral Ă la ligne de chemin de fer. Les vĂ©hicules rencontrant les trains Renard doivent s'arrĂȘter pour le laisser passer et s'exposent ainsi Ă manquer l'heure du dĂ©part des trains. Le conseil municipal est d'avis que l'accĂšs de la route soit interdit aux trains Renard sauf si la compagnie envisage l'Ă©tablissement d'une voie spĂ©ciale pour ce train. Juin 1909 â Un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet du 13 fĂ©vrier doit ĂȘtre appliquĂ© les tueries sont placĂ©es sous la surveillance d'un vĂ©tĂ©rinaire agréé par le prĂ©fet. Les viandes devront ĂȘtre marquĂ©es d'une estampille portant le nom de la commune et la mention "Inspection sanitaire". Afin de vĂ©rifier le contrĂŽle on se servira d'une estampille Ă roulette qu'on appliquera de façon que les morceaux dĂ©pecĂ©s laisseront trace de l'estampille. Pour couvrir ces frais il sera perçu une taxe qui ne pourra dĂ©passer un centime par kilo de viande nette. Les animaux sacrifiĂ©s dans une tuerie particuliĂšre seront imposĂ©s d'une taxe Ă la tĂȘte. Les taxes s'ajoutent aux droits d'octroi Voir rubrique OCTROI dĂ©jĂ payĂ©s par les bouchers et les charcutiers. Le conseil municipal propose Ă la demande de M. Moulin charcutier de nommer une commission de quatre membres qui auront pour mission de faire une Ă©tude sur la rĂ©duction des taxes d'octroi actuelles ou de crĂ©er de nouvelles taxes, les bouchers et charcutiers Ă©tant doublement imposĂ©s par ces nouvelles dispositions. 9 juin 1909 - En exĂ©cution de la loi du 9 dĂ©cembre 1905 sur la sĂ©paration des Ă©glises et de l'Etat la commune a Ă©tĂ© comprise dans la rĂ©partition des fonds provenant de la suppression des budgets des cultes solde de l'exercice 1905 pour une somme de deux cent quarante-trois francs qu'il y a lieu de porter au budget supplĂ©mentaire de l'exercice courant. Le maire fait part qu'il s'occupe toujours du projet du service d'eaux potables dans la commune. Novembre 1909 - L'excĂ©dent des sommes engrangĂ©es lors de la fĂȘte de Saint Laurent et du concours agricole sera employĂ© Ă l'achat de poteaux et d'oriflammes Ă l'effet de constituer un commencement de matĂ©riel de fĂȘtes pour la commune. M. Boutet vĂ©tĂ©rinaire Ă Bourg Achard passe au moins une fois par semaine pour visiter tueries, boucheries, charcuteries, triperies et autres dĂ©pĂŽts de viandes. Les taxes payĂ©es par les commerçants sont susceptibles de provoquer une augmentation de la viande. Le conseil municipal suggĂšre la visite inopinĂ©e du vĂ©tĂ©rinaire une fois par mois. Le reste de la surveillance sera effectuĂ© par M. Menut garde champĂȘtre qui a reçu une formation afin de dĂ©tecter les viandes impropres Ă la consommation. Viandes destinĂ©es Ă la consommation publique taureaux, bĆufs, vaches, veaux de moins de quatre mois, moutons, agneaux, porcs, chevaux, Ăąnes, mulets. Novembre 1909 - Reconnaissance des chemins ruraux - chemin du Mouchel. - chemin de la Mare Thibert. - rue Noire. - chemin des Hauts Vents. - sente de la rue Noire. - chemin Saint Laurent. - sente des Hauts Vents - chemin des ForiĂšres du Bas Boscherville. - chemin de Thuit Simer. - chemin des BeaudriĂšres. - chemin de la Queue Bourguignon. - chemin de la Porte des Marchands. - chemin du Bos BĂ©ranger. - chemin du Clos Duval. - chemin de la ForĂȘt Verte. - ancien chemin de Bourgtheroulde Ă Elbeuf. - sente Herbue. - sente des Faulx. - sente de la Mare CĂŽtiĂšre. - sente de la Mare de La Poterie. - rue du Clos Arthus. - rue de la Mare Arthus. - chemin de Boscherville Ă la Mare Louvet. - chemin d'Angoville. - ancien chemin de Pont Audemer. - chemin de la Mare du Boulay. - ancien chemin de Bourg Achard Ă Bourgtheroulde - rue du Cresson. - rue du Champ de Foire. - chemin de l'Epinay. - sente de la Queue Bourguignon. - sente du Bas Boscherville. - sente du Moulin des Hayes. PAGE 31 CHRONIQUE DE BOURGTHEROUDE - suite 1910 â Mme Legendre, nĂ©e Leloutre, a lĂ©guĂ© en 1909 au Bureau de Bienfaisance vingt mille francs, payables dans les six mois du jour du dĂ©cĂšs de son fils Edmond Legendre, Ă charge par ce bureau d'entretenir, lorsque besoin serait, Ă l'hospice de Bourg Achard ou tous autres Ă©tablissements hospitaliers Ă son choix, un lit pour y recevoir un malade indigent de Bourgtheroulde et de lui faire donner les soins nĂ©cessaires. Lorsque le Bureau de Bienfaisance n'aura pas de pauvres malades Ă hospitaliser, il lui est demandĂ© de secourir les indigents les plus nĂ©cessiteux de la commune. Le Bureau devra, en outre, entretenir le monument destinĂ© Ă la sĂ©pulture de la testatrice dans le cimetiĂšre de Bourgtheroulde. Il devra aussi ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ© chaque annĂ©e, Ă perpĂ©tuitĂ©, douze messes Ă son intention, celle de son mari et de son fils. Le conseil municipal dĂ©cide d'accepter le legs et d'inscrire le nom de Mme Legendre sur la plaque de marbre apposĂ©e dans la mairie. 9 juin 1910 - Le maire donne lecture d'une lettre du sous-prĂ©fet du 10 mai l'informant qu'il y a lieu de faire figurer au budget primitif de l'exercice 1911 un crĂ©dit provisionnel Ă©gal Ă celui de 1910 pour attribution de fonds rendus disponibles par suite de la suppression du budget des cultes. 3 novembre 1910 - M. Sauvage, pharmacien, trĂ©sorier du ComitĂ© des FĂȘtes, prĂ©sentent les dĂ©penses de la derniĂšre Saint Laurent facture Auvray artificier, affiches, achat de poudre, pourboires aux employĂ©s Auvray, indemnitĂ© au garde champĂȘtre, Ă©clairage de la gendarmerie, retraite du samedi par les musiciens et les pompiers, jeux du dimanche, danses du lundi, pourboires au commis de M. Clouard. 5 mars 1911 - Recensement de la population - Le garde champĂȘtre remettra les diffĂ©rents bulletins relatifs aux mĂ©nages et aux individus la semaine qui prĂ©cĂšdera le 5 mars. Des agents recenseurs sont chargĂ©s de recueillir, vĂ©rifier et complĂ©ter ces bulletins dans les diffĂ©rents quartiers qui leur seront dĂ©signĂ©s par arrĂȘtĂ© du maire. M. Desportes secrĂ©taire de mairie les centralisera, les dĂ©pouillera et adressera les divers Ă©tats rĂ©clamĂ©s par l'administration supĂ©rieure. 13 mars 1911 - Une lettre du prĂ©fet informe la commune que la loi du 5 avril 1910 instaure les retraites ouvriĂšres et paysannes. Une commission municipale est formĂ©e qui dressera la liste des assurĂ©s. Sa mission rechercher les assurĂ©s obligatoires de son ressort, recevoir les demandes d'adhĂ©sion des assurĂ©s facultatifs, dresser la liste des uns et des autres. Sont Ă©lus Ă bulletin secret le maire, M. Modeste Braquehais pour les patrons, M. Edmond Boismare ouvrier menuisier pour les ouvriers. 8 avril 1911 - Des dĂ©lĂ©guĂ©s supplĂ©ants sont nommĂ©s selon instructions du ministre du travail et de la prĂ©vention sociale M. LĂ©on Dugard pour les patrons, M. Jean Adolphe Mabire pour les ouvriers. 21 dĂ©cembre 1911 - Un projet de renouvellement du traitĂ© avec la SociĂ©tĂ© d'ElectricitĂ© de Bourgtheroulde pour une concession de trente ans est dĂ©battu. Une usine situĂ©e sur le plateau du Neubourg propose l'Ă©clairage public rues et cadran de l'horloge de la mairie fait au moyen de trente lampes mĂ©talliques de trente-deux bougies au lieu des treize actuelles de seize bougies. Le fournisseur est M. De Boisgelin. Le traitĂ© en cours avec la SociĂ©tĂ© d'ElectricitĂ© Lecerf, Osmont et Compagnie est plus cher. Une autre proposition est prĂ©sentĂ©e par M. Archambault De Vençay, industriel Ă Saint Philbert de Montfort. Le conseil municipal dĂ©cide de surseoir Ă l'Ă©tablissement d'un nouveau contrat. 26 fĂ©vrier 1912 â Un banquet est organisĂ© lors du conseil de rĂ©vision. Il est prĂ©sidĂ© par M. Aubanel, nouveau prĂ©fet de l'Eure. Avril 1912 - Le prĂ©fet de l'Eure a reçu par l'intermĂ©diaire de M. Bouchon industriel Ă Nassandres une pĂ©tition d'un certain nombre de cultivateurs lui fournissant des betteraves en vue de prescrire la destruction des corbeaux. Le conseil municipal considĂšre que ces oiseaux doivent ĂȘtre compris dans la catĂ©gorie des animaux nuisibles Ă l'agriculture par les dĂ©gĂąts qu'ils occasionnent spĂ©cialement aux blĂ©s ensemencĂ©s Ă l'automne. Il faut Ă©viter leur trop grande multiplication. Il devrait ĂȘtre imposĂ© aux habitants de dĂ©truire les nids notamment par les armes Ă feu pour les arbres inaccessibles et en organisant des battues publiques aux moments les plus opportuns. 19 mai 1912 - M. ArsĂšne Leroux est réélu maire. Edmond Hermier premier adjoint. Conseillers municipaux Ernest Sauvage â LĂ©on Dugard â Victor Delamare â Modeste Braquehais â Angelbert Moulin â Jules Gardin â Ernest Enaut â Paul Lecerf â Jules RĂ©bulet â Victor Clouard. Juin 1912 - Pour le service intĂ©rieur et la sĂ©curitĂ© de la maison commune en cas d'incendie il est jugĂ© indispensable d'Ă©tablir une citerne de trente mĂštres cubes qui serait alimentĂ©e par les eaux pluviales provenant de la toiture de la mairie. 6 juillet 1912 - Le Syndicat Agricole du Roumois, prĂ©sidĂ© par M. Boulet, se propose d'organiser en octobre prochain Ă Bourgtheroulde une exposition pomologique des fruits Ă pressoir, cidres et eaux de vie de cidre, et sollicite une subvention. Deux cent cinquante francs sont accordĂ©s. DĂ©cembre 1912 - Le conseil municipal Ă©met le vĆu que l'Ă©clairage de la cour extĂ©rieure de la gare de Thuit-HĂ©bert ait lieu rĂ©guliĂšrement au moment du dĂ©part des trains, que les deux bornes en granit qui se trouvent Ă l'entrĂ©e de cette cour et qui sont susceptibles d'occasionner des accidents la nuit soient enlevĂ©es pour laisser l'espace libre Ă la circulation. 1913 â M. Delamare Ă©met le vĆu qu'un arrĂȘtĂ© municipal dĂ©termine la rĂ©glementation de la vente du pain. Que cette vente ait lieu au poids et que les boulangers soient tenus de marquer d'un signe particulier les pains qu'ils mettent en vente ou livrent Ă domicile cette marque risque de disparaĂźtre Ă la cuisson et ne reprĂ©sente aucune garantie. Un arrĂȘtĂ© municipal rĂšgle la vente du pain au poids. 4 juillet 1913 - Une circulaire du prĂ©fet relative Ă l'application de la Loi sur l'assistance aux familles nombreuses invite les membres du conseil municipal Ă dĂ©libĂ©rer sur le taux Ă fixer concernant les allocations mensuelles. Bourgtheroulde adopte le taux de six francs. Aucune demande n'est dĂ©posĂ©e en 1913. 2 octobre 1913 - le sous-prĂ©fet rappelle que l'article 9 de la loi du 17 juillet 1880 spĂ©cifie que les maires peuvent, les conseillers municipaux entendus, prendre des arrĂȘtĂ©s pour dĂ©terminer sans prĂ©judice des droits acquis, les distances auxquelles les cafĂ©s et dĂ©bits de boissons pourront ĂȘtre Ă©tablis autour des Ă©difices consacrĂ©s Ă un culte quelconque, des cimetiĂšres, des hospices, des Ă©coles primaires, collĂšges et autres Ă©tablissements d'instruction. Le conseil municipal dĂ©libĂšre considĂ©rant que le centre commercial de la commune de Bourgtheroulde se trouve autour et Ă proximitĂ© de l'Ă©glise paroissiale ; qu'en prescrivant qu'il ne pourrait Ă l'avenir se crĂ©er, notamment autour de cet Ă©difice, de cafĂ©s ou dĂ©bits de boissons qu'Ă une distance dĂ©terminĂ©e, cette prescription aurait pour effet de lĂ©ser les intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes des propriĂ©taires compris dans la zone interdite ; qu'en outre, elle n'aurait pas pour rĂ©sultat d'empĂȘcher dans la commune la crĂ©ation d'autres dĂ©bits de boissons dans le pĂ©rimĂštre non interdit ; que par la suite, la mesure proposĂ©e ne serait pas de nature Ă enrayer les progrĂšs de l'alcoolisme ; mais qu'il pourrait en ĂȘtre autrement si le lĂ©gislateur limitait le nombre des cafĂ©s et dĂ©bits dans chaque commune ; Ă©met l'avis Ă l'unanimitĂ© qu'il n'y a pas lieu pour le maire de prendre l'arrĂȘtĂ© demandĂ© ; ainsi que le vĆu que les pouvoirs publics proportionnent Ă la population de chaque commune la crĂ©ation de nouveaux cafĂ©s ou dĂ©bits en prenant en considĂ©ration son importance commerciale. La loi du 17 juin 1913 relative Ă l'assistance des femmes en couches privĂ©es de ressources est appliquĂ©e la commune fixe le taux de l'allocation Ă cinquante centimes par jour. Le Bureau de Bienfaisance y contribue pour une quote-part. L'attention du conseil municipal est appelĂ©e sur le mauvais entretien des chemins. Un auxiliaire est dĂ©signĂ© pour seconder le cantonnier malade. Il est demandĂ© Ă l'administration des Ponts et ChaussĂ©es de pourvoir, comme par le passĂ© Ă l'entretien par fournitures de galets des contre-allĂ©es de la route nationale 138 dans la traversĂ©e du bourg. FĂ©vrier 1914 â Le kiosque Ă musique ne prĂ©sente plus de soliditĂ©. Il est dĂ©cidĂ© de procĂ©der Ă sa rĂ©fection en employant les parties qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es. Juillet 1914 - M. Lemarchand, marĂ©chal, demande qu'il lui soit accordĂ© d'Ă©tablir un petit hangar sur le terrain communal qu'il occupe depuis quelques annĂ©es Ă titre de tolĂ©rance le long du mur du presbytĂšre. L'autorisation est accordĂ©e Ă condition qu'il s'engage Ă payer un loyer mensuel de quarante francs. La durĂ©e du bail n'est pas indiquĂ©e. Opposition d'un conseiller municipal. La Grande Guerre ou PremiĂšre Guerre Mondiale oppose de 1914 Ă 1918 les pays de l'Europe Centrale Allemagne, Autriche-Hongrie, Bulgarie, Turquie aux pays de la Triple-Entente France, Grande-Bretagne, Russie et Ă leurs alliĂ©s Belgique, Italie, Etats-Unis, Portugal, Serbie, Roumanie. Elle se termine par la victoire des seconds - Voir rubrique Guerres et EvĂšnements 29 janvier 1915 - Avant d'ouvrir la sĂ©ance le maire annonce le dĂ©cĂšs du docteur RĂ©bulet survenu le mĂȘme jour. Il rend hommage au dĂ©vouement et Ă l'abnĂ©gation avec lesquels M. RĂ©bulet a exercĂ© aussi bien les fonctions de conseiller municipal, de membre du Bureau de Bienfaisance et de dĂ©lĂ©guĂ© cantonal, que celles de mĂ©decin dĂ©sintĂ©ressĂ© de la gendarmerie et des indigents de la commune pendant sa carriĂšre qui s'est dĂ©roulĂ©e toute entiĂšre Ă Bourgtheroulde. La survenue de la guerre a apportĂ© une certaine gĂȘne dans les transports. Il a Ă©tĂ© convenu que jusqu'Ă nouvel ordre il ne serait pas fait application du tarif sur le stationnement des voitures. Toutefois, en raison de la diminution des ressources budgĂ©taires de la commune occasionnĂ©e par l'Ă©tat de guerre, il sera, Ă partir du 1er janvier prochain, fait application du tarif des droits de places pour le stationnement des voitures les jours de marchĂ©s et de foires. FĂ©vrier 1916 â Trois membres supplĂ©mentaires sont dĂ©signĂ©s au ComitĂ© d'Action Agricole alors composĂ© de sept membres, en exĂ©cution des dĂ©crets du prĂ©sident de la RĂ©publique choisis parmi les femmes et les hommes de la commune Armand Poulain, Albert Hue, Auguste Debarre, tous trois cultivateurs et rĂ©sidant Ă Bourgtheroulde. Le 25 novembre 1916 - M. Paul Lecerf demande qu'il soit procĂ©dĂ© Ă l'Ă©lagage du tilleul de la place de l'Ă©glise. Il se propose pour faire abattre ce tilleul et d'offrir une subvention qui serait employĂ©e Ă la construction d'une citerne publique sur cette mĂȘme place. Le tilleul sera abattu dĂšs que la somme sera versĂ©e Ă la commune. La citerne sera construite Ă la fin des hostilitĂ©s. Le tilleul est vendu en 1917. M. Poupard, huissier, a adressĂ© sa lettre de dĂ©mission au procureur de la RĂ©publique et n'a pas de successeur. De tous temps il y a eu des huissiers Ă Bourgtheroulde. La municipalitĂ© proteste contre la suppression projetĂ©e de la charge d'huissier. Le plus proche rĂ©side Ă Boissey le ChĂątel. Ce qui provoquera des frais pour les habitants. Juin 1916 - Il est refusĂ© d'accorder des bancs au percepteur qui les rĂ©clame ses prĂ©dĂ©cesseurs ont toujours fourni des siĂšges aux personnes qui attendent⊠27 dĂ©cembre 1916 - Liquidation de l'Office Communal des Charbons Un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet de l'Eure dĂ©cide que les magasins de vente et d'exposition ne peuvent ĂȘtre Ă©clairĂ©s au gaz, Ă l'Ă©lectricitĂ©, au pĂ©trole ou Ă l'essence, sauf les samedis, les jours de foires ou de marchĂ©s. Une dĂ©rogation est demandĂ©e au prĂ©fet Bourgtheroulde est pourvue de la lumiĂšre Ă©lectrique. Les magasins sont Ă©clairĂ©s Ă partir de dix-huit heures jusqu'Ă la fermeture. PAGE 32 17 fĂ©vrier 1917 â En exĂ©cution de la loi du 30 juin 1916, le maire demande au conseil de donner un avis sur la dĂ©signation d'un atelier public de distillation des cidres et poirĂ©s dans la commune. Sur proposition d'un conseiller l'emplacement sera Ă©tabli dans une cour route de Bosnormand oĂč existe une mare Ă proximitĂ© d'un chemin dĂ©classĂ© dans lequel pourraient ĂȘtre dĂ©versĂ©s les rĂ©sidus de distillation. Septembre 1917 - L'emplacement choisi ne donne pas toutes les possibilitĂ©s dĂ©sirables aux cultivateurs. Un terrain prĂšs de la mare des FossĂ©s situĂ© sur l'ancienne route de Bourgtheroulde Ă Bourg Achard est proposĂ©. Les vidanges devront ĂȘtre enlevĂ©es par les intĂ©ressĂ©s qui ne pourront pas dĂ©verser les rĂ©sidus ni sur la voie publique, ni dans la mare. 7 juillet 1917 - Un impĂŽt de quatre centimes additionnels est votĂ© pour faire face aux dĂ©penses prĂ©vues en 1918, les ressources ordinaires de la commune Ă©tant insuffisantes. 1918 â M. et Mme Foucard remercient le conseil municipal de la couronne quâils ont bien voulu dĂ©poser sur le cercueil de M. Paul Lecerf, leur ancien collĂšgue, dĂ©cĂ©dĂ© le 2 mars dans son domicile Grande Rue. Mme veuve Binet-Gallot nĂ©e Brot, dĂ©cĂ©dĂ©e Ă Versailles le 16 janvier, lĂšgue par testament la somme de cinquante mille francs pour secourir les vieillards des deux sexes de la commune et dix mille francs pour les enfants pauvres des Ă©coles communales. Ce dernier legs permettra dâoffrir aussi des livrets de Caisse dâEpargne chaque annĂ©e Ă ceux qui auront le mieux travaillĂ©. Melle Louise Vornier, dĂ©cĂ©dĂ©e Ă Bourgtheroulde le 4 mars, lĂšgue par testament deux mille francs au Bureau de Bienfaisance. Le directeur du Haras du Pin Orne propose de crĂ©er une station dâĂ©talons Ă Bourgtheroulde. Le conseil doit en faire les frais. La commune, par manque de moyens, ne donne pas suite. Une semblable proposition sera renouvelĂ©e en mai 1920. Le conseil Ă©met alors lâavis que cette installation pourrait ĂȘtre faite avec le concours du Syndicat Agricole de Bosc Roger en Roumois. Bourgtheroulde apporterait une contribution de trois cents francs. A la fin de lâannĂ©e, une plainte du maire auprĂšs de M. de Boisgelin, fournisseur de lâĂ©lectricitĂ© de la commune, lui rappelle que depuis prĂšs dâun an il y a une absence totale de lumiĂšre dans les rues et les places. Les abonnĂ©s manifestent leur mĂ©contentement. La lumiĂšre, quand elle est donnĂ©e, est dĂ©fectueuse et son intensitĂ© est loin dâĂȘtre suffisante pour permettre le travail du soir. Le prix de lâabonnement forfaitaire de lâĂ©clairage public est suspendu. 1919 - Une circulaire du ministre de l'intĂ©rieur du 30 janvier aurait pour rĂ©sultat la suppression des gardes champĂȘtres dans les communes rurales. Il serait constituĂ© dans chaque chef-lieu de canton une brigade de 5 Ă 10 gardes ruraux qui surveilleraient le territoire cantonal sous l'autoritĂ© du sous-prĂ©fet d'arrondissement. Les frais seraient inscrits au budget de l'Etat, les communes devant concourir Ă la dĂ©pense dans une proportion Ă dĂ©terminer sans qu'il en rĂ©sulte une dĂ©pense supĂ©rieure Ă celle du traitement actuel du garde champĂȘtre. 9 mars 1919 - Le conseil municipal Ă©met l'avis que l'organisation de la police actuelle rĂ©pond Ă toutes les exigences de police indispensable. Si l'administration supĂ©rieure devait en juger autrement les frais de la nouvelle organisation projetĂ©e resterait en entier Ă la charge de l'Etat. 10 dĂ©cembre 1919 - A la suite des opĂ©rations de vote des 30 novembre et 7 dĂ©cembre M. Leroux est réélu maire. Adjoint M. Hermier. MM. Sauvage, Bardoul, Hue, Boursetier, Houbert, Delamare, Verrier, Braquehais, TouzĂ© et Foucard conseillers municipaux. 1920 - M. Hamelot directeur de la SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ©, successeur de M. de Boisgelin, propriĂ©taire de l'Ă©lectricitĂ© du plateau du Neubourg et du Roumois fait part du relĂšvement du tarif actuellement en vigueur et devant prendre cours Ă partir du 1er janvier dernier. Le conseil municipal proteste contre cette augmentation et contre la perception qui en a Ă©tĂ© faite abusivement avant toute rĂ©vision du cahier des charges approuvĂ© par le prĂ©fet. 22 mars 1920 - Un projet d'adduction d'eau potable Ă©tabli par l'ingĂ©nieur en chef du dĂ©partement de l'Eure destinĂ© Ă desservir les diverses communes du Roumois est prĂ©sentĂ©. Il comporte deux rĂ©seaux le premier est composĂ© de vingt-six communes avec captage des sources d'Heuteauville Heurteauville ?. Les eaux seraient refoulĂ©es sur le plateau du Roumois au moyen de machines Ă©lĂ©vatoires et d'une conduite principale de refoulement jusqu'Ă un rĂ©servoir prĂ©vu sur le territoire de la commune d'Hauville. Ce rĂ©servoir serait Ă l'origine d'un rĂ©seau maillĂ© desservant un premier groupe de 26 communes et alimentant un autre rĂ©servoir prĂ©vu Ă Bourgtheroulde. Une machine Ă©lĂ©vatoire placĂ©e en ce dernier point permettrait de refouler les eaux et de les Ă©lever dans un dernier rĂ©servoir Ă Bosnormand Ă une altitude suffisante pour alimenter un autre groupe de vingt-trois communes. Ce projet recueille un avis favorable. Mai 1920 - La donation faite en 1918 par Mme Louise Elisa Jenny Brot veuve d'Ambroise Victor Binet-Gallot est Ă©voquĂ©e. Par testament olographe du 23 mai 1912 Ă Versailles dĂ©posĂ© auprĂšs de MaĂźtre Tansard Ă Paris Mme Binet-Gallot a lĂ©guĂ© Ă la commune de Bourgtheroulde, qui accepte En souvenir de son fils Lucien Binet-Gallot ancien prĂ©sident du tribunal civil une somme de cinquante mille francs devant ĂȘtre placĂ©e en rente française Ă charge par la commune d'entretenir convenablement et Ă perpĂ©tuitĂ© la sĂ©pulture des familles Binet-Gallot et Bret dans le cimetiĂšre. De secourir sur le surplus des revenus les vieillards pauvres des deux sexes et ce dont ils auraient besoin chez eux en leur fournissant des vĂȘtements et des chaussures. Et dans le cas oĂč il n'y aurait pas de vieillards Ă secourir ou hospitaliser le revenu de la somme servirait Ă soulager les plus pauvres et les plus chargĂ©s de la commune ce revenu devant ĂȘtre dĂ©pensĂ© tous les ans. Egalement en souvenir de son fils une autre somme de dix mille francs pour les enfants pauvres des deux sexes pour leur fournir des vĂȘtements et des livres scolaires somme aussi placĂ©e en rente française. Il serait aussi prĂ©levĂ© chaque annĂ©e pour la distribution des prix vingt francs pour fournir quatre livrets de chacun cinq francs aux quatre enfants des deux sexes qui auraient le mieux travaillĂ© dans l'annĂ©e et suivi l'Ă©cole de Bourgtheroulde. Les propriĂ©taires sont mis en demeure de procĂ©der Ă la rĂ©fection des trottoirs de la voie publique en mauvais Ă©tat afin de sĂ©curiser le passage des piĂ©tons dans la traversĂ©e du bourg. Des rĂ©parations sont faites Ă la mairie, Ă l'Ă©glise et au presbytĂšre. Une citerne est construite. Un impĂŽt extraordinaire est votĂ© pour trente ans afin de couvrir le solde des frais occasionnĂ©s par ces travaux. L'article 14 de la loi de finance du 31 juillet 1920 stipule qu'Ă dater du 1er janvier 1921, la taxe municipale sur les chiens instituĂ©e le 2 mai 1855 sera soumise aux tarifs votĂ©s par les municipalitĂ©s. A Bourgtheroulde, il y a trois catĂ©gories chiens d'agrĂ©ment - chiens servant Ă la chasse â chiens servant Ă la garde des troupeaux, habitations, magasins. Exception faite concernant les chiens servant Ă conduire les aveugles ou appartenant Ă des mutilĂ©s de guerre ayant au moins 80 % d'invaliditĂ©. Septembre 1920 - La SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© dont le siĂšge social est Ă Paris propose un projet de syndicat entre les communes desservies ou qui sont susceptibles de l'ĂȘtre. 3 novembre 1920 - Le comitĂ© des fĂȘtes est chargĂ© d'organiser le jeudi 11 novembre les fĂȘtes du cinquantenaire de la RĂ©publique et l'anniversaire de l'Armistice. - Le matin Ă la mairie Distribution de pain et viande aux indigents - Messe de Requiem Ă la mĂ©moire des soldats morts au champ d'honneur avec le concours de la Fanfare et la Compagnie des sapeurs pompiers, la SociĂ©tĂ© des RĂ©formĂ©s et MutilĂ©s de guerre - Vin d'honneur offert Ă la mairie aux dites sociĂ©tĂ©s â Illumination des Ă©difices publics â Danses publiques et gratuites. Bourgtheroulde refuse Ă l'avenir des trophĂ©es de guerre proposĂ©s par l'autoritĂ© militaire en raison des frais onĂ©reux de transport et de manutention. 7 janvier 1921 â Le maire expose une demande de concession d'Ă©tat pour une distribution d'Ă©nergie Ă©lectrique au service public par la SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© ainsi que l'enquĂȘte faite Ă Bourgtheroulde du 18 dĂ©cembre 1920 au 1er janvier 1921. Avril 1921 - En raison de la sĂ©cheresse persistante qui existe depuis quelques temps il n'y a presque plus d'eau dans les citernes privĂ©es des habitants. Celle de la mairie est complĂštement dĂ©pourvue. Le maire s'est mis en rapport avec la SociĂ©tĂ© des Eaux d'Elbeuf pour obtenir l'autorisation de prendre de l'eau au rĂ©servoir de la ville. La redevance sera de cinquante centimes par mĂštre cube. M. Alphonse Questel consent Ă aller chercher Ă Elbeuf l'eau nĂ©cessaire aux habitants Ă raison de vingt centimes le mĂštre cube pour frais de transport. Cette eau sera versĂ©e dans la citerne de la mairie pour ensuite ĂȘtre distribuĂ©e aux habitants Ă raison de zĂ©ro franc vingt par seau de dix litres. La sĂ©cheresse est toujours prĂ©sente en juillet. 4 mai 1921 - Un projet de substitution pour la fourniture d'Ă©lectricitĂ© alors distribuĂ©e par la sociĂ©tĂ© de M. de Boisgelin est prĂ©vu vers la SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ©, d'oĂč - suppression du monopole de l'actuel concessionnaire â relĂšvement des tarifs â frais des branchements Ă la charge des abonnĂ©s - paiement de l'entretien des branchements â majoration des frais de pose et d'entretien des compteurs suivant leur puissance⊠entre autres. Ce projet est jugĂ© trop cher et mis en sursis. Pendant la mĂȘme rĂ©union, un conseiller municipal interpelle le maire au sujet de l'inhumation du caporal Gaston Levasseur, mort au champ d'honneur et ramenĂ© du front dans le cimetiĂšre communal par les soins de sa famille, lui reprochant de ne pas avoir convoquĂ© le conseil municipal pour les obsĂšques et de ne pas avoir pris la parole au cimetiĂšre. Il critique d'une façon gĂ©nĂ©rale l'administration du maire et celle de la prĂ©cĂ©dente municipalitĂ©. Le maire ne suit pas le conseiller, lui reprochant ses termes agressifs. Le conseiller remet au maire sa lettre de dĂ©mission datĂ©e du 25 avril en demandant qu'elle soit insĂ©rĂ©e au procĂšs-verbal. Ce qui est fait. Le conseiller dĂ©missionnaire se retire avant la clĂŽture de la sĂ©ance en dĂ©clarant "Je trouve que pour le retour du premier enfant de la commune mort pour la France, le devoir du maire, accompagnĂ© de son conseil municipal, Ă©tait de se joindre officiellement Ă la cĂ©rĂ©monie et que quelques paroles du maire sur la tombe du hĂ©ros n'auraient pas Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es". 4 mai 1921 - La construction de la citerne sur la place de l'Ă©glise est confiĂ©e Ă M. Bloquel d'Elbeuf. En juin, une canalisation souterraine est Ă©tablie autour de l'Ă©glise pour amener les eaux Ă la citerne. 8 mai 1921 - A l'occasion de la fĂȘte nationale Jeanne d'Arc, le maire et les conseillers municipaux se rendront en cortĂšge Ă l'Ă©glise pour assister Ă la messe en musique. La Compagnie des sapeurs pompiers est invitĂ©e. Le programme de la fĂȘte comprendra un concert par la Musique et s'il est possible danses publiques sur la place, illumination des Ă©difices publics et leur pavoisement. Il existe Ă Bourgtheroulde une station d'Ă©talons dĂ©pendant du dĂ©pĂŽt du Haras du Pin. Le logement du palefrenier doit ĂȘtre amĂ©nagĂ©. Les boxes ont besoin de rĂ©parations. Ce qui est envisagĂ© en aoĂ»t. La commune n'a pas acceptĂ© l'avenant des compagnies d'Ă©lectricitĂ© et est citĂ©e Ă comparaĂźtre devant le conseil de prĂ©fecture en aoĂ»t. Le maire fait savoir qu'Ă sa demande un dĂ©lai de quinze jours lui a Ă©tĂ© imparti pour rĂ©pondre Ă cette citation. En septembre, ce dĂ©lai est prolongĂ© Ă un mois. L'Ă©lectricitĂ© Ă©tait fournie grĂące Ă la force hydraulique de l'usine de La RiviĂšre Thibouville et la force thermique de l'usine du Neubourg qui Ă©tait un complĂ©ment supplĂ©mentaire. Les conditions de l'avenant ont Ă©tĂ© discutĂ©es par M. Poulain, maire de Bosc Roger, prĂ©sident du Syndicat des Communes auquel celle de Bourgtheroulde est adhĂ©rente. Le maire est autorisĂ© Ă apposer sa signature Ă l'avenant de la SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© afin d'Ă©viter un procĂšs. Les abonnĂ©s sont incitĂ©s Ă se soumettre aux nouvelles conditions. Novembre 1921 - Un secours de cinquante francs est votĂ© pour la commune de Dompierre en Santerre dĂ©vastĂ©e par la guerre pour l'achat de vĂȘtements, chaussures et objets de premiĂšre nĂ©cessitĂ©. Le Bureau de Bienfaisance offre deux cent cinquante francs. 1922 â La municipalitĂ© proteste contre l'insuffisance de l'Ă©clairage Ă©lectrique depuis dĂ©cembre 1921. Les habitants se plaignent des interruptions de lumiĂšre. - "La loi du 14 mars 1922 avance l'heure normale de soixante minutes dans la nuit du 25 au 26 mars. Elle sera rĂ©tablie dans la nuit du 6 au 7 octobre." PAGE 33 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite Mars 1923 â Un dĂ©pĂŽt d'ordures est ouvert sur une partie de l'ancien chemin de Bourg Achard. Il est interdit de dĂ©poser des immondices dans l'enceinte du bourg, ce qui est le cas le long du mur du presbytĂšre. 7 mai 1923 - Le pavage de la route nationale 138 dans la Grande Rue du bourg est usĂ© par la circulation des voitures et en particulier par les vĂ©hicules automobiles. Il est demandĂ© au prĂ©fet d'intervenir auprĂšs des Ponts et ChaussĂ©es. Le sablage des bas-cĂŽtĂ©s entre trottoirs et caniveaux est pris en charge par la commune. 26 juin 1923 - Des Ă©lections complĂ©mentaires ont lieu pour remplacer trois conseillers municipaux dĂ©cĂ©dĂ©s et un dĂ©missionnaire. Henri Dubois, Henri Boudevillain, Joseph Deboos et AndrĂ© CarrĂ© sont Ă©lus. juillet 1923 - Cinquante francs sont votĂ©s en faveur des Anciens Combattants pour l'achat d'un drapeau. AoĂ»t 1923 - Cinquante francs sont accordĂ©s au ComitĂ© dĂ©partemental des MutilĂ©s, RĂ©formĂ©s et Veuves de Guerre. 8 aoĂ»t 1923 - le reliquat de la fĂȘte de la Saint Laurent est offert Ă la caisse des Ă©coles et l'achat de cinquante sapins pour supporter les oriflammes et les illuminations. Le tilleul de la place de l'Ă©glise prĂ©sente un certain ornement mais de sĂ©rieux inconvĂ©nients pour l'Ă©coulement des eaux de la toiture de l'Ă©glise et la citerne publique. 27 septembre 1923 - Il est dĂ©cidĂ© qu'il sera abattu et vendu. Octobre 1923 - Une protestation s'Ă©lĂšve dans la presse locale contre cet abattement. Cent francs sont accordĂ©s au profit du monument de la Victoire Ă©rigĂ© Ă la gloire des soldats de Verdun. 1924 â Le maire est prĂ©sident du Souvenir Français. 7 janvier 1924 - Les ressources ont Ă©tĂ© insuffisantes pour la fĂȘte commĂ©morative du combat du 4 janvier 1871. La subvention n'a Ă©tĂ© que de cinquante francs et n'a pas Ă©tĂ© utilisĂ©e. Les cotisations des membres honoraires ont Ă©tĂ© les bienvenues. 22 mars 1924 -Pendant la rĂ©union du conseil municipal une lettre de l'abbĂ© RiviĂšre est lue Monsieur le Maire â En prĂ©sence des charges de plus en plus lourdes qui incombent Ă l'Ă©glise, je me vois dans la dure obligation de renoncer Ă assurer les sonneries de l'AngĂ©lus, et de remettre ce soin Ă la municipalitĂ©, comme cela se fait, depuis plus de quinze ans, dans la plupart des communes de France. Croyez, Monsieur le Maire, que c'est bien Ă regret que je suis obligĂ© de prendre cette dĂ©cision qui m'est imposĂ©e par la nĂ©cessitĂ©, et par un ordre formel de mes supĂ©rieurs. J'assurerai ce service jusqu'au premier avril prochain. Je vous prie d'agrĂ©er l'assurance de mes respectueuses salutations - D. RiviĂšre, curĂ© doyen de Bourgtheroulde ». Le conseil municipal surpris de la dĂ©termination inopinĂ©e du curĂ© doyen dĂ©cide d'ajourner la dĂ©cision Ă prendre au sujet de la sonnerie de l'AngĂ©lus jusqu'au mois de mai au moment du vote du budget de la commune qui ne peut prendre Ă sa charge les frais annuels des sonneries de l'AngĂ©lus, lesquelles jusqu'Ă ce jour et depuis des temps immĂ©moriaux ont toujours Ă©tĂ© assurĂ©es par l'Ă©glise. Mais le 21 mai il est dĂ©cidĂ© que les frais de la sonnerie de l'AngĂ©lus seront payĂ©s au prĂ©posĂ©. L'abbĂ© RiviĂšre, Ă titre de conciliation, accepte d'en acquitter la moitiĂ©. 27 mars 1924 - Lettre du prĂ©fet qui explique que la commission dĂ©partementale des sites et monuments naturels Ă caractĂšre artistique a appelĂ© son attention sur l'intĂ©rĂȘt que prĂ©senterait le classement des quatre-vingt-sept tilleuls de haut jet et les trois marronniers rouge situĂ©s sur la place de la mairie. Ce cadre de verdure pouvant ĂȘtre amenĂ© Ă ĂȘtre modifiĂ© Ă la demande des propriĂ©taires contigĂŒs, la municipalitĂ© dĂ©cline le classement. 1925 - Mme Harel, nĂ©e ClĂ©mentine Septier, dĂ©cĂ©dĂ©e Ă Bourgtheroulde le 11 juin 1924, par testament olographe du 4 aoĂ»t 1922 fait un legs de cinq mille francs au Bureau de Bienfaisance Ă charge de faire dire pendant dix annĂ©es une messe anniversaire et trois messes par an Ă MortrĂ©e Orne et d'entretenir Ă perpĂ©tuitĂ© son monument dans le cimetiĂšre. Le frĂšre de Mme Harel a dĂ©cidĂ© en 1922 de faire dire les messes. Seul l'entretien du monument reste Ă la charge du Bureau de Bienfaisance qui accepte le legs. Janvier 1925 - M. ArsĂšne LĂ©on Cardine entrepreneur demeurant Ă Elbeuf fait une promesse de vente Ă la commune de l'ancien entrepĂŽt de M. Alfred Bouquet situĂ© Grande Rue Ă Bourgtheroulde louĂ© actuellement Ă l'abbĂ© RiviĂšre qui l'a transformĂ© en salle des fĂȘtes et rĂ©unions -Devenue Salle des FĂȘtes de la commune agrandie par une partie de l'actuelle Maison du Bourg. Mars 1925 - La rue des FossĂ©s est Ă©largie et frappĂ©e d'alignement. 17 mai 1925 - M. Leroux est réélu maire. M. Hermier adjoint. MM. Boudevillain, Lambert, Boursetier, Hue, Bardoul, CarrĂ©, Braquehais, Delieuvin, Deboos, Dubus et Foucard conseillers municipaux. DĂ©cembre 1925 - Des travaux sont entrepris dans la nouvelle salle des fĂȘtes acquise en avril consolidation du plancher - fermeture de la trappe - ouverture de quatre fenĂȘtres sur la rue, deux au rez-de-chaussĂ©e, deux au premier Ă©tage - dallage en ciment du rez-de-chaussĂ©e. MĂȘme mois, acquisition de matĂ©riel pour les fĂȘtes 40 Ă©cussons, 62 poteaux, 175 coins, 16 tringles, 132 drapeaux, 11 pelotes de corde. Il existe quatre appareils fixes de distributeurs d'essence avec canalisations souterraines en bordure de la nationale 138 proposant les produits des marques Sartain Essence Energie, Desmarais Rouen, Milwaukee Compagnie Industrielle des PĂ©troles de Rouen. Ces appareils sont de moyenne importance et appartiennent Ă deux Ă©piciers, un garagiste et un maĂźtre d'hĂŽtel hĂŽtelier. Une taxe est votĂ©e pour occupation de voie publique cinquante francs par an Ă partir du premier avril 1926. 1926 â Le dĂ©nombrement de la population est effectuĂ© en mars. Des recenseurs sont dĂ©signĂ©s pour recueillir Ă domicile les imprimĂ©s remis aux habitants, les vĂ©rifier et les rectifier. Un alambic public est installĂ© prĂšs de la mare des FossĂ©s sur l'ancienne route de Bourg Achard. Des taxes sont votĂ©es Ă la charge des bouilleurs pour nuisances qui induisent des dĂ©penses pour la commune frais de rĂ©paration des fossĂ©s et des caniveaux obstruĂ©s par les eaux et rĂ©sidus de distillerie. Cinquante centimes seront perçus par hectolitre de boisson cidre et poirĂ©. Avril 1926 - Le maire a le libre exercice de ses pouvoirs de police pour autoriser ou refuser les rĂ©unions dans la salle des fĂȘtes qui lui paraĂźtraient de nature Ă troubler la paix publique, de fixer les tarifs de location pour chaque jour ou soirĂ©e de rĂ©union. La gratuitĂ© est accordĂ©e aux sociĂ©tĂ©s, les associations locales ou cantonales. Seront tarifĂ©s - les confĂ©rences, reprĂ©sentations théùtrales et cinĂ©matographiques, concerts, bals et autres fĂȘtes - les rĂ©unions particuliĂšres des habitants de la commune - celles organisĂ©es par les personnes Ă©trangĂšres Ă Bourgtheroulde - les troupes de théùtre ou de cinĂ©ma de passage - les bals publics autorisĂ©s par le maire par les organisateurs de la commune. 3 mai 1926 - Une nouvelle taxe vicinale est fixĂ©e remplaçant les trois journĂ©es de prestations individuelles pour l'entretien des chemins vicinaux. Le dĂ©pĂŽt d'ordures de l'ancienne route de Bourg Achard est enlevĂ© et transportĂ© dans les excavations d'une ancienne briqueterie dĂ©pendant d'une ferme route d'Elbeuf. L'emplacement est clos par des pieux en fer avec ronces artificielles pour empĂȘcher les animaux de s'approcher. 29 novembre 1926 - M. RiviĂšre curĂ© doyen adresse une lettre Ă la municipalitĂ© se terminant ainsi Je ne doute pas que vous ne vouliez bien saisir la commission administrative du Bureau de Bienfaisance et le conseil municipal d'une proposition de remettre Ă l'Association diocĂ©saine d'Evreux un titre de rente nominatif correspondant Ă la somme nĂ©cessaire pour acquitter les charges pieuses dont Ă©tat ci-joint qui grevaient tant les anciens biens ecclĂ©siastiques du dit bureau que certains biens directement donnĂ©s au mĂȘme bureau ». L'abbĂ© RiviĂšre fait allusion Ă la loi de sĂ©paration des Ă©glises et de l'Ătat du 9 dĂ©cembre 1905. RĂ©ponse de la municipalitĂ© en dĂ©cembre la question est actuellement soumise au Conseil d'Etat. La taxe du pain dans l'Eure est supĂ©rieure Ă celles des dĂ©partements limitrophes l'Eure est un pays producteur de blĂ©. 1927 â Les Ă©coles communales, mairie, justice de paix, sont chauffĂ©es au charbon. Quatre mille cinq cents kilos de ce combustible seront achetĂ©s pour l'hiver. 26 septembre 1927 - L'Ă©tablissement d'un urinoir couvert est envisagĂ©. Il sera installĂ© Ă environ un mĂštre du mur du soubassement de la verriĂšre de l'Ă©glise faisant face au monument commĂ©moratif. Ce qui indiquerait que les maisons parallĂšles Ă l'Ă©glise, route de Thuit-HĂ©bert, n'Ă©taient pas encore construites ?. Il existe un urinoir Ă la mairie, non couvert, muni d'une simple tĂŽle appuyĂ©e sur des pieux en fer. La maison PathĂ© propose de mettre toutes les semaines des films cinĂ©matographiques Ă la disposition de la commune. La municipalitĂ© refuse ne pouvant ĂȘtre entrepreneur de spectacles en raison des risques et des difficultĂ©s. Avril 1928 â Des emplacements sont créés pour le stationnement des voitures automobiles - Sur la route de Brionne Ă partir du bureau de poste â Sur la place de la mairie le long de la route de Thuit-HĂ©bert - Exception faite pour les vĂ©hicules des marchands forains acheteurs de denrĂ©es qui auront la facultĂ© de laisser stationner leurs voitures route du Neubourg le long de la maison des Docks Modernes. DĂMISSION DU MAIRE 16 avril 1928 - Au cours de la rĂ©union du conseil municipal M. Hermier, adjoint, lit la lettre que lui a adressĂ© M. Leroux maire Mon cher adjoint â Je m'empresse de vous aviser que Monsieur le sous-prĂ©fet de Bernay m'a fait parvenir hier une lettre de Monsieur le prĂ©fet en date du 4 avril, m'informant qu'il accepte la dĂ©mission de mes fonctions de conseiller municipal et maire de Bourgtheroulde que je lui avais adressĂ©e par renouvellement le 17 mars dernier. Par suite, cette dĂ©mission se trouve maintenant dĂ©finitive et je viens vous prier de prendre et assurer dorĂ©navant le service de la mairie. Il est bien entendu que je demeure Ă votre disposition pour tout renseignement dont vous pourrez avoir besoin. Ce n'est pas sans regret que je me suis vu obligĂ© Ă cause de mon Ă©tat de santĂ© de me dĂ©mettre de mes fonctions de maire auxquelles je m'Ă©tais profondĂ©ment attachĂ© et que j'exerçais depuis plus de vingt ans. Lorsque nous nous sommes rĂ©unis le 26 mars dernier Ă mon domicile particulier pour vous offrir les insignes d'officier d'acadĂ©mie, mes collĂšgues du conseil municipal, avec Monsieur PrĂ©vret conseiller gĂ©nĂ©ral, et Monsieur Bourgalley conseiller d'arrondissement, avaient insistĂ© auprĂšs de moi pour que je reprenne ma dĂ©mission, j'avais Ă©tĂ© vivement impressionnĂ© et touchĂ© de cette demande et de la sympathie de mes collĂšgues, et je vous assure que si j'avais pu conserver quelque espoir dans le rĂ©tablissement Ă peu prĂšs solide de ma santĂ©, je n'aurais pas hĂ©sitĂ© Ă reprendre ma dĂ©mission et Ă rester avec mes collĂšgues tout au moins jusqu'aux prochaines Ă©lections municipales, mais malheureusement en raison de mon Ăąge, il est bien peu probable que je parvienne Ă me remettre suffisamment sur pied pour me permettre de m'occuper des affaires municipales sans que rien n'en souffre. C'est cette considĂ©ration qui, aprĂšs mĂ»re rĂ©flexion, m'a dĂ©cidĂ© Ă maintenir ma dĂ©mission et Ă me sĂ©parer de collĂšgues avec lesquels j'ai toujours entretenu les plus cordiales relations ». Le conseil municipal, Ă l'unanimitĂ©, exprime ses regrets et adresse ses vĆux de prompt rĂ©tablissement Ă M. Leroux, sa reconnaissance pour le dĂ©vouement, pour la sauvegarde et la conservation des intĂ©rĂȘts de la commune. 4 juin 1928 - Election du maire â Les conseillers municipaux se rĂ©unissent MM. Boudevillain, Boursetier, Hue, Bardoul, CarrĂ©, Braquehais doyen d'Ăąge, Delieuvin, Deboos, Dubus, Foucard, Rafin nouveau conseiller municipal. Premier tour M. Hermier est Ă©lu maire, mais n'accepte pas la fonction. DeuxiĂšme tour M. Georges Foucard est Ă©lu maire et accepte la fonction. AoĂ»t 1928 - M. Delaunay dĂ©lĂ©guĂ© de la SociĂ©tĂ© des Sites et Monuments du dĂ©partement de l'Eure demande l'agrĂ©ment pour poser un panneau signalisateur mis contre le mur du chĆur de l'Ă©glise en bordure de la route nationale Bourgtheroulde â Eglise vitraux classĂ©s 16Ăšme â Statue de Saint Laurent classĂ©e 16Ăšme ». La municipalitĂ© Ă©met un avis favorable. MĂȘme mois - Les membres de la CharitĂ© qui assuraient les inhumations dĂ©missionnent. Un projet de rĂšglement et tarif est adoptĂ© Ă l'unanimitĂ© par les membres du conseil municipal. M. LĂ©on Verrier est dĂ©sormais chargĂ© du service des Pompes FunĂšbres. Il s'engage Ă verser une somme de deux cents francs par an entre les mains du receveur municipal. Grande rue pavĂ©e de Rouen accĂ©dant Ă Bourgtheroulde - Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 34 1929 â La porte du dĂ©pĂŽt de sĂ»retĂ© est dĂ©molie par un fou Ă©chappĂ© de l'asile de Navarre Evreux. Le forcenĂ© a Ă©tĂ© ramenĂ© par les gendarmes. Lors de l'arrestation la vareuse du garde champĂȘtre a Ă©tĂ© dĂ©chirĂ©e. 18 mai 1929 - M. Georges Foucard est réélu maire. Edmond Hermier adjoint. AndrĂ© BarrĂ©, Gaston Boursetier, RenĂ© Leroux, Jacques Rafin, Joseph Deboos, Georges Delieuvin, Albert Hue, Joseph Hermier, Henri Dubus et Modeste Braquehais conseillers municipaux. juin 1929 - Lors de la derniĂšre campagne Ă©lectorale la question d'adduction d'eau potable a Ă©tĂ© posĂ©e. Une commission est dĂ©signĂ©e pour Ă©tudier les diverses modalitĂ©s. Les chemins de la commune ne sont pas en bon Ă©tat de propretĂ©. Les travaux de voirie sont placĂ©s sous surveillance. 22 juillet 1929 - Le maire exprime ses regrets de la disparition de M. LĂ©onor Leroux ancien maire. Une minute de silence est observĂ©e Ă l'ouverture de la sĂ©ance de dĂ©libĂ©ration. Les trottoirs et les bas-cĂŽtĂ©s du haut du bourg sont encombrĂ©s de cailloux rendant la circulation impraticable aux habitants. Une plainte est adressĂ©e au service des Ponts et ChaussĂ©es. La route nationale 138 sera pavĂ©e. En attendant la rĂ©fection complĂšte de la chaussĂ©e, elle est goudronnĂ©e. 1930 â La tempĂȘte du 15 janvier a provoquĂ© des dĂ©gĂąts. Un sapin est tombĂ© sur le mur du cimetiĂšre. Les automobilistes dont les vĂ©hicules stationnaient sur la place publique de l'Ă©glise pendant la foire du 22 fĂ©vrier sont verbalisĂ©s par la gendarmerie. Les propriĂ©taires demandent l'annulation des procĂšs-verbaux ayant acquittĂ© les droits de place. 14 avril 1930 - Par suite de l'Ă©tat de santĂ© de M. Hermier, premier adjoint, il est procĂ©dĂ© Ă la nomination d'un adjoint supplĂ©mentaire. M. CarrĂ© est nommĂ© mais refuse. Au deuxiĂšme tour de scrutin M. Leroux est Ă©lu mais refuse. Au troisiĂšme tour MM. Delieuvin et Rafin sont dĂ©signĂ©s mais refusent. M. CarrĂ© dĂ©cide d'accepter la charge. 25 juin 1930 - ArrĂȘtĂ© concernant les nomades les roulottes sont autorisĂ©es Ă stationner sur la place de la mairie. Chaque nomade devra prĂ©senter un certificat de vaccination ou revaccination selon son Ăąge. A dĂ©faut, il devra subir une vaccination ou quitter le territoire de la commune. Le carnet anthropomĂ©trique individuel sera visĂ© article 12 du dĂ©cret du 16 fĂ©vrier 1913. La salle des Archives est mise Ă la disposition de la Caisse d'Epargne de Pont-Audemer le samedi matin de neuf Ă onze heures. Cinquante drapeaux et oriflammes sont acquis en juin. Les poteaux indicateurs sont remis en Ă©tat vingt kilomĂštres Ă l'heure autorisĂ©s Ă tous vĂ©hicules dans la traversĂ©e du bourg. Septembre 1930 - M. Delaunay est autorisĂ© de poser six panneaux signalisateurs vitraux classĂ©s de l'Ă©glise » sans aucune charge par la commune. La chaussĂ©e traversant le bourg est Ă©largie, les caniveaux sont surĂ©levĂ©s mais insuffisants. Des prises de terre sont installĂ©es en novembre aux Ă©coles, mairie, Ă©glise et salle des fĂȘtes pour rĂ©duire les effets des orages sur le secteur. 1931 - Recensement de la population. Avril 1931 - L'organisation d'un projet de concours de façades fleuries est dĂ©lĂ©guĂ©e au comitĂ© des fĂȘtes. Le revĂȘtement de la rue centrale du bourg s'effrite. Par temps sec, la poussiĂšre provoquĂ©e par le passage des automobiles est trĂšs dense. Pour Ă©viter cet inconvĂ©nient la Grande Rue doit ĂȘtre goudronnĂ©e. La nouvelle loi sur les Assurances Sociales exige que le garde champĂȘtre et le secrĂ©taire de mairie soient inscrits aux dites assurances. 3 novembre 1931 - La commune adhĂšre Ă la SociĂ©tĂ© des Monuments et Sites de l'Eure. Les affiches des commerçants, industriels, Ă©taient gratuites sur les Ă©difices communaux. DĂ©sormais, une demande prĂ©alable devra ĂȘtre requise ainsi que l'acquittement d'une redevance au profit de la commune. 15 novembre 1931 - Bourgtheroulde fĂȘte sa centenaire - Mme veuve Etard, nĂ©e Virginie de Saint LĂ©ger, est nĂ©e Ă Infreville le 14 novembre 1831. Elle demeure Ă Bourgtheroulde depuis 1915. AccompagnĂ©e de ses enfants, petits-enfants et arriĂšre-petits-enfants, Mme Etard fait son entrĂ©e Ă la mairie, conduite par le maire qui lui a adressĂ© des fĂ©licitations En vous souhaitant la bienvenue au seuil de cette salle des Archives, en 1831 on disait le Bureau de la Maison, et en vous adressant nos vĆux de bonheur pour vos cent ans, permettez-moi de vous offrir au nom du conseil municipal et de la commune ce souvenir ». Pour cet Ă©vĂ©nement important le plus jeune conseiller, M. Rafin, remettait en mĂȘme temps une belle gerbe de fleurs. M. Lemire, dĂ©putĂ©, en une improvisation fĂ©licite Mme Etard donnant en exemple sa vie de labeur et de probitĂ©. En sortant de la mairie, accompagnĂ©e par le maire, Mme Etard saluĂ©e par une foule nombreuse est allĂ©e dĂ©poser une gerbe au monument au Morts oĂč figure gravĂ© dans le marbre le nom de l'un de ses petits-fils. Pendant ce temps la Fanfare Libre exĂ©cutait un morceau de musique. Le conseil s'est rendu ensuite au banquet prĂ©sidĂ© par la centenaire. Parmi les notables figuraient MM. Lemire dĂ©putĂ©, PrĂ©vret conseiller gĂ©nĂ©ral, Loir conseiller d'arrondissement, Carton maire de Boscherville, Martin maire du Theillement, l'abbĂ© RiviĂšre curĂ© doyen. Mme Etard s'Ă©teint le 24 mars 1933. DĂ©cembre 1931 - Les taxes sur les automobiles et sur les chiens serviront Ă l'entretien des chemins ruraux. 1932 â Le prĂ©fet Bodenas s'est rendu, lors de sa visite, sur la route nationale en plein centre du bourg. Un trottoir est dĂ©fectueux depuis deux ans. Le maire s'est par la suite dĂ©placĂ© Ă Evreux et a demandĂ© au directeur des Ponts et ChaussĂ©es que ce trottoir soit mis en Ă©tat. Ce qui n'est pas le cas en fĂ©vrier. Il demande l'intervention de la commission d'hygiĂšne. 2 fĂ©vrier 1932 - Le conseil municipal Ă©met un avis favorable pour obtenir le bĂ©nĂ©fice Ă l'encouragement national Ă la natalitĂ©. 25 mai 1932 - Rappel de la sĂ©ance extraordinaire du 4 mars concernant l'assassinat de M. Doumer prĂ©sident de la RĂ©publique. Le conseil municipal a adressĂ© un tĂ©lĂ©gramme Ă sa veuve Le conseil municipal de Bourgtheroulde, Eure, Ă©mu par la mort du grand citoyen M. Paul Doumer, et se faisant l'interprĂšte de la population, vous prie d'agrĂ©er, ainsi que votre famille, l'expression de ses respectueuses condolĂ©ances ». Paul Doumer, nĂ© le 22 mars 1857, a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique française en 1931. Membre du parti radical, il a aussi Ă©tĂ© gouverneur gĂ©nĂ©ral d'Indochine et a fait partie de la Commission de l'armĂ©e du SĂ©nat pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Un peu plus d'un an aprĂšs son Ă©lection, le 6 mai 1932, il est assassinĂ© par Paul Gorgulov, qui voulait condamner la passivitĂ© de la France dans le conflit contre les bolcheviks. SOURCE L'INTERNAUTE Copie du tĂ©lĂ©gramme annonçant la nomination de M. Lebrun prĂ©sident de la RĂ©publique Paris 10 mai 1932- Officiel â ExtrĂȘme urgence â IntĂ©rieur et mairies communes France â 1er tour de scrutin. Votants 826. Bulletins blancs ou nuls 49. Suffrages exprimĂ©s, majoritĂ© absolue 389. Ont obtenu M. Albert Lebrun 633, Paul Faure 114, PainlevĂ© 12, Marcel Cachin 8, divers 10 â M. Albert Lebrun est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique ». AoĂ»t 1932 - un garagiste de Bourgtheroulde propose qu'il soit demandĂ© un poste de secours Ă l'Automobile Club. Mars 1933 â M. Martin, ingĂ©nieur des Ponts et ChaussĂ©es, adresse une lettre concernant la dĂ©limitation de la commune en vue de la pose de poteaux indicateurs sur la route nationale Ă grand trafic numĂ©ro 138 - Haut du bourg prĂšs de la maison de Mme Heutte 312 route de Brionne â Route de Rouen, porte des Marchands prĂšs de la maison de M. Questel 214 route de Rouen. Les prix pratiquĂ©s par la Compagnie Normande d'ElectricitĂ© sont trĂšs Ă©levĂ©s. Une protestation est adressĂ©e au directeur. Juillet 1933 - Un arrĂȘtĂ© municipal fixe la vitesse des vĂ©hicules dans la traversĂ©e de la commune - vingt-cinq kilomĂštres Ă l'heure pour les poids lourds d'une charge supĂ©rieure Ă trois mille kilogrammes â quarante kilomĂštres Ă l'heure pour les voitures de tourisme. Les tilleuls de la place de la mairie sont inscrits Ă l'inventaire des Sites et classĂ©s conformĂ©ment Ă l'article quatre de la loi du 3 mai 1930 et l'arrĂȘtĂ© du ministre de l'Ă©ducation nationale du 19 aoĂ»t 1933. Le stationnement des fardiers voitures pour transporter de lourds fardeaux et des vĂ©hicules de gros transports est interdit sous les tilleuls. 4 dĂ©cembre 1933 - M. Delamare, architecte Ă Routot, adresse une lettre au sujet de la formation d'un syndicat intercommunal Ă propos de la captation d'une riviĂšre souterraine au Bas Caumont sans engagement pour la commune de Bourgtheroulde. 30 janvier 1934 â M. BouchĂ©, entrepreneur de ramonage demeurant Ă Louviers, est autorisĂ© Ă exercer son mĂ©tier Ă Bourgtheroulde. Il s'engage Ă effectuer gratuitement le ramonage des cheminĂ©es de la mairie et des Ă©coles. 30 mars 1934 - Le bureau d'Ă©tudes industrielles Techna est dĂ©signĂ© comme ingĂ©nieur conseil pour les installations d'adduction et de distribution d'eau potable Ă Bourgtheroulde. 7/13 mai 1934 - Vente sur la voie publique d'insignes pour la Semaine Nationale de l'Enfance. » Sur avis du maire, le conseil municipal dĂ©cide de participer Ă la journĂ©e des mĂšres fixĂ©e au dimanche 27 mai. Des dĂ©marches sont faites Ă Evreux pour l'obtention de la mĂ©daille de la Famille Française pour les mĂšres de Bourgtheroulde ayant cinq enfants ou plus. L'Association des maires de France invite les municipalitĂ©s Ă se rĂ©unir pour commĂ©morer le cinquantenaire de la loi du 5 avril 1884. La municipalitĂ© rend hommage aux grands Français loi Jules Ferry, loi MarcĂšre, loi Jules Simon qui ont contribuĂ© Ă donner aux conseillers municipaux une charte qui donne des droits aux assemblĂ©es communales. 30 avril 1934 - Le projet d'adduction d'eau prĂ©sentĂ© par le GĂ©nie Civil grĂšverait la commune d'une dizaine de milliers de francs par an. MM. Fournier et Delamare prĂ©sentent trois options - source Jacqueline Ă Caumont â source du Landin â source Billou Ă Appeville Annebault. Ils prĂ©conisent l'avantage d'un Syndicat de Communes pour obtenir le maximum de subvention et le minimum de frais. Le maire de Bourgtheroulde est autorisĂ© Ă faire toutes dĂ©marches nĂ©cessaires auprĂšs de ses collĂšgues de la rĂ©gion en vue de la constitution d'un syndicat provisoire. 12 juillet 1934 - Les communes environnantes se rĂ©unissent Ă Bourgtheroulde et se constituent en syndicat rĂ©gi par la loi du 5 avril 1844, modifiĂ©e par les lois du 22 mars 1890 et 13 novembre 1917 La Londe, Saint Ouen du Tilleul, Bosc Roger, Bourgtheroulde, Infreville, BosbĂ©nard Commin, Thuit-HĂ©bert. Le siĂšge social est fixĂ© Ă Bourgtheroulde. 25 aoĂ»t 1934 - Une nouvelle rĂ©union des communes concernĂ©es par l'adduction d'eau est fixĂ©e - le ministre de l'agriculture sera sollicitĂ© â Il sera demandĂ© au GĂ©nie Rural d'offrir gratuitement ses services pour l'Ă©tude d'un projet de distribution d'eau potable sur le territoire de la commune â Ainsi q'une subvention aussi large que possible pour la rĂ©alisation du projet. Le 30 octobre 1934 - une minute de silence est observĂ©e en signe de deuil par suite des dĂ©cĂšs de MM. Barthou, PoincarĂ© et du roi Alexandre de Yougoslavie. Louis Barthou et Alexandre Ier de Yougoslavie sont assassinĂ©s Ă Marseille par un terroriste croate. Raymond PoincarĂ©, qui fut PrĂ©sident de la RĂ©publique, dĂ©cĂšde en 1934. La commune donne un avis favorable Ă la SociĂ©tĂ© Anonyme Rurale pour la construction de trois habitations Ă bon marchĂ©. DĂ©cembre 1934 - le prĂ©fet de l'Eure donne son approbation pour la formation du syndicat de communes. PAGE 35 Le calvaire de la route de Rouen - ornĂ© de pierres de poudingue mĂ©lange de petits cailloux rĂ©unis par un ciment - La date de son Ă©dification est inconnue - En 2005, les Anciens de Bourgtheroulde et Infreville affirment qu'ils l'ont toujours vu. L'entourage n'existe plus Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 4 avril 1935 â Divers projets d'adduction d'eau sont proposĂ©s par Thouvenin, Fortin, GĂ©nie Rural, Syndicat de Routot, Syndicat de la rĂ©gion de Bourgtheroulde, Escande administrateur dĂ©lĂ©guĂ© de la Techna. Le conseil municipal dĂ©cide d'adhĂ©rer au syndicat dĂ©finitif pour la rĂ©alisation d'un rĂ©seau d'adduction d'eau dans la rĂ©gion de Bourgtheroulde. Il accepte de prendre Ă la charge de la commune une part des dĂ©penses de premier Ă©tablissement. M. Braquehais conseiller municipal depuis vingt-huit ans fait part de sa dĂ©cision de ne pas se reprĂ©senter aux prochaines Ă©lections en raison de son grand Ăąge. Des fĂ©licitations lui sont adressĂ©es pour les services rendus Ă la commune. 5 et 12 mai 1935 - Elections des conseillers municipaux. 18 mai 1935 - Election du maire. Sont prĂ©sents les conseillers Ă©lus RenĂ© Leroux, Maurice Boursetier, Joseph Deboos, Alexandre Allain, Jacques Rafin, Joseph Hermier, Henri Dubus, Georges Delieuvin, Albert Hue, AndrĂ© Verrier, Jules Renaux, Fernand Martin. Le scrutin est secret et Ă la majoritĂ© absolue. Chaque conseiller a remis, fermĂ©, au prĂ©sident, un bulletin de vote sur papier blanc. RenĂ© Leroux est proclamĂ© maire par onze voix sur douze. Il n'accepte pas. DeuxiĂšme tour de scrutin RenĂ© Leroux est Ă nouveau proclamĂ© maire par onze voix sur douze mais n'accepte pas. Il rĂ©itĂšre son refus lors du troisiĂšme tour de scrutin. AprĂšs lecture du procĂšs-verbal la sĂ©ance est levĂ©e. 27 mai1 935 - Nouvelle Ă©lection du maire. Il y a douze bulletins dans l'urne dont un blanc. Jacques Rafin est proclamĂ© maire avec huit voix de majoritĂ©. Il accepte et adresse ses remerciements. RenĂ© Leroux est adjoint. 3 juin 1935 - Jacques Rafin prononce une allocution et fait l'Ă©loge de ses prĂ©dĂ©cesseurs, de la bonne gestion de M. Foucard, maire sortant. 1er juillet 1935 - Deux conseillers municipaux sont priĂ©s par le maire de se mettre en rapport avec un charroyeur pour traiter l'enlĂšvement Ă forfait des ordures Ă traiter Ă l'amiable avec les entrepreneurs de la commune. Pour mettre fin aux abus commis au dĂ©pĂŽt d'ordures le maire a l'intention de se mettre en rapport avec M. GrĂ©aume pour le prier de commencer le service d'enlĂšvement par voitures des ordures mĂ©nagĂšres au dĂ©but d'aoĂ»t. Un dĂ©pĂŽt d'ordures est créé dans des carriĂšres de la route de Rouen, le prĂ©cĂ©dent n'Ă©tant plus autorisĂ© Ă ĂȘtre exploitĂ© par le propriĂ©taire du terrain. Le contrat passĂ© avec M. GrĂ©aume pour l'enlĂšvement des ordures expirant fin dĂ©cembre un avis sera mis dans les journaux au dĂ©but de novembre. Le plus offrant sera adjudicataire de ce transport. La soumission de M. VallĂ©e est adoptĂ©e en dĂ©cembre. L'Ă©clairage est insuffisant et fonctionne mal les rĂ©clamations sont multiples en novembre. La SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© est mise en demeure de rĂ©tablir les installations prĂ©vues au cahier des charges. Il lui est aussi demandĂ© d'installer un certain nombre de lampes supplĂ©mentaires dans les rues de la commune. Une bordure de trottoir est construite le long de la place publique en conservant un emplacement pour le garage des vĂ©hicules. Il est rappelĂ© que le service de police doit ĂȘtre fait sans causer d'ennuis inutiles aux automobilistes. Du poison nĂ©cessaire Ă la destruction des rats est achetĂ© Ă la fin de l'annĂ©e. Un conseiller municipal Ă©met le vĆu que la vaccination contre la tuberculose devienne obligatoire. 1936 - En exĂ©cution des dĂ©crets lois, il est accordĂ© une rĂ©duction de dix pour cent sur le montant des loyers du presbytĂšre et du bureau de poste. FĂ©vrier 1936 - la SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© promet la remise en Ă©tat de toute l'installation Ă©lectrique. Elle posera de nouvelles lampes Ă condition que la commune rĂ©tribue leur implantation et accepte de payer l'Ă©clairage public au compteur. BĂątiments communaux, mairie, halle restant seuls au forfait. Le contrat expire en 1952. L'Ă©clairage actuel est de deux cent cinquante francs par an. Il passerait Ă sept mille francs au compteur. La commune ne peut accepter cette dĂ©pense. Elle engage de nouveaux pourparlers avec la SociĂ©tĂ© Normande dans le but d'obtenir la pose de deux ou trois nouvelles lampes indispensables en offrant une augmentation maximum de deux cent cinquante francs du forfait actuel. 4 fĂ©vrier 1936 - Il est proposĂ© que les employĂ©s des Pompes FunĂšbres soient revĂȘtus d'un uniforme et coiffĂ©s d'une casquette. La municipalitĂ© dĂ©cide de surseoir Ă l'examen de cette question tout en faisant part de ce vĆu Ă l'entrepreneur des Pompes FunĂšbres. Quatre complets uniformes noirs sont achetĂ©s en septembre. Juin 1936 - Recensement de la population. Une indemnitĂ© est allouĂ©e au secrĂ©taire de mairie. Le dĂ©nombrement rĂ©vĂšle qu'il y a 536 habitants Ă Bourgtheroulde. Des remerciements sont adressĂ©s Ă M. Foucard pour le don qu'il a fait au Bureau de Bienfaisance Ă l'occasion du dĂ©cĂšs de Mme Osmont Octobre 1936 - La SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© propose de maintenir le forfait pour les trente lampes des rues et de poser un compteur pour la mairie et la salle de musique. Ce qui est adoptĂ© par la municipalitĂ©. Les recettes des sĂ©ances de cinĂ©ma offertes au profit de la commune par M. Martin sont affectĂ©es Ă la rĂ©fection des installations Ă©lectriques de la salle des fĂȘtes. DĂ©cembre 1936 - Les habitants de la rue Noire adressent une pĂ©tition la distribution d'eau potable n'est pas programmĂ©e. Le plan des canalisations est provisoirement arrĂȘtĂ©. La municipalitĂ© propose de donner l'eau gratuitement Ă la colonne qui sera Ă©tablie place de la mairie. En ce qui concerne l'Ă©lectricitĂ©, les pourparlers avec la commune d'Infreville permettront probablement de leur donner satisfaction. La Chambre de Commerce du Havre demande l'Ă©tude d'un projet de pont-route sur la Seine. La liaison par le bac de Hode-Berville est insuffisante entre les deux rives. Bourgtheroulde Ă©met le vĆu que ce projet soit inscrit en prioritĂ© en tĂȘte du programme des grands travaux contre le chĂŽmage. Pont de Tancarville Cet ouvrage ne sera accompli qu'aprĂšs la guerre 1939/1945. Les travaux dĂ©butent en 1955 et s'achĂšvent en 1959. 5 mars 1937 â Le colonel RĂ©bulet offre la somme de cent francs au Bureau de Bienfaisance en souvenir de sa mĂšre. Des remerciements lui sont adressĂ©s. Juin 1937 - Une demande de stationnement est faite par l'autoritĂ© militaire des passages de troupes auront lieu le 26 juin, le 4 juillet et vers le 10 juillet. Bourgtheroulde Ă©met un avis favorable. Les travaux d'adduction d'eau commenceront incessamment, les subventions et crĂ©dits sont rĂ©alisĂ©s. Des subventions sont accordĂ©es aux deux cents premiers abonnĂ©s. Novembre 1937 - Les habitants du hameau de la Poterie rĂ©digent une pĂ©tition la canalisation d'eau n'a pas Ă©tĂ© prĂ©vue jusqu'au Calvaire. En 1935, le maire a estimĂ© qu'il n'Ă©tait pas utile d'aller plus loin que la maison de M. Questel n° 214 route de Rouen. Un projet d'extension est Ă l'Ă©tude, subordonnĂ© aux subventions de l'Ă©tat. Les travaux d'adduction d'eau sont accordĂ©s Ă la sociĂ©tĂ© Roujaud. Le maire de Bourgtheroulde est prĂ©sident du Syndicat. 21 mars 1938 â Un nouvel emprunt est fait pour financer la mise en place de l'adduction d'eau. Le ministĂšre de l'agriculture est sollicitĂ© pour l'obtention d'une subvention. Le tarif pour la vente de l'eau au col de cygne est dĂ©fini - Six francs le mĂštre cube pour les habitants de la commune â Dix francs pour les habitants de la commune ne faisant pas partie du syndicat â Le col de cygne tuyau en forme de canne dont l'embout supĂ©rieur ressemble Ă un cou de cygne - TĂ©moignage de Mme Ressencourt sera ouvert aux jours et heures fixĂ©s par un arrĂȘtĂ© du maire. Les habitants de Bourgtheroulde qui ne sont pas desservis par les canalisations auront droit Ă dix mĂštres cubes d'eau mis gratuitement Ă leur disposition. La perception des taxes au col de cygne sera faite par le garde champĂȘtre qui remettra Ă l'usager un reçu dĂ©tachĂ© d'un carnet Ă souche. Le creusement des canalisations est rĂ©alisĂ© manuellement, les engins de chantier Ă©tant rares Ă l'Ă©poque. La main d'Ćuvre est essentiellement Ă©trangĂšre Italiens, Portugais, Belges, Polonais qui creusent vingt Ă vingt-cinq mĂštres par jour. Tous les habitants n'adhĂšrent pas au syndicat. Certains continuent d'utiliser l'eau de leur citerne personnelle pendant quelques dĂ©cennies. TĂ©moignages de MM. Dannetot. Le maire engage des pourparlers avec la SociĂ©tĂ© Libre d'Agriculture de l'Eure pour l'organisation fin septembre Ă Bourgtheroulde d'un concours agricole qui coĂŻnciderait avec la cĂ©rĂ©monie de l'inauguration du service des eaux. Septembre 1938 - Une infirmiĂšre visiteuse tient une permanence le dernier samedi de chaque mois. Les services d'hygiĂšne du dĂ©partement demandent qu'une salle chauffĂ©e et un tĂ©lĂ©phone soient mis Ă sa disposition. Cette infirmiĂšre venant pour tout le canton les autres communes sont priĂ©es de participer aux dĂ©penses. L'arrĂȘtĂ© sur la divagation des chiens doit ĂȘtre appliquĂ© avec rigueur. PAGE 36 21 janvier 1939 - Le maire propose, aprĂšs discussion, qu'il y aurait intĂ©rĂȘt Ă numĂ©roter les maisons. Le conseil municipal donne des noms aux rues de la commune - Grande Rue du Monument aux Morts au Calvaire du cimetiĂšre â Rue d'Elbeuf du carrefour jusqu'Ă la maison Ferrand â Rue de la Gare â Route d'Infreville â Place de la Mairie â Place de l'Eglise â Rue de la Mare du Boulay â Clos Saint Marc â Rue des FossĂ©s â Rue du Neubourg â Rue de Berville. Le maire prendra toutes dispositions concernant le modĂšle des numĂ©ros et l'indication des rues. Avril 1939 â Des poteaux et des chaĂźnes sont posĂ©s entre les tilleuls de la place publique parallĂšlement au mur de la propriĂ©tĂ© Gruel Manoir du Logis pour l'attachage des bestiaux les jours de foire. Ils Ă©taient auparavant attachĂ©s aux grilles de la propriĂ©tĂ©. Le prĂ©fet de l'Eure adresse une circulaire concernant la fourniture de masques Ă gaz pour la somme de soixante-dix francs piĂšce. La municipalitĂ© juge qu'il serait prudent de doter la commune de six appareils de façon Ă constituer une Ă©quipe de secours. Mars 1939 - Les bouches d'incendie sont ouvertes de six heures Ă sept heures du soir pour le balayage des trottoirs, leur lavage et celui des caniveaux. Mai 1939 - La fĂȘte des mĂšres est cĂ©lĂ©brĂ©e. juin 1939 - Le chef de la brigade de gendarmerie demande une allocation de quelques bidons d'essence dans le but d'augmenter les tournĂ©es de surveillance. Le conseil municipal vote l'octroi de six bidons mais dĂ©plore que l'Etat ne mette pas suffisamment d'essence Ă la disposition de la gendarmerie et s'Ă©lĂšve contre cet Ă©tat de chose. 3 septembre 1939 - la France et la Grande Bretagne dĂ©clarent la guerre Ă l'Allemagne qui a envahi la Pologne. C'est le dĂ©but de la Seconde Guerre Mondiale. Voir rubrique Guerres et Ă©vĂšnements Les ordures mĂ©nagĂšres sont enlevĂ©es tous les dimanches matin Ă partir du 31 octobre. Le transport des voyageurs entre la gare de Bourgtheroulde/Thuit-HĂ©bert et la commune de Bourgtheroulde a Ă©tĂ© assurĂ© pendant des annĂ©es en voiture hippomobile par M. Allain, marchand de cycles. tĂ©moignage de M. Michel Verlant. Mai et juin 1939 - Devant l'avancĂ©e des troupes allemandes les habitants sont Ă©vacuĂ©s. 9 juin 1939 - La commune est bombardĂ©e par l'aviation allemande. Bourgtheroulde est occupĂ© par la Wermarcht. La Kommandantur s'installe au Manoir du Logis. voir rubrique Guerres et Ă©vĂ©nements FĂ©vrier 1940 â Un piano et un tabouret sont achetĂ©s pour la salle des fĂȘtes. 1941 â M. Verrier, concessionnaire des Pompes FunĂšbres demande le relĂšvement des tarifs d'inhumation Ă©tablis en 1928. M. Paon dĂ©sire voir Ă©tablir la prolongation de la ligne Ă©lectrique jusqu'Ă sa propriĂ©tĂ©. Ce projet est Ă l'Ă©tude Ă la prĂ©fecture. Tous les Ă©carts de la commune seront desservis. juillet 1941 - un pulvĂ©risateur Ă dos pour le traitement des pommes de terre contre les doryphores est achetĂ©. 1942 - Les allocations familiales ont Ă©tĂ© créées en 1940. La commune verse cinq cent deux francs, montant de sa part, au fonds national de compensation en exĂ©cution de la lettre circulaire du 8 janvier. Janvier 1942 - Le premier Ă©tage de la salle des fĂȘtes est mise Ă la disposition du ComitĂ© de la Jeunesse. Une subvention de mille francs est accordĂ©e pour l'organisation de cette salle. Une commande est passĂ©e Ă la maison Cochart de Charleville pour la fourniture de plaques en Ă©mail. Elles sont destinĂ©es au numĂ©rotage des maisons de l'agglomĂ©ration Ce qui ne fut pas exĂ©cutĂ©. En raison des difficultĂ©s de communication par chemin de fer il est demandĂ© un service de cars Ă la maison Joffet, deux fois par semaine, entre Rouen et Pont Audemer, via Bourgtheroulde. Avril 1942 - M. Jacques Lambert demande l'autorisation d'ouvrir un cinĂ©ma dans la commune et la mise Ă sa disposition de la salle des fĂȘtes une fois par semaine. Ce qui lui est accordĂ©. Le prix des places est fixĂ© - 1Ăšres sept francs trois francs de taxe. â Secondes six francs deux francs de taxe. â 3Ăšmes cinq francs deux francs de taxe. M. Lambert devra justifier de ses recettes en dĂ©clinant des billets numĂ©rotĂ©s extraits d'un carnet Ă souche. Le maire a assurĂ© le secrĂ©tariat de la mairie avec l'aide de sa secrĂ©taire particuliĂšre, Melle Dubus, qui le quitte au mois d'aoĂ»t. Le travail devient de plus en plus important par suite de la distribution des cartes d'alimentation, de la rĂ©partition pour tout le canton des cartes de vĂȘtements et textiles, des bons de chaussures. Il faut nommer un secrĂ©taire de mairie. 24 juin 1942 - Nomination d'un secrĂ©taire de mairie La permanence aura lieu de neuf heures trente Ă douze heures trente tous les jours. Le garde champĂȘtre faisant actuellement fonction de secrĂ©taire redeviendra uniquement gardien de la mairie et conservera sa fonction. Melle Dubus est fĂ©licitĂ©e et remerciĂ©e de son dĂ©vouement et bĂ©nĂ©volat. Une subvention lui est allouĂ©e. Juin 1942 - La salle de la justice de paix est mise Ă la disposition de la Caisse d'Epargne. Le local actuellement concĂ©dĂ© doit ĂȘtre exclusivement rĂ©servĂ© au secrĂ©tariat de la mairie. Il y a lieu d'envisager l'extension du rĂ©seau de distribution d'Ă©lectricitĂ© pour les Ă©carts non identifiĂ©s. Juillet 1942 - Le conseil municipal dĂ©signe le service des Ponts et ChaussĂ©es comme contrĂŽleur des distributions d'Ă©nergie Ă©lectrique de la commune. DĂ©cembre 1942 - La salle des fĂȘtes est louĂ©e Ă la section locale de la ConfĂ©dĂ©ration GĂ©nĂ©rale des Familles en vue de l'installation 1 d'un spectacle cinĂ©matographique choisi 2 le rez-de-chaussĂ©e avec mobilier et installation pour des services cinĂ©matographiques le samedi et le dimanche soir. AprĂšs accord, les sĂ©ances pourront avoir lieu Ă d'autres moments, le dimanche aprĂšs-midi en particulier, la commune se rĂ©servant le droit de disposer de la salle en avisant la section quinze jours Ă l'avance. Une autorisation est donnĂ©e pour l'installation permanente au premier Ă©tage, en accord avec le dĂ©lĂ©guĂ© Ă la jeunesse, d'un Foyer de la Jeunesse et de la Famille sous le vocable Maison du marĂ©chal PĂ©tain ». PAGE 37 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite Mai 1943 - Un grand nombre de rĂ©fugiĂ©s arrive dans la commune. La prĂ©fecture invite la municipalitĂ© Ă cĂ©lĂ©brer officiellement la fĂȘte des mĂšres le 30 mai. Des prix sont attribuĂ©s aux mĂšres les plus mĂ©ritantes. Le service hebdomadaire dâenlĂšvement des ordures nâest pas assurĂ© rĂ©guliĂšrement Ă la fin de lâannĂ©e. Septembre 1944 â Les annonces du garde-champĂȘtre Albert Verlant ne doivent pas ĂȘtre faites seulement dans les rues principales. Le maire veillera Ă ce que les annonces soient plus largement diffusĂ©es. 26 aoĂ»t 1944 - La commune est libĂ©rĂ©evoir chapitre Guerres et EvĂ©nements. Bombardements et batailles de chars ont endommagĂ© les rĂ©seaux de distribution dâeau et lâĂ©lectricitĂ©. Septembre 1944 - Le service dâenlĂšvement des ordures, interrompu depuis le mois de juillet, est rĂ©tabli. Trois stĂšres de bois par famille sont distribuĂ©s. Fin septembre 1944 - Les travaux de rĂ©paration des canalisations sont terminĂ©s. Le service de distribution dâeau fonctionne Ă nouveau. Il semble que ce ne soit que partiellement En 1945 le rĂ©seau nâest pas totalement remis en Ă©tat. 24 octobre 1944 - Les habitants doivent dĂ©poser leurs poubelles sur un seul cĂŽtĂ© de la rue pour faciliter l'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres. Novembre 1944 - DĂ©mission de M. Verrier responsable des Pompes FunĂšbres. Un hommage lui est rendu pour ses longs services. La SociĂ©tĂ© Normande dâElectricitĂ© informe quâelle viendra bientĂŽt rĂ©parer le rĂ©seau. 14 fĂ©vrier 1945 â Le conseil municipal se rĂ©unit. Il est composĂ© de MM. Rafin maire, Leroux adjoint, Boursetier, Allain, Deboos, Vernier, Renaux, Delieuvin, Foucault, Lecomte, LavallĂ©e. Absence de Mme Hachette excusĂ©e. Elle a donnĂ© sa dĂ©mission en raison de son dĂ©part de la commune. L'entreprise Verrier FrĂšres est dĂ©sormais concessionnaire des Pompes FunĂšbres. Des protestations s'Ă©lĂšvent contre le retard apportĂ© Ă la remise en service de la distribution d'eau. 18 mai 1945 - Installation du nouveau conseil municipal M. Jacques Rafin est réélu maire, M. RenĂ© Leroux adjoint. Conseillers municipaux Joseph Deboos â Jean LavallĂ©e â Jules Renaux â Charles Noyelle â Maurice Boursetier â AndrĂ© Verrier â Alexandre Allain â Henri Dubus â Joseph Hermier. M. Daniel Hochard est mentionnĂ© absent. juin 1945 - la municipalitĂ© demande Ă l'Etat le financement des travaux de rĂ©parations des bĂątiments communaux. Le programme de la fĂȘte du 14 juillet est Ă©tabli - Revue des sapeurs pompiers et du matĂ©riel d'incendie Ă huit heures trente â Distribution des prix Ă quinze heures â Concert Ă dix-huit heures â Retraite aux flambeaux Ă vingt-deux heures suivie d'un bal gratuit. 8 juin 1945 - Le conseil, rĂ©uni pour la premiĂšre fois depuis les Ă©lections municipales adresse au gĂ©nĂ©ral De Gaulle, chef du gouvernement, l'expression de son admiration pour le rĂŽle qu'il a jouĂ© dans la libĂ©ration de la France et l'assure de son respectueux et entier dĂ©vouement. 31 juillet 1945 - le garde champĂȘtre est chargĂ© de passer dans chaque maison pour contrĂŽler le stock de bois existant en vue de la prochaine distribution. Les reprĂ©sentations cinĂ©matographiques ont lieu tous les samedis Ă la salle des fĂȘtes. M. Martin a vendu sa licence Ă M. Grenier demeurant Ă La Londe. CĂ©rĂ©monie du 11 novembre - service solennel Ă dix heures Ă l'Ă©glise en mĂ©moire des victimes des deux guerres - manifestation au Monument aux Morts Ă midi â vin d'honneur Ă la mairie Ă midi trente â remise des livrets aux prisonniers â bal gratuit le soir Bourgtheroulde vers 1945 collection personnelle FĂ©vrier 1946 â La SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© n'a pas encore terminĂ© la rĂ©installation de l'Ă©clairage dans les rues. Les greffiers de Paris donnant toutes satisfactions sont maintenus. Les habitants du quartier de la Poste adressent une pĂ©tition ils demandent l'Ă©tablissement du marchĂ© de lĂ©gumes et un commerce d'alimentation sur l'emplacement de la maison Lecomte Auberge du Cheval Noir devenue maison particuliĂšre en 2008 qui doit ĂȘtre abattue. La bonneterie et autres articles resteront sur l'emplacement autour de l'Ă©glise. Le nĂ©cessaire est fait auprĂšs de la Compagnie des Eaux pour le rĂ©tablissement des bornes fontaines. Une protestation est adressĂ©e aux Ponts et ChaussĂ©es la route nationale 313 est en mauvais Ă©tat. Une assurance est souscrite pour couvrir les risques d'accidents des maire, adjoint, dĂ©lĂ©guĂ©s spĂ©ciaux et conseillers municipaux en application de la loi du 8 novembre 1941. L'herbe du terrain de sport et de la place de la mairie est louĂ©e en pĂąture pour les moutons que possĂšdent certains propriĂ©taires. Mai 1946 - 565 habitants sont recensĂ©s. Mai 1946 - Il n'existe aucune ressource en bois de chauffage sur le territoire de la commune. Un mĂštre cube trente sera distribuĂ© par habitant soit sept cent trente et un stĂšres, plus soixante-dix stĂšres pour les Ă©coles. 10 octobre 1946 - Une commission est constituĂ©e pour la distribution de pneus de vĂ©lo. Les horloges de la mairie et de l'Ă©glise doivent ĂȘtre rĂ©parĂ©es. La SociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© n'a toujours pas remis en service l'Ă©clairage des rues et places publiques. DĂ©cembre 1946 - la commune souscrit un emprunt de trois cent mille francs pour la remise en Ă©tat des bĂątiments communaux. Des protestations s'Ă©lĂšvent contre le retard apportĂ© par la prĂ©fecture pour l'attribution de bons de chauffage Ă la commune. La vente effectuĂ©e sur la propriĂ©tĂ© du Logis doit ĂȘtre rĂ©servĂ©e Ă Bourgtheroulde et aux communes environnantes. 1er mars 1947 - L'adhĂ©sion de Bourgtheroulde au Syndicat DĂ©partemental de l'ElectricitĂ© et du Gaz est votĂ©e Ă l'unanimitĂ©. avril 1947 - la mauvaise marche de l'horloge rĂšgle l'Ă©clairage irrĂ©gulier des rues. 25 octobre 1947 - A la suite des opĂ©rations de vote du 19 octobre M. Rafin est réélu. M. Leroux premier adjoint, M. Boursetier deuxiĂšme adjoint. Conseillers municipaux MM. Hochard â Cornu â LavallĂ©e â Deboos â Verrier â Noyelle â Dubus â Renaux â Ressencourt â Langlois. Une lettre de la Reconstruction fait connaĂźtre que le baraquement de la place de la mairie n'est plus occupĂ© par la gendarmerie et demande qu'il soit attribuĂ© Ă un sinistrĂ© ou vendu. Le maire propose de faire rĂ©tablir l'Ă©clairage par une personne Ă©trangĂšre Ă la sociĂ©tĂ© qui distribue l'Ă©lectricitĂ©, celle-ci n'Ă©tant pas assurĂ©e malgrĂ© les nombreuses rĂ©clamations. Le presbytĂšre, la Halle de la boucherie et la salle des fĂȘtes seront remis en Ă©tat. Une lampe et une pancarte seront installĂ©es sur la porte de secours de la salle des fĂȘtes. 24 1948 â La sociĂ©tĂ© Normande d'ElectricitĂ© est Ă nouveau mise en demeure de remettre la ligne en Ă©tat pour l'Ă©clairage des rues. Infreville, Bosnormand et Boscherville adhĂ©rent au syndicat d'adduction d'eau potable. Avril 1948 - l'Ă©tat procĂšde au dĂ©marrage du plan national pour les travaux d'entretien diffĂ©rĂ© des chemins ruraux. 15 avril 1948 - Le Tour de France passera Ă Bourgtheroulde. La commune accorde une subvention Ă l'Organisation de cette Ă©preuve cycliste et exceptionnellement une prime. Il en sera ainsi Ă chaque fois que le Tour traversera la commune. Un don est fait au ComitĂ© Français pour l'Ă©rection d'un monument dĂ©diĂ© au PrĂ©sident Roosevelt. 13 juin 1948 - CĂ©lĂ©bration de la fĂȘte de la Jeunesse. La municipalitĂ© prend Ă sa charge la dĂ©coration de la commune mĂąts, oriflammes, drapeaux et embellissement du Monument aux Morts La partie supĂ©rieure dĂ©truite en aoĂ»t 1944, le socle est installĂ© au centre de la place de la mairie. Les mĂ©moires des dommages de guerre sont examinĂ©s et payĂ©s rĂ©parations aux Ă©coles et Ă l'Ă©glise. 6 juillet 1948 - Programme de la fĂȘte du 14 juillet - revue de la compagnie des sapeurs pompiers et du matĂ©riel des pompes Ă neuf heures â distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles â manifestation au Monument aux Morts Ă l'issue de la cĂ©rĂ©monie â bal gratuit sur la place de la mairie Ă vingt et une heures. Octobre 1948 - Cinquante drapeaux sont achetĂ©s pour la dĂ©coration de la commune aux fĂȘtes publiques. DĂ©cembre 1948 - PrĂ©vision de dĂ©poser les ordures Ă la vieille briqueterie ou dans la mare de la route d'Elbeuf. 27 avril 1949 â IndemnitĂ© octroyĂ©e au sonneur de l'AngĂ©lus. 14 juin 1949 - M. Grenier demande la cession de son bail pour l'exploitation du cinĂ©ma Ă la salle des fĂȘtes. 3 mars 1950 â Les termes ElectricitĂ© de France » sont mentionnĂ©s pour la premiĂšre fois. 14 avril 1950 -Une subvention exceptionnelle est accordĂ©e Ă la Fanfare Libre dirigĂ©e par M. Pierre. La vente de l'eau au col de cygne » est portĂ©e Ă cinquante francs le mĂštre cube au lieu de quarante francs comme par le passĂ©. Une distribution de lait aux enfants des Ă©coles est prĂ©conisĂ©e par la prĂ©fecture. Ce qui n'est pas nĂ©cessaire Ă Bourgtheroulde Les enfants ne sont pas privĂ©s de cet aliment 4 juin 1950 - CĂ©lĂ©bration de la fĂȘte des mĂšres. AprĂšs la messe une gerbe est dĂ©posĂ©e au Monument aux Morts par les enfants des Ă©coles. Toutes les mĂšres de famille sont invitĂ©es Ă un vin d'honneur Ă la mairie aprĂšs cette cĂ©rĂ©monie. Le 23 aoĂ»t 1950 - le conseil municipal Ă©met le vĆu qu'une signalisation avec feu rouge et feu vert soit installĂ©e au carrefour des deux routes nationales prĂšs de l'Ă©glise. Ce qui permettrait d'Ă©viter tout accident. Les bas-cĂŽtĂ©s de la route nationale dans la traversĂ©e du bourg doivent ĂȘtre refaits le plus tĂŽt possible. Le maire invite le conseil municipal Ă la manifestation qui aura lieu le dimanche 27 aoĂ»t Ă neuf heures au Monument aux Morts pour l'anniversaire de la LibĂ©ration. 9 mars 1951 â Un projet d'assainissement de l'agglomĂ©ration pour l'installation d'un rĂ©seau d'Ă©gouts est mis Ă l'Ă©tude. DĂšs que le dĂ©cret fixant les Ă©lections lĂ©gislatives sera promulguĂ© la fĂȘte des mĂšres sera cĂ©lĂ©brĂ©e. Ce qui ne peut ĂȘtre fait le 27 mai. 19 juin 1951 - pour rĂ©pondre Ă une demande de la prĂ©fecture proposant la rĂ©vision orthographique du nom de la commune, le conseil municipal dĂ©cide le maintien de l'orthographe de Bourgtheroulde sans accent sur "l'E". 27 juillet 1951 - Le Prix de la ville de Bourgtheroulde est créé Ă l'occasion du concours hippique du Roumois . Deux bornes, qui existaient autrefois, seront posĂ©es au bout du chemin des Tilleuls du cĂŽtĂ© de l'Ă©glise. Les enfants empruntant ce chemin Ă la sortie des Ă©coles, ces bornes empĂȘcheront les voitures de passer Ă cet endroit dangereux. 8 aoĂ»t 1951 - Le contrat d'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres a pris fin le 31 mars. M. Rafin en prend la charge. Septembre 1951 - L'administration des contributions indirectes demande un autre emplacement pour l'atelier public de distillation, ce qui ne peut ĂȘtre accordĂ©. Il n'existe aucun autre lieu susceptible d'accueillir cet atelier. Septembre 1951 - L'immeuble de la perception a Ă©tĂ© sinistrĂ© pendant le bombardement du 9 juin 1940 et les combats de la LibĂ©ration en aoĂ»t 1944. Faute de trouver un immeuble convenable, la commune risque de perdre la perception qui doit ĂȘtre conservĂ©e tant pour la commoditĂ© de la population que pour le courant d'affaires que cela amĂšne Ă Bourgtheroulde. Le propriĂ©taire actuel consent Ă vendre cette maison ainsi que les communs, le jardin, la cour et le droit aux dommages de guerre deux millions environ pour la somme de deux millions cinq cent mille francs. L'Administration des Finances est disposĂ©e Ă aider la commune. DĂ©cembre 1951 - il est d'intĂ©rĂȘt public de procĂ©der Ă des travaux d'Ă©lectrification pour amener le courant Ă©lectrique Ă divers habitants non encore rĂ©glementĂ©s. Les travaux seront exĂ©cutĂ©s par le Syndicat DĂ©partemental d'ElectricitĂ© dont la commune est membre, financĂ©s par l'Ătat et par un emprunt dont la commune devra garantir le service des annuitĂ©s. PAGE 38 1952 â Il y a 560 habitants Ă Bourgtheroulde. La commune souscrit un abonnement forfaitaire Ă la SociĂ©tĂ© des Auteurs et Compositeurs pour les fĂȘtes de la Saint Laurent, du 14 juillet, du 11 novembre, la distribution des prix, l'arbre de NoĂ«l. 4 juin 1952 - Un arrĂȘtĂ© est approuvĂ© Ă l'unanimitĂ©. Il interdit le stationnement des nomades sur tout le territoire de la commune Ă©tant donnĂ© les inconvĂ©nients et les ennuis en rĂ©sultant. La signalisation lumineuse du carrefour prĂšs de l'Ă©glise est nĂ©cessaire. La commune ne peut en prendre les frais en charge en aoĂ»t. 1953 - Statuts du personnel communal le garde champĂȘtre travaille Ă temps complet, la secrĂ©taire de mairie et le cantonnier Ă temps incomplet. 24 mars 1953 - Une allocation de cent cinquante francs au mĂštre carrĂ© est votĂ©e en faveur de l'habitat rural. L'Ătat verse une allocation de mille francs au mĂštre carrĂ© pendant vingt ans, le Conseil GĂ©nĂ©ral cent cinquante francs au mĂštre carrĂ©. 6 mai 1953 - Election du maire M. Rafin est réélu. M. Leroux nommĂ© adjoint. MM. Renaux, Verrier, Cornu, Hochart, Deboos, Noyelle, Ressencourt, Delamare, LavallĂ©e, Langlois et Duclos conseillers municipaux. 2 septembre 1953 - Il est rappelĂ© que les feux de signalisation seront posĂ©s incessamment au carrefour des routes nationales 138 et 313 Grande Rue / Routes d'Elbeuf et Thuit-HĂ©bert. 30 novembre 1953 - Bourgtheroulde refuse de changer la date de la fĂȘte Saint Laurent, fixĂ©e au premier aoĂ»t, comme l'a proposĂ© le maire de Montfort sur Risle. Un arrĂȘtĂ© d'interdiction de stationnement des voitures dans la traversĂ©e du bourg les jours de marchĂ© est envisagĂ©. 1954 â Un arrĂȘtĂ© de la prĂ©fecture stipule que l'Ă©lagage de tous les arbres et branches avançant sur le sol des routes et des chemins et qui touchent les fils tĂ©lĂ©phoniques soit effectuĂ© dans le plus bref dĂ©lai. Les dĂ©molitions provenant de l'ancien Monument aux Morts dĂ©posĂ©es derriĂšre la mairie seront enlevĂ©es au plus tĂŽt. Juin 1954 - un poste d'eau est Ă©tabli au Calvaire de La Poterie comprenant - un col de cygne, - un robinet pour les habitants du quartier, - une bouche d'incendie. Le passage d'un car en direction de Rouen serait le bienvenu le dimanche matin. La commune de La Londe refuse de souscrire Ă l'emprunt communal concernant l'adduction d'eau. Bourgtheroulde doit prendre un nouvel emprunt pour amener l'eau au hameau de La Poterie. Plusieurs personnes rĂ©clament le dĂ©gagement du carrefour de la route d'Infreville face Ă la maison Thomann actuel Centre de Secours la visibilitĂ© y Ă©tant Ă peu prĂšs nulle. Un recensement est prĂ©vu en septembre. Le stationnement des voitures sera interdit sur la place de la mairie. Un parking sera Ă©tabli de chaque cĂŽtĂ© du chemin desservant la ferme du Logis. Un panneau indicateur sera posĂ© Ă l'angle de la route de Rouen et de celle de Bourg Achard. La fĂȘte des Anciens est fixĂ©e au 21 novembre. DĂ©cembre 1954 - Les rĂ©parations des dommages de guerres sont effectuĂ©es Ă la perception. 1955 â Une circulaire ministĂ©rielle du 19 janvier stipule que le garde champĂȘtre doit ĂȘtre logĂ© Ă la mairie. Ce qui est le cas Ă Bourgtheroulde. La salle des FĂȘtes est louĂ©e aux sociĂ©tĂ©s locales et aux autres sociĂ©tĂ©s. Celle de la Halle Ă toutes les sociĂ©tĂ©s et aux particuliers pour des mariages. Une canalisation d'eau est Ă©tablie sur le chemin de la Poterie sur une longueur d'environ quarante-cinq mĂštres. Le dĂ©gagement du carrefour route de Thuit-HĂ©bert/route d'Infreville cĂŽtĂ© Thomann est rĂ©clamĂ© ainsi qu'il en a Ă©tĂ© fait du cĂŽtĂ© de la ferme du Logis. Les bermes de la route de la Poterie sont amĂ©nagĂ©es. Leur rĂ©cent nivellement a occasionnĂ© l'inondation des maisons situĂ©es en contrebas de la route lors des derniĂšres pluies. juillet 1955 - le panneau de limitation de vitesse sur la route nationale 138 est dĂ©placĂ© et posĂ© avant les premiĂšres maisons nouvellement construites en avant du Calvaire de La Poterie. Le banquet des anciens est fixĂ© au 23 octobre Ă l'occasion de la journĂ©e qui leur est consacrĂ©e. Tous les conseillers sont invitĂ©s Ă y prendre part. L'herbe du terrain de sport et de la place publique est vendue en octobre. 1956 â Il y a 522 habitants Ă Bourgtheroulde. 17 janvier 1956 - Des subventions sont votĂ©es pour Fanfare Libre, Amicale des sapeurs-pompiers, Tennis Club de Bourgtheroulde, Vieux travailleurs, Anciens Combattants, Anciens Prisonniers, Club Hippique. 9 fĂ©vrier 1956 - DĂ©mission de M. Langlois conseiller municipal. Une machine Ă Ă©crire pour la mairie est acquise. Son usage est nĂ©cessaire pour la confection de nombreux documents. Un arrĂȘtĂ© sera appliquĂ© dĂšs la mise en place des panneaux de stationnement dans la traversĂ©e du bourg. Septembre 1956 - un conseiller municipal demande que soit amĂ©nagĂ© un passage piĂ©tons sur la route nationale 138 de la propriĂ©tĂ© de Mme Keller au Calvaire de la Poterie. Il permettrait aux enfants du quartier de circuler avec plus de sĂ©curitĂ© en allant et venant Ă l'Ă©cole. 1957 â De grosses rĂ©parations sont Ă exĂ©cuter au presbytĂšre et au clocher. 29 juin 1957 - Le Tour de France passe Ă Bourgtheroulde. Des accidents rĂ©pĂ©tĂ©s se produisent au virage de la Porte des Marchands. Janvier 1958 - Le revĂȘtement du virage de la Porte des Marchands est amĂ©liorĂ© en janvier. La salle des FĂȘtes est trop petite. Les bals sont organisĂ©s dans les communes voisines d'oĂč manque de profits. FĂ©vrier 1958 - un arrĂȘtĂ© municipal interdit le stationnement des poids lourds sur la place de la mairie. L'emplacement prĂšs du Logis est en trĂšs mauvais Ă©tat. La rĂ©novation cadastrale de la commune est prĂ©vue pendant le premier semestre 1959. Bourgtheroulde s'attend Ă un remembrement. Le cadastre actuel remonte Ă une centaine d'annĂ©es et ne correspond plus Ă l'Ă©tat actuel de la commune. La SociĂ©tĂ© des Recherches des PĂ©troles effectue des travaux de sondage dans la rĂ©gion en juin. 1959 - Des panneaux sont posĂ©s annonçant la prĂ©sence de feux au carrefour des nationales 138 et 313 Grande rue / routes d'Elbeuf et Thuit-HĂ©bert. 24 mars 1959 â M. Rafin est réélu maire. M. Hidrio adjoint. MM. Hochard, Hubert, Verrier, Lecombe, Dufour, Omont, VallĂ©e, Ressencourt, Cornu, Grandhomme et Melle Boulanger conseillers municipaux. La population est engagĂ©e Ă participer au concours du fleurissement de la France. Mai 1959 - Un emprunt est envisagĂ© afin de procĂ©der Ă divers travaux - parking route de Thuit-HĂ©bert, - horloge de la mairie, - clĂŽture du presbytĂšre ravalement des façades ouest et est, - remise en Ă©tat des WC de la place de la mairie. - Il est nĂ©cessaire d'amĂ©nager un parking sur la place publique. Le tribunal de la justice de paix est supprimĂ©. Bourgtheroulde proteste cette suppression nĂ©cessitera un dĂ©placement important et onĂ©reux aux habitants du canton pour se rendre Ă Pont-Audemer. Un vĆu est Ă©mis la tenue d'une audience foraine une fois pas mois pour les affaires de simple police. Ce qui est refusĂ© par l'Administration. Anecdote Melle Gonthier Ă©tait juge de paix Ă Bourgtheroulde - avant ou aprĂšs la guerre - Elle eut Ă juger une infraction le propriĂ©taire d'un vĂ©lo avait omis de faire poser sur son cycle la plaque d'immatriculation alors obligatoire. M. Leroux, notaire, qui opĂ©rait pour le ministĂšre public, pince sans rire, requiert la peine de mort avec exĂ©cution immĂ©diate ! Le malheureux condamnĂ© » frĂŽle la crise cardiaque. Melle Gonthier sermonne gentiment M. Leroux et l'invite Ă plus de modĂ©ration dans ses facĂ©ties - TĂ©moignage de M. HervĂ© Rafin De nombreux accidents ont lieu sur la route nationale 138. Elle est bombĂ©e et glissante. juillet 1959 - Le Syndicat d'ElectricitĂ© est dissous en raison du rĂŽle prĂ©pondĂ©rant que joue le Syndicat DĂ©partemental de l'ElectricitĂ© dans l'Ă©quipement des communes de l'Eure. Divers habitants ne sont pas encore alimentĂ©s en Ă©lectricitĂ©. Les travaux exĂ©cutĂ©s par le Syndicat DĂ©partemental sont en partie financĂ©s par la commune qui fait un emprunt. Des travaux urgents de pose d'alimentation Ă©lectrique sont effectuĂ©s au lotissement route de Thuit-HĂ©bert. Les Ponts et ChaussĂ©es procĂšdent Ă l'amĂ©nagement d'un passage protĂ©gĂ© dans la traversĂ©e de la route nationale 138 Ă hauteur de la route de Berville. Les abattoirs sont insuffisants Ă Bourgtheroulde. Les bouchers sont obligĂ©s d'aller Ă Bourg Achard. La construction d'un centre d'abattage moderne est demandĂ©e aux services vĂ©tĂ©rinaires. 3 dĂ©cembre 1959 - L'emplacement futur d'une salle des fĂȘtes dans la salle de la Halle est Ă©tudiĂ©. L'arrĂȘt des cars d'ouvriers se situe en face du Monument aux Morts. La quĂȘte effectuĂ©e pour financer la fĂȘte Saint Laurent est supprimĂ©e et remplacĂ©e par une subvention de mille cinq cents nouveaux francs. Le maire de Boscherville est informĂ© de cette dĂ©cision. Premier janvier 1960 â Instauration du nouveau franc. Des protestations s'Ă©lĂšvent contre le stationnement des cars place de l'Ă©glise. Un amĂ©nagement provisoire est prĂ©vu place de la mairie en attendant le parking dĂ©finitif. 4 mars 1960 - VĆu Ă©mis de voir maintenu Ă titre permanent le greffe d'instance et le rĂ©tablissement des audiences du canton de Bourgtheroulde. Mai 1960 - Le lotissement de la route d'Infreville Ă la limite de Bourgtheroulde est Ă©lectrifiĂ©. Un livret de Caisse d'Epargne sur lequel sont versĂ©s deux francsest offert Ă chaque nouveau-nĂ©. Il est interdit de circuler Ă bicyclette et cyclomoteurs sous les tilleuls de la place entre l'Ă©cole et l'Ă©glise. 4 juin 1960 - Un arrĂȘtĂ© est approuvĂ© Ă l'unanimitĂ©. Il interdit le stationnement des nomades sur tout le territoire de la commune Ă©tant donnĂ© les inconvĂ©nients et les ennuis en rĂ©sultant. La signalisation lumineuse du carrefour prĂšs de l'Ă©glise est nĂ©cessaire. La commune ne peut en prendre les frais en charge. 10 novembre 1960 - L'Ă©tablissement de bandes jaunes et quatre passages protĂ©gĂ©s aux feux du carrefour sont demandĂ©s aux Ponts et ChaussĂ©es ainsi que des plans et devis pour l'amĂ©nagement du futur terrain sportif. 21 dĂ©cembre 1960 - M. GĂ©rard Blomme se propose pour l'exploitation de la salle des fĂȘtes Ă usage de cinĂ©ma. Une lettre de l'ingĂ©nieur des Ponts et ChaussĂ©es propose le rescindement de la Halle sur six mĂštres pour l'amĂ©lioration du carrefour cette salle est utilisĂ©e par les sociĂ©tĂ©s pour leurs bals. Elle deviendrait inutilisable aprĂšs la modification projetĂ©e. DĂ©cembre 1960 - Des panneaux Stop » sont installĂ©s aux dĂ©bouchĂ©s - de la route dĂ©partementale 88 route de Montfort sur la route nationale 138 - de la dĂ©partementale 80 route du Neubourg sur la route nationale 138 - de la rue des FossĂ©s sur la route nationale 313. Des bermes en ciment seront posĂ©es autour de la citerne de l'Ă©glise ainsi que deux marches permettant aux piĂ©tons l'accĂšs Ă la place de l'Ă©glise tout en Ă©vitant aux cyclomoteurs de passer. Socle Monument aux Morts Monument dĂ©truit pendant les combats du 26 aoĂ»t 1944 Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 39 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 1961 â L'herbe de la place de la mairie et du terrain de sport est vendue Ă un habitant de Berville en Roumois Ă partir du premier janvier. Il ne doit pas faire paĂźtre le mardi de chaque semaine sur le terrain de sport emplacement de l'actuel gymnase et la veille de la fĂȘte sur la place publique. Un concours de fermes fleuries est organisĂ©. La gestion de la voirie communale est confiĂ©e aux Ponts et ChaussĂ©es par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel et dĂ©cret 61371 du 13 avril 1961. Aucun travail ne doit ĂȘtre entrepris sans l'accord du maire et dans la limite des crĂ©dits votĂ©s par l'assemblĂ©e communale. Septembre 1961 - M. Blomme abandonne les projections de films l'essai de trois mois n'ayant pas Ă©tĂ© concluant. Le projet d'Ă©lectrification des cloches est abandonnĂ©. Le goudronnage de la place de l'Ă©glise est demandĂ© Ă l'ingĂ©nieur vicinal. Des poteaux ou bornes de protection seront posĂ©s le long des murs de la propriĂ©tĂ© du Logis, les protĂ©geant du stationnement des poids lourds. Octobre 1961 - L'Ă©coulement de l'eau aura lieu deux fois par semaine le mercredi Ă treize heures trente et le samedi soir afin de procĂ©der au nettoyage des rues. Novembre 1961 - Un projet de tout Ă l'Ă©gout est Ă©tudiĂ©. Un avant-projet est soumis au service du GĂ©nie Rural Ă Evreux. Le maire est autorisĂ© Ă faire entrer la commune dans le Syndicat Intercommunal en formation pour le ramassage des Ă©lĂšves allant aux classes de sixiĂšme et cinquiĂšme du CollĂšge d'Enseignement GĂ©nĂ©ral de Bourg Achard. Un particulier est priĂ© de faire enlever ses chevaux du terrain de sport. L'installation de lampes d'Ă©clairage public est prĂ©vue route de Thuit-HĂ©bert. 1962 â Le recensement rĂ©vĂšle qu'il y a 708 habitants dans la commune, y compris vingt forains. 192 immeubles sont rĂ©pertoriĂ©s. 29 janvier 1962 - La gestion du service de la voirie est confiĂ©e au Service des Ponts et ChaussĂ©es. 18 mars 1962 - Le repas des Anciens a lieu Ă l'auberge de "la Corne d'Abondance". Le service des Pompes FunĂšbres dispose d'un convoi automobile et d'un char Ă bras. Un arrĂȘtĂ© fixe l'emplacement du stationnement des nomades Ă partir du garage de l'ambulance jusqu'au chemin de la ferme du Logis. Auparavant il Ă©tait situĂ© entre la mairie et le chemin de la ferme du Logis, sous les arbres. Un panneau est installĂ© afin que la plate-forme d'accĂšs au rĂ©servoir incendie soit accessible. Il est demandĂ© au directeur des services de santĂ© d'Evreux que la vaccination antipoliomyĂ©litique soit gratuite pour les enfants de la commune. 1963 â Une motion de sympathie est votĂ©e Ă la famille du docteur GuĂ©rin, dĂ©cĂ©dĂ© en service le 30 janvier, mĂ©decin de la commune depuis trente-cinq ans. Le vĆu pour la crĂ©ation d'urgence d'une UniversitĂ© et d'une AcadĂ©mie Ă Rouen est exprimĂ©. Des drapeaux neufs sont achetĂ©s pour garnir la salle du Conseil. 30 janvier 1963 - AprĂšs Ă©change de vues, le conseil dĂ©cide d'examiner sur place l'amĂ©nagement de la salle des FĂȘtes permettant l'organisation des bals et d'autre part d'obtenir des renseignements sur les subventions possibles en cas de construction d'une salle neuve. Des diplĂŽmes de la Famille Française sont remis Ă onze mĂšres de familles nombreuses. Une mĂ©daille de bronze est offerte Ă chacune par le conseil municipal. Septembre 1963 - A la suite de rĂ©clamation de la RTF *Radio TĂ©lĂ©vision Française qui signale des parasites une vĂ©rification des feux du carrefour est effectuĂ©e. 29 dĂ©cembre 1963 - Une subvention est votĂ©e aux sinistrĂ©s de la Martinique ravagĂ©e par un cyclone. Suite Ă une lettre du maire d'Infreville, un contact est pris avec M. FrĂ©tigny, des Ponts et ChaussĂ©es, pour le numĂ©rotage des maisons. Janvier 1964 - Des panneaux d'agglomĂ©ration et de fin de limitation de vitesse sont posĂ©s aprĂšs le lotissement de la route de Thuit-HĂ©bert Fusion des communes de Bourgtheroulde et de Boscherville. Cette fusion est demandĂ©e par l'administration. 16 mars 1964 - sĂ©ance du conseil municipal de Bourgtheroulde auquel assistent MM. Roger Hue maire de Boscherville, Tassel, Osmond, Maillard et AndrĂ© Hue. Deux rĂ©serves sont posĂ©es par Boscherville - que l'Ă©glise ne soit jamais dĂ©saffectĂ©e â prioritĂ© sera laissĂ©e aux habitants de Boscherville pour la location ou la vente Ă©ventuelle de terrains communaux. La fusion est envisagĂ©e pour le premier janvier 1965. L'ensemble des deux assemblĂ©es souhaite que des places soient rĂ©servĂ©es aux habitants de Boscherville dans les futures commissions dĂ©signĂ©es par les services prĂ©fectoraux DĂLIBĂRATION Vu la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Boscherville demandant Ă fusionner avec la commune de Bourgtheroulde - ConsidĂ©rant qu'il est de l'intĂ©rĂȘt Ă©vident de la commune de se grouper avec la commune de Boscherville pour assurer dans des conditions valables son avenir Ă©conomique et social - ConsidĂ©rant qu'il importe de faire passer en premiĂšre considĂ©ration l'intĂ©rĂȘt de tous les habitants qui on droit au bĂ©nĂ©fice du progrĂšs et Ă de meilleures conditions de vie - ConsidĂ©rant que d'aprĂšs l'article 10 alinĂ©a 2 du code de l'administration communale, la dissolution des conseils municipaux des communes n'est pas obligatoire. DĂCIDE - 1 D'accepter la fusion de la commune de Bourgtheroulde avec la communde Boscherville. - 2 Qu'une partie des Ă©lĂ©ments du conseil municipal de Boscherville fusionneront avec le conseil municipal de Bourgtheroulde jusqu'au prochain renouvellement pour assurer la reprĂ©sentation de la commune et ceci afin d'Ă©viter la dissolution des conseils municipaux intĂ©ressĂ©s et le recours Ă des Ă©lections nouvelles. La rĂ©union se poursuit, Ă©voquant les dĂ©cisions propres Ă Bourgtheroulde. L'ancienne salle de la Justice de Paix sera amĂ©nagĂ©e en salle de rĂ©union, Ă©pargnant l'emploi rĂ©pĂ©tĂ© de la Salle d'Honneur de la mairie. Juillet 1964 - L'Ă©lectrification du Chemin Rouge est programmĂ©e. L'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres pour les Ă©carts de la Poterie et du Chemin Rouge aura lieu tous les deux mois. Le premier passage est prĂ©vu le premier samedi de septembre. Novembre 1964 - Les services des Ponts et ChaussĂ©es sont priĂ©s d'examiner enfin l'amĂ©nagement des caniveaux et des bas-cĂŽtĂ©s de la route nationale 138 dans la traversĂ©e du bourg permettant ainsi un meilleur Ă©coulement des eaux et une amĂ©lioration de la salubritĂ©. La Caisse d'Epargne de Pont-Audemer attribue un versement s'ajoutant au livret ouvert par la commune aux nouveau-nĂ©s. FĂ©vrier 1965 â Le Chemin Rouge est amĂ©nagĂ© pour la crĂ©ation du lotissement du BosbĂ©ranger. Les plaques de rues sont Ă poser. La ligne Ă©lectrique le long de la route nationale 138 est prolongĂ©e vers le sud-ouest. 14 mars 1965 - M. Jacques Rafin est réélu maire. M. Pierre Ressencourt premier adjoint. MM. Paul AndrĂ© Got, Roger Hue, Fernand Hubert, Marcel Cornu, Roger Hidrio, Jean ArfeuillĂšre, Guy Grandhomme, Bernard VallĂ©e, Julien Langlois, Yves Dufour et Jean Pierre Lecomte conseillers municipaux. Le 7 avril, M. Roger Hidrio est nommĂ© deuxiĂšme adjoint. Il est rappelĂ© que la commission du remembrement est formĂ©e de MM. Rafin, Hue, Hubert, LavallĂ©e. Quatre parcelles de treize ares environ, provenant du surplus du remembrement, situĂ©es Chemin Rouge, sont Ă vendre. Aucun acquĂ©reur ne pourra acheter deux parcelles. Une maison pourra ĂȘtre construite sur chacune des quatre parcelles. Les parkings de la place de la mairie sont dĂ©limitĂ©s et le chemin allant Ă la ferme du Logis Ă©largi de façon Ă Ă©viter que la place soit dĂ©foncĂ©e ou dĂ©tĂ©riorĂ©e par les poids lourds ou les voitures. Le projet du tout Ă lâĂ©gout induit un emprunt de soixante-six millions subventionnable Ă 13 %. 1er juillet 1965 - La vente de lâeau au col de cygne est supprimĂ©e. Bourgtheroulde adhĂšre au Syndicat de voirie du canton. 17 janvier 1966 - La rĂ©gie des recettes pour la location des salles communales est supprimĂ©e. Cent cinquante fauteuils sont achetĂ©s pour la salle. 28 fĂ©vrier 1966 - Bourgtheroulde adhĂšre sans rĂ©serve au Syndicat projetĂ© entre les communes du canton en vue de lâassainissement, lâentretien et la rĂ©fection des voies communales et des chemins ruraux. Le Syndicat est formĂ© pour une durĂ©e illimitĂ©e. Des panneaux de prĂ©-signalisation seront installĂ©s informant les automobilistes du rĂšglement local de stationnement dans le bourg. 19 avril 1966 - Un avis favorable est donnĂ© pour lâamĂ©nagement dâun terrain de camping quatriĂšme catĂ©gorie non rĂ©alisĂ©. MĂȘme jour - Une rĂ©clamation est adressĂ©e aux Ponts et ChaussĂ©es concernant lâĂ©tat des caniveaux de la route nationale 138 dans la traversĂ©e du bourg. LâingĂ©nieur des Ponts et ChaussĂ©es est contactĂ© pour une modification possible du stationnement dans le bourg aprĂšs une discussion aux avis partagĂ©s pendant la rĂ©union du conseil municipal. Un rapport de la commission des travaux signale que des rĂ©parations sont Ă effectuer - au mur du cimetiĂšre de lâĂ©glise de Boscherville â au puisard communal â lâamĂ©nagement dâun sentier pour piĂ©tons sur la route dâElbeuf. Le conseil municipal prend connaissance dâun projet de lotissement qui pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ© dans la commune. 14 septembre 1966 - Lâinstallation dâun abri pour les enfants attendant les cars est envisagĂ©e. 23 mai 1967 - Lâavant projet du tout Ă lâĂ©gout dressĂ© par les services des Ponts et ChaussĂ©es est acceptĂ©. La place de la mairie est amĂ©nagĂ©e. Des travaux de rĂ©fection des caniveaux et des bordures de la rue centrale sont exĂ©cutĂ©s. Des panneaux dâaffichage sont installĂ©s au Bas Boscherville et route de Thuit-HĂ©bert. Une dĂ©cision est Ă prendre pour la crĂ©ation dâune zone dâurbanisation dans les limites communales. Juin 1967 - La commune entre dans le Syndicat de ramassage des ordures mĂ©nagĂšres dont la crĂ©ation est prĂ©vue. LâEDF renforce le rĂ©seau Ă©lectrique de la commune. Il est demandĂ© aux Ponts et ChaussĂ©es dâinstaller des panneaux Ă lâentrĂ©e de la commune pour signaler les feux existants au carrefour des routes dâElbeuf et de Rouen. Pour faciliter le stationnement de passage, les propriĂ©taires riverains sont invitĂ©s Ă ne pas laisser leurs voitures en permanence dans la rue principale. Le ramassage des ordures a lieu une fois par semaine le vendredi. 1968 â Recensement - 881 habitants - 288 logements - 283 immeubles dont 30 sont inoccupĂ©s. 21 fĂ©vrier 1968 - La commune dĂ©cide dâadhĂ©rer Ă la crĂ©ation dâun Syndicat Ă Vocation Multiple SIVOM Ă partir de novembre 1969. 12 septembre 1968 - Une redevance pour Ă©tude est versĂ©e Ă lâAgence FinanciĂšre du Bassin Seine Normandie ». Bourgtheroulde donne un avis favorable Ă la demande dâadhĂ©sion de la commune de Saint Pierre du BosguĂ©rard au Syndicat dâAssainissement afin de pouvoir assainir les fossĂ©s de Boscherville. Compte tenu de diverses rĂ©clamations lâĂ©clairage public est rĂ©tabli toute la nuit. Une dĂ©lĂ©gation de conducteurs de poids lourds rĂ©clame quâun parking amĂ©liorĂ© soit mis Ă leur disposition. Ce qui sera fait dans la limite des places disponibles. 1969 - Des subventions sont versĂ©es aux SociĂ©tĂ©s de Musique et Sportive le 10 fĂ©vrier. En vue de la crĂ©ation d'un lotissement communal, il est dĂ©cidĂ© d'acquĂ©rir un terrain. Le stationnement des forains est interdit sur tout le territoire de la commune Ă dater du 18 mars. Un accord est passĂ© avec le Syndicat DĂ©partemental de l'ElectricitĂ© de l'Eure pour le changement de tension Ă©lectrique. 16 juin 1969 - Accords - Ă l'admission de la commune de Bosc Regnoult en Roumois au SIVOM pour la vocation Maison de retraite » - Ă la commune de Flancourt Catelon pour la vocation Ramassage des ordures mĂ©nagĂšres » - Ă l'admission des communes de Flancourt Catelon et Epreville en Roumois pour la vocation Transports scolaires » - Ă l'admission de la commune de Thuit-HĂ©bert pour la vocation Construction d'un ». 19 septembre 1969 - DĂMISSION DU MAIRE - Avant de lever la sĂ©ance M. Rafin fait part au conseil de sa dĂ©cision de dĂ©missionner de ses fonctions le 15 octobre, assurant ses collĂšgues de tout son dĂ©vouement et de sa collaboration dans la gestion communale afin d'aider son successeur. 14 dĂ©cembre 1969 - Election du maire - M. Paul AndrĂ© Got ayant obtenu la majoritĂ© absolue au premier tour est proclamĂ© maire treize bulletins dont un blanc. L'honorariat est confĂ©rĂ© Ă l'unanimitĂ© Ă M. Rafin maire sortant. PAGE 40 6 janvier 1970 â La nouvelle municipalitĂ© est composĂ©e de M. Paul AndrĂ© Got maire â MM. Ressencourt, Hue, Hubert, Cornu, ArfeuillĂšre, VallĂ©e, Dufour, Lefebvre, Huyghe, Rafin et Hidrio conseillers municipaux. Le local communal est mis Ă la disposition de la Maison des Jeunes sous rĂ©serve d'un fonctionnement normal et lĂ©gal de cette association. Le plan d'ensemble du futur lotissement communal route de Thuit-HĂ©bert est prĂ©sentĂ©. 24 fĂ©vrier 1970 - Un plan d'urbanisme ou un schĂ©ma directeur est envisagĂ© avec le reprĂ©sentant du MinistĂšre de l'Equipement et avec le directeur de la Mission d'Equipement de la Basse VallĂ©e de la Seine. La commune dĂ©cide de participer au concours des villages fleuris. Novembre 1970 - La fermeture de la Maison des Jeunes est dĂ©cidĂ©e tant que la commission dĂ©partementale n'a pas donnĂ© son avis sur les conditions de sĂ©curitĂ©. Le plan de lotissement de la Mare du Boulay permet la construction d'une trentaine de maisons. 26 janvier 1971 â Bourgtheroulde refuse l'obligation de la suppression du stationnement bilatĂ©ral comme condition Ă la limitation de vitesse. La dissolution du Syndicat Intercommunal de ramassage des Ă©lĂšves des cantons de Routot et de Bourgtheroulde, créé par arrĂȘtĂ© du 12 fĂ©vrier 1962, est demandĂ©e. Un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral impose la limitation de vitesse des poids lourds Ă quarante-cinq kilomĂštres/heure dans la traversĂ©e de la commune. Les trottoirs sont refaits du carrefour jusqu'Ă la Poste, aprĂšs les travaux d'installation du tĂ©lĂ©phone. Les maisons ne sont toujours pas numĂ©rotĂ©es des renseignements complĂ©mentaires sont demandĂ©s Ă l'administration des PTT. 21 mars 1971 - Suite aux opĂ©rations de vote du 14 mars, M. Paul AndrĂ© Got est réélu maire. M. Pierre Ressencourt premier adjoint. Mme Françoise Boulet, MM. Jean ArfeuillĂšre, Roger Hue, Roger Hidrio, Lucien Langlois, Philippe Lefebvre, Daniel Huyghe, Georges Dupressoir, Marcel Cornu, Bernard VallĂ©e et Robert Cavelier conseillers municipaux. Le 1er avril, M. Roger Hue est Ă©lu deuxiĂšme adjoint. 6 mai 1971 - La fermeture de la Maison des Jeunes est dĂ©cidĂ©e. Onze options sont faites sur les vingt-deux parcelles du lotissement communal dont l'Ă©lectrification est prĂ©vue en mai. Juillet 1971 - vingt et une parcelles sont en option. Le permis de construire est accordĂ© au lotissement de la Mare du Boulay. MaĂźtre LefĂšvre, notaire Ă Bourgtheroulde, est dĂ©signĂ© pour les opĂ©rations de vente. Un avis favorable est donnĂ© Ă l'adhĂ©sion de la commune de Bosnormand Ă la vocation du SIVOM pour l'Ă©tude et l'organisation d'un service de Pompes FunĂšbres, de fossoyeurs et d'entretien des cimetiĂšres et monuments publics. La commune est saisie officiellement du projet d'ouverture d'une maison mĂ©dicale, place de la Mairie, dans la propriĂ©tĂ© du Docteur Hochart Manoir du Logis. Un avis favorable est donnĂ© avec autorisation de crĂ©er une porte d'accĂšs sur la place. 20 juillet 1971 - Mise en Ćuvre d'une station d'Ă©puration. Le marchĂ© se fera de grĂ© Ă grĂ© avec l'entreprise Le financement sera effectuĂ© par les emprunts en cours. ConsidĂ©rant que la commune semble appelĂ©e Ă connaĂźtre un dĂ©veloppement important, il est dĂ©cidĂ© de demander l'Ă©tablissement d'un Plan d'Occupation des Sols POS. 16 septembre 1971 - Un avis favorable est donnĂ© Ă l'adhĂ©sion des communes de Thuit-HĂ©bert et Bosc Regnoult Ă la vocation Maison des Jeunes ». CrĂ©ation d'une vocation AmĂ©nagement et Animation » par le SIVOM de Bourgtheroulde et modification des statuts. 21 janvier 1972 â Sept communes adhĂ©rent Ă la vocation Maison des Jeunes ». 20 avril 1972 - La crĂ©ation d'un service d'aide mĂ©nagĂšre aux personnes ĂągĂ©es, dans le cadre de l'Association Familiale, reçoit un avis favorable. Le maire est autorisĂ© Ă signer la convention. Avril 1970 - En raison de la mauvaise distribution de l'eau les points hauts du bourg ne sont pas alimentĂ©s aux heures de pointe. 30 mai 1972 - RĂ©union publique d'information concernant le plan d'occupation des sols. La commission du POS est lĂ©galisĂ©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral. Juin 1972 - l'Etat s'engage Ă assurer l'Ă©laboration des sols avec participation de la commune. Le rez-de-chaussĂ©e de la salle des FĂȘtes peut Ă nouveau ĂȘtre utilisĂ© comme salle publique. 10 octobre 1972 - Une somme est rĂ©servĂ©e pour l'achat d'instruments mis Ă la disposition de l'Ecole de Musique . Protestation contre la lenteur des travaux du POS la commune est dans l'attente des dĂ©cisions du SYDAR Syndicat d'AmĂ©nagement du Roumois. Janvier 1973 â La possibilitĂ© d'extension du rĂ©seau d'Ă©clairage public est envisagĂ©e. 12 mars 1973 - Le montant du livret de Caisse d'Epargne ouvert Ă l'occasion d'une naissance est portĂ© Ă dix francs au lieu de deux. 4 avril 1973 - PrĂ©sentation d'un plan d'ensemble du lotissement de la prairie du Sureau, qui s'Ă©tendra sur environ quatre hectares et comprendra quarante-deux pavillons. Fusion des communes de Bourgtheroulde et dâInfreville 1er mai 1973 - Le prĂ©fet de lâEure, officier de la LĂ©gion dâHonneur, Croix de Guerre - Vu le code de lâAdministration communale - Vu le code Ă©lectoral - Vu la loi n° du 31 dĂ©cembre 1970 sur la gestion municipale et les libertĂ©s communales - Vu la loi n° du 16 juillet 1971 sur les fusions et regroupements des communes - Vu en date du 9 septembre 1972 le plan dĂ©partemental de regroupement des communes prĂ©vu par lâarticle 2 de la loi du 16 juillet 1971 - Vu les dĂ©libĂ©rations concordantes prises respectivement en date des 12 mars 1973 et 1er avril 1973 par les Conseils Municipaux des communes de Bourgtheroulde et Infreville - Vu la convention annexĂ©e aux dĂ©libĂ©rations fixant les modalitĂ©s de cette fusion - Vu lâavis de M. le sous-prĂ©fet de Bernay considĂ©rant que les deux communes appartiennent au mĂȘme canton Sur la proposition de M. le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de lâEure, ARRĂTE - Article 1er Est prononcĂ©e la fusion des communes de Bourgtheroulde et dâInfreville toutes deux situĂ©es dans le canton de Bourgtheroulde arrondissement de Bernay - Article 2 La nouvelle commune qui prend le nom de Bourgtheroulde-Infreville a son siĂšge fixĂ© au chef-lieu de lâancienne commune de Bourgtheroulde. Son territoire prend pour limites celles des anciennes communes de Bourgtheroulde et Infreville - Article 3 Le chiffre de la population totale de la commune sera de habitants - Article 4 Jusquâau prochain renouvellement intĂ©gral des Conseils Municipaux, la nouvelle commune sera administrĂ©e par un Conseil Municipal composĂ© des membres en exercice des anciennes assemblĂ©es. Ce Conseil Ă©lira lors de la premiĂšre sĂ©ance le Maire et lâAdjoint de la nouvelle commune - Article 5 Le poste dâAdjoint spĂ©cial sera créé dans lâancienne commune dâInfreville. Il sera chargĂ© conformĂ©ment Ă lâarticle 57 du code de lâAdministration communale des fonctions dâofficier de lâEtat Civil et de lâexĂ©cution des lois et rĂšglements de Police dans cette partie de la commune - Article 6 En application de lâarticle 7 de la loi du 16 juillet 1971 la convention passĂ©e entre les communes rĂšgle en tant que de besoins toutes les autres dispositions de la fusion - Article 7 Les dispositions du prĂ©sent arrĂȘtĂ© prendront effet Ă compter du 1er mai 1973 - Article 8 M. le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâEure, M. le sous-prĂ©fet de Bernay et MM. les Maires intĂ©ressĂ©s sont chargĂ©s chacun en ce qui les concerne de lâexĂ©cution du prĂ©sent arrĂȘtĂ© qui sera notifiĂ© Ă chacun des chefs de services. PubliĂ© au Recueil des actes administratifs et transmis Ă M. le Ministre de lâIntĂ©rieur pour insertion au Journal Officiel de la RĂ©publique Française. Pour amplification, le Directeur des affaires financiĂšres J. Grassias. Evreux 11 avril 1973. Le prĂ©fet R. Hayem. ELECTIONS - 1er mai 1973 - ProcĂšs-verbal de lâinstallation dâun Maire et de deux Adjoints Lâan mil neuf cent soixante-treize. Les membres du Conseil Municipal de la commune de Bourgtheroulde-Infreville, proclamĂ©s par le bureau Ă©lectoral, se sont rĂ©unis dans la salle de la Mairie sur la convocation qui leur a Ă©tĂ© adressĂ©e par le Maire, conformĂ©ment aux articles 24 et 59 du dĂ©cret du 22 mai 1957 portant code municipal. Etaient prĂ©sents les Conseillers Municipaux GuĂ©rard, Got, Ressencourt, Rafin, Hue, ArfeuillĂšre, Dutheil, Renault, Langlois, B. Deshayes, Lefebvre, R. VallĂ©e, Huyghe, M. Deshayes, Cornu, Ventrimponte, Teurquetil, Mme Boulet, Mme GuĂ©rard, Dupressoir, Cavelier, Ferey. Absents excusĂ©s MM. Hidrio et B. VallĂ©e. La sĂ©ance a Ă©tĂ© ouverte sous la prĂ©sidence de M. GuĂ©rard qui, aprĂšs lâappel nominal, a donnĂ© lecture de lâarrĂȘtĂ© de M. le PrĂ©fet de lâEure en date du 11 avril 1973 et a dĂ©clarĂ© installer les Conseillers Municipaux dans leurs fonctions. M. Cornu, le plus ĂągĂ© des membres du Conseil, a pris ensuite la PrĂ©sidence. Le conseil a choisi pour secrĂ©taire M. Lefebvre. Election â Les bulletins de vote Ă©crits sur papier blanc sont remis fermĂ©s au prĂ©sident 22 dont 2 blancs. M. Paul AndrĂ© Got est Ă©lu maire 19 voix. Adjoint spĂ©cial M. Marcel GuĂ©rard 17 voix. Premier Adjoint M. Pierre Ressencourt 16 voix. Additif au procĂšs-verbal du 1er mai dĂ©libĂ©ration a Ă©tĂ© prise demandant la nomination dâun deuxiĂšme adjoint. M. Roger Hue est Ă©lu deuxiĂšme adjoint le 18 mai. 1er mai 1973 - La taxe dâĂ©quipement de 2 % sera Ă©tendue sur le territoire de la nouvelle commune. Le tarif dâindemnisation aux propriĂ©taires touchĂ©s par les travaux de voirie, lorsque ces travaux concernent les cours de ferme, sera appliquĂ©. 18 mai 1973 - il est demandĂ© que soit signalĂ©e en mairie la position des marniĂšres connues. 1er juin 1973 - La prime Ă la construction sur le territoire de lâancienne commune de Bourgtheroulde est supprimĂ©e. La nouvelle assistante sociale devra assurer une permanence Ă Bourgtheroulde. 13 juin 1973 - Lâautorisation dâabattre un tilleul de la place, avec expertise des autres arbres, est donnĂ©e. 13 juin 1973 - PrĂ©sentation du plan du lotissement des MarniĂšres. Il sera rĂ©alisĂ© en trois tranches de construction - 85 pavillons en septembre 1974 â 85 en septembre 1975 â 100 en septembre 1976. Une rĂ©union dâinformation est prĂ©vue le 28 juin Ă vingt heures trente au Théùtre municipal dâOissel. Les ordures mĂ©nagĂšres sont irrĂ©guliĂšrement enlevĂ©es sur le territoire dâInfreville, dâoĂč des protestations. A Boscherville, la Saint Jean sera marquĂ©e le 26 juin par une messe et un vin dâhonneur. A Infreville, la Saint Martin sera Ă©galement marquĂ©e le 1er juillet. DĂšs juillet, lâancienne salle de la Justice de Paix est prĂȘtĂ©e Ă lâassistante sociale pour ses permanences. La participation au concours des maisons fleuries est Ă©tendue sur tout le territoire de la nouvelle commune. La qualitĂ© du courant Ă©lectrique fourni est de mauvaise qualitĂ© certains soirs. Des rĂ©clamations sont faites Ă nouveau. Le problĂšme du stationnement cĂŽtĂ© droit route du Neubourg est discutĂ© Ă la suite de la prĂ©sence de nombreuses motos Ă cet endroit. Un arrangement Ă lâamiable est souhaitĂ© un magasin de vente de motos est installĂ© Ă lâintersection de la Grande Rue et de la rue du Neubourg. 5 octobre 1973 - Un reprĂ©sentant de la Maison Familiale de Cambrai retrace lâhistorique et les caractĂ©ristiques du lotissement des MarniĂšres. Il donne une idĂ©e du planning de rĂ©alisation et formule les raisons nĂ©cessitant une garantie communale. AprĂšs quelques prĂ©cisions, le maire fait passer au vote la garantie est accordĂ©e Ă lâunanimitĂ© moins une abstention. DĂ©cembre 1973 - Un permis de construire 150 maisons est accordĂ©. Le loyer du PrĂ© au TrĂ©sor sera fixĂ© aprĂšs Ă©tude du bail. situĂ© rue du Sapin Ă Infreville, proche du Haut Caillouel. DĂ©cembre 1973 - Il y a lieu dâentreprendre dĂšs maintenant les travaux de construction de la station dâĂ©puration. Lâemplacement est choisi rue Noire. Janvier 1974 â Il est d'intĂ©rĂȘt public de procĂ©der Ă des travaux d'Ă©lectrification pour le changement de tension. Ce qui sera exĂ©cutĂ© par le Syndicat dĂ©partemental d'ElectricitĂ© dont la commune est membre. 8 avril 1974 - La municipalitĂ© se dĂ©clare, Ă la majoritĂ©, partisan de la rĂ©unification des Haute et Basse Normandies. Une parcelle de huit mille mĂštres carrĂ©s est acquise pour rĂ©aliser l'implantation de la station d'Ă©puration. Un projet de division de la propriĂ©tĂ© Verrier est prĂ©sentĂ© ainsi que la demande de construire par les Etablissements Berger Lampes Berger route d'Elbeuf. De frĂ©quentes coupures d'eau sont toujours d'actualitĂ©, d'oĂč rĂ©clamations. 20 aoĂ»t - Un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet ordonne la crĂ©ation de deux bureaux de vote dans le bĂątiment de la mairie - salle du Conseil Municipal â salle de la Justice de Paix. Septembre 1974 - Une lettre est adressĂ©e aux responsables du quotidien "Paris-Normandie" les priant de bien vouloir employer dĂ©sormais le nom de "Bourgtheroulde-Infreville". La qualitĂ© du courant Ă©lectrique est toujours un problĂšme pour les abonnĂ©s. Novembre 1974 - L'assistante sociale ne peut plus tenir ses permanences faute de local. Le "Club des Anciens de Bourgtheroulde-Infreville" est créé loi 1901. Le local qui leur est consacrĂ© est inaugurĂ© le 30 novembre Ă quinze heures. La location du prĂ© au TrĂ©sor est fixĂ©e Ă quatre quintaux de blĂ© par an. Novembre 1974 - La commune de Bourgtheroulde-Infreville n'est pas considĂ©rĂ©e comme pĂ©ri-urbaine. PAGE 41 CASERNE PĂLISSIER ROUEN CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 5 fĂ©vrier 1975 â L'agence financiĂšre du Bassin accorde un prĂȘt sur vingt ans de trente quatre mille francs pour le financement de la station d'Ă©puration. Le schĂ©ma d'amĂ©nagement et d'urbanisation ainsi que le plan d'amĂ©nagement sont terminĂ©s. Un conseiller demande qu'un exposĂ© soit fait aux habitants Ă ce sujet. 15 fĂ©vrier/20 mars 1975 - Recensement Le territoire est dĂ©coupĂ© en deux secteurs sĂ©parĂ©s par la route nationale 138. Deux agents sont chargĂ©s de ce travail. Le courant Ă©lectrique est toujours de mauvaise qualitĂ©. 2 avril 1975 - le conseil municipal proteste vivement contre les intentions du ministĂšre de l'Ă©quipement qui veut utiliser l'Ăźlot situĂ© sur le chemin dĂ©partemental 574 rue d'Infreville comme dĂ©charge de matĂ©riaux de voirie. Mai/Juin 1975 - La station d'Ă©puration sera en fonction. La dĂ©charge Ă©tablie au carrefour de la route nationale 138 route de Rouen et de la rue Noire doit ĂȘtre clĂŽturĂ©e. Le conseil municipal, conscient du danger que prĂ©senterait pour la commune et le Roumois la poursuite d'un dĂ©veloppement anarchique, admet - Les orientations du SchĂ©ma Directeur d'AmĂ©nagement et d'Urbanisme et du Programme d'AmĂ©nagement Rural concernant le doublement de la population des petites communes et demande l'Ă©tablissement d'un schĂ©ma de secteur sur le territoire des communes devant constituer le point fort - Insiste pour que le parti de construction retenu tienne compte des dĂ©sirs exprimĂ©s par les habitants, c'est-Ă -dire organise un dĂ©veloppement essentiellement pavillonnaire dans un cadre rural - Refuse de voir disparaĂźtre l'agriculture de la commune - ConsidĂšre que le rythme de croissance retenu par Bourgtheroulde-Infreville est excessif et incompatible d'une part avec les finances communales d'autre part avec le mode de vie souhaitĂ© par les habitants - Lorsque les opĂ©rations de construction seront achevĂ©es, la commune de Bourgtheroulde-Infreville comptera environ habitants avec une infrastructure scolaire de douze classes primaires et trois maternelles. La croissance maximum retenue amĂšne la population Ă un chiffre de habitants en 1985 sans augmentation de classes primaires 2665 habitants en 2005. Ce chiffre de constitue un maximum. Le conseil municipal de Bourgtheroulde-Infreville ne demandera que soit exercĂ©e une action fonciĂšre que lorsqu'une commission fixant les modalitĂ©s de fonctionnement de la Zone d'AmĂ©nagement DiffĂ©rĂ©e aura Ă©tĂ© dĂ©finie et acceptĂ©e. Cette convention devra prĂ©ciser entre autres - Que les intĂ©rĂȘts des fermiers en place seront pris en considĂ©ration. - L'exploitation des terres acquises par l'Ă©tablissement prĂ©empteur leur sera confiĂ©e en prioritĂ©. - Au moment de la reprise des terres, qui ne pourra se faire que par la rĂ©alisation d'Ă©quipements publics ou de construction la date de cette reprise leur sera signifiĂ©e un an Ă l'avance sauf accord de la commission locale compĂ©tente et de la ou des communes intĂ©ressĂ©es. - Que les communes seront seules juges du calendrier d'utilisation de ces terrains - Contrairement aux conclusions de la commission des finances, la rĂ©alisation de la et du est incompatible avec les ressources des communes, de mĂȘme qu'elle est incompatible avec les ressources du dĂ©partement. - Etant donnĂ© la faiblesse du montant des subventions, il est indispensable que la rĂ©alisation de ces Ă©quipements soit accompagnĂ©e d'une aide financiĂšre extraordinaire. - Le conseil municipal demande que l'action fonciĂšre soit uniquement exercĂ©e par la mise en place du Il estime qu'une apporterait de nombreux inconvĂ©nients, aux consĂ©quences incalculables, compte tenu notamment de la durĂ©e et de l'Ă©tendue de son action. Les noms des diverses voies de la commune sont attribuĂ©s des MarniĂšres - Avenues des ForĂȘts â du Roumois. - AllĂ©es de Bord â de Brotonne â de La Londe â de Mauny â de Roumare â du Rouvray â des AnĂ©mones â des Coquelicots â des Jonquilles â du Muguet â des PrimevĂšres â des Colombes â des Hirondelles â des MĂ©sanges. Ancienne commune d'Infreville - Rues d'Infreville â de Grainville â des Essarts â du Val Breton â du Val Caillouel â du Sapin â Noire â de La Poterie - Chemin du Vivier. Lotissement Rafin, route de Brionne, ancienne commune de Bourgtheroulde - Clos du Vieux ChĂȘne. Un terrain est achetĂ© afin de constituer des rĂ©serves fonciĂšres. Des travaux d'Ă©lectrification pour l'alimentation Ă©lectrique de la station d'Ă©puration sont Ă©tudiĂ©s. Le rĂ©seau Ă©lectrique est renforcĂ© aux Plains Saint Martin. Un bulletin communal d'information sera rĂ©alisĂ©. Le lotissement de la Mare du Boulay est créé. Septembre 1975 - Obligation lĂ©gale de dĂ©truire les chardons. Novembre 1975 - Des travaux de renforcement Ă©lectrique sont programmĂ©s - Val Caillouel â Les Plains Saint Martin â Route d'Infreville â Mare du Boulay â Chemin Rouge. Ils seront effectuĂ©s par le Syndicat DĂ©partemental de l'ElectricitĂ© dont la commune est membre. Une subvention du dĂ©partement est sollicitĂ©e afin de remettre en Ă©tat les Ćuvres d'art de la commune. Le Groupe Maison Familiale GMF s'engage Ă verser en 1976 un supplĂ©ment de participation financiĂšre de francs au compte 79 Ă titre de fonds libres pour tenir compte des coĂ»ts constatĂ©s depuis la signature de la convention de la des MarniĂšres. 11 dĂ©cembre 1975 - Approbation des modifications apportĂ©es au paragraphe D de l'article 3 des statuts du Syndicat Ă Vocations Multiples du canton de Bourgtheroulde-Infreville créé par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 28 novembre 1968, modifiĂ© par arrĂȘtĂ©s du 26 mai 1970 et 20 mai 1975, et ce par suite de la construction d'un Complexe Sportif Evolutif Couvert et d'implantations sportives de plein air en annexe du 900. Une parcelle de trois cent quarante mĂštres carrĂ©s est acquise pour raison d'utilitĂ© publique afin de rĂ©aliser la station d'Ă©puration. La prise d'eau sera dĂ©placĂ©e. La CARPI demande des garanties. Une convention est signĂ©e avec la mairie. 24 janvier 1976 â Le lotissement des MarniĂšres n'a pas Ă©tĂ© pris en compte lors du dernier recensement Il est demandĂ© qu'il soit procĂ©dĂ© Ă un recensement complĂ©mentaire construction en cours de la Un certain nombre de pavillons est habitĂ©. Acquisition d'un terrain de deux mille sept cent soixante-dix-huit mĂštres carrĂ©s au lieu dit Le Parc » est dĂ©cidĂ©e. Parc du chĂąteau Keller. Avril 1976 - Le hameau de la Poterie reçoit un renforcement Ă©lectrique. Le raccordement des immeubles aux Ă©gouts provoque le doublement du montant de la taxe d'assainissement. Une taxe d'assainissement est créée pour couvrir les dĂ©penses de fonctionnement de la station d'Ă©puration et l'amortissement des installations. Des transformations ont Ă©tĂ© faites sans autorisation dans l'Ă©glise d'Infreville. L'accĂšs Ă cet Ă©difice se fait par l'intermĂ©diaire de Mme Lemonnier, dĂ©tentrice de la clef, sous rĂ©serve de noter les identitĂ©s des personnes inconnues. Le sapin placĂ© devant l'Ă©glise de Boscherville doit ĂȘtre abattu. Juin 1976 - Suite aux orages de 1975 la rĂ©fection de la rue Noire est programmĂ©e. 24 juin 1976 - La parution d'une revue d'informations communales est envisagĂ©e. Le rythme en sera de deux Ă trois fois par an. Tous les thĂšmes relatifs Ă la vie de la commune pourront ĂȘtre abordĂ©s, en excluant tous sujets politiques, polĂ©miques ou religieux. Elle sera distribuĂ©e gratuitement dans tous les foyers de la commune. 22 septembre 1976 - Les conseillers municipaux dĂ©cident Ă la majoritĂ© d'assurer eux-mĂȘmesSEPTEMBRE 1976 - la distribution de la Revue Communale. Septembre 1976 - La vocation Sports et Loisirs » est créée par le SIVOM. A partir du 1er octobre 1976 - Pour les abonnĂ©s actuellement desservis par le transformateur de la rue de la Mare Arthur le remplacement ou la transformation des matĂ©riels et appareils Ă©lectriques sera effectuĂ© afin qu'ils puissent ĂȘtre utilisĂ©s en 220-380. Un article sera publiĂ© dans les journaux - Paris-Normandie â Le Courrier â Le Journal d'Elbeuf â l'Eveil de Bernay. Il est rappelĂ© qu'un peu d'ordre soit mis dans le stationnement des voitures des parents attendant leurs enfants Ă la sortie des Ă©coles. Octobre 1976 - La commune participe Ă la campagne pour La Recherche MĂ©dicale Française ». 1977 â Le premier numĂ©ro de la Revue Communale a exigĂ© un trĂšs gros effort de secrĂ©tariat. Il est proposĂ© que la publication de cette revue soit rĂ©alisĂ©e avec la collaboration de toutes les associations communales. 29 janvier 1977 - Une centaine de jeunes soldats du 39Ăšme RĂ©giment d'Infanterie casernĂ©s Ă Rouen, aprĂšs deux mois de classes, reçoit la fourragĂšre de leur rĂ©giment sur la place de la Mairie. La durĂ©e du service militaire Ă©tait alors de douze mois. Le colonel Billard et le lieutenant Godron encadraient les jeunes recrues issues de Normandie, de Bretagne et du Nord. Les autoritĂ©s militaires de l'Ă©poque choisissaient le lieu oĂč la fourragĂšre serait remise. La commune de Bourgtheroulde fut dĂ©signĂ©e. 4 fĂ©vrier 1977 - Le commandant du 39Ăšme RĂ©giment d'Infanterie remercie la commune de l'accueil qui lui a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© lors de la remise de cette fourragĂšre. Ce RĂ©giment d'Infanterie fut dissous aprĂšs 1988. A la suite des opĂ©rations de vote des 13 et 20 mars M. Paul AndrĂ© Got est réélu maire â M. Pierre Ressencourt est reconduit dans ses fonctions de premier adjoint â M. Roger Hue dans celles de deuxiĂšme adjoint â Conseillers municipaux HervĂ© Rafin, Daniel Huygue, Georges Dupressoir, Françoise Boulet, Jean ArfeuillĂšre, Roland Dutheil, Bernard VallĂ©e, Bernard Deshayes, Roger Hidrio, Liliane Quesney. Avril 1977 - Un terrain est acquis pour rĂ©aliser un trottoir entre l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire et l'Ă©cole maternelle. Un passage pour piĂ©ton sera installĂ© face Ă la Poste. Des crĂ©ations de trottoirs et parkings en bordure des CD 313 route de Thuit-HĂ©bert et 574 route d'Infreville sont envisagĂ©es. Il n'y a pas de Service Technique communal. Les travaux seront Ă©tablis par le Service DĂ©partemental de l'Equipement. La distribution de l'Ă©nergie Ă©lectrique sera renforcĂ©e au lieu dit Les NoĂ©s, au bourg d'Infreville, Ă la rue de la Mare Arthur. Le lotissement communal est nommĂ© allĂ©e du Moulin des Hayes. Les immeubles sont numĂ©rotĂ©s au moyen de nombres Ă la suite en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre le numĂ©ro 1 Ă©tant attribuĂ© Ă la premiĂšre maison situĂ©e Ă gauche en entrant dans l'allĂ©e. Les futures Ă©lections se dĂ©rouleront dans deux bureaux le bureau n° 1 salle du Conseil Municipal - le bureau n° 2 salle de la Justice de Paix. Le chemin vicinal 21 est appelĂ© Chemin des Fallus. Mai 1977 - Compte tenu du mauvais Ă©tat des Ă©glises de la commune et des difficultĂ©s d'Ă©chafaudage le conseil municipal donne son accord Ă une entreprise de Bernay et accepte son devis pour la rĂ©paration du clocher de l'Ă©glise de Boscherville. Septembre 1977 - la SociĂ©tĂ© de Construction ImmobiliĂšre Mare du Boulay qui a commencĂ© la rĂ©alisation d'un lotissement cĂšde une partie de son terrain Ă la SociĂ©tĂ© Gelly. L'ancienne station d'Ă©puration situĂ©e allĂ©e du Moulin des Hayes sera dĂ©molie. 17 janvier 1978 â En raison du mauvais fonctionnement du transformateur de la rue Noire, du mauvais Ă©clairage du bourg, du mauvais fonctionnement de l'horloge de l'Ă©glise de Bourgtheroulde, un dĂ©bat a lieu au cours duquel sont Ă©voquĂ©s les avantages et les inconvĂ©nients d'abandonner le Syndicat DĂ©partemental d'Electrification lorsque la commune aura atteint le chiffre de deux mille habitants. 28 fĂ©vrier 1978 - Les subventions sont votĂ©es lors de l'Ă©tablissement du budget - Bureau d'Aide Sociale â Chambre des MĂ©tiers â Association Amicale des Anciens Combattants de Bourgtheroulde, Infreville et Boscherville â FĂ©dĂ©ration Nationale des Combattants Prisonniers de Guerre du canton de Bourgtheroulde â Union Musicale de Bourgtheroulde-Infreville â VĂ©lo Club de Bourgtheroulde-Infreville â Cyclo Club Touriste â BibliothĂšque pour tous â Amicale des Sapeurs-Pompiers â Association Familiale Rurale du canton â PrĂ©vention routiĂšre â Club des Anciens â Maires de l'Eure â Football Club Audoenien de Saint Ouen du Tilleul â ComitĂ© des FĂȘtes de Bourgtheroulde-Infreville â Handball Club de Bourgtheroulde-Infreville â Concours agricole â Centre de Loisirs du canton â FĂ©dĂ©ration Française d'Education Physique et Gymnastique Volontaire â KaratĂ© Club du Roumois â Mutuelle du TrĂ©sor â CoopĂ©rative scolaire des Ecoles â CoopĂ©rative scolaire de l'Ecole d'Infreville â Tennis Club du Roumois â CoopĂ©rative scolaire de l'Ecole maternelle â Football Club de Bourgtheroulde section Tennis de Table. En raison de l'Ă©volution des constructions dans la commune depuis 1975, il sera procĂ©dĂ© Ă un recensement complĂ©mentaire. L'ancien presbytĂšre d'Infreville est louĂ©. Il est occupĂ© par trois foyers. 10 avril 1978 - Une demande d'arrĂȘtĂ© est adressĂ©e au prĂ©fet afin de confĂ©rer le titre honoraire Ă M. GuĂ©rard M. Marcel GuĂ©rard a Ă©tĂ© Ă©lu maire d'Infreville le 18 mai 1945. Il a occupĂ© ce poste sans interruption jusqu'au 1er mai 1973 date Ă laquelle il a Ă©tĂ© Ă©lu maire adjoint spĂ©cial de Bourgtheroulde-Infreville jusqu'au mois de mars 1977. Lors de la mise en place des trottoirs les racines d'un arbre important juste en face de l'Ă©cole et qui devait ĂȘtre en principe conservĂ© ont Ă©tĂ© endommagĂ©es. Pour des raisons de sĂ©curitĂ© l'arbre sera abattu, dĂ©bitĂ© et enlevĂ©. Un conseiller vote contre. La commune Ă©volue des dĂ©lĂ©gations sont donnĂ©es Ă plusieurs conseillers municipaux. La remise en Ă©tat de l'Ă©clairage public du haut du bourg prĂ©sente de grandes difficultĂ©s. 26 juin 1978 - Une minute de silence est observĂ©e Ă la mĂ©moire de M. Jacques Rafin, ancien maire, dĂ©cĂ©dĂ© le 30 mai. Sur proposition du maire, le conseil municipal dĂ©cide Ă l'unanimitĂ© que la Place de la Mairie portera dĂ©sormais le nom de Place Jacques Rafin ». Le nom de M. Jacques Rafin sera inscrit sur la plaque rappelant le souvenir des bienfaiteurs de la commune. Une Zone d'Intervention FonciĂšre est crĂ©e sur des parcelles cadastrĂ©es. Juillet 1978 - Le nom de Mme Keller ne figure pas sur la plaque des bienfaiteurs de la commune. L'oubli est rĂ©parĂ©. Septembre 1978 - PrĂ©sentation du projet de rĂ©novation de l'habitat rural. RĂ©alisation d'un trottoir rue du Neubourg entre l'angle de la rue des FossĂ©s et le cabinet mĂ©dical. La voirie et les espaces verts du lotissement des MarniĂšres sont classĂ©s dans le domaine public. Projets de travaux d'Ă©lectrification pour le renforcement du rĂ©seau de la rue Noire Hauts-vents. Le bon fonctionnement de la station d'Ă©puration est empĂȘchĂ© par un apport excessif d'eaux pluviales provenant du fossĂ© de la rue Noire. 26 juin 1978 - La place de la Mairie est baptisĂ©e PLACE JACQUES RAFIN - Photo M. MARGAGE pour la P'tite Semaine Drapeau 39Ăšme rĂ©giment d'infanterie Caserne PĂ©lissier Rouen 76 PAGE 42 1979 - RĂ©sultat du recensement complĂ©mentaire effectuĂ© fin de 1978 communiquĂ© par l'INSEE habitants. La population fictive de 120 habitants sera prise en compte dans certains domaines. Le maire demande au conseil municipal de rĂ©flĂ©chir - Ă l'Ă©ventualitĂ© d'Ă©lections complĂ©mentaires de quatre autres conseillers - Augmentation trĂšs importante de la participation communale pour le ramassage et la distribution des ordures mĂ©nagĂšres â SĂ©curitĂ© des enfants pose de bordures et caniveaux entre la porte de l'Ă©cole et les maisons situĂ©es Ă l'angle du feu â Demande aux services de l'Ă©quipement d'un trottoir bitumĂ© au long de ces bordures en raison du stationnement anarchique des vĂ©hicules â Un arrĂȘtĂ© est envisagĂ© afin d'interdire le stationnement de part et d'autre du CD 313 route de Thuit-HĂ©bert, entre le CD 574 route d'Infreville et la RN 138 route de Rouen / Grande Rue â A statuer crĂ©ation d'un parking derriĂšre le Monument aux Morts. Des protestations s'Ă©lĂšvent Ă nouveau contre les diffĂ©rentes coupures du courant Ă©lectrique. Un contrĂŽle rĂ©cent effectuĂ© au hameau de La Poterie s'est rĂ©vĂ©lĂ© trĂšs mauvais. Une circulaire est envoyĂ©e aux habitants pour le ramassage des objets volumineux dits monstres ». MM. MaulavĂ© et Margage annoncent leur intention de poursuivre les reportages photographiques sur la vie locale. Un tableau d'affichage sera placĂ© dans la Grande Rue il fut apposĂ© sur le mur de la pharmacie. Des subventions seront accordĂ©es par la municipalitĂ© si l'association La Clef des Champs » est lĂ©galement dĂ©clarĂ©e. 6 fĂ©vrier 1979 - La municipalitĂ© adresse une protestation contre la durĂ©e excessive de la coupure de la route nationale 138 entre Bourgtheroulde et la Maison BrĂ»lĂ©e. Le passage Ă niveau prĂ©cĂ©dant la gare de La Londe est en voie de suppression. L'hiver est rigoureux. La neige perturbe les dĂ©placements qui ne peuvent s'effectuer que par les routes Ă©troites et sinueuses de la forĂȘt de La Londe ou par un dĂ©tour important par Elbeuf. Un parking est amĂ©nagĂ© en face de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire. Une photocopieuse est achetĂ©e. Les travaux Ă effectuer Ă la mairie et au clocher de l'Ă©glise sont couverts par un emprunt auprĂšs de la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations. L'Ă©clairage public est rĂ©novĂ©. Une aide est accordĂ©e Ă l'habitat ancien. Treize lots sont constructibles dans le lotissement Gelly. La construction de sous-sols est dĂ©conseillĂ©e en raison de l'humiditĂ© du terrain. Mars 1979 - Une vocation Actions Sociales » est créée par le SIVOM pour l'aide mĂ©nagĂšre au domicile des personnes ĂągĂ©es du canton. Cinq parcelles sont vendues allĂ©e du Moulin des Hayes. Avril 1979 - Une demande est adressĂ©e au sous-prĂ©fet afin de procĂ©der Ă des Ă©lections complĂ©mentaires le conseil municipal devrait ĂȘtre constituĂ© de dix-sept membres. Le Syndicat DĂ©partemental d'ElectricitĂ© et du Gaz annonce le renforcement prochain du hameau de La Poterie. Juin 1979 - L'acquisition des sols des voiries et espaces communs du lotissement des MarniĂšres au franc symbolique est effectuĂ©e ainsi que leur classement dans le domaine public. Le dĂ©pĂŽt d'ordures situĂ© place de la mairie est dĂ©truit. 14 juin 1979 - L'Ă©chĂ©ancier des investissements dont la rĂ©alisation est urgente est Ă©tabli - 1979 BĂątiments communaux - 1980 Classes et terrain Gasse - 1981 Terrain Thomann et Centre de Secours - 1982 Salle polyvalente. 16 juillet 1979 - M. Roger Hidrio est Ă©lu adjoint supplĂ©mentaire. 27 juillet 1979 - crĂ©ation d'une vocation OpĂ©ration ProgrammĂ©e d'AmĂ©lioration de l'Habitat par le SIVOM. L'association La Clef des Champs » demande l'acquisition d'une machine Offset destinĂ©e Ă faire les imprimĂ©s nĂ©cessaires Ă l'information des habitants quant aux activitĂ©s de loisirs. Elle serait aussi utilisĂ©e pour Ă©diter la revue communale. Un avis favorable de principe est donnĂ©. Des fĂ©licitations et des encouragements sont adressĂ©s aux membres de l'association. Les analyses des boues de la station d'Ă©puration sont transmises aux cultivateurs afin qu'ils puissent Ă©ventuellement s'en servir, diluĂ©s, comme engrais. L'Ă©clairage public de la route de Montfort est mauvais. L'entreprise Verrier fait connaĂźtre son intention d'abandonner le service des Pompes FunĂšbres. Octobre 1979 - la SociĂ©tĂ© des Pompes FunĂšbres RĂ©unies s'est prĂ©sentĂ©e pour reprendre ce service et signer avec la commune le traitĂ© de cession. Des associations communales sont Ă la recherche d'une solution au problĂšme du Centre de Loisirs de BosguĂ©rard l'animateur signale que trente-cinq enfants de Bourgtheroulde frĂ©quentent ce centre. Douze enfants ont Ă©tĂ© refusĂ©s. Des habitants se proposent d'animer l'Ă©ventuel Centre de Loisirs soit rĂ©guliĂšrement quatre, soit ponctuellement douze. Des travaux d'assainissement sont rĂ©alisĂ©s au chemin des Fallus et Ă la gendarmerie. La Halle de la Boucherie est amĂ©nagĂ©e en bibliothĂšque. Il est prĂ©vu que l'augmentation de la population se situe aux alentours de trois pour cent par an dans les prochaines annĂ©es. 14 dĂ©cembre 1979 - Le premier exemplaire de la revue La P'tite Semaine » est remis Ă la municipalitĂ©. 22 fĂ©vrier 1980 â Des subventions sont accordĂ©es - Au Centre de Loisirs - Au ComitĂ© d'accueil des rĂ©fugiĂ©s du sud-est asiatique. Il est prĂ©vu - L'amĂ©nagement des communs du chĂąteau Keller pour abriter les activitĂ©s du Centre de Loisirs â Des travaux Ă effectuer Ă l'Ă©glise d'Infreville chĆur, clocher, nef â L'achat de jeux pour l'amĂ©nagement de la cour de l'Ă©cole. Janvier 1980 - La tempĂȘte a endommagĂ© le clocher et la toiture de l'Ă©glise de Boscherville. 31 mars 1980 - Des rĂ©parations sont programmĂ©es. M. Patrick Houllemare, qui habite la commune, rĂ©aliserait la mĂ©daille communale. Elle serait attribuĂ©e Ă©ventuellement aux personnes et sociĂ©tĂ©s sur dĂ©libĂ©ration du conseil municipal. L'installation de sanitaires dans la salle des FĂȘtes est programmĂ©e.RĂ©alisation en 1981. Lors de manifestations diverses, les toilettes de M. et Mme Garnier, propriĂ©taires de la droguerie voisine, sont utilisĂ©es. L'extension du rĂ©seau de l'Ă©clairage public sera rĂ©alisĂ©e - Pose de lampadaires entre le chemin Rouge et la gendarmerie â Entre l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire et la rue d'Infreville. Les tilleuls de la place de la mairie qui formaient un ensemble classĂ© sont dĂ©classĂ©s. 16 avril 1980 - Un rapport de la Commission des Sites tenue Ă Evreux autorise l'abattage d'un tilleul sur deux et leur remplacement par de jeunes plants. Octobre 1980 - Les feux tricolores sont remplacĂ©s. Deux transformateurs sont installĂ©s route de Brionne. L'agrandissement de la perception est adoptĂ© sous rĂ©serve. Novembre 1980 - la voirie et les espaces verts du lotissement des MarniĂšres sont rĂ©ceptionnĂ©s et entrent dans le domaine communal. Le mur d'enceinte de l'Ă©glise de Boscherville s'effondre sur une longueur de seize mĂštres ainsi que le mur entre la propriĂ©tĂ© de M. Verrier et le chĂąteau Keller. Deux containers seront installĂ©s pour la rĂ©cupĂ©ration du verre Sur la place du hall d'accueil de la mairie. Une nouvelle implantation de l'arrĂȘt des cars d'usines est Ă©tudiĂ©e. 1981- Des rĂ©pĂ©titeurs pour piĂ©tons seront posĂ©s aux feux du carrefour opĂ©rationnels en mars 1982. Il est prĂ©vu de rĂ©aliser un lotissement au lieu-dit le "Val Caillouel" sur l'ancienne commune d'Infreville. Les tilleuls de la place de la mairie seraient remis au service des Domaines pour ĂȘtre vendus. Des perturbations dans l'alimentation Ă©lectrique sont Ă nouveau Ă©voquĂ©es. L'orage du 31 mai 1980 rĂ©vĂšle un dĂ©faut du rĂ©seau d'Ă©vacuation des eaux pluviales. Juin 1981 - les fossĂ©s de la route d'Elbeuf sont busĂ©s pour Ă©viter les eaux de ruissellement. La distribution Ă©lectrique est renforcĂ©e au lieu-dit Les Essarts, aux abords de l'Ă©cole d'Infreville et au lieu-dit Le Val Caillouel. La voirie et les espaces verts du lotissement des MarniĂšres sont acquis. L'occupation des salles communales donne lieu Ă la perception de redevances salles du chĂąteau Keller, de la mairie, des fĂȘtes une caution sera demandĂ©e pour ce lieu. La SociĂ©tĂ© STIM verse au budget du Bureau d'Aide Sociale les sommes de la rĂ©cupĂ©ration du verre. Des travaux d'Ă©lectrification d'extension et de renforcement seront effectuĂ©s pour alimenter la parcelle de la propriĂ©tĂ© Rafin au lieu-dit La Poterie. Les habitants de la route de Brionne, point le plus haut du bourg, cosignent une lettre de protestation contre la mauvaise alimentation en eau. Afin de permettre l'agrandissement de la perception, il est proposĂ© Ă la locataire particuliĂšre de cet immeuble d'ĂȘtre relogĂ©e dans la maison du gardien du chĂąteau Keller. Septembre 1980 -Un Groupe d'Action PsychopĂ©dagogique est créé. 6 septembre 1980 - Une rĂ©union publique a lieu en mairie projet d'implantation d'une moyenne surface rue d'Infreville restĂ© sans suite. Des habitants rĂ©clament qu'un boulanger assure la vente de pain le lundi. La chaussĂ©e du chemin vicinal 53 de La Poterie sera busĂ©e sur une longueur de huit cent mĂštres. L'importante pluviositĂ© provoque une forte turbiditĂ© de l'eau au puits des Varras situĂ© sur la commune de Mauny â Eure. Il est demandĂ© au Syndicat des Varras d'accĂ©lĂ©rer la mise en service de nouveaux forages dont les emplacements ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s. Il y a un risque de pollution du seul point d'eau dont dĂ©pendent quarante mille personnes. Septembre 1980 - Le maire fĂ©licite le ComitĂ© des FĂȘtes et son prĂ©sident pour l'organisation des fĂȘtes patronales. Le dĂ©partement accorde une subvention pour la restauration de l'Ă©glise d'Infreville. La statue La CharitĂ© de Saint Martin » de l'Ă©glise est prĂȘtĂ©e pour une exposition au conservateur des antiquitĂ©s et objets d'art d'Evreux. Novembre 1980 - des travaux sont effectuĂ©s au chĆur et au clocher. Des restaurations partielles de maçonneries extĂ©rieures sont faites. 1982 â Recensement habitants Janvier 1982 - un accident trĂšs grave s'est produit Ă la station d'Ă©puration, rendant celle-ci inutilisable. Cet accident semble dĂ» Ă l'afflux des eaux pluviales, entraĂźnant des matiĂšres minĂ©rales qui, s'accumulant dans les canalisations, ont provoquĂ© la rupture. 14 janvier - La rĂ©union en mairie a prĂ©vu - la mise en place par la commune d'une canalisation situĂ©e route de Brionne destinĂ©e Ă empĂȘcher les eaux de ruissellement de pĂ©nĂ©trer dans le rĂ©seau des eaux usĂ©es â un fossĂ© d'Ă©vacuation au Vivier, rue Noire â La vidange complĂšte des installations â l'installation d'une chambre de dĂ©gagement â la modification du systĂšme de dĂ©grillage et son automatisation â l'amĂ©lioration du systĂšme de dĂ©graissage. Ceci, le plus rapidement possible. La station d'Ă©puration est rĂ©parĂ©e en mars. Le vitrail de l'Ă©glise de Boscherville est remis en Ă©tat. L'implantation d'une moyenne surface et la construction de quelques magasins en plein centre du bourg sont Ă©voquĂ©es en septembre. CrĂ©ation d'une Zone d'Intervention FonciĂšre. Le mauvais Ă©tat de la route nationale 138 route de Brionne dans le haut du bourg provoque des dĂ©gradations aux immeubles et prĂ©sente un danger pour les deux roues. 13 novembre 1982 - un accident de la circulation provoque la dĂ©tĂ©rioration des feux tricolores du carrefour. DĂ©cembre 1982 - l' Union Commerciale de Bourgtheroulde-Infreville demande la crĂ©ation d'une zone bleue dans le centre du bourg. Un essai est prĂ©vu entre le 1er fĂ©vrier et le 1er juin 1983. Le projet d'amĂ©nagement de la place de la mairie en parking et l'implantation du marchĂ© permettrait de conserver l'aspect d'espace vert. 1983 â Une dĂ©rogation Ă la loi 701200 du 24 dĂ©cembre 1970 permet Ă la commune de conserver les registres des dĂ©libĂ©rations et les registres paroissiaux et d'Ă©tat civil, les archives communales Ă©tant classĂ©es dans des conditions optima. La rĂ©fection des cours des Ă©coles et des trottoirs de la Grande Rue est programmĂ©e. Un poste de transformation Ă©lectrique sera implantĂ© Ă Boscherville. Le terrain d'assiette est d'un hectare et demi environ. Il desservira la majeure partie du canton de Bourgtheroulde-Infreville et le canton d'Amfreville. 12 mars 1983 â M. Paul AndrĂ© Got est réélu maire â M. Roger Hue premier adjoint â M. Michel HĂ©brard, deuxiĂšme adjoint â Mme Nicole ChĂ©ron, troisiĂšme adjoint â M. Roger Hidrio, quatriĂšme adjoint â Tersin, cinquiĂšme adjoint â Conseillers municipaux, Mmes et MM. Jean-Claude Brillon â Bernard Deshayes â HervĂ© Rafin â Francis Dutheil â Bernadette Du Plouy â Nicole Ressencourt â RenĂ© Leroux â JoĂ«l Gruel â Jean ArfeuillĂšre â Dominique LeliĂšvre â Dominique Boulch â Daniel Huygues â Michel Rozay â Georges Dupressoir â Bernadette Duboc â Annie Thorel â AndrĂ© Devin. Mai 1983 - la des MarniĂšres est achevĂ©e. 4 mai 1983 - Une rĂ©union de la commission d'urbanisme a lieu afin d'Ă©tudier le projet de deux immeubles locatifs comportant des appartements et rĂ©servĂ©s en prioritĂ© aux personnes ĂągĂ©es et jeunes couples. Le dĂ©marrage des travaux est prĂ©vu au printemps 1984. 7 juin 1983 - Etude du projet d'amĂ©nagement de la place de la mairie places de parking, futur emplacement du marchĂ©, plantations. L'entretien du Calvaire de la route de Brionne est dĂ©sormais assurĂ© par un employĂ© communal. SituĂ© prĂšs des PĂ©piniĂšres Ă l'embranchement du chemin conduisant Ă BosguĂ©rard de Marcouville, il a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en 1933 en mĂ©moire de M. et Mme Omont. Le numĂ©rotage des voies est envisagĂ©. Cette pose, trĂšs longue, est reportĂ©e Ă une Ă©poque oĂč les ouvriers communaux auront moins de travail. 5 juillet 1983 - Un projet d'incorporation dans le domaine public d'une parcelle situĂ©e au Clos Saint Marc est Ă©tudiĂ©. RĂ©alisĂ© en novembre. Afin de bĂ©nĂ©ficier au maximum de l'aide de la BibliothĂšque Centrale de PrĂȘt de l'Eure, il convient de crĂ©er une BibliothĂšque Municipale fonctionnement assurĂ© par des bĂ©nĂ©voles. Pour cette crĂ©ation, deux seules conditions ouverture le mercredi aprĂšs-midi et prĂȘt gratuit des livres. Du mobilier est mis Ă la disposition de la future bibliothĂšque par la BibliothĂšque Centrale en septembre. Les trottoirs seront refaits aprĂšs les travaux du chantier de la grande Rue. Un assistant technique de commerce assure une permanence Ă la mairie afin d'aider les commerçants et artisans dans leurs dĂ©marches. DĂ©cembre 1983 - La SECOMILE reçoit gratuitement la rĂ©trocession du terrain d'assiette pour la construction de deux immeubles. La construction doit ĂȘtre commencĂ©e en 1984. La nomination d'un Ă©ducateur en psychomotricitĂ© est demandĂ©e. La tempĂȘte occasionne des dĂ©gĂąts considĂ©rables Ă l'Ă©glise d'Infreville. Des travaux de couverture seront rĂ©alisĂ©s en 1984. Place Jacques RAFIN - ex place de la mairie PAGE 43 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 17 janvier 1984 â Les cotisations de la bibliothĂšque sont fixĂ©es trente francs pour les adultes, quinze pour les enfants. 20 janvier 1984 - lâĂ©glise dâInfreville est endommagĂ©e par la tempĂȘte. Lâassociation de pĂȘche La Fine Gaule » est autorisĂ©e Ă utiliser la mare du Boulay sous rĂ©serve que les habitants de la commune dĂ©sirant y pĂȘcher ne soient pas obligĂ©s de sâinscrire auprĂšs de lâassociation. La taxe de ramassage et destruction des ordures est portĂ©e Ă cent francs par habitant. Lâaire de sport terminĂ©e est rĂ©servĂ©e en prioritĂ© aux Ă©coles. En concordance avec la loi Comiti, elle peut ĂȘtre utilisĂ©e par les associations sportives en dehors des heures scolaires sous leur responsabilitĂ©. FĂ©vrier 1984 - des voies communales sont dotĂ©es de noms - chemin du Daim Blanc cette dĂ©nomination a Ă©tĂ© proposĂ©e par M. Dupressoir pendant quelques mois un daim blanc a Ă©tĂ© aperçu prĂšs des maisons du chemin puis a disparu - sente Saint Martin - chemin des GenĂȘts - chemin de lâEcole - chemin des BoquĂȘt - rue Guillaume Le Roux - sente des Hauts-Vents, rue de lâEglise, rue du Cresson, chemin du Ruissel, chemin du Bosc BĂ©ranger, rue de la Fosse Louvet - chemin Vautier - rue du Bas Boscherville - rue de la Queue Bourguignon. Sept candĂ©labres alimentĂ©s en souterrain sont posĂ©s Grande Rue. Les nouveau-nĂ©s de la commune dont les parents rĂ©sident Ă Bourgtheroulde reçoivent dĂ©sormais un don de vingt francs sur un livret de Caisse dâEpargne offert par la commune. Huit logements sont louĂ©s dans le chĂąteau Keller, trois appartements dans lâancien presbytĂšre dâInfreville. Le produit de la vente des arbres abattus sur la propriĂ©tĂ© communale et celui de la location de la salle des FĂȘtes sont versĂ©s au Bureau dâAide Sociale. Une cheminĂ©e de dĂ©gazage est posĂ©e Ă la station dâĂ©puration. Mai 1984 - Gaz de France projette dâinstaller le gaz de ville dans la commune. Le rĂ©seau Ă©lectrique de la route de Rouen est renforcĂ©. La place de la mairie est amĂ©nagĂ©e places de stationnement, installation du marchĂ©. Les panneaux des rues ont Ă©tĂ© posĂ©s rapidement. La manifestation Sports et Loisirs » de la Pâtite Semaine » connaĂźt un grand succĂšs. Juin 1984 - Convention avec lâEtat dĂ©centralisation des autorisations relevant du droit des sols. 11 juillet 1984 - Le centenaire de Melle Lefrançois est fĂȘtĂ©. Le lotissement du Tulipier Ă©volue parcelles agrandies, chaussĂ©e traitĂ©e de façon diffĂ©rente. Un contrat est passĂ© avec la balayage des caniveaux et des places de la commune. Des actes rĂ©pĂ©tĂ©s de vandalisme endommagent les quatre cabines tĂ©lĂ©phoniques publiques une allĂ©e du Moulin des Hayes, une rue dâInfreville aux MarniĂšres, deux sur la route nationale 138. Lâagence commerciale des tĂ©lĂ©communications dĂ©cide leur suppression. La municipalitĂ© demande que la cabine situĂ©e au lotissement des MarniĂšres soit maintenue. Octobre 1984 - Un parking est amĂ©nagĂ© place de lâEglise. Les trottoirs de la route de Brionne sont refaits. La sociĂ©tĂ© Gelly ne peut terminer les travaux du lotissement de la mare du Boulay. La sociĂ©tĂ© PromodĂšs demande un permis de construire un magasin Shopi qui permettrait la crĂ©ation de cinq ou six emplois. Des travaux urgents sont Ă exĂ©cuter Ă la couverture de la nef de Bourgtheroulde, au clocher de lâĂ©glise dâInfreville. Le chantier Gaz de France doit ĂȘtre terminĂ© en juin 1985. 16 novembre 1984 - Le conseil municipal dĂ©cide que la fĂȘte de la Saint Laurent aura lieu dorĂ©navant le premier dimanche de juillet couplĂ©e avec la Saint Martin dâInfreville. Il sâavĂšre quâil est de plus en plus difficile de trouver des attractions, beaucoup de communes cĂ©lĂ©brant leur fĂȘte communale au mĂȘme moment. Lotissement du Tulipier vingt-quatre parcelles sont conformes aux dĂ©sirs de la commission dâurbanisme. La crĂ©ation dâun poste urbain route dâInfreville permet le renforcement Ă©lectrique de cette rue. Cinq Travaux dâUtilitĂ© Collective sont créés. Ils sont rĂ©servĂ©s aux jeunes de seize Ă vingt ans. Trois mille francs de subvention sont votĂ©s pour lâĂ©dition officielle du livre sur les potiers Ă©crit par Mme Françoise Guilluy qui informe la municipalitĂ© en dĂ©cembre quâelle ne peut Ă©diter son livre. Il sera rĂ©alisĂ© en juin 1989, aprĂšs souscription, par lâAssociation Théùtre Spectacle Histoire et Chevalerie â Bosc Roger en Roumois â sous le titre Potiers dâInfreville et RĂ©volutions ». 22 janvier 1985 â Des forains adressent une rĂ©clamation. Ils dĂ©sirent que la fĂȘte de la Saint Laurent soit maintenue le premier dimanche dâaoĂ»t. Lâhiver est particuliĂšrement rigoureux. Les chutes de neige provoquent la formation de congĂšres. LâĂ©cole dâInfreville est fermĂ©e la tempĂ©rature malgrĂ© le chauffage est trop basse dans les classes. La sacristie de lâĂ©glise est dĂ©gradĂ©e par des infiltrations dâeau. Les chaussĂ©es sont endommagĂ©es rue Noire, rue du Val Caillouel, rue du Sapin. Le cas du chemin de la MĂ©sangĂšre Ă refaire sur mille quatre cents mĂštres et qui doit ĂȘtre coupĂ© lors du passage de la dĂ©viation sera examinĂ© plus en dĂ©tail par la commission de voirie. Les sanitaires de la place de la mairie sont dĂ©molis. Au nom de la commission des travaux lâancienne morgue doit ĂȘtre dĂ©montĂ©e petit bĂątiment remplacĂ© par les toilettes publiques actuelles. Une demande dâaide est faite au dĂ©partement et Ă la rĂ©gion pour la rĂ©alisation dâune zone dâemplois situĂ©e sur le chemin dĂ©partemental 313 route dâElbeuf. Des travaux de renforcement Ă©lectrique sont entrepris pour Ă©quiper Le Vivier â chemin Rouge â extension rĂ©seau lieu-dit Le Croay. Lâimplantation de logements locatifs HLM sur le dĂ©laissĂ© du terrain Thomann en partie occupĂ© par l'actuel arsenal des pompiers est prĂ©vue en mai. La SECOMILE commencera la construction de vingt logements en juin. Une subvention est votĂ©e pour faciliter lâhĂ©bergement pendant trois semaines dâune sĂ©lection de cyclistes rĂ©unionnais. Le Syndicat des Eaux de Bourgtheroulde sera reliĂ© dâune part Ă la ville dâElbeuf dâautre part au Syndicat du Roumois. 3 juillet 1985 - Lâinauguration de la premiĂšre tranche du rĂ©seau Gaz De France a lieu Ă dix-huit heures place de la mairie. Un abri est construit au coin de la sente des Hauts-Vents pour protĂ©ger les Ă©coliers qui attendent le car scolaire Ă l'emplacement approximatif de l'ex moulin d'Infreville. Les candidats pour la zone dâemplois de la route dâElbeuf La BaudriĂšre peuvent dĂ©sormais ĂȘtre reçus. Les habitants se plaignent de coupures dâĂ©lectricitĂ© trop frĂ©quentes. Le nouveau transformateur sera branchĂ© dĂ©but octobre. La rue de la mare Arthur est mise en sens unique pour la sĂ©curitĂ© du car de ramassage scolaire. Novembre 1985 - Lâacquisition de six isoloirs pour les Ă©lections est adoptĂ©e. Les bureaux du secrĂ©tariat du SIVOM sont transfĂ©rĂ©s dans la propriĂ©tĂ© Hochart Manoir du Logis ce qui soulĂšve des remarques de certains conseillers. 28 janvier 1986 â Des Ă©tudes sont rĂ©alisĂ©es pour l'amĂ©nagement de la place de la mairie et l'implantation du futur Centre Socioculturel dans le parc du chĂąteau Keller. La commune est concernĂ©e par la dĂ©viation de la route nationale 138 Rouen/Alençon. La de Rouen est chargĂ©e du chantier. Des plantations de vĂ©gĂ©taux sont faites par EDF *ElectricitĂ© De France au poste de Boscherville. Le montant du livret de Caisse d'Epargne offert aux nouveau-nĂ©s est portĂ© Ă cinquante francs. Le hameau du Val Caillouel est dotĂ© d'un renforcement Ă©lectrique par EDF. Avril 1986- la portion de voie comprise entre la rue de Grainville et la forĂȘt de La Londe est dĂ©nommĂ©e chemin des Beauvais â Le chemin rural 20 dit de la ForĂȘt Verte chemin du Bos BĂ©ranger. 22 mai 1986 - Le projet de construction du Centre Socioculturel est adoptĂ© Ă l'unanimitĂ© par la municipalitĂ©. 31 mai 1986 - Un congrĂšs rĂ©gional des Jeunesses Musicales de France a lieu Ă Bourgtheroulde. Les participants sont reçus au chĂąteau Keller. 15 juillet 1986 - Une coupure de courant prive la commune d'Ă©lectricitĂ© pendant quinze heures. 30 septembre 1986 - Le conseil municipal dĂ©cide que le concepteur du Centre Socioculturel sera choisi Ă la suite d'un concours entres cinq candidats. Des sondages de reconnaissance du terrain seront effectuĂ©s. Une dixiĂšme vocation est créée au SIVOM DĂ©veloppement Economique et Tourisme ». Les tilleuls situĂ©s le long du presbytĂšre sont expertisĂ©s par les services de la Ă la demande du maire ils sont atteints de fumagine et prĂ©sentent un dĂ©pĂ©rissement important, des branches dessĂ©chĂ©es et des blessures multiples. Il est conseillĂ© de les abattre et de les remplacer par des arbres d'ornement. Octobre 1986 - La qualitĂ© de l'eau est jugĂ©e satisfaisante. L'Ă©volution des techniques et le nombre d'habitants reliĂ© au rĂ©seau imposent rapidement des transformations importantes. 5 novembre 1986 - Le laurĂ©at du concours organisĂ© pour l'Ă©dification du futur Centre Socioculturel est dĂ©signĂ© M. Ducellier. 7 novembre 1986 - Ouverture des plis pour l'amĂ©nagement de la place de la mairie. Des concours sont demandĂ©s pour deux crĂ©ations une place du marchĂ©, un parking sous les tilleuls. Un autre est projetĂ© pour la crĂ©ation du parvis de l'Ă©glise. Les maisons placĂ©es entre l'Ă©glise et la place de la mairie sont inscrites en emplacement rĂ©servĂ©. Les services de l'Equipement proposent plusieurs tracĂ©s de la dĂ©viation modifiant profondĂ©ment les accĂšs Ă Bourgtheroulde par la route nationale 138 et le chemin dĂ©partemental 313. L'Aide au Logement d'Elbeuf projette l'implantation de quarante-deux appartements locatifs Ă Bourgtheroulde. 10 mars 1987 - M. Jean ArfeuillĂšre est nommĂ© cinquiĂšme adjoint. AprĂšs enquĂȘte, le maire souligne le cĂŽtĂ© traumatisant du passage de la dĂ©viation dans certaines propriĂ©tĂ©s. La RĂ©gion mĂšnera deux enquĂȘtes publiques. Le conseil municipal aidera, dans la mesure du possible, les habitants de la commune Ă lutter contre les nuisances. Une subvention de soixante mille francs provenant du produit des amendes de police relatives Ă la circulation routiĂšre sera employĂ©e Ă la crĂ©ation d'une aire de stationnement dite les tilleuls » estimĂ©e Ă deux cent quarante et un mille francs. 11 mars 1987 - La prĂ©paration de l'annĂ©e Guillaume » a lieu au Centre de Loisirs du canton. 27 mars 1987 - Une demande de subvention est adressĂ©e au PrĂ©sident des Affaires Culturelles pour la remise en Ă©tat des vitraux de l'Ă©glise d'Infreville et des gouttiĂšres de l'Ă©glise de Bourgtheroulde. Des pavĂ©s sont posĂ©s sur la place du marchĂ©. Un emplacement rĂ©servĂ© pour le parking des poids lourds est installĂ© dans la zone d'emploi. Un remembrement permettra lors de la rĂ©alisation de la dĂ©viation de compenser les pertes de terres subies Ă©ventuellement par les exploitants agricoles. Des travaux d'assainissement des eaux pluviales sont Ă rĂ©aliser dans le terrain achetĂ© par le SIVOM pour faire un terrain de sport route de Thuit-HĂ©bert. Juin 1987 - Le PrĂ©sident du ComitĂ© DĂ©partemental de Tourisme de l'Eure fĂ©licite l'Union Commerciale de Bourgtheroulde-Infreville qui a obtenu la plus forte participation aux concours des vitrines fleuries. Novembre 1987 - Les deux immeubles construits par la SECOMILE, rue d'Infreville, sont dotĂ©s de noms. A rĂ©sidence du Duc Guillaume â B rĂ©sidence Reine Mathilde. DĂ©nomination des voies du lotissement du Tulipier - chemin du Ruissel pour la voie qui rejoint la route de Berville â allĂ©e du Tulipier pour la voie qui dessert le reste du lotissement. 15 fĂ©vrier 1988 â Projet de rĂ©alisations place de la mairie - aire de stationnement pour vingt vĂ©hicules lĂ©gers et deux autocars au nord de la mairie, voie d'accĂšs CĂ©rĂ©monies â aire de stationnement pour dix-sept vĂ©hicules lĂ©gers au nord du marchĂ©, entrĂ©e du Logis â aire de stationnement pour dix-huit vĂ©hicules lĂ©gers Ă proximitĂ© des Ă©coles Ă l'emplacement de l'ex arsenal des pompiers. 5 mars 1988 - DĂ©but des travaux du Centre Socioculturel. Juin 1988 - Il est prĂ©vu de crĂ©er un poste de transformation Ă la zone d'emploi La BaudriĂšre route du Neubourg. La municipalitĂ© dĂ©cide d'adhĂ©rer Ă la vocation touristique et Ă©conomique proposĂ©e par le SIVOM. Le Val Caillouel, la rue du Sapin et la rue Noire sont dotĂ©es d'un renforcement en eau rĂ©glementĂ© par la conduite en provenance de Caumont. Ce qui apporte de meilleures conditions contre l'incendie. 18 octobre 1988 - Un programme de construction de quarante-deux logements locatifs dans le parc du chĂąteau Keller est envisagĂ©. La zone d'emploi de La BaudriĂšre est agrandie par l'achat d'un terrain Ă un particulier. CrĂ©ation d'ouvrages de prĂ©-traitement Ă la station d'Ă©puration un dĂ©grilleur automatique et un dĂ©graisseur dessableur dynamique. L'ancien presbytĂšre d'Infreville est mis en vente. La crĂ©ation d'un trottoir rue de l'Ă©glise est prĂ©vu ainsi que celui route de Brionne entre le Calvaire et l'entrĂ©e nord de la station service Garage de M. Martin. La voie du lotissement du Moulin d'Infreville est classĂ©e. Le chef de la brigade de gendarmerie remet un rapport sur les difficultĂ©s de circulation de la route nationale 138. 19 novembre 1988 - L'association SolidaritĂ© Emploi Roumois organise un forum et invite le maire et les conseillers municipaux. L'entreprise de transport par cars CNA offre de tenter une expĂ©rience Ă partir du 1er avril prochain trajet aller et retour Bourgtheroulde / Elbeuf. Les vitraux de l'Ă©glise d'Infreville sont remis en place. Deux mille trois cents poids lourds traversent le bourg chaque jour. Deux tracĂ©s de dĂ©viation sont proposĂ©s par les Services de l'Equipement. Maison du Bourg PAGE 44 1989 â Le numĂ©rotage des rues se poursuit. Trois cents cinquante numĂ©ros sont dĂ©jĂ attribuĂ©s. La statue de la Vierge, route d'Elbeuf, sera replacĂ©e aprĂšs les travaux de construction des quarante-deux logements dans le parc du chĂąteau Keller. Cette statue a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e sous le vocable Notre Dame des Champs » par l'abbĂ© Monnier Ă la fin des annĂ©es 30. Elle protĂšge la commune et les champs â TĂ©moignage de M. Robert Dannetot. La dĂ©viation est programmĂ©e au 10Ăšme plan Etat-RĂ©gion, dans l'Ă©chĂ©ancier 89/93. Les travaux entrepris place de la mairie ne permettent pas d'organiser le Comice Agricole du 18 mars. Il a lieu sur la place d'Infreville. 17 mars 1989 â A la suite des opĂ©rations de vote du 12 mars, Paul AndrĂ© Got est réélu maire. Roger Hue premier adjoint - Michel HĂ©brard, deuxiĂšme adjoint â Jean-Paul Tersin troisiĂšme adjoint â Roger Hidrio quatriĂšme adjoint â Jean ArfeuillĂšre cinquiĂšme adjoint â Jean Claude Brillon sixiĂšme adjoint. Conseillers municipaux Francis Dutheil â Bernadette Du Ploy â Bernard Deshayes â RenĂ© Leroux â HervĂ© Rafin â Erick Poisson â Bernadette Duboc â Annie Thorel â Nicole Ressencourt â François Yvert â Dominique LeliĂšvre â Dominique Chauvel â Dominique Boulch â Evelyne Godard â AndrĂ© Devin â Claudine Mange. Un conseiller demande qu'un septiĂšme poste d'adjoint soit destinĂ© Ă une femme du conseil municipal. Ce qui est impossible. Le quota de 30 % des conseillers Ă©lus autorise seulement six postes. Le conseiller dĂ©plore qu'une conseillĂšre ne soit pas Ă©lue maire adjoint et suggĂšre que la question soit Ă©tudiĂ©e Ă l'avenir. 13 avril 1989 - Le numĂ©rotage des rues continue. Toutes les propriĂ©tĂ©s bĂąties ouvrant sur des voies publiques auront un numĂ©ro. Le systĂšme adoptĂ© sera la numĂ©rotation mĂ©trique pair-impair. 25 mai 1989 - Le Centre Socioculturel est dĂ©nommĂ© Centre Gilbert Martin. Cinq conseillers s'abstiennent de voter n'approuvant pas ce choix. Le Centre est inaugurĂ© le 24 juin Ă 10 heures. Albert Martin, spĂ©cialiste en obstĂ©trique, rĂ©sidant Ă Rouen, Berville en Roumois et le Theillement a fondĂ© la clinique Saint Hilaire Ă Rouen - Son fils Gilbert est administrateur de la clinique en 1948. Il dĂ©cĂšde en 1976 La rĂ©alisation d'un poste de transformation Ă cĂŽtĂ© du collĂšge est prĂ©vue par EDF. La place de la mairie devient Place Jacques Rafin. Elle est inaugurĂ©e le 11 novembre 1990. Septembre 1989 - La municipalitĂ© prĂ©voit d'acheter la propriĂ©tĂ© Beix Docteur Beix ancien vĂ©tĂ©rinaire Cour des Quatre Nations Grande Rue pour la rĂ©alisation de soixante-dix places de parking. 10 octobre 1989 - une rĂ©union publique est organisĂ©e Ă la mairie pour informer les habitants des projets de dĂ©viation de la route nationale 138. Les toilettes publiques place Jacques Rafin seront construites pendant l'hiver.Elles sont rĂ©alisĂ©es en janvier 1991. 23 octobre 1989 - L'implantation d'un panneau avec journal lumineux est souhaitĂ©e. Les plaques de numĂ©rotation seront couleur fond vert avec caractĂšres blancs. Trois allĂ©es sont dĂ©nommĂ©es - du Clos du Val â des Acacias â des Marcassins. Une fresque sera peinte sur le transformateur de l'allĂ©e du Moulin des Hayes. 29 novembre 1989 - La voie interne du lotissement du Tulipier est appelĂ©e rue du Sureau. - Le chemin route d'Elbeuf face au chemin du Bos-BĂ©ranger chemin de la ForĂȘt Verte. 6 janvier 1990 â La Maison du Bourg et la salle des Anciens sont inaugurĂ©es. 5 mars 1990 - Recensement. Les Ă©lĂšves de Mme GUILLUY dessinent le logo de la commune. CrĂ©ation de la mĂ©daille communale - graphisme de trois clochers - de la mairie - en ajoutant le pigeonnier. Elle sera de forme rectangulaire. Deux tempĂȘtes dĂ©vastent le toit de la classe mobile ancienne salle de ping-pong, des arbres du parc du chĂąteau Keller sont abattus. 22 mars 1990 - La commune dĂ©cide de faire l'acquisition du panneau lumineux. Un contrat d'entretien et de vĂ©rification du paratonnerre de l'Ă©glise de Bourgtheroulde est passĂ©. 21 mai 1990 - M. FACHĂ, Ă©crivain, propose la réédition de l'ouvrage de M. DUCHEMIN HISTOIRE DE BOURGTHEROULDE ». Le devis des Editions BERTOUT de Luneray 76 est de trente et un mille cinq cents francs, hors taxes, pour trois cents exemplaires. Une souscription sera lancĂ©e auprĂšs de la population et selon le rĂ©sultat la commande sera passĂ©e Ă l'Ă©diteur. 26 octobre 1990 - La construction d'un bassin de stockage des eaux pluviales Ă la station d'Ă©puration est projetĂ©e. Le parking sauvage des poids lourds rue d'Infreville est remplacĂ© par un espace vert agrĂ©mentĂ© de quelques bancs. 21 fĂ©vrier 1991 â Le maire est autorisĂ© Ă signer la dĂ©cision de prolongation de dĂ©lai d'exĂ©cution pour la construction d'ouvrage de prĂ©-traitement de la station d'Ă©puration. La toiture de l'Ă©glise de Boscherville est refaite. Le Calvaire de la Poterie est remis en Ă©tat. Le Conseil GĂ©nĂ©ral de l'Eure dĂ©cide de ne plus installer de barriĂšres de dĂ©gel. 27 mars 1991 - Le conseil municipal souhaite que le maire et les adjoints rĂ©unis en commission soient autorisĂ©s Ă dĂ©cerner la mĂ©daille communale. Il en sera de mĂȘme pour le livre rééditĂ© sur l'histoire de Bourgtheroulde. L' de l'Eure propose d'entreprendre l'Ă©dification de dix pavillons au Tulipier ainsi que la construction de seize Ă vingt appartements avec garages et parkings dans l'ancienne propriĂ©tĂ© BEIX. Juin 1991 - Le contrat de la concession de la SociĂ©tĂ© des Pompes FunĂšbres DĂ©partementales est cĂ©dĂ© aux Pompes FunĂšbres RĂ©unies, du mĂȘme groupe. Le classement dans le domaine public de la voirie du lotissement du Clos du Val est demandĂ© le mĂȘme mois. Il est effectif en septembre. Il est procĂ©dĂ© Ă la dĂ©limitation des deux bureaux de vote 1er bureau - Lotissement des MarniĂšres â Ancienne commune d'Infreville sauf La Poterie et la route de Rouen. 2Ăšme bureau - Les deux cĂŽtĂ©s de la route de Rouen â Rue de Thuit-HĂ©bert â AllĂ©e du Moulin des Hayes â Route d'Elbeuf â Route du Neubourg â Grande Rue - Route de Brionne â Route de Montfort. La fĂȘte de la Musique et le Carrefour des Jeunes Talents sont organisĂ©s. Septembre 1991 - deux parcelles situĂ©es route d'Elbeuf sont acquises auprĂšs de la pour la rĂ©alisation de la dĂ©viation. La dĂ©pense pour la rĂ©alisation de la dĂ©viation est financĂ©e Ă cinquante pour cent par le dĂ©partement et cinquante pour cent par la commune. La commune adhĂšre au ComitĂ© RĂ©gional pour le DĂ©veloppement Local de Haute-Normandie. M. François Yvert devient sixiĂšme adjoint. Novembre 1991 - La voirie du clos du Vieux ChĂȘne est classĂ©e et entre dans le domaine communal. 20 novembre 1991 - la commission d'urbanisme Ă©largie Ă tout le conseil municipal dĂ©cide de refuser l'implantation d'une grande surface route d'Elbeuf. 16 janvier 1992 â Le conseil municipal constate que depuis le dernier recensement la commune est devenue urbaine. Des voies communales sont classĂ©es - allĂ©e des Acacias â AllĂ©e du Moulin de Hayes â Chemin Rouge â Chemin des GenĂȘts â rue Guillaume Le Roux. Les locaux du secrĂ©tariat de la mairie sont peu fonctionnels. Il est prĂ©vu de les agrandir. La vocation Tourisme et Economie » du SIVOM est rebaptisĂ© Tourisme et environnement ». Quatre isoloirs sont prĂ©vus pour l'Ă©lection du 22 mars. Des travaux d'Ă©clairage public sont rĂ©alisĂ©s rue des FossĂ©s et Sente des Hauts Vents. Mai 1992 - Un garage situĂ© route de Brionne est acquis. Il est occupĂ© dĂ©sormais par les ateliers communaux. Un devis de remise en Ă©tat des statues classĂ©es de Saint Adrien et Saint Nicolas de l'Ă©glise de Boscherville est prĂ©sentĂ©. La statue de Saint Nicolas est restaurĂ©e en mars 1993. Juin 1992 - une vocation Permanence â Accueil â Information - Orientation pour les 16 / 25 ans est créée. La municipalitĂ© signe une convention avec l' Agence Nationale Pour l'Emploi. Bourgtheroulde est une des villes de plus de habitants oĂč l'agence n'est pas implantĂ©e. A la suite des orages, les routes du Val Breton et du Val Caillouel sont recouvertes de boue. La foudre sinistre le journal lumineux. 5 novembre 1992 - Modification des statuts du SIVOM. Un permis de construire est dĂ©posĂ© en mairie par la SociĂ©tĂ© STOC pour l'Ă©dification d'un supermarchĂ© de mille sept cents mĂštres carrĂ©s au sol, route d'Elbeuf, sur le carrefour de la dĂ©viation. La municipalitĂ© Ă©met un avis dĂ©favorable. Des travaux prioritaires sont Ă effectuer - amĂ©nagement de la Grande Rue â Agrandissement de la partie administrative de la mairie â RĂ©amĂ©nagement de la place de l'Eglise â RĂ©amĂ©nagement du Clos Saint Marc â AmĂ©nagement d'un musĂ©e, d'un syndicat d'initiative â Restauration du pigeonnier ferme du Logis â AmĂ©lioration de la zone industrielle â RĂ©habilitation de la salle des FĂȘtes. La crĂ©ation de la dĂ©viation amĂšne la rĂ©vision du POS. Il est souhaitĂ© que les commerçants s'unissent pour recrĂ©er une association pour le commerce rural. Des panneaux publicitaires, installĂ©s sur le tracĂ© de la dĂ©viation, inciteraient les voyageurs Ă s'arrĂȘter dans le bourg. 14 dĂ©cembre 1992 - Le projet d'agrandissement de la mairie est prĂ©sentĂ© ainsi que le projet d'installation d'un syndicat d'initiative, d'un musĂ©e de la Poterie. Mme GUILLUY propose en plus de l'exposition de sa collection de poteries d'animer un atelier de poterie. L'eau fournie par le puits de Varras sur la commune de Mauny est potable. Il peut ĂȘtre relayĂ© par le puits de La Vacherie dans la vallĂ©e de l'Iton qui est testĂ© il ne prĂ©sente pas de turbiditĂ©. 1993 â Il y a des risques dâinondation de la rue de La Poterie, consĂ©cutifs aux travaux de terrassement de la dĂ©viation de la route nationale 138. Les pluies importantes du 11 janvier le prouvent. La route de Rouen a Ă©tĂ© inondĂ©e. 8 mars 1993 - Le contrat de dĂ©veloppement urbain est signĂ© par le prĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral. La dĂ©viation provoque la disparition du chemin de la Porte de Marchands situĂ© Ă cĂŽtĂ© de la RĂ©sidence du Parc et qui dĂ©bouchait sur la route nationale 138. 15 fĂ©vrier 1993 - LâOPAC *Office Public dâAmĂ©nagement et de Construction de lâEure projette la construction de vingt logements locatifs rue de la Mare Arthur dans lâancienne propriĂ©tĂ© BEIX. La prestation de balayage par la COVED est adoptĂ©e. Cette sociĂ©tĂ© a passĂ© une convention de substitution avec la SAUR. Il est prĂ©vu de construire un bassin dâorage. La station dâĂ©puration sera dotĂ©e dâun bassin tampon et de stĂ©rilisation des effluents. La municipalitĂ© propose lâachat dâune propriĂ©tĂ© dans la Grande Rue *magasin et habitation de M. et Mme Garnier mitoyenne Ă la salle des FĂȘtes. Les habitants de la commune sont incitĂ©s Ă porter les papiers et cartons dans les containers mis Ă leur disposition. Une dĂ©marche est effectuĂ©e auprĂšs des responsables du magasin Shopi pour que soient installĂ©s des containers destinĂ©s Ă recevoir le verre et les cartons. Des contestations sâĂ©lĂšvent contre les propos de certains urbanistes qui affirment quâil est nĂ©cessaire de conserver les constructions sâĂ©levant rue de Thuit-HĂ©bert, devant la CollĂ©giale, pour conserver lâesthĂ©tique de lâĂ©glise. 26 aoĂ»t 1993 - CommĂ©moration de lâanniversaire de la libĂ©ration de Bourgtheroulde Peu de conseillers sont prĂ©sents... Lâun dâeux souhaiterait que le monde se souvienne. 19 septembre 1993 - JournĂ©e du Patrimoine. Les conseillers municipaux sont invitĂ©s Ă organiser les visites. 25 octobre 1993 - La dĂ©viation de Bourgtheroulde est inaugurĂ©e. Les quatre giratoires sont munis dâĂ©clairage Ă©lectrique. Le prĂ© du Village, rue du Sapin, de mille deux cents mĂštres carrĂ©s est vendu Ă la SILOGE *SociĂ©tĂ© ImmobiliĂšre du Logement de lâEure. Deux pavillons seront construits. novembre 1993 - Lâancienne route nationale 138 Grande Rue, route de Brionne, route de Rouen est dĂ©classĂ©e par une convention signĂ©e avec lâEtat. Centre culturel GILBERT MARTIN - Photo M. MARGAGE pour LA P'TITE SEMAINE PAGE 45 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite 1er janvier 1994 - Suite Ă un projet de communautĂ© de communes regroupant les dix-huit communes du canton, le conseil municipal accepte la dissolution du SIVOM. Le nouveau Syndicat sera chargĂ© de - la gestion â la voirie â les ordures mĂ©nagĂšres ramassage et destruction â la Maison des Jeunes â les sports et loisirs â les actions sociales â la maison de retraite â le tourisme et lâenvironnement. Un Syndicat Intercommunal Ă Vocation Scolaire est créé. Il regroupe les dix-huit communes du canton, plus Thuit-Simer, Saint Pierre du BosguĂ©rard, Le Houlbec, Tourville sur Montfort. Lâintervention de la gendarmerie est souhaitĂ©e malgrĂ© la dĂ©viation, des poids lourds continuent Ă emprunter la grande rue pendant la nuit. 6 janvier 1994 - Un appel dâoffres est lancĂ© pour lâamĂ©nagement urbain du centre bourg - voirie â assainissement â pavage â terrassement immobilier urbain â Ă©clairage public â plantation dâespaces verts. Mars 1994 - Le prĂ©fet refuse la demande de fermeture des supermarchĂ©s le dimanche. Les commerces de la commune rencontrent actuellement une baisse certaine. Le traitement biologique de la station dâĂ©puration est modifiĂ©. 24 mars 1994 - La communautĂ© des communes adhĂšre au SIDOM et au SYDAR. Des recherches de marniĂšres sont effectuĂ©es dans le cadre de la rĂ©vision du POS. Une demande est adressĂ©e Ă un propriĂ©taire afin de descendre dans sa marniĂšre. 28 juin 1994 - Un conseiller fait remarquer quâil y a beaucoup trop de candĂ©labres dans la Grande Rue. Tout le monde est dâaccord mais il est trop tard pour changer. Les membres de la commission nâont pas Ă©tĂ© alertĂ©s par lâarchitecte par la quantitĂ© des lampadaires ils ne sont pas des professionnels du bĂątiment. 1Ăšre semaine de juillet 1994 - Un deuxiĂšme panneau signalant les commerces est posĂ©. - Une signalisation de sens interdit est placĂ© Ă lâangle du terrain de sport, entre lâĂ©cole et la Grande Rue rue de lâEglise. - Le carrefour Route de Thuit-HĂ©bert/Route dâ Elbeuf et Grande Rue/ Route de Rouen est Ă©largi. - Lâassociation ACANAMI reçoit une subvention de deux mille cinq cents francs pour lâorganisation du cinquantiĂšme anniversaire de la LibĂ©ration. Octobre - Inscription de chemins au plan dĂ©partemental des itinĂ©raires de promenades et de randonnĂ©es - chemin rural n° 4 â chemin rural n° 22 dit CavĂ©e de Routot â chemin rural n° 20 dit de la mare Tibert â chemin rural n° 1 dit du Mouchel. Un conseiller souhaite voir disparaĂźtre les maisons route de Thuit-HĂ©bert. Elles pourraient ĂȘtre achetĂ©es Ă chaque fois que le notaire prĂ©senterait en mairie une intention dâaliĂ©ner. Ce qui mettrait lâĂ©glise en valeur. 24 janvier 1995 â La municipalitĂ© juge utile de conserver les immeubles situĂ©s dans lâĂźlot des maisons rue de Thuit-HĂ©bert. Un vote a lieu sur la dĂ©cision dâacheter ces immeubles dans le but de les dĂ©molir plus tard quatre voix pour â douze contre â quatre abstentions. Le Conseil GĂ©nĂ©ral et la DRAC subventionnent l'opĂ©ration de remise en Ă©tat du pigeonnier de la ferme du Logis. La commune participe aux frais engagĂ©s. ANTHEA dĂ©pose son rapport sur la marniĂšre de la voie communale n° 11. Les giratoires de la dĂ©viation sont mal entretenus. Les services de la DDE, seuls, doivent assurer leur entretien. Des panneaux Attention Enfants » sont posĂ©s dans les diffĂ©rentes rĂ©sidences. 11 juin 1995 - Ălections municipales. 18 juin 1995 - Les conseillers municipaux sont installĂ©s. M. Paul AndrĂ© Got est réélu maire. M. Jean Claude Brillon premier adjoint. Il refuse pour incompatibilitĂ© il ne peut occuper ce poste Ă©tant agent des services fiscaux. M. François Yvert est alors Ă©lu premier adjoint. Jean Paul Tersin deuxiĂšme adjoint, Jean ArfeuillĂšre troisiĂšme adjoint, Bernadette Duboc quatriĂšme adjoint, Erick Poisson cinquiĂšme adjoint. Conseillers municipaux Francis Dutheil, Bernadette Du Plouy, Ghislaine Leroux, Marc Morisset, Monique Godefroy, Jean Pierre Bayard, Dominique Boulch, Jean Claude Brillon, Françoise Poitevin, Jean Michel Got, Nicole Ressencourt, Claudine Mange, GĂ©rard Mouchel, Bruno Questel, Annie Thorel, Maryse Zolli, AndrĂ© Devin. Un conseiller municipal regrette le manque de reprĂ©sentant du milieu agricole au sein du conseil municipal. Un exemplaire de la convention est remis aux propriĂ©taires concernant le pigeonnier de la ferme du Logis. Les camions, nĂ©gligeant la dĂ©viation, continuent dâemprunter la Grande Rue. Une protestation est adressĂ©e Ă la gendarmerie. Des travaux seront rĂ©alisĂ©s prochainement Ă la Poterie pour lutter contre les inondations. 13 novembre 1995 - Le conseil municipal dĂ©cide de nommer Petite Rue de la Boucherie » la ruelle situĂ©e Ă cĂŽtĂ© de la bibliothĂšque Grande Rue. Le laboratoire de M. Dupressoir, charcutier au Clos saint Marc, situĂ© rue des FossĂ©s est acquis par la commune. La sortie Dâen direct de la Mairie » est prĂ©vue Ă la fin de lâannĂ©e. Janvier 1996 â Un poste de Travail d'IntĂ©rĂȘt GĂ©nĂ©ral TIG est créé. Il permet d'accueillir des personnes qui ont commis de petits dĂ©lits condamnĂ©s Ă de courtes peines d'emprisonnement. Juin 1996 - Un Point Jeunes » est gĂ©rĂ© par le Centre Gilbert Martin. Octobre 1996 - Les tilleuls abattus sont vendus en bois de chauffage. Cinq stĂšres sont rĂ©servĂ©s pour les cas sociaux. Un local doit ĂȘtre mis de toute urgence Ă la disposition de l'association Action Jeunesse ». Des travaux sont nĂ©cessaires Ă la station d'Ă©puration clĂŽture et passerelle de sĂ©curitĂ© sur le bassin d'aĂ©ration. La commune a Ă©tĂ© retenue comme laurĂ©ate au concours Eau Pure â Eau Propre 1996 » organisĂ© par l'Agence de l'Eau Seine Normandie. En vertu d'une convocation en procĂ©dure d'urgence, le maire est invitĂ© Ă comparaĂźtre le jeudi 26 dĂ©cembre devant le PrĂ©sident du Tribunal de Grande Instance de Bernay Ă la suite de la procĂ©dure faite par des propriĂ©taires pour un problĂšme de marniĂšre dans le terrain oĂč ils ont construit leur pavillon d'habitation. La marniĂšre a Ă©tĂ© dĂ©couverte en 1994 au cours de la rĂ©vision du Plan d'Occupation des Sols. La Direction DĂ©partementales de l'Equipement avait demandĂ© que soit joint au POS le relevĂ© des cavitĂ©s souterraines de la commune. Des recherches ont Ă©tĂ© entreprises par M. Got maire et M. Brillon aux Archives DĂ©partementales. Ils ont dĂ©couvert plusieurs plans de marniĂšres. Des sondages sont alors effectuĂ©s par le BRGM au frais de la commune. Ils se rĂ©vĂšlent infructueux. Une autre galerie de marniĂšre est dĂ©couverte avenue des ForĂȘts dans le lotissement du mĂȘme nom. Le BRGM procĂšde Ă des sondages du sol. Un conseiller municipal suggĂšre de demander Ă la prĂ©fecture une Ă©tude de recherche de marniĂšres sur le plan cantonal. Le coĂ»t des sondages effectuĂ©s par le BRMG s'Ă©lĂšve Ă francs. Le conseil municipal souhaite que s'organise un collectif pour la dĂ©fense des habitants victimes de marniĂšres ainsi qu'une action commune avec l'association ADVTR-ISD trĂšs informĂ©e de ces problĂšmes. L'ancienne salle des FĂȘtes est amĂ©nagĂ©e en Maison des Associations, du Tourisme et de la culture ». La commune reçoit une prime de francs de l'Agence de l'Eau dans le cadre du concours Eau Pure â Eau Propre ». Cette somme est versĂ©e au budget assainissement. Janvier 1997 â De nouveaux travaux sont rĂ©alisĂ©s Ă la station d'Ă©puration en janvier - installation de tamis mĂ©tallique - changement de la turbine d'aĂ©ration, vĂ©tuste et de trop faible puissance. Avril 1997 - Le remaniement du cadastre est prĂ©vu. L'association Action Jeunesse », rĂ©cemment créée, prend en compte les problĂšmes d'errance des adolescents. Les frais engagĂ©s pour les sondages effectuĂ©s dans les propriĂ©tĂ©s du lotissement des MarniĂšres s'Ă©lĂšvent Ă francs. PAGE 46 FĂ©vrier 1997 - Une topographie de la marniĂšre situĂ©e avenue des ForĂȘts est rĂ©alisĂ©e - La plus grande longueur est de 33 mĂštres, orientation nord-ouest â la plus grande largeur 21 mĂštres, orientation sud-ouest â profondeur du plancher de l'ensemble de la cavitĂ© 16,40 mĂštres Ă 17 mĂštres par rapport au terrain naturel â volume total estimĂ© en ne tenant pas compte des remblais mĂštres cubes â volume rĂ©el en tenant compte des remblais 900 mĂštres cubes. Quatre salles rĂ©pertoriĂ©es - Deux Ă l'est Hauteur du plafond 4,50 mĂštres Ă 5,20 mĂštres â une, toujours Ă l'est, faisant la jonction entre les deux salles prĂ©cĂ©dentes 1,80 mĂštres hauteur de plafond â une Ă l'ouest, surface importante d'environ 250 mĂštres carrĂ©s Hauteur de plafond moyenne de 2 mĂštres avec 5 piliers Ă section carrĂ©e. Le propriĂ©taire de la marniĂšre dĂ©couverte en 1994 voir convocation du maire en dĂ©cembre 1996 renonce Ă toute poursuite Ă l'encontre de la commune. En rĂ©alitĂ© il n'a pas portĂ© plainte mais a demandĂ© la nomination d'un expert, ce qui est confirmĂ© par un conseiller municipal. 26 juin 1997 - Un sixiĂšme poste d'adjoint est créé M. Brillon est Ă©lu. MĂȘme jour - la municipalitĂ© dĂ©cide d'acquĂ©rir des parcelles de terrain au Trois Cornets ». La crĂ©ation d'une dĂ©chetterie sur un terrain situĂ© non loin de la zone d'emploi de la BaudriĂšre est dĂ©cidĂ©e. La commune adhĂšre Ă l'Association des Villes pour la PrĂ©vention des Risques Souterrains créée le 1er janvier 1992. Janvier 1998 â Ouverture du Centre de Formation du BTP BĂątiments et Travaux Publics au terme d'une annĂ©e de travaux. Un diagnostic obligatoire amiante » dans les bĂątiments communaux est rĂ©alisĂ©. La commune attribue un prix de francs au cycliste vainqueur du sprint Ă Bourgtheroulde pendant une Ă©tape du Tour de Normandie. Les statuts de la communautĂ© de communes sont modifiĂ©s - transfert des compĂ©tences au Syndicat d'AmĂ©nagement du Roumois animation et programmation culturelles de la commune â crĂ©ation d'un emploi Jeune â crĂ©ation d'une commission des affaires culturelles â organisation d'un second ramassage des ordures mĂ©nagĂšres le mardi â construction de la dĂ©chetterie cantonale â amĂ©nagement d'une plate-forme des dĂ©chets verts. DĂ©cembre 1998 - La salle du premier Ă©tage de la maison du Bourg est dĂ©nommĂ©e "Salle Pierre Ressencourt". Au rez-de-chaussĂ©e la salle porte dĂ©sormais le nom de "DĂ©sirĂ© Filoque". MM. Ressencourt et Filoque ont Ă©tĂ© en leur temps conseillers municipaux. Ils ont pris une part active dans les activitĂ©s et rĂ©alisations diverses de la commune. 16 janvier 1999 â La maison du Bourg est inaugurĂ©e. Il est procĂ©dĂ© Ă la rĂ©vision du Plan d'Occupation des Sols. Mars 1999 - Le recensement rĂ©vĂšle qu'il y a 100 Ă 120 habitants de plus. Mars 1999 - M. Yvert conseiller municipal et premier adjoint dĂ©missionne. Il est remplacĂ© par M. Erick Poisson. Sont nommĂ©s deuxiĂšme adjoint Jean Pierre Tersin â troisiĂšme adjoint Jean ArfeuillĂšre â quatriĂšme adjoint Bernadette Duboc â cinquiĂšme adjoint Jean Claude Brillon â sixiĂšme adjoint Jean-Michel Got. 16 mars 1999 - Un arrĂȘtĂ© stipule que le maire dĂ©lĂšgue un certain nombre de ses fonctions aux adjoints nouvellement Ă©lus. Un jeune est accueilli au titre du service national Ville ». 22 juin 1999 - Le local Action jeunesse » est sinistrĂ©. Il est dĂ©gradĂ© et victime d'un climat d'insĂ©curitĂ©. Ces dĂ©tĂ©riorations entraĂźnent la suspension du fonctionnement du local de l'Harmonie Municipale proche. Elle sera relogĂ©e en principe Ă l'Ă©cole d'Infreville. La commune prend en charge financiĂšre la moitiĂ© du salaire d'un animateur social pour juillet et aoĂ»t. La commune est partiellement inondĂ©e en aoĂ»t et septembre. L'association An 2000 Bourgtheroulde Infreville » est créée et fait l'objet d'une subvention afin de participer aux manifestations du passage au troisiĂšme millĂ©naire. 26 dĂ©cembre 1999 - Le nord de la France subit une violente tempĂȘte. Bourgtheroulde n'est pas Ă©pargnĂ©e. Les dĂ©gĂąts sont Ă©valuĂ©s Ă francs. Le Service technique municipal procĂšde Ă la coupe et Ă l'Ă©lagage de nombreux arbres notamment dans l'enceinte du parc du chĂąteau Keller. Plusieurs dizaines de stĂšres de bois sont vendues au profit du centre communal d'Action Sociale. 27 dĂ©cembre 1999 - Une deuxiĂšme tempĂȘte ravage le sud de la France. Les dĂ©gĂąts, sur le plan national, sont immenses. Janvier 2000 - Un local prĂ©fabriquĂ© est acquis pour servir Ă titre prĂ©caire » de lieu de rencontre pour jeunes. Mars 2000 - Le conseil municipal constate que l'opĂ©ration d'urbanisme du lotissement des Trois Cornets » est la plus importante depuis celle des MarniĂšres en 1975. Quarante-deux logements locatifs individuels sont programmĂ©s. La viabilisation du terrain contigu permettra la mise Ă disposition de vingt-huit parcelles Ă bĂątir. Ce qui fera un total de soixante-dix bĂątiments. Les logements locatifs seront de type T3 et T4. Le maire est amenĂ© Ă donner un avis conforme sur les candidatures qui lui seront prĂ©sentĂ©es pour occuper les logements. La zone ainsi amĂ©nagĂ©e sera accessible par deux voies l'une Ă partir de la route d'Elbeuf, l'autre Ă partir de la route de Rouen. Un talus sera constituĂ© le long de la dĂ©viation de la route nationale 138 ainsi que l'amĂ©nagement paysager incluant les bassins de retenue des eaux pluviales. Le dĂ©pĂŽt du dossier de permis de construire sera effectuĂ© en avril. L'opĂ©ration des Trois Cornets » s'Ă©quilibrera par des recettes constituĂ©es d'une part de la subvention de l'organisme de logement social partenaire de la commune sur cette opĂ©ration, d'autre part par un emprunt Ă court terme. Une Ă©tude hydraulique est engagĂ©e afin de dĂ©finir les travaux Ă rĂ©aliser pour limiter le ruissellement des eaux pluviales et Ă©viter ainsi les problĂšmes d'inondation qu'a connue Bourgtheroulde en aoĂ»t et septembre 1999. 19 juin 2000 - Le maire informe le conseil municipal que l'Association de gestion du Centre Socioculturel Gilbert Martin nĂ©gocie actuellement avec la Caisse d'Allocations Familiales son quatriĂšme contrat de projet dont l'objectif est d'arrĂȘter la politique sociale de l'Association sur les quatre annĂ©es Ă venir 2002/2004. Des emplacements de stationnement et un trottoir sont rĂ©alisĂ©s route d'Infreville, Ă proximitĂ© de l'Ă©cole maternelle. 3 octobre 2000 - La SAUR » devient SAUR France ». Bourgtheroulde accorde une subvention de cinq cents francs pour l'Ă©rection Ă Evreux d'un monument commĂ©moratif de la RĂ©sistance dans le dĂ©partement de l'Eure. Le plan cadastral est remaniĂ©. A partir du 1er janvier prochain, la totalitĂ© des produits des concessions des cimetiĂšres sera affectĂ© au Centre Communal d'Action Sociale. 2001 â Un trottoir est rĂ©alisĂ© route de Brionne entre le lieu le clos du vieux chĂȘne » et la sortie de Bourgtheroulde. L'Association pour la DĂ©fense des Victimes des Terrains Ă Risques et d'Information sur les Sites Dangereux ADVTR-ISD adresse une lettre Ă tous les maires de la rĂ©gion concernĂ©s par le grave problĂšme des marniĂšres. L'Etat refuse de crĂ©er un fonds spĂ©cial d'indemnisation, ni amender la lĂ©gislation sur les catastrophes naturelles. La commune dispose dĂ©sormais d'une cartographie des zones Ă risques. Sur proposition d'un conseiller, l'assemblĂ©e dĂ©cide d'Ă©tendre aux enfants adoptĂ©s la dĂ©libĂ©ration qu'elle a prise en son temps concernant les nouveau-nĂ©s. A savoir l'ouverture d'un livret de Causse d'Epargne dotĂ© de cent francs cinquante francs par la commune â cinquante francs par la Caisse d'Epargne. PAGE 47 CHRONIQUE DE BOURGTHEROULDE - suite Scrutins des 11 et 18 mars 2001 â Les nouveaux conseillers municipaux sont installĂ©s le 25 mars Marc Morisset â Gilles Ripert â Bruno Questel â Erick Poisson â Francis Dutheil â Brigitte Adam â Thierry Besnier â Bernadette Du Plouy â Marc Boucaut â Louis Hubert â Didier Parin â Ghislaine Leroux â Jean Michel Got â Jean Claude Brillon â Jean Marc Desnos â Blandine Poulain â Chantal Austin â Pierre Ponty â Alain Messadi â Bernadette Duboc â Sylvie Gallou â Sylvain Firmin â Paul AndrĂ© Got. M. Paul AndrĂ© Got indique qu'il s'est entretenu, prĂ©alablement Ă la sĂ©ance, avec M. Bruno Questel conseiller municipal et tĂȘte de la liste Dynamisme et Renouveau Ă Bourgtheroulde Infreville » afin que chacun d'eux puisse prendre la parole avant l'ouverture du scrutin Ă l'issue duquel le nouveau maire sera Ă©lu. M. Got revient tout d'abord briĂšvement sur le contexte Ă©lectoral des derniĂšres semaines en soulignant que pour la premiĂšre fois depuis plusieurs dĂ©cennies, le conseil municipal est composĂ© de membres issus de deux listes concurrentes formant une majoritĂ© et une opposition ou minoritĂ© municipales. Cette novation dans le paysage politique local ne constitue pas cependant Ă ses yeux un obstacle Ă la bonne administration de la commune mais au contraire une chance de confronter des idĂ©es afin de prendre les meilleures dĂ©cisions pour l'avenir de Bourgtheroulde Infreville. Il poursuit en formulant le souhait d'un partage Ă©quitable des siĂšges Ă pouvoir dans les Etablissements Publics de CoopĂ©ration Intercommunale entre la majoritĂ© et la minoritĂ© municipales. En revanche, s'agissant de l'exĂ©cutif de la commune, M. Got indique que la majoritĂ© doit assumer avec cohĂ©rence son rĂŽle et mettre en Ćuvre les actions pour lesquelles elle a Ă©tĂ© Ă©lue. A ce titre il marque sa volontĂ© de constituer une municipalitĂ© homogĂšne uniquement composĂ©e de sa majoritĂ©. Avant de clore son propos M. Got rappelle sa volontĂ© de poursuivre ses actions sur le plan intercommunal en particulier la mise en Ćuvre du contrat de plan Etat â RĂ©gion â Pays et la construction d'une intercommunalitĂ© de projets. A son tour, Ă l'invitation de M. Paul AndrĂ© Got, maire sortant, M. Bruno Questel, conseiller municipal, s'adresse Ă l'assemblĂ©e au nom de la minoritĂ© municipale. En premier lieu, il fait le constat des changements importants dont notre commune est l'objet sur le plan politique puisque, rappelle-t-il, pour la premiĂšre fois depuis 1977 une opposition Ă la majoritĂ© sortante est prĂ©sentĂ©e de maniĂšre trĂšs significative au conseil municipal. Cette nouvelle donne, explique-t-il, est le fruit d'un renouveau du dĂ©bat dĂ©mocratique Ă Bourgtheroulde-Infreville et la consĂ©quence directe d'une frange de la population Ă une nouvelle pratique de la gestion municipale. M. Questel indique que les conseillers municipaux Ă©lus sous la banniĂšre Dynamisme et Renouveau Ă Bourgtheroulde-Infreville » s'efforceront de promouvoir au sein de l'AssemblĂ©e leurs idĂ©es et leur conception pour l'avenir de la commune. Ils ne seront, prĂ©cise-t-il, ni des opposants bornĂ©s ni des Ă©lus favorables Ă l'ensemble des dĂ©cisions du Conseil Municipal ; ils se dĂ©termineront en fonction des dossiers, n'excluant Ă priori ni de s'opposer ni d'y adhĂ©rer. AprĂšs avoir insistĂ© sur son engagement en faveur d'une opposition constructive et positive M. Questel souligne Ă©galement l'importance des enjeux intercommunaux. Sur ce plan il fait siens les propos de M. Got concernant les actions du SYDAR en faveur de la construction du pays. Enfin, Ă©voquant les scrutins Ă venir pour l'Ă©lection du Maire et des Adjoints, il dĂ©clare que son groupe prĂ©sentera des candidats Ă certains postes. ELECTION DU MAIRE ET DES ADJOINTS â Paul AndrĂ© Got réélu maire 14 voix / majoritĂ© absolue 8 â premier adjoint Erick Poisson â deuxiĂšme adjoint Jean Claude Brillon â troisiĂšme adjoint Blandine Poulain â quatriĂšme adjoint Jean Michel Got â cinquiĂšme adjoint Françis Dutheil â sixiĂšme adjoint Sylvain Firmin. La destination de la Maison du Bourg est dĂ©finie - organisation d'un secrĂ©tariat inter-associatif â la promotion des activitĂ©s ludiques de la commune â la promotion de l'Ă©conomie locale â l'accueil des touristes â la crĂ©ation d'un point Internet. Les permanences seront assurĂ©es tous les aprĂšs-midi de quatorze heures Ă dix-sept heures 30, le samedi de neuf heures Ă onze heures trente. Cinq cas de maisons Ă©difiĂ©es sur ou Ă proximitĂ© immĂ©diate d'un vide souterrain sont recensĂ©s. Un trottoir est créé entre la rue du Cresson et le chemin du Ruissel. Le Clos saint Marc est une des parties les plus anciennes de la commune. Il est prĂ©vu d'y amĂ©nager une aire de stationnement et une allĂ©e piĂ©tonniĂšre. La construction de sous-sols est dĂ©conseillĂ©e au lotissement des Trois Cornets », ce qui sera insĂ©rĂ© dans le cahier des charges. Une garantie d'emprunt est accordĂ©e Ă la SILOGE SociĂ©tĂ© ImmobiliĂšre de Logement de l'Eure. Les terrains des Trois Cornets sont dĂ©clarĂ©s parfaitement sains et constructibles. Juillet 2001 - La zone d'emploi de la BaudriĂšre est complĂšte. Le Plan d'Occupation des Sols est modifiĂ©. Un arrĂȘtĂ© de catastrophe naturelle est demandĂ© pour la marniĂšre de la rue des Sapins. La durĂ©e hebdomadaire de trente-cinq heures de travail est mise en place dans les collectivitĂ©s locales. 9 novembre 2001 - Une subvention de cinq mille francs est adressĂ©e aux pompiers de New-York Attentat du 11 septembre - WIKIPEDIA Localisation New York ; ComtĂ© d'Arlington, Virginie ; et prĂšs de Shanksville, Pennsylvanie - Cible Civils - Date Mardi 11 septembre 2001, 8 h 46/10 h 28 UTCâ0400 - Type Attentat-suicide, dĂ©tournement d'avion, terrorisme, tuerie de masse - Morts 2 973 victimes et 19 pirates de l'air - BlessĂ©s 2912 - Organisations Al-QaĂŻda dirigĂ© par Oussama ben Laden Mouvance Terrorisme islamiste - Les attentats du 11 septembre 2001 communĂ©ment appelĂ©s 11-Septembre, ou 9/11 en anglais sont quatre attentats-suicides perpĂ©trĂ©s le mĂȘme jour aux Ătats-Unis, Ă quelques heures d'intervalle, par des membres du rĂ©seau djihadiste islamiste Al-QaĂŻda, visant des bĂątiments symboliques du nord-est du pays et faisant 2 973 victimes. Au matin du mardi 11 septembre 2001, dix-neuf terroristes dĂ©tournent quatre avions de ligne. Deux avions sont projetĂ©s sur les tours jumelles du World Trade Center WTC Ă Manhattan New York et un troisiĂšme sur le Pentagone, siĂšge du DĂ©partement de la DĂ©fense, Ă Washington DC, tuant toutes les personnes Ă bord et de nombreuses autres travaillant dans ces immeubles. Les deux tours - dont les toits culminent Ă un peu plus de 415 m de hauteur - s'effondrent moins de deux heures plus tard, provoquant l'anĂ©antissement de deux autres immeubles. Le quatriĂšme avion, volant en direction de Washington, s'Ă©crase en rase campagne Ă Shanksville, en Pennsylvanie, aprĂšs que des passagers et membres d'Ă©quipage avaient essayĂ© d'en reprendre le contrĂŽle. Plusieurs milliers de personnes sont blessĂ©es lors de ces attaques5 qui causent la mort de 2 973 personnes, appartenant Ă quatre-vingt-treize pays, dont 343 membres du New York City Fire Department FDNY, 37 membres du Port Authority Police Department et 23 membres du New York City Police Department soit 2 992 morts en comptant les dix-neuf terroristes pirates de l'air, selon les chiffres officiels du rapport de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Ătats-Unis, remis le 22 juillet. Cette commission a Ă©tĂ© créée en 2002 pour expliquer comment ces attentats ont pu se produire et pour Ă©viter que cela ne se reproduise. Dans son rapport1 publiĂ© fin aoĂ»t 2004, elle Ă©tablit la responsabilitĂ© du rĂ©seau Al-QaĂŻda, en affirmant que les dix-neuf terroristes auteurs de ces attentats-suicides en Ă©taient membres et que le commanditaire en Ă©tait Oussama ben Laden qui les a revendiquĂ©s Ă plusieurs reprises. Khalid Cheikh Mohammed a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme le principal organisateur de ces attaques et a reconnu les faits lors des interrogatoires prĂ©liminaires Ă son procĂšs. Certains contestent les explications couramment admises concernant ces attentats et en avancent d'autres, gĂ©nĂ©ralement qualifiĂ©es de thĂ©ories du complot et considĂ©rĂ©es par certains comme des thĂ©ories rĂ©visionnistes », voire nĂ©gationnistes » d'attentats qualifiĂ©s le 17 octobre 2001 de crimes contre l'humanitĂ© par Mary Robinson, chargĂ©e du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. Les Ă©vĂ©nements du 11 septembre ont Ă©tĂ© vĂ©cus presque en temps rĂ©el par des centaines de millions de tĂ©lĂ©spectateurs Ă travers le monde et ont provoquĂ© un choc psychologique considĂ©rable, les images de l'avion heurtant la deuxiĂšme tour du World Trade Center ainsi que celles de l'effondrement complet en quelques secondes des deux tours du WTC ayant Ă©tĂ© diffusĂ©es en direct. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral des Ătats-Unis et celui de nombreux autres pays ont rĂ©agi en renforçant leur lĂ©gislation antiterroriste. L'administration amĂ©ricaine a ensuite lancĂ© une guerre contre le terrorisme », notamment en Afghanistan dĂšs octobre 2001, dont le rĂ©gime taliban favorable Ă Al-QaĂŻda Ă©tait soupçonnĂ© d'hĂ©berger Ben Laden, et en Irak en mars 2003, dont le rĂ©gime baasiste a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© par l'administration amĂ©ricaine comme un soutien du terrorisme international et un dĂ©tenteur d'armes de destruction massive. Le Pentagone a Ă©tĂ© rĂ©parĂ© en un an et six nouvelles tours, dont le One World Trade Center qui sera la plus haute des Ătats-Unis, un mĂ©morial installĂ© sur l'emplacement des tours jumelles, un musĂ©e consacrĂ© aux attentats et une nouvelle gare sont en cours de construction, d'achĂšvement ou dĂ©jĂ construits sur le site du World Trade Center. Bourgtheroulde est dĂ©sormais dans un SCOT SchĂ©ma de CohĂ©rence Territorial remplaçant le SDAU SchĂ©ma de DĂ©veloppement et d'AmĂ©nagement Urbain. 20 novembre 2001 - Il est rappelĂ© qu'un contrat temps libre » est signĂ© avec la CAF depuis trois ans. L'accueil des 6/16 ans est articulĂ© sur deux activitĂ©s - Boxe pĂ©dagogique dans l'ancienne Ă©cole d'Infreville â sportive au gymnase â Musculation Ă l'ancienne Ă©cole d'Infreville. Trente-six inscrits par an peuvent s'entraĂźner tous les jours de la semaine dans un climat de mixitĂ© sociale. L'animateur a un rĂŽle majeur. La Charte QualitĂ© » signĂ©e entre la commune et la CAF est centrĂ©e autour de l'organisation de nouvelles activitĂ©s sportives au Centre AĂ©rĂ© stages, camps. Le Conseil GĂ©nĂ©ral demande aux communes de lui faire connaĂźtre leurs besoins en matiĂšre d'Internet Haut DĂ©bit. 20 dĂ©cembre 2001 - Le problĂšme des enfants circulant Ă pied route d'Elbeuf habitant Ă moins de trois kilomĂštres du collĂšge et ne relevant pas du dispositif de ramassage scolaire est Ă©voquĂ©. Une tolĂ©rance est admise certains prennent le car devant les Etablissements Berger. Un diagnostic de sĂ©curitĂ© doit ĂȘtre lancĂ©. La bibliothĂšque est dotĂ©e d'Ă©quipement informatique et de connexion Ă Internet depuis plusieurs mois. Une mise en sĂ©curitĂ© du bĂątiment est projetĂ©e. Les nouveaux statuts de la communautĂ© de communes sont adoptĂ©s. Le projet Un arbre abattu â un arbre plantĂ© » sera rĂ©alisĂ© dans le cas oĂč les terrains le permettront dans la commune. 22/29 dĂ©cembre 2001 - L'Union des commerçants UCIAB anime la semaine de NoĂ«l. 2002 â Les divers tarifs, Ă©tablis en FRANCS, sont convertis en EUROS. L'euro remplace le franc ainsi que les monnaies des pays constituant la communautĂ© europĂ©enne. Seule la livre est conservĂ©e par le Royaume-Uni. 1er mars 2002 - Le Roumois devient un Pays. DĂMISSION DU MAIRE Lors de la sĂ©ance du conseil municipal du 15 avril le maire donne lecture du courrier du prĂ©fet en date du 11 avril dernier par lequel celui-ci accepte sa dĂ©mission de ses fonctions de maire de Bourgtheroulde-Infreville Ă compter du mardi 16 avril et prend bonne note de l'intĂ©rim de M. Paul AndrĂ© Got de demeurer au conseil municipal. Le budget est adoptĂ© par quatorze voix pour et huit abstentions. Le maire termine la 253Ăšme et derniĂšre sĂ©ance du conseil municipal se dĂ©roulant sous sa prĂ©sidence et exprime sa reconnaissance Ă ceux et celles qui l'ont supportĂ©. Discours de M. Got â 27 avril 2002 Mes chers collĂšgues, Nous sommes rĂ©unis en sĂ©ance de Conseil Municipal pour procĂ©der, entre autres, Ă l'Ă©lection de mon successeur. Examinons la situation. Il y a un peu plus d'un an, les Ă©lecteurs ont envoyĂ© au Conseil Municipal, une majoritĂ© de 15 et une minoritĂ© de 8, les 23 conseillers Ă©tant, je le pense sincĂšrement, les uns et les autres dĂ©sireux de travailler pour la commune et pour ses habitants. La dĂ©cision de dĂ©missionner que j'ai Ă©tĂ© contraint de prendre a provoquĂ© cette rĂ©union dont l'ordre du jour prĂ©voit, essentiellement, l'Ă©lection du maire et des adjoints. La majoritĂ© comme la minoritĂ© ont chacun leur candidat. Dans l'Ă©tat actuel des discussions que nous avons eues avec les uns et les autres, il apparaĂźt difficile voire impossible que l'un des deux soit Ă©lu. Le candidat de la minoritĂ© parce que les conseillers de la majoritĂ© ne peuvent pas, par respect pour leur Ă©lectorat, voter pour lui. Le candidat de la majoritĂ© Ă cause de son manque d'expĂ©rience des affaires municipales malgrĂ© sa bonne volontĂ© Ă©vidente. Bourgtheroulde Infreville est un chef lieu de canton dont l'importance et l'influence dans le nouveau Pays du Roumois sont Ă©videntes. A l'heure qu'il est, nous sommes regardĂ©s, observĂ©s. Allons-nous, dans les circonstances nouvelles qui se prĂ©sentent, malgrĂ© nos complĂ©mentaritĂ©s, nous opposer voire nous dĂ©chirer jusqu'Ă la fin du mandat ? Je ne le souhaite pas et je ne suis pas le seul. Des partisans de l'ouverture, de la coopĂ©ration, existent, je le sais, dans les deux listes. Allons-nous, pendant cinq ans, montrer l'exemple pitoyable de deux groupes opposĂ©s alors que les Ă©lecteurs nous ont choisis, selon leurs critĂšres, pour diriger, au mieux, leur commune â notre commune ? Je pense qu'une solution raisonnable et dĂ©mocratique existe. Elle rĂ©side, puisqu'aucun maire ne peut ĂȘtre, raisonnablement Ă©lu ce soir, dans la dĂ©mission de tous les conseillers en place suivie de la crĂ©ation d'une liste reprenant tous les sortants qui le dĂ©sireront. Cette liste se prĂ©sentera dans la clartĂ©, devant les Ă©lecteurs, avec le ferme espoir que la confiance qui s'est manifestĂ©e en 2001 sera renouvelĂ©e en 2002. Les Ă©lecteurs mĂ©ritent que nous leur laissions la dĂ©cision puisque les conditions qui existaient en mars 2001 ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. Je vais, maintenant, vous laisser la parole. Lorsque ceux qui le dĂ©sirent se seront exprimĂ©s, je soumettrai Ă votre vote la dĂ©libĂ©ration suivante » Le dĂ©cide Ă la majoritĂ©, Ă l'unanimitĂ©, le report de l'ordre du jour Ă une date ultĂ©rieure. » M. Bruno Questel demande la parole et introduit son propos en saluant la contribution apportĂ©e par M. Got Ă la commune depuis plus de trente ans. Il explique qu'au delĂ des divergences, une estime et un respect mutuel les lient, le respect de l'homme passant devant les Ă©ventuelles appartenances partisanes. M. Questel rappelle Ă l'ensemble des conseillers municipaux leur responsabilitĂ© d'Ă©lus locaux et les alerte que, si l'ordre du jour est reportĂ©, ils n'auront pas le droit de faillir la semaine suivante. M. Questel termine son propos en demandant aux conseillers municipaux, dans un contexte Ă©lectoral national difficile et face Ă des Ă©lecteurs en plein dĂ©sarroi, de dĂ©passer les animositĂ©s afin d'aboutir Ă une solution. M. Got propose donc, suite Ă la rĂ©union programmĂ©e pour le lundi 29 avril, de voter Ă©ventuellement pour un candidat issu de l'actuelle opposition Ă condition que la rĂ©partition des postes soit acceptable pour la majoritĂ©, laquelle est composĂ©e de quinze Ă©lus, mĂȘme si l'Ă©cart des voix aux Ă©lections municipales Ă©tait faible. AprĂšs une suspension de sĂ©ance, le vote Ă bulletin secret 23 suffrages exprimĂ©s 15 oui â 8 non, le report de l'ordre du jour est adoptĂ©. Il sera examinĂ© par le conseil municipal le 4 mai Ă 17 heures trente. M. Paul AndrĂ© Got signale que s'il y a refus du poste et aucun candidat, il y aura une nouvelle convocation du conseil municipal sous la responsabilitĂ© du premier adjoint actuel dans les dĂ©lais fixĂ©s par la loi cinq jours maximum et trois jours francs. En cas de non-Ă©lection du maire, le prĂ©fet nommera une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale pour administrer la commune, il y aura dissolution du conseil municipal par le PrĂ©sident de la RĂ©publique. La commune risque d'ĂȘtre privĂ©e de maire et d'exĂ©cutif pendant un an. Situation similaire en 1906. ELECTION DU MAIRE â 4 mai 2002 - Premier tour Bruno Questel 9 voix, 12 bulletins blancs, 1 nul. Bruno Questel refuse le poste et explique qu'il n'y aura pas un deuxiĂšme tour comme proposĂ© par M. Got. Ce dernier dĂ©clare que M. Questel est Ă©lu Ă l'unanimitĂ©. M. Questel ne veut pas ĂȘtre un maire minoritaire puisqu'il n'a pas la majoritĂ© absolue des membres du conseil municipal. M. Got annonce que M. Questel, s'il refuse le poste, il demande un autre candidat. Aucune candidature ne se dĂ©clare. M. Got explique qu'il va ĂȘtre procĂ©dĂ© Ă une nouvelle Ă©lection. Devant l'absence de candidat, il rappelle que l'on va tout droit chez le prĂ©fet. M. Questel propose Ă M. Got d'ĂȘtre maire et lui premier adjoint, ce qu'il accepte dans l'attente des Ă©lections complĂ©mentaires. Nouvelle Ă©lection mĂȘme jour â Paul AndrĂ© Got est seul candidat. Il est Ă©lu. Premier adjoint Bruno Questel. DeuxiĂšme adjoint Erick Poisson. TroisiĂšme adjoint Marc Morisset. QuatriĂšme adjoint Blandine Poulain. CinquiĂšme adjoint Gilles Ripert. SixiĂšme adjoint Francis Dutheil â Chacun obtenant 22 voix sur 22. 22 mai 2002 - M. Got dĂ©lĂšgue une partie des fonctions de maire Ă chacun de ses adjoints. PAGE 48 Les rues du nouveau lotissement des Cornets reçoivent des noms de variĂ©tĂ©s de pommes Ă cidre - Antoinette â Bedan â Binet Rouge â Bisquet â Clos Renaux â Mettais 9 et 16 juin 2002 - Les Ă©lections municipales ont lieu aux mĂȘmes dates que les Ă©lections lĂ©gislatives. 21 juin 2002 â Installation des conseillers municipaux Ă©lus par M. Paul AndrĂ© Got maire sortant Marc Morisset â Gilles Ripert â Bruno Questel â Erick Poisson â Francis Dutheil â Brigitte Adam â Thierry Besnier â Bernadette Du Plouy â Marc Boucaut â Louis Hubert - Didier Parin â Blandine Poulain - Pierre Ponty â Paul AndrĂ© Got â Willy Van Houtte â Corinne Desseaux â Jean-Pierre Bayard â Guillaume Daniel â Myriam Leroux â Jean-Michel Fromentin â François Mauger â Paulette LecĆur. M. Paul AndrĂ© Got prononce une allocution rĂ©sumant les trente-deux ans de ses activitĂ©s, dont trois passions Bourgtheroulde, le syndicat d'eau potable et la protection de la ressource en eau, la communautĂ© de communes et le SYDAR. ELECTION DU MAIRE â Bruno QUESTEL est Ă©lu par seize voix sur vingt-trois un conseiller omis dans la liste prĂ©cĂ©dente Sylvain Firmin. Marc Morisset premier adjoint â Gilles Ripert deuxiĂšme adjoint â Brigitte Adam troisiĂšme adjoint â Louis Hubert quatriĂšme adjoint â Thierry Besnier cinquiĂšme adjoint â Marc Boucaut sixiĂšme adjoint. Conseillers municipaux dĂ©lĂ©guĂ©s Didier Parin, Jean-Pierre Bayard, Willy Van Houtte. Le 1er juillet, on constate que le nom de M. Sylvain Firmin a Ă©tĂ© omis. L'oubli est rĂ©parĂ©. Des subventions sont demandĂ©es pour la restauration des vitraux de l'Ă©glise d'Infreville et de la Vierge de Boscherville. Une aire de jeux pour enfants est installĂ©e dans le parc du chĂąteau Keller. L'ensemble des communes de l'Eure sont dĂ©clarĂ©es comme zone Ă risque d'exposition au plomb. 25 septembre 2002 - Le livret du nouveau-nĂ© est portĂ© Ă dix euros Ă dater du 1er janvier 2002. Le maire souhaite rĂ©unir un conseil municipal toutes les six semaines. Une convention est signĂ©e pour la rĂ©habilitation des ronds-points et des entrĂ©es de la ville. Le projet d'une Ă©cole de musique et de danse est inscrit au contrat de plan Etat/RĂ©gion. La journĂ©e du patrimoine qui se situait autour de la place de la mairie visites des bĂątiments communaux mairie, Ă©glise, chĂąteau Keller a connu un bon dĂ©roulement. Le thĂšme retenu pour 2003 les commerces. L'organisation de la fĂȘte patronale doit ĂȘtre revue car le ComitĂ© des FĂȘtes avait souhaitĂ© dĂ©missionner au lendemain de la Saint Laurent. M. le maire souhaite en parallĂšle qu'un lieu soit dĂ©diĂ© aux Canadiens libĂ©rateurs de Bourgtheroulde-Infreville. 9 octobre 2002 - DĂ©libĂ©ration en urgence sur le sujet les Trois Cornets ». DĂ©libĂ©ration de principe autorisant Ă contractualiser avec un cabinet d'audit des finances communales et spĂ©cifiquement Ă l'opĂ©ration du budget des Trois Cornets adoptĂ©e par dix-sept voix pour, trois contre et trois abstentions. Au point de vue budgĂ©taire, il manque euros. 20 novembre 2002 - La dĂ©libĂ©ration du conseil municipal porte sur la crĂ©ation d'une rĂ©gie des finances du Centre Gilbert Martin dans la perspective de la prochaine dissolution de l'Association du Centre Gilbert Martin. Le POS est modifiĂ©. Des Ă©tudes sont menĂ©es afin d'amĂ©liorer les conditions de circulation et de stationnement dans le centre bourg, devant les Ă©coles et aux alentours, renforcer la sĂ©curitĂ© routiĂšre. M. Questel est Ă©lu PrĂ©sident de l'Association des maires du canton. Cette Association date de 1930. Il souhaite crĂ©er une Association des Ă©lus du canton. 16 dĂ©cembre 2002 - Le maire est autorisĂ© Ă signer la convention et/ou tout acte nĂ©cessaire Ă l'utilisation des locaux du centre Gilbert Martin et Ă signer l'avenant n° 2 de la convention de mandat avec le SYDAR concernant les travaux d'assainissement de la route dĂ©partementale 313. 18 dĂ©cembre - LE CONSEIL MUNICPAL DES JEUNES est constituĂ©. Il est installĂ© Ă 18 heures. 27 janvier 2003 â DĂ©but de l'audit financier de la commune. Une Maison de l'Eau doit ĂȘtre créée dans le Roumois. Il existe un dĂ©ficit de logement dans la commune malgrĂ© la rĂ©ussite de l'opĂ©ration immobiliĂšre des Trois Cornets. Les trottoirs du lotissement des MarniĂšres sont rĂ©habilitĂ©s. 27 mars 2003 - le maire est autorisĂ© Ă signer le procĂšs-verbal de mise Ă disposition du centre Gilbert Martin Ă la CommunautĂ© de Communes. Le principe de participation aux frais de fonctionnement de la CommunautĂ© de Communes est votĂ© Ă l'unanimitĂ©. Les dirigeants d'Anim'Roumois dĂ©missionnent. Le maire est autorisĂ© Ă signer tous les actes relatifs Ă la prĂ©emption d'une propriĂ©tĂ© sise rue des FossĂ©s afin d'y amĂ©nager un parking d'une quinzaine de places. La CommunautĂ© de Communes prend Ă sa charge, dans le cadre du contrat de plan, la construction d'une Ecole de Musique et de Danse. Le Haut dĂ©bit Internet est pris en charge par la CommunautĂ© de Communes. Le maire fait part de sa volontĂ© de prendre un arrĂȘtĂ© anti-mendicitĂ© pour que les gendarmes puissent intervenir, face au dĂ©veloppement de celle-ci. 30 mai 2003 - M. Sylvain Firmin entre au conseil municipal. Il est secrĂ©taire de la sĂ©ance. La commune est inscrite au concours des Villages fleuris. Les agents communaux assurent l'entretien et le fleurissement de la commune. Le maire propose Ă la CommunautĂ© de Communes que Bourgtheroulde-Infreville soit ville pilote en matiĂšre de tri sĂ©lectif et de recyclage. Le Conseil Municipal des Jeunes pourrait s'y associer. L'immeuble Renault route d'Elbeuf est achetĂ© dans le but d'y installer les services techniques de la commune. La signature de l'acte sera effectuĂ©e dĂ©but juin chez le notaire. Le maire est autorisĂ© Ă signer tous les actes et documents relatifs Ă cet achat. Les locataires actuels iront s'installer sur la zone d'activitĂ©s de la BaudriĂšre. De mĂȘme, il procĂšdera aux signatures d'acquisitions de l'immeuble de la rue des FossĂ©s et de la propriĂ©tĂ© sise grande Rue ancien photographe Le centre bourg doit ĂȘtre classĂ© en zone 30 » vitesse des vĂ©hicules 30 kilomĂštres-heure, mais avec des contraintes d'amĂ©nagement. Suite Ă la perte de l'agrĂ©ment du centre Gilbert Martin, le maire est autorisĂ© Ă lancer la procĂ©dure de recrutement d'un chef de projet AmĂ©lioration du cadre de Vie » en lien avec la CAF. Le PrĂ©sident du tribunal de grande Instance est sollicitĂ© pour la nomination d'un liquidateur pour le Centre Gilbert Martin. 2 juillet 2003 - Mme Legrand, doyenne de Bourgtheroulde, est honorĂ©e par la commune lors de son anniversaire. Elle est ĂągĂ©e de 103 ans. NĂ©e Ă Routot, elle demeure chez sa fille. 11 septembre 2003 - Le conseil municipal autorise le maire Ă prendre un avocat pour rĂ©gler toutes les questions relatives Ă l'Association du Centre Gilbert Martin et ce qui en dĂ©coule. 17 septembre 2003 - JournĂ©e Nettoyons la nature » avec le concours du Conseil Municipal des Jeunes. 19 septembre 2003 - Le premier Contrat de Pays Haute-Normandie » est signĂ©. 29 octobre 2003 - Le Syndicat d'Adduction d'eau potable de la rĂ©gion de Bourgtheroulde-Infreville est dissous. Il est absorbĂ© par celui d'eau potable des Thuits. L'actif et le passif lui sont transfĂ©rĂ©s. Une subvention exceptionnelle de 350 euros est accordĂ©e Ă l'Association Tuiles, Poteries et Briques du Roumois » pour l'organisation de la foire Ă la vaisselle. DĂ©cembre 2003 - Le compromis pour l'achat du terrain HUBERT Ferme du Logis est signĂ©. 26 janvier 2004 â Les rĂ©sultats de l'enquĂȘte publique sur les conditions de circulation, stationnement et dĂ©veloppement de Bourgtheroulde-Infreville sont prĂ©sentĂ©s. La prioritĂ© des habitants concerne la construction d'une crĂšche Halte garderie. Le rond-point de la route dĂ©partementale 80 est mal dimensionnĂ© pour les poids lourds. La fresque de l'abribus est rĂ©alisĂ©e Ă l'initiative du conseil municipal des Jeunes. Les Ćuvres d'art du centre de formation du BTP sont dĂ©posĂ©s sur les ronds-points de la dĂ©viation. Une convention de maĂźtrise d'Ćuvre est signĂ©e avec la DDE pour le chantier de rĂ©fection du rond-point dit des Canadiens. 29 juin 2004 - Le maire reçoit l'autorisation de signer tous les documents et actes de vente relatifs Ă l'achat de parcelles route d'Infreville pour la rĂ©alisation du centre de Loisirs Communal angle route de Thuit-HĂ©bert. Il espĂšre que la CommunautĂ© de Communes cĂšdera Ă l'euro symbolique l'ancienne gendarmerie comme convenu oralement avec le prĂ©sident de celle-ci. Le maire est aussi autorisĂ© Ă signer tous actes relatifs Ă l'achat d'un terrain route d'Elbeuf futur atelier communal. A la demande de l'Association des Maires Ruraux de France, une proposition de dĂ©libĂ©ration est faite, visant Ă assurer la prĂ©sence postale territoriale. 2, 3, 4 juillet 2004 - La fĂȘte de la Saint Laurent se dĂ©roule place Jacques Rafin. Les forains sont plus nombreux qu'Ă l'accoutumĂ©e. 18/19 septembre 2004 - JournĂ©es du Patrimoine. La CommunautĂ© de Communes souhaite installer une structure Petite Enfance » sur le terrain Hubert route d'Infreville. La commune reçoit le troisiĂšme prix des villages fleuris. 25 septembre 2004 - JournĂ©e Nettoyons la nature » avec le concours du conseil municipal des Jeunes accompagnĂ© de conseillers municipaux. Le lotissement des MarniĂšres est dotĂ© de jeux pour enfants. octobre 2004 - Le rĂ©seau de distribution Ă©lectrique du Clos du Vieux ChĂȘne, l'Ă©clairage public et tĂ©lĂ©phonique sont rĂ©alisĂ©s. Des travaux prĂ©paratoires sont envisagĂ©s pour transformer le POS en PLU Plan Local d'Urbanisme. Novembre 2004 - Nouvelle Ă©lection du conseil municipal des Jeunes. 18 janvier 2005 â Thierry Besnier est Ă©lu quatriĂšme adjoint. François Mauger conseiller municipal. Les amendes de police sont demandĂ©es en subvention pour les amĂ©nagements de sĂ©curitĂ© de la route dĂ©partementale B et de la rue de l'Eglise. Cinq postes d'agents sont créés pour le recensement de la population. Le prix de vente du terrain situĂ© au rond-point des routes dĂ©partementales 313 et 138 est fixĂ©. Le maire est autorisĂ© Ă signer tous les actes. Un parking est rĂ©alisĂ© aprĂšs l'achat de la propriĂ©tĂ© situĂ©e 25 Grande Rue. Le nom Bernard Deshayes », qui fut conseiller municipal d'Infreville puis de Bourgtheroude-Infreville, est donnĂ© Ă la grande salle B du Centre Gilbert Martin inaugurĂ©e en janvier 2006. 19 fĂ©vrier 2004 - Jean Pierre Bayard est Ă©lu sixiĂšme adjoint. Le Conseil Municipal donne un avis favorable au projet de construction d'un Centre de Loisirs, d'un Relais d'Assistantes Maternelles et d'une Halte-Garderie par la CommunautĂ© de Communes. Les travaux d'enfouissement du rĂ©seau de distribution Ă©lectrique route de Brionne et de l'Ă©clairage public sont rĂ©alisĂ©s ainsi que les amĂ©nagements et la sĂ©curisation de la rue de l'Eglise, la crĂ©ation d'un parking. Les parkings de la Petite Boucherie et du Clos Saint Marc sont achevĂ©s. L'Ă©change du bĂątiment de l'ancienne gendarmerie contre le terrain d'assiette du Centre de Loisirs Ă construire par la CommunautĂ© de Communes est effectuĂ© contre un euro symbolique. L'ancienne gendarmerie deviendra une antenne des services dĂ©concentrĂ©s du Conseil GĂ©nĂ©ral. Une bande de terrain est Ă prendre sur la parcelle de 1250 mĂštres carrĂ©s appartenant Ă M. et Mme Hubert ferme du Logis. La commune donne son soutien Ă la candidature de Paris pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2012. 14 mai 2005 - Inauguration de l'atelier de poterie de Mme Guilluy. 16 mai 2005 - une propriĂ©tĂ© de 6321 mĂštres carrĂ©s est achetĂ©e route d'Elbeuf. Le fabuliste Jean De La Fontaine est mis Ă l'honneur lors de la fĂȘte Saint Laurent. Un artiste autodidacte rĂ©alise des sculptures en paille sur le thĂšme des Fables ». juillet 2005 - DĂ©but des travaux du Centre de Loisirs. La premiĂšre pierre est posĂ©e en octobre. il est opĂ©rationnel Ă la rentrĂ©e 2006. 20 septembre 2005 - Etude de l'amĂ©nagement sĂ©curisĂ© route de Brionne et mise aux normes des feux tricolores. La tempĂȘte du 17 dĂ©cembre 2004 est mentionnĂ©e. Le remboursement du sinistre est effectuĂ© par Groupama. L'Ă©cole d'Infreville est vendue Ă un particulier. 29 octobre 2005 - PrĂ©vision de crĂ©ation d'un parking place Jacques Rafin, d'installation de nouvelles bornes Ă incendie, d'un terrain de sport multi-usages. La rĂ©fection du rĂ©seau d'eau potable datant des annĂ©es 30 est prĂ©vue en 2006 rĂ©alisĂ©e. PAGE 49 LES BĂTIMENTS COMMUNAUX L'ĂGLISE COLLĂGIALE L'Ă©glise collĂ©giale est dĂ©diĂ©e Ă Saint Laurent Saint Laurent supposĂ© nĂ© en Aragon, archidiacre du pape Sixte II, martyr en 258. Il fut placĂ© Ă Rome sous l'empereur ValĂ©rien sur un gril de fer que chauffaient des charbons ardents. FĂȘte le 10 aoĂ»t. Le premier Ă©difice date du XIĂšme siĂšcle. La base de l'Ă©glise actuelle date du XIIIĂšme. La voĂ»te est faite d'un assemblage de pierres de tailles inĂ©gales et de silex travail typique des bĂątisseurs normands. La plus ancienne partie du monument actuel date vraisemblablement du 14Ăšme siĂšcle. Il s'agit pour la voĂ»te d'un assemblage de pierres de taille inĂ©gales et de silex, travail courant Ă cette Ă©poque pour les bĂątisseurs normands. La nef - En partie du 14Ăšme siĂšcle 4 fenĂȘtres inĂ©gales. Cette partie de l'Ă©glise fĂ»t construite certainement en plusieurs fois. Les fonds Baptismaux du 19Ăšme siĂšcle ne sont pas classĂ©s. Les murs anciennement enduits ont retrouvĂ© leur facture d'origine pierre et silex. Sur le mur de droite sont accrochĂ©s deux tableaux restaurĂ©s par le MinistĂšre de la Culture Saint Laurent et Saint SĂ©bastien. Ils auraient Ă©tĂ© offerts par l'empereur NapolĂ©on III. Le sol est composĂ© de plusieurs carrelages. Les vitraux actuels ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s au 19Ăšme siĂšcle. La petite statue de Sainte CĂ©cile 17Ăšme/18Ăšme siĂšcle Patronne des musiciens fut retrouvĂ©e dans le jardin du presbytĂšre. Chapelle de droite Statue de Saint Adrien lĂ©gionnaire romain du 2Ăšme siĂšcle. Une deuxiĂšme statue de Saint Joseph 20Ăšme siĂšcle ?. Chapelle de la Vierge situĂ©e Ă gauche - 2 statues Sainte Anne et l'Assomption de la Vierge supposĂ©e du 19Ăšme siĂšcle. Statue de la vierge du 18Ăšme siĂšcle en bois classĂ©e et inscrite au patrimoine de l'Ă©cole française. Une mosaĂŻque limite la nef et le choeur de l'Ă©glise. Le chĆur Construit entre 1500 et 1525. Guillaume LE ROUX seigneur de Bourgtheroulde y repose avec sa femme et deux de ses nombreux fils. La crypte ou ceux-ci reposent aurait Ă©tĂ© dĂ©couverte vers 1990. Les stalles du choeur ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es pour y installer trois tabourets de chantre Les chasubles de l'Ă©poque Ă©tant trĂšs lourdes ils permettaient aux chantres de s'asseoir pendant l'office sans abĂźmer ces vĂȘtements religieux. Chapelle de droite Saint Adrien lĂ©gionnaire romain du 2Ăšme siĂšcle. Une deuxiĂšme statue de Saint Joseph sans caractĂšre particulier 20Ăšme siĂšcle ?. Chapelle de la Vierge Ă gauche - 2 statues Sainte Anne - Assomption de la Vierge 19Ăšme siĂšcle ?. La statue de la vierge du 18Ăšme siĂšcle en bois de l'Ăcole française classĂ©e et inscrite au patrimoine a Ă©tĂ© restaurĂ©e vers 1985 par les Ateliers LEGRAND avec l'accord du MinistĂšre de la Culture. Une mosaĂŻque rĂ©alisĂ©e vers 1850 limite la nef et le choeur de l'Ă©glise. Les tombes La coutume d'enterrer les morts fut autorisĂ©e dans les Ă©glises Ă condition que les frais de dĂ©pavage et restauration soient assumĂ©s par la famille du dĂ©cĂ©dĂ© ou par celui-ci, prĂ©voyant, ayant fait dotation de son vivant de la somme requise. L'Ădit de 1776 interdit ces ensevelissements pour des raisons de salubritĂ©. Il fut pas toujours respectĂ©. Les corps d'une trentaine de ThĂ©rouldebourgeois sont encore prĂ©sents entre la nef et le choeur de l'Ă©glise. Depuis 1950 les archevĂȘques ont le droit d'ĂȘtre enterrĂ©s dans le sein d'une Ă©glise ou d'une cathĂ©drale. Les vitraux Le vitrail de gauche et celui du centre sont d'Ă©poque - montĂ© au Golgotha Calvaire. - en bas Ă gauche le mendiant qui a donnĂ© de l'eau Ă JĂ©sus. - Au dessus du mendiant Sainte Madeleine avec son mouchoir qui Ă©pongea le sang de la couronne d'Ă©pines sur le visage du Christ. - la Vierge, Saint Jean et des soldats de la garde romaine habillĂ©s comme des nobles. - Au dessus du Christ un soldat tenant un fouet qui servira Ă fouetter le Christ. - En fond, la reprĂ©sentation d'une ville JĂ©rusalem ?. En haut du vitrail 4 thĂšmes - la fuite en Egypte Ă gauche la Vierge assise sur un Ăąne. - le sacrifice d'Abraham un soldat levant un glaive. - non identifiĂ©. - les armoiries de Bourgtheroulde. Vitrail du centre - la Crucifixion - le manteau dorĂ© en bas est d'un Ă©clat exceptionnel et d'une finesse Ă©tonnante - En fond silhouette de la ville saint Jean Ă droite et Sainte Madeleine Ă gauche. Le vitrail de droite endommagĂ© pendant la 2Ăšme guerre mondiale a Ă©tĂ© reconstituĂ© avec les morceaux d'origine - un soldat dormant gardant sans doute la sĂ©pulture du Christ - les armoiries de Bourgtheroulde - Jonas dans la gueule de la baleine. La sacristie Construite au 19Ăšme siĂšcle par M. BRAQUEHAYE dans le style VIOLLET LE DUC la prĂ©cĂ©dente, dĂ©labrĂ©e, ayant servi de prison pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. Elle possĂšde un fragment de "litre funĂ©raire" bandeau en effigie peint sur les murs extĂ©rieurs d'une Ă©glise, quelquefois intĂ©rieurs, Ă la suite du dĂ©cĂšs d'un seigneur. Les litres cernaient frĂ©quemment tout l'Ă©difice. Il s'agirait des armoiries du Marquis de La Londe qui succĂšda Ă la famille Voisin de Saint Paul dont la fille Ă©pousa l'hĂ©ritier Le Cordier de Bigars possesseur du village de La Londe actuellement commune de Seine-Maritime jouxtant Bourgtheroude. L'orgue il n'y aurait en France que 7 exemplaires, rare mais non classĂ© Ă l'inventaire. Il ne fonctionne plus. La crypte - Milieu du 15Ăšme siĂšcle. Les pierres formant la voĂ»te sont couvertes de noms de la population ou notables de l'Ă©poque. Robert petit-fils de ThĂ©roulde comte d'Evreux et seigneur de Bourgtheroulde offre Ă l'abbaye du TrĂ©port qu'il a fondĂ©e en 1059 avec sa femme BĂ©atrice l'Ă©glise de Bourgtheroulde avec toutes les dĂźmes et trente-cinq acres de terre. En compensation, il dĂ©sire ĂȘtre enterrĂ© dans l'abbaye. La confirmation du don est attestĂ©e en 1150. 1211 - AprĂšs la disparition d'Henri de FerriĂšres le tuteur de ses enfants seigneur intĂ©rimaire de Bourgtheroulde prĂ©sente Ă la cure un nommĂ© Georges admis par l'archevĂȘque Robert. C'Ă©tait un nouveau droit certainement exercĂ© par Henri de FerriĂšres avant sa mort visant l'abbaye du TrĂ©port jugĂ©e trop Ă©loignĂ©e pour conserver ses prĂ©tentions sur l'Ă©glise du village. Ce droit de prĂ©sentation provoque controverses et procĂšs. 1229 - L'abbaye du Bec possĂšde Ă Bourgtheroulde des rentes et plusieurs terres. Ce qui permet un Ă©change avec les religieux du TrĂ©port. 1248 - Henri de FerriĂšres cĂšde Ă l'abbaye du Bec ses droits de patronage de l'Ă©glise Saint Laurent sorte de restitution. Les seigneurs de Bourgtheroulde imiteront par la suite les premiers FerriĂšres en s'arrogeant le droit de prĂ©sentation. 1266 - Guillaume, clerc de Bourgtheroulde, est admis aux ordres mineurs. L'annĂ©e suivante Guillaume de Guiseniers est Ă©levĂ© au diaconat pour le service de Messire Guillaume de FerriĂšres prĂȘtre et seigneur de Bourgtheroulde. La mĂȘme annĂ©e les religieux du Bec et le curĂ© de Bourgtheroulde sont en procĂšs Ă propos des dĂźmes impĂŽts payĂ©s par les pauvres paysans. Le diffĂ©rend est rĂ©glĂ© en 1276. La portion congrue accordĂ©e au curĂ© de Bourgtheroulde est misĂ©rable. 1441 - Français et Anglais s'affrontent dans l'Ă©glise. L'archevĂȘque de Rouen ordonne une rĂ©conciliation dans le lieu sacrĂ©. Guillaume Le Roux, aprĂšs l'achat de la seigneurie de Bourgtheroulde, dĂ©cide d'Ă©riger l'Ă©glise du village en collĂ©giale. Il fait reconstruire une partie de l'Ă©glise et commence l'Ă©dification de la collĂ©giale dont l'achĂšvement sera exĂ©cutĂ© par son fils Guillaume II abbĂ© d'Aumale en 1522. Ceci est confirmĂ© par un acte de 1517 oĂč on apprend que sept chanoines ou prĂ©bendĂ©s qui perçoivent un revenu attachĂ© Ă une fonction ecclĂ©siastique y sont Ă demeure et font le service divin journellement comme il est de coutume en la cathĂ©drale collĂ©giale de Rouen. Guillaume Le Roux fait construire un chĆur somptueux. L'Ă©glise s'Ă©croule en partie en 1540. 1613 - un acte est passĂ© chez le notaire de Bourgtheroulde concernant le trĂ©sor de l'Ă©glise. 1632 - AprĂšs la mort de Claude IV Le Roux la nomination des chanoines de la collĂ©giale est faite par le seigneur du Bourgtheroulde. 1660 - L'Ă©glise est en ruines et son chĆur est rebĂąti. 13 juin 1661 - DĂ©claration des terres et hĂ©ritages appartenant Ă l'Ă©glise Saint Laurent qui sont baillĂ©es Ă loyer aux plus offrants et derniers enchĂ©risseurs. Le clergĂ© est indisciplinĂ©. L'archevĂȘque Colbert menace de supprimer la collĂ©giale. 1693 - Les religieux, aidĂ©s de Voisin de Saint Paul baron du Bourgtheroulde, demandent Ă l'archevĂȘque le maintien de la collĂ©giale. 22 aoĂ»t 1728 - Adjudication de l'affermage des biens appartenant au trĂ©sor de l'Ă©glise Endroit d'une Ă©glise oĂč l'on garde des objets prĂ©cieux et des reliques ainsi que biens divers dont immeubles. Quatorze immeubles sont adjugĂ©s sous la signature de Pierre HĂ©bert chirurgien trĂ©sorier en charge et Jacques Guestard curĂ© doyen. 1735 - l'archevĂȘque de Rouen Nicolas Le Gay Primat de Normandie pair de France premier aumĂŽnier de la reine ordonne que le Te Deum soit chantĂ© en l'Ă©glise de Bourgtheroulde en action de grĂąces de la victoire remportĂ©e en Italie par l'armĂ©e de sa majestĂ©. 12 aoĂ»t 1744 - BĂ©nĂ©diction du chĆur de la chapelle de l'Ă©glise Registre paroissial de Bourgtheroulde â "Nous prĂȘtre doyen de la paroisse d'Infreville doyen rural du doyennĂ© du Bourgtheroulde en vertu de la commission Ă nous adressĂ©e, dattĂ©e du dix aoĂ»t mil sept cent quarante quatre signĂ©e de Monsieur labbĂ© Terisse vicaire gĂ©nĂ©ral de Monseigneur larchevĂȘque de Rouen en consĂ©quence de la requĂȘte prĂ©sentĂ©e par le Sieur Guestard prĂȘtre curĂ© du Bourgtheroulde signĂ©e de luy et dattĂ©e du dix aoĂ»t mil sept cent quarante quatre avons fait la bĂ©nĂ©diction du chĆur de la chapelle de ladite Ă©glise le douze dudit mois et an que dessus. SignĂ© G. Mouchet." 3 juillet 1749 - La grosse cloche nommĂ©e Jean Baptiste François AngĂ©lique » est bĂ©nie par les chanoines Dupont et Julien. Le parrain est Jean Baptiste François le Cordier de Bigards marquis de La Londe et baron du Bourgtheroulde reprĂ©sentĂ© par Bernard Le Riche son receveur. AngĂ©lique Le Cordier De Bigards fille du parrain, marraine est reprĂ©sentĂ©e par la femme Le Riche. Deux cents vingt livres sont payĂ©es pour la refonte de cette cloche par la Fabrique, y compris le mĂ©tail. Cette somme est confirmĂ©e dans le compte 1746/1748. Le sieur Brocard fondeur de cloches reçoit cent soixante-quinze livres sept sols et six deniers pour le mĂ©teil de la cloche mĂ©teil dite fausse cloche » qui est en terre. Fabrication de la fausse cloche elle doit tenir le noyau de la place qu'occupera plus tard le mĂ©tal. Sur une lĂ©gĂšre couche de cendre destinĂ©e Ă empĂȘcher l'adhĂ©rence au noyau de la fausse cloche on dĂ©pose la terre en couche Ă©paisse d'abord puis trĂšs fine de la mĂȘme maniĂšre que le noyau. Sept cents livres sont donnĂ©es Ă divers entrepreneurs. 1750 - Cent trente livres sont payĂ©es au sonneur de cloches. Le trĂ©sor reçoit trois livres pour la sonnerie de la cloche. 22 fĂ©vrier 1790 - Un dĂ©tail approximatif de la cure de Bourgtheroulde est Ă©tabli. La prĂ©sentation est faite Ă M. le marquis de La Londe. Il est fait un Ă©tat des terres et rentes de la collĂ©giale. 28 juin 1790 - Le procureur de la commune fait remarquer que l'Ă©glise a besoin de dĂ©corations urgentes. 3 juillet 1790 - Les dĂźmes ainsi que les biens domaniaux et ecclĂ©siastiques sont sous surveillance un tiers de la dĂźme au curĂ© doyen, deux tiers aux religieux du Bec Hellouin. Le curĂ© sera assistĂ© d'un officier de la municipalitĂ©. 6 fĂ©vrier 1791 - En exĂ©cution du dĂ©cret du 27 janvier 1791 Ă l'issue de la messe Robert Pinchon curĂ© prĂȘte le serment civique mais se rĂ©tracte le 12 fĂ©vrier. 3 fĂ©vrier 1793 - Une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal dĂ©clare Ă propos des bancs de l'Ă©glise que ceux qui en jouissaient dĂ©jĂ en 1791, refusant de payer, seront contraints dĂ©sormais de les louer. 8 mars 1793 - Pierre Thomas demande la rĂ©duction de la location des chaises de l'Ă©glise. Ecorcheville, procureur, admet la rĂ©clamation et accorde des rĂ©ductions sur les sommes dĂ©jĂ versĂ©es en 1792 et 1793. 15 VentĂŽse an 2 2 mars 1794 - François Nicolas LĂ©ger ci-devant curĂ© dĂ©pose au greffe sept clefs pour ouvrir les portes de l'Ă©glise et diffĂ©rents coffres qui y sont enfermĂ©s. 24 VentĂŽse - Le curĂ© LĂ©ger, dit nĂ© le 28 octobre 1758, obtient un certificat de civisme. Il a payĂ© la contribution patriotique, n'a pas Ă©migrĂ©, ses biens ne sont pas sĂ©questrĂ©s. Il a Ă©tĂ© curĂ© jusqu'au 15 VentĂŽse. 19 Prairial an 3 7 juin 1795 - François Nicolas LĂ©ger reprend ses anciennes fonctions pour professer la religion catholique apostolique et romaine aprĂšs les rĂ©clamations rĂ©itĂ©rĂ©es des habitants. Loi du 3 VentĂŽse 21 fĂ©vrier 1795 - Les temples sont rendus aux citoyens de la commune en application de cette loi. LĂ©ger est autorisĂ© Ă exercer Ă nouveau le culte. 28 Messidor an 10 17 juillet 1802 - Il est prĂ©vu de faire des rĂ©parations Ă l'Ă©glise et d'assurer les frais de culte et d'ornements. 11 VendĂ©miaire an 11 3 octobre 1802 - La publication des rĂŽles de l'Ă©glise a lieu au son de la cloche. 1er NivĂŽse an 11 22 dĂ©cembre 1802 - L'inventaire des effets de l'Ă©glise est effectuĂ© en prĂ©sence de Philippe Durand et Thomas Jacques Augustin Prudhomme trĂ©sorier de l'Ă©glise, de Bourgalley et Marin ThĂ©roulde clerc et sacristain Dans la sacristie une armoire Ă quatre battants fermant Ă clef - une basse armoire aussi Ă quatre battants et quatre tiroirs fermant Ă clef dans laquelle se trouvent une seule chasuble fond blanc croix rouge sans voile Ă©tole ni manipule, trois chapes en damas rouge, trois livres de lutrin, deux vieux processionnaires, un encensoir, un soleil en fer blanc, un petit seau Ă eau bĂ©nite mĂȘme matiĂšre, un autre plus grand avec son goupillon manche de bois Dans le chĆur un lutrin, quatre escabeaux, une lampe en cuivre argentĂ©, ses chesnauts en cuivre naturel, le corps de la lampe relevĂ© en Rose Sur le maĂźtre autel une nappe en toile presque usĂ©e, six chandeliers, un encensoir et sa navette en cuivre argentĂ©, deux chandeliers d'ascolitte vicaires mĂȘme Ă©chantillon, un crucifix en plĂątre, un carton complet encadrĂ© sans verre en gravure simple, un missel et son porte livre Aux deux petits autels deux voiles de statue en serge et mousseline Dans la nef vingt-huit bancs, quarante chaises Au bas de l'Ă©glise des fonts baptismaux, une tribune dans laquelle un vieux orgue dĂ©vastĂ© Dans le clocher une horloge et une cloche Aussi dans l'Ă©glise une croix, son bateau en cuivre argentĂ©, un drap mortuaire, deux crochets garnis de fer et sanglaux, une carrure de dais et ses quatre bĂątons, tous ces objets rĂ©clamĂ©s et reconnus appartenir Ă la ConfrĂ©rie des Charitons comme achetĂ©s aux dĂ©pens de chacun des membres voir chapitre Charitons. 21 Germinal an 11 11 avril 1803 - Le conseil municipal expose que la sacristie a servi de maison de sĂ»retĂ© pendant la RĂ©volution et observe que le nouvel ordre des choses la rend Ă sa primitive destination. 19 FlorĂ©al 9 mai 1803 - Les curĂ©s, vicaires et desservants voient leur traitement augmentĂ© de 500 francs. Les locations des chaises et des bancs de l'Ă©glise sont suffisantes pour faire face Ă la dĂ©pense pour frais d'achat et d'entretien de tous les objets nĂ©cessaires au culte paroissial. 31 janvier 1806 - Le conseil ayant reçu des rĂ©clamations des habitants considĂšre que de temps immĂ©morial il y a eu plusieurs messes Ă Bourgtheroulde les fĂȘtes et dimanches. C'est le moyen de rendre ce lieu plus florissant. Le conseil dĂ©clare qu'il y a lieu d'accorder au prĂȘtre qui remplit la fonction de vicaire une somme de trois cents francs par an. 1808 - Le Conseil de Fabrique fait procĂ©der Ă la reconstruction de l'orgue par Thomas Mary facteur d'orgue Ă Amiens. Il est inaugurĂ© le 14 novembre. L'organiste de l'Ă©glise Saint Eloy de Rouen est prĂ©sent. M. Lametterie est organiste en titre de l'Ă©glise Saint Laurent. L'orgue est rĂ©parĂ© en 1809. 1812 - Dimanche 5 juillet Le Conseil de Fabrique autorise M. CaritĂ©, trĂ©sorier, Ă faire l'acquisition de l'une des deux chaires Ă prĂȘcher proposĂ©es par les administrateurs de la cathĂ©drale d'Evreux. Novembre 1836 - Une place est dĂ©signĂ©e pour apposer les affiches civiles et judiciaires. La place la plus convenable est le carrĂ© qui se trouve contre la muraille de la petite sacristie faisant face au PavĂ© Grande Rue. Le placard sera en bois, scellĂ© dans cette muraille PAGE 50 7 novembre 1858 - Les plans et devis des travaux sont dĂ©posĂ©s pour restauration et consolidation du plafond, charpentes de la grande nef, murs extĂ©rieurs de l'Ă©glise. Il est urgent de procĂ©der Ă ces rĂ©parations par sĂ©curitĂ© publique. La Fabrique ne peut faire face. Elle ne dispose que de cinq cents francs. La municipalitĂ© ne peut accorder qu'une aide de cinq cents francs en raison des frais prĂ©vus pour la construction de la future mairie. Le conseil municipal demande une aide de quatre mille six cent quatre-vingts francs auprĂšs du prĂ©fet et du gouvernement. Avril 1859 - Le devis prĂ©cĂ©dent est rĂ©duit. La pierre dure de Caumont sera diminuĂ©e de soixante et onze mĂštres soixante-seize. Mai 1860 - L'architecte diocĂ©sain fait des observations sur le devis des rĂ©parations Ă faire Ă l'Ă©glise et ne donne pas d'avis favorable - regret de voir les larmiers retranchĂ©s - absence de renseignements dans le changement de la couverture en tuile pour une couverture en ardoises - Ă©tablissement d'une voĂ»te en plĂątre avec arcs-doubleaux solive d'un plancher plus forte que les autres - charpente constituant un changement complet par la suppression des entraits de ferme assemblage de piĂšces placĂ©es de distance en distance destinĂ©es Ă porter le faĂźtage, les pannes et les chevrons d'un comble. M. Vittecocq, maire, trouve le devis parfaitement juste qui donne soliditĂ© et rĂ©sultats dĂ©sirables mais apporte des modifications en tenant compte des observations de l'architecte diocĂ©sain. Le devis des rĂ©parations et reconstruction de l'Ă©glise s'Ă©lĂšve Ă sept mille neuf cent trente-huit francs et quatre-vingt-dix centimes. L'architecte diocĂ©sain est favorable au nouveau projet en septembre. Les ressources de la commune sont insuffisantes pour faire face aux frais. Il est impossible d'obtenir des secours de l'Ătat. Le devis est rĂ©duit par l'ajournement de la couverture en ardoises remplaçant celle en tuiles. Il est demandĂ© au prĂ©fet l'autorisation de faire exĂ©cuter les travaux soit par voie Ă©conomique soit par adjudication partielle. AoĂ»t 1863 - il est prĂ©vu qu'une partie de la charpente du comble de la nef sera dĂ©truite et réédifiĂ©e sur une longueur de sept mĂštres Ă partir du chĆur. Le maire ne peut suivre l'ordre du devis. AoĂ»t 1865 - Cinq cents francs sont accordĂ©s Ă la commune par le prĂ©fet pour effectuer des travaux Ă l'Ă©glise. En septembre le maire propose d'acquĂ©rir deux tableaux reprĂ©sentants les quatre Ă©vangĂ©listes peints par Durouchel d'Evreux pour la dĂ©coration intĂ©rieure de l'Ă©glise. Les toiles auraient la dimension de trois mĂštres sur huit et coĂ»teraient deux mille francs. En novembre le prĂ©fet adresse cinq cents francs pour l'achat de ces toiles. non rĂ©alisĂ© L'empereur NapolĂ©on III offre deux tableaux Ă l'Ă©glise de Bourgtheroulde - Ă droite en entrant vers le chĆur Saint Laurent du latin laurus "laurier". Diacre et martyr, nĂ© vers 210 ou 220 en Espagne selon les uns et selon les autres Ă Rome, mort dans cette ville en 258. Il Ă©tait le premier des sept diacres de l'Ăglise romaine sous le pontificat de saint Sixte II. Quand ce pape eut Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, il l'accompagna jusqu'au lieu de son martyre. SommĂ© lui-mĂȘme par le prĂ©fet de Rome de livrer les richesses dont on le croyait dĂ©tenteur il demanda un dĂ©lai de trois jours pendant lesquels il distribua aux pauvres le prix des vases sacrĂ©s qu'il avait fait vendre et toutes les sommes dont il Ă©tait le dĂ©positaire. Quand le prĂ©fet se prĂ©senta Laurent lui montrant une foule d'indigents et d'infirmes lui dit " VoilĂ les trĂ©sors de l'Ăglise ! " Saisi aussitĂŽt aprĂšs avoir Ă©tĂ© cruellement fouettĂ© il fut Ă©tendu sur un gril de fer rougi au fer. Son martyre eut lieu sous le rĂšgne de l'empereur ValĂ©rien. Une des sept basiliques patriarcales de Rome fut Ă©levĂ©e sous le rĂšgne de Constantin au lieu oĂč les fidĂšles avaient enseveli ses restes C'est l'Ă©glise de Saint-Laurent-hors-les-Murs. Saint Laurent est ordinairement reprĂ©sentĂ© par les artistes tenant d'une main un gril de l'autre le livre des Ăvangiles. Extrait du Nouveau Larousse illustrĂ© - Source INTERNET. - Ă gauche en entrant vers le chĆur Saint SĂ©bastien du grec sebastos "honorĂ©". Patron des archers nĂ© Ă Narbonne au 3Ăšme siĂšcle. L'Ă©glise Saint SĂ©bastien marque l'emplacement de sa maison natale. Sa famille originaire de Milan Italie le destine Ă la carriĂšre militaire. C'est une rĂ©ussite. Il est apprĂ©ciĂ© par l'empereur DioclĂ©tien et chargĂ© par lui de traquer les chrĂ©tiens de Rome et de les mettre Ă mort. SĂ©bastien en trouve plusieurs mais se laisse convertir par eux. Il est condamnĂ© Ă mourir sous les flĂšches de ses compagnons d'arme. Il survit Ă ses blessures soignĂ© par une veuve chrĂ©tienne. GuĂ©ri il va reprocher Ă l'empereur sa cruautĂ© Ă l'Ă©gard de ces gens dont le seul crime est d'adorer un dieu qu'il ne reconnaĂźt pas. Furieux DioclĂ©tien le fait exĂ©cuter sur le champ. JetĂ© aux Ă©gouts le corps de SĂ©bastien est recueilli par des chrĂ©tiens et pieusement inhumĂ© dans la catacombe de la Via Appia Ă Rome en 288. Son histoire a inspirĂ© de nombreux peintres et compositeurs au cours des siĂšcles. FĂȘte le 20 janvier - Recherches offertes par M. Bayard. 9 septembre 1867 - le maire fait un exposĂ© sur les dĂ©penses faites par la commune pour divers travaux, dont la construction de la nouvelle mairie, les rĂ©parations considĂ©rables de la toiture et de la nef de l'Ă©glise - les combles ont Ă©tĂ© réédifiĂ©s - une partie a Ă©tĂ© remise en bois neuf - la couverture qui Ă©tait en tuiles et en mauvais Ă©tat a Ă©tĂ© recouverte en ardoises - la voĂ»te de la nef a Ă©tĂ© reconstruite en bois de chĂȘne du Nord. La commune a dĂ©pensĂ© la somme de mille cinq cents francs. La Fabrique a participĂ© par une somme de cinq cents francs. Une loterie ayant rapportĂ© plus de trois mille francs a Ă©tĂ© investie dans ces travaux. Une partie d'un secours de mille cinq cents francs accordĂ© par le prĂ©fet a Ă©tĂ© affectĂ©e Ă ces rĂ©parations. Les deux piliers du chĆur menacent ruine dans leur embase ainsi que les trois pans coupĂ©s de ce mĂȘme chĆur. Ils sont rĂ©parĂ©s pour une somme de neuf cent trente-deux francs soixante-dix-huit centimes prĂ©levĂ©e sur le reste du secours allouĂ© par le prĂ©fet. Par suite de grands vents, des rĂ©parations urgentes au clocher de l'Ă©glise sont exĂ©cutĂ©es en 1874. 27 mars 1876 - la Fabrique demande une parcelle de terrain de quinze mĂštres huit centimĂštres pour y construire une sacristie l'actuelle est dans un Ă©tat de dĂ©gradation affreuse. La municipalitĂ© donne son autorisation. La nouvelle sacristie sera construite Ă la place de la prĂ©cĂ©dente. 10 mai 1876 - la Fabrique fait une demande de secours Ă la municipalitĂ© pour cette construction. Le conseil municipal accorde mille trois cent soixante et onze francs quarante Ă prendre sur les recettes supplĂ©mentaires. Mai 1877 - des travaux sont faits au clocher Il est recouvert presque en entier. Des piĂšces de bois sont remplacĂ©es. La croix qui le surmonte est consolidĂ©e. Avril 1879 - La nouvelle sacristie est construite par M. Braquehais marchand de pierres et entrepreneur Ă Bourgtheroulde. 4 juillet 1885 - la municipalitĂ© approuve la proposition du conseil de Fabrique de faire procĂ©der au pavage de l'Ă©glise Ă l'aide de ses ressources. Le conseil municipal vote des remerciements. 12 aoĂ»t 1885 - La Fabrique accepte le remboursement d'une rente fondĂ©e au profit du trĂ©sor de l'Ă©glise par la famille de M. Ratier demeurant Ă Bourg Achard et demande que ce capital serve Ă payer un excĂ©dent de dĂ©penses rĂ©sultant du pavage de l'Ă©glise ainsi que celles supplĂ©mentaires et indispensables qui ont Ă©tĂ© occasionnĂ©es pour consolider la voĂ»te d'un caveau qui existe sous le chĆur et le raccordement du dallage des chapelles latĂ©rales. Une plaque de cuivre est apposĂ©e sur le pilier gauche de la nef mentionnant que le pavage a Ă©tĂ© effectivement rĂ©alisĂ© en 1885. Le texte est ainsi conçu "Larcher curĂ© doyen â Gruel maire, Legendre adjoint â Conseil de Fabrique Osmont, Filoque, Sauvage, Bonvoisin - Conseil municipal Gruel, Legendre, Filoque, Poulard, Legrix, Bouquet fils, Bonvoisin, Gasse aĂźnĂ©, Leroux, Lecerf, Rebulet, Danvy". FĂ©vrier 1904 - Les travaux faits Ă l'Ă©glise par M. Cardine sont reconnus complets et convenables. 7 fĂ©vrier 1907 - L'abbĂ© Boulanger curĂ© doyen demande une attribution de jouissance gratuite de l'Ă©glise de Bourgtheroulde et de tous les objets la garnissant pour une durĂ©e de dix-huit ans. Ces pouvoirs lui sont confĂ©rĂ©s par Monseigneur Philippe Meunier Ă©vĂȘque d'Evreux. Le conseil municipal tout en manifestant sa plus ferme intention de maintenir et assurer le libre exercice du culte de la paroisse exprime l'avis qu'il n'y a pas lieu en ce moment pour le maire de donner rĂ©cĂ©pissĂ© Ă l'abbĂ© Boulanger de cette demande et dĂ©cide de rester dans le statu quo. Il est fait un rappel de la loi du 9 dĂ©cembre 1905 sur la sĂ©paration des Ă©glises et de l'Etat et de celle du 2 janvier 1907 concernant l'exercice public du culte 23 novembre 1907 - RĂ©intĂ©gration de la statue de Saint Laurent Le maire expose au conseil municipal que par arrĂȘtĂ© du 10 juin 1907 M. le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts a classĂ© Ă titre dĂ©finitif parmi les monuments historiques des fragments de vitraux du XVIĂšme siĂšcle dans l'Ă©glise de Bourgtheroulde ainsi que la statue de Saint Laurent pierre peinte du XVIĂšme depuis plusieurs annĂ©es transportĂ©e de l'Ă©glise dans le jardin du presbytĂšre trĂšs probablement par les soins de l'ancien desservant de l'Ă©glise ou les membres du Conseil de Fabrique. Cette statue intĂ©ressante par son anciennetĂ© est restĂ©e depuis exposĂ©e aux dĂ©gradations rĂ©sultant des intempĂ©ries. Il lui a semblĂ© de toute nĂ©cessitĂ© de la faire rĂ©intĂ©grer dans l'Ă©glise de Bourgtheroulde pour en assurer la conservation et lui Ă©viter de plus sĂ©rieuses dĂ©gradations. La statue a Ă©tĂ© replacĂ©e sur un piĂ©destal en pierre dans la chapelle Saint Laurent. DĂ©cembre 1909 - Le toit du clocher est dans un Ă©tat complĂštement dĂ©labrĂ©. Des travaux de rĂ©fection sont en cours. AoĂ»t 1921 - Un projet de restauration de deux verriĂšres absidales derriĂšre le chĆur de l'Ă©glise est proposĂ©. L'abbĂ© RiviĂšre informe le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts qu'un paroissien est disposĂ© Ă concourir Ă la dĂ©pense envisagĂ©e pour deux mille francs. L'une des fenĂȘtres reprĂ©sente le Christ portant la croix. Le prĂ©fet prĂ©voit la prise en charge d'une partie des frais mais il n'est pas question de restaurer la fenĂȘtre du pan coupĂ© droit classĂ©e aux monuments historiques. 4 fĂ©vrier 1924 - Un projet par adjudication publique est prĂ©sentĂ© pour la rĂ©paration Ă neuf de la toiture en ardoises du clocher de l'Ă©glise en partie dĂ©couverte. Les voliges sont pour la plupart pourries. Octobre 1924 - Le vitrail du XVIĂšme siĂšcle de l'Ă©glise cĂŽtĂ© droit classĂ© monument historique est restaurĂ©. Un paroissien a fait un don de mille francs. Le prĂ©fet donne son accord. La commune participe aux frais engagĂ©s. DĂ©cembre 1929 - Le grillage protecteur d'un vitrail est en mauvais Ă©tat. Une subvention du ministre des Beaux Arts est accordĂ©e. Juin 1930 - Des travaux sont effectuĂ©s au pignon ouest de l'Ă©glise. 1931 - La torchĂšre de l'Ă©glise est prĂȘtĂ©e au PrĂ©sident du ComitĂ© d'organisation d'art religieux de Rouen. La torchĂšre est un grand chandelier Ă une seule branche. Elle servait Ă Ă©clairer l'inhumation des pestifĂ©rĂ©s Ă la nuit tombĂ©e par les membres de la confrĂ©rie des Charitons. De nos jours, elle est le symbole de la lumiĂšre. Octobre 1936 - L'horloge de l'Ă©glise est rĂ©parĂ©e par M. Jouan horloger Ă Elbeuf. DĂ©cembre 1936 - Les sonneries des cloches ont cessĂ© Ă la mort de M. Buet sacristain et fossoyeur. Ces sonneries Ă©taient payĂ©es par le curĂ© doyen. Une dĂ©marche est faite auprĂšs de lui pour leur rĂ©tablissement. Mai 1943 - Les soubassements de l'Ă©glise sont refaits. Avril 1944 - le curĂ© doyen informe la municipalitĂ© que des plĂątras tombent du plafond de la chapelle de la Vierge menaçant de blesser les fidĂšles. 1949 - la derniĂšre tempĂȘte a dĂ©placĂ© un grand nombre d'ardoises. Il sera procĂ©dĂ© Ă leur remise en place en attendant de pouvoir entreprendre la rĂ©paration totale. Les vitraux de l'Ă©glise sinistrĂ©s par faits de guerre doivent ĂȘtre restaurĂ©s. Juillet 1952 - La statue de Saint Laurent, classĂ©e parmi les Monuments Historiques, a besoin d'ĂȘtre rĂ©parĂ©e. Une partie des travaux est prise en charge par la Direction de l'Architecture. La commune apporte son concours. 10 octobre 1953 - Le chĆur et la sacristie seront rĂ©parĂ©s. Juin 1954 - L'entreprise Zabouret procĂšde Ă la rĂ©fection des vitraux. Juin 1958 - La rĂ©fection du chĆur est projetĂ©e. 1959 - L'intĂ©rieur de l'Ă©glise est repeint. Les toitures du chĆur et du corps carrĂ© sont refaites. La rĂ©fection des soubassements des murs est envisagĂ©e. AoĂ»t 1959 - Une lampe Ă©lectrique est installĂ©e prĂšs du char mortuaire pour Ă©viter le dĂ©pĂŽt d'immondices contre l'Ă©glise. Octobre 1959 - L'Ă©lectrification de la sonnerie des cloches est confiĂ©e Ă la maison Biard-Roy de Sainte Austreberthe qui rĂ©parera Ă©galement l'horloge. 3 mai 1960 - Un contrat d'entretien des cloches et appareillage Ă©lectrique est passĂ© avec la maison Biard-Roy. Mai 1960 - Des rĂ©parations urgentes sont exĂ©cutĂ©es Ă la toiture de l'Ă©glise. Mai 1962 - L'Ă©lectrification des cloches est terminĂ©e. La rĂ©fection du clocher est effectuĂ©e. septembre 1964 - Le doyen Fournier demande que le chauffage de l'Ă©glise soit fait par air chaud propulsĂ©. 1966 - Le cadran ouest de l'horloge de l'Ă©glise est remis en Ă©tat. 22 jui1let 1967 - Le doyen Fournier demande - la suppression de deux tablettes se trouvant devant les piliers Ă l'intersection de la nef et des chapelles latĂ©rales. - la rĂ©fection d'un panneau sur le pilier gauche afin qu'il soit identique au pilier droit. 1970 - Des dĂ©gĂąts au clocher sont occasionnĂ©s par la tempĂȘte. Les frais de rĂ©paration sont remboursĂ©s par la compagnie d'assurance. Un paratonnerre est installĂ© sur le clocher. Septembre 1971 - l'Ă©glise est cambriolĂ©e. 1972 - Le vitrail sud de l'Ă©glise est restaurĂ©. Avril 1972 - L'Ă©tat de la tour du clocher nĂ©cessite des rĂ©parations. La question est Ă revoir avec l'architecte des BĂątiments Historiques. La commune n'a pas de possibilitĂ©s financiĂšres. La tour du clocher est rĂ©parĂ©e en octobre. 1978 / 1979 - La tempĂȘte de l'hiver a endommagĂ© la couverture de la flĂšche de l'Ă©glise qui est Ă refaire. Ce qui est programmĂ© en avril 1979. Les dĂ©gĂąts sont remboursĂ©s par les assurances en juin 1979. DĂ©cembre 1990 - Une aide est demandĂ©e au Conseil GĂ©nĂ©ral pour financer des travaux de rĂ©novation Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©glise de Bourgtheroulde. Ils sont exĂ©cutĂ©s en 1991. La mĂȘme annĂ©e, il est prĂ©vu que le chevet soit Ă©clairĂ©. 31 fĂ©vrier 1992 - La remise en Ă©tat des vitraux de la baie du chĆur sud de l'Ă©glise Saint Laurent est envisagĂ©e. Une demande de subvention est adressĂ©e au Conseil GĂ©nĂ©ral. Les travaux sont urgents. mars 1995 - Une subvention est demandĂ©e au prĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral afin de procĂ©der Ă la premiĂšre partie des travaux de la couverture de l'Ă©glise. Une seconde subvention est sollicitĂ©e afin de procĂ©der Ă la deuxiĂšme partie des travaux en juillet. 2002 - L'illumination de l'Ă©glise est effectuĂ©e. Mars 2003 - Les tableaux de l'Ă©glise son restaurĂ©s. Ils sont prĂ©sentĂ©s lors de la JournĂ©e du Patrimoine en septembre. A droite en entrant dans l'Ă©glise Saint Laurent, Ă gauche Saint SĂ©bastien. Janvier 2004 - suite Ă la canicule de l'Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dent et au gel de l'hiver les pierres de l'Ă©glise s'effritent. Il est procĂ©dĂ© Ă l'Ă©tat de lieux des trois Ă©glises de la commune. 2005 - l'Ă©glise n'a plus de prĂȘtre attitrĂ© depuis le dĂ©part de l'abbĂ© Trotel en 1995. Les offices sont cĂ©lĂ©brĂ©s dĂ©sormais par un prĂȘtre se dĂ©plaçant de paroisse en paroisse. Vocable "Notre Dame du Roumois" IntĂ©rieur de l'Ă©glise - collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 51 BANNIĂRE DES CHARITONS LES BĂTIMENTS COMMUNAUX L'EGLISE - suite Le bĂątiment actuel prĂ©sente une architecture harmonieuse. Cinq parties composent l'Ă©glise la tour clocher, la nef, le transept, le chĆur, la sacristie. LE CLOCHER A l'intĂ©rieur trois cloches - Une de 1200 kilogrammes, 1 mĂštre 26 de diamĂštre. Une de 935 kilogrammes, 1 mĂštre 16 de diamĂštre. Une de 605 kilogrammes, 1 mĂštre 01 de diamĂštre - Celle qui fut baptisĂ©e en juillet 1749 est trĂšs certainement la seule qui ne fut pas descendue et fondue Ă la RĂ©volution. - La seconde fut achetĂ©e par la Fabrique de l'Ă©glise en 1821. Le clocher n'avait qu'une seule cloche. Le 15 octobre 1921 les parrain et marraine de la future cloche sont choisis M. Jacques Augustin Prudhomme adjoint au maire et Mme Caroline Bosquier Ă©pouse de M. Verger tanneur Ă Pont Audemer sĆur de M. Bosquier maire et notaire de Bourgtheroulde. La cloche est installĂ©e en 1822 ou 1823. La date de son baptĂȘme et son nom sont inconnus - 31 dĂ©cembre 1821 300 francs sont allouĂ©s par la Fabrique Ă M. Capelain, fondeur, Ă valoir sur la totalitĂ© d'un montant de 600 francs. - La troisiĂšme fut offerte par Madeleine Gasse Ă©pouse Keller entre 1950 et 1960. Elle porte le prĂ©nom de sa marraine Madeleine. LA NEF - Elle aurait Ă©tĂ© construite avant le clocher. Les murs anciennement enduits ont retrouvĂ© leurs aspect d'origine pierre et silex. Le sol est composĂ© de plusieurs carrelages. A gauche en entrant les FONTS BAPTISMAUX du 19Ăšme siĂšcle. Deux tableaux Saint Laurent et Saint SĂ©bastien, offerts par NapolĂ©on III en 1867. Les bancs qui accueillent les fidĂšles sont typiques disposĂ©s de part et d'autre de l'allĂ©e centrale ils ont la particularitĂ© d'ĂȘtre en bois d'un seul tenant et munis de dossiers. Les prie-Dieu en bois sont attenants aux bancs. L'ensemble est clos par un portillon ouvrant vers l'allĂ©e centrale. Les deux chapelles proches du chĆur sont munies de chaises et de quelques prie-Dieu dont certains sont personnalisĂ©s par une plaque rappelant le nom de leurs propriĂ©taires en particulier celui de Mme Bouquet. LE TRANSEPT La chapelle de droite est ornĂ©e de statues - Saint Adrien lĂ©gionnaire romain du 2Ăšme siĂšcle patron des gardiens de prison. - Saint Joseph statue du 20Ăšme siĂšcle. - Saint Dominique Ă©vĂȘque de Rouen. - Saint Hermeland ou Herbland moine abbĂ© de saint Wandrille. Il fonde un monastĂšre prĂšs de Nantes. - Sainte CĂ©cile qui tient dans sa main droite un organum orgue portatif et dans sa main gauche la plume des martyrs. La chapelle de gauche est consacrĂ©e Ă la Vierge, statue en bois du 18Ăšme, classĂ©e et inscrite au patrimoine, restaurĂ©e vers 1990. Deux autres statues reprĂ©sentent sainte Anne et l'Assomption de la Vierge 19Ăšme siĂšcle. LE CHOEUR - Construit entre 1500 et 1525. Dans la crypte furent inhumĂ©s les corps des seigneurs et barons du Bourgtheroulde Le Roux, Voisin de Saint Paul, leurs Ă©pouses et certains de leurs enfants. Les pierres formant la voĂ»te sont couvertes de noms d'habitants ou notables de l'Ă©poque. - Le plat de quĂȘte du 17Ăšme en dinanderie provient de l'Ă©glise de Boscherville. Les vitraux Dans le chĆur - Les deux vitraux nord portent les inscriptions Bourgtheroulde, Saint Laurent â Evreux, Saint Thaurin en rĂ©fĂ©rence au premier Ă©vĂȘque d'Evreux d'origine romaine arrivĂ© en Gaule vers la fin du premier siĂšcle. - Les deux vitraux sud Saint Pierre â Normandie. - Le vitrail de gauche La montĂ©e au Golgotha. En bas Ă gauche le mendiant donnant une boisson vinaigrĂ©e Ă JĂ©sus. Au-dessus la pĂ©cheresse Marie Madeleine avec son mouchoir qui Ă©pongera le sang de la couronne d'Ă©pines sur le visage du Christ, la Vierge et Saint Jean. Plus haut les soldats de la garde romaine habillĂ©s comme des nobles. Un soldat tenant un fouet qui servira Ă fouetter le Christ. En fond une ville JĂ©rusalem ? - Le vitrail du centre La crucifixion le manteau dorĂ© en bas est d'un Ă©clat exceptionnel et d'une finesse Ă©tonnante. Saint Jean Ă droite, Sainte Madeleine Ă gauche. En bas Ă gauche la mise au tombeau par Joseph d'Arimathie et les Saintes femmes. Autour de la croix trois anges recueillent le sang du Christ aux pieds et aux mains. En haut Ă gauche la lune. A droite le soleil. Au centre l'Ă©pisode du serpent d'Airain dans le dĂ©sert avec MoĂŻse. En haut du vitrail quatre vitraux Ă thĂšmes la fuite en Egypte, le sacrifice d'Abraham, un vitrail non identifiĂ©, les armoiries de Bourgtheroulde. - Le vitrail de droite un soldat dormant, les armoiries de Bourgtheroulde avec ses lĂ©opards, Jonas dans la gueule de la baleine. - LA SACRISTIE ayant servi de prison pendant la RĂ©volution fut restaurĂ©e au 19Ăšme siĂšcle. Elle est ornĂ©e d'un Litre funĂ©raire bandeau en effigie peint sur les murs extĂ©rieurs ou intĂ©rieurs Ă la suite du dĂ©cĂšs d'un seigneur. Il s'agirait des armoiries des Le Cordier de Bigards marquis de La Londe dont l'un d'eux Ă©pousa l'hĂ©ritiĂšre de Voisin de Saint Paul qui fit l'acquisition de Bourgtheroulde auprĂšs du dernier baron le Roux. La statue de Saint Laurent s'abrite sous le porche. Datant du XVIĂšme siĂšcle, classĂ©e. Saint Laurent protĂšge des incendies. Il est invoquĂ© pour guĂ©rir les brĂ»lures, les maladies de peau, l'eczĂ©ma. Les patients portent sur eux un petit ruban blanc. Un ruban de la mĂȘme Ă©toffe est nouĂ© sur la statue du saint. Une neuvaine doit ĂȘtre accomplie pour la rĂ©ussite de la guĂ©rison. Les personnes guĂ©ries oublient souvent de retirer le ruban de la statue⊠PRIĂRE A SAINT LAURENT Ă Grand saint Laurent Sur un brasier ardent Tournant et retournant Vous n'Ă©tiez pas souffrant Accordez-moi la grĂące Que cette douleur passe BrĂ»lure Perds ton Ă©chauffure Saint Laurent te l'ordonne Autant que la Madone BrĂ»lure Perds ta chaleur Comme Judas perdit sa couleur Quand il reçut ses trente deniers Au jardin des oliviers. Statue polychrome classĂ©e. La dalmatique et l'Ă©tole sont remarquables de dĂ©tails. Dalmatique riche tunique Ă manches amples et souples en laine de Dalmatie â province des Balkans. Cette tunique Ă©tait portĂ©e par les empereurs romains et certains souverains ou grands personnages - Source M. BAYARD LES CHARITONS Les ConfrĂ©ries de CharitĂ© ont Ă©tĂ© créées lors des premiĂšres Ă©pidĂ©mies de peste. Leurs membres, les charitons, se dĂ©vouaient pour enterrer gratuitement les morts. Ils faisaient le sacrifice de leur vie et empĂȘchaient ainsi la propagation du mal. Le bruit des tintenelles », cloches en bronze, alertait les FrĂšres de la CharitĂ© de la prĂ©sence d'un corps contagieux. Les charitons, les membres de la Fabrique, les nobles et les habitants qui en avaient les moyens, Ă©taient inhumĂ©s dans l'Ă©glise. La coutume d'enterrer les morts dans les Ă©glises Ă©tait gĂ©nĂ©rale en France au 16Ăšme, 17Ăšme et 18Ăšme siĂšcles. Elle fut supprimĂ©e par une ordonnance du roi du 10 mars 1777. La famille du dĂ©funt devait ouvrir et fermer la fosse Ă ses frais et payer une redevance Ă l'Ă©glise. TaizĂ©-Aizie Charente, notes monographiques » par l'abbĂ© F. Jacques â 1906. ENTERREMENTS DANS LES EGLISES Pascal Moreaux Quelques aspects de l'histoire funĂ©raire dans la civilisation judĂ©o-chrĂ©tienne en France », Etudes sur la mort 1/2004 no 125, p. URL DOI Extraits Contrairement aux prescriptions romaines de la Loi des xii Tables qui interdisaient dâĂȘtre inhumĂ© ou incinĂ©rĂ© Ă lâintĂ©rieur des citĂ©s, une coutume chrĂ©tienne va sâinstituer en France, celle de se faire inhumer Ă lâombre de la croix. Ce privilĂšge sera accordĂ© aux grands du Royaume, les rois et les reines puis aux prĂ©lats de lâĂglise. Clovis, la reine Clotilde et Dagobert furent parmi les premiers Ă en bĂ©nĂ©ficier. Câest le dĂ©but dâune longue tradition le culte des martyrs ! Ă partir du Haut Moyen Ăge, les riches chrĂ©tiens ou les personnages de notoriĂ©tĂ© publique purent aussi obtenir cette faveur trĂšs recherchĂ©e en faisant des dons importants Ă lâĂglise qui trouva lĂ , une source de financement considĂ©rable. Les sages prescriptions romaines qui sĂ©paraient gĂ©ographiquement les morts des vivants vont disparaĂźtre. Autour de lâĂ©glise ou Ă lâintĂ©rieur, prĂšs des saintes reliques, les dĂ©funts y seront inhumĂ©s parfois sous le dallage directement et, si possible Ă lâendroit oĂč ils venaient y prier de leur vivant. Câest finalement, Louis XVI qui, le 10 mars 1776, interdit par DĂ©claration royale les inhumations dans les Ă©glises. En juillet 1790, lâAssemblĂ©e Nationale renouvela lâinterdiction dâinhumer Ă lâintĂ©rieur des Ă©glises. Il faudra attendre que le premier PrĂ©fet du Consulat puis de lâEmpire, Nicolas Fochot, le pĂšre du fameux DĂ©cret du 12 juin 1804 23 prairial An XII signĂ© par NapolĂ©on pour interdire effectivement les inhumations dans les Ă©glises. Le 19 novembre 1635, Valentin CarritĂ© Ă©chevin de la CharitĂ© nouvellement fondĂ©e en l'Ă©glise Saint Laurent de Bourgtheroulde achĂšte une banniĂšre payĂ©e trente-six livres. Une messe sera dite chaque premier lundi du mois. Le 3 juin 1655, Claude Caillouel, boulanger Ă Bourgtheroulde, vend une rente Ă la CharitĂ© du lieu. Jean Neveu est maĂźtre en charge, Constentin Laugeois prĂ©vĂŽt. Etienne Mullot, Pierre PrĂ©aux, Guillaume Cauchois, Denis Bourgalley, Antoine Lavoisey, Estienne Lequesne, Louis Allain, Phillipart Odieuvre, Marin Deshayes, Michel Gruel marchand vinaigrier, propriĂ©taire au triage des Marettes et Louis Vittecoq sont frĂšres servants. Registre paroissial de Bourgtheroulde â Le cinq de novembre 1690 devant nous doyen curĂ© soussignĂ© Ă l' issue et sortie de la messe, les habitants du Bourgtheroulde en Ă©tat de commun. communier ont nommĂ© pour membre trĂ©sorier Pierre Desperrois pour lequel sera tenu de blanchir le linge et en second trĂ©sorier ils ont nommĂ© la personne de Paschal Duhamel, pour trĂ©sorier Michel Leraleux auccondition Ă la condition de donner le pain bĂ©nit » Le 23 mai 1722, fondation Ă charge de messes en faveur de la CharitĂ© de Bourgtheroulde par Jacques Guestard curĂ©, Simon Heutte notaire frĂšre de la CharitĂ©, Vittecoq fondateur. Le 28 juin 1790, reddition des comptes de la CharitĂ© et ConfrĂ©rie du Saint Sacrement. Dain en est le trĂ©sorier. Le 9 novembre 1792, reddition des comptes par Adrien DevĂ©, membre de la CharitĂ©. Le 25 dĂ©cembre 1792, nomination par le maire d'un trĂ©sorier pour les recettes des fonds communaux qui doivent sous peu ĂȘtre versĂ©es Ă la Fabrique, CharitĂ© et ConfrĂ©rie. Le 8 janvier 1793, la ConfrĂ©rie dite CharitĂ© est supprimĂ©e. Langlois qui en Ă©tait le dernier maĂźtre est poursuivi par le procureur de la commune. Lors de la rĂ©union du conseil municipal du 19 fĂ©vrier 1910, le maire informe qu'il a reçu la visite de l'abbĂ© Fossey, curĂ© doyen de Bourgtheroulde, qui lui a fait part qu'il craignait que le service des inhumations ne puisse plus dĂ©sormais ĂȘtre assurĂ© par la ConfrĂ©rie de la CharitĂ© par suite de la difficultĂ© de plus en plus grande du recrutement de ses membres. M. Leroux, maire, ajoute que d'aprĂšs la loi du 28 dĂ©cembre 1904, le service extĂ©rieur des pompes funĂšbres comprenant exclusivement et notamment le transport des corps, la fourniture des corbillards, cercueils, tentures extĂ©rieures des maisons mortuaires, ainsi que la fourniture et le personnel nĂ©cessaire aux inhumations et exhumations, appartient aux communes Ă titre de service public. Mais que dans les localitĂ©s oĂč les familles pourvoient directement, ou par les soins des sociĂ©tĂ©s charitables laĂŻques, en vertu d'anciennes coutumes, au transport et Ă l'enterrement des morts, les mĂȘmes usages peuvent ĂȘtre maintenus avec l'autorisation du conseil sous la surveillance des maires. M. Leroux fait observer que jusqu'Ă ce jour, la ConfrĂ©rie de la CharitĂ© a continuĂ© les anciens usages. Mais qu'Ă la derniĂšre inhumation, le 15 fĂ©vrier, plusieurs des membres n'ont pas rĂ©pondu Ă la convocation. Ce qui est d'autant plus regrettable qu'il s'agissait d'une personne indigente. Il y a lieu pour la municipalitĂ© d'organiser un nouveau service d'inhumation. Le 9 juin 1910, l'abbĂ© Fossey, curĂ© doyen, adresse Ă la municipalitĂ© la lettre suivante M. le Maire â EncouragĂ© Ă construire les traditions de notre vieille ConfrĂ©rie de la CharitĂ©, j'espĂšre avoir heureusement rĂ©ussi, grĂące au concours des membres honoraires, Ă ĂȘtre en mesure de pourvoir, comme par le passĂ©, aux inhumations religieuses des dĂ©funts de la paroisse. Je vous prie donc de vouloir bien ne pas tenir compte de ma derniĂšre dĂ©marche et vous fais bien excuse pour le tourment qu'elle a pu vous occasionner. Je peux vous ĂȘtre agrĂ©able en vous dĂ©chargeant d'une sollicitude nouvelle, car vous avez bien voulu me dire que, tant que la CharitĂ© pourra se suffire, vous ne chercheriez pas Ă y substituer un autre groupe de porteurs. Nos concitoyens, toujours dĂ©fiants des innovations, se rĂ©jouiront sans doute de voir continuer un service gratuit et dĂ©cent pour les inhumations ». Les membres de la CharitĂ© dĂ©missionnent en aoĂ»t 1928. Les inhumations sont dĂ©sormais assurĂ©es par un service de Pompes FunĂšbres. En dĂ©cembre, l'abbĂ© RiviĂšre cĂšde en toute propriĂ©tĂ© Ă la commune le char funĂšbre ayant appartenu Ă la ConfrĂ©rie de la CharitĂ©. LA FABRIQUE DE L'EGLISE INTERNET FABRIQUE - dĂ©finition - Le terme dĂ©signe Ă la fois le temporel d'une paroisse, c'est-Ă -dire ses biens et ses revenus, et l'organisme chargĂ© de le gĂ©rer. Celui-ci est constituĂ© d'une ou de plusieurs personnes, gĂ©nĂ©ralement Ă©lues par les paroissiens simple procureur fabricien dans les paroisses rurales, corps de marguilliers et fabriciens dans les paroisses urbaines. Les biens de la fabrique, considĂ©rĂ©s comme biens d'Ăglise, sont inaliĂ©nables. Ils sont constituĂ©s de biens extĂ©rieurs », maisons, terres affermĂ©es, cens en argent ou en nature, rentes, provenant le plus souvent de donations anciennes, et de biens intĂ©rieurs », casuel On appelle en gĂ©nĂ©ral casuel un revenu Ă©ventuel en opposition au revenu fixe. Le mot casuel dĂ©signe spĂ©cialement les droits que perçoit le clergĂ© pour certaines cĂ©rĂ©monies, quĂȘtes et offrandes, location des bancs, prix fixĂ© pour l'utilisation des cloches, tentures et ornements. Plus ou moins importants selon les paroisses, ces revenus servent Ă entretenir en partie les Ă©glises et Ă couvrir les frais du culte. Les comptes de fabrique, longtemps fort nĂ©gligĂ©s, sont surveillĂ©s de plus en plus rigoureusement depuis la fin du XVIIe siĂšcle par les reprĂ©sentants de l'administration diocĂ©saine au cours de leurs visites. Le gouvernement royal s'en prĂ©occupe Ă©galement et multiplie les rĂšglements Ă la fin du XVIIIe siĂšcle une quinzaine entre 1750 et 1770. Les contestations sur les comptes rendus par les fabriciens se rĂšglent devant les tribunaux royaux. Au Moyen Age, la fabrique rĂ©pond au pouvoir temporel et spirituel que se donne l'institution ecclĂ©siale puisqu'elle se prĂ©sente comme l'organisme chargĂ© d'administrer tous les biens de chaque Ă©glise puisqu'elle doit pourvoir {...} non seulement Ă l'entretien et Ă la conservation des temples, ce qui est son rĂŽle primitif essentiel, mais encore Ă l'administration des aumĂŽnes, c'est-Ă -dire des dons et legs qui peuvent advenir Ă l'Eglise ». Mais, trĂšs vite, l'Etat va s'inquiĂ©ter de sa gestion et s'en mĂȘler en fonction de sa propre conception politique. C'est ainsi qu'Ă la suite des conciles d'Ester et de Wurtzbourg, en 1287, et de Lavaur, en 1368, une ordonnance d'octobre 1385, de Charles V, prescrit aux magistrats de prendre connaissance des comptes des fabriques. Plus tard, le concile de Trente, promulguĂ© en 1566, dĂ©cidant que ces comptes doivent ĂȘtre rendus tous les ans aux Ă©vĂȘques et aux archidiacres dans leurs visites, et n'autorisant qu'Ă cette condition la nomination des laĂŻcs au sein des fabriques, Charles IX, par lettres patentes, du 3 octobre 1571, adopte ces dispositions et rĂ©voque les dispositions de 1385. Au cours des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, plusieurs ordonnances royales viennent rĂ©gir la fabrique pour l'organiser et assurer son exercice. Cependant, la plupart de ces mesures ne sont conçues qu'en termes vagues et gĂ©nĂ©raux. PAGE 52 LES BATIMENTS COMMUNAUX LES MAIRIES A la RĂ©volution le conseil municipal se rĂ©unit chez Pourpoint notaire premier maire Ă©lu puis dans une piĂšce de la maison de M. Legras. Feuille non datĂ©e insĂ©rĂ©e dans le registre annĂ©e 1794 La municipalitĂ© reconnaĂźt devoir Ă Charles Le Gras vingt-cinq livres pour la location d'une salle oĂč se tiennent les sĂ©ances Ă partir de la Saint Michel 1792 jusqu'au 1er mai 1793 plus chandelles et bulletins. 1794 - A la suite d'un diffĂ©rent avec le maire Peuffier les rĂ©unions qui avaient lieu Ă son domicile sont tenues dans le presbytĂšre avant la construction de la premiĂšre mairie par les habitants. Selon les indications donnĂ©es lors de travaux de voirie, pose de rĂ©verbĂšres, etc. l'emplacement de cette mairie peut ĂȘtre situĂ© approximativement entre l'actuelle auberge de la Corne d'Abondance et l'ancienne gendarmerie route de Rouen dĂ©truite en partie par les combats de 1944. AprĂšs l'Ă©dification de la mairie actuelle la prĂ©cĂ©dente fut dĂ©truite en 1867. Les Ă©tapes de la construction de cette premiĂšre mairie peuvent ĂȘtre suivies dans les registres des dĂ©libĂ©rations du Conseil Municipal En 1816 le conseil municipal propose d'acquĂ©rir l'auberge de Mme Igouf pour installer une mairie, la gendarmerie, le dĂ©pĂŽt de sĂ»retĂ©, la justice de paix. Il se passe de nombreuses annĂ©es avant que le conseil municipal n'obtienne des aides de la prĂ©fecture. 21 avril 1832 - Il est rappelĂ© qu'une somme de quatre mille francs a Ă©tĂ© allouĂ©e pour la construction d'une mairie le 11 mai 1831. - Le prĂ©fet n'accorde que mille quatre cents francs. - Deux mille francs sont pris sur les dĂ©penses imprĂ©vues. - Un Ă©tat de la situation financiĂšre fait apparaĂźtre un excĂ©dent de recette. Cependant la commune n'a pas assez de moyens pour faire construire la maison commune par adjudication. - Plusieurs habitants sont disposĂ©s Ă faire des charroyages et corvĂ©es pour la nouvelle construction. Il en rĂ©sulte une diminution de la dĂ©pense. - Le maire demande un crĂ©dit supplĂ©mentaire de deux mille six cents francs et Ă traiter de grĂ© Ă grĂ© sans qu'il soit besoin de mettre en adjudication. 19 juin 1832 - Le prĂ©fet adresse deux mille six cents francs. FĂ©vrier 1838 - Le conseil municipal n'a pas l'intention de procĂ©der Ă une adjudication pour l'Ă©tablissement de la future mairie. Des matĂ©riaux provenant du rĂ©trĂ©cissement de la halle de la boucherie seront employĂ©s au lieu d'ĂȘtre vendus Ă vil prix. Les habitants feront le charroyage gratuitement. Il n'est pas fait mention de l'inauguration de cette premiĂšre mairie. Elle est opĂ©rationnelle en 1838 pose de rĂ©verbĂšres. La salle de la mairie a servi de classe pour l'Ă©cole des garçons jusqu'Ă la construction des Ă©coles communales. Elle n'avait pas reçu originellement cette destination. FĂ©vrier 1855 - Le conseil municipal juge qu'il est urgent de faire exĂ©cuter des rĂ©parations afin de lui rendre son usage. La situation de la mairie est mentionnĂ©e le 12 mai 1857 elle est contiguĂ« Ă la prison installĂ©e sur l'actuelle route de Rouen. Cadastre 1817 situation du bĂątiment de l'ancienne prison. Mention - petit bĂątiment servant de prison destinĂ© Ă ĂȘtre dĂ©truit empiĂ©tant sur le PavĂ© du Roi devenu Route de Rouen. - Situation des deux Halles Halle de la poissonnerie dĂ©truite - Halle de la boucherie amputĂ©e lors de la construction de la Route d'Elbeuf. Don de M. BRILLON confirmation 13/12/1830 DĂ©libĂ©ration du conseil municipal BĂątiment Ă usage de prison situĂ© dans la berge de la grande route de Rouen Ă Caen qui rĂ©trĂ©cit d'une maniĂšre dangereuse doit disparaĂźtre et ĂȘtre transportĂ© sur la place communale Le maire est chargĂ© de rĂ©diger un plan d'ensemble. Le mauvais Ă©tat de la mairie est tel qu'il n'y a aucune sĂ©curitĂ© d'y tenir des rĂ©unions nombreuses telles que les opĂ©rations du conseil de rĂ©vision. Mai 1855 - Le conseil envisage la réédification et la restauration de la salle de la mairie et celle de la justice de paix. M. LaquerriĂšre, architecte Ă Elbeuf, est pressenti pour Ă©tablir un devis qui est acceptĂ© ainsi que les plans. Il est prĂ©vu que la façade de la justice de paix, alors en cailloux, soit reconstruite en briques avec dĂ©cors en pierres. La commune espĂšre un secours du dĂ©partement. Le reliquat Ă complĂ©ter sera fait par des Ă©conomies, un emprunt et un impĂŽt extraordinaire. 1856 Il est rappelĂ© que RĂ©mi Savouret est secrĂ©taire de mairie depuis plus de quarante ans. Il tient les registres civils. Il est ĂągĂ© de 75 ans, ancien militaire, amputĂ© du bras gauche. Il est aussi chargĂ© de menus dĂ©tails de la mairie comptabilitĂ© de la prison, logement militaire. CONSTRUCTION DE LA MAIRIE ACTUELLE Novembre 1858 - Le conseil municipal prĂ©voit vingt-huit mille francs pour la construction de la mairie, de la justice de paix et de la prison. La commune a affectĂ© toutes ses ressources pendant douze ans. Un impĂŽt extraordinaire a Ă©tĂ© levĂ© pendant huit ans. 9 fĂ©vrier 1859 - Approbation du cahier des charges de la construction de la future mairie. MM. Lecerf, Poulard et Harel sont dĂ©signĂ©s comme commissaires pour faire des observations rigoureuses. 16 avril 1859 - Avis de l'autorisation de traiter de grĂ© Ă grĂ© avec un entrepreneur pour la construction de la mairie. Des affichages sont placardĂ©s dans les quarante localitĂ©s les plus importantes des environs. Quatre entrepreneurs ne sont pas intĂ©ressĂ©s augmentation des matiĂšres premiĂšres, quantitĂ© de travaux entrepris dans les communes voisines. Elbeuf, Bourg Achard⊠ont fait construire leurs mairies Ă cette Ă©poque. 19 avril 1863 La commune est en mesure de faire construire la nouvelle mairie, la justice de paix et une prison. Les plans et devis sont approuvĂ©s par le prĂ©fet. Mai 1863 - Le maire traite de grĂ© Ă grĂ© avec un entrepreneur pour la construction de la mairie. Trois surveillants de travaux sont dĂ©signĂ©s MM. VĂ©die, Poulard et Legrix. M. Vittecocq, maire, expose que l'endroit le plus convenable est le milieu du champ de foire. Un groupe de quatre maisons appartenant Ă MM. Boulard, Duvivier, Mme Blondel et M. Lambert se trouvent prĂ©cisĂ©ment au milieu de la place. Elles masqueraient entiĂšrement la construction projetĂ©e. Le maire propose d'acheter ces maisons ce qui dĂ©gagerait entiĂšrement le champ de foire. La valeur de ces maisons s'Ă©lĂšve approximativement Ă vingt mille francs. Les propriĂ©taires ne veulent pas traiter Ă un prix raisonnable. Le maire est autorisĂ© Ă faire procĂ©der Ă une dĂ©claration d'utilitĂ© publique. La construction de la future mairie prĂ©sente une dĂ©pense de vingt-huit mille francs. Le prĂ©fet, lors de son passage dans la commune, offre une aide de huit mille francs payable par deux mille francs par an. La commune est autorisĂ©e Ă emprunter dix mille francs qui seront remboursĂ©s par le prolongement de l'impĂŽt. extraordinaire jusqu'en 1869. AoĂ»t 1963 -Le projet de construction de la nouvelle mairie et de la future justice de paix est modifiĂ© - 1 les façades nord-ouest et nord-est seront construites en silex et enduits de gypse avec encadrement des croisĂ©es en briques. - 2 que ces parties de construction feront un contraste regrettable avec la façade principale et l'autre cĂŽtĂ© qui seront construits en briques et pierres. - 3 il importe de donner le plus de soliditĂ© possible Ă la dite façade du sud-ouest qui est la plus exposĂ©e aux injures du temps. - 4 qu'il est de toute nĂ©cessitĂ© que cette façade et le cĂŽtĂ© nord-est soient construits en briques ordinaires avec encadrement et cordons en briques blanches et pierres. - Il est nĂ©cessaire de faire un socle de 1 mĂštre 09 pour donner Ă la construction l'Ă©lĂ©vation nĂ©cessaire en pierres blanches retapĂ©es dont la diffĂ©rence de prix devra ĂȘtre payĂ©e par l'entrepreneur. Le maire est autorisĂ© Ă faire ces changements aprĂšs avoir obtenu au prĂ©alable l'approbation de la commission et de MM. LaquerriĂšre frĂšres, architectes. POSE DE LA PREMIĂRE PIERRE DE LA MAIRIE La sĂ©ance du conseil municipal du 15 aoĂ»t 1863 a pour effet d'assister Ă la pose de la premiĂšre pierre de la mairie, justice de paix et prison, logement du garde champĂȘtre, magasin des pompes Ă incendie et corps de garde. "Pour conserver et perpĂ©tuer le souvenir de ce jour et en laisser un mĂ©morial Ă la postĂ©ritĂ©, il a Ă©tĂ© placĂ© sur cette premiĂšre pierre qui sert d'embase Ă la premiĂšre colonne de droite en entrant sur le pĂ©ristyle, une boĂźte en bois recouverte d'une seconde en plomb, contenant une plaque en cuivre rouge sur laquelle est gravĂ©e l'inscription suivante L'an 1863, le 15 aoĂ»t, NapolĂ©on III rĂ©gnant â PrĂ©fet M. Janvier de Lamothe â sous prĂ©fet M. Leraud â a Ă©tĂ© posĂ©e sous cette pierre une inscription commĂ©morative sous la prĂ©sidence de M. Vittecocq, maire de cette commune, en prĂ©sence de M. Lecerf adjoint et de Messieurs les conseillers municipaux Poulard, Duval, Lambert, VĂ©die, Hocquigny, Legrix, Lesage et Gasse â LaquerriĂšre frĂšres architectes â Delaunay entrepreneur ». La construction de la mairie est sur le point d'ĂȘtre terminĂ©e en mai 1864. La dĂ©pense totale s'Ă©lĂšve Ă environ quarante-cinq mille francs. Dans ce chiffre la reconstruction du dĂ©pĂŽt de sĂ»retĂ© y figure pour au moins un sixiĂšme. Cette dĂ©pense, purement dĂ©partementale, ne doit pas ĂȘtre supportĂ©e par la commune. - Depuis plus de trente-cinq ans la commune a toujours fait seule et Ă ses frais des rĂ©parations considĂ©rables Ă l'ancienne prison dont la réédification est devenue absolument indispensable. - Les fournitures du mobilier et son entretien ont Ă©tĂ© toujours Ă sa charge. - Le dĂ©partement doit supporter la dĂ©pense de cette reconstruction. - Les prisonniers qui y sont accueillis sont conduits de brigade en brigade. - La prison n'est pas municipale mais dĂ©partementale. - La commune est imposĂ©e extraordinairement depuis 1858 jusqu'en 1865. Cet impĂŽt sera prolongĂ© jusqu'en 1871. - Le dĂ©partement est sollicitĂ© afin d'allouer la somme de sept mille cinq cents francs reprĂ©sentant les frais nĂ©cessaires pour faire reconstruire le dĂ©pĂŽt de sĂ»retĂ©. 31 aoĂ»t 1864 - Le plan des maisons Ă acquĂ©rir est Ă©tabli et prĂ©sentĂ© par M. Delacour, gĂ©omĂštre. Il a Ă©tĂ© fait un procĂšs-verbal de leur estimation le 25 juillet par M. De Luchapt. Les maisons appartiennent Ă M. Poulard rentier demeurant Ă Rouen, M. Lecocq teinturier Ă Elbeuf, Mme Blondel propriĂ©taire rĂ©sidant Ă Boscherville et Ă M. Lambert serrurier Ă Bourgtheroulde. FĂ©vrier 1865 - De nouveaux travaux non prĂ©vus au devis sont dans la nĂ©cessitĂ© d'ĂȘtre exĂ©cutĂ©s Ă la mairie. Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE FĂ©vrier 1865 - De nouveaux travaux non prĂ©vus au devis sont dans la nĂ©cessitĂ© d'ĂȘtre exĂ©cutĂ©s Ă la mairie. La rampe de l'escalier, prĂ©vue en bois, sera faite en fer sans changer le porte-main en merisier. Le pavĂ© du vestibule sera exĂ©cutĂ© en pavĂ© d'Auneuil blanc et noir ou en pavĂ© ordinaire comme prĂ©vu dans le devis. 31 mars 1865 - Deux mille francs d'indemnitĂ© sont apportĂ©s aux locataires des maisons expropriĂ©es. AoĂ»t 1865 - Le prĂ©fet adresse un mandat de mille francs pour la construction de la mairie. DIMANCHE 13 MAI 1866 INAUGURATION DE LA MAIRIE "L'an mil huit cent soixante-six, le dimanche treize mai Ă midi, M. Janvier De La Mothe, prĂ©fet de l'Eure, accompagnĂ© de Messieurs Claudon sous-prĂ©fet de Pont-Audemer â LefĂšvre - DuruflĂ© sĂ©nateur conseiller gĂ©nĂ©ral - Leraud auditeur du Conseil d'Etat secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral- le Comte de Luchapt conseiller d'arrondissement - De Saint Paer juge de paix du canton - le marquis de Chaumont-Guitry - D'Assonville maire de BosguĂ©rard de Marcouville - De Blangy maire de Boissey le Chatel - Bosc-Regnoult de Lenteuil maire de Bosc-Regnoult - Caillouel maire de Bosc Roger - Vauquelin maire de Berville - Elie maire d'Epreville - Leclerc maire d'Infreville - Sorel maire de Saint Ouen du Tilleul - Gontier maire de Flancourt - Martin maire de BosbĂ©nard Commin - Duval maire de BosbĂ©nard CrĂ©cy - Germain maire de Saint Denis des Monts - et plusieurs autres notabilitĂ©s du Bourgtheroulde et du canton s'Ă©tant rĂ©unis Ă Messieurs Lecerf adjoint, Poulard, Legrix, Lesage, VĂ©die, Gasse, Legendre, Marais, Leclerc et Gruel membres du conseil municipal ; il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă l'inauguration de l'hĂŽtel de la mairie qui a Ă©tĂ© bĂ©ni en mĂȘme temps par Monsieur l'abbĂ© Martel chanoine honoraire curĂ© doyen de Bourgtheroulde. A cette occasion, Monsieur le prĂ©fet a remis Ă Monsieur Vittecocq maire du dit Bourgtheroulde les insignes de chevalier de l'ordre impĂ©rial de la LĂ©gion d'Honneur qu'un dĂ©cret en date du 14 mars dernier lui confĂšre. De quoi nous adjoint et conseillers municipaux soussignĂ©s avons dressĂ© procĂšs-verbal les jour, mois et an que dessus." Archives DĂ©partementales de l'Eure - Journal "Le Courrier de l'Eure" - jeudi 24 mai 1866 - Editorial Le dimanche 13 de ce mois, la commune de Bourgtheroulde Ă©tait en fĂȘte, on inaugurait la nouvelle mairie de cette localitĂ©. DĂšs le matin toutes les maisons Ă©taient pavoisĂ©es et le bruit de plusieurs salves d'artillerie se faisaient entendre. Mais ce qui rendait cette fĂȘte intĂ©ressante, c'est que ce jour mĂȘme M. le PrĂ©fet devait remettre Ă M. Vittecoq, maire de cette commune, les insignes de Chevalier de l'Ordre ImpĂ©rial de La LĂ©gion d'Honneur. M. le prĂ©fet avait donc, hier, voulu relever l'Ă©clat de cette fĂȘte en venant prĂ©sider cette cĂ©rĂ©monie. M. Lefebvre-DuruflĂ©, sĂ©nateur, ainsi que M. le marquis de Chaumont-Quitry, membre du Conseil GĂ©nĂ©ral, avaient quittĂ© Paris pour venir y prendre part et ajouter par leur prĂ©sence Ă la solennitĂ© de cette rĂ©union. A onze heures, le cortĂšge, prĂ©cĂ©dĂ© par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers, musique en tĂȘte, se rendait Ă l'Ă©glise pour assister Ă l'office divin. A midi, M. le Doyen du canton venait, avec son clergĂ©, pour procĂ©der Ă la bĂ©nĂ©diction de cet Ă©difice. C'est Ă ce moment que le vĂ©nĂ©rable prĂȘtre a pris la parole et a prononcĂ© un discours qui a Ă©tĂ© applaudi et auquel M. le PrĂ©fet a rĂ©pondu en termes des plus sympathiques. A deux heures, un spendide banquet de 70 couverts rĂ©unissait le Conseil de RĂ©vision, M. le GĂ©nĂ©ral De La CharriĂšre, MM. les maires du canton, les membres du conseil municipal de Bourgtheroulde et plusieurs autres notabilitĂ©s. Des toasts ont Ă©tĂ© portĂ©s par MM. le PrĂ©fet, Lefebvre-DuruflĂ©, sĂ©nateur, Vittecoq, maire, le comte de la Chapt, conseiller d'arrondissement de Saint PaĂ«r, juge de paix et tous ont Ă©tĂ© chaleureusement accueillis. A quatre heures ont eu lieu les danses publiques et gratuites et le soir il y eu grande illumination et feu d'artifice" - Recherche effectuĂ©e par M. Frank VallĂ©e. Septembre 1866 - Le prĂ©fet adresse quatre mille francs de subvention pour les travaux faits Ă la mairie. FĂ©vrier 1867 - La premiĂšre mairie Ă©rigĂ©e par les habitants est dĂ©truite. Juin 1867 - Le prĂ©fet accorde cinq mille francs de subvention pour les travaux aux bĂątiments communaux et le dĂ©gagement de la place publique. 9 septembre 1867 - le maire fait un exposĂ© sur l'Ă©dification de la nouvelle mairie rappelant toutes les Ă©tapes de sa construction, des faits qui s'y rapportent, l'amĂ©lioration de son environnement, les dĂ©penses imprĂ©vues - La place publique a Ă©tĂ© agrandie de quarante-deux ares. - Les marchands ont ainsi cessĂ© leurs plaintes. â Cet agrandissement a contribuĂ© au dĂ©gagement de l'ancien presbytĂšre et des maisons d'Ă©cole proches du chĂąteau de ThĂ©roulde vendu et dĂ©truit Ă la RĂ©volution dont il ne reste que les piliers de la Porte des Marchands. â La dĂ©pense a Ă©tĂ© de dix-huit mille cinq cents francs pour dresser cette place et y faire des plantations. â La nouvelle mairie fait l'admiration des Ă©trangers. Le maire ne peut prĂ©ciser le montant de cette construction l'entrepreneur n'ayant pas encore adressĂ© le mĂ©trĂ©. Il faut examiner comment la commune finira de payer cette dĂ©pense. Le maire rappelle les diffĂ©rentes dĂ©libĂ©rations ayant prĂ©cĂ©dĂ© l'expropriation, en partie terminĂ©e, des quatre maisons se trouvant devant la façade de la nouvelle mairie - Un impĂŽt extraordinaire de quatorze centimes par habitant pendant sept ans a Ă©tĂ© votĂ©. â L'estimation des dĂ©penses de construction et expropriations s'Ă©lĂšveraient Ă environ quarante-trois ou quarante-quatre mille francs, honoraires des architectes compris, soit deux mille deux cents francs. â A la fin de l'annĂ©e 1872 il resterait un dĂ©ficit de trois mille huit cent soixante-cinq francs. Mais l'emprunt de vingt mille francs n'a pas encore Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. Ce qui donnerait une Ă©conomie de trois mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept francs. Le maire prĂ©cise qu'on pourrait croire que le conseil municipal aurait voulu dissimuler sa position en ne donnant pas le chiffre exact des dĂ©penses ou en augmentant les ressources - Le dĂ©ficit provient du placement de deux indigents, l'un Ă l'hospice de Pont Audemer et l'autre Ă celui de Bourg Achard, pour lesquels la commune paie cinq cents francs depuis deux ans, la diminution du bail des droits de places aux foires et marchĂ©s, l'Ă©tablissement du tĂ©lĂ©graphe rue de l'Ă©glise. â La commune sera entiĂšrement libĂ©rĂ©e Ă la fin de l'annĂ©e 1872. M. Delaunay, entrepreneur, ne pourra attendre 1876 pour ĂȘtre payĂ© intĂ©gralement. Cette Ă©poque pourrait lui paraĂźtre longue. Le conseil dĂ©cide qu'il lui sera proposĂ© deux mille francs Ă la fin de l'annĂ©e 1867, mille francs par annĂ©e jusqu'Ă extinction de ce qui lui restera dĂ» sans intĂ©rĂȘt prĂ©vision 1872. Il a dĂ©jĂ reçu trente mille francs. Le maire incite les conseillers municipaux Ă adresser leur reconnaissance au premier magistrat du dĂ©partement qui a aidĂ© la commune dans ses travaux et embellissements du bourg. Les quatre maisons qui masquent la mairie doivent ĂȘtre abattues le plus tĂŽt possible. 4 mai 1869 - le maire est autorisĂ© Ă les vendre pour ĂȘtre dĂ©molies de grĂ© Ă grĂ© en prĂ©sence de MM. VĂ©die et Poulard conseillers municipaux et du percepteur M. De Tourlaville. 3 fĂ©vrier 1870 - traduction de Delaunay devant le conseil de prĂ©fecture. La commune n'est pas pressĂ©e de payer l'entrepreneur qui n'a toujours pas donnĂ© de mĂ©trĂ© le 3 avril 1870. 5 juillet 1872 - M. Vittecoq soumet le dĂ©compte des travaux de construction de la mairie, justice de paix et dĂ©pĂŽt de sĂ»retĂ© qui s'Ă©lĂšve Ă quarante mille francs. Les travaux sont rĂ©ceptionnĂ©s. 3 mai 1873 - M. LaquerriĂšre aĂźnĂ© architecte Ă Elbeuf adresse une rĂ©clamation Ă la commune de Bourgtheroulde tendant Ă obtenir le paiement d'une somme de cinq cent quatre-vingt-douze francs dix-sept centimes qu'il prĂ©tend lui ĂȘtre due pour confection de plans et devis exĂ©cutĂ©s en 1855 et 1858. Le conseil municipal rĂ©torque qu'il ne s'agissait que de simples croquis inexĂ©cutables. D'autres plans ont Ă©tĂ© fournis en 1863 et 1864 d'oĂč un refus formel de payer les dits croquis. 10 mai 1876 - La municipalitĂ© vote trois mille francs pour l'achat d'une horloge publique. Celle de l'Ă©glise est depuis plusieurs annĂ©es en mauvais Ă©tat, trĂšs ancienne et non rĂ©parable. FĂ©vrier 1877 - M. BĂ©noni Jeançon est nommĂ© pour remonter les horloges de l'Ă©glise et de la mairie. Il doit assurer l'entretien du mobilier de la mairie pour cent cinquante francs par an. Mai 1877 - Les trottoirs de la mairie sont pavĂ©s. Un plancher est posĂ© dans le grenier. Juin 1893 - Un projet d'agrandissement de la mairie est envisagĂ© par la crĂ©ation au dehors d'une cage d'escaliernon rĂ©alisĂ©. - Juin 1902 - Des stores sont achetĂ©s, les ferrures des sommiers sont refaites, des rĂ©parations sont exĂ©cutĂ©es Ă la justice de paix. Il est procĂ©dĂ© Ă l'entretien des promenades publiques qui entourent la mairie. Mai et septembre 1906 - Des travaux de couverture sont effectuĂ©s Ă la mairie. 6 dĂ©cembre 1906 - Lors de la rĂ©union du conseil municipal le maire fait remarquer que la mairie n'est pas pourvue de water-closet. C'est bien regrettable ! Il est dans l'intĂ©rĂȘt public et du garde champĂȘtre de la mairie qui y rĂ©side d'y remĂ©dier aussitĂŽt que possible. - 29 dĂ©cembre 1906 - M. BĂ©noni Jeançon est chargĂ© du remontage de l'horloge et du balayage de l'escalier principal de la mairie. Le garde champĂȘtre balayera la salle du conseil municipal et l'escalier. Le chauffage de la mairie et de la justice du paix lui est aussi confiĂ©. Novembre 1913 - M. LĂ©on Verrier menuisier Ă Bourgtheroulde dresse un devis, qui est acceptĂ©, pour l'Ă©tablissement de deux isoloirs dans la salle de vote. 31 dĂ©cembre 1929 - Le maire est autorisĂ© Ă vendre les vieux papiers qui encombrent les Archives. La salle de la mairie est louĂ©e Ă l'occasion de mariages, communions⊠La danse est interdite en raison du peu de soliditĂ© de l'immeuble. 2 avril 1954 - La pose d'un trottoir le long de la mairie est envisagĂ©e. Mai 1959 - Des travaux de rĂ©fection sont entrepris balcon, façade et cintres des fenĂȘtres. De la gravelle est dĂ©posĂ©e sur la place. Avril 1977 - ConsidĂ©rant l'Ă©troitesse des locaux le secrĂ©tariat est transfĂ©rĂ© dans l'ancien logement du garde champĂȘtre. Des sanitaires seront installĂ©s ainsi que le branchement du tout Ă l'Ă©gout. Le garde champĂȘtre, dĂ©cĂ©dĂ©, n'est pas remplacĂ©. Son vĂ©lo Solex est vendu. Mars 198 - Il est urgent d'entreprendre des travaux de consolidation Ă l'HĂŽtel de Ville ainsi que la rĂ©fection de l'installation Ă©lectrique. La toiture de la mairie sera refaite en ardoises d'Espagne type A. Des peintures seront effectuĂ©es ainsi que l'extension du chauffage central. 1988 - des projecteurs sont installĂ©s pour Ă©clairer la mairie. 30 juin 1994 - L'extension de la mairie est inaugurĂ©e. 1999 - Le mĂ©canisme de l'horloge de la mairie est remplacĂ©. Un systĂšme d'alarme est installĂ©. 2003 - La mairie est restaurĂ©e. Elle est pourvue d'un monte-charge. PAGE 53 LES BATIMENTS COMMUNAUX ECOLES & INSTITUTEURS Il est fait mention d'une Ă©cole en 1692. 20 novembre 1790 - Il n'y a plus de maĂźtre d'Ă©cole. 6 fĂ©vrier 1791 - Le Meunier maĂźtre de pension Ă Paris est nommĂ© maĂźtre d'Ă©cole avec un traitement de trois cents livres. Il est procĂ©dĂ© Ă la fixation des durĂ©es des Ă©coles et de leur mobilier. L'Ă©cole est rĂ©ouverte le lundi 14 mars par une messe du Saint Esprit. 14 mars 1791 - A propos des Petites Ecoles M. Pourpoint maire Ă©crit au PrĂ©sident de La Londe pour se servir de l'appartement attenant Ă celui de la halle poissonniĂšre que feu le marquis de La Londe a bien voulu procurer pendant sa vie. Les Ă©coles ont Ă©tĂ© interrompues par faute de maĂźtre. 23 mai 1791 - Les Ă©coles, maison pour le maĂźtre, ainsi que la maison commune mairie et la prison sont installĂ©es au-dessus des granges, pressoirs, Ă©curie du presbytĂšre, devenues inutiles par la suppression de la dĂźme. 28 juillet 1791 - Le conseil municipal constate que M. Meunier a fait les Petites Ecoles pendant plus de trois mois. Il envisage son admission dĂ©finitive. 30 janvier 1792 - Louis Boutin maĂźtre d'Ă©cole prĂȘte serment. Il enseigne d'aprĂšs les principes de la religion catholique apostolique et romaine. 3 prairial an 2 25 mai 1794 - Guillaume Pierre Baron instituteur public obtient un certificat de civisme. Il dĂ©cĂšde le 4 brumaire an 5 25 octobre 1796, ĂągĂ© d'environ 66 ou 67 ans. - 1799 - Jacques LeraĂźtre est instituteur. 28 messidor an 10 17 juillet 1802 - le conseil municipal dĂ©libĂšre sur le logement du maĂźtre d'Ă©cole. Dans la cour du presbytĂšre existe un bĂątiment Ă usage de grange qui peut moyennant quelques amĂ©liorations ĂȘtre convertie en maison d'Ă©cole de maniĂšre Ă fournir Ă l'instituteur un logement convenable, un jardin et une petite cour sans prĂ©judice pour la maison presbytĂ©rale. Le produit de la vente des vieux bĂątiments existants dans les dĂ©pendances du presbytĂšre serait employĂ© Ă l'Ă©tablissement prĂ©vu. 15 frimaire an 10 6 dĂ©cembre 1801 - Michel Harest instituteur particulier prĂȘte serment "Je jure fidĂ©litĂ© Ă la Constitution". Le 7 ventĂŽse 26 fĂ©vrier 1802, il dĂ©clare fixer son domicile Ă Bourgtheroulde. Il a quarante-cinq ans, arrive de Thibouville, est mariĂ© Ă Marie Marguerite Moisson ĂągĂ©e de trente ans. Le couple a une petite fille Sophie trois ans. An 12 1803/1804 - M. Lametterie est instituteur. 1er juillet 1821 - une indemnitĂ© de logement de quatre-vingts francs est accordĂ©e Ă Jean Baptiste François Bisson qui a adressĂ© une pĂ©tition au sous prĂ©fet de Pont-Audemer arguant que Lametterie perçoit cent francs par an. Le maĂźtre d'Ă©cole quitte la commune en 1823. Le conseil municipal sollicite l'envoi d'une sĆur de la Providence pour l'Ă©cole des filles. Le logement de l'institutrice sera en nature en argent pour le maĂźtre. Il est prĂ©vu de trouver un logement convenable et d'acquĂ©rir des meubles. Ainsi on pourra diviser et sĂ©parer les deux sexes. FĂ©vrier 1829 - La sĆur DelanoĂ« de la communautĂ© de la Providence, institutrice, veut changer de logement. L'appartement qu'elle occupe est humide et malsain. Mme Cacherat dĂ©sirant louer une partie de sa maison lui offre un local commode habitable sans danger rapprochĂ© et voisin de l'Ă©cole. La commune qui paie le loyer sous-louera le logement si la sĆur ne reste pas dans la commune. Mme Cacherat aura le loisir de rĂ©silier le bail. 1829 - Melle Roullant tient une Ă©cole privĂ©e autorisĂ©e par le recteur d'AcadĂ©mie de Rouen le 14 aoĂ»t. 16 dĂ©cembre 1833 - Pour se procurer une maison d'Ă©cole, la municipalitĂ© obtient un emprunt de trois mille cinq cents francs suivant l'ordonnance royale. Angoville est dĂ©sormais rĂ©unie Ă Bourgtheroulde et participera aux dĂ©penses. Les frais divers nĂ©cessitĂ©s Ă l'instruction des Ă©lĂšves indigents, imprimĂ©s relatifs Ă l'instruction primaire, agrandissement envisagĂ© de la classe, frais de mobilier, rĂ©tribution que chaque Ă©lĂšve payant devra acquitter. Janvier 1834 - La commune n'a toujours pas de maison d'Ă©cole ni de logement pour l'instituteur. La loi du 28 juin 1833 permet de disposer d'un bĂątiment Ă usage de bĂ»cher et d'Ă©curie qui se trouve dans le fond de la cour masure du presbytĂšre le long de la propriĂ©tĂ© de M. Galot. M. le curĂ© se sert peu du bĂątiment. A peu de frais on peut trouver pour l'instituteur une classe de grandeur suffisante, une cuisine, deux chambres et une cave. Pour le curĂ© il lui serait construit un bĂątiment Ă usage de poulailler et lieux d'aisances. Il serait Ă©levĂ© des murs en terre couverts de paille de maniĂšre Ă diviser entiĂšrement le local d'Ă©cole d'avec celui du presbytĂšre sans servitude pour l'un ou l'autre. 1834 - M. Buisson est instituteur. FĂ©vrier 1838 - la liste des enfants indigents admis aux Ă©coles est Ă©tablie huit garçons et six filles. Chaque annĂ©e, cette liste est revue. L'Ă©cole est payante. Un bail est passĂ© avec M. Gallot pour le logement de la sĆur institutrice. Novembre 1838 - M. Delacour, Ă©lĂšve de l'Ecole Normale, est nommĂ© instituteur et prend ses fonctions. Il est logĂ© pendant deux mois et quatre jours chez un aubergiste et rĂ©clame une indemnitĂ© de compensation. 1838 - Tarif payĂ© par les parents des Ă©lĂšves - 1 franc 25 pour les commençants â 1 franc 50 pour ceux qui commencent Ă Ă©crire â 2 francs pour la classe supĂ©rieure. Ce tarif sera réévaluĂ© et maintenu jusqu'Ă la loi sur l'enseignement gratuit et obligatoire. Mai 1841 - Il y a deux Ă©coles communales dont celle des filles toujours tenue par une sĆur de la charitĂ©. Onze garçons et seize filles sont admis gratuitement. 8 mai 1844 - Le conseil municipal dĂ©libĂšre sur l'Ă©dification de l'Ă©cole. La somme de quatre mille deux cents francs figure au budget supplĂ©mentaire pour ĂȘtre employĂ©e Ă cette construction. 15 novembre 1844 - La commune se propose d'acquĂ©rir un terrain d'une contenance de quatorze ares et quatre-vingt-trois centiares sur lequel sont Ă©difiĂ©s trois corps de bĂątiments le premier Ă usage de maison d'habitation habitĂ© par la sĆur institutrice, le deuxiĂšme prĂ©cĂ©demment Ă usage de maison d'habitation non occupĂ©, le troisiĂšme Ă usage d'Ă©curie et d'Ă©table qui fait partie d'une propriĂ©tĂ© plus considĂ©rable, le tout appartenant conjointement et indivisĂ©ment Ă MM. Vittecocq, Gruel et Poulard, d'une valeur expertisĂ©e de quatre mille trois cents francs par Payen, choisi par les trois propriĂ©taires et Bosquier par la mairie. Les propriĂ©taires ont pris l'engagement de vendre cette parcelle de terrain. La dĂ©pense pour la construction est envisagĂ©e Ă onze mille francs, dĂ©duction faite de la valeur des bĂątiments Ă dĂ©truire. Il est prĂ©vu un logement pour l'instituteur et l'institutrice. La totalitĂ© des frais prĂ©vus est de quinze mille francs. La commune ne peut faire face Ă une telle dĂ©pense. La construction est envisagĂ©e pour l'annĂ©e suivante. Des subventions sont demandĂ©es au dĂ©partement et au ministĂšre de l'instruction publique. 5 mai 1845 - Rappel de l'article 9 de la loi de 1843 obligeant les communes Ă entretenir une maison d'Ă©cole Cinq mille francs figurent au budget supplĂ©mentaire de 1845 pour ĂȘtre employĂ©s Ă la construction de l'Ă©cole. Mai 1846 - Le loyer de la maison d'Ă©cole s'Ă©lĂšve Ă cent francs. Un cinquiĂšme des Ă©coliers est reçu gratuitement. La municipalitĂ© se propose d'acquĂ©rir des parcelles prises sur les anciens chemins dont un chemin dit de la mare du Boulay qui est supprimĂ© le 15 novembre 1848 lors d'une rĂ©union qui se tient dans la salle de la justice de paix. MM. Vittecocq, Gruel et Poulard s'abstiennent de dĂ©libĂ©rer Ă©tant parties intĂ©ressĂ©es. Ils sont propriĂ©taires d'une parcelle de quatorze ares et quatre-vingt-trois centiares ainsi que de trois bĂątiments que la commune dĂ©sire acquĂ©rir pour l'Ă©tablissement d'une maison d'Ă©cole. Janvier 1849 - une enquĂȘte de commodo et incommodo a Ă©tĂ© effectuĂ©e pour le projet de l'acquisition de terrain et construction de la maison d'Ă©cole. Vingt-neuf habitants y sont opposĂ©s le prix du terrain est trop cher. La dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 21 janvier 1834 est rappelĂ©e construire l'Ă©cole dans une portion de la cour du presbytĂšre et revenir Ă ce projet reprĂ©sentant plus d'Ă©conomie. Les constructions prĂ©vues sont trop importantes et provoqueront des charges nouvelles aux habitants. Il est aussi proposĂ© de construire l'Ă©cole sur la place du Jardinet place publique si elle ne peut ĂȘtre construite Ă l'endroit choisi en 1834. Le conseil municipal rĂ©fute ces arguments l'un des bĂątiments que la municipalitĂ© se propose d'acheter a Ă©tĂ© amputĂ© d'une chambre et payĂ©e Ă M. Galot quatre cents francs ainsi que huit mille francs pour les soixante-huit ares et trente-huit centiares pris sur cette propriĂ©tĂ© pour la construction de la nouvelle route de Bourgtheroulde Ă La Mailleraye. L'ensemble des terrains et bĂątiments a Ă©tĂ© achetĂ© par MM Vittecocq, Gruel et Poulard aux hĂ©ritiers dont certains mineurs de M. Galot, sept mille deux cents francs plus frais pour une superficie de quarante-cinq ares. Les membres du conseil protestent de toute leur conviction sur le mot de spĂ©culation consignĂ© "passionnĂ©ment" au procĂšs-verbal d'enquĂȘte. Ils s'empressent de satisfaire Ă un cri de leur conscience en rendant hommage Ă la loyautĂ© et au dĂ©vouement avec lesquels MM. Vittecocq, Gruel et Poulard exĂ©cutent leur engagement en toute obligeance. L'Ă©cole se trouverait dans la partie la plus rapprochĂ©e du bourg sur le bord de la grande route. La façade serait de plus de cinquante-cinq mĂštres. Le premier projet de 1834 manque de sĂ©curitĂ© une mare mal aĂ©rĂ©e se trouve au fond du terrain du presbytĂšre. La porte d'entrĂ©e de la future Ă©cole se trouverait en face d'une grande mare publique dite Artus S'agit-il de l'actuelle mare Arthur dĂ©saffectĂ©e en rĂ©alitĂ© fort Ă©loignĂ©e de l'Ă©cole ? dangereuse pour les enfants obligĂ©s de suivre un chemin frĂ©quentĂ© tous les jours par au moins cent cinquante chevaux qui viennent s'y abreuver. Quant Ă la place du Jardinet, elle est trop resserrĂ©e les jours de foire par l'emplacement des bestiaux et des marchandises. L'acquisition auprĂšs des trois propriĂ©taires est maintenue. Le conseil municipal demande une contre enquĂȘte qui sera prĂ©sentĂ©e aux habitants. La construction de l'Ă©cole s'avĂšre urgente. Elle emploierait des ouvriers actuellement sans ouvrage et dans le besoin. Le conseil municipal dĂ©clare qu'il y a lieu d'acquĂ©rir les terrains de MM. Vittecoq, Gruel et Poulard. Les vingt-deux opposants ont fait des affirmations erronĂ©es. L'un d'eux mentionne que chaque mercred, jour de marchĂ© Ă Routot il y a des passages de bandes de bĆufs, vaches et moutons. Trois des opposants sont Hocquigny, Bouquet et Heudebrand nommĂ©s administrateurs provisoires de la commune aprĂšs les Ă©vĂ©nements de fĂ©vrier et avril 1848 Ă la suite de la rĂ©vocation de M. Vittecocq maire. Les principaux opposants sont Vornier, Saint Amand, Constentin, Lemenu, LefĂšvre et Pierre nommĂ©s conseillers municipaux adjoints aux administrateurs provisoires en remplacement de la majoritĂ© des conseillers municipaux actuels, alors en titre, frappĂ©s de rĂ©vocation et rappelĂ©s depuis dans l'administration par le suffrage universel de leurs concitoyens. Soixante-dix-sept habitants adoptent le projet, trente le regrettent. L'acquisition des terrains se fera le plus tĂŽt possible. 15 mars 1850 - L'article 36 de la loi oblige toutes les communes d'entretenir une maison d'Ă©cole. 2 mai 1850 - L'autorisation de cette construction est accordĂ©e une Ă©cole pour les garçons et une pour les filles. L'adjudication aura lieu au rabais le dimanche suivant et devra ĂȘtre conforme au cahier des charges du 14 avril 1850 approuvĂ© par le prĂ©fet le 25 du mĂȘme mois. 28 aoĂ»t 1850 - Le prĂ©fet propose de rĂ©duire les frais consacrĂ©s Ă l'Ă©dification de l'Ă©cole qui s'Ă©lĂšvent Ă quinze mille trois cents francs. Cette somme doit ĂȘtre ramenĂ©e Ă huit mille ou neuf mille francs. Ce qui priverait l'institutrice de logement. Cette rĂ©union du conseil municipal apprend que non seulement la sĆur institutrice est fort mal logĂ©e, mais que les cours qu'elle donne ont lieu dans son appartement. Elle a Ă©tĂ© obligĂ©e d'Ă©tablir une classe dans⊠sa cuisine ! Il y a entre soixante-dix et quatre-vingts filles scolarisĂ©es Ă Bourgtheroulde. Certaines viennent des communes environnantes BosbĂ©nard Commin, Thuit-HĂ©bert, Infreville et Boscherville qui n'ont pas assez d'importance pour avoir une institutrice et en seront toujours privĂ©es. La sĆur fait preuve d'un zĂšle infatigable envers de nombreuses Ă©lĂšves pour leur Ă©ducation ce qui mĂ©rite d'ĂȘtre encouragĂ© par l'administration. Au cours de la mĂȘme sĂ©ance il est mentionnĂ© que la salle de la mairie sert de classe Ă l'instituteur. Il y a quinze ans que l'on dĂ©libĂšre pour Ă©riger une Ă©cole dans le village... Il est difficile Ă la commune d'obtenir un secours de trois mille cinq cents francs. Elle fait des Ă©conomies, n'a pas de biens communaux Ă vendre et ne veut pas infliger un impĂŽt extraordinaire Ă chaque habitant qui dĂ©pense au moins vingt francs par an pour loger les troupes. La plupart des habitants sont de petits marchands de dĂ©tail possĂ©dant peu d'immeubles et dĂ©jĂ soumis Ă des impĂŽts Ă©levĂ©s par leurs patentes. PAGE 54 M. Delacour, instituteur primaire, dĂ©missionne par lettre adressĂ©e Ă M. RozĂ©e inspecteur des Ă©coles primaires. - 24 avril 1852 le conseil municipal donne la prĂ©fĂ©rence Ă un instituteur laĂŻque et non Ă un frĂšre engagĂ© dans une congrĂ©gation religieuse. Toutes les communes environnantes ont des instituteurs laĂŻques. La construction des Ă©coles est achevĂ©e en 1853. Les dĂ©bats, atermoiements, chicanes politiciennes et surtout le manque de moyens financiers sont Ă l'origine d'un dĂ©lai aussi long pour que la commune soit dotĂ©e d'une Ă©cole. Il s'agit du bĂątiment en briques de l'Ă©tablissement actuel sur lequel est inscrit Ecoles Communales». Le vĆu de la municipalitĂ© est exaucĂ© aprĂšs dix-neuf annĂ©es d'attente. 1853 - M. Boyenval est instituteur. il tient les registres civils pendant sept mois entre 1855 et 1856 et reçoit quatre-vingt-quinze francs d'indemnitĂ©. 1er dĂ©cembre 1857 - Six cents francs sont allouĂ©s Ă l'institutrice. La rĂ©tribution scolaire des jeunes filles de la commune et celles des communes voisines qui frĂ©quentent l'Ă©cole de l'institutrice seront portĂ©es Ă l'avenir en recettes au budget traitement des dĂ©penses. 1859 - L'Ă©cole accueille les enfants ĂągĂ©s de cinq ans. FĂ©vrier 1862 - L'Ă©cole des filles est qualifiĂ©e de spĂ©ciale ». 9 aoĂ»t 1862 - Le maire donne lecture d'un arrĂȘtĂ© du ministre de l'Instruction Publique et des Cultes relatif Ă l'Ă©tablissement d'une bibliothĂšque scolaire dans chaque Ă©cole primaire publique. La commune possĂšde six volumes Ă l'usage des indigents. Une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal adopte l'acquisition d'une armoire bibliothĂšque, l'ouverture au budget d'un crĂ©dit spĂ©cial pour l'acquisition de livres, la fixation de la cotisation volontaire Ă payer chaque mois par les familles pour la fourniture de livres de classe aux enfants. La bibliothĂšque possĂšdera cent volumes que les souscripteurs pourront emprunter par abonnement de cinquante centimes par mois. FĂ©vrier 1863 - Le prĂȘt de livres de la bibliothĂšque scolaire est dĂ©fini dix centimes pour les Ă©lĂšves de la premiĂšre division, vingt centimes pour la deuxiĂšme division, trente centimes pour la troisiĂšme division. 1864 - il y a moins d'enfants admis gratuitement trois garçons et cinq filles. 1865 - Six garçons et dix filles profitent de cette gratuitĂ©. PrĂ©vision pour 1867 vingt et un garçons et seize filles. Le nombre d'admissions gratuites progresse. 16 octobre 1866 - Une subvention est votĂ©e pour la crĂ©ation d'un cours pour adultes qui rendra de grands services Ă la jeunesse illettrĂ©e. 1867 - Il est reconnu depuis longtemps la nĂ©cessitĂ© de faire installer une citerne commune aux deux classes. 3 fĂ©vrier 1870 - La commune de Boscherville a cent soixante habitants. Elle est situĂ©e Ă un kilomĂštre de Bourgtheroulde et est pour ainsi dire comme enclavĂ©e dans le chef-lieu du canton. Cette commune ne peut faire construire une maison d'Ă©cole. Le maire est priĂ© d'insister auprĂšs du prĂ©fet afin que les enfants de Boscherville aillent Ă l'Ă©cole de Bourgtheroulde. Le mot annexion est plusieurs fois rĂ©pĂ©tĂ©. 1871 - La liste des enfants admis gratuitement dans les deux classes est Ă©tablie conjointement par le maire et le curĂ©. Il en sera ainsi jusqu'Ă la loi de sĂ©paration de l'Eglise et de l'Etat en 1905. 1er octobre 1872 - Le prĂ©fet adresse une subvention de six cent soixante-quinze francs pour rĂ©parations aux Ă©coles dĂ©gradĂ©es pendant la guerre par les troupes allemandes. 1873 - M. Achille Freulet est instituteur. 14 septembre 1874 - Mme Freulet, institutrice mentionnĂ©e en 1864. Avant sa nomination l'instruction des filles avait Ă©tĂ© confiĂ©e depuis plus de cinquante ans Ă des sĆurs de la Providence d'Evreux. Il est dĂ©cidĂ© que Mme Freulet sera remplacĂ©e par une sĆur. Le mobilier de la maison d'Ă©cole a Ă©tĂ© pillĂ© par les Prussiens placards des chambres et de la cuisine brĂ»lĂ©s, papiers de la chambre et de la petite classe Ă changer, chambre de l'instituteur M. Lemoine Ă renouveler, rĂ©fection de la clĂŽture du jardin qui se trouve Ă cĂŽtĂ© de la cour qui sert de prĂ©au. Il est accordĂ© mille francs pour acquisition du nouveau mobilier. Le prĂ©fet de l'Eure est priĂ© de donner un secours de trois cent cinquante-huit francs. 10 novembre 1874 - L'achat d'une cheminĂ©e prussienne est dĂ©cidĂ© ainsi que les autres objets indispensables nĂ©cessaires au logement de l'Ă©cole des filles. FĂ©vrier 1875 - Une cotisation volontaire des familles est demandĂ©e afin de reconstituer la bibliothĂšque scolaire. 21 juillet 1875 - Le prĂ©fet accorde une subvention de trois cents francs pour achat de mobilier pour l'institutrice. 6 aoĂ»t 1875 - Une institutrice adjointe est recrutĂ©e. Mai 1876 - la commune dĂ©cide de construire une petite classe pouvant contenir vingt Ă vingt-cinq Ă©lĂšves pour les filles de cinq Ă sept ans. La couverture sera en chaume. Une chambre sera installĂ©e dans le grenier des institutrices. Des prĂ©aux seront Ă©difiĂ©s pour les deux Ă©coles. Mais les fonds manquent. Un secours de quatre cent cinquante francs est demandĂ© sur les fonds dĂ©partementaux non attribuĂ©s. Il ne sera fait que trois mĂštres de prĂ©au dans la cour de l'Ă©cole des garçons. Ces trois mĂštres se trouvent entre l'ancien bureau tĂ©lĂ©graphique et la classe des garçons. Les douze mĂštres vingt-deux centimĂštres qui restent Ă faire sont ajournĂ©s. FĂ©vrier 1877 - la petite classe est en construction. Les toits en chaume des autres bĂątiments sont remplacĂ©s. Quatre mille francs sont allouĂ©s pour ces travaux. 8 novembre 1877 - M. Bertha entrepreneur de fumisterie Ă Elbeuf perçoit la somme de soixante-treize francs soixante-dix centimes pour le dĂ©placement d'une cheminĂ©e dans le logement de l'institutrice. On ignore s'il s'agit de la cheminĂ©e prussienne rĂ©clamĂ©e aprĂšs les dĂ©gĂąts causĂ©s Ă l'Ă©cole par les troupes prussiennes. La Grosse BERTHA Le 23 mars 1918 câest la stupĂ©faction. Des obus allemands frappent Paris alors que le front se trouve Ă 100 km et que la portĂ©e maximale des canons Ă lâĂ©poque ne dĂ©passe pas 40 km. Et pourtant durant six mois Paris est la cible de lâarme secrĂšte allemande. Les obus du super canon frappent quotidiennement la capitale et poussent des centaines de milliers de Parisiens Ă quitter la ville pour trouver refuge en province. 3 avril 1878 - Il existait une caisse d'Ă©pargne scolaire. Elle reçoit cinq francs de subvention du prĂ©fet. 9 fĂ©vrier 1882 - la construction d'urinoirs et latrines est dĂ©cidĂ©e ! 7 mai 1882 - La caisse des Ă©coles est créée instituĂ©e par l'article 17 de la loi du 28 mars 1882 votĂ©e sous l'impulsion du ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts. Elle permet de faciliter la frĂ©quentation des classes par des rĂ©compenses sous forme de livres utiles et livrets de Caisse d'Ăpargne aux Ă©lĂšves les plus appliquĂ©s, d'apporter des secours aux Ă©lĂšves indigents ou peu aisĂ©s en leur faisant des dons de livres, d'Ă©quiper les classes en fournitures, de distribuer des vĂȘtements et des chaussures ainsi que des nourritures chaudes pendant l'hiver. La caisse est alimentĂ©e par des subventions de la commune, du dĂ©partement et de l'Etat par des fondations ou souscriptions particuliĂšres par les produits de dons, quĂȘtes, fĂȘtes de bienfaisance, par des dons en nature livres, objets de papeterie, vĂȘtements, denrĂ©es alimentaires. DĂ©cembre 1882 - L'inspecteur primaire constate en dĂ©cembre le mauvais Ă©tat du mobilier scolaire des classes de Bourgtheroulde ainsi que le manque d'urinoirs et la nĂ©cessitĂ© de rĂ©parations aux bĂątiments. 1883 - La classe des garçons peut accueillir cinquante Ă©lĂšves, la grande classe des filles quarante, la petite classe vingt. Les enfants sont scolarisĂ©s Ă l'Ăąge de quatre ans. Le contingent n'atteint pas le nombre des places disponibles malgrĂ© la frĂ©quentation des enfants de Boscherville. Les places restant libres sont proposĂ©es Ă BosbĂ©nard Commin dont la construction de l'Ă©cole est en projet. Les places disponibles de l'Ă©cole des filles sont offertes aux communes voisines qui n'ont pas d'institutrices. Aucune autre admission ne sera proposĂ©e pour des raisons sanitaires. 22 juillet 1884 - Un dĂ©cret et un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel instaurent des cours d'adultes dans les communes. Ces cours ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© fondĂ©s depuis quelques annĂ©es par Bourgtheroulde. Chaque hiver l'instituteur enseigne aux jeunes gens illettrĂ©s et Ă ceux qui ayant terminĂ© leurs Ă©tudes scolaires dĂ©sirent complĂ©ter leur instruction. Ces cours ne sont suivis que par un trĂšs petit nombre d'Ă©lĂšves. La commune octroie cinquante francs chaque annĂ©e pour cet enseignement et juge qu'il n'y a pas lieu de demander le secours de l'Etat. Octobre 1902 - la population scolaire est de quatre-vingt-dix-huit Ă©lĂšves cinquante-cinq garçons et quarante-trois filles. Le nombre d'Ă©lĂšves peut et doit arriver Ă cent dix. Les classes sont surchargĂ©es. Il est projetĂ© de crĂ©er une classe enfantine oĂč les enfants seraient acceptĂ©s Ă partir de quatre ans. La commune possĂšde une salle inoccupĂ©e et un mobilier scolaire convenable. L'administration se doit de crĂ©er un poste d'institutrice. Le conseil dĂ©partemental de l'Eure donne un avis favorable Ă la crĂ©ation de la classe enfantine le 19 dĂ©cembre. juin 1909 - il est prĂ©cisĂ© que l'article 56 de la derniĂšre loi de finances concernant les communes agglomĂ©rĂ©es de cinq cents habitants au moins prĂ©voit que le nettoyage et le balayage des classes Ă l'usage des Ă©lĂšves des Ă©coles primaires Ă©lĂ©mentaires doivent ĂȘtre faits par une personne rĂ©tribuĂ©e sur les fonds communaux. Ce qui sera exĂ©cutĂ© par la domestique de l'instituteur. Lois des 28 mars 1882 et 30 octobre 1886 - La commission scolaire dĂ©crĂ©tĂ©e n'existe pas Ă Bourgtheroulde. Des membres du conseil municipal sont dĂ©signĂ©s pour son Ă©tablissement. Juin 1910 - Des rĂ©parations intĂ©rieures et extĂ©rieures urgentes sont prĂ©vues le pavage de l'Ă©cole des filles est usĂ©. Il est Ă refaire Ă neuf. Les enduits des murailles extĂ©rieures sont en partie tombĂ©s. Les murs de clĂŽture menacent ruine et sont Ă rĂ©tablir. La cour de rĂ©crĂ©ation doit ĂȘtre garnie de gravelle. Des travaux de restauration doivent ĂȘtre faits Ă bon nombre de fenĂȘtres dont les boiseries sont pourries. Il n'existe pas de prĂ©au couvert dans l'Ă©cole des garçons. Une subvention est demandĂ©e au Conseil GĂ©nĂ©ral. 15 juin 1911 - Le conseil municipal Ă l'unanimitĂ© des membres prĂ©sents adresse des fĂ©licitations Ă l'Ă©lĂšve Pierre Bourbette de l'Ă©cole de Bourgtheroulde qui par sa prĂ©sence d'esprit et un sang-froid qui lui fait le plus grand honneur eu Ă©gard Ă son jeune Ăąge put parvenir Ă sauver d'une mort certaine un de ses camarades tombĂ© accidentellement dans une mare communale Ă l'endroit le plus profond et le plus dangereux. Sur proposition du maire le conseil dĂ©cide de lui offrir Ă titre de souvenir un livret de Caisse d'Epargne de dix francs qui lui sera remis le jour de la distribution des prix. juin 1912 - Quarante Ă©lĂšves frĂ©quentent la classe enfantine. La surface est de vingt et un mĂštres carrĂ©s alors que rĂ©glementairement elle devrait ĂȘtre du double. Dans cet espace trop restreint l'air se vicie trĂšs rapidement, les groupements sont impossibles, les enfants sont obligĂ©s de garder une attitude contrainte et une immobilitĂ© contraire Ă leur dĂ©veloppement physique. La commune de Boscherville dont les enfants frĂ©quentent l'Ă©cole de Bourgtheroulde est sollicitĂ©e Ă contribuer aux dĂ©penses envisagĂ©es. 16 novembre 1912 - Sept lampes Ă©lectriques sont posĂ©es dans l'Ă©cole communale dont deux dans celle des garçons. Les autres sont installĂ©es dans le logement de l'instituteur. Octobre 1913 - les membres du conseil municipal se rendent aux Ă©coles communales et dĂ©cident Ă l'unanimitĂ© qu'il sera procĂ©dĂ© Ă l'agrandissement de l'Ă©cole enfantine par voie de construction d'une annexe au moyen d'une emprise de terrain de trois mĂštres cinquante de largeur dans la cour des garçons. M. LaĂźnĂ© Ă©lectricien Ă Bourgtheroulde dĂ©pose un devis de la dĂ©pense nĂ©cessaire pour l'installation de lampes Ă©lectriques aux Ă©coles communales trois dans les classes, une dans le bureau de l'instituteur secrĂ©taire de mairie, quatre dans son logement. La location du compteur et le remplacement des lampes seront Ă la charge de l'instituteur. Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 55 BĂTIMENTS COMMUNAUX ECOLES - suite 28 fĂ©vrier 1914 - Un concours financier est demandĂ© Ă la commune de Boscherville pour l'agrandissement de la classe enfantine. 1915 - M. Deporte ne peut exercer sa fonction d'instituteur et de secrĂ©taire de mairie. Deux classes sur trois accueillent les Ă©lĂšves. 18 novembre 1916 - M. LaĂźnĂ© instituteur adjoint ne peut assurer le chauffage de la salle de classe des garçons en raison de la hausse du prix du charbon. Cinq cents kilos de ce combustible sont mis Ă sa disposition. Septembre 1917 - l'inspecteur d'AcadĂ©mie nomme Lucie Lepage institutrice de l'Ă©cole enfantine. Mme Deporte est directrice de l'Ă©cole des filles, Mme LaĂźnĂ© institutrice intĂ©rimaire de l'Ă©cole des garçons. Novembre 1917 - Nomination de Mme Salicetti nouvelle institutrice. Elle demande que des fagots lui soient accordĂ©s pour allumer les poĂȘles des deux classes, un seau et une pelle Ă charbon ainsi qu'une pelle Ă main, un petit arrosoir pour le balayage des classes et un seau pour les soins de propretĂ© des enfants. 26 dĂ©cembre 1917 - Lors de la rĂ©union du conseil municipal M. Leroux maire cĂšde le fauteuil de la prĂ©sidence Ă M. Hermier adjoint qui donne lecture d'un acte reçu par Me Gastinne notaire Ă Pont Audemer le 18 dĂ©cembre dernier par lequel M. ArsĂšne ElĂ©onor Leroux notaire et maire de Bourgtheroulde et Mme Elise Amboisine Marais son Ă©pouse, en mĂ©moire de leur fils Paul Juste AmĂ©dĂ©e Leroux sous lieutenant au 208Ăšme rĂ©giment d'infanterie de ligne 18Ăšme compagnie dĂ©corĂ© de la croix de guerre mort pour la France Ă la bataille de l'Ailette Ă CrĂ©cy au Mont devant Coucy le ChĂąteau le 24 aoĂ»t 1918, ont fait donation Ă la commune de Bourgtheroulde d'un titre de rente français. Il est fait obligation Ă la commune aprĂšs acceptation et entrĂ©e en jouissance de ce titre de rente d'attribuer chaque annĂ©e deux prix d'une valeur de vingt-cinq francs chacun traitant de l'histoire de France ou y ayant rapport par des rĂ©cits relatifs Ă des personnages historiques civils ou militaires. Ou bien encore des volumes de science pratique ou ayant trait Ă l'agriculture avec recommandation pour la commune de se prĂ©occuper avant tout des sujets traitĂ©s dans le but de dĂ©velopper chez les enfants les connaissances utiles plutĂŽt que de s'attacher Ă l'aspect dĂ©coratif des livres. La municipalitĂ© aura la facultĂ© si la somme de vingt-cinq francs ne pouvait ĂȘtre employĂ©e intĂ©gralement pour l'achat de chaque prix d'attribuer le surplus en livrets de Caisse d'Epargne. Ces prix seront offerts chaque annĂ©e aux enfants les plus mĂ©ritants des Ă©coles communales domiciliĂ©s dans la commune. Les laurĂ©ats seront dĂ©signĂ©s dans l'Ă©cole des garçons et des filles par les instituteurs et institutrices. Les ouvrages seront remis le jour de la distribution solennelle des prix sous le titre de Prix Louis Leroux ». juin 1920 - L'Ă©cole maternelle est depuis longtemps trop exiguĂ«. Il est urgent de procĂ©der Ă son agrandissement. Il est demandĂ© une participation Ă l'Etat et au dĂ©partement et une contribution Ă la commune de Boscherville dont les enfants sont scolarisĂ©s Ă Bourgtheroulde. 7 janvier 1921, - M. Foucard offre aux Ă©coles communales une collection d'oiseaux et d'insectes ayant appartenu Ă M. BĂ©noni Jeançon. Le commandant de Beaucourt prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© d'Education Physique et PrĂ©paration Militaire l'Union du Roumois » propose d'Ă©tablir des gradins en terre munis de panneaux de bois dans la cour de l'Ă©cole des garçons pour servir d'exercices de tir. Il a l'autorisation de la municipalitĂ© mais pas l'adhĂ©sion de l'instituteur communal et de l'autoritĂ© acadĂ©mique. Le sous prĂ©fet refuse le projet la cour de l'Ă©cole est trop petite rĂ©duite par le remaniement de la classe enfantine. 1922 - Les horaires scolaires sont Ă©tablis de neuf heures Ă midi et de quatorze heures Ă dix-sept heures. En juin, la classe enfantine doit ĂȘtre transformĂ©e en classe primaire d'adjointe avec section enfantine ce qui Ă©vitera le traitement d'une femme de service. A la demande des enseignants la distribution des prix a lieu le 14 juillet. 15 mai 1930 - Le legs destinĂ© Ă la caisse des Ă©coles de M. Leroux ancien maire dĂ©cĂ©dĂ© est acceptĂ©. Des livres et diverses fournitures sont offerts aux enfants des familles nombreuses en septembre. 25 mai 1932 - Le conseil municipal dĂ©cide de n'accepter les enfants Ă©trangers Ă la commune Ă l'Ă©cole enfantine que dans la mesure oĂč le nombre de places libres le permettra. 1er Janvier 1933 - Le bail du presbytĂšre expire. Un conseiller municipal fait observer en mai qu'il serait opportun de profiter de cette occasion pour faire emprise sur le jardin du presbytĂšre qui serait ajoutĂ©e aux Ă©coles dont la cour pourrait ĂȘtre ainsi agrandie. 29 mai 1933 - Le maire expose les avantages de l'inspection mĂ©dicale des Ă©coles tant au point de vue sanitaire que pour l'avenir des enfants. Cette inspection serait un soulagement aux budgets d'assistance. La commune possĂšde une bascule pouvant ĂȘtre utilisĂ©e par Le mĂ©decin chargĂ© de l'inspection. MĂȘme jour - La commune dĂ©cide de faire Ă©tablir des urinoirs ainsi que diffĂ©rents travaux aux Ă©coles. 12 juin 1935 - La municipalitĂ© Ă©met le vĆu, qui sera transmis Ă l'inspecteur d'AcadĂ©mie Ă Evreux, en vue d'obtenir la nomination d'un mĂ©nage d'instituteurs pour occuper les postes de directeur et directrice d'Ă©cole. Ce qui donnerait une solution pour le logement de l'institutrice adjointe. juillet 1935 - Des travaux sont prĂ©vus - suppression du chĂ©neau et du fronton portant l'inscription Ecoles Communales ». Ce fronton est prĂ©sent en 2006. â RĂ©fection de la toiture. â Construction de â RĂ©parations de maçonnerie, peinture, Ă l'Ă©cole enfantine. â Peintures du logement de l'instituteur. â Remise en Ă©tat des installations Ă©lectriques. 1936 - Les nouveaux instituteurs sont prĂ©venus que les jardins potagers de l'Ă©cole seront supprimĂ©s. Une convention est passĂ©e en novembre avec le curĂ© doyen pour la reprise d'une partie des jardins du presbytĂšre qui sera mise par la suite Ă la disposition des instituteurs. 4 fĂ©vrier 1936 - Les fournitures scolaires gratuites seront accordĂ©es - aux enfants de familles notoirement indigentes dans un but d'encouragement et d'aide aux familles nombreuses. - au troisiĂšme enfant et aux suivants frĂ©quentant l'Ă©cole. AoĂ»t 1936 - Melle Dumont est institutrice. Melle Vauchelle est nommĂ©e Ă Bourgtheroulde. Novembre 1937 - Le Bureau de Bienfaisance offre cent francs en faveur de l'arbre de NoĂ«l des Ă©coles. 1938 - Construction du mur de sĂ©paration entre le jardin du presbytĂšre et les nouveaux jardins des instituteurs. Mars 1938 - Les instituteurs sont tenus de laisser Ă la disposition des enfants l'eau des lavabos installĂ©s Ă cet effet. DĂ©cembre 1938 - Le prĂ©au de l'Ă©cole des filles est clĂŽturĂ©. Une modification de la police d'assurance concernant la responsabilitĂ© civile du maire et celle de la commune contre les risques d'accidents pouvant survenir aux enfants des Ă©coles pendant les jeux et les travaux manuels dans les classes ou les cours de rĂ©crĂ©ation est faite le mĂȘme mois. Mme Vauchelle rĂ©clame l'Ă©tablissement d'un portique avec agrĂšs. Avril 1939 - Un bastin certainement basting ou bastaing madrier Ă©pais et peu large est installĂ© entre deux tilleuls avec deux cordes lisses. 1939 - L'Association des Anciens ElĂšves des Ă©coles publiques du canton organise une FĂȘte des Ecoles. Septembre 1940 - Les fournitures scolaires aux Ă©lĂšves indigents ne dĂ©passent pas quatre francs par mois et par enfant. Le ravitaillement en charbon n'est pas assurĂ©. Le maire est autorisĂ© Ă acheter deux cordes de bois Ă rĂ©partir entre les trois classes. 1941 - Le ministre de l'instruction publique demande, par circulaire du 28 janvier, la crĂ©ation dans les communes de terrains de sport pour les enfants des Ă©coles. La nĂ©cessitĂ© d'un tel terrain ne se fait pas sentir Ă Bourgtheroulde oĂč les enfants disposent de grandes cours et la place de la mairie oĂč ont Ă©tĂ© installĂ©s des agrĂšs. Et ils ont une assez bonne route Ă faire pour venir aux classes ! Les locaux scolaires deviennent insuffisants. Il est envisagĂ© d'agrandir la classe enfantine et d'amĂ©nager un rĂ©fectoire. L'Ă©tat des finances ne permet pas d'autres dĂ©penses. Mars 1941 - vingt stĂšres de bois sont achetĂ©s pour le chauffage des classes en prĂ©vision de l'hiver prochain. Le charbon est devenu un combustible rare. 14 juillet 1941 lundi - En raison des Ă©vĂ©nements actuels le maire demande aux maĂźtres des Ă©coles de la commune de supprimer cette annĂ©e encore la distribution des prix mais de remettre aux enfants ayant obtenu le certificat d'Ă©tudes en 1940 et 1941 un livret de Caisse d'Epargne Ă onze heures du matin dans l'enceinte de l'Ă©cole. Bourgtheroulde accueille de nombreux rĂ©fugiĂ©s. 1942 - Il y aura soixante-cinq enfants dans la classe enfantine Ă la rentrĂ©e. La crĂ©ation d'une deuxiĂšme classe est demandĂ©e au prĂ©fet ainsi que l'installation provisoire d'une classe enfantine de garçons dans la petite halle amĂ©nagĂ©e en consĂ©quence Halle de la Boucherie. L'inspecteur dĂ©partemental du commissariat des sports est venu Ă Bourgtheroulde et a fixĂ© son choix sur un terrain appartenant Ă M. Gruel, route de Thuit-HĂ©bert, pour l'amĂ©nagement d'un terrain scolaire d'Ă©ducation physique emplacement de l'actuel gymnase - 2005. La municipalitĂ© regrette que cette prioritĂ© passe avant la construction des classes projetĂ©e. Mai 1943 - Un terrain de un hectare soixante-dix est louĂ© Ă M. Gruel pour l'installation d'un terrain de sport. MĂȘme mois - Mme Vauchelle demande l'installation provisoire de tables supplĂ©mentaires dans les classes nĂ©cessitĂ©e par l'arrivĂ©e d'un grand nombre d'enfants rĂ©fugiĂ©s. 8 juin 1945 - La municipalitĂ© offre des prix sous forme de livrets de Caisse d'Epargne. Boscherville est incitĂ©e Ă participer par une subvention. 31 juillet 1945 - Seuls les enfants de Bourgtheroulde et Boscherville sont autorisĂ©s Ă frĂ©quenter les Ă©coles en raison de la difficultĂ© de trouver un local pour la quatriĂšme classe. Dans le cas oĂč les enfants seraient trop nombreux pour les trois classes existantes il sera demandĂ© Ă M. Gruel une piĂšce du Logis pour installer une classe. 26 septembre 1945 - Le maire espĂšre avoir prochainement le baraquement destinĂ© Ă la quatriĂšme classe douze mĂštres sur six. En attendant, celle-ci continuera Ă fonctionner au premier Ă©tage de la salle des fĂȘtes. 2 fĂ©vrier 1946 - M. Gruel consent la location du terrain de sport sous rĂ©serve de certaines modifications - bail de dix-huit annĂ©es Ă partir du premier juillet. â montant du loyer affectĂ© Ă la dotation annuelle d'une rosiĂšre vĆu qui ne fut jamais exaucĂ©. 1946 - Le terrain de sport est acquis par M. Rafin, maire, pour un montant de trois cent treize mille francs. Il accepte de le louer Ă la commune pour une durĂ©e de dix-huit annĂ©es Ă partir du 26 juillet. Ce terrain sera amĂ©nagĂ©. Il est baptisĂ© Jacques Rafin » en octobre. En raison des difficultĂ©s actuelles rencontrĂ©es pour leur exĂ©cution les travaux d'amĂ©nagement du terrain sportif scolaire seront rĂ©alisĂ©s par des tĂącherons et journaliers locaux. Le terrain est inaugurĂ© le 11 mai 1947. Mars 1947 - A la demande des instituteurs GĂ©mination de deux classes enfantines qui seraient rĂ©unies en une seule pour les enfants de quatre Ă six ans, une deuxiĂšme pour ceux de sept Ă neuf ans. Avril 1950 - Le mĂ©decin inspecteur des Ă©coles s'Ă©lĂšve contre la coutume de faire laver les classes par les enfants. Bourgtheroulde se conformera Ă la loi de 1947 enjoignant aux communes de faire effectuer ce nettoyage. DĂ©cembre 1951 - La sortie des Ă©coles, route de Thuit-HĂ©bert, doit ĂȘtre signalĂ©e par un panneau. Mars 1952 - Les instituteurs adressent une lettre Ă la municipalitĂ©. Ils proposent la gĂ©mination des deux premiĂšres classes qui permettrait une meilleure rĂ©partition des Ă©lĂšves - La classe enfantine aurait vingt-quatre Ă©lĂšves de quatre Ă sept ans. - Les cours Ă©lĂ©mentaire et moyen accueilleraient vingt-six Ă©lĂšves de sept Ă dix ans. - La classe de fin d'Ă©tudes serait composĂ©e de vingt-neuf Ă©lĂšves de dix Ă quatorze ans. Cette proposition est adoptĂ©e pour la rentrĂ©e du 1er octobre 1952. 19 mai 1953 - Le maintien de trois classes est demandĂ© Ă l'inspecteur d'AcadĂ©mie ainsi que celui de la classe enfantine. 8 juin 1954 - Des conseillers municipaux protestent contre la fixation par l'inspecteur primaire de la date de la remise des prix une grande partie des rĂ©compenses est offerte par le conseil municipal, l'autre par les habitants de la commune. 30 mars 1955 - Un avis favorable est Ă©mis pour la rĂ©ouverture Ă la rentrĂ©e d'octobre de la classe enfantine demandĂ©e par l'inspecteur primaire. Mai 1945 - Mme Bernier est nommĂ©e directrice. Un voyage scolaire de fin d'annĂ©e est organisĂ©. juin 1956 - Le devis d'EDF pour la pose du compteur d'Ă©clairage des Ă©coles est approuvĂ©. Le directeur prĂ©sente chaque annĂ©e une facture d'Ă©lectricitĂ© dont une partie lui est remboursĂ©e, un compteur unique Ă©tant placĂ© Ă son domicile de fonction. PAGE 56 1957 - Les effectifs scolaires passent de 112 Ă 130. Il faut envisager la crĂ©ation d'une quatriĂšme classe. L'Ă©cole enfantine doit ĂȘtre supprimĂ©e en raison de son exiguĂŻtĂ© et de son emplacement dĂ©fectueux. Avril 1957 - Des parents adressent une pĂ©tition Ă la municipalitĂ© afin qu'une cantine scolaire soit créée. La commission dĂ©partementale, sur avis de la prĂ©fecture, dĂ©cide d'attribuer Ă la commune deux classes projet type. Juin 1957 - Une classe dĂ©montable est attribuĂ©e en juin. La classe mobile est posĂ©e sur l'ancien emplacement en juillet. L'installation de la cantine est prĂ©vue dans l'annexe de la nouvelle classe Ă Ă©difier. Un local appropriĂ© manque. Une installation est envisagĂ©e pour le rĂ©chauffement des aliments des enfants obligĂ©s de prendre le repas de midi Ă l'Ă©cole par suite de l'Ă©loignement de leur habitation. Avril 1960 - Des tables et tableaux sont achetĂ©s ainsi que du matĂ©riel audiovisuel, un portique mĂ©tallique avec ses agrĂšs. 30 mars 1960 - M. VallĂ©e exprime le vĆu que l'administration acadĂ©mique Ă©tudie la possibilitĂ© de l'ouverture d'une classe de sixiĂšme dite d'orientation Ă Bourgtheroulde chef-lieu de canton au centre d'un ensemble de communes comptant prĂšs de habitants dans un rayon maximum de sept kilomĂštres alors que les Ă©tablissements de ce genre les plus proches c'est-Ă -dire Elbeuf et Petit-Couronne vers lesquels on a tendance Ă diriger les enfants du canton sont dĂ©jĂ surchargĂ©s. FĂ©vrier 1961 - Une bande de terrain contiguĂ« aux Ă©coles d'une superficie de cinq cent soixante mĂštres carrĂ©s est achetĂ©e pour la construction d'un prĂ©au et de sanitaires. 8 novembre 1963 - Un concours de la PrĂ©vention RoutiĂšre est organisĂ© dans les Ă©coles. FĂ©vrier 1966 - La commune est inscrite sur la liste d'urgence dĂ©partementale pour la construction de trois classes. En avril, en vue de l'ouverture d'une cinquiĂšme classe l'amĂ©nagement Ă titre provisoire de l'ancienne salle de la Justice de paix Ă la mairie est Ă©tudiĂ©. FĂ©vrier 1968 - Les services prĂ©fectoraux attribuent deux classes en dur et une cantine pour 300 rationnaires qui reçoivent une ration. FĂ©vrier 1969 - Une Ă©tude de prĂ©vision matĂ©rielle pour la rentrĂ©e prochaine de l'installation de classes de sixiĂšme Ă Bourgtheroulde est effectuĂ©e. 18 mars 1968 - Suite Ă la visite de l'inspecteur dĂ©partemental de l'enseignement primaire le conseil municipal doit prendre une dĂ©libĂ©ration approuvant l'ouverture d'un Groupe d'Observation DirigĂ©e avec deux classes de sixiĂšme et demande l'installation de trois classes mobiles du parc dĂ©partemental pour la prochaine rentrĂ©e. L'achat d'un terrain pour l'Ă©tablissement du futur CollĂšge d'Enseignement GĂ©nĂ©ral est Ă©voquĂ©. Le principe de la crĂ©ation de deux classes de sixiĂšme est approuvĂ© par la municipalitĂ© qui accepte de prendre en charge les frais occasionnĂ©s par le fonctionnement de ces classes. En Ă©voquant les problĂšmes soulevĂ©s par la crĂ©ation d'un l'idĂ©e d'un rĂ©fectoire provisoire installĂ© dans la salle de la Halle sous rĂ©serve d'un accord avec un traiteur est retenue. 24 juillet 1968 - Une lettre adressĂ©e Ă l'inspecteur d'AcadĂ©mie lui demandant l'implantation de trois classes du en bordure du plateau d'Ă©ducation physique. Le plan d'amĂ©nagement de la salle de la Halle en rĂ©fection et l'achat du matĂ©riel nĂ©cessaire sont acceptĂ©s. 17 novembre 1968 - En vue de la rĂ©union du SIVOM du 20 mĂȘme mois le conseil municipal Ă l'unanimitĂ© prend position en ce qui concerne la rĂ©partition des charges relatives au aucun argument valable ne pouvant expliquer que Bourgtheroulde doit en supporter 25 %. Une rĂ©union est prĂ©vue Ă Evreux concernant l'achat du terrain du futur CollĂšge d'Enseignement Secondaire mĂštres carrĂ©s rue de la Mare Arthur. 8 avril 1970 - L'achat d'un terrain de mĂštres carrĂ©s est envisagĂ© pour l'extension du groupe scolaire ainsi que l'Ă©quipement des deux classes neuves de l'Ă©cole primaire. Juillet 1970 - Le projet de transport d'enfants Ă la piscine de Petit-Couronne est acceptĂ©. DĂšs septembre, les cars Joffet assureront ce transport. 9 novembre 1968 - Transformation du en Ă la demande de l'inspecteur d'AcadĂ©mie. Le terrain rĂ©servĂ© aux classes mobiles du est clĂŽturĂ©. La commune proteste contre l'interdiction d'inscription faite aux Ă©lĂšves de l'Eure dans les Ă©tablissements secondaires de Seine-Maritime. 20 avril 1972 - AprĂšs explications de M. VallĂ©e le conseil municipal est d'accord Ă l'unanimitĂ© pour le report du congĂ© du jeudi au mercredi avec classe le samedi matin, ceci permettant une semaine Ă©quilibrĂ©e. Pour les Ă©tablissements avec internat, le congĂ© du samedi matin paraĂźt plus logique. La possibilitĂ© d'accueil des Ă©lĂšves pour les annĂ©es 1974, 1975 et 1975 est totalement dĂ©pendante de l'ouverture du 900 capacitĂ© d'accueil de 900 Ă©lĂšves. anvier 1974 - L'inspecteur d'AcadĂ©mie donne l'autorisation d'ouvrir une classe enfantine. En avril, une institutrice est nommĂ©e pour cette classe. Un sixiĂšme poste d'enseignant est créé. Compte tenu des conditions matĂ©rielles de fonctionnement aucune nouvelle inscription ne peut ĂȘtre prise. La commission des Ă©coles sera convoquĂ©e avec l'inspectrice des classes maternelles pour choisir un terrain en vue de l'implantation de deux classes programmĂ©es en 1975 crĂ©ation du lotissement des MarniĂšres. 1974 - Le prĂ©fet attribue une classe mobile destinĂ©e au cours prĂ©paratoire. Septembre 1974 - Une classe enfantine est ouverte. Elle accueille les enfants de la commune Ă partir de quatre ans. Les enfants de quatre ans de l'ancienne commune d'Infreville qui frĂ©quentent cette classe poursuivront par la suite leur scolaritĂ© Ă l'Ă©cole d'Infreville. 27 novembre 1974 - Une lettre du sous-prĂ©fet en date du 27 novembre confirme la rĂ©alisation d'un 600 Ă©lĂšves accueillis au titre de l'exercice 1975. 25 mars 1975 - Une lettre du prĂ©fet annonce le financement de deux classes maternelles. La dĂ©cision est subventionnĂ©e forfaitairement. L'acquisition d'un terrain d'environ mĂštres carrĂ©s est nĂ©cessaire. Tous les Ă©lĂšves ne pourront ĂȘtre accueillis. L'arrivĂ©e des familles habitant la des MarniĂšres amĂšne de nombreux problĂšmes pour l'accueil des enfants. Une seconde classe enfantine est ouverte. 27 mai 1975 - Un terrain situĂ© route d'Infreville d'une capacitĂ© de 30 ares environ est choisi pour l'implantation de la future Ă©cole maternelle. L'achat est effectuĂ© en septembre. DĂ©cembre 1975 - La construction d'un CollĂšge d'Enseignement Secondaire 900 est programmĂ©e dont la maĂźtrise d'ouvrage et la gestion sont assurĂ©es par le SIVOM ainsi que la construction d'un gymnase et les implantations sportives de plein air en annexe du pour les communes de - Bourgtheroulde-Infreville â Berville en Roumois â Boissey le ChĂątel â BosbĂ©nard Commin â BosbĂ©nard CrĂ©cy â Bosc Regnoult en Roumois â Bosc Roger en Roumois â BosguĂ©rard de Marcouville â Bosnormand â Saint Denis des Monts â Saint LĂ©ger du Gennetey â Saint Ouen du Tilleul â Saint Philbert sur Boissey â le Theillement â Thuit-HĂ©bert â Voicreville â Le Houlbec prĂšs le Gros Theil â Saint Pierre du BosguĂ©rard â Thuit-Simer. Bourgtheroulde adhĂšre Ă la vocation transports scolaires » du SIVOM du canton pour les enfants frĂ©quentant les Ă©tablissements techniques de Bernay et Brionne. La moitiĂ© des sommes payĂ©es sera rĂ©cupĂ©rĂ©e auprĂšs des familles des Ă©lĂšves. 22 janvier 1976 - La transformation des postes de direction des Ă©coles est effectuĂ©e Ă©coles des garçons et des filles gĂ©minĂ©es. Il n'y a dĂ©sormais qu'un poste unique de direction mixte pour les sept classes Ă©lĂ©mentaires. La crĂ©ation d'un poste de direction pour l'Ă©cole maternelle est demandĂ©e quatre classes sont prĂ©vues dans la future construction. Les Ă©coles maternelles sont actuellement incluses dans l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire. 24 juin 1976 - Les plans de la future Ă©cole maternelle sont adoptĂ©s. 259 Ă©lĂšves sont inscrits dans les huit classes en septembre. 80 enfants de plus de quatre ans sur 96 inscrits ont pu ĂȘtre accueillis Ă l'Ă©cole maternelle. 39 enfants frĂ©quentent l'Ă©cole d'Infreville. Les plis de l'adjudication de l'Ă©cole maternelle sont ouverts le 24 septembre. 28 fĂ©vrier 1977 - La commission des travaux et l'ingĂ©nieur de l'Ă©quipement se rĂ©unissent pour Ă©tudier le recul des poteaux de la barriĂšre de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire afin d'assurer une meilleure sĂ©curitĂ© Ă la sortie des Ă©coles. 40 francs sont attribuĂ©s Ă chaque enfant qui frĂ©quente les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires pour fournitures scolaires. 1977 - A la rentrĂ©e, l'Ă©cole maternelle devra accueillir 149 enfants. Ne sont pas comptĂ©s les enfants qui devraient arriver dans la commune lors de la livraison au printemps 1978 des 70 derniers pavillons du lotissement des MarniĂšres. L'Ă©tat prĂ©visionnel de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire est de 297 Ă©lĂšves, au lieu de 200. Septembre 1977 - 300 enfants frĂ©quentent l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire rĂ©partis dans dix classes dans des conditions d'occupation ne permettant pas l'accueil d'autres Ă©lĂšves dans le courant de l'annĂ©e scolaire. 32 enfants sont accueillis dans l'Ă©cole d'Infreville rĂ©partis dans deux classes. L'Ă©cole maternelle, dont les travaux viennent d'ĂȘtre terminĂ©s, a accueilli 40 enfants le jour de la rentrĂ©e. Les 65 autres sont rentrĂ©s le 25 septembre. 5 novembre 1977 - Une quatriĂšme classe est souhaitĂ©e par les parents qui Ă©lisent un comitĂ© de parents d'Ă©lĂšves. FĂ©vrier 1978 - Une somme est attribuĂ©e Ă chaque enfant pour fournitures scolaires. Un crĂ©dit est rĂ©servĂ© pour les 70 enfants qui doivent intĂ©grer l'Ă©cole. Mai 1978 - En raison de la prochaine livraison des 70 pavillons du lotissement des MarniĂšres et l'Ă©volution gĂ©nĂ©rale de la population, une proposition de classes est faite par l'inspecteur d'AcadĂ©mie pour la scolarisation de 50 enfants nĂ©s entre 1968 et 1972 â 40 enfants pour l'Ă©cole maternelle dont les locaux sont dĂšs maintenant disponibles. â Ouverture d'une classe de perfectionnement envisagĂ©e au groupe scolaire de Bourgtheroulde demande de remise en Ă©tat de la classe mobile actuellement inutilisĂ©e. â CrĂ©ation d'une classe Ă©lĂ©mentaire. â Une classe maternelle Ă surseoir les enfants sont scolarisĂ©s Ă partir de 3 ans 1/2. â Acquisition d'un sautoir en hauteur pour l'Ă©cole d'Infreville. RentrĂ©e 1978 - 330 Ă©lĂšves environ frĂ©quenteront les Ă©coles de Bourgtheroulde-Infreville. Une onziĂšme classe Ă©lĂ©mentaire est créée Ă l'Ă©cole de Bourgtheroulde. 44 enfants seulement peuvent ĂȘtre accueillis au rĂ©fectoire. Septembre 1979 - La rĂ©ception dĂ©finitive des travaux Ă l'Ă©cole maternelle est effectuĂ©e. La charge des instituteurs de CM1 et CM2 est trĂšs importante. 757 enfants sont admis dans les Ă©coles maternelles, Ă©lĂ©mentaires, Ă©tablissements du premier et second degrĂ©. Des jeux sont implantĂ©s Ă l'extĂ©rieur de l'Ă©cole maternelle. Sept locaux mobiles sont utilisĂ©s. Il y a 344 enfants scolarisĂ©s Ă l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire de Bourgtheroulde, 39 Ă celle d'Infreville. L'Ă©tat subventionne la construction de cinq classes remplacement des locaux mobiles. Les 12 classes fonctionnant actuellement ne forment qu'un seul groupe. 1980 - Un employĂ© communal est mis Ă la disposition des enseignants, Ă midi, pour assurer la traversĂ©e de la route aux Ă©lĂšves. 13 janvier 1981 - L'extension de l'Ă©cole primaire est inaugurĂ©e. Septembre 1982 - A la rentrĂ©e 114 enfants frĂ©quentent l'Ă©cole maternelle de Bourgtheroulde. 53 prennent leurs repas Ă la cantine. - A Infreville, 42 Ă©lĂšves sont accueillis dans deux classes. - Ecole Ă©lĂ©mentaire de Bourgtheroulde 295 Ă©lĂšves sont rĂ©partis dans treize divisions. - Le terrain de sport de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire de la rue de la Mare Arthur 40 mĂštres sur 40 permet l'Ă©volution simultanĂ©e de quatre classes. 30 mai 1983 - Une classe de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire de Bourgtheroulde est menacĂ©e de fermeture. Une lettre de l'inspecteur d'AcadĂ©mie annonce le blocage de la douziĂšme classe en raison d'incertitudes sur les effectifs de la rentrĂ©e prochaine 284 Ă©lĂšves sont inscrits pour la rentrĂ©e de septembre. Il y en avait 285 en 1982. Il est demandĂ© Ă l'inspecteur de revenir sur sa dĂ©cision. Septembre 1983 - Douze classes plus une de perfectionnement fonctionnent. La classe supprimĂ©e est rĂ©ouverte. L'Ă©cole d'Infreville accueille 32 Ă©lĂšves. Il y a 114 enfants rĂ©partis dans quatre classes Ă l'Ă©cole maternelle, dont des enfants de moins de 3 ans. Les parents des Ă©lĂšves rĂ©sidant hors commune remboursent les frais de fournitures scolaires. Mai 1984 - Les enfants partis en classe verte adressent une carte Ă la municipalitĂ©. La fermeture d'une classe est prĂ©vue Ă la prochaine rentrĂ©e. La municipalitĂ© dĂ©plore cette fermeture lors de la rĂ©ception de la lettre du 4 juin de l'inspecteur d'AcadĂ©mie. L'Ă©cole maternelle inscrit les enfants ĂągĂ©s de 2 ans et 11 mois. Des barriĂšres sont achetĂ©es et posĂ©es sur le trottoir de l'Ă©cole maternelle avant la rentrĂ©e des classes. 6 enfants de BosbĂ©nard Commin sont admis Ă l'Ă©cole de Bourgtheroulde Ă la suite de la fermeture de leur Ă©cole. Il est demandĂ© le remboursement des frais de fonctionnement et des fournitures scolaires Ă cette commune. DĂ©cembre 1984 - Un portique est installĂ© Ă l'Ă©cole d'Infreville. PAGE 57 BĂTIMENTS COMMUNAUX ECOLES - suite Mai 1985 - L'inspecteur d'AcadĂ©mie autorise la fermeture d'une classe Ă la prochaine rentrĂ©e. L'effectif se compose de 242 Ă©lĂšves. 8 seront inscrits dans les prochains jours. Le onziĂšme poste doit ĂȘtre bloquĂ© et non supprimĂ©. Une section informatique est créée sous rĂ©serve qu'un local soit fourni. Le Conseil GĂ©nĂ©ral offre le matĂ©riel et les logiciels. 19 juin 1985 - Le regroupement pĂ©dagogique est dĂ©cidĂ© il y a moins d'enfants Ă l'Ă©cole d'Infreville qui continue cependant Ă ĂȘtre opĂ©rationnelle. Septembre 1985 - Un rĂ©fectoire est créé Ă l'Ă©cole maternelle. Le chauffage central est installĂ© Ă l'Ă©cole d'Infreville. 1986 - 278 enfants sont inscrits Ă la rentrĂ©e de septembre prochain. La construction de 70 logements est prĂ©vue. Le conseil municipal envisage le maintien de 12 classes Ă©lĂ©mentaires et Ă©ventuellement la crĂ©ation d'une classe supplĂ©mentaire Ă l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire de Bourgtheroulde. Il y a 113 enfants inscrits Ă l'Ă©cole maternelle. L'Ăąge d'accueil est fixĂ© Ă 3 ans. La prioritĂ© est donnĂ©e aux enfants de la commune puis Ă ceux de Saint Denis des Monts et BosbĂ©nard Commin. Il sera demandĂ© Ă ces communes une participation financiĂšre. Juin 1986 - Une classe enfantine est créée Ă l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire de Bourgtheroulde. Une cinquiĂšme classe maternelle est envisagĂ©e. 1987 - 267 enfants frĂ©quentent l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Ă la rentrĂ©e. 115 enfants sont accueillis Ă l'Ă©cole maternelle. L'inspecteur d'AcadĂ©mie dĂ©cide de fermer une classe. 10 novembre 1987 - Le maire est autorisĂ© Ă signer une convention Merry School » programme d'apprentissage facultatif de l'anglais destinĂ© aux Ă©lĂšves de CM1 et CM2, le mercredi dans la salle du Conseil Municipal avec les relais universitaires. 1988 - Un jugement est rendu en par le tribunal administratif concernant les malfaçons constatĂ©es Ă l'Ă©cole maternelle. A la rentrĂ©e de 1988 l'effectif des classes est de 24 Ă©lĂšves. Seuls les enfants scolarisĂ©s ont le droit d'emprunter la navette Infreville-Bourgtheroulde et Bourgtheroulde-Infreville. Pour des raisons de sĂ©curitĂ© certaines personnes qui l'empruntaient ne sont pas autorisĂ©es Ă le faire. Octobre 1988 - Le dĂ©partement envisage de ne plus subventionner le transport scolaire entre l'Ă©cole de Bourgtheroulde et celle d'Infreville. La charge incombant Ă la commune deviendrait trop lourde Ă supporter. Une autre solution est Ă Ă©tudier. 21 dĂ©cembre 1988 - La municipalitĂ© dĂ©cide que l'intĂ©gralitĂ© de la dĂ©pense concernant ce transport sera assurĂ©e par la commune. L'architecte qui a construit l'Ă©cole maternelle est condamnĂ© Ă rembourser les frais engagĂ©s pour les rĂ©parations des malfaçons. La toiture de l'Ă©cole maternelle est refaite. 1er janvier 1989 - Le logement de fonction de l'Ă©cole d'Infreville est vacant. Juin 1989 - Il y a trop d'enfants inscrits sur la liste d'attente de l'Ă©cole maternelle de Bourgtheroulde. Il s'agit de futurs Ă©lĂšves nĂ©s entre le 1er septembre et le 31 dĂ©cembre 1986. 10 octobre 1989 - Une explosion de propane dans la cantine occasionne des dĂ©gĂąts matĂ©riels. Deux membres du personnel sont commotionnĂ©s. La prĂ©sence d'esprit du personnel et des enseignants Ă©vite tout affolement. Juin 1990 - le nombre d'enfants Ă scolariser Ă l'Ă©cole maternelle est trop important. Septembre 1990 - RentrĂ©e il y a 11 classes plus une classe de perfectionnement. 20 Ă 25 Ă©lĂšves dans chaque classe. La maternelle accueille 28 Ă 31 enfants par classe. DĂ©cembre 1990 - L'inspecteur de l'Ă©ducation nationale Ă©voque la possibilitĂ© de fermeture d'une classe en septembre 1991 dans le cas oĂč les effectifs n'augmenteraient pas. Le remplacement du matĂ©riel informatique de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire est programmĂ© pour 1991. Mars 1991 - les ouvriers communaux qui assurent la sortie des classes doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s. Le maire propose d'essayer le systĂšme de gros cubes disposĂ©s sur la chaussĂ©e pour rĂ©trĂ©cir la route et obliger les voitures Ă ralentir. Une dĂ©monstration a lieu le 6 avril Ă dix heures. PAGE 58 Septembre 1991 - RentrĂ©e 246 Ă©lĂšves frĂ©quentent les 10 classes de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire. 13 Ă©lĂšves sont accueillis dans la classe de perfectionnement. L'Ă©cole maternelle a un effectif de 120 Ă©lĂšves. 11 enfants frĂ©quentent la garderie. Il n'y a plus de place Ă la cantine. Novembre 1991 - Les 4 classes de l'Ă©cole maternelle sont saturĂ©es. Une plage horaire est dĂ©gagĂ©e pour l'apprentissage de la natation pour les scolaires. Le revĂȘtement de la cour de l'Ă©cole maternelle a Ă©tĂ© mal rĂ©alisĂ©. 16 janvier 1992 - La fermeture d'une classe est prĂ©vue pour la rentrĂ©e prochaine. Une classe sera maintenue Ă l'Ă©cole d'Infreville. Le poste de direction sera supprimĂ©. Mars 1992 - L'inspecteur d'AcadĂ©mie propose de regrouper les deux Ă©coles sous une direction unique Ă onze classes et de conserver les deux classes d'Infreville. 1er juillet 1993 - La commune demande la crĂ©ation d'une classe d'adaptation pour les enfants en difficultĂ© scolaire. 21 dĂ©cembre 1993 - Des livres sont distribuĂ©s Ă l'occasion de l'opĂ©ration Un livre, un enfant ». Mars 1994 - une bibliothĂšque centre de documentation - est créée Ă l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire. Elle sera rĂ©alisĂ©e en trois Ă©tapes 1994, 1995, 1996. Un nouveau directeur est attendu. La crĂ©ation d'une cinquiĂšme classe maternelle paraĂźt indispensable 20 enfants ne seront pas scolarisĂ©s Ă la rentrĂ©e de septembre 1995. 3 juillet 1995 - Le transfert des 2 classes primaires d'Infreville Ă l'Ă©cole de Bourgtheroulde est envisagĂ©. Ces enfants pourront bĂ©nĂ©ficier de l'installation du de la salle d'informatique et de la nouvelle salle de sport. La libĂ©ration des classes d'Infreville permettrait d'installer provisoirement une classe maternelle en attendant les travaux d'agrandissement de l'Ă©cole maternelle de Bourgtheroulde. 21 janvier 1996 - Le maire est autorisĂ© Ă signer les marchĂ©s nĂ©gociĂ©s avec les entreprises pour l'agrandissement de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire. Une parcelle de 350 mĂštres carrĂ©s est acquise pour cette rĂ©alisation. 28 mars 1996 - La commune rĂ©alise un emprunt de francs pour l'Ă©dification prĂ©vue. 29 juin 1996 - L'Ă©cole d'Infreville est dĂ©finitivement fermĂ©e. 31 aoĂ»t 1996 - Les nouveaux bĂątiments de l'Ă©cole primaire sont inaugurĂ©s. A la rentrĂ©e, elle accueille 242 Ă©lĂšves, la maternelle 134. 12 mars 1997 - La vente du logement de l'Ă©cole d'Infreville est programmĂ©e. Un projet d'amĂ©nagement de la semaine scolaire est envisagĂ© le mĂȘme jour. En mai, l'AcadĂ©mie adresse une rĂ©ponse nĂ©gative. MĂȘme mois - la dĂ©nomination de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire est reportĂ©e, aucun des noms proposĂ©s par les Ă©lĂšves et leurs enseignants n'emportant l'adhĂ©sion du conseil municipal. Un conseiller propose de donner Ă cette Ă©cole le nom de son premier directeur. Des recherches seront faites auprĂšs de l'Inspection AcadĂ©mique. 26 juin 1997 - Des propositions pour la dĂ©nomination des Ă©coles sont faites Jules Verne » pour l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire, Le Colombier » pour la maternelle non acceptĂ©s. L'entreprise titulaire du lot maçonnerie » de l'Ă©cole maternelle Ă©tant en liquidation les travaux sont confiĂ©s Ă un autre entrepreneur en septembre. Deux propositions d'appellation de cette Ă©cole sont faites Les P'tits Loups » et Les Lutins » non acceptĂ©s. DĂ©cembre 1997 - Les enseignants proposent de donner Ă l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire le nom d' Hector Malot ». La dĂ©nomination est votĂ©e Ă l'unanimitĂ© par le conseil municipal. Ecole "HECTOR MALOT" Photo M. MARGAGE pour La P'tite Semaine PAGE 59 BĂTIMENTS COMMUNAUX ECOLES - suite 1997 - Les enfants de l'Ă©cole maternelle ont travaillĂ© au cours du premier trimestre scolaire avec le peintre Bruno Surget. Ils ont rĂ©alisĂ© un tableau qui est acquis par la municipalitĂ© et installĂ© dans l'Ă©cole. 14 fĂ©vrier 1998 - La nouvelle Ă©cole maternelle est inaugurĂ©e. Septembre 1998 - L'implantation d'un lycĂ©e dans le Roumois demeure encore au stade de projet. 126 Ă©lĂšves frĂ©quentent l'Ă©cole maternelle. Ils sont rĂ©partis dans 5 classes. L'Ă©cole primaire accueille 242 Ă©lĂšves dans 10 classes. Une partie de la couverture de l'Ă©cole primaire est refaite. Septembre 1999 - le mobilier scolaire de certaines classes de l'Ă©cole maternelle et de l'Ă©cole Hector Malot est remplacĂ©. Les activitĂ©s de soutien scolaire organisĂ©es par le Centre Gilbert Martin remportent un vif succĂšs auprĂšs des Ă©lĂšves de primaire et du collĂšge. 17 dĂ©cembre 1999 - Un magnolia est plantĂ© dans l'enceinte de l'Ă©cole Hector Malot Ă l'occasion des manifestations de l'An 2000. 2000 - Des travaux de rĂ©novation de la couverture de l'ancien bĂątiment sur rue de l'Ă©cole primaire Hector Malot sont rĂ©alisĂ©s. Il y a 142 Ă©lĂšves Ă l'Ă©cole maternelle. 7 juin 2001 - Il est prĂ©vu qu'une sixiĂšme classe sera construite Ă l'Ă©cole maternelle avec - sanitaires. - une nouvelle salle de repos, l'ancienne Ă©tant transformĂ©e en salle d'Ă©ducation et d'Ă©volution. â Ă©ventuellement construction d'une bibliothĂšque. â extension du prĂ©au. â extension de la salle Ă manger. Mai 2002 - Le financement du projet d'extension de l'Ă©cole maternelle est Ă©tudiĂ©. La classe de perfectionnement du groupe scolaire Hector Malot est remplacĂ©e par une classe d'intĂ©gration scolaire CLIS pour enfants de 6 Ă 12 ans. Juillet 2002 - La rĂ©fection des baies vitrĂ©es de l'Ă©cole maternelle et l'achat de mobilier sont prĂ©vus ainsi que la restructuration du prĂ©au de l'ancienne Ă©cole d'Infreville. Septembre 2002 - Une subvention est demandĂ©e pour l'installation d'un terrain multi-sports. L'extension de l'Ă©cole maternelle a pris du retard. En attendant la construction de la sixiĂšme classe de l'Ă©cole maternelle un Logimobile est installĂ© dans la cour. PAGE 60 Les enfants des classes CM1, CM2, 6Ăšme, 5Ăšme, 4Ăšme, sont invitĂ©s Ă crĂ©er un Conseil Municipal des Jeunes qui doit permettre aux enfants de Bourgtheroulde de faire partie intĂ©grante de la vie communale, d'ĂȘtre entendus, de proposer et bĂątir des projets, de connaĂźtre le fonctionnement d'une mairie et mettre en pratique les bases de l'Ă©ducation civique. 3 conseillers par niveau de classe seront Ă©lus soit un ensemble de 15. Le mandat sera de 2 ans. Deux animateurs indĂ©pendants de l'Ă©quipe municipale encadreront les jeunes conseillers. L'installation du conseil se fera en dĂ©cembre 2002. 151 enfants frĂ©quentent l'Ă©cole maternelle. 2003 - Des travaux de sĂ©curisation sont exĂ©cutĂ©s aux abords des Ă©quipements scolaires. 162 enfants de plus de 3 ans sont inscrits Ă l'Ă©cole maternelle dont le plan de financement est adoptĂ© en juillet. 14 novembre 2003 - L'appel d'offres pour l'agrandissement de l'Ă©cole maternelle est lancĂ©. 2004 - 159 enfants frĂ©quentent l'Ă©cole maternelle. Une sixiĂšme bilingue anglais et espagnol est ouverte Ă la rentrĂ©e. Janvier 2005 - Des avenants pour l'extension de cette Ă©cole sont signĂ©s. Des subventions au titre des amendes de police sont demandĂ©es au Conseil GĂ©nĂ©ral de l'Eure pour faire rĂ©aliser les travaux de sĂ©curitĂ© routiĂšre sur la route dĂ©partementale 313 et des amĂ©nagements aux abords de l'Ă©cole primaire et de la rue de l'Eglise. L'ouverture d'une douziĂšme classe Ă l'Ă©cole Hector Malot est envisagĂ©e. Mars 2005 - De nouveaux avenants sur les marchĂ©s de l'Ă©cole maternelle sont signĂ©s. Mai 2005 - Les enfants de CM1 partent en classe de mer. 14 juin 2005 - une demande de subvention complĂ©mentaire est demandĂ©e au Conseil GĂ©nĂ©ral pour les travaux nĂ©cessaires Ă l'ouverture de la douziĂšme classe. Des travaux d'amĂ©nagement sont effectuĂ©s Ă l'entrĂ©e de l'Ă©cole primaire. Un service de transport scolaire est organisĂ© pour le premier trimestre de l'annĂ©e scolaire 2005/2006 Ă la demande de plusieurs familles des Essarts. Le terrain de sport de l'Ă©cole primaire n'est plus adaptĂ© aux besoins actuels et aux normes de l'Ă©ducation nationale. Des subventions sont demandĂ©es au Conseil GĂ©nĂ©ral. 2005 - l'Ă©cole maternelle compte 159 Ă©lĂšves. L'inspection acadĂ©mique a modifiĂ© sa politique informatique. DorĂ©navant un parc de portables doit circuler de classe en classe. L'Ă©cole souhaite s'inscrire au concours des Ă©coles fleuries. Lors des exercices d'Ă©vacuation les dĂ©lais de sortie mesurĂ©s ont Ă©tĂ© satisfaisants dans les deux Ă©coles. Ecole maternelle - LEONARD DE VINCI Photo M. MARGAGE pour "La P'tite Semaine" PAGE 61 BĂTIMENTS COMMUNAUX LE PRESBYTĂRE Il est fait mention d'un ancien presbytĂšre, situĂ© dans le parc du chĂąteau seigneurial oĂč une Ă©cole fonctionnait au 17Ăšme siĂšcle. En 1728, le manoir presbytĂ©ral est composĂ© - d'une maison couverte de tuiles, - une grange couverte moitiĂ© en tuile moitiĂ© en paille, - un pressoir, - un cellier, - une Ă©curie, ces derniers couverts en paille, - des murs de clĂŽtures couverts en bauge mortier d'argile mĂȘlĂ© de paille. Le presbytĂšre actuel fut construit au milieu du 18Ăšme siĂšcle. Ses murs sont en calcaire et brique avec enduit partiel, brique avec pierre en remplissage. Le toit Ă longs pans brisĂ©s est en ardoises. 23 mai 1791 - Une autorisation est demandĂ©e de vendre des bĂątiments inutiles dans la cour du presbytĂšre. Les deniers qui en proviendront serviront Ă l'Ă©tablissement d'Ă©cole, maison pour le maĂźtre, maison commune et prison. Un mur sera Ă©tabli pour diviser ces bĂątiments. 1er octobre 1791 - VĂ©rification et estimations des rĂ©parations Ă faire au presbytĂšre et lieux dĂ©pendants. 11 avril 1803 - Le presbytĂšre sert de maison commune, maison d'administration et de local pour la justice de paix depuis la RĂ©volution. Ce qui a causĂ© des dommages prĂ©sentant une Ă©norme rĂ©paration lambris, pavage, vitrages, murs. 4 dĂ©cembre 1803 - Jean Pierre Fouquet et Adrien Robert Harel, membres du conseil, sont nommĂ©s commissaires pour l'estimation des bĂątiments Ă vendre et la reconstruction de ceux rĂ©servĂ©s par le prĂȘtre ainsi que la porte du presbytĂšre. 29 juillet 1804 - Les rĂ©parations Ă faire au presbytĂšre seront financĂ©es par des droits sur les places aux foires et marchĂ©s sur les denrĂ©es qui s'y vendent. 2 janvier 1813 - Les vieux bĂątiments dĂ©pendants du presbytĂšre sont vendus. Les Ă©coles seront construites sur l'emplacement de ces dĂ©pendances. 25 dĂ©cembre 1819 - Le maire expose que M. Jean Baptiste Pierre Mathurin Le Fel, ancien curĂ© de la commune, dĂ©missionnaire, refuse de quitter, vider et rendre libre le presbytĂšre et d'en remettre la possession et jouissance Ă son successeur. Il a Ă©tĂ© remplacĂ© par M. Pierre Jacques Lacour nommĂ© par ordonnance du roi le 11 novembre. Le maire a fait plusieurs dĂ©marches auprĂšs de M. Le Fel qui rĂ©siste sans droit et sans motif lĂ©gitimes. La dĂ©marche amiable n'ayant produit aucun effet, M. Le Fel a Ă©tĂ© sommĂ© de "dĂ©loger du presbytĂšre par exploit du 22 dĂ©cembre". Il n'a pas obĂ©i Ă cette sommation et ne paraĂźt pas disposĂ© Ă obĂ©ir. La rĂ©sistance de M. Le Fel rend sa traduction en justice indispensable Ă l'effet qu'il soit condamnĂ© - 1 Ă Ă©vacuer le presbytĂšre pour que la remise en soit faite Ă M. Lacour curĂ© actuel qui fait le desservice de la commune depuis prĂšs de trois mois et qui n'a pas de logement. â 2 Ă remettre les clefs du dit presbytĂšre. â 3 Ă faire toutes les rĂ©parations de droit. Le Fel, avant de donner sa dĂ©mission avait cessĂ© d'exercer ses fonctions. 5 dĂ©cembre 1821 - Des allocations sont votĂ©es pour la restauration du presbytĂšre. 21 janvier 1834 - Une maison d'Ă©cole est Ă©tablie dans la masure presbytĂ©rale. 1836 - Le curĂ© dispose des hangar, buanderie et Ă©curie. 1837 - Des rĂ©parations sont Ă faire au mur du presbytĂšre, cĂŽtĂ© nord, que le mauvais temps a fait tomber dans la matinĂ©e du 29 janvier sur une Ă©tendue de 20 mĂštres. Les frais seront Ă prendre sur les dĂ©penses imprĂ©vues. 1874 - Un petit corps de bĂątiments Ă usage de cabinets, poulailler plus un sommier de la cave sont dĂ©molis. Le tout est vendu au profit de la commune. 1875 - Une vente de 12 obligations de bons provisoires est faite pour travaux aux murs extĂ©rieurs de l'Ă©glise et du presbytĂšre. 1880 - Des rĂ©parations sont faites Ă l'Ă©glise et au presbytĂšre pour une somme de 906 francs et 11 centimes. 1886 - Un mur tombe en vĂ©tustĂ©. Le devis est de 788 francs et 50 centimes. 27 janvier 1892 - Le conseil d'administration de la compagnie d'assurance de l'Ancienne Mutuelle accorde une somme des 150 francs Ă la commune pour rĂ©paration du dommage causĂ© au presbytĂšre par suite d'un commencement d'incendie. PAGE 62 9 octobre 1897 - La municipalitĂ© autorise le conseil de Fabrique Ă affecter 360 francs 25 Ă la reconstruction d'une partie des murs du presbytĂšre. Janvier 1910 - Mention d'un incendie au presbytĂšre. Mars 1911 - La pourriture du sommier piĂšce de charpente qui sert de linteau > traverse et de la cave a provoquĂ© l'effondrement de la cuisine du presbytĂšre situĂ©e au-dessus. Il est nĂ©cessaire de faire procĂ©der Ă la rĂ©fection des solives et du pavage de la cuisine. Juillet 1911 - Les murs du presbytĂšre sont rĂ©parĂ©s. Ils sont en partie tombĂ©s Ă la suite des pluies de l'hiver prĂ©cĂ©dent. Mercredi 25 mai 1921 - A la demande du doyen le conseil municipal dĂ©cide de se rendre Ă dix heures du matin au presbytĂšre pour assister Ă la rĂ©ception de Monseigneur l'Ă©vĂȘque d'Evreux qui doit venir pour la premiĂšre fois Ă Bourgtheroulde pour la confirmation des enfants. Juillet 1921 - La couverture du presbytĂšre est refaite. Juillet 1935 - rĂ©fection de cinq fenĂȘtres en façade, - remplacement de la grande porte d'entrĂ©e, - pavage de la petite salle et de l'arriĂšre-cuisine. 1937 - Le bail du presbytĂšre est renouvelĂ© lors de la nomination de l'abbĂ© Monnier. Le bail est accordĂ© non plus au prĂȘtre comme prĂ©cĂ©demment mais Ă l'Association DiocĂ©saine. L'immeuble louĂ© devra ĂȘtre garni de meubles et objets mobiliers, conserver sa destination de presbytĂšre et ĂȘtre occupĂ© Ă l'exclusion de tous autres par le prĂȘtre desservant, sa famille et ses domestiques. 1945 - La loi du 28 juin impose l'augmentation de 30 % sur les loyers de la poste et du presbytĂšre. Loi appliquĂ©e le 11 juin 1946. 1950 - Le mur sĂ©parant l'Ă©cole du presbytĂšre sĂ©rieusement endommagĂ© par les bombardements s'Ă©croule sur une grande partie Ă la suite d'une tempĂȘte. FĂ©vrier 1955 - Une lettre du doyen signale le mauvais Ă©tat des planchers ce qui permet au vent de pĂ©nĂ©trer dans les piĂšces. Des rĂ©parations sont exĂ©cutĂ©es aprĂšs devis. Mai 1960 - L'Ă©tat vĂ©tuste de la partie ouest du presbytĂšre est constatĂ©. Les poutres sont pourries, les pavages sont Ă remplacer, une salle d'eau et des WC doivent ĂȘtre construits. Novembre 1968 - De grosses rĂ©parations sont Ă effectuer au presbytĂšre murs, fenĂȘtres et divers. Mai 1977 - L'abbĂ© Trotel se plaint du mauvais Ă©tat des murs du presbytĂšre. Juin 1981 - Le chauffage central est Ă refaire entiĂšrement. La paroisse participera Ă sa rĂ©fection pour un montant de cinquante pour cent de la dĂ©pense hors taxes. 1995 - L'abbĂ© Trotel part en retraite. Il quitte la paroisse. Le presbytĂšre n'est plus occupĂ©. 25 janvier 1996 - Le bail Ă©tant liĂ© Ă la prĂ©sence d'un prĂȘtre, un dĂ©lai de dix-huit mois est accordĂ© en attendant la nomination d'un Ă©vĂȘque et celle Ă©ventuelle d'un nouveau prĂȘtre. 1er avril 1997 - Le presbytĂšre est louĂ© Ă l'Association DiocĂ©saine. 1998 - RĂ©fection de la couverture du presbytĂšre. Juillet 2003 - Travaux effectuĂ©s au presbytĂšre. PAGE 63 LES BĂTIMENTS COMMUNAUX LE CHĂTEAU KELLER FĂ©lix Ernest Gasse, nĂ© Ă Bourgtheroulde en 1824, manufacturier d'Elbeuf, fait construire le chĂąteau entre 1875 et 1876. La famille Gasse est originaire de Saint Amand Les Hautes Terres Eure. Louis Pierre Gasse Ă©pouse en 1798 Ă Bourgtheroulde Marguerite Clotilde Quesney dont la famille est implantĂ©e dans le village avant 1688. Quesney est une mutation du mot chĂȘne. Stanislas LaquerriĂšre, architecte Ă Elbeuf, conçoit les plans du chĂąteau. Auparavant, il a Ă©difiĂ© avec son frĂšre la mairie de Bourgtheroulde, inaugurĂ©e en 1866. FĂ©lix Ernest Gasse Ă©tait alors conseiller municipal. Le rez-de-chaussĂ©e du chĂąteau est composĂ© de onze piĂšces - vestibule, salle de billard, salle Ă manger, grand salon, galerie, petit salon, bureau, office, laverie, cuisine, petite salle ; complĂ©tĂ©es par le palier du grand escalier et le palier d'escalier de service - Au premier Ă©tage se trouvent huit chambres et deux antichambres - Le sous-sol comprend l'office des domestiques, les WC, le fruitier, un lavabo, une laiterie, une galerie et une piscine - La mansarde abrite une antichambre et une lingerie - La toiture est couverte d'ardoises d'Angers et ornĂ©e de huit Ă©pis de faĂźtage - Ăpi de faĂźtage, Ă©galement appelĂ© poinçon, est une piĂšce ornementale formĂ©e d'une base et de plusieurs Ă©lĂ©ments appelĂ©s manchons enfilĂ©s sur une tige mĂ©tallique placĂ©e aux extrĂ©mitĂ©s d'un faĂźtage de toiture, soit Ă la pointe dans le cas d'un pigeonnier par exemple, soit aux extrĂ©mitĂ©s de la ligne de faĂźte arĂȘte de la toiture. Il constitue par exemple la partie supĂ©rieure lâamortissement d'un gable et est le plus souvent un fleuron - Sa fonction est Ă l'origine une nĂ©cessitĂ© fonctionnelle assurer l'Ă©tanchĂ©itĂ© de la charpente traditionnelle de la toiture en couvrant et protĂ©geant la partie saillante lâaiguille du poinçon unique ou des poinçons alors extĂ©rieurs des toitures Ă quatre pans ; elle a pris par la suite une dimension dĂ©corative typiquement lorsque l'Ă©pi est placĂ© en avant-corps d'un pignon de ferme. Dans certaines rĂ©gions françaises, les petits Ă©pis se nomment Ă©tocs. Il peut ĂȘtre en terre cuite, en cĂ©ramique, en bois typique de l'architecture balnĂ©aire du XIXe siĂšcle, en fer forgĂ©, etc. - SOURCE WIKIPEDIA Le chĂąteau possĂšde - quarante-cinq fenĂȘtres et dix lucarnes ; - trente portes d'un mĂštre cinquante et quarante-sept portes de quatre-vingt-dix centimĂštres ; - trente-cinq grands balcons et vingt et une grilles de soupiraux ; - seize cheminĂ©es avec garniture intĂ©rieure en faĂŻence ; - trois cent quatre-vingt-trois mĂštres carrĂ©s de parquets en chĂȘne du Nord en point de Hongrie. Deux grands tableaux 2 m x 1,50 m se faisant face dans le grand escalier du chĂąteau rappelle l'histoire de cette famille qui a fait fortune grĂące Ă la laine. Ces oeuvres sont signĂ©es E. Minet, datĂ©es de 1894 et situĂ©es l'une Ă Bourgtheroulde, l'autre Ă Elbeuf. Le premier tableau montre en premier plan un berger habillĂ© de la "blaude" blouse, entourĂ© de ses moutons et quelques vaches, qui discute avec une cueilleuse de pissenlits. La seconde toile Ă©voque le travail dans la manufacture de la famille Gasse. Au premier plan, huit ouviers et ouvriĂšres trient, filent et tissent la laine des moutons de Bourgtheroulde. A l'arriĂšre plan, sĂ©parĂ©s par une cloison vitrĂ©e, de "beaux messieurs" en costume de drap d'Elbeuf, surveillent et discutent. Emile Louis Minet, nĂ© Ă Rouen en 1841, avait son atelier Ă Elbeuf. ElĂšve de Rudeaux et H. Morin, il dĂ©buta au salon de Paris de 1876. Il obtint une mention honorable en 1882. Il fut conservateur au MusĂ©e de Rouen qui possĂšde de nombreux tableaux de lui" - SOURCE Plaquette de Mme GUILLUY - JournĂ©e du Patrimoine 8 juillet 1971 - Les consorts Gasse demandent un certificat d'urbanisme pour leur propriĂ©tĂ© de la route d'Elbeuf. Le conseil municipal dĂ©plore la coupe de tous les arbres mais Ă©met un avis favorable Ă condition que le terrain soit rĂ©servĂ© Ă des constructions individuelles avec terrain minimum de dix ares, les frais de viabilitĂ© Ă©tant Ă la charge du propriĂ©taire. DONATION DU CHĂTEAU KELLER Le 16 septembre 1971 le maire expose les modalitĂ©s de cette donation par Madeleine Keller nĂ©e Gasse, sans descendance, et donne lecture de l'acte de donation avec les conditions et charges incluses. Cette donation ne peut ĂȘtre effective qu'aprĂšs un vote de l'assemblĂ©e municipale. AprĂšs de nombreuses questions posĂ©es et les prĂ©cisions donnĂ©es concernant les charges, impositions, entretien, frais Ă prĂ©voir, la donation est acceptĂ©e par dix voix contre une abstention. L'acte sera passĂ© chez MaĂźtre LefĂšvre. Deux gigantesques tableaux de 1894 rĂ©alisĂ©s par Emile Minet Ă©taient compris dans la donation. 29 janvier 1973 - La donation du chĂąteau Keller est effective, Madeleine Keller-Gasse Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ©e le 6 janvier prĂ©cĂ©dent Ă Louviers. Madeleine Gasse avait Ă©pousĂ© Ă Elbeuf Louis Keller qui fit carriĂšre dans l'armĂ©e. CarriĂšre du gĂ©nĂ©ral Keller 1936/1939 officier commandant de la 2Ăšme brigade de blindĂ©s â 1939/1940 inspecteur gĂ©nĂ©ral des troupes blindĂ©es â 1940 officier gĂ©nĂ©ral commandant le 1er groupe blindĂ© â 1940/1941 officier gĂ©nĂ©ral commandant la 7Ăšme division militaire. GD264-KELLER Louis Marie Joseph Ferdinand 13/03/40 17/03/1881= 59 ans 1939= GĂ©nĂ©ral de Brigade depuis le 19/06/37, Adjoint Ă lâInspecteur de lâInfanterie et Inspecteur des Chars de Combat depuis le 01/08/39 Inspecteur des Chars de Combat 03/09/39 au 01/09/40 Commandant du 1er Groupement CuirassĂ© 17/01/40 au 02/06/40 Suite de la Guerre 01/09/40-10/11/40 Commandant de la Subdivision de RĂ©gion de l'Ain. 10/11/40-17/03/41 Adjoint au Commandant de la 7eme Division Militaire pour le Commandement Territorial 16/12/40-17/03/41 Commandant de la 7eme Division Militaire Bourg-en-Bresse. 17/03/41 placĂ© dans la 2eme Section 15/08/44-16/11/44 arrĂȘtĂ© par les Allemands et dĂ©portĂ©. 16/11/44 Mort pour la France Camp de Buchenwald - lettre du 22/09/1997 SecrĂ©tariat d'Etat aux Anciens Combattants Les archives dĂ©tenues par le secrĂ©tariat d'Etat indiquent que le GĂ©nĂ©ral Keller Louis, Marie, Joseph, Ferdinand, nĂ© le 17 mars 1881 Ă LunĂ©ville, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă son domicile de Bourgtheroulde Eure par les forces allemandes le 14 aoĂ»t 1944. Une perquisition amena la dĂ©couverte d'un Ă©change de correspondance avec le GĂ©nĂ©ral De Gaulle et la prĂ©sence d'armes. InternĂ© Ă CompiĂšgne, il fut dĂ©portĂ© par le convoi du 15 aoĂ»t 1944 et immatriculĂ© au camp de Buchenwald le 20 avril sous le numĂ©ro 76894. Il mourut dans ce camp le 16 novembre 1944. Le titre de dĂ©portĂ© politique lui a Ă©tĂ© accordĂ© par dĂ©cision en date du 20 mai 1963, et les mentions "Mort pour la France" et "Mort en DĂ©portation" lui ont Ă©galement Ă©tĂ© attribuĂ©es. » Registre civil de Bourgtheroulde Transcription de dĂ©cĂšs le 14 juin 1946 - Camp de Buchenwald Allemagne 16 novembre 1944, 8 heures - DĂ©cĂšs de Keller Louis Marie Joseph Ferdinand nĂ© le 17 mars 1891 Ă LunĂ©ville Meurthe et Moselle, fils de Keller Ferdinand Alois armurier militaire et Willie Marie Catherine, Ă©poux de Madeleine Marie FĂ©licie Gabrielle Gasse - DressĂ© par Vincent Pierre officier de l'Ă©tat civil au ministĂšre des anciens combattants et victimes de guerre le 29 mai 1946 sur la vue des Ă©lĂ©ments d'information figurant au dossier n° 4895. Le gĂ©nĂ©ral Keller est mort dans les bras de l'abbĂ© HĂ©noque tĂ©moignage de M. HervĂ© Rafin. 12 mars 1973 - En rĂ©ponse Ă une demande du certificat d'urbanisme concernant le chĂąteau Keller le conseil municipal dĂ©clare constructible l'ensemble prĂ©sentĂ© sauf deux parcelles. Les locaux des communs sont mis Ă la disposition en prioritĂ© aux personnes ĂągĂ©es, Ă la Ruche centre aĂ©rĂ© de l'Association Familiale en pĂ©riode de vacances et aux sociĂ©tĂ©s, en octobre. Des travaux d'amĂ©nagement seront entrepris. 24 octobre 1974 - Le prĂ©fet de rĂ©gion refuse d'allouer une subvention pour l'acquisition du parc du chĂąteau Keller. FĂ©vrier 1975 - Une piĂšce du chĂąteau est mise gratuitement Ă la disposition de l'Association Familiale. Elle sert de local administratif. Le projet d'amĂ©nagement du chĂąteau Keller est prĂ©sentĂ© le 2 avril - le rez-de-chaussĂ©e sera Ă usage communal. - Des logements type F1, bis et F2 seront mis en location. Une partie de ces logements sera rĂ©servĂ©e au corps enseignant. - L'herbage situĂ© au centre de la propriĂ©tĂ© Keller est louĂ© jusqu'en octobre. PAGE 64 USINE GASSE - 2010 Prix Auguste Perret pour la rĂ©habilitation de lâusine GASSE et CANTHELOU - 17 juillet 1975 - Le projet d'amĂ©nagement d'un terrain de pĂ©tanque dans le parc du chĂąteau Keller est adoptĂ©. Une autorisation d'utiliser l'herbage central de la propriĂ©tĂ© Keller pour les cours d'Ă©ducation physique du est donnĂ©e en septembre. DĂ©cembre 1975 - Le prĂ©fet refuse d'accorder une subvention pour l'amĂ©nagement des logements prĂ©vus dans le chĂąteau Keller. La rĂ©alisation de ces travaux sera assumĂ©e par la commune. 28 avril 1976 - La FĂ©dĂ©ration de la MutualitĂ© Agricole de l'Eure est autorisĂ©e Ă utiliser deux piĂšces de la propriĂ©tĂ© Keller. 24 juin 1976 - Sur proposition de M. Rafin le chĂąteau Keller portera le nom de chĂąteau Keller-Gasse. Une plaque portant ce nom sera apposĂ©e sur le portail d'entrĂ©e non rĂ©alisĂ©. Septembre 1976 - Une salle de chĂąteau Keller est mise gratuitement Ă la disposition du cours de catĂ©chisme. Une participation est demandĂ©e au cours de danse et de gymnastique en compensation des frais de chauffage et d'Ă©clairage. Janvier 1977 - Le local des Anciens est installĂ© dans la buanderie du chĂąteau Keller. 25 avril 1977 - Deux piĂšces sont mises gratuitement Ă la disposition de l'Institut MĂ©dico-PĂ©dagogique IMPP une journĂ©e toutes les semaines ou les deux semaines. Le docteur de l'IMPP commence sa permanence fin octobre. Dimanche 25 septembres 1977 - La section du Parti Socialiste obtient un avis favorable Ă sa demande d'utiliser une partie du chĂąteau Keller-Gasse pour la fĂȘte qu'elle organise. 25 octobre 1978 - Un accord de principe est donnĂ© au SIVOM pour la mise Ă sa disposition de locaux au rez-de-chaussĂ©e du chĂąteau Keller. Les hĂ©ritiers Gasse dĂ©sirent vendre leur propriĂ©tĂ©. Juin 1980 - La vente du vitrail de la porte d'entrĂ©e du chĂąteau Keller sera nĂ©gociĂ©e la rĂ©paration est trop Ă©levĂ©e. Le perron du chĂąteau sera rapidement rĂ©parĂ©. Le local mobile double qui servait de classe est transfĂ©rĂ© au chĂąteau Keller. Il est mis Ă la disposition du Centre de Loisirs. Juin 1981 - La maison du gardien est proposĂ©e Ă une locataire de la perception afin d'agrandir cet immeuble. Un logement est rĂ©alisĂ© dans les communs du chĂąteau. 1983 - Il est prĂ©vu d'abattre le sĂ©quoia du parc. Mai 1983 - Une halte-garderie fonctionne Ă titre expĂ©rimental au chĂąteau. Une trentaine d'enfants, la plupart de la commune, la frĂ©quente. D'importants travaux sont Ă effectuer dans le parc. Septembre 1983 - Les excellents rĂ©sultats et le rĂŽle Ă©ducatif prĂ©sentĂ©s par le professeur de danse permettent de lui accorder l'usage d'une salle du chĂąteau qu'elle louait prĂ©cĂ©demment. DĂ©cembre 1983 - Les propriĂ©taires du parc du chĂąteau Keller demandent un certificat d'urbanisme. Ils n'ont pas l'intention de vendre leur propriĂ©tĂ© et le font savoir Ă la municipalitĂ© en fĂ©vrier 1984. 22 mars 1985 - le maire est autorisĂ© par le conseil municipal Ă signer avec la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations le contrat de prĂȘt nĂ©cessaire Ă l'acquisition de la propriĂ©tĂ© Gasse. 1987 - Le dĂ©souchage du parc Keller permettra l'implantation d'un immeuble, de parkings et d'espaces verts. 1991 - la recette provenant de la vente du bois d'Ă©lagage dans le parc du chĂąteau Keller est consacrĂ©e au reboisement du parc. La rĂ©fection de la toiture du chĂąteau Keller est faite en trois phases. Octobre 1993 - La rĂ©union de l'Atelier du Patrimoine du collĂšge Jean De La Fontaine adopte le projet concernant le parc Keller inventaire des arbres et identification avec un paysagiste. Quinze enfants sont intĂ©ressĂ©s. La plantation d'arbres est envisagĂ©e entre la route de Rouen et le Centre Gilbert Martin. Janvier 1997, - Un local mobile pour l'accueil du Secours Populaire » est installĂ© dans le parc du chĂąteau. 14 mai 1997 - un local est mis Ă la disposition de l'association Action Jeunesse ». Le local des Jeunes est inaugurĂ© le 20 dĂ©cembre. 1999 - Restauration du chĂąteau Keller - enlĂšvement des grilles â remplacement des murs d'enceinte par une muret â rĂ©fection des maçonneries des piliers d'entrĂ©e et de sortie, des portails et des portillons d'entrĂ©e et de sortie â plantation d'une haie, enfouissement du rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique. 1 septembre 2003 - Une demande de subvention est adressĂ©e au Conseil GĂ©nĂ©ral pour la restauration des tableaux du ChĂąteau Keller. Internet - Filature GASSE Ă Elbeuf Seine-Maritime - Cette usine spĂ©cialisĂ©e dans le tissage de laine et l'apprĂȘt des Ă©toffes est construite dans un premier temps vers 1840 par Auguste rocheux sur un terrain servant de clos Ă rames appartenant au manufacturier Alexandre Grandin fils. De 1854 Ă 1882, l'usine est reprise par Louis-Edmond Join-Lambert qui fait Ă©difier dans les annĂ©es 1860 de nouveaux ateliers le long de la rue Patallier. En 1882, Samson Lepesqueur rachĂšte l'usine. En 1885, des ateliers en rez-de-chaussĂ©e sont Ă©difiĂ©s le long de la rue Salvandy. De nouveaux Ă©quipements sont installĂ©s dans l'usine, dont une sĂ©cherie mĂ©canique, une rameuse de draps et trois chaudiĂšres, provenant des constructeurs Bigot d'Elbeuf et Renault fils de Rouen. En 1900, un triage de laine, un dĂ©chireur de dĂ©chet mĂ©canique et 99 mĂ©tiers mĂ©caniques complĂštent les Ă©quipements en place. En 1930, un nouvel atelier de collage et de sĂ©chage du tissu par procĂ©dĂ© mĂ©canique utilisant huit cylindres est mis en service ainsi qu'une dĂ©videuse de fils de 640 broches, 96 mĂ©tiers mĂ©caniques et 7 mĂ©tiers Ă bras. L'usine employait 52 ouvriers en 1889. Ils sont 320 en 1967 dont 138 hommes et 182 femmes. - L'atelier de fabrication abritant le tissage est construit en rez-de-chaussĂ©e, en silex et moellon, shed, tuile mĂ©canique et verre en couverture, charpente mĂ©tallique apparente. - L'atelier de cannetage, en brique s'Ă©lĂšve sur deux Ă©tages carrĂ©s et un Ă©tage de comble, toit Ă longs pans, croupe, ardoise. - L'atelier d'ourdissage et d'encollage, en brique et enduit comprend trois Ă©tages carrĂ©s et un Ă©tage de comble, charpente en bois apparente, toit Ă longs pans, ardoise. - L'atelier de foulonnage et de tondage en brique possĂšde deux Ă©tages carrĂ©s, toit Ă longs pans, croupe, tuile mĂ©canique. - La chaufferie en rez-de-chaussĂ©e surĂ©levĂ© est desservie par un escalier hors-oeuvre en structure mĂ©tallique, dĂ©corĂ© d'une horloge qui le met en liaison avec la salle des machines. - La salle des machines est en rez-de-chaussĂ©e surĂ©levĂ©, couverte d'un toit Ă longs pans et croupe. - Le portail d'entrĂ©e possĂšde une grille en ferronnerie dĂ©corĂ©es de deux lanternes. La conciergerie est en rez-de-chaussĂ©e, couverte d'un toit Ă croupe percĂ© d'oculi petites fenĂȘtres rondesaveugles, ardoises. Surface totale du site 5 945 mÂČ. Surface bĂątie du site 5191 mÂČ Au dĂ©but du 20e siĂšcle, l'usine est reprise par la sociĂ©tĂ© Gasse et Canthelou qui fait construire le tissage en shed bĂątiment ou groupe de bĂątiments dans lesquels les marchandises sont produites en grandes quantitĂ©s, utilisation de machines. L'usine ferme en 1967. Elle appartient aujourd'hui Ă une sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre qui loue une partie des bĂątiments Ă des sociĂ©tĂ©s commerciales. Une grande partie de l'usine reste dĂ©saffectĂ©e. Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 65 LES BĂTIMENTS COMMUNAUX LA HALLE DE LA BOUCHERIE La halle de la boucherie est rĂ©novĂ©e en 2014 1590 - La Halle de la boucherie est incendiĂ©e par les partisans du duc de Guise guerre de religion. 1635 - le Baron de Bourgtheroulde afferme la Halle de la boucherie pour 600 livres tournois et 25 langues de bĆuf. 1654 - La coutume est affermĂ©e Ă Pierre Deshaies par 553 livres par an. 1749 - un enfant abandonnĂ© est exposĂ© sous la Halle Registre paroissial. BaptĂȘme 2 aoĂ»t 1749 - Pierre un enfant exposĂ© sous la halle de la Boucherie remis Ă Catherine veuve de Jean Hervieux aprĂšs dĂ©libĂ©ration. L'enfant dĂ©cĂšde le 10 aoĂ»t. 12 mars 1791 - 21 livres de viande sont saisies dans la halle de la boucherie. 29 mars 1791 - l'adjudication de vente de viande n'a pas Ă©tĂ© respectĂ©e. Les bouchers Lane d'Angoville, CoullebĆuf et Thorel sont condamnĂ©s chacun Ă six livres d'amende. 27 dĂ©cembre 1791 - Bussy et Cacherat espĂšrent du procureur de la RĂ©publique que la halle de la poissonnerie sera dĂ©molie. 1er janvier 1792 - Le Cordier de Bigards, marquis de La Londe, baron du Bourgtheroulde, est prĂ©venu de faire retirer la Halle aux poissons dans le courant du mois cette Halle Ă©tait construite parallĂšlement Ă la Halle de la boucherie Ă l'emplacement de l'actuelle route d'Elbeuf. La lettre est remise Ă son homme d'affaires en son chĂąteau de La Londe. Dans la nĂ©gative, la municipalitĂ© fera dĂ©truire la Halle et vendra les bois, tuiles et pierres. 12 fĂ©vrier 1792 - Pour Ă©viter les abus Ă©ventuels des bouchers pendant le carĂȘme les prix des morceaux de viande sont fixĂ©s. Les viandes seront inspectĂ©es et ne pourront ĂȘtre vendues ailleurs que dans la Halle de la boucherie. 3 septembre 1793 - Ygouf officier de la Garde Nationale demande des sanctions contre les dĂ©linquants qui ne se sont pas prĂ©sentĂ©s en aoĂ»t dernier Ă la garde de la Halle pour laquelle ils avaient Ă©tĂ© requis. Bussy, postillon de la poste, avait demandĂ© Ă ĂȘtre dispensĂ©. Harel, Fabre et Oursel ont Ă©tĂ© prĂ©venus trop tard et demandent une dĂ©charge de sanctions. 28 sols d'amende sont infligĂ©s Ă ceux qui n'ont pas assurĂ© le service au profit des gardes prĂ©sents. 30 octobre 1793 - Saunier marchand chandelier de La Bouille, Benjamin Adam, Jean Neveu marchands du bourg, Jean Jacques VallĂ©e de Basville commune intĂ©grĂ©e Ă Berville dĂ©clarent qu'ils n'ont pu parvenir Ă se procurer les suifs nĂ©cessaires Ă leur Ă©tat de chandeliers. Thomas Coulbeuf, boucher, s'est permis de s'accaparer du suif des bĂȘtes par lui assommĂ©es et ceux exposĂ©s Ă la halle. Il a achetĂ© 98 livres de suif Ă Robert Vittecoq boucher de Thuit-Signol, Ă Dujardin boucher Ă Saint Pierre du BosguĂ©rard, 44 livres Ă Goujon boucher de Tourville, 47 livres Ă Pierre Groult boucher de Routot. Il est tenu de s'expliquer et condamnĂ© Ă la confiscation du suif en sa possession n'ayant pas fait de dĂ©claration du nouveau genre de commerce qu'il veut faire. Il est condamnĂ© Ă 100 livres d'amende. Le jugement est publiĂ© dans toutes les communes du canton et Ă La Bouille. 5 VendĂ©miaire an 8 26 septembre 1800 - Une commission est nommĂ©e pour faire un rapport sur la nature du terrain oĂč sont situĂ©es les Halles. 10 vendĂ©miaire 2 octobre - Pourpoint notaire et maire est invitĂ© au nom du bien public Ă rĂ©diger avec Peuffier une pĂ©tition au Conseil GĂ©nĂ©ral du dĂ©partement pour lui dĂ©voiler la situation du terrain oĂč se trouvent les Halles publiques et oĂč se tiennent les marchĂ©s. Des plaintes ayant Ă©tĂ© formulĂ©es Ă l'encontre d'individus faisant des abus sur les denrĂ©es lĂ©sant le public d'acquĂ©rir ou de vendre de la nourriture les Ă©tals de la boucherie ne sont dĂ©sormais accessibles qu'aux personnes ayant droit de vendre. L'emplacement de l'ancienne Halle aux poissons est rĂ©servĂ© pour cette vente. Il est dĂ©fendu aux marchands d'occuper d'autres lieux. 28 thermidor an 12 16 aoĂ»t 1803 - Le conseil arrĂȘte qu'il sera achetĂ© des planches Ă bateau pour doubler les murailles et faire un refend mur intĂ©rieur dans le bĂątiment vulgairement appelĂ© le corps de garde qui faisait partie de la Halle de la poissonnerie et que la commune a rĂ©servĂ©e Ă cause de l'Ă©migration de Louis Paul Le Cordier lors de la vente de la dite Halle. 4 janvier 1834 - Le conseil municipal expose que le marquis de La Londe propriĂ©taire de la Halle de la boucherie est disposĂ© Ă mettre cette Halle en vente rebĂątie il y a quelques annĂ©es et couverte en ardoises. La portion de l'ancienne Halle couverte en tuile et enclose est rĂ©servĂ©e par le marquis. Il demande 5000 francs pour la Halle avec prĂ©fĂ©rence pour la commune. Cette Halle a toujours Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©e par les bouchers. Si elle n'existait pas ou Ă©tait supprimĂ©e il y aurait nĂ©cessitĂ© pour la commune d'en faire Ă©tablir une. Le prix est raisonnable. Il est dĂ©cidĂ© d'acquĂ©rir la Halle et le terrain sur lequel elle est bĂątie. Les fonds seront fournis par l'aliĂ©nation de trois terrains appartenant Ă la commune et les deniers libres. La municipalitĂ© demande qu'elle soit autorisĂ©e Ă emprunter la somme qui se trouvera nĂ©cessaire pour solder l'acquisition. 8 fĂ©vrier 1834 - Le procĂšs verbal d'une enquĂȘte de commodo et incommodo est dressĂ© par le maire de Saint Denis de BosguĂ©rard dĂ©signĂ© par le prĂ©fet. La valeur de la Halle faite par l'expert de M. de La Londe et M. Leclerc d'Infreville est de 6200 francs. Halle de la Boucherie Ă droite de l'image PAGE 66 15 octobre 1834 - ArrĂȘtĂ© relatif Ă la direction de la route d'Elbeuf Ă Bourgtheroulde M. Dupont adresse une pĂ©tition au prĂ©fet pour proposer une nouvelle direction sur le territoire de la commune ainsi qu'un procĂšs-verbal dressĂ© le 28 juin par M. Leguerney gĂ©omĂštre Ă Brionne. Le maire fait Ă©tablir une soumission du plan projetĂ©. La mairie reçoit les dĂ©clarations et rĂ©clamations faites sur le plan de redressement du tracĂ© de la route n° 12. Lors de la mise en vente de la Halle de la boucherie au commencement de l'annĂ©e par le marquis de La Londe on constate que cette Halle se trouve dans la direction du tracĂ© de la route n° 12. La halle ne sera pas dĂ©molie. Le bĂątiment a Ă peine douze ans. Ce qui provoque la rĂ©vision du tracĂ© de la route qui dĂ©plaĂźt Ă M. Dupont. 4 mai 1836 - Le maire fait part au conseil municipal que le premier alignement tracĂ© pour la confection de la route dĂ©partementale de Gournay Ă Bourgtheroulde Ă©tait changĂ© et que par suite de ce changement les Halles boucheries qu'il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d'acquĂ©rir le 4 janvier 1834 ne pouvaient rester dans leur Ă©tat primitif. Il y a lieu de dĂ©libĂ©rer sur la question de savoir si le conseil municipal dĂ©cide de ne pas renoncer Ă cette acquisition malgrĂ© la perte d'une partie de la halle. Le marquis de La Londe, par sa promesse donnĂ©e, s'interdit de vendre la halle Ă tout autre qu'Ă la commune et dĂ©cide de s'en tenir Ă ses premiĂšres dĂ©libĂ©rations. FĂ©vrier 1838 - Dans le budget de 1835 une demande de 389 francs 72 centimes a Ă©tĂ© faite pour acquitter les droits d'enregistrement et payer les frais d'acquisition de la Halle de la Boucherie. Cette demande n'a pas Ă©tĂ© accueillie et il a Ă©tĂ© rĂ©pondu qu'aux termes d'une dĂ©cision du ministre des finances le 21 mai 1835 le contrat de vente en question devait ĂȘtre enregistrĂ© gratis. Ce qui n'est pas conforme car la vente a Ă©tĂ© traitĂ©e de grĂ© Ă grĂ©. C'est un achat et non une expropriation. Il a Ă©tĂ© confondu L'acquisition de la halle et son alignement lors de la construction de la route dĂ©partementale qui a amputĂ© une partie de la construction. 11 dĂ©cembre 1869 - L'adjudicataire de la Halle de la boucherie n'offre que 170 francs de location annuelle alors que la derniĂšre adjudication Ă©tait de 320 francs. Le nombre de bouchers et lardiers charcutiers a considĂ©rablement diminuĂ©. Le maire est autorisĂ© Ă traiter de grĂ© Ă grĂ© mais pas en dessous de 200 francs en prĂ©sence du conseil municipal et du percepteur. 24 novembre 1896 - La Halle de la boucherie est mise en rĂ©gie, sa location n'ayant pas Ă©tĂ© couverte par l'adjudication. La restauration de la halle de la boucherie est accompagnĂ©e par son alignement sur la route de Bordeaux Ă Rouen. 28 fĂ©vrier 1897 - une demande de secours est adressĂ©e Ă l'administration, le devis initial Ă©tant dĂ©passĂ©. 26 avril 1904 - le maire demande Ă M. Bouquet prĂ©sident de la Musique de lui indiquer les jours dont il a besoin de la Halle. M. Bouquet rĂ©pond les mercredis et samedis soirs ainsi que les dimanches midi pour les jours de sortie. Accord du conseil municipal qui propose de donner la prĂ©fĂ©rence Ă la Musique sur les demandes spĂ©ciales. 1914 - Il est prĂ©vu de procĂ©der au dallage en ciment de la Halle Boucherie. 1926 - Des bals publics sont organisĂ©s dans la salle des fĂȘtes chaque dimanche en alternance par les musiciens de la Fanfare et ceux du Jazz-Band. Ces bals avaient lieu auparavant sous la Halle. Aucune mention n'est faite dans les registres des dĂ©libĂ©rations du Conseil Municipal d'un emploi diffĂ©rent de la Halle. Cependant, les habitants les plus ĂągĂ©s de la commune se souviennent qu'ils ont frĂ©quentĂ© la Halle de la boucherie, alors occupĂ©e par les bouchers, dont certains ne rĂ©sidaient pas Ă Bourgtheroulde. Juillet 1935 - Les grilles et les chaĂźnes de la Halle sont peintes. La porte est remplacĂ©e, la façade repeinte, des rĂ©parations de maçonneries sont exĂ©cutĂ©es. Les droits de places sous la Halle sont rĂ©visĂ©s, leur produit Ă©tant insuffisant. La concession de la Halle boucherie est accordĂ©e Ă M. CharvĂ©, adjudicataire actuel des autres droits de places. Juin 1945 - La municipalitĂ© demande Ă l'Etat le financement des travaux de rĂ©parations des bĂątiments communaux. La Halle doit ĂȘtre rĂ©parĂ©e et non dĂ©molie.Le bĂątiment a Ă©tĂ© endommagĂ© pendant les combats de chars du 26 aoĂ»t 1944. La Halle sera remise en Ă©tat dans un bref dĂ©lai. Elle pourra alors servir de salle de rĂ©union pour la prĂ©paration militaire et de salle de rĂ©pĂ©tition pour la Musique. 1956 - Le Club de Ping-Pong demande d'occuper la salle de la Halle quelques heures par semaine. Ce qui lui est accordĂ©. AoĂ»t 1959 - Le marchĂ© aux Ćufs est installĂ© sous la Halle. FĂȘte du 14 juillet 1960 Bal public dans la salle de la Halle Ă 21 heures. 1er aoĂ»t 1977 - Un sinistre endommage la salle de la Halle. 1978 - L'ancienne Halle est dĂ©saffectĂ©e. 1979 - la salle de la Halle est transformĂ©e en salle de lecture et bibliothĂšque. 11 fĂ©vrier 1984 - La bibliothĂšque, rĂ©amĂ©nagĂ©e, est inaugurĂ©e. AoĂ»t 2006 - Les meubles et livres de la bibliothĂšque sont installĂ©s dans la salle Filloque, situĂ©e dans la Maison du Bourg. Le bĂątiment de la Halle n'a plus de fonction. La Halle de la Boucherie passage du Tour de France dans la commune PAGE 67 LES BĂTIMENTS COMMUNAUX MANOIR DU LOGIS LĂ©on Octave Gruel, maire de Bourgtheroulde, fait construire le Manoir du Logis en 1902. Une pierre blanche placĂ©e Ă la base de l'Ă©difice porte l'inscription Aujourd'hui 1er juillet 1902, anniversaire de ma naissance, j'ai posĂ© cette premiĂšre pierre â Gruel » Pendant la deuxiĂšme guerre mondiale le manoir est le siĂšge de la Kommandantur. Le bĂątiment est dĂ©tĂ©riorĂ©. 6 juin 1946 - Le docteur Hochart achĂšte le manoir du Logis Ă Mme Charlotte Marie Claire Daumas veuve Gruel et Ă Melle ThĂ©rĂšse AdĂšle CimetiĂšre. L'acquisition comprend Ă©galement le droit Ă la participation de l'Etat dans les dĂ©penses occasionnĂ©es par la remise en Ă©tat de la maison endommagĂ©e pour faits de guerre francs, immeuble proprement dit, sous condition suspensive de l'obtention par M. Hochart de l'agrĂ©ment de Monsieur le Commissaire Ă la Reconstruction. Il est prĂ©cisĂ© que Toutes les clĂŽtures sĂ©parant la villa du Logis de la ferme du Logis restant appartenant aux venderesses seront mitoyennes et comme telles entretenues Ă frais communs. Les portes et barriĂšres de communication entre ces deux propriĂ©tĂ©s resteront en l'Ă©tat actuel mais elles pourront ĂȘtre condamnĂ©es ou supprimĂ©es Ă la demande de l'une ou l'autre des parties et remplacĂ©es par une clĂŽture Ă©tablie Ă frais communs » Etude de MaĂźtre Abergel notaire Ă Boissey le Chatel. Le docteur Hochart nĂ© Ă Loos LĂšs Lille Nord le 21 janvier 1909 dĂ©cĂšde Ă l'hĂŽpital Charles Nicolle de Rouen le 7 mars 1982. 13 avril 1984 - le SIVOM prĂ©sente un projet d'acquisition de la propriĂ©tĂ© Hochart pour y Ă©tablir un centre d'hĂ©bergement et une maison de retraite. 29 avril 1985 - Les biens sont vendus en l'Ă©tat au SIVOM de Bourgtheroulde par les consorts Hochart par acte signĂ© chez maĂźtres Porcher, Le Saulx et Deronce-Mougeolle, notaires Ă Elbeuf, pour la somme de francs. La maison d'habitation, d'une superficie de 500 m2, comprend Sous-sol cuisine, office, WC, charbonnier, dĂ©gagement avec rangement, une piĂšce, un fruitier, une cave, une chaufferie. - Rez-de-chaussĂ©e Hall, cuisine, salle Ă manger, cabinet de toilette, bureau, salon. - Premier Ă©tage hall, deux chambres avec salle de bain, deux chambres avec cabinet de toilette et penderie. - Au-dessus un grand grenier. DĂ©pendances Ă usage de garage et remise. - Parc, verger, jardin d'agrĂ©ment, potager. - Dans le parc un bĂątiment d'une trentaine d'annĂ©es anciennement Ă usage de cabinet mĂ©dical 3 piĂšces de 55 m2, une remise, un poulailler. Le tout contenu dans un domaine de 1 hectare 64 ares 24 centiares. La propriĂ©tĂ© est entourĂ©e de murs ouvrant sur la nationale 138 par une grille d'entrĂ©e en fer forgĂ©. Le SIVOM devient propriĂ©taire de l'ensemble immĂ©diatement Ă l'exception des troncs d'arbres. L'achat est effectuĂ© sous la responsabilitĂ© de M. Guenier PrĂ©sident du ComitĂ© Syndical du SIVOM de 1983 Ă 1989. La toiture doit ĂȘtre remise en Ă©tat ainsi que l'installation Ă©lectrique, les sols, les peintures et tapisseries des chambres notamment, les Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs balcons. PAGE 68 LA FERME DU LOGIS propriĂ©tĂ© privĂ©e Pendant les guerres de religion, le mobilier de la ferme du Logis considĂ©rĂ© comme un des plus beaux du Roumois disparait Chevaux, bergeries, Ă©tables, greniers emplis de vivres, la grande grange, la cave, le bĂ»cher, ont Ă©tĂ© pillĂ©s ou emportĂ©s par les ligueurs. Claude II Le Roux dĂ©pose une plainte auprĂšs du Parlement. L'enquĂȘte ne sera diligentĂ©e qu'Ă la fin de l'annĂ©e 1591. Le bĂątiment actuel fut construit au 17Ăšme siĂšcle ferme seigneuriale avec colombier, grange, pignon et puits octogonal rasĂ© et aplani il y a quelques annĂ©es pour permettre le passage des tracteurs. 1er mars 1784 - Louis Le Cerf laboureur ĂągĂ© de 88 ans dĂ©cĂšde dans la ferme du Logis. 26 juillet 1793, - Louis Martin Lecerf laboureur de 55 ans obtient un certificat de civisme. Il loge dans un corps de ferme le Logis, propriĂ©tĂ© de Louis Paul Le Cordier de Bigards. 13 octobre 1793 - L'administrateur du Directoire de Pont-Audemer demande que le blĂ© soit versĂ© dans les magasins nationaux. Ce blĂ© est refusĂ© par les cultivateurs occupant les fermes d'Ă©migrĂ©s. 4 Germinal an 3 1795 - La ferme du Logis est dĂ©clarĂ©e bien national. 6 Thermidor an 3 26 juillet 1795 - Les biens de Le Cordier de Bigards sont confisquĂ©s et vendus comme biens nationaux. Il est fait trois lots de son domaine au mois de Fructidor dont un enclos nommĂ© le Parc de la grande ferme du Logis composĂ© du champ de foire, une maison de fermier, une grange Ă blĂ©, une Ă©curie, etc., un jardin potager, le jardin du fermier plantĂ© d'arbres fruitiers, quatre corps de bĂątiments, les terres labourables du Parc. 7 VendĂ©miaire an 4 29 septembre 1795 - Une controverse a lieu a propos d'une vente de bien national La grande ferme du Logis occupĂ©e par Louis Martin Lecerf a Ă©tĂ© divisĂ©e en sept lots par procĂšs verbal le 18 thermidor 5 aoĂ»t appartenant Ă Le Cordier Ă©migrĂ©. Il est mentionnĂ© que la place oĂč se tient le champ de foire fait partie d'un enclos appelĂ© le Parc oĂč se trouve un lac dans lequel l'adjudicataire pĂȘchait. Le tout appartenant Ă Le Cordier Ă©migrĂ©. 7 VentĂŽse 26 fĂ©vrier 1796 - Louis Martin Lecerf cultivateur dĂ©clare que la veille des malveillants ont mis le feu Ă une piĂšce de chaume qu'il possĂšde au triĂšge du PrĂ© de la NoĂ©. Les dĂ©gĂąts sont constatĂ©s par l'agent municipal. Lecerf porte plainte. Les auteurs sont recherchĂ©s. 1er septembre 1839 - Un nouveau rĂšglement pour le parcours et vaine pĂąture est Ă©tabli un mouton pour trois arpents mĂ©triques. Il existe deux bergeries de quatre Ă cinq cents bĂȘtes Ă laine. Louis Levasseur dit Duval de la ferme de l'Epinay et Jean Baptiste Gruel de la ferme du Logis rĂ©clament la prĂ©sence de six bĂȘtes par arpent, ce qui leur est accordĂ© aprĂšs approbation du prĂ©fet. 1871 - Lors de l'invasion prussienne Mme Cousin fermiĂšre du Logis refuse de donner nourriture et bois de chauffage aux troupes d'occupation. En reprĂ©sailles les portes de son magnifique buffet sont dĂ©montĂ©es et brĂ»lĂ©es sur la place de la mairie TĂ©moignage de M. Roger Hue, dernier maire de Boscherville. 5 dĂ©cembre 1932 - Une subvention est demandĂ©e au ministre de l'agriculture de maniĂšre Ă prendre rang pour des Ă©tudes gĂ©ologiques concernant le projet d'adduction d'eau. propriĂ©taire de la ferme du Logis consent Ă donner l'eau de son puits moyennant un remboursement des frais de pompage. Le maire est chargĂ© de faire le nĂ©cessaire pour l'achat d'une pompe. 3 juillet 1933 - La proposition faite par M. Hennetier en dĂ©cembre 1932 de puiser l'eau de son puits est jugĂ©e trop onĂ©reuse. Un projet de transport d'eau par camion est Ă©tudiĂ©. Mai 1995 - Mme IrĂšne HUBERT fait don d'une petite parcelle supportant la Porte des Marchands. Une plaque sera posĂ©e retraçant l'historique de cette porte et une clĂŽture rĂ©alisĂ©e. PAGE 69 LE COLOMBIER DE LA FERME DU LOGIS propriĂ©tĂ© privĂ©e Extraits de la thĂšse de Mme HUBERT "De par la campagne française, se distingue un patrimoine architectural particulier, Ă l'usage rĂ©volu, mais qui se retrouve assez abondamment dans certaines provinces les colombiers. ErigĂ©s sous l'Ancien RĂ©gime, et destinĂ©s en premier lieu Ă une fonction agricole, ils sont devenus dans les provinces de droit coutumier trĂšs strict, un symbole de puissance et de pouvoir. La Normandie est trĂšs reprĂ©sentative de cet esprit, ancrĂ© dans la Coutume de Normandie et respectĂ© jusqu'Ă la RĂ©volution, et s'est dotĂ©e de monumentaux colombiers, plus ouvragĂ©s que ne le nĂ©cessitait l'Ă©levage des pigeons. L'exemple d'une zone gĂ©ographique reprĂ©sentative, le Roumois, situĂ©e au sud-ouest de la mĂ©tropole normande, Rouen, nous permettra d'en Ă©tudier les caractĂ©ristiques architecturales et fonctionnelles. Les ouvertures respectent les directives Ă©noncĂ©es par les thĂ©oriciens des XVI et XVIIĂšmes siĂšcles ; les lucarnes, quand elles sont encore prĂ©sentes, sont le plus souvent orientĂ©es vers le sud ou le sud-est et le sud-ouest. La porte, toujours unique⊠et maintenue fermĂ©e, est dans la trĂšs grande majoritĂ© des cas orientĂ©e, selon une rĂšgle chĂšre Ă Olivier de SERRES, vers la maison entendez la maison du maĂźtre, pour pouvoir surveiller les allĂ©es et venues au colombier, comme si celui-ci renfermait un trĂ©sor... C'est grĂące Ă l'orientation de cette porte, qu'il est possible actuellement d'avoir une idĂ©e de l'emplacement du logis quand seul le colombier a subsistĂ©, exemple de Bourgtheroulde. Les formes - Prenons l'exemple du colombier de Bourgtheroulde de forme octogonale, chaque face mesure 4 mĂštres, et la circonfĂ©rence externe est de 4x8=32 mĂštres. Le diamĂštre pris entre deux faces opposĂ©es est de 9,50 mĂštres. Le diamĂštre interne est de 8,30 mĂštres, ce qui offre une circonfĂ©rence de 26 mĂštres, permettant l'ouverture de 74 nids ; les murs ont une hauteur de 5,50 mĂštres, et portent 21 rangĂ©es de boulins. L'Ă©paisseur des murs varie de cinquante centimĂštres Ă soixante-dix centimĂštres, la base en gĂ©nĂ©ral plus Ă©paisse, forme une assise pour le dĂ©part des premiers boulins d'une bonne cinquantaine de centimĂštres, cette assise Ă©vite aux premiers boulins le danger d'Ă©ventuels rongeurs et autres nuisibles. Une telle Ă©paisseur de murs confĂšre Ă cet Ă©difice une certaine inertie thermique, favorable Ă un Ă©levage, et mise Ă profit de nos jours par certains propriĂ©taires, qui les ont recyclĂ©s en ...cave ! Le corps du colombier - La brique est sans conteste le matĂ©riau le plus souvent utilisĂ© dans cette rĂ©gion ; plus de la moitiĂ© des colombiers en sont composĂ©s. L'abondance du sous-sol en argile a permis en Normandie le dĂ©veloppement des briqueteries Ă partir du XIVĂšme siĂšcle... La brique a pu constituer alors les colombiers nouvellement Ă©rigĂ©s, comme elle a pu servir Ă la reconstruction de colombiers dĂ©jĂ existants, soit qu'on ait prĂ©fĂ©rĂ© en construire un neuf plus solide plutĂŽt que restaurer un colombier de pisĂ©, soit que l'on ait voulu pour des raisons de goĂ»t, se faire plaisir en construisant un nouveau colombier comme on construisait une nouvelle demeure, aux formes plus modernes »...Il est attestĂ© dans les aveux qu'il y avait effectivement droit de colombier, et prĂ©sence du colombier, Ă des dates qui sont parfois bien antĂ©rieures aux dates estimĂ©es des colombiers que nous admirons de nos jours. Certains colombiers sont effectivement si bien intĂ©grĂ©s Ă l'ensemble de la propriĂ©tĂ©, que leur construction ressort bien d'une volontĂ© de perfection architecturale Bosnormand, Bourgtheroulde, Bosgroult, Bosc Roger, Honguemare. D'autres Ă©lĂ©ments appellent souvent l'utilisation de la pierre et complĂštent l'unitĂ© du dĂ©cor. L'encadrement de la porte est gĂ©nĂ©ralement tout de pierres dans les harmonies brique et pierre, et se complĂšte souvent d'un fronton, classiquement triangulaire dans la trilogie Boissey- Bourgtheroulde-Bosnormand. Les jouĂ©es des lucarnes sont parfois construites en pierres et briques Bourgtheroulde, oĂč l'on a poussĂ© le sens de l'esthĂ©tique Ă faire des lucarnes des rĂ©pliques conformes de la porte cochĂšre qui sertvait d'entrĂ©e au domaine. Le toit - La forme Le toit est un Ă©lĂ©ment essentiel du colombier c'est autant un Ă©lĂ©ment protecteur que dĂ©coratif. Sa forme dĂ©pend bien entendu de la forme au sol du colombier⊠En effet, on s'aperçoit que les plans proches du cercle ont adoptĂ© la classique toiture en poivriĂšre, avec une base complĂštement circulaire. Cependant, poser un toit conique sur un ensemble Ă l'origine polygonal a nĂ©cessitĂ© un travail particulier au niveau de la corniche. Cette derniĂšre doit en effet ĂȘtre ronde pour porter les sabliĂšres. Aussi cela a-t-il donnĂ© lieu sur les colombiers de pierres et/ou de briques Ă diffĂ©rents systĂšmes architecturaux pour passer du plan polygonal de l'Ă©lĂ©vation au plan circulaire de la toiture, amenant par la mĂȘme occasion des Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs intĂ©ressants et aussi variĂ©s que possible. On trouve deux grands principes de passage d'un plan Ă l'autre ; Don de Mme HUBERT PAGE 70 - soit un encorbellement par Ă©tages successifs de briques ou de pierres, Ă©tages s'arrondissant progressivement, - soit un ensemble de pierres en saillie corbeaux supportant la corniche ronde. Le premier systĂšme est illustrĂ© par les colombiers de Bourgtheroulde, Boissey, Bosnormand, le second par ceux de BoisfrĂ©mont, et de Longuemare. Pour les colombiers octogonaux en colombages, on constate simplement une corniche de bois qui s'Ă©largit pour amener le plan Ă sa nouvelle forme, ou bien des solives qui se prolongent au-delĂ du mur pour porter le premier cercle de la charpente. Pour quelques colombiers, Bourgtheroulde, Honguemare, et Saint-Pierre des Fleurs, un lanternon vient s'intercaler entre le faĂźte du toit et l'Ă©pi de faĂźtage. Apparu Ă la Renaissance, le lanternon de nos colombiers rĂ©pond plus Ă un effet de mode architecturale qu'Ă une rĂ©elle fonction utilitaire il ne coiffe pas un trou d'envol, comme cela s'observe sur les colombiers bretons. La prĂ©sence de lucarnes est d'ailleurs lĂ pour confirmer l'inutilitĂ© d'un tel trou. Le lanternon a donc une fonction toute dĂ©corative, car il confĂšre au colombier qui le porte une Ă©lĂ©vation supplĂ©mentaire, et une prestance qui le fait sortir du rang des simples bĂątiments agricoles. Les nids - MatĂ©riaux Contrairement Ă ce que constatait le plus souvent Olivier de Serres, Ă savoir des nids façonnĂ©s Ă l'aide de briques plates accommodĂ©es Ă la mode d'armoire de buffet », le matĂ©riau le plus frĂ©quemment utilisĂ© a Ă©tĂ© le torchis, que l'on observe peu souvent de nos jours suite Ă la disparition souvent totale d'un grand nombre de ces boulins. En effet, seuls trois colombiers sont dotĂ©s de nids en briques, bĂątis Ă mĂȘme le parement intĂ©rieur, en mĂȘme temps que la maçonnerie gĂ©nĂ©rale de l'ouvrage, elle aussi de briques, cela s'entend. Il s'agit des deux colombiers frĂšres » de Boissey-le-Chatel et de Bourgtheroulde, et de celui de La Chouque Ă Saint-Ouen de Thouberville. Il est Ă noter que ces briques Ă©taient recouvertes d'un enduit blanc, dont on observe encore parfois les traces. Ces quelques cas de boulins montĂ©s en matĂ©riaux durs sont lĂ encore le tĂ©moignage de l'importance accordĂ©e au colombier. Cette dĂ©pense supĂ©rieure attribuĂ©e Ă la construction de ces Ă©difices trĂšs soignĂ©s est-elle le fruit d'un effet de mode venu des rĂ©gions de la Loire, oĂč les colombiers sont entiĂšrement montĂ©s en tuffeau ?, ou l'expression du dĂ©sir de se faire plaisir en se faisant construire un colombier plus luxueux ? Peut-ĂȘtre aussi une maniĂšre d'affirmer son droit, en faisant construire des boulins non dĂ©molissables ? Pour exemple, les sieurs Le Roux, Ă l'origine des colombiers de Bourgtheroulde et de Boissey, avaient eu Ă prouver l'anciennetĂ© de leur noblesse. Cela a peut-ĂȘtre influencĂ© le choix de construction, comme un signe trĂšs symbolique de la soliditĂ© de leur noblesse ? Le nombre de nids est bien sĂ»r directement proportionnel Ă la taille du colombier puisqu'il s'agit de colombiers Ă pied, mais le dĂ©compte des boulins encore existants et la comparaison avec les dimensions des colombiers amĂšne Ă faire une diffĂ©rence entre les boulins de terre et ceux de briques. Ainsi, Ă titre d'exemple, des colombiers de mĂȘme diamĂštre intĂ©rieur et de hauteur semblable, comportent respectivement 1500 boulins et 2500, selon qu'ils sont en briques ou en torchis Bourgtheroulde et Honguemare. On entend par boulins du grec Bulos les trous pratiquĂ©s dans les colombiers et destinĂ©s Ă la ponte des Ćufs de pigeons. De lĂ est venu Ă donner le nom de boulins aux trous rĂ©servĂ©s dans la maçonnerie pour recevoir les piĂšces de bois horizontales des Ă©chafaudages, et par suite Ă ces piĂšces de bois elles-mĂȘmes. - dĂ©finition donnĂ©e par Viollet le Duc Perchoirs - Des perchoirs sont assez souvent offerts aux pigeons sur la paroi interne du colombier, sous forme de piquets de bois plantĂ©s dans l'ouvrage, en dessous de chaque ouverture de nids ou entre deux ouvertures de nids trĂšs visibles Ă Bourgtheroulde. Ces petits perchoirs sont suffisamment espacĂ©s pour ne pas ĂȘtre escaladĂ©s par de petits mammifĂšres nuisibles espacement de 35 cm. DĂ©cor de la façade - Le choix des matĂ©riaux et du style architectural va beaucoup dĂ©pendre de l'opportunitĂ© du lieu, mais suivre aussi une sorte de mode, selon les Ă©poques, motivĂ©e par la recherche d'ornements propres Ă satisfaire le goĂ»t et l'orgueil du propriĂ©taire. XVI et XVIIĂšmes siĂšcles en verront l'expression, avec l'usage massif de la brique et de la pierre. Si damiers de pierres blanches, harpes, bandes horizontales, frontons de porte, ouvrage des corniches sont autant d'Ă©lĂ©ments esthĂ©tiques, la brique a Ă©tĂ© trĂšs largement sollicitĂ©e pour Ă©gayer le parement extĂ©rieur. Dessins gĂ©omĂ©triques sous forme de rĂ©seaux quadrillĂ©s, de losanges simples ou plus complexes, habillent » les murs des colombiers oĂč la brique tient une place importante. On peut Ă©galement y trouver des dessins plus naĂŻfs, tels ces coeurs de tailles diffĂ©rentes qui ornent la face s'offrant au visiteur qui entre dans le domaine du sieur Le Roux de Bourgtheroulde. Leur signification n'est pas Ă©vidente ; y en a t-il une, d'ailleurs, ou bien est-ce une curiositĂ© due Ă quelque maçon fantaisiste ? Leur rĂ©pĂ©tition de par la campagne nous amĂšne Ă penser qu'il s'est agit d'un mode de dĂ©coration assez rĂ©pandu, mais dont la codification, s'il y en a une, ne nous est pas connue. En tous cas, Ă plusieurs siĂšcles de distance, il s'en dĂ©gage une sorte de tendresse pour ces bĂątiments. Don de Mme HUBERT PAGE 71 LA POSTE AUX CHEVAUX Par Edit de Luxies, Louis XI crĂ©e les Postes Royales le 19 juin 1464. Les grands chemins du royaume sont dotĂ©s de dĂ©pĂŽts de chevaux propres Ă la course et gouvernĂ©s par un maĂźtre de poste. Les courriers, accompagnĂ©s d'un postillon, acheminent les dĂ©pĂȘches d'un bureau Ă l'autre grĂące aux relais de la Poste aux Chevaux. Les chevaux sont changĂ©s Ă chaque relais distants d'environ 4 lieues. Au milieu du 19Ăšme siĂšcle, il existe 1804 relais et 2245 diligences. L'arrivĂ©e du chemin de fer sonne le glas des relais de poste. Le maĂźtre de poste reçoit un traitement. Il est affranchi du paiement des tailles, exonĂ©rĂ© d'impĂŽts pour les terres qu'il possĂšde, exempt de tutelle, de curatelle et de guet. Il n'est pas obligĂ© de loger les troupes en dĂ©placement ou en campagne, donc non astreint de leur livrer sa cave aux vins ! La Poste aux Chevaux â La Revue Française de GĂ©nĂ©alogie et d'Histoire des Familles â n° 166 â 2006 Dans la nuit du 4 aoĂ»t 1789, on abolit tous les privilĂšges; ceux des maĂźtres de poste suivirent ceux de la noblesse et du clergĂ© et la ruine s'abattit sur les relais. En outre, les gages des maĂźtres de poste créés par un Ă©dit de 1713 et leurs indemnitĂ©s furent supprimĂ©s par un dĂ©cret du 19 juin 1790. Les maĂźtres de poste, du moins pour la plus grande partie, abandonnĂšrent alors leurs relais. Divers essais de rĂ©organisation furent tentĂ©s sans grand succĂšs jusqu'Ă l'accession des messageries Ă la libertĂ© en l'an VI. Et c'est la loi du 19 frimaire an VII 9 dĂ©cembre 1798 qui fixa la nouvelle lĂ©gislation de la poste aux chevaux et dĂ©finit nettement son rĂŽle et son organisation. Mais son article 5 introduisait une exception au monopole des relais concernant les voitures publiques et le transport des dĂ©pĂȘches qui Ă©tait si large qu'il fallut la restreindre. Ce fut fait par la loi du 15-25 ventĂŽse an XIII 6-16 mars 1805. Elle ordonne que tout entrepreneur de voitures publiques et de messageries qui ne se sert pas des chevaux de la poste est tenu, par poste et par cheval attelĂ© Ă chacune de ses voitures, de verser 25 centimes aux maĂźtres des relais dont il n'emploie pas les chevaux. Ce principe fut conservĂ© jusqu'Ă la disparition de la poste aux chevaux en 1873 - Internet On situe le relais de poste aux chevaux de Bourgtheroulde Ă l'emplacement actuel de l'auberge de la Corne d'Abondance. 1744 - Le plus ancien maĂźtre de poste connu est Charles Bouillant. 1768 - Blanton est maĂźtre de poste. 1779 - Mme Veuve Bouillard est maĂźtresse de la Poste. La Corne d'Abondance - ancien relais de La Poste Aux Chevaux collection privĂ©e de Mmes RESSENCOURT PAGE 72 LA POSTE AUX CHEVAUX suite Cauvin est maĂźtre de Poste en 1780. 16 florĂ©al an 3 5 mai 1795 - Cauvin, le maĂźtre de poste, possĂšde vingt-quatre chevaux dans son Ă©curie. 11 mai 1806 - au nom de l'empereur et roy , Cauvin a les facultĂ©s et les aptitudes de remplir la place de maĂźtre de la poste aux chevaux de Bourgtheroulde situĂ©e sur la route de Paris Ă Cherbourg, Ă la charge d'avoir le nombre de postillons, chevaux et Ă©quipages prescrits pour le service de ce relais et de se conformer en tous points aux lois et rĂšglements sur le fait de ce poste sous peine de rĂ©vocation. 1813 - Les chevaux, juments, mules, mulets, poulains et pouliches sont recensĂ©s par dĂ©cision de l'empereur NapolĂ©on Ier pour une levĂ©e de chevaux. A Bourgtheroulde, Quarante-cinq propriĂ©taires des soixante-quatre chevaux et huit juments sont imposĂ©s de quatre francs par tĂȘte. Cauvin, maĂźtre de Poste, possĂšde quatorze chevaux. Il n'est imposĂ© que pour deux douze sont employĂ©s au service de la Poste Les autres possesseurs de bĂȘtes sont le directeur de la Poste aux Lettres, un marchand de vin, un marĂ©chal, onze cultivateurs, trois marchands cultivateurs, quatre marchands, deux boulangers, un fabricant, un notaire, deux marchands d'avoine, un boucher, un potier, un bourrelier, cinq aubergistes, un nĂ©gociant, un huissier, un voiturier, un meunier, un fermier, un chirurgien, un distillateur, un fabricant de toile, un greffier de la justice de paix, un messager. 23 avril 1815 - Cauvin dĂ©cĂšde Ă l'Ăąge de soixante-treize ans. Son Ă©pouse Marie Catherine Beaucousin le remplace. Elle est ĂągĂ©e de quatre-vingt-cinq ans passĂ©s. 20 ami 1815 - Grenier est nommĂ© maĂźtre de Poste. Son affectation est confirmĂ©e par le roi le 19 juillet. Archives municipales Au nom de Sa MajestĂ© le Roi de France et de Navarre Le ministre d'Etat Directeur GĂ©nĂ©ral des Postes, sur le compte qui lui a Ă©tĂ© rendu, en conseil d'administration de la fidĂ©litĂ© et de l'affection du Sieur Jean Jacques Grenier au service du Roi. Le commet pour remplir la place de maĂźtre de la poste aux chevaux de Bourgtheroulde, situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Eure, route d'Alençon Ă Rouen Ă la charge par lui d'avoir le nombre de postillons, chevaux et Ă©quipages prescrits pour le service de ce relais et de se conformer en tous points aux Lois et rĂšglements sur le fait de poste Ă peine de rĂ©vocation. Le prĂ©sent brevet dĂ©livrĂ© Ă Paris en l'hĂŽtel des postes le 19 juillet de l'an 1815. SignĂ© Le Cte Breugnot, les membres du Conseil, Boulanger et Davrange. Et scellĂ©. Inscrit au prĂ©sent registre par le maire de Bourgtheroulde soussignĂ© ce vingt-six juillet mil huit cent quinze. Bosquier. » Document - Archives municipales 20 juillet 1838 - Par brevet au nom du roi dĂ©livrĂ© Ă Paris, Mme veuve Cauvin est nommĂ©e au relais de la Poste aux chevaux. 1851 - Lecerf est maĂźtre de la Poste aux chevaux et conseiller municipal. 1857 - il est toujours maĂźtre de la Poste aux chevaux. PAGE 73 LES CASERNES DE GENDARMERIE & PRISONS Il n'y a pas de marĂ©chaussĂ©e Ă Bourgtheroulde avant la RĂ©volution. Il existe deux brigades pour le bailliage Ă Pont Audemer et Bourg Achard. Une troisiĂšme Ă©tait installĂ©e Ă Cormeilles au milieu du 18Ăšme siĂšcle et fut supprimĂ©e en 1778. 14 janvier 1807 - Un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet de l'Eure tend Ă procurer au capitaine de gendarmerie un emplacement pour construire une caserne. Il n'existe que la place du Jardinet destinĂ© Ă tenir le champ de foire oĂč sera construit le bĂątiment ainsi que la prison Ă la condition qu'ils soient placĂ©s de maniĂšre Ă ce que les foires puissent se tenir. 28 novembre 1813 â Une lettre du prĂ©fet datĂ©e du 24 novembre annonce qu'un arrĂȘtĂ© est pris pour la construction d'une caserne de gendarmerie. La dĂ©libĂ©ration du 8 avril 1807 est rappelĂ©e proposition d'Ă©dification place du champ de foire dite du Jardinet. La caserne sera construite dans le fond et face Ă la grand route. Le terrain Ă cĂ©der a une valeur assez grande par sa position et par le produit des quatre foires qui s'y tiennent annuellement. La commune doit retirer de cette cession un avantage Ă peu prĂšs Ă©quivalent Ă la valeur du terrain par une donation par le dĂ©partement d'un local pour le dĂ©pĂŽt de sĂ»retĂ© et le logement du concierge dans l'enceinte ou dĂ©pendances de la caserne. L'actuel dĂ©pĂŽt de sĂ»retĂ© est trop petit, trop vĂ©tuste, propice Ă l'Ă©vasion des dĂ©tenus et position sur le revers de la grand route dans un endroit resserrĂ©. Le petit bĂątiment Ă©tait construit sur une portion de l'actuelle route de Rouen. Situation approximative devant la maison jouxtant l'auberge de la Corne d'Abondance. 20 dĂ©cembre 1818 â Il est fait mention d'escorte de la gendarmerie lors de passages de militaires pendant les transferts de prĂ©venus de dĂ©lits commis dans le canton 4 mars 1838 â Des rĂ©verbĂšres sont placĂ©s de l'hĂŽtel de la gendarmerie Ă la maison de M. Surbled qui lui fait face gendarmerie vraisemblablement proche de l'auberge de la Corne d'Abondance 10 aoĂ»t 1850 â Il y a deux prisons Ă Bourgtheroulde, malsaines pas de lits de camp, nĂ©cessitĂ© d'obtenir au moins deux douzaines de couvertures demandĂ©es au Conseil GĂ©nĂ©ral de l'Eure 18 mai 1865 â Des secours sont demandĂ©s Ă la mairie pour la prison hommes et femmes. On peut supposer qu'une nouvelle gendarmerie fut construite Ă l'emplacement de la prĂ©cĂ©dente, aprĂšs la construction de la mairie actuelle inaugurĂ©e en 1866. PAGE 74 26 AoĂ»t 1944 - La gendarmerie situĂ©e route de Rouen est partiellement dĂ©truite lors de la libĂ©ration du village. Les archives disparaissent dans leur totalitĂ©. Les gendarmes sont logĂ©s chez l'habitant. Un baraquement neuf mĂštres sur six est installĂ© sur la place de la mairie pour servir de gendarmerie provisoire. 24 janvier 1948 - Ce baraquement est dĂ©saffectĂ©. DĂ©cembre 1951 - Par suite de la destruction de la gendarmerie par faits de guerre en 1944, plusieurs gendarmes sont toujours logĂ©s dans des maisons particuliĂšres. 13 novembre 1960 â Inauguration de la Gendarmerie route d'Elbeuf. 28 avril 1976 â La municipalitĂ© demande l'augmentation des effectifs de la gendarmerie la population du canton progresse. En septembre, le conseil municipal prĂ©voit que l'effectif de la brigade sera portĂ© Ă sept gendarmes, avec construction de deux logements sur le terrain d'emprise actuel. 27 mars 2000 â Pour faire face aux problĂšmes d'insĂ©curitĂ© inhĂ©rents Ă l'accroissement de la population dans le canton, l'Etat a dĂ©cidĂ© sur la demande pressante des Ă©lus de renforcer les effectifs de la gendarmerie de Bourgtheroulde. Les locaux actuels occupĂ©s par la brigade sont trop exigus pour accueillir des moyens humains supplĂ©mentaires. La communautĂ© de communes propose Ă l'Etat d'Ă©difier une nouvelle gendarmerie rue d'Elbeuf comprenant un bĂątiment administratif, neuf logements et trois studios. 19 juin 2004 â Inauguration de la nouvelle gendarmerie, route d'Elbeuf prĂšs du rond-point. Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 75 LA POSTE Mis en place par Philippe Le Bel, les premiers facteurs rĂ©unissent Ă la fois les fonctions de tambour de ville et de garde-champĂȘtre. A Paris, ils sont nommĂ©s messagers Ă piĂ© ». Ils montent Ă cheval, franchissent douze lieues par jour, sont indemnisĂ©s pour leurs vĂȘtements et exemptĂ©s de nombreuses taxes. La taille et la dĂźme au clergĂ© ne leur sont pas imposĂ©es. Qui a inventĂ© la boĂźte aux lettres ? En 1653 il n'existait dans Paris que quatre bureaux de poste, faisant la liaison entre la capitale, la province et l'Ă©tranger. Jean-Jacques RENOUARD DE VILLAYER conseiller au Parlement imagina alors la boĂźte aux lettres et veilla Ă l'installation des boĂźtes murales Ă l'angle de rues trĂšs frĂ©quentĂ©es. Il y avait alors 3 levĂ©es par jour. Le timbre poste n'existait pas encore et chaque pli devait ĂȘtre muni d'un "billet de port". En 1780 Paris comptait 500 boĂźtes aux lettres. 1er janvier 1689 - Le courrier d'Alençon Ă Rouen tombe de son cheval et meurt. Il est inhumĂ© dans le cimetiĂšre de Bourgtheroulde qui se trouve prĂšs de l'Ă©glise. 10 octobre 1790 - Jean Neveu directeur de la poste aux lettres et son fils ainsi que Claude Nicolas Lequesne commis Ă la distribution prĂȘtent serment. Il est reprochĂ© Ă Neveu d'employer des enfants mendiants qui ne sont pas propres. 16 avril 1792 - Marie Jeanne Neveu, veuve de Claude Lequesne, directrice de la poste aux lettres, Claude et Nicolas Lequesne commis de bureau, Pierre Jacques CaritĂ© fourrier, Nicolas Tassel facteur commis, prĂȘtent le serment civique. 30 avril 1792 - Michel Grandin chef du bataillon de la Garde nationale de Marcouville se plaint que la directrice de la poste refuse le port du courrier. Elle prĂ©texte qu'il n'a qu'un assignat et qu'elle veut ĂȘtre payĂ©e en numĂ©raire. 1er mai 1792 - Un arrĂȘtĂ© est adressĂ© Ă la veuve Lequesne. Elle recevra des bons des villes d'Evreux, Elbeuf et Louviers. Il faut faire cesser la raretĂ© du numĂ©raire pour le paiement de la poste aux lettres des habitants de Bourgtheroulde et alentours. 21 octobre 1792- La directrice de la poste aux lettres, le facteur, prĂȘtent serment FidĂ©litĂ© Ă la Nation, maintien de la libertĂ©. Ils jurent de mourir en les dĂ©fendant. 26/12/1840 - DĂ©cĂšs de BEZEAU François Louis Directeur de la Poste aux lettres - lieutenant colonel en retraite - Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis - de l'institution du MĂ©rite Militaire - nĂ© 13 fĂ©vrier 1768 Ă CONDAC Charente - fils de Louis et Charlotte LARCIER - Ă©poux de Jeanne L'HOMME. 15 dĂ©cembre 1864 - La municipalitĂ© vote une somme de quatre cents francs pour l'installation d'une ligne tĂ©lĂ©graphique. 8 dĂ©cembre 1870 - Lors de la guerre franco-prussienne un officier prussien se fait conduire au bureau de tabac. Il rĂ©quisitionne tout ce qu'il peut trouver et fait dĂ©truire le tĂ©lĂ©graphe par le sous-officier qui l'accompagne. 6 dĂ©cembre 1873 - Une loi remet les bureaux tĂ©lĂ©graphiques aux agents des Postes. La remise des tĂ©lĂ©grammes Ă domicile est assurĂ©e par un agent communal agréé par l'administration des tĂ©lĂ©graphes. 10 juillet 1876 - Un dĂ©cret charge le receveur des postes de choisir le porteur des tĂ©lĂ©grammes et impose aux communes l'obligation de pourvoir aux frais de distribution et de rĂ©munĂ©rer l'agent qui sera dĂ©signĂ©. Une somme de cent francs est votĂ©e par la municipalitĂ© Ă la receveuse des postes chargĂ©e de faire porter les tĂ©lĂ©grammes Ă domicile. mai 1882 - Le facteur demande que la deuxiĂšme distribution du courrier soit supprimĂ©e le dimanche aprĂšs-midi. Les horaires demeurent inchangĂ©s, mĂȘme le dimanche, Ă©tant donnĂ© l'importance des courriers de Rouen et Paris. La deuxiĂšme distribution est maintenue le dimanche comme tous les jours de la semaine Ă une heure de l'aprĂšs-midi. 13 juillet 1892 - Le directeur des postes et tĂ©lĂ©graphes de l'Eure adresse une lettre Ă la municipalitĂ© Au terme de l'article 13 du dĂ©cret du 8 mai 1867 la commune de Bourgtheroulde doit assurer Ă ses frais la remise gratuite des tĂ©lĂ©grammes dans l'Ă©tendue du territoire compris dans le pĂ©rimĂštre de l'octroi voir "OCTROI". Elle n'est alors assurĂ©e actuellement que dans le bourg. Depuis la crĂ©ation de la ligne de chemin de fer de Serquigny Ă Rouen un service d'omnibus subventionnĂ© par la Compagnie de l'Ouest a toujours existĂ©. Ce qui n'est plus le cas en 1897 Les colis sont adressĂ©s en gare et non Ă domicile. Le service des dĂ©pĂȘches est fait par le courrier Ă pied entre la gare de Bourgtheroulde/Thuit-HĂ©bert et la poste de Bourgtheroulde 4,1 kms, travail pĂ©nible en raison du poids souvent trĂšs lourd des dĂ©pĂȘches. Le Courrier court des dangers, notamment la nuit puisqu'il revient de la gare Ă trois heures du matin et est souvent porteur de valeurs considĂ©rables. L'administration des Postes aurait avantage Ă faire exĂ©cuter ce service avec cheval et voiture munie d'un coffre fermant Ă clef. Elle pourrait transporter ainsi des voyageurs et livrer les colis Ă domicile. AoĂ»t 1900 - La municipalitĂ© approuve la crĂ©ation du rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique Ă Bourgtheroulde et le circuit la reliant Ă Pont Audemer Ă la seule condition qu'il passe par Elbeuf et non par Montfort sur Risle pour raison d'Ă©conomie, Elbeuf Ă©tant plus proche que Pont-Audemer. 19 dĂ©cembre 1902 - La receveuse des postes, tĂ©lĂ©graphes et tĂ©lĂ©phone rĂ©clame une indemnitĂ© en raison du travail supplĂ©mentaire que lui occasionne l'ouverture au public d'une cabine tĂ©lĂ©phonique dans son bureau. Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 76 13 mai 1907 - Certains habitants sont mĂ©contents Le facteur commence sa distribution au dĂ©part de la poste pour desservir d'abord les habitations les plus Ă©loignĂ©es. Le maire demande la modification de l'itinĂ©raire au directeur des postes pour que la Grande Rue soit desservie en premier. Se rĂ©fĂ©rant Ă la loi de finance du 31 octobre 1907, la municipalitĂ© demande la gratuitĂ© des distributions des tĂ©lĂ©grammes, messages tĂ©lĂ©phonĂ©s et avis d'appels tĂ©lĂ©phoniques. Un avis ministĂ©riel informe que le receveur ou le gĂ©rant du bureau recevra zĂ©ro franc dix pour ces services. 1er juillet 1909 - Par arrĂȘtĂ© du 28 juin Bourgtheroulde bĂ©nĂ©ficie de cette mesure. La commune a la facultĂ© d'Ă©tendre la distribution gratuite Ă tout son territoire mĂȘme en dehors de la zone soumise Ă l'octroi. La receveuse des postes recevra cinquante francs annuellement pour le service gratuit de distribution en dehors de l'agglomĂ©ration rĂ©glementaire. Le piĂ©ton agréé par ses soins recevra cent cinquante francs par an. 6 novembre 1909 - Le propriĂ©taire du local occupĂ© par le service des postes refuse de renouveler le bail expirant le 30 juin 1910. Il est projetĂ© d'acquĂ©rir un terrain situĂ© dans la Grande Rue du bourg, non loin du centre des affaires. 20 novembre 1909 - Mme FrĂ©mont consent Ă la commune la cession d'un terrain de trois cent treize mĂštres carrĂ©s Ă prendre dans le jardin de l'hĂŽtel tenu par M. BossiĂšre sur la grande route de Rouen ex hĂŽtel du Cheval Noir. 30 dĂ©cembre - M. Cossard, architecte Ă Brionne, est pressenti pour exĂ©cuter devis et plans qui sont approuvĂ©s sous rĂ©serve. Un groupe d'habitants demande qu'une boĂźte aux lettres soit installĂ©e dans le quartier des Halles et de l'Ă©glise le futur bureau de poste se trouvera trop Ă©loignĂ©. M. Paon, buraliste et facteur, dont la maison est situĂ©e Grande Rue en face de l'Ă©glise offre de relever rĂ©guliĂšrement et gratuitement la boĂźte aux lettres qui serait placĂ©e dans le bas du bourg. 30 octobre 1910 - Le bureau de poste est livrĂ© Ă l'administration. Le coĂ»t total des travaux est de vingt mille trente francs et quatre-vingt-dix-neuf centimes. DĂ©cembre 1912 - Le bureau de poste est surchargĂ©. Il est tenu par une aide intĂ©rimaire. Les receveurs successifs n'ont pas acceptĂ© ce poste dans un bureau de construction rĂ©cente. Il incombe Ă l'administration d'y remĂ©dier et notamment par la crĂ©ation Ă la gare de Thuit-HĂ©bert d'un emploi d'entreposeur. 1922 - Le courrier n'est distribuĂ© le dimanche que dans l'agglomĂ©ration d'oĂč de nombreuses plaintes de personnes habitant en dehors du bourg. Il est aussi reçu avec retard. Octobre 1928 - Des dĂ©marches sont faites pour que le tĂ©lĂ©phone soit Ă la disposition des habitants le dimanche et qu'un numĂ©ro reliĂ© au bureau soit installĂ© chez un hĂŽtelier. Avril 1929 - La receveuse des Postes demande qu'une enseigne portant le nom de la localitĂ© soit fixĂ©e sur la façade. Elle sera placĂ©e oĂč se trouve gravĂ© le mot Postes ». DĂ©cembre 1951 - La population demande au maire d'intervenir pour que l'horaire d'ouverture de la poste soit rĂ©tabli de quatorze heures Ă dix-huit heures. Elle est actuellement fermĂ©e de douze heures Ă quinze heures. 1959 - La façade de la poste, criblĂ©e de trous d'obus combats de chars le 26 aoĂ»t 1944, est rĂ©novĂ©e. 8 avril 1970 - La commune demande Ă ĂȘtre rattachĂ©e au rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique d'Elbeuf. Janvier 1976 - L'ouverture d'un deuxiĂšme guichet est demandĂ©e. Octobre 1979 - La dĂ©gradation dans la distribution du courrier est constatĂ©e Le bureau de poste dessert douze communes pour le courrier et environ quarante pour les tĂ©lĂ©grammes. Il n'y a pas eu de distribution pendant plusieurs jours dans certains quartiers. 1980 - Un nouveau poste est créé au dĂ©but de l'annĂ©e. 1er juillet 1890 - les horaires d'ouverture du bureau sont modifiĂ©s quatorze heures trente Ă dix-sept heures. 1992 - Un nouveau central tĂ©lĂ©phonique pouvant desservir cinq cents abonnĂ©s est installĂ© dans la commune. Octobre 1998 - La solution de regroupement sur Bosc Roger en Roumois est dĂ©sormais acquise, solution qualifiĂ©e de prĂ©fĂ©rable Ă l'installation d'un centre de tri dans un local de la zone d'emplois de la BaudriĂšre comme les Ă©lus du canton l'avaient proposĂ©. Ce qui provoque de vives rĂ©actions parmi les usagers. Une pĂ©tition est signĂ©e par sept cents personnes. La Poste a refusĂ© de dĂ©cider en faveur de Bourgtheroulde. PAGE 77 L'OCTROI Octroi Droit payĂ© par certaines denrĂ©es Ă leur entrĂ©e en ville. Depuis 1948 ce droit n'existe plus en France - Petit Larousse. 30 florĂ©al an 8 20 mai 1800 - Pierre Levilain prĂ©sente un procĂšs-verbal qui constate qu'il s'est rendu adjudicataire de la BarriĂšre » octroi situĂ©e Ă Bourgtheroulde Ă dater de ce jour jusqu'au dernier jour complĂ©mentaire de l'an 9 22 septembre 1801. Il a requis de le recevoir en cette qualitĂ© et l'installer pour la perception qu'il a droit de faire conformĂ©ment aux lois relatives Ă la taxe de l'entretien des routes. Acte lui est donnĂ© pour son installation et entrĂ©e en fonction. Il est envoyĂ© devant le juge de paix ainsi que les commis qu'il lui plaira d'employer. Un Ă©tat des effets trouvĂ©s au bureau de la BarriĂšre est Ă©tabli - trois chaises, - une table de bureau fermant Ă clef et la clef, - un lit de sangle et son dossier, - un rĂ©verbĂšre, - un encrier, - une paire de mouchettes ciseaux pour moucher les chandelles, - deux bouteilles Ă encre vides, un poĂȘle de fonte et ses tuyaux, - un cadenas et sa clef pour fermer la barriĂšre, - un crochet pour attiser le feu du poĂȘle, - la BarriĂšre, - deux tableaux de pancartes. 28 messidor an 10 17 juillet 1802 - La prĂ©sence de l'octroi dans la commune est mentionnĂ©e dans la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal. Juin 1809 - Le conseil municipal se prononce pour le maintien de l'octroi. 1er janvier 1810 - L'octroi est affermĂ© pour trois ans. Mention de "charcuitiers, lardiers, viande massacrĂ©e". Des vĂ©rifications sont faites dans les Ă©curies, tueries et Ă©taux. Il est apposĂ© une marque particuliĂšre. Un laisser-passer pour le transport d'une maison Ă l'autre est demandĂ© ainsi que la justification d'une quittance pour toute rencontre, aprĂšs avoir dĂ©telĂ© les chevaux, et entrĂ©e dans quelque cour. Il y a saisie en cas de refus, confiscation ou amende Ă©gale Ă la valeur de l'objet saisi. Les propriĂ©taires sont responsables de leurs facteurs intermĂ©diaires de l'Ă©poque, agents, enfants, domestiques et locataires. Septembre 1811 - Placement des poteaux de l'octroi 1 - Sur la route de Brionne vis Ă vis de l'encoignure du clos Piquenot portant deux inscriptions dont une servira pour l'entrĂ©e du chemin venant de Marcouville. 2 - Sur la route de Rouen Ă l'extrĂ©mitĂ© de la barriĂšre de la masure de Jacques Oursel. 3 - Sur la route d'Elbeuf Ă l'encoignure de la masure occupĂ©e par M. DachĂ©. 4 - Sur la route du Neubourg entre la masure de François Tubeuf et celle de la veuve Lefrançois. 5 - Sur la route de Bourg Achard Ă l'extrĂ©mitĂ© de la masure de Louis Jacques Lair. 6 - Sur la route de Pont Audemer vis Ă vis le prĂ© de M. Baillache. 7 - Sur la route d'Infreville contre la masure de feue Marie CaritĂ© occupĂ©e par M. Bruman. 8 - Sur la route de Bosc Roger Ă l'extrĂ©mitĂ© de la propriĂ©tĂ© du sieur Jacques Isaac. Le bureau de l'octroi, dans le centre de la commune, est ouvert du lever au coucher du soleil. Les lettres de voitures sont timbrĂ©es et visĂ©es du lieu du dĂ©part. Les diligences, fourgons, fiacres, cabriolets et autres voitures de louage, sont soumis aux visites des prĂ©posĂ©s de l'octroi. Les courriers ont l'obligation d'acquitter les droits des objets tarifĂ©s. Les prĂ©posĂ©s assistent Ă la remise des paquets et se font prĂ©senter leur feuille de chargement. LE PASSE DE BOUT FiscalitĂ© Permission donnĂ©e de faire entrer sans payer lâoctroi des marchandises dans une ville oĂč elles ne pourront ĂȘtre vendues ni mĂȘme dĂ©chargĂ©es et quâelles ne feront que traverser pour ĂȘtre conduites Ă leur destination - Dictionnaire de lâAcadĂ©mie française, huitiĂšme Ă©dition - WIKIMEDIA est exĂ©cutĂ© sans interruption. Il n'a lieu que pendant le jour. La durĂ©e du passage est dĂ©terminĂ©e sur le bulletin ou PASSE AVANT permis de circulation de marchandises soumises habituellement Ă des droits - Source REVERSO Ă raison de la distance Ă parcourir. Elle ne peut excĂ©der le temps nĂ©cessaire pour traverser la commune d'une limite Ă l'autre sans s'arrĂȘter sauf accident ou par force majeure. Les denrĂ©es et marchandises en transit sont sans franchise pendant huit jours, sous la surveillance des prĂ©posĂ©s. Il peut y avoir un accord de prolongation de transit dispensĂ© par le maire. Les bestiaux amenĂ©s aux foires et marchĂ©s sont assimilĂ©s aux objets de transit. Les voitures et transports militaires chargĂ©s d'objets assujettis Ă l'octroi sont soumis aux rĂšgles pour transit et Passe De Bout. Les bestiaux, avec indication du nombre et de l'espĂšce entretenus pour la culture ou autre dans le rayon de l'octroi, ont la permission de circuler. Des prĂ©posĂ©s visitent les Ă©tables et les bergeries et recensent les bestiaux. Les propriĂ©taires sont tenus de dĂ©clarer le nombre et l'espĂšce des animaux livrĂ©s Ă la boucherie et ceux qu'ils feront venir du dehors pour les remplacer. PAGE 78 Les bĂȘtes mortes naturellement exportĂ©es ou vendues hors de la commune ne sont passibles d'aucun droit Ă la condition que la dĂ©claration soit faite le premier jour de leur mort pour ceux qui disparaissent, prĂ©alablement Ă leur exportation pour les autres. Les aubergistes, cabaretiers et autres tenant tables, Ă©curies et remises sont admis Ă recevoir en fourrier fourriĂšre les objets saisis ou sĂ©questrĂ©s qui seront vendus aux enchĂšres aprĂšs un dĂ©lai de dix jours, exceptĂ©s ceux qui n'excĂšdent pas deux cents francs. Les marchandises pouvant s'avarier sont vendues promptement. Sont considĂ©rĂ©s comme prĂ©venus d'opposition Ă l'exercice des employĂ©s tous individus qui arracheraient, enlĂšveraient ou briseraient les poteaux, barriĂšres, tableaux et autres objets servant Ă la perception de l'octroi, ou injurieraient ou troubleraient les prĂ©posĂ©s dans leurs fonctions. Le produit des amendes ou confiscations pour causes de contraventions est partagĂ© par moitiĂ© aux prĂ©posĂ©s, l'autre moitiĂ© sera versĂ©e Ă la caisse municipale pour ĂȘtre appliquĂ©e aux pauvres. Les prĂ©posĂ©s de l'octroi doivent avoir satisfait Ă la conscription, prĂ©senter des certificats authentiques de capacitĂ©, de bonne vie et mĆurs. Le port d'armes leur est autorisĂ©. Ils sont destituĂ©s en cas d'abus. Les poursuites judiciaires ont l'assistance de la force armĂ©e. Seules les mesures dĂ©cimales sont en usage. 14 avril 1812 - Un rĂšglement du ministre des finances spĂ©cifie qu'il sera demandĂ© une dĂ©claration spĂ©ciale d'abattage des bestiaux avec apposition d'une marque sur chaque quartier. Les cuirs et peaux seront prĂ©sentĂ©s dans les tueries. Les frais de plombs seront Ă la charge des expĂ©diteurs qui devront fournir les cordes nĂ©cessaires. 1815 - Duval est receveur. Une marque est apposĂ©e sur les viandes. Un peson Ă crochet est achetĂ©. 1818 - Le tarif de l'octroi est augmentĂ©, les revenus diminuant d'annĂ©e en annĂ©e depuis 1813. 1820 - l'octroi est affermĂ© par ordonnance du roi du 22 dĂ©cembre 1819. L'octroi est devenu trop onĂ©reux pour ĂȘtre administrĂ© par la commune. 1823 - L'octroi, quand il Ă©tait en rĂ©gie, donnait un moindre produit que celui qui rĂ©sulte du bail actuel. La nouvelle adjudication est plus avantageuse que la premiĂšre. 1er janvier 1824 - Le bail de l'octroi sera renouvelĂ© pour trois ans. 1827 - Le bail est adjugĂ© et renouvelĂ©. Il en est de mĂȘme pendant quelques annĂ©es. DĂ©cembre 1841 - Une rĂ©gie provisoire est mise en place. La prĂ©fĂ©rence est donnĂ©e Ă la continuation de la jouissance de l'actuel adjudicataire M. Marais. DĂ©crets du 18 et 24 avril 1848 Imposent la suppression des droits dâoctroi sur la viande et les remplacent par un impĂŽt supplĂ©mentaire sur les voitures de luxe, les chiens, etc. Le conseil municipal ne dĂ©sire pas ce changement. 1871 - M. Ledoc est fermier de lâoctroi. 10 novembre 1871 - lâoctroi mis en rĂ©gie est accordĂ© Ă M. Prosper buraliste et marchand de tabac. Il quitte la commune en 1876. 8 aoĂ»t 1876 - M. DouillĂšre receveur buraliste le remplace. Juin 1903 - les poteaux de lâoctroi sont situĂ©s - route de Brionne au-dessus de la maison Osmont *emplacement des pĂ©piniĂšres en 2005 - route de Berville au-dessus de la maison Lombard - route de Thuit-HĂ©bert au-dessus de la maison Auvard. Ils sont posĂ©s en 1904. Le sous-prĂ©fet demande la pose de poteaux indicateurs dâoctroi et lâachat dâune bascule en septembre 1906. Depuis 1919, Ulysse Appert est prĂ©posĂ© aux recettes. Il demande une augmentation de 20 % en fĂ©vrier 1925 et le relĂšvement du tarif de la taxe dâoctroi. Le prix de vente des bestiaux a plus que quintuplĂ© depuis lâavant guerre. Il lui est accordĂ© de percevoir 10 % sur les recettes encaissĂ©es. DĂ©cembre 1927 - Ulysse Appert, gĂ©rant de dĂ©bit de tabac, cesse ses fonctions. EugĂšne Verrier est agréé pour le remplacer aux mĂȘmes conditions que son prĂ©dĂ©cesseur. 30 janvier 1933 - Le conseil municipal dĂ©cide de remettre en application lâancien tarif de 1926 pour une pĂ©riode de cinq annĂ©es - huit francs pour les bĆufs - cinq francs pour les veaux â deux francs pour les moutons â quatre francs pour les porcs Mars 1933 - M. Jules Renaux est installĂ© receveur de lâoctroi aprĂšs le dĂ©part de M. Verrier. Le conseil municipal proteste contre les dĂ©clarations trop basses faites par les marchands bouchers et charcutiers pour la taxe de lâoctroi. Le garde champĂȘtre est dĂ©lĂ©guĂ© pour vĂ©rifier les dĂ©clarations et faire cesser les abus qui se produisent actuellement. 12 juin 1935 - M. Renaux donne sa dĂ©mission. Le poste de receveur dâoctroi est vacant. Un avis sera donnĂ© dans les journaux. Le garde champĂȘtre assurera provisoirement ce service. Dans le cas oĂč personne ne solliciterait ce poste le garde champĂȘtre serait nommĂ© receveur. La suppression de lâoctroi est envisagĂ©e Ă partir du 1er janvier 1946. Il sera remplacĂ© par une taxe de zĂ©ro franc cinquante sur le chiffre dâaffaires qui sera perçue par le receveur des contributions indirectes. PAGE 79 LES CIMETIĂRES LE PREMIER CIMETIĂRE ENTOURAIT L'EGLISE. 20 Fructidor an 2 17 aoĂ»t 1794- Vente des pommiers du cy-devant cimetiĂšre. 26 septembre 1800 - Une commission est nommĂ©e pour faire un rapport sur les rĂ©parations des murs du cimetiĂšre. 1er octobre 1800 - Un devis des rĂ©parations est adoptĂ© vue la grande urgence. 30 octobre 1800 - Le maire est dans l'impossibilitĂ© de faire rĂ©parer le mur du cimetiĂšre par le refus que font les dĂ©tenteurs et jouissants des petites boutiques qui depuis longtemps ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©es sur le territoire de ce mĂȘme cimetiĂšre faisant face au PavĂ© Grande Rue actuelle de payer en ses mains le montant de ce qu'ils doivent Ă la commune pour l'occupation de ces boutiques depuis au moins dix annĂ©es. Ces boutiques n'ont jamais Ă©tĂ© une propriĂ©tĂ© de la cy-devant Fabrique mais bien une propriĂ©tĂ© communale suffisamment prouvĂ© par la seule inspection de leur situation sur le dit cimetiĂšre. Les fabriciens ont reçu jusqu'en 1791 le produit de ces mĂȘmes boutiques et ce parce qu'ils Ă©taient obligĂ©s de pourvoir aux frais de sĂ©pulture des pauvres et Ă l'entretien de la clĂŽture du cimetiĂšre. Le maire est autorisĂ© Ă relever le prix des locations et d'en employer le montant Ă la rĂ©paration et la réédification des murs de clĂŽture et barriĂšre. En cas de refus, il sera fait des sommations, exploits, diligence et recours aux tribunaux. 23 juin 1801 - Le revenu des petites baraques situĂ©es sur le cimetiĂšre est consacrĂ© Ă l'Ă©dification du mur. 18 fĂ©vrier 1802 - Le maire fait remarquer que la clĂŽture du cimetiĂšre de 6 mĂštres et demi n'empĂȘchent pas le passage continuel des animaux. Il porte rĂ©clamation sur la dĂ©cence et le respect dus au lieu de sĂ©pulture publique. La clĂŽture qui manque doit ĂȘtre ainsi faite qu'elle empĂȘche Ă l'avenir l'installation des Ă©tals des marchands. 17 juillet 1802 - La construction de trois boutiques est prĂ©vue sur une place vague se trouvant entre la voie publique et le cimetiĂšre qui serait ainsi parfaitement fermĂ©. L'autorisation de leur construction permettrait d'accroĂźtre les revenus de la commune. 11 avril 1803 - Le mur du cimetiĂšre est dĂ©clos sur une longueur de presque dix mĂštres. "Il est dĂ©cent eu Ă©gard au respect que l'on doit aux mĂąnes de ses concitoyens d'en fermer l'entrĂ©e". SECOND CIMETIĂRE 1809 - Mme Marie Barbe Goude, veuve de Louis Pourpoint ancien maire, fait une donation perpĂ©tuelle et irrĂ©vocable d'un prĂ© appelĂ© La NoĂ© d'une superficie de 34 ares et 32 centiares aux conditions suivantes - la commune accepte d'acquitter les taxes fonciĂšres et autres ; - un service solennel sera cĂ©lĂ©brĂ© et chantĂ© dans l'Ă©glise le jour oĂč le dit cimetiĂšre sera bĂ©ni pour le repos des Ăąmes des mari, parents dĂ©cĂ©dĂ©s de la donatrice et pour elle-mĂȘme si elle Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e ; - le jour de la Sainte Barbe un service et messe haute seront dits et chantĂ©s Ă perpĂ©tuitĂ© ; - il sera fourni pour appeler Ă cet office une sonnerie, le luminaire et les ornements ; - la commune s'engage Ă donner un droit de sĂ©pulture Ă perpĂ©tuitĂ© pour Mme Pourpoint et sa famille auprĂšs de la croix qui sera plantĂ©e, dans un rayon de 2 mĂštres 600 millimĂštres autour de cette croix. La commune accepte le don et les conditions. 1812 - Le vieux cimetiĂšre est dĂ©saffectĂ©. 1817 - Les murs du nouveau cimetiĂšre s'Ă©croulent. L'autoritĂ© ecclĂ©siastique prononcera l'interdit du lieu si les murs ne sont pas relevĂ©s avant le 1er novembre. 8 novembre 1869 - Le cimetiĂšre est trop humide. Les corps sont submergĂ©s. Le fossoyeur se plaint d'odeurs nausĂ©abondes quand il creuse des tombes. Pendant plus de 10 ans, ce cimetiĂšre serait mis en prairie et non soumis Ă la culture. Un plan topographique est Ă©tabli par Delacour, gĂ©omĂštre. Les terrains de MM. Marais et Hermier n° 230 sur le cadastre sont bien situĂ©s en haut du bourg et en bonne exposition. FĂ©vrier 1870 - Les deux propriĂ©taires ne sont pas d'accord pour vendre. Ne disposant pas de moyens financiers, la commune prĂ©voit pour cet achat des souscriptions de concessions prises Ă l'avance. Le maire est autorisĂ© - 1 Ă acquĂ©rir les terrains par voie d'expropriation â 2 Ă favoriser l'acquisition de places en concessions perpĂ©tuelles 75 francs le mĂštre carrĂ©, concessions trentenaires 30 francs, concessions temporaires 15 francs. Janvier 1871 - Les troupes prussiennes occasionnent des dĂ©gĂąts dans le cimetiĂšre. TROISIĂME CIMETIĂRE 14 septembre 1871 - M. Gasse, propriĂ©taire Ă Bourgtheroulde et industriel filateur d'Elbeuf qui vient de faire construire un superbe Ă©difice dĂ©sormais connu sous le nom de chĂąteau Keller propose la donation d'un terrain situĂ© le long de la route du Gros Theil pour l'Ă©tablissement d'un nouveau cimetiĂšre, sous rĂ©serve d'un emplacement pour lui et sa famille. Le conseil municipal accepte le don avec reconnaissance et dĂ©cide la fermeture du cimetiĂšre actuel. L'acte de donation sera passĂ© devant notaire. 16 avril 1872 - Sont Ă©tablis - le procĂšs-verbal de l'estimation du terrain donnĂ© â le procĂšs-verbal de l'enquĂȘte de M. Savin agent voyer â le plan en double du terrain donnĂ© â la dĂ©libĂ©ration en double de l'acceptation de la donation â le certificat de vie de donation â le certificat de position de fortune â le certificat des ressources suffisantes pour la construction du cimetiĂšre â la dĂ©libĂ©ration en double du tarif des concessions â l'acte de donation â le plan visuel du nouveau cimetiĂšre â le plan visuel de l'ancien â l'Ă©tat de la population et le nombre de dĂ©cĂšs pendant les dix derniĂšres annĂ©es â le certificat du conservateur des hypothĂšques â l'engagement des concessionnaires en double â le certificat des publications du tarif des concessions â le devis des travaux de clĂŽture et autres Ă faire au nouveau cimetiĂšre. Le devis estimatif est de francs 87. En acceptant cette donation la commune dispense M. Gasse de sa part au bureau de bienfaisance. 1872 - Le second cimetiĂšre est dĂ©saffectĂ©. AoĂ»t 1872 - les terrassements, clĂŽtures et grilles du nouveau cimetiĂšre s'Ă©lĂšvent Ă 760 francs, somme qui n'Ă©tait pas prĂ©vue au budget. PAGE 80 FĂ©vrier 1873 - Des travaux urgents sont Ă exĂ©cuter au nouveau cimetiĂšre. Le devis s'Ă©lĂšve Ă mille deux cent quarante-trois francs soixante-quinze. 3 mai 1873 - M. Gasse est autorisĂ© Ă faire construire un caveau Ă un mĂštre soixante-quinze du mur de clĂŽture. 31 mai 1873 - Les frais engagĂ©s pour la clĂŽture du nouveau cimetiĂšre sont pris sur les dĂ©dommagements de guerre lors de la rĂ©union du conseil municipal. Une somme de francs provenant des concessions prises dans le nouveau cimetiĂšre est placĂ©e en rente Ă 5 %. 11 juin 1873 - Le conseil municipal dĂ©cide - 1 les concessions perpĂ©tuelles pour caveaux seront placĂ©es dans la partie gauche en entrant â 2 les concessions trentenaires seront situĂ©es Ă gauche du caveau de M. Gasse, celles de 15 ans Ă droite â 3 ces concessions seront sĂ©parĂ©es entre elles par une distance de 60 centimĂštres. Mars 1874 - des sapins sont plantĂ©s autour du cimetiĂšre et deux autres arbres Ă l'entrĂ©e. Mai 1874 - L'allĂ©e principale est empierrĂ©e. AoĂ»t 1875 - Des travaux d'empierrement de marne et de sable sont faits au cimetiĂšre. 7 novembre 1878 - 140 francs sont votĂ©s pour l'exhumation du corps de Mme Pourpoint et ceux de sa famille ainsi que celui de M. Deline ancien mĂ©decin de Bourgtheroulde afin qu'ils soient transfĂ©rĂ©s dans le nouveau cimetiĂšre. 1882 - Le second cimetiĂšre devient un terrain communal. Les arbres qui s'y trouvent sont vendus. Le produit sert Ă refaire la clĂŽture et la porte. 15 juin 1892 - L'exhumation des soldats tuĂ©s pendant la guerre de 1870/1871 qui reposent dans l'ancien cimetiĂšre est dĂ©cidĂ©e. Le ministre de l'IntĂ©rieur met Ă la disposition de la municipalitĂ© les fonds nĂ©cessaires qu'elle ne peut assumer ainsi que les monuments qui seront Ă©levĂ©s Ă la condition que la commune concĂšde gratuitement Ă l'Ătat le terrain de la nouvelle sĂ©pulture. Le conseil municipal dĂ©cide Ă l'unanimitĂ© qu'il sera concĂ©dĂ© gratuitement et Ă perpĂ©tuitĂ© Ă l'Etat le terrain nĂ©cessaire Ă y dĂ©poser les restes des soldats français et prussiens inhumĂ©s Ă Bourgtheroulde en 1871 et dĂ©signe pour les tombes françaises le terrain teintĂ© en bleu dans le plan du nouveau cimetiĂšre et pour les tombes prussiennes celui qui est teintĂ© en rose. 30 aoĂ»t 1892 - Le maire expose qu'en prĂ©sence de la dĂ©pense Ă©levĂ©e que nĂ©cessitent l'exhumation et l'Ă©rection de deux monuments pour les soldats français et allemands, il est regrettable de ne pas avoir demandĂ© Ă l'autoritĂ© supĂ©rieure l'autorisation de faire dĂ©poser les restes des soldats français dans un caveau qui serait créé Ă cet effet sous le monument qui existe sur la place publique de Bourgtheroulde et qui a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en mĂ©moire du combat de 1871. Les restes des soldats allemands seraient dĂ©posĂ©s dans le nouveau cimetiĂšre. 14 aoĂ»t 1895 - Lors de la rĂ©union du conseil municipal, il est constatĂ© que dans la partie du cimetiĂšre communal consacrĂ© aux concessions perpĂ©tuelles, vu l'importance des monuments Ă©levĂ©s par les familles, l'espace devient insuffisant pour livrer passage aux corps et aux matĂ©riaux de construction Ă y transporter. 18 mai 1903 - la municipalitĂ© demande la dĂ©saffection du prĂ©cĂ©dent cimetiĂšre, soit pour en tirer profit, soit en vue d'une location, soit en vue d'une vente. 13 novembre 1903 - La vente est proposĂ©e. Il faut auparavant procĂ©der Ă l'exhumation des sĂ©pultures perpĂ©tuelles qui sont au nombre de trois, dont les soldats français et prussiens. 7 dĂ©cembre 1903 - La municipalitĂ© dĂ©cide de s'en remettre Ă la SociĂ©tĂ© du Souvenir Français, qui fĂȘte solennellement chaque annĂ©e l'anniversaire du combat du 4 janvier 1871, pour procĂ©der Ă l'exhumation des militaires et Ă leur translation au niveau cimetiĂšre. 12 dĂ©cembre 1903 - Les soldats militaires de la guerre 1870/1871 seront inhumĂ©s dans deux parcelles de terrain de chacune deux mĂštres de long sur deux mĂštres de large, choisies dans le cĂŽtĂ© sud-est Ă l'angle est du cimetiĂšre. Ces concessions perpĂ©tuelles sont concĂ©dĂ©es gratuitement Ă l'Etat. fĂ©vrier 1904 - M. Braquehais, marchand de pierres, fait les exhumations des soldats ainsi que la translation au nouveau cimetiĂšre des corps de M. Deline docteur Ă Bourgtheroulde et de Mme Pourpoint. On peut voir dans l'actuel cimetiĂšre les deux pyramides sous lesquelles sont inhumĂ©s les restes des soldats français et prussiens. Pyramide de gauche soldats français Pyramide de droite soldats prussiens Le prĂ©cĂ©dent cimetiĂšre est mis en adjudication. La croix qui s'y trouve est dĂ©posĂ©e au presbytĂšre. 18 avril 1904 - Des remerciements sont adressĂ©s au Souvenir Français qui prend Ă sa charge les exhumations des soldats français de la guerre de 1870. Une somme de vingt-sept francs douze centimes trouvĂ©e dans une des tombes sera employĂ©e Ă l'acquisition d'une couronne qui sera dĂ©posĂ©e sur la nouvelle tombe. 9 mars 1919 - La municipalitĂ© dĂ©cide de concĂ©der dans le cimetiĂšre communal un emplacement suffisant dans le carrĂ© actuellement libre en face des concessions Vittecoq et Gruel pour la sĂ©pulture des soldats de la commune morts au champ d'honneur ou dĂ©cĂ©dĂ©s des suites de leurs blessures ou dans des hĂŽpitaux pendant la guerre 1914/1918. Un monument commĂ©moratif sera Ă©levĂ© en leur mĂ©moire sur le terrain concĂ©dĂ© sur lequel seront inscrits tous les noms des soldats de la commune morts ou disparus pendant la guerre. Mille francs seront pris sur les fonds libres. Une quĂȘte sera faite par les membres du conseil municipal pour parfaire la dĂ©pense et permettre d'Ă©lever un monument digne des glorieux morts tombĂ©s au service du pays. Juin 1999 - il est jugĂ© que l'extension du cimetiĂšre ne se poserait pas avant 2010. Trente-trois thuyas, plantĂ©s Ă la pĂ©riphĂ©rie, offerts en 1931 par M. Rafin qui fut maire et pĂ©piniĂ©riste sont abattus. Un colombarium de huit cases est construit la mĂȘme annĂ©e. PAGE 81 LES MARES Il a toujours eu des mares privĂ©es et publiques Ă Bourgtheroulde, Infreville et Boscherville. Les puits sont rares 3 recensĂ©s Ă Bourgtheroulde ferme du logis, presbytĂšre, un puits particulier en haut du bourg. Chaque habitation ou presque dispose ainsi d'une eau qui sert aux humains et aux animaux. Les mares sont insalubres et dangereuses mais indispensables Ă la vie de tous les jours. Avant l'installation du rĂ©seau d'eau potable des citernes recueillant les eaux de pluie Ă©taient installĂ©es dans les cours des maisons. De nombreux enfants se noient dans les mares Registre paroissial de Bourgtheroulde - Le 20 aoust 1721 a estĂ© inhumĂ©e dans le cimetiĂšre de Bourgtheroulde le corps de Catherine Hervieu fille de Jean et Catherine Matar aagĂ©e de deux ans. Laquelle s'Ă©toit tombĂ©e par accident dans une mare et qui en avoit Ă©tĂ© retirĂ©e auparavant par Catherine et Marie Haren qui nous ont assurĂ© ce que dessus et ont signĂ© avec nous prĂȘtre chanoine et curĂ© de ce lieu, aagĂ©e de vingt ans, l'autre de seize. » DĂ©cembre 1792 - Une mare donnant sur la grand route appartenant Ă Pourpoint est jugĂ©e dangereuse. Il est tenu de l'enclore d'un garde-fou. 17 juillet 1802 - Les cinq mares publiques de la commune particuliĂšrement utiles sont remises en Ă©tat car la sĂ©cheresse sĂ©vit. Juillet 1818 - La sĂ©cheresse est Ă nouveau prĂ©sente. Les mares publiques sont l'objet de mesures de police. Le maire doit s'attacher Ă ce que sa commune ne manque pas d'eau en aucun temps pour les besoins journaliers des citoyens et pour arrĂȘter les ravages des incendies. Il doit en surveiller la police et la distribution. Les mares publiques sont alors totalement assĂ©chĂ©es sauf la mare du Boulay qui contient un volume d'eau assez considĂ©rable. Les mares particuliĂšres ne sont pas taries mais ne pourront suffire aux besoins des habitants qui craignent la prolongation de la sĂ©cheresse. Des mesures convenables sont prises pour que la mare du Boulay ne soit pas corrompue et demeure Ă la disposition du public dans un Ă©tat suffisant de propretĂ© et de salubritĂ© - il est interdit d'y laver du linge ou des objets, - de s'y laver, - de s'y baigner, - d'y faire abreuver les bestiaux. L'eau pour le lavage du linge et des objets, celle bue par les bestiaux, devra ĂȘtre mise dans des baquets ou des cuves sur le bord de la mare, les eaux usĂ©es dirigĂ©es vers les terres. Les contrevenants seront punis. 8 juillet 1818 - L'arrĂȘtĂ© est publiĂ© et affichĂ© aprĂšs autorisation du prĂ©fet. 4 juillet 1834 - La mare publique de la BrĂ©tĂšque est comprise dans le tracĂ© de la future route dĂ©partementale appelĂ©e primitivement numĂ©ro 12, elle deviendra la D 321 - route d'Elbeuf. La commune demande une indemnitĂ© pour l'envahissement de cette mare. Le gouvernement refuse la confection de cette route est un avantage pour Bourgtheroulde. Le conseil municipal fait remarquer que l'Etat ne peut exiger le sacrifice d'une propriĂ©tĂ© qu'aprĂšs en avoir indemnisĂ© le propriĂ©taire selon la charte constitutionnelle de 1830. Une mare publique est un objet essentiellement utile et important dans une commune rurale, placĂ©e en haute campagne, Ă©loignĂ©e de riviĂšre et ruisseaux, ne possĂ©dant ni puits, ni source, ni fontaine par sa position Ă©levĂ©e. La suppression de la mare serait prĂ©judiciable au quartier. Il n'y a pas de terrain pour Ă©tablir une mare de remplacement. Les avantages de cette route sont douteux. Elle n'apporterait que des inconvĂ©nients. La dĂ©libĂ©ration est transmise au prĂ©fet. 20 janvier 1837 - L'autorisation est donnĂ©e au maire de passer acte avec le gouvernement pour cession de la mare communale de la BrĂ©tĂšque pour le passage de la route dĂ©partementale de Bourgtheroulde Ă Gournay. Un rappel de l'estimation et du procĂšs-verbal du 6 mai 1836 est effectuĂ©. mai 1839 - La mare communale de La BrĂ©tĂšque n'est pas remplacĂ©e. Mai 1849 - Les frĂšres FrĂ©mont propriĂ©taires d'une cour masure consentent enfin de vendre Ă la commune une parcelle de terrain d'un are et quatre-vingts centiares pour l'agrandissement de la mare communale dite mare Anger diminuĂ©e de largeur par l'Ă©tablissement du chemin de grande communication de Bourgtheroulde au Neubourg. 1834 - Le premier projet de construction des Ă©coles communales manque de sĂ©curitĂ© une mare mal aĂ©rĂ©e se trouve au fond du terrain du presbytĂšre. La porte d'entrĂ©e de la future Ă©cole se trouverait en face d'une grande mare publique dite Artus Arthur dangereuse pour les enfants obligĂ©s de suivre un chemin frĂ©quentĂ© tous les jours par au moins cent cinquante chevaux qui viennent s'y abreuver. La mare Arthur est en rĂ©alitĂ© trĂšs Ă©loignĂ©e du futur site des Ă©coles. 18 janvier 1860 - Un arrĂȘtĂ© municipal ordonne que les mares publiques ou particuliĂšres ne peuvent ĂȘtre creusĂ©es qu'Ă une distance de trois mĂštres des chemins ou sentiers. 1862 - la mare des FossĂ©s est nettoyĂ©e. Les boues retirĂ©es sont vendues. Cinq arbres de haut jet de peu de valeur ombrageant la mare Anger sont abattus et vendus. 9 septembre 1867 - Le maire expose que depuis l'Ă©tablissement de la route du Neubourg Ă Bourgtheroulde la rectification de l'abreuvoir de la mare Anger est devenue indispensable. Elle est incommode pour les bestiaux et dangereux pour les voyageurs. Le terrain est dĂ©sormais acquis. Le dĂ©partement a payĂ© huit cents francs au propriĂ©taire de ce terrain. AussitĂŽt la baisse des eaux, les travaux commenceront. Une somme de quatre cents francs est votĂ©e pour entreprendre la rĂ©novation de la mare. Novembre 1867 - Le conseil municipal demande le commencement des travaux d'arpentage de la mare Anger sous la direction de M. Poulard. 1870 - Les travaux de rĂ©novation de la mare Anger sont interrompus faute de fonds. Deux cent cinquante francs sont votĂ©s pour l'achĂšvement des travaux. Juillet 1870 - Les mares du bourg sont nettoyĂ©es. Leurs boues, fournissant un bon engrais, sont vendues. La mare de La Poterie dĂ©borde les jours de pluie. Une banquette est Ă©levĂ©e au mois d'aoĂ»t 1876 pour remĂ©dier Ă cet inconvĂ©nient. 12 juin 1888 - Une commission est nommĂ©e pour Ă©tudier le projet de la construction d'un lavoir Ă la mare du Boulay et d'un nouveau chemin pour y accĂ©der. AoĂ»t 1902 - Il est dĂ©cidĂ© d'acquĂ©rir une parcelle de terrain de un are deux centiares appartenant Ă M. Boismare afin d'accĂ©der dans toutes les parties de la mare du Boulay. 1er septembre 1905 - Lors de la sĂ©ance du conseil municipal il est rappelĂ© que la commune a acquis de M. Paul Boismare une parcelle de terre d'une contenance d'un are deux centiares moyennant le somme de vingt francs quarante et ce afin de faciliter l'accĂšs Ă la mare du Boulay. M. Boismare n'a pu obtenir le paiement de cette vente Ă mĂȘme le crĂ©dit rĂ©servĂ© Ă cet effet faute par lui de s'ĂȘtre prĂ©sentĂ© en temps nĂ©cessaire Ă la caisse du receveur municipal. Il y a lieu d'aviser aux moyens de dĂ©sintĂ©resser M. Boismare dans le plus bref dĂ©lai. 24 avril 1906 - M. Bouquet rĂ©clame que le lavoir de la mare du Boulay soit remis Ă flot de maniĂšre Ă ce qu'on puisse s'en servir. La mare du Boulay collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 82 1907 - La mare Arthus est souillĂ©e par la frĂ©quentation des animaux. Il est impossible d'y puiser de l'eau pour l'usage mĂ©nager. Un arrĂȘtĂ© municipal interdit de faire abreuver les bestiaux et d'y laver quoi que ce soit. L'eau doit rester claire. Elle est clĂŽturĂ©e en mai par des pieux en fer avec cĂąbles en fil de fer laissant des ouvertures suffisantes pour permettre de puiser de l'eau pour les besoins domestiques. 1909 - le lavoir de la mare du Boulay ne donne pas toutes les satisfactions nĂ©cessaires au public au point de vue pratique. Il ne paraĂźt pas prĂ©senter d'une façon absolue toutes les conditions de bon fonctionnement malgrĂ© la dĂ©pense Ă©levĂ©e qui en a Ă©tĂ© l'objet. Il convient d'y remĂ©dier. Les chemins de la commune sont recensĂ©s. Ceux de la mare Thibert et de la mare CĂŽtiĂšre sont citĂ©s. 19 aoĂ»t 1911 - En raison de l'abaissement des eaux des mares communales, elles sont curĂ©es. Les roseaux et les mauvaises herbes sont cultivĂ©s dans la mare du Boulay. Une rampe de fer est posĂ©e aux marches de la mare Anger pour en faciliter l'accĂšs. 26 mai 1917 - L'abbĂ© RiviĂšre est autorisĂ© Ă faire combler Ă ses frais la mare qui existe dans la cour du presbytĂšre. 1920 / 1921 - La sĂ©cheresse sĂ©vit. La mare du Boulay se trouvant presque Ă sec sera curĂ©e, dĂ©barrassĂ©e de ses boues et vases. Les habitants et surtout les usagers sont invitĂ©s Ă participer Ă ces travaux avec leurs chevaux. Juin 1921 - Les mares du Boulay et Arthur sont curĂ©es. 15 dĂ©cembre 1921 - Autorisation est donnĂ©e Ă M. Feuillye, commerçant en vins et eaux de vie, de distiller des cidres et poirĂ©s Ă la mare des FossĂ©s situĂ©e ancienne route de Bourg Achard qu'il devra nettoyer. Les chaĂźnes du lavoir de la mare du Boulay sont Ă vĂ©rifier la mĂȘme annĂ©e. Septembre 1928 - Le plancher sur la passerelle de la mare du Boulay est changĂ©. Septembre 1929 - Les mares sont curĂ©es Poterie, Anger, Arthus, Faux. Il est strictement interdit de faire abreuver les bestiaux dans la mare du Boulay dont l'eau peut ĂȘtre propre Ă la consommation. Les roseaux ont poussĂ© dans cette mare. Ils seront coupĂ©s. Novembre 1929 - Une selle est construite Ă la mare des FossĂ©s pour faciliter le puisement de son eau. 1933 - Le transport de l'eau des mares est interdit. Les mares qui sont Ă sec ou sur le point de l'ĂȘtre sont curĂ©es. Une pierre de la mare Anger est sur le point de tomber. Elle est enlevĂ©e et redressĂ©e. Septembre 1935 - La mare du Boulay est faucardĂ©e. Les enfants y rĂ©cupĂšrent rĂ©guliĂšrement des sangsues noires et jaunes et les vendent cinquante centimes piĂšce au docteur GuĂ©rin tĂ©moignage de MM Robert et Jacques Dannetot. 1938 - La mare situĂ©e route de Berville est comblĂ©e avec les dĂ©blais des travaux d'adduction d'eau. Cette mare non entretenue Ă©tait insalubre. La mare des FossĂ©s, aussi insalubre, est devenue inutile depuis la distribution de l'eau. Elle est vendue Ă un propriĂ©taire riverain et comblĂ©e. 1942 - Les ordures mĂ©nagĂšres servent Ă combler la mare Artus dont l'utilitĂ© ne se fait plus sentir. Mare ANGER Pendant la guerre 1939/1945 les boulangers de la commune puisent de l'eau dans la mare Anger pour faire leur pain. Plus tard, l'eau de la mare sert Ă laver les automobiles. tĂ©moignage de MM Dannetot. Septembre 1953 - le curage de la mare Anger est dĂ©clarĂ© nĂ©cessaire c'est le seul point d'eau important de la commune en cas d'incendie. 1954 - La canalisation de la rue du Neubourg amĂšne les eaux restituaires vers la mare Anger. 23 juin 1954 - L'installation d'un rĂ©servoir d'eau est projetĂ©e en remplacement de la mare Anger. Septembre 1954 - La mare doit ĂȘtre curĂ©e. Elle exhale des odeurs nausĂ©abondes. L'Ă©tablissement d'un bassin en ciment armĂ© d'une contenance de cent cinquante ou deux cents mĂštres cube est Ă l'Ă©tude. mai 1955 - Une instruction du service dĂ©partemental autorise la construction d'un bassin en ciment armĂ© d'une contenance de cent mĂštres cube, entourĂ© d'un grillage, assortie d'une subvention de 80 Ă 90 % par l'Etat et le dĂ©partement. 21 septembre 1956 - MM. Deboos, Verrier et Noyelle demandent la suppression de la mare Anger et l'Ă©tude d'un projet de bĂ©toire puisard pour les eaux pluviales qui pourrait absorber les eaux de pluie et les eaux rĂ©siduaires du haut du bourg. Le service des Ponts et ChaussĂ©es propose un remblayage, sur environ trois mĂštres, du virage de la mare Anger route du Neubourg et l'amĂ©nagement Ă cet endroit d'une rĂ©serve d'eau pour le service Incendie. Octobre 1959 - La vente de la mare Anger est proposĂ©e. Plusieurs acquĂ©reurs se prĂ©sentent en dĂ©cembre. 30 mars 1960 -Sa mise Ă prix est fixĂ©e Ă trois cent quarante nouveaux francs. Sa surface est de cent soixante-dix mĂštres carrĂ©s. Septembre 1964 - Vente de la mare Arthur. FĂ©vrier 1980 - La prĂ©sence d'une mare situĂ©e sur la propriĂ©tĂ© de Mme Thomann Actuel Centre de Secours nĂ©cessite la pose d'une clĂŽture. Les propriĂ©taires et locataires des maisons de la route de Thuit-HĂ©bert parallĂšles Ă l'Ă©glise, dĂ©pourvues de sanitaires, utilisaient autrefois cette mare pour y dĂ©verser subrepticement de nuit leurs ordures et dĂ©chets humains. 1981 - La mare communale du Bas Boscherville prĂ©sente un rĂ©el danger. Septembre 1983 - La crĂ©ation d'une sociĂ©tĂ© de pĂȘche est en projet. Elle bĂ©nĂ©ficierait de l'usage de la mare communale du Boulay. 1985 - Les berges de la mare du Boulay sont dĂ©gradĂ©es. Des pieux en chĂątaigniers sont plantĂ©s. 1987 - L'Ă©largissement du chemin du Daim Blanc Infreville ne peut se faire en raison du maintien obligatoire d'une mare. 1988 - La mare du parc du chĂąteau Keller est curĂ©e. 1990 - La mare de La Poterie est clĂŽturĂ©e. juin 1991 - La mare du Boulay est envahie par les joncs. Elle est frĂ©quentĂ©e par de jeunes pĂȘcheurs. Juin 2000 - Il convient de rĂ©tablir le trop-plein qui conduisait autrefois les eaux excĂ©dentaires de la mare de La Poterie vers le fossĂ© de la route de Rouen via une mare privĂ©e. Le curage des mares privĂ©es est rĂ©alisĂ© aux frais de la commune. Elles constituent le plus souvent d'exutoire aux eaux ruisselant sur les chaussĂ©es publiques. Novembre 2000 - Une mare privĂ©e situĂ©e aux Essarts est acquise par la commune. Il est procĂ©dĂ© Ă son curage et Ă la construction d'un dĂ©bit de fuite dans les herbages situĂ©s en contrebas ce qui Ă©vitera de nouvelles inondations. 2001 - La mare du Val Caillouel est curĂ©e. Juin 2002 - Les riverains de la Mare du Boulay se plaignent de l'Ă©tat de celle-ci. Agglos, palettes, cannettes dĂ©tĂ©riorent le site. Novembre 2002 - Le maire rappelle que la mare du Boulay est une rĂ©serve Ă incendie alors que deux plots de bĂ©ton empĂȘchent son approche par un vĂ©hicule. Un particulier propose de l'acquĂ©rir non rĂ©alisĂ©. MARES publiques et privĂ©es mentionnĂ©es dans les dĂ©libĂ©rations des conseils municipaux de Bourgtheroulde et Bourgtheroulde-Infreville Thibert - CĂŽtiĂšre - de la Poterie - Arthus - Louvet - du Boulay - de la BrĂ©tĂšque - Auger - des FossĂ©s - du PresbytĂšre - des Faux - de la Route de Berville - Thomann - du Daim blanc - chĂąteau Keller - des Essards - du Val Caillouel - du Bas Boscherville. PAGE 83 LES SAPEURS POMPIERS - Leur fanfare En France, il existe en 2005 trois catĂ©gories de sapeurs-pompiers les Volontaires environ les professionnels environ les militaires environ Leur devise "SAUVER OU PĂRIR" Logo de la fĂ©dĂ©ration des sapeurs pompiers Drapeau de la fĂ©dĂ©ration Les pompiers volontaires sont dĂ©sormais rĂ©gis par le Conseil GĂ©nĂ©ral du dĂ©partement. La loi du 11 frimaire an 7 1er dĂ©cembre 1798 impose aux communes de pourvoir aux frais engagĂ©s par la lutte contre les incendies. Mai 1808 - Incendie Les pompiers de Bourg Achard interviennent. Bourgtheroulde ne dispose d'aucun moyen de secours. La municipalitĂ© Ă©met le vĆu d'acheter une pompe Ă incendie avec ses accessoires. La demande est adressĂ©e au prĂ©fet. 1811 - AprĂšs l'incendie de l'ambassade d'Autriche, NapolĂ©on Ier crĂ©e le bataillon des sapeurs-pompiers de Paris. 2 fĂ©vrier 1813 - Inventaire du mobilier de la mairie une pompe Ă incendie et vingt-quatre seaux Ă incendie dont douze en toile apprĂȘtĂ©e et les autres goudronnĂ©s, la dite pompe garnie de tous ses accessoires en Ă©tat de travailler et faire le service. 6 fĂ©vrier 1815 - Une lettre du SecrĂ©taire d'Etat de l'IntĂ©rieur informe que les communes sont tenues de procĂ©der Ă la formation et l'organisation du service des pompes Ă incendie. La municipalitĂ© de Bourgtheroulde demande l'approbation et la confirmation de l'arrĂȘtĂ© du 16 aoĂ»t 1808. Il sera recrutĂ© 10 pompiers dont 2 sous-officiers. Les distinctions se feront par une simple mĂ©daille au moindre prix Ă la charge de chaque pompier. Il n'y a pas d'affectation de fonds aux gratifications annuelles. 2 mai 1819 - Le corps des sapeurs pompiers est rĂ©organisĂ© en application de la circulaire du prĂ©fet du 16 fĂ©vrier de la mĂȘme annĂ©e. Le conseil municipal approuve le rĂšglement - Article 1er Le corps de pompiers organisĂ© en vertu de l'acte municipal du 16 aoĂ»t 1808 continue d'exercer pour le service de la pompe Ă incendie de la commune - Article 2 L'objet de ce service est de porter gratuitement secours dans le cas d'incendie non seulement dans la commune de Bourgtheroulde mais encore dans les communes voisines lorsqu'il y aura lieu - Article 3 Le nombre des pompiers sera portĂ© Ă 12 au lieu de 9 - Article 4 Des 12 pompiers, 2 auront le grade de sous-officier. Le sous-officier du grade supĂ©rieur aura le commandement qui, en cas d'absence ou empĂȘchement, sera exercĂ© par l'autre - Article 5 Les pompiers sont aux ordres directs de l'administration municipale et les chefs tenus d'obĂ©ir et de faire obĂ©ir leurs subordonnĂ©s aux rĂ©quisitions qui leur seront adressĂ©es pour le service - Article 6 Le commandant des pompiers correspondra avec l'administration municipale pour tout ce qui est relatif au service - Article 7 Les pompiers seront dĂ©signĂ©s par le maire, les sous-officiers nommĂ©s sur sa prĂ©sentation - Article 8 Les pompiers seront choisis parmi les habitants qui rĂ©unissent Ă une bonne moralitĂ© et Ă une probitĂ© reconnue la force nĂ©cessaire et des connaissances en construction et mĂ©canique ou la pratique des mĂ©tiers sur le cuir, le toit et les mĂ©taux - Article 9 Les pompiers n'auront point d'uniforme, ils porteront pour toute distinction une simple mĂ©daille qui leur sera fournie au frais de la caisse municipale - Article 10 Les sommes allouĂ©es chaque annĂ©e dans le budget de la commune pour le local et l'entretien de la pompe seront Ă la disposition du commandant des pompiers Ă charge pour lui de rendre compte de l'emploi de ces sommes. Les mandats de paiements seront dĂ©livrĂ©s par le maire sur la demande du dit commandant et au fur et Ă mesure des dĂ©penses que le service occasionnera - Article 11 La peine de destitution sera encourue par tout pompier qui refusera le service et qui exigerait ou recevrait de la part des particuliers dont l'incendie aura atteint ou menacĂ© les propriĂ©tĂ©s. La mĂȘme peine de destitution sera encourue pour tout abus de confiance ou soustraction d'effets - Article 12 Les manquements pendant la durĂ©e du service Ă l'obĂ©issance et au respect dus aux chefs seront punis conformĂ©ment aux lois. Additif de cet article - suivant leur gravitĂ© des arrĂȘts, de la prison, de l'exclusion ou de la destitution. Les peines seront prononcĂ©es par un conseil de discipline composĂ© de deux sous officiers et de trois sapeurs pompiers - Article 13 Il sera pourvu par un arrĂȘtĂ© spĂ©cial de la mairie aux rĂšglements de simple police d'ordre intĂ©rieur et d'extĂ©rieur du service. 11 novembre 1819 - Etablissement de l'organisation des sapeurs pompiers - Article 1er Les pompiers se rĂ©uniront au moins une fois par mois aux jour et heure qui seront indiquĂ©s par le chef Ă l'effet de s'exercer Ă la manĆuvre - Article 2 Ils seront tenus de se rĂ©unir en outre toutes les fois que le maire l'ordonnera - Article 3 La rĂ©union se fera devant le bureau de la mairie - Article 4 Les pompes, seaux et autres ustensiles continueront d'ĂȘtre placĂ©s dans le local actuel - Article 5 En cas d'incendie et aux premiers sons de cloche qui en font l'annonce, les pompiers seront tenus de se rĂ©unir pour porter les secours nĂ©cessaires. Tout pompier qui ne se prĂ©sentera pas sera tenu de justifier une cause lĂ©gitime de son absence . 1851 - Dix-neuf pompiers sur vingt dĂ©missionnent et adressent une lettre au conseil municipal Nous soussignĂ©s, sapeurs pompiers de la commune de Bourgtheroulde, avons l'honneur de prĂ©senter Ă M. le Maire de la dite commune, qu'Ă partir de ce jour et aprĂšs dĂ©libĂ©ration prise sĂ©ance tenante au domicile de Monsieur notre sous lieutenant, que pour obvier aux dĂ©sagrĂ©ments et aux insultes qui nous ont Ă©tĂ© faites par un de nos collĂšgues et attendu aussi que ce dit collĂšgue depuis plus d'une annĂ©e ne s'est jamais prĂ©sentĂ© dans nos rĂ©unions concernant le travail des pompes, avons d'un commun accord dĂ©cidĂ© de remettre nos fourniments Ă M. le Maire et lui adresser nos trĂšs humbles remerciements. Fait et signĂ© Ă Bourgtheroulde le 19 mars 1851 ». 11 avril 1851 - Le conseil municipal dĂ©cide - ConsidĂ©rant que le sieur L. est en ce moment un sujet de division pour la compagnie des sapeurs pompiers de la commune et que les intĂ©rĂȘt du pays rĂ©clament une prompte rĂ©organisation de cette compagnie ; - que le prĂ©texte de la regrettable dĂ©mission Ă©tant disparu, tout porte Ă croire que cette dĂ©mission accidentelle sera retirĂ©e. - Est d'avis Ă retrancher le sieur L. des contrĂŽles de la subdivision des sapeurs pompiers de la commune de Bourgtheroulde. La prĂ©sente notification sera faite au sieur L. dans les trois jours par le garde-champĂȘtre. Il sera tenu de remettre ses fourniments appartenant Ă la commune mĂ©daille, sabre, giberne et banderoliĂšre ou bricole pour le service des pompiers. AoĂ»t 1860 - Le conseil municipal vote une somme de cent francs pour l'achat de ceinturons, sabres, poignards et gibernes. 9 septembre 1867 - Le maire expose qu'il est nĂ©cessaire de faire l'acquisition d'une troisiĂšme pompe Ă incendie avec avant-train. 9 mai 1868 - Le prĂ©fet promet deux mille francs d'allocation en deux annuitĂ©s, mille francs en 1868, mille francs l'annĂ©e suivante, qui seront rĂ©parties ainsi deux cent cinquante francs pour l'achat d'instruments de musique et mille sept cents cinquante francs pour l'achat du matĂ©riel des pompes. Les locaux des pompiers sont en mauvais Ă©tat. Des seaux manquent. Il faut renouveler les boyaux des deux pompes en service et acquĂ©rir soixante-quinze paniers en toile. 4 juin 1868 - Les anciens ornements sont remplacĂ©s. De nouveaux fusils Ă percussion et des sabres de troupe dits poignards sont acquis. Les armes anciennes sont rĂ©intĂ©grĂ©es. 25 aoĂ»t 1871 - La loi prĂ©voit un rĂšglement d'administration publique devant organiser des corps de sapeurs-pompiers Ă l'Ă©chelon national. 29 dĂ©cembre 1875 - Un dĂ©cret gouvernemental institue et reconnaĂźt officiellement les sapeurs-pompiers et leurs missions. 8 novembre 1876 - Selon les articles 28 et 29 du dĂ©cret du 29 dĂ©cembre 1875 l'ancienne compagnie peut ĂȘtre rĂ©organisĂ©e. LITIGE ENTRE LA SOCIĂTĂ DE MUSIQUE DES SAPEURS POMPIERS ET LA MUNICIPALITĂ Pendant la rĂ©union du conseil municipal du 7 mai 1882, le problĂšme posĂ© par la sociĂ©tĂ© de musique des sapeurs-pompiers est Ă©voquĂ©. Depuis la fin de 1877, les membres du bureau de la Fanfare ont donnĂ© leur dĂ©mission, sauf un. Ils n'ont pas Ă©tĂ© remplacĂ©s malgrĂ© l'article 10 du rĂšglement approuvĂ© par le prĂ©fet le 14 septembre 1875 obligeant cette sociĂ©tĂ© musicale Ă se confier Ă un bureau composĂ© d'un vice-prĂ©sident, d'un trĂ©sorier, de quatre administrateurs. Depuis cette Ă©poque, la sociĂ©tĂ© ne peut exercer lĂ©galement un compte, ni ouvrir aucun crĂ©dit, ni solder de compte. M. le directeur de la Fanfare s'est lui-mĂȘme interdit de ne rien commander, rien payer, puisque suivant dĂ©libĂ©ration signĂ©e de lui et des membres du bureau le 1er aoĂ»t 1877, il a Ă©tĂ© convenu et arrĂȘtĂ© qu'Ă l'avenir aucune dĂ©pense ne pourrait ĂȘtre faite si elle n'avait Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©e par le directeur et revĂȘtue d'un bon Ă payer du prĂ©sident. Depuis fort longtemps, les membres exĂ©cutants n'ont fait aucune rĂ©pĂ©tition et ont presque tous abandonnĂ© la sociĂ©tĂ©. La compagnie des sapeurs-pompiers a Ă©tĂ© dans l'impossibilitĂ© de se rĂ©unir chaque fois qu'elle a Ă©tĂ© convoquĂ©e. D'aprĂšs l'article 25 du rĂšglement, la Fanfare doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme dissoute de fait. L'article 23 mentionne qu'il y a lieu de demander Ă ce que les titres, partitions, papiers, cartons, musique et tout le matĂ©riel, ainsi que tous les instruments poinçonnĂ©s le 21 dĂ©cembre 1879, soient dĂ©posĂ©s sur inventaire Ă la mairie de Bourgtheroulde sous la sauvegarde du maire pour ĂȘtre utilisĂ©s par la nouvelle sociĂ©tĂ© qui pourrait se former sous le mĂȘme titre. Une commission nommĂ©e de quatre membres ayant pleins pouvoirs usera de tous les moyens de droits pour faire remettre Ă la mairie dans le plus bref dĂ©lai matĂ©riel, instruments, etc, et repousser tous les comptes prĂ©sentĂ©s par le directeur depuis la dĂ©mission des membres du bureau. 4 juillet 1882 - Le rapport de la commission est remis. Le 30 juin, les membres de cette commission se sont prĂ©sentĂ©s chez M. Hermier, directeur de la Fanfare. Ils l'ont engagĂ© Ă rendre le matĂ©riel, instruments, etc. M. Hermier a opposĂ© un refus formel affirmant que la sociĂ©tĂ© n'est pas dissoute. Tous les moyens de conciliation sont Ă©puisĂ©s. La commission prie le maire de prendre un arrĂȘtĂ© de dissolution. Ce qu'il fait le 5 juillet et autorise la commission Ă exĂ©cuter le dit arrĂȘtĂ© pour faire rendre Ă la mairie tout ce qui appartient Ă la Fanfare. PAGE 84 Insigne des pompiers de l'Eure 1887 - Un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel autorise tous les pompiers Ă porter l'uniforme des sapeurs pompiers de Paris. Les galons et boutons des provinciaux seront argentĂ©s. Ceux de Paris sont dorĂ©s. AoĂ»t 1887 - Le conseil municipal propose de porter annuellement et pendant cinq ans une somme de cent francs pour la crĂ©ation de la Caisse de Secours Mutuel et de Retraite. Le 11 juillet 1891, la Fanfare Municipale et des sapeurs-pompiers est dans une situation embarrassante par suite des frais de rĂ©paration et d'achat de divers instruments nĂ©cessitĂ©s pour la reconstitution de la Fanfare. 11 novembre 1900 - la FĂ©dĂ©ration créée en 1882 devient FĂ©dĂ©ration des Sapeurs-Pompiers Français ». 2 mars 1901 - Le prĂ©sident des sapeurs-pompiers français communique la rĂ©partition d'un million deux cent mille francs provenant d'une taxe de six francs par chaque million assurĂ© par les compagnies d'assurances - 1 Le produit intĂ©gral sera versĂ© Ă la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations caisse spĂ©ciale autonome dite caisse de secours des sapeurs-pompiers de France â 2 La rĂ©partition de la taxe entre les communes sera supprimĂ©e. L'Etat assurera les dĂ©charges de toute responsabilitĂ© pour tous les accidents survenus en service commandĂ© â 3 Une pension de cinquante francs sera attribuĂ©e Ă la mĂ©daille de trente annĂ©es de service. 7 dĂ©cembre 1903 - M. Verrier expose qu'en sa qualitĂ© de lieutenant des sapeurs-pompiers de Bourgtheroulde il a reçu hier matin au moment oĂč la compagnie rĂ©unie sous les armes se disposait Ă se rendre Ă l'Ă©glise pour fĂȘter la Sainte Barbe une note administrative enjoignant Ă la compagnie de s'abstenir de toute cĂ©rĂ©monie religieuse ; que cet avis a eu pour fĂącheux effet d'entraver une partie de la fĂȘte et est susceptible d'entraĂźner la dissolution de la sociĂ©tĂ©. Il demande au conseil municipal de bien vouloir se joindre Ă lui pour protester contre une semblable dĂ©cision. Le conseil, Ă l'unanimitĂ©, attire l'attention de M. le prĂ©fet sur la fĂącheuse rĂ©percussion que va avoir fatalement une semblable mesure, et sur le pays, et sur la compagnie des sapeurs-pompiers pourtant si utile Ă tous les points de vue et dont l'existence est par cela mĂȘme menacĂ©e. Et il insiste respectueusement envers lui que la circulaire dont il s'agit, contre laquelle il croit de son devoir de protester de la façon la plus Ă©nergique comme portant atteinte grave Ă la prospĂ©ritĂ© et Ă la sĂ©curitĂ© mĂȘme du pays, soit rapportĂ©e. Cette dĂ©libĂ©ration est annulĂ©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral en date du 10 dĂ©cembre, rayĂ©e par une croix dans le registre des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal. 1905 - L'habillement des sapeurs pompiers est vĂ©tuste. La compagnie est composĂ©e de 25 hommes. Il est prĂ©vu d'acquĂ©rir des tuniques modĂšle Paris, des pantalons, des Ă©paulettes, des kĂ©pis. 12 juillet 1906 - Le maire LĂ©on Gruel dĂ©missionne aprĂšs les problĂšmes engendrĂ©s par la dissolution de la Fanfare Libre en 1905. Le maire propose de faire assurer les membres de la compagnie des sapeurs pompiers, les communes se trouvant obligĂ©es par la loi du 5 avril 1871 de fournir des secours pour incapacitĂ© temporaire de travail rĂ©sultant seulement de blessures reçues en service commandĂ©, la loi du 31 juillet 1907 assurant par l'Etat des pensions viagĂšres de sept cent trente francs pour les sapeurs pompiers atteints d'une incapacitĂ© de travail permanente et absolue, et de cinq cents francs pour les pompiers atteints d'une incapacitĂ© de travail permanente partielle. La commune doit assurer les risques qui lui incombent. Avril 1920 - Le bĂątiment servant d'Ă©chafaudage en bois qui existe sur la place de la mairie pour l'exercice des sapeurs-pompiers menace ruine. Septembre 1920 - Des fournitures sont achetĂ©es pour les sapeurs pompiers un kĂ©pi pour le sous-lieutenant, deux kĂ©pis pour les sergents, dix-sept kĂ©pis pour les sapeurs et vingt pantalons en coutil. Juin 1923 - La compagnie des sapeurs-pompiers est rĂ©-Ă©quipĂ©e - 19 pantalons de drap d'ordonnance â 2 casques et 2 pantalons de treillis pour officier â 2 vareuses pour officiers â 14 ceinturons de manĆuvre â 20 grosses Ă boutons â 20 patiences Petit Larousse planchette ayant au centre une rainure longitudinale terminĂ©e par un trou, ce qui permet d'y passer plusieurs boutons et de les astiquer ensemble â 26 cravates en coton bleu â 2 sifflets avec chaĂźnette â 2 sangliĂšres. Juin 1928 - Recrutement de sapeurs-pompiers la compagnie est actuellement composĂ©e en majeure partie d'Ă©lĂ©ments en dehors du pays. Juin 1937 - Cinq casques sont achetĂ©s. 20 juin 1939 - L'achat et l'installation Ă la mairie d'une sirĂšne destinĂ©e Ă avertir les pompiers en cas d'incendie sont envisagĂ©s. L'essai de la sirĂšne est effectuĂ© le premier dimanche de chaque mois Ă dater du 7 mai 1940. Mars 1941 - Plusieurs communes demandent l'assistance du corps des sapeurs-pompiers Saint Denis des Monts â Flancourt â Bosnormand â Bosc Roger en Roumois â Boscherville â Le Theillement â BosbĂ©nard Commin â Saint Ouen du Tilleul â Infreville â BosbĂ©nard CrĂ©cy â Etreville â Thuit-HĂ©bert â Berville â BosguĂ©rard. Elles s'engagent Ă voter une subvention annuelle de cent cinquante francs, hormis BosguĂ©rard qui a participĂ© Ă l'achat de la moto-pompe pour une somme de cinq cents francs. Juillet 1941 - Une lettre du prĂ©fet fixe le nombre d'exercices des sapeurs-pompiers Ă deux par mois premier et troisiĂšme dimanche Ă huit heures du matin. Juillet 1942 - Le prĂ©fet de l'Eure dĂ©signe la commune de Bourgtheroulde comme siĂšge d'un Centre de Secours Contre l'Incendie et invite le conseil municipal Ă faire l'acquisition de matĂ©riel - une moto-pompe de 60 mĂštres cube â une camionnette spĂ©cialement amĂ©nagĂ©e pour le remorquage de la moto-pompe et le transfert du personnel et du matĂ©riel. Fin octobre 1944 - Afin de pouvoir loger le nouveau matĂ©riel d'incendie le magasin des pompes est amĂ©nagĂ©. Une porte est ouverte sur le cĂŽtĂ© sud de la mairie faisant communiquer le magasin avec l'ancien poste de garde qui servira dĂ©sormais pour le petit matĂ©riel. 23 juillet 1946 - Des vestes de peaux, des bottillons de caoutchouc, des uniformes en drap sont achetĂ©s. Novembre 1947 - Des vestes de cuir sont acquises. 1949 - Il existe sur le territoire de la commune douze bouches Ă incendie, une grande mare situĂ©e au centre de l'agglomĂ©ration et des citernes de vingt Ă soixante-dix mĂštre cubes dans tous les immeubles dont l'eau n'est plus utilisĂ©e depuis la distribution d'eau potable. FĂ©vrier 1952 - Trois bouches Ă incendie de 10 mm sont installĂ©es. Un point d'eau est amĂ©nagĂ©. 22 novembre 1952 - L'achat d'une sirĂšne d'alarme est dĂ©cidĂ©. 7 mars 1953 - DĂ©cret instaurant l'organisation et le statut des sapeurs-pompiers communaux, volontaires ou professionnels. Distinction et hiĂ©rarchie entre les communes elles sont le siĂšge d'un Centre de Secours ou d'un Corps de PremiĂšre Intervention Juin 1956 - Une dizaine de communes participent Ă l'achat d'une auto-ambulance 2 CV CitroĂ«n. Novembre 1960 - Un terrain de cent vingt mĂštres carrĂ©s est acquis pour la construction d'un rĂ©servoir d'eau pour le Centre de secours. Juillet 1965 - Le service de l'ambulance est assurĂ© par M. Leroy, seulement pour les urgences et les malades couchĂ©s. 1er octobre 1967 - Le service d'ambulance communale cesse aprĂšs accord avec l'entrepreneur privĂ©. L'ambulance a onze ans de service. Elle est vendue en fĂ©vrier 1968 ainsi que le klaxon et le brancard. 15 octobre 1968 - Une pĂ©nurie des effectifs du Centre de Secours est constatĂ©e. Il est nĂ©cessaire de trouver de toute urgence quatre nouveaux sapeurs-pompiers afin que le Centre puisse fonctionner dans des conditions normales. Avril 1971 - Une deuxiĂšme sirĂšne d'alarme est installĂ©e sur la salle des FĂȘtes. 1972 - Le corps des Cadets » est créé. Avril 1973 - Quatre nouveaux sapeurs sont recrutĂ©s. 2 mars 1982 - La loi transfĂšrant au PrĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral les pouvoirs exercĂ©s auparavant par le prĂ©fet. Trois costumes de sortie, trois vestes de cuir, trois kĂ©pis, trois paires de bottes, trois casques, vingt-deux chemises de sortie sont acquis la mĂȘme annĂ©e. 8 fĂ©vrier 1983 - La commune adhĂšre au Syndicat Intercommunal pour la construction et le fonctionnement du Centre de Secours contre l'Incendie de Bourgtheroulde-Infreville. La propriĂ©tĂ© Thomann est achetĂ©e par l'Etablissement Public de la Basse Seine. La commune en demande la rĂ©trocession le 23 fĂ©vrier. L'acquisition de la propriĂ©tĂ© Thomann par la commune est effective en mai 1983. 17 janvier 1984 - Le Conseil GĂ©nĂ©ral vote la subvention pour la construction des Centres de Secours. Le terrain pour la construction de l'arsenal et de ses dĂ©pendances de Bourgtheroulde-Infreville est cĂ©dĂ© gratuitement par la commune en mars. 13 novembre 1994 - Les appels concernant les pompiers passent par le 18. 17 mars 1999 - La municipalitĂ© vote vingt mille francs d'augmentation de la participation au SDIS. 31 dĂ©cembre 2005 - Effectif du - Personnel professionnel 1 major chef de Centre, 1 adjudant-chef professionnel responsable technique - Personnel volontaire 1 capitaine mĂ©decin volontaire, 1 lieutenant volontaire, 1 adjudant-chef volontaire, 1 sergent-chef volontaire, 2 sergents, 5 caporaux-chefs et caporaux, 24 sapeurs de 1Ăšre et 2Ăšme classe - Total 38 personnes. Inauguration de l'Arsenal du Centre de Secours le 8 dĂ©cembre 1984 Ă dix heures trente sous la co-prĂ©sidence du prĂ©fet et du prĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral ClichĂ© M. Margage pour la P'tite Semaine PAGE 85 LES CHARITONS Les ConfrĂ©ries de CharitĂ© ont Ă©tĂ© créées lors des premiĂšres Ă©pidĂ©mies de peste. Leurs membres, les charitons, se dĂ©vouaient pour enterrer gratuitement les morts. Ils faisaient le sacrifice de leur vie et empĂȘchaient ainsi la propagation du mal. Le bruit des tintenelles », cloches en bronze, alertait les FrĂšres de la CharitĂ© de la prĂ©sence d'un corps contagieux. Les charitons, les membres de la Fabrique, les nobles et les habitants qui en avaient les moyens, Ă©taient inhumĂ©s dans l'Ă©glise. La coutume d'enterrer les morts dans les Ă©glises Ă©tait gĂ©nĂ©rale en France au 16Ăšme, 17Ăšme et 18Ăšme siĂšcles. Elle fut supprimĂ©e par une ordonnance du roi du 10 mars 1777. La famille du dĂ©funt devait ouvrir et fermer la fosse Ă ses frais et payer une redevance Ă l'Ă©glise. TaizĂ©-Aizie Charente, notes monographiques » par l'abbĂ© F. Jacques â 1906. ENTERREMENTS DANS LES EGLISES Pascal Moreaux Quelques aspects de l'histoire funĂ©raire dans la civilisation judĂ©o-chrĂ©tienne en France », Etudes sur la mort 1/2004 no 125, p. URL DOI Extraits Contrairement aux prescriptions romaines de la Loi des xii Tables qui interdisaient dâĂȘtre inhumĂ© ou incinĂ©rĂ© Ă lâintĂ©rieur des citĂ©s, une coutume chrĂ©tienne va sâinstituer en France, celle de se faire inhumer Ă lâombre de la croix. Ce privilĂšge sera accordĂ© aux grands du Royaume, les rois et les reines puis aux prĂ©lats de lâĂglise. Clovis, la reine Clotilde et Dagobert furent parmi les premiers Ă en bĂ©nĂ©ficier. Câest le dĂ©but dâune longue tradition le culte des martyrs ! Ă partir du Haut Moyen Ăge, les riches chrĂ©tiens ou les personnages de notoriĂ©tĂ© publique purent aussi obtenir cette faveur trĂšs recherchĂ©e en faisant des dons importants Ă lâĂglise qui trouva lĂ , une source de financement considĂ©rable. Les sages prescriptions romaines qui sĂ©paraient gĂ©ographiquement les morts des vivants vont disparaĂźtre. Autour de lâĂ©glise ou Ă lâintĂ©rieur, prĂšs des saintes reliques, les dĂ©funts y seront inhumĂ©s parfois sous le dallage directement et, si possible Ă lâendroit oĂč ils venaient y prier de leur vivant. Câest finalement, Louis XVI qui, le 10 mars 1776, interdit par DĂ©claration royale les inhumations dans les Ă©glises. En juillet 1790, lâAssemblĂ©e Nationale renouvela lâinterdiction dâinhumer Ă lâintĂ©rieur des Ă©glises. Il faudra attendre que le premier PrĂ©fet du Consulat puis de lâEmpire, Nicolas Fochot, le pĂšre du fameux DĂ©cret du 12 juin 1804 23 prairial An XII signĂ© par NapolĂ©on pour interdire effectivement les inhumations dans les Ă©glises. Le 19 novembre 1635, Valentin CarritĂ© Ă©chevin de la CharitĂ© nouvellement fondĂ©e en l'Ă©glise Saint Laurent de Bourgtheroulde achĂšte une banniĂšre payĂ©e trente-six livres. Une messe sera dite chaque premier lundi du mois. Le 3 juin 1655, Claude Caillouel, boulanger Ă Bourgtheroulde, vend une rente Ă la CharitĂ© du lieu. Jean Neveu est maĂźtre en charge, Constentin Laugeois prĂ©vĂŽt. Etienne Mullot, Pierre PrĂ©aux, Guillaume Cauchois, Denis Bourgalley, Antoine Lavoisey, Estienne Lequesne, Louis Allain, Phillipart Odieuvre, Marin Deshayes, Michel Gruel marchand vinaigrier, propriĂ©taire au triage des Marettes et Louis Vittecoq sont frĂšres servants. Registre paroissial de Bourgtheroulde â Le cinq de novembre 1690 devant nous doyen curĂ© soussignĂ© Ă l' issue et sortie de la messe, les habitants du Bourgtheroulde en Ă©tat de commun. communier ont nommĂ© pour membre trĂ©sorier Pierre Desperrois pour lequel sera tenu de blanchir le linge et en second trĂ©sorier ils ont nommĂ© la personne de Paschal Duhamel, pour trĂ©sorier Michel Leraleux auccondition Ă la condition de donner le pain bĂ©nit » Le 23 mai 1722, fondation Ă charge de messes en faveur de la CharitĂ© de Bourgtheroulde par Jacques Guestard curĂ©, Simon Heutte notaire frĂšre de la CharitĂ©, Vittecoq fondateur. Le 28 juin 1790, reddition des comptes de la CharitĂ© et ConfrĂ©rie du Saint Sacrement. Dain en est le trĂ©sorier. Le 9 novembre 1792, reddition des comptes par Adrien DevĂ©, membre de la CharitĂ©. Le 25 dĂ©cembre, nomination par le maire d'un trĂ©sorier pour les recettes des fonds communaux qui doivent sous peu ĂȘtre versĂ©es Ă la Fabrique, CharitĂ© et ConfrĂ©rie. Le 8 janvier 1793, la ConfrĂ©rie dite CharitĂ© est supprimĂ©e. Langlois qui en Ă©tait le dernier maĂźtre est poursuivi par le procureur de la commune. Lors de la rĂ©union du conseil municipal du 19 fĂ©vrier 1910, le maire informe qu'il a reçu la visite de l'abbĂ© Fossey, curĂ© doyen de Bourgtheroulde, qui lui a fait part qu'il craignait que le service des inhumations ne puisse plus dĂ©sormais ĂȘtre assurĂ© par la ConfrĂ©rie de la CharitĂ© par suite de la difficultĂ© de plus en plus grande du recrutement de ses membres. M. Leroux, maire, ajoute que d'aprĂšs la loi du 28 dĂ©cembre 1904, le service extĂ©rieur des pompes funĂšbres comprenant exclusivement et notamment le transport des corps, la fourniture des corbillards, cercueils, tentures extĂ©rieures des maisons mortuaires, ainsi que la fourniture et le personnel nĂ©cessaire aux inhumations et exhumations, appartient aux communes Ă titre de service public. Mais que dans les localitĂ©s oĂč les familles pourvoient directement, ou par les soins des sociĂ©tĂ©s charitables laĂŻques, en vertu d'anciennes coutumes, au transport et Ă l'enterrement des morts, les mĂȘmes usages peuvent ĂȘtre maintenus avec l'autorisation du conseil sous la surveillance des maires. M. Leroux fait observer que jusqu'Ă ce jour, la ConfrĂ©rie de la CharitĂ© a continuĂ© les anciens usages. Mais qu'Ă la derniĂšre inhumation, le 15 fĂ©vrier, plusieurs des membres n'ont pas rĂ©pondu Ă la convocation. Ce qui est d'autant plus regrettable qu'il s'agissait d'une personne indigente. Il y a lieu pour la municipalitĂ© d'organiser un nouveau service d'inhumation. Le 9 juin 1910, l'abbĂ© Fossey, curĂ© doyen, adresse Ă la municipalitĂ© la lettre suivante M. le Maire â EncouragĂ© Ă construire les traditions de notre vieille ConfrĂ©rie de la CharitĂ©, j'espĂšre avoir heureusement rĂ©ussi, grĂące au concours des membres honoraires, Ă ĂȘtre en mesure de pourvoir, comme par le passĂ©, aux inhumations religieuses des dĂ©funts de la paroisse. Je vous prie donc de vouloir bien ne pas tenir compte de ma derniĂšre dĂ©marche et vous fais bien excuse pour le tourment qu'elle a pu vous occasionner. Je peux vous ĂȘtre agrĂ©able en vous dĂ©chargeant d'une sollicitude nouvelle, car vous avez bien voulu me dire que, tant que la CharitĂ© pourra se suffire, vous ne chercheriez pas Ă y substituer un autre groupe de porteurs. Nos concitoyens, toujours dĂ©fiants des innovations, se rĂ©jouiront sans doute de voir continuer un service gratuit et dĂ©cent pour les inhumations ». Les membres de la CharitĂ© dĂ©missionnent en aoĂ»t 1928. Les inhumations sont dĂ©sormais assurĂ©es par un service de Pompes FunĂšbres. En dĂ©cembre, l'abbĂ© RiviĂšre cĂšde en toute propriĂ©tĂ© Ă la commune le char funĂšbre ayant appartenu Ă la ConfrĂ©rie de la CharitĂ©. LA FABRIQUE DE L'EGLISE INTERNET FABRIQUE - dĂ©finition - Le terme dĂ©signe Ă la fois le temporel d'une paroisse, c'est-Ă -dire ses biens et ses revenus, et l'organisme chargĂ© de le gĂ©rer. Celui-ci est constituĂ© d'une ou de plusieurs personnes, gĂ©nĂ©ralement Ă©lues par les paroissiens simple procureur fabricien dans les paroisses rurales, corps de marguilliers et fabriciens dans les paroisses urbaines. Les biens de la fabrique, considĂ©rĂ©s comme biens d'Ăglise, sont inaliĂ©nables. Ils sont constituĂ©s de biens extĂ©rieurs », maisons, terres affermĂ©es, cens en argent ou en nature, rentes, provenant le plus souvent de donations anciennes, et de biens intĂ©rieurs », casuel On appelle en gĂ©nĂ©ral casuel un revenu Ă©ventuel en opposition au revenu fixe. Le mot casuel dĂ©signe spĂ©cialement les droits que perçoit le clergĂ© pour certaines cĂ©rĂ©monies, quĂȘtes et offrandes, location des bancs, prix fixĂ© pour l'utilisation des cloches, tentures et ornements. Plus ou moins importants selon les paroisses, ces revenus servent Ă entretenir en partie les Ă©glises et Ă couvrir les frais du culte. Les comptes de fabrique, longtemps fort nĂ©gligĂ©s, sont surveillĂ©s de plus en plus rigoureusement depuis la fin du XVIIe siĂšcle par les reprĂ©sentants de l'administration diocĂ©saine au cours de leurs visites. Le gouvernement royal s'en prĂ©occupe Ă©galement et multiplie les rĂšglements Ă la fin du XVIIIe siĂšcle une quinzaine entre 1750 et 1770. Les contestations sur les comptes rendus par les fabriciens se rĂšglent devant les tribunaux royaux. Au Moyen Age, la fabrique rĂ©pond au pouvoir temporel et spirituel que se donne l'institution ecclĂ©siale puisqu'elle se prĂ©sente comme l'organisme chargĂ© d'administrer tous les biens de chaque Ă©glise puisqu'elle doit pourvoir {...} non seulement Ă l'entretien et Ă la conservation des temples, ce qui est son rĂŽle primitif essentiel, mais encore Ă l'administration des aumĂŽnes, c'est-Ă -dire des dons et legs qui peuvent advenir Ă l'Eglise ». Mais, trĂšs vite, l'Etat va s'inquiĂ©ter de sa gestion et s'en mĂȘler en fonction de sa propre conception politique. C'est ainsi qu'Ă la suite des conciles d'Ester et de Wurtzbourg, en 1287, et de Lavaur, en 1368, une ordonnance d'octobre 1385, de Charles V, prescrit aux magistrats de prendre connaissance des comptes des fabriques. Plus tard, le concile de Trente, promulguĂ© en 1566, dĂ©cidant que ces comptes doivent ĂȘtre rendus tous les ans aux Ă©vĂȘques et aux archidiacres dans leurs visites, et n'autorisant qu'Ă cette condition la nomination des laĂŻcs au sein des fabriques, Charles IX, par lettres patentes, du 3 octobre 1571, adopte ces dispositions et rĂ©voque les dispositions de 1385. Au cours des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, plusieurs ordonnances royales viennent rĂ©gir la fabrique pour l'organiser et assurer son exercice. Cependant, la plupart de ces mesures ne sont conçues qu'en termes vagues et gĂ©nĂ©raux. BanniĂšre des Charitons de Bourgtheroulde - 1635 PAGE 86 Cette Ă©tude de la fabrique a Ă©tĂ© menĂ©e Ă partir des textes lĂ©gislatifs, Ă©mis entre 1802 et 1905, puisque l'Eglise se trouve, en raison du Concordat et des Articles organiques sous la tutelle de l'Etat ainsi que de soixante et onze statuts synodaux, publiĂ©s entre 1905 et 1962, pĂ©riode qui voit la promulgation du Code de 1917 et son aggiornamento» par Jean XXIII. On peut retenir notamment - les Lettres patentes du 4 septembre 1619 sur les fabriques en gĂ©nĂ©ral; - les articles 30 Ă 35 de l'ordonnance de janvier 1629; - la dĂ©claration du roi, du 18 fĂ©vrier 1661; - l'Ă©dit de fĂ©vrier 1680 rĂ©glant l'emploi des revenus des fabriques et les inventaires de leurs biens Ă dresser par les marguilliers ; ou ne rĂšglent que quelques points importants. En outre, elles ne reçoivent pas toujours exĂ©cution dans l'ensemble du royaume. Il en rĂ©sulte une foule d'usages diffĂ©rents qui se convertissent en rĂšglements particuliers. La RĂ©volution frappe la fabrique. Elle remet l'institution en cause puis la supprime. La loi municipale du 14 dĂ©cembre 1789, en son article 50, range dans les fonctions propres au pouvoir municipal le soin de rĂ©gir les biens et revenus communs des paroisses ». Bien que par ce mot l'AssemblĂ©e Nationale ne veuille dĂ©signer que les communes rurales un bon nombre de municipalitĂ©s l'utilisent pour s'emparer de l'administration paroissiale. Ainsi, tant que fonctionne la Constitution Civile du ClergĂ©, la paroisse se confond avec la commune. Le dĂ©cret du 28 octobre 1790 constate cette situation et dĂ©cide que les administrateurs des biens de la fabrique seront tenus de rendre compte tous les ans en prĂ©sence du conseil gĂ©nĂ©ral de la commune, ou de ceux de ses membres qu'il voudra dĂ©lĂ©guer ». L'assemblĂ©e communale prend donc la place de l'institution paroissiale. La loi du 19 aoĂ»t 1792 consacre la situation et affirme que les revenus des fabriques seront rĂ©gis et administrĂ©s par les officiers municipaux des lieux ». Enfin, la loi du 13 brumaire an II ordonne que tout l'actif affectĂ© Ă la fabrique des Ă©glises fasse dĂ©sormais partie des propriĂ©tĂ© nationales. La confusion entre commune et paroisse ne prend fin qu'avec la loi de 1795 qui, proclamant la libertĂ© des cultes, abolit leur budget et interdit aux communes de faire des dĂ©penses Ă leur profil. Les paroissiens forment alors des "sociĂ©tĂ©s". Entre 1795 et 1802, cet Ă©tat de fait se maintient. La situation Ă©volue avec l'arrivĂ©e de Bonaparte au pouvoir. Faisant de la question religieuse une de ses masses de granit», il va civilement institutionnaliser l'Eglise dĂ©sormais vĂ©ritable service public de l'Etat. La fabrique apparaĂźt alors comme une institution du droit public français, entre 1802 et 1905 Mais avec la Loi de sĂ©paration de 1905, elle entre dans le domaine privatif et relĂšve dĂ©sormais du seul droit ecclĂ©siastiques. Source Archives de lâĂ©glise de France La lecture du livre de comptes de l'annĂ©e 1804 de la Fabrique de l'Ă©glise permet d'en connaĂźtre les membres dirigeants et l'usage des fonds qu'ils collectent lors de quĂȘtes pendant les messes, les cĂ©rĂ©monies de mariages et d'enterrements. Les comptes prĂ©sentĂ©s par M. Prudhomme mentionnent divers achats et sommes versĂ©es pour le service et l'entretien de l'Ă©glise - location de chaises et de bancs - salaire du curĂ© desservant Michaux, du souffleur d'orgues, du sonneur de cloches â raccommodage de surplis â blanchissage - achat de cire, bĂ©nitier, goupillon en fer blanc, encensoir, toile, chandelier d'acolyte chanoine, porte-manteaux, vase dorĂ©, arrosoir en fer blanc, vin de messe, restauration d'un Christ, fausse porte, etc. Les droits de sonneries aux baptĂȘmes, mariages et inhumations sont fixĂ©s - PremiĂšre classe, c'est-Ă -dire pour les habitants les plus opulents baptĂȘme 3 livres, mariage 3 livres, inhumations des grands corps 6 livres, inhumation des enfants 3 livres - Seconde classe moitiĂ© du prix de la premiĂšre classe - TroisiĂšme classe le quart de la premiĂšre classe. Les cloches annoncent les dĂ©cĂšs proportionnellement aux classes prĂ©citĂ©es INHUMATIONS - 1Ăšre classe de deux heures en deux heures pour les grands corps jusqu'Ă l'inhumation. Au dĂ©cĂšs, Ă midi ou le soir et pendant l'inhumation pour les enfants â 2Ăšme classe au dĂ©cĂšs ou Ă midi, trois sonneries de suite pour un homme, deux seulement pour une femme et au moment de la sĂ©pulture pour les deux sexes, une pour les enfants au dĂ©cĂšs et une Ă l'inhumation â 3Ăšme classe une Ă midi ou le soir et au moment de l'inhumation pour les adultes, une au moment de l'inhumation pour les enfants. BAPTĂMES & MARIAGES Plus ou moins longtemps selon l'ordre des classes. 13 octobre 1805 - Examen des comptes du trĂ©sorier en charge de la Fabrique pour la gestion de l'an 12, y compris les comptes d'Ecorcheville trĂ©sorier de 1792 Ă 1793 qu'il n'a pu faire. Le conseil municipal obtient qu'il soit poursuivi. Il est demandĂ© au prĂ©fet de faire vider les mains » au trĂ©sorier Ecorcheville afin de pouvoir reconstruire le toit de l'Ă©glise dans laquelle il pleut. Novembre 1805 - L'orgue est rĂ©parĂ©. Des tuyaux d'orgue sont acquis. 1821 - L'achat d'une deuxiĂšme cloche est proposĂ© en. A la RĂ©volution les Ă©glises furent dĂ©pouillĂ©es de leurs cloches dont le mĂ©tal servira Ă fabriquer des canons. Chaque Ă©glise ne conservera qu'une cloche - Qu'il est prĂ©sentement impossible de pouvoir sonner d'une maniĂšre convenable les dĂ©cĂšs, inhumations, offices des morts, par la raison que l'Ă©glise de Bourgtheroulde ne possĂšde qu'une seule cloche, - Que nĂ©anmoins il serait Ă propos d'Ă©tablir une diffĂ©rence sensible entre le son des inhumations et des naissances, tant pour l'Ă©dification des fidĂšles que pour rendre les obsĂšques des morts plus dĂ©centes et plus touchantes. - Que le dĂ©cĂšs des personnes pauvres ne peut ĂȘtre sonnĂ©, par le dĂ©faut d'une seconde cloche et qu'il serait bien convenable de donner aux indigents cette derniĂšre consolation de voir leurs parents inhumĂ©s d'une maniĂšre dĂ©cente et chrĂ©tienne. - Que la cloche actuelle est d'un poids trop fort pour ĂȘtre d'un usage journalier et qu'une autre d'un poids infĂ©rieur serait infiniment plus commode pour la cĂ©lĂ©bration des Saints Offices. - Que l'achat d'une seconde cloche est, sinon tout Ă fait indispensable, au moins trĂšs utile pour donner au culte divin la pompe et la majestĂ© qu'il doit avoir, surtout dans les fĂȘtes principales de l'annĂ©e, lesquelles doivent ĂȘtre annoncĂ©es aux fidĂšles et cĂ©lĂ©brĂ©es avec plus de solennitĂ© et d'Ă©clat que les simples dimanches. - Que la dite Fabrique, aidĂ©e par les secours que pourra lui procurer la commune, fera l'acquisition d'une seconde cloche pour l'Ă©glise de Bourgtheroulde. - Que l'on fera venir incessamment le sieur Capelain, fondeur de cloches au Petit Couronne pour traiter avec lui de cet objet. - Que l'on donnera avis de ce projet d'acquisition Ă MM. du Conseil Municipal de la commune afin de connaĂźtre les secours pĂ©cuniaires qu'ils pourront accorder Ă l'Ă©glise pour faire cette acquisition. - Qu'il sera fait, par les membres du Conseil de fabrique, une quĂȘte dans la paroisse afin de recueillir des habitants les sommes diverses qu'ils pourront donner bĂ©nĂ©volement pour cet objet. On ignore Ă quelle date fut baptisĂ©e cette cloche qui se trouve dans le clocher de l'Ă©glise en 2005. Une troisiĂšme fut offerte par Madeleine Keller-Gasse au 20Ăšme siĂšcle. M. Dutheil eut l'obligeance de monter dans le clocher pour confirmer leurs prĂ©sences. L'Ă©tat des cloches ne permit pas de lire les inscriptions figurant sur chacune d'elles. 6 novembre 1836 - Jean François Deshayes, propriĂ©taire Ă Bourgtheroulde, dĂ©sire se libĂ©rer d'une rente envers le trĂ©sor de la Fabrique dont il est dĂ©biteur solidairement avec Ansoult et Lacroix. Le conseil municipal demande Ă la Fabrique de se conformer Ă ce que prescrivent la loi et les ordonnances ministĂ©rielles. 6 aoĂ»t 1839 - Le conseil municipal approuve la demande de Mme Marie Françoise Duval, Veuve Gasse, qui dĂ©sire s'affranchir de sa rente Ă la Fabrique de l'Ă©glise au nom de ses enfants mineurs. 22 fĂ©vrier 1840 - La Fabrique est autorisĂ©e Ă recevoir le capital des rentes faites au trĂ©sor de l'Ă©glise par MM. Vittecocq et Gasse. Avril 1845 - Les membres du conseil de Fabrique de l'Ă©glise adressent une pĂ©tition au prĂ©fet. La Fabrique dĂ©sire recevoir de Louis Pascal Collemiche, ancien garde de forĂȘt et propriĂ©taire demeurant Ă Guerbaville Seine-InfĂ©rieure, le remboursement d'une rente annuelle effectuĂ©e par son pĂšre. Novembre 1848 - Les sĆurs Dumesnil rĂ©sidant Ă Elbeuf demandent Ă la Fabrique, qui accepte, de se libĂ©rer d'une rente . 22 avril 1849 - Une dĂ©libĂ©ration du conseil de Fabrique expose que Marie ThĂ©rĂšse Ecorcheville, veuve Grenier, notifie qu'elle a l'intention de rembourser Ă la Fabrique une rente annuelle et perpĂ©tuelle sujette Ă imposition le 20 septembre de chaque annĂ©e. La Fabrique adresse une pĂ©tition au prĂ©fet afin d'autoriser le trĂ©sorier Ă recevoir le capital de la rente. 29 juin 1853 - M. Henri Delahaye demande le remboursement d'une rente annuelle et perpĂ©tuelle due Ă la Fabrique. Ce qui lui est accordĂ©. Mai 1856 - Le conseil de Fabrique adresse une pĂ©tition Ă la mairie. Un secours est demandĂ© pour la réédification des voĂ»tes du chĆur de l'Ă©glise. Le montant des travaux s'Ă©lĂšve Ă deux mille francs et la Fabrique ne dispose que de six cents francs. Le conseil municipal ne peut accorder que quatre cents francs. Il doit faire des Ă©conomies pour la rĂ©novation de la mairie, la justice de paix et la prison, ajournĂ©e par le prĂ©fet l'an passĂ©. 4 avril 1878 - Le legs de mille deux cents francs fait Ă la Fabrique de l'Ă©glise par Jean François Leseigneur est acceptĂ© par le conseil municipal. Cinquante-deux messes doivent ĂȘtre dites chaque annĂ©e et Ă perpĂ©tuitĂ©. Le conseil municipal ramĂšne les messes Ă douze par an. 21 fĂ©vrier 1880 - Melle Estelle Ernestine Coignard lĂšgue la moitiĂ© d'un titre de deux cents francs de rente sur l'Etat français Ă la Fabrique de l'Ă©glise Ă la condition que soient dites Ă perpĂ©tuitĂ© vingt-cinq messes par an pour le repos des Ăąmes de son pĂšre, sa mĂšre, sa sĆur et la sienne. DĂ©libĂ©ration du conseil municipal - DĂ©cret du PrĂ©sident de la RĂ©publique la Fabrique de Bourgtheroulde et la commune de Boscherville Ă accepter ce legs jusqu'Ă concurrence d'un tiers seulement sans rĂ©duire les charges. 20 avril 1882 - Le legs est refusĂ© par la Fabrique il serait une lourde charge plutĂŽt qu'un lĂ©ger bĂ©nĂ©fice. Le conseil municipal soutient le conseil de Fabrique. Novembre 1902 - Le conseil de Fabrique sollicite l'avis du conseil municipal concernant l'acceptation d'un legs de trente-six francs de rente Ă 3 % de M. LĂ©on Gruel, Ă charge par la Fabrique de faire acquitter chaque annĂ©e Ă perpĂ©tuitĂ© douze messes Ă l'intention de son pĂšre et de sa mĂšre. 26 fĂ©vrier 1903 - M. ThĂ©ophile Chevallier propriĂ©taire Ă Bourgtheroulde lĂšgue de son vivant six mille francs Ă la Fabrique de l'Ă©glise. La loi civile de sĂ©paration des Ă©glises et de l'Etat de 1905 enlĂšve le caractĂšre officiel de Fabriciens. PAGE 87 GUERRES ET ĂVĂNEMENTS LEURS CONSĂQUENCES LA BATAILLE DE BOURGTHEROULDE Au 11Ăšme et 12Ăšme siĂšcle, les environs de Bourgtheroulde sont le théùtre de deux combats. Le premier a lieu, aprĂšs l'assassinat de ThĂ©roulde, entre Robert de Beaumont et Roger de Tosny. A cette Ă©poque, le pays est ruinĂ© par les guerres continuelles que se font les seigneurs. Le second, appelĂ© Bataille de Bourgtheroulde, se dĂ©roule en 1124 entre GalĂ©ran de Meulan, seigneur de Beaumont le Roger, et les gouverneurs de Bernay et Pont-Authou. Ce n'est qu'une supposition, car il est dit que GalĂ©ran, partant de son chĂąteau de Vatteville pour se rendre Ă Beaumont, est attendu Ă sa sortie de la forĂȘt de Brotonne. Bourgtheroulde se trouve Ă quatre lieues de cette forĂȘt. Une autre version prĂ©tend que le combat se serait dĂ©roulĂ© sur la voie romaine dans la vallĂ©e de Boissey le ChĂątel. COMPLĂMENT - LA BATAILLE DE BOURGTHEROULE Source Extrait de OrdĂ©ric VITAL, Histoire ecclĂ©siastique, XIIĂšme siĂšcle - Auteurs Christian DELABOS - CollĂšge Mont Vallot- Elbeuf GalĂ©ran, comte de Meulan et seigneur d'Elbeuf, ⊠et plusieurs autres qui murmuraient avec perfidie, se concertĂšrent d'abord en cachette ; mais peu de temps aprĂšs, âŠ, ils firent Ă©clater ouvertement leur rĂ©volte. Le comte Galeran dĂ©sirait faire ses premiĂšres armes, mais ⊠il dĂ©buta follement en se rĂ©voltant contre son seigneur Henri, duc de Normandie et roi d'Angleterre qui l'avait nourri âŠ. Pendant le carĂȘme suivant, le comte GalĂ©ran rĂ©unit ses alliĂ©s et, ⊠il alla fortifier la tour de Vatteville. Au cours d'un combat, il captura Gautier, fils de Guillaume de Valliquerville, que le roi avait chargĂ© d'assiĂ©ger Vatteville. Ayant ravitaillĂ© le chĂąteau, le comte GalĂ©ran entra dans la forĂȘt de Brotonne âŠ. Cependant, Raoul de Bayeux, qui Ă©tait gouverneur du chĂąteau d'Evreux pour le roi alla sans tarder trouver ses amis Henri de Pommeret, Odon Borleng et Guillaume de Tancarville, il leur fit savoir le passage de l'ennemi, et ⊠les persuada de s'opposer Ă son retour âŠ. Ils ⊠se rendirent avec trois cent chevaliers auprĂšs de Bourgtheroulde, et, le 26 mars attendirent les ennemis en plein champ comme ils dĂ©bouchaient de la forĂȘt de Brotonne. Odon Borleng parla en ces termes ⊠" il faut qu'une partie des nĂŽtres descende pour livrer bataille et s'efforce de combattre Ă pied, tandis qu'une autre partie gardera ses chevaux pour marcher au combat. Que la troupe des archers occupe la premiĂšre ligne et tĂąche d'arrĂȘter le corps ennemi en tirant sur ses chevaux âŠ. Si engourdis par la lĂąchetĂ©, nous laissons sans coup fĂ©rir l'ennemi entraĂźner prisonnier un des vassaux fidĂšles du Roi, comment oserons nous soutenir les regards de ce monarque ? Nous perdrons Ă bon droit notre solde et notre gloire, et je jure que nous ne devrons plus dorĂ©navant manger le pain du roi "âŠ. En consĂ©quence, ils se rangĂšrent en bataille. La punition des fĂ©lons Le roi fit, aprĂšs PĂąques, juger Ă Rouen les criminels qui avaient Ă©tĂ© pris, il y fit arracher les yeux Ă Goisfred de Tourville et Oudard du Pin, coupables de parjure. Comme un seigneur prĂ©sent Ă la cour s'indignait de ce traitement, le roi lui fit cette rĂ©ponse " seigneur comte, mon action est juste, et je vais vous le prouver clairement. En effet, Goisfred et Oudard ⊠sont devenus mes lĂ©gitimes vassaux, en commettant volontairement le crime de parjure, ils ont trahi leur serment. C'est pourquoi ils ont mĂ©ritĂ© d'ĂȘtre punis de mort ou de mutilation. âŠ. " Le roi Henri soumis toutes les places du comte GalĂ©ran. C'est ainsi que le roi obtint toutes les possessions que ce riche comte avait dans la Normandie. LA GUERRE DE CENT ANS La terre de Bourgtheroulde est totalement ravagĂ©e au XVĂšme siĂšcle pendant l'occupation anglaise. En 1419, les Anglais occupent Rouen et les pays alentour. Guerre de cent ans - 1337 DĂ©but de la guerre de Cent Ans ; le roi de France Philippe VI confisque la Guyenne au roi d'Angleterre Ădouard III, qui riposte en revendiquant la couronne de France. - 1346 Le roi d'Angleterre Ădouard III Ă©crase la chevalerie française Ă CrĂ©cy PremiĂšre utilisation de canons Ă la bataille de CrĂ©cy. - 1347 Le roi d'Angleterre Ădouard III prend Calais. - 1350 Jean II le Bon succĂšde Ă Philippe VI de Valois sur le trĂŽne de France. - 1356 Le roi de France Jean II le Bon est fait prisonnier prĂšs de Poitiers par les Anglais et retenu captif Ă Londres. - 1358 Ătienne Marcel, prĂ©vĂŽt des marchands de Paris, alliĂ© Ă Charles le Mauvais, roi de Navarre, soulĂšve Paris contre le Dauphin futur Charles V. 1358 Jacqueries en France. - 1360-1367 Les Grandes Compagnies combattant Ă la solde des princes se livrent au pillage aprĂšs la trĂȘve de BrĂ©tigny. Du Guesclin en dĂ©barrasse le royaume en les envoyant conquĂ©rir la Castille. - 1360 TraitĂ© de BrĂ©tigny par lequel le roi d'Angleterre Ădouard III obtient une grande partie de l'Aquitaine et renonce Ă la couronne de France. Source EncyclopĂ©die LAROUSSE En 1420, les loups se multiplient. En 1422, le doyennĂ© subit, comme partout en Normandie, une Ă©pouvantable misĂšre. Les Anglais ayant ruinĂ© la contrĂ©e, les chemins sont dĂ©serts. Les habitants n'osant plus sortir, les commerces disparaissent. En 1441, le doyennĂ© est "inhabitĂ© et il n'y demeuroit personne passĂ© 6 ans" depuis 6 ans. Une bataille a lieu dans le village. Français et Anglais s'affrontent dans l'Ă©glise. Le lieu saint sera rĂ©habilitĂ© et consacrĂ© Ă nouveau. LES GUERRES DE RELIGION Les guerres de religion apportent misĂšre et souffrance. Ces guerres nĂ©es de la RĂ©forme dĂ©clenchĂ©e par le massacre des protestants Ă Wassy, dans l'actuelle Haute-Marne, en 1562, ensanglantent la France jusqu'en 1598. Trois partis sont en prĂ©sence les catholiques, les protestants et les ligueurs. WIKIPEDIA "On peut distinguer huit guerres de religions 1562-1563, 1567-1568, 1568-1570, 1572-1573, 1574-1576, 1576-1577, 1579-1580, 1585-1598, la derniĂšre se transformant en guerre classique contre le roi d'Espagne qui a soutenu la ligue. En fait, la France connait 36 annĂ©es de troubles avec seulement deux pĂ©riodes d'accalmie relative." La moitiĂ© de la population de Pont-Audemer adopte la rĂ©forme. Bourgtheroulde dĂ©pend du bailliage de Pont-Audemer. Pour combattre la religion rĂ©formĂ©e, le roi Louis IX demande une aide pĂ©cuniaire au clergĂ©, appelĂ© "don gratuit", qui devient un impĂŽt permanent. Les officiers des armĂ©es demandent la mĂȘme contribution aux curĂ©s qui sont dĂ©jĂ trĂšs pauvres. Le curĂ© de Bourgtheroulde y fait allusion Ă Pont Audemer en fĂ©vrier 1568. Les prĂȘtres deviennent si misĂ©rables que certains abandonnent leurs Ă©glises et s'enfuient. Pendant les guerres de religion, les rĂ©formĂ©s se rĂ©unissaient Ă Bosc Roger. A la rĂ©vocation de l'Edit de Nantes en 1688, les calvinistes s'expatriĂšrent et leurs biens furent confisquĂ©s. Ces violences ne sont pas particuliĂšres Ă Bourgtheroulde. Elles dĂ©vastent la contrĂ©e Harcourt, Le Neubourg⊠PAGE 88 PILLAGE DU CHĂTEAU DE BOURGTHEROULDE Pendant les guerres de religion, Claude II Le Roux, baron de Bourgtheroulde, reste fidĂšle Ă la royautĂ©. Les partisans du duc de Guise, fondateur de la Ligue en 1576, dĂ©sirent placer le duc sur le trĂŽne de France. Les ligueurs se font si menaçants que Claude II quitte son manoir de Bourgtheroulde et se rend Ă Caen oĂč le Parlement de Normandie s'est rĂ©fugiĂ© en mars 1589. Le chĂąteau, gardĂ© par l'intendant Semo, est investi par les troupes de la Ligue entre juin et dĂ©cembre 1589. Les ligueurs, sous la direction de diffĂ©rents meneurs, mettent Ă sac le manoir seigneurial. Les habitants ne sont pas Ă©pargnĂ©s. Le 6 janvier 1590, Semo, aprĂšs un nouveau saccage, abandonne le chĂąteau et rejoint Claude II Le Roux Ă Caen. N'ayant plus rien Ă piller dans le manoir, les envahisseurs achĂšvent de ruiner le village incendie des halles, dont celle de la boucherie. Les bouchers, poissonniers, drapiers, cordonniers et autres artisans n'ont plus de bancs d'exploitation. Le marchĂ© ne peut avoir lieu comme Ă l'accoutumĂ©e. Des maisons proches des halles, appartenant aux Le Roux, sont abattues et brĂ»lĂ©es. Claude Ier Le Roux rentre dans son manoir aprĂšs la dĂ©faite de la Ligue. Le saccage est si important qu'il ne retrouve plus rien. Ce qui n'a pas Ă©tĂ© vandalisĂ© a Ă©tĂ© emportĂ© - Le mobilier d'une richesse incomparable ainsi que la vaisselle "de la façon de Messire Bernard Palissy de diverses couleurs fort exquises". - La chapelle n'a pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e. Tous ses ornements ont Ă©tĂ© enlevĂ©s ou dĂ©tĂ©riorĂ©s. - L'importante et rare bibliothĂšque est ruinĂ©e. Les livres d'une grande valeur ouvrages de thĂ©ologie, architecture, agriculture, droit civil, droit canon, mĂ©decine, humanitĂ©s, histoire⊠n'existent plus. - Vingt-quatre liasses de titres des seigneuries de Bourgtheroulde, Infreville, Sainte-Beuve, Maupertuis, revenus de la maison de Rouen, biens des Andelys, ont Ă©tĂ© jetĂ©es dans le puits. - Une cache abritant les titres d'acquisition de terres, droitures concernant les forĂȘts de La Londe et de Lucy, inventaires, chartriers de charte ou chartre ancien titre concĂ©dant des franchises, des privilĂšges, terriers registres contenant le dĂ©nombrement, les dĂ©clarations des particuliers qui relĂšvent d'une seigneurie, et le dĂ©tail des droits, cens cens redevance que le possesseur d'une terre payait au seigneur et rentes qui y sont dues, aveux, a Ă©tĂ© dĂ©couverte par les ligueurs et pillĂ©e. - Le mobilier de ferme, considĂ©rĂ© comme un des plus beaux du Roumois, a disparu. - Chevaux, bergeries, Ă©tables, greniers emplis de vivres, la grande grange prĂ©sente au 21Ăšme siĂšcle, la cave, le bĂ»cher, ont Ă©tĂ© pillĂ©s ou emportĂ©s par les ligueurs. Claude II Le Roux dĂ©pose une plainte auprĂšs du Parlement. L'enquĂȘte ne sera diligentĂ©e qu'Ă la fin de l'annĂ©e 1591. Le dĂ©part des ligueurs qui tenaient le pays permet l'aboutissement de cette enquĂȘte qui rĂ©vĂšle combien les partisans de la Ligue Ă©prouvaient de haine envers le seigneur de Bourgtheroulde. Le 16 mars 1592, le Parlement rend un arrĂȘt confirmant la demande de Claude Le Roux. LA GUERRE DES MĂCONTENTS En janvier 1620, Nicolas Ier Le Roux, seigneur de Bourgtheroulde, participe avec son fils Ă la Guerre des MĂ©contents », troubles suscitĂ©s par Henri d'OrlĂ©ans, duc de Longueville et d'Estouville, comte et souverain de NeuchĂątel en Suisse, pair de France, gouverneur de Normandie depuis le 7 novembre 1619. Henri d'OrlĂ©ans a pris le parti de la reine-mĂšre Catherine de MĂ©dicis qui s'est dĂ©clarĂ©e pour les mĂ©contents » alors irritĂ©s de la faveur dont jouit le duc de Luynes auprĂšs de Louis XIII. Les "MĂ©contents" organisent des levĂ©es d'hommes afin de constituer une armĂ©e rebelle. Le complot est dĂ©couvert. Nicolas Ier Le Roux et son fils sont invitĂ©s Ă se rendre auprĂšs du roi pour expliquer leur conduite. Ils gagnent du temps. Sachant le sort qui leur Ă©tait rĂ©servĂ©, ils n'attendent pas l'arrivĂ©e du roi Ă Rouen le 11 juillet 1620. Le roi interdit leurs fonctions ainsi que l'entrĂ©e dans la ville de Rouen. TraquĂ©s, Nicolas et son fils font leur soumission et obtiennent des lettres de pardon. Ils rentrent en possession de leurs charges. LA RĂVOLTE DES NU-PIEDS Vers le milieu de l'annĂ©e 1632, le gouvernement crĂ©e de nouveaux impĂŽts. Les plus pauvres ont Ă supporter un nouveau droit sur la gabelle impĂŽt sur le sel ainsi qu'un droit de contrĂŽle sur la teinture des draps. La sĂ©dition se rĂ©pand dans toute la Normandie et prend le nom de "RĂ©volte des Nu-Pieds". Les habitants de Bourgtheroulde, la plupart fabricants de draps toiliers, tisserands, refusent de payer l'impĂŽt. Le marĂ©chal De Gassion prend ses quartiers Ă Bourgtheroulde et met fin Ă la rĂ©volte dans la rĂ©gion. Source " J'ai rappelĂ©, dans un ancien travail, que le chancelier SĂ©guier, lorsqu'il vint, en 1639, armĂ© de pouvoirs si redoutables et sans exemple dans notre histoire, rĂ©primer, avec une extrĂȘme rigueur la sĂ©dition des nu-pieds, crut que le Parlement de Rouen avait montrĂ© non seulement de la faiblesse mais encore de la complaisance et de la faveur pour les rĂ©voltĂ©s et qu'il le frappa d'interdiction. II en dispersa les membres, leur ordonna de se rendre Ă la suite de la Cour Ă la disposition du Roi et plus tard dans leurs terres. Il remplaça mĂȘme ce Parlement par une Commission de seize conseillers et maĂźtres des requĂȘtes empruntĂ©s au Conseil dââĂtat, qui siĂ©gĂšrent pendant un an sur les fleurs de lys de notre vieil Ă©chiquier. Ce ne fut qu'en janvier 1641 lorsqu'on trouva la Normandie suffisamment abattue sous les rigueurs et les dispositions encore menaçantes dont elle avait Ă©tĂ© l'objet qu'aprĂšs de longues et instantes sollicitations des anciens magistrats, le Parlement de Normandie fut enfin rĂ©tabli⊠- f Recherches sur l'affaire des nu-pieds lues Ă la SociĂ©tĂ© et publiĂ©es dans le Journal dâAvranches, en 1840, 41 et 42, avec tirage Ă part" LA FRONDE 1648/1653 - On a donnĂ© le nom de Fronde Ă la pĂ©riode de troubles qui ont agitĂ© la France pendant la minoritĂ© de Louis XIV, d'aoĂ»t 1648 jusqu'en 1653. Ce nom vient de ce que les factieux avaient Ă©tĂ© comparĂ©s Ă des enfants qui jouent Ă la fronde. La Fronde, dirigĂ©e plus encore contre Mazarin que contre la royautĂ©, commença par une lutte entre la cour et le parlement ce fut la Fronde du parlement; elle se compliqua par les cabales d'une noblesse remuante et par la guerre civile ce fut la Fronde des princes â Source Imago Mondi. Pendant la Fronde 1648/1652, la guerre civile n'Ă©pargne pas le village. Le duc d'Harcourt passe Ă plusieurs reprises. Hommes et chevaux commettent des mĂ©faits. PAGE 89 LA GUERRE FRANCO-PRUSIENNE 1870/1871 La guerre franco-prussienne de 1870/1871 est une guerre dont on parle peu. Elle a Ă©tĂ© supplantĂ©e par les deux guerres mondiales plus rĂ©centes et beaucoup plus meurtriĂšres. De plus, la France a essayĂ© d'effacer, d'oublier sa cuisante dĂ©faite. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 est un conflit qui opposa la France et les Ă©tats d'Allemagne sous la domination de la Prusse. Ce fut une guerre courte Ă peine six mois qui se dĂ©roula de la mi-juillet 1870 jusqu'Ă la fin janvier 1871. Toutes les batailles de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 eurent lieu en France sauf la premiĂšre. La publication de la dĂ©pĂȘche d'Ems par Bismarck dĂ©clenche la guerre franco-prussienne. - DEPECHE D'EMS - DICTIONNAIRE LAROUSSE Nom donnĂ© aux informations tĂ©lĂ©graphiĂ©es par Guillaume Ier qui sĂ©journait Ă Ems Bad Ems Ă Bismarck qui en publia une version tronquĂ©e le 13 juillet 1870. Elle relatait le refus de Guillaume Ier qui avait dĂ©jĂ acceptĂ© le retrait de la candidature du prince LĂ©opold au trĂŽne d'Espagne de recevoir Ă nouveau l'ambassadeur de France Benedetti. Ce dernier devait obtenir l'assurance de la renonciation dĂ©finitive des Hohenzollern au trĂŽne d'Espagne. La dĂ©pĂȘche publiĂ©e fut jugĂ©e insultante par la France qui dĂ©clara la guerre Ă la Prusse le 19 juillet. INTERNET - En France, le 15 juillet, les crĂ©dits pour la guerre franco-prussienne de 1870-1871 Ă©taient accordĂ©s et la guerre dĂ©clarĂ©e quelques jours plus tard. Cette guerre peut ĂȘtre divisĂ©e en deux pĂ©riodes la Guerre ImpĂ©riale et la Guerre RĂ©publicaine ou de la DĂ©fense Nationale. La pĂ©riode impĂ©riale de la guerre d'une durĂ©e d'un mois et demi environ vit la perte de l'Alsace, l'invasion de la Lorraine, et le siĂšge de la ville de Metz. La dĂ©sastreuse bataille de Sedan, tournant de la guerre, amena la chute de l'empire et la proclamation de la RĂ©publique. Pendant cet Ă©pisode, l'armĂ©e de Paris eut Ă subir le siĂšge de la ville ainsi que son bombardement. Les armĂ©es de province essayĂšrent de dĂ©gager la capitale et de couper les lignes d'approvisionnement de l'armĂ©e allemande. La guerre prit fin avec la capitulation de Paris le 28 janvier 1871. A la suite du traitĂ© de paix de Francfort, qui met fin Ă la guerre, signĂ© le 10 mai 1871, la France perd l'Alsace sans Belfort et d'une partie de la Lorraine avec Metz, intĂ©grĂ©es Ă l'empire allemand en tant que "territoires d'empire". Cinq milliards en francs or devaient ĂȘtre payĂ©s par la France, une armĂ©e d'occupation devant rester sur une partie du territoire jusqu'au versement complet de la somme. NapolĂ©on III s'exila en Grande-Bretagne oĂč il rejoignit sa famille. Bourgtheroulde est le quartier gĂ©nĂ©ral des Mobiles et des troupes prussiennes. Une ambulance infirmerie est Ă©tablie dans la mairie. GEORGES DUBOSC â La Guerre de 1870/1871 en Normandie â Imprimerie du Journal de Rouen - Combats de Bourgtheroulde 4 janvier 1871 - Poursuivant son action en avant, immĂ©diatement aprĂšs qu'il se fut emparĂ© de la Maison BrĂ»lĂ©e et du carrefour de la forĂȘt, l'ennemi dirigea une forte colonne de hommes de la brigade de Bentheim sur le Bourgtheroulde. Ainsi qu'il Ă©tait facile de le prĂ©voir, le gĂ©nĂ©ral Roy, pour avoir nĂ©gligĂ© d'occuper complĂštement la forĂȘt de La Londe, allait se voir coupĂ© de ses ailes, restĂ© seul, sans communications avec la colonne du lieutenant-colonel Thomas âŠ. Les troupes occupant Bourgtheroulde, placĂ©es en seconde ligne, Ă©taient considĂ©rĂ©es comme une rĂ©serve destinĂ©e Ă renforcer, suivant les pĂ©ripĂ©ties de l'action, les positions de ChĂąteau-Robert chĂąteau Robert le Diable Ă Moulineaux et d'Orival. De plus, elles devaient garder les approvisionnements concentrĂ©s dans ce bourg, oĂč rien n'avait Ă©tĂ© Ă©tabli pour une dĂ©fense, difficile il est vrai, Ă©tant donnĂ©e sa situation en plaine. Les troupes en rĂ©serve Ă Bourgtheroulde se composaient des 1er et 3Ăšme bataillons du 39Ăšme Mobiles de l'Eure âŠ. A Bourgtheroulde se trouvaient Ă©galement la compagnie des francs-tireurs du Calvados capitaine Pascal, les Guides Ă cheval du Calvados capitaine Duval et un peloton de chasseurs arrivĂ©s la veille. Depuis quatre heures du matin, au milieu d'un intense brouillard, une vive fusillade se faisait entendre, qui se rapprochait d'instant en instant âŠ. Pendant ce temps, le gĂ©nĂ©ral Roy, logĂ© Ă Bourgtheroulde, ne semblait pas se prĂ©occuper vivement de la situation devenue menaçante. Craignant un bombardement, les habitants s'enfuyaient ou se rĂ©fugiaient dans les caves. A un moment donnĂ©, d'une des fenĂȘtres du Logis occupĂ© par le gĂ©nĂ©ral Roy, Ă©crit M. P. Duchemin dans son Histoire du Bourgtheroulde » Pont-Audemer, 1888, on aperçut un peloton de Prussiens arrivant au pas de course. Pour ne pas ĂȘtre pris, le gĂ©nĂ©ral Roy eut Ă peine le temps de se lever, abandonnant ses papiers et ses cartes dans un dĂ©sordre complet. On les jeta au feu et on fit bien, car quelque temps aprĂšs, le commandant allemand se prĂ©sentait, croyant faire prisonnier le gĂ©nĂ©ral français âŠ. MenacĂ©es d'ĂȘtre tournĂ©es, les troupes françaises qui, Ă un moment, poussĂšrent une contre-attaque Ă la baĂŻonnette, sont obligĂ©es de se retirer sur le Bourgtheroulde âŠ. DĂ©jĂ la Grande Place du Bourgtheroulde, Ă©crit M. A. Montier dans son intĂ©ressant Historique du 39Ăšme Mobile de l'Eure », est sillonnĂ©e par les balles, et bientĂŽt elles arrivent aussi par la route d'Elbeuf. L'ennemi, en effet, a pu se faufiler entre le bourg et les compagnies du 1er bataillon qui tiennent la position de ce cĂŽtĂ©. De plus en plus, il apparaĂźt que la petite colonne française est cernĂ©e. Alors on se dĂ©cide Ă se replier, tandis qu'ordre est donnĂ© au commandant Guillaume du 1er bataillon ancien maire de Fours de tenter un dernier effort dans Bourgtheroulde mĂȘme et de dĂ©fendre coĂ»te que coĂ»te la route de Brionne, par laquelle doit s'effectuer la retraite âŠ. Pendant une heure, 40 soldats, ralliĂ©s par les capitaines de Rostolan et De La BriĂšre, le lieutenant Roussel, vont tenir tĂȘte Ă la colonne allemande. Cependant, les fantassins allemands aux ordres du capitaine De La Busse, retranchĂ©s au nord de la place, occupent la halle situĂ©e en face de l'Ă©glise, la cĂ©lĂšbre collĂ©giale. Leurs feux convergents, et particuliĂšrement le feu oblique qu'ils dirigent de ce dernier point, rĂ©trĂ©cissent singuliĂšrement l'espace occupĂ© par une poignĂ©e d'hommes. C'est Ă vingt mĂštres Ă peine qu'on se fusille ! âŠ. Enfin toute cette hĂ©roĂŻque arriĂšre-garde qui tenait en respect une troupe beaucoup plus supĂ©rieure en nombre, put se retirer, dit l'auteur des Souvenirs d'un Mobile du Vexin », Ă la faveur d'un brouillard qui redoubla tout Ă coup d'intensitĂ© âŠ. ImmĂ©diatement, la colonne allemande aux ordres du colonel De La Busse et du premier lieutenant Du Lichmelin 43Ăšme rĂ©giment d'infanterie et 44Ăšme occupa le Bourgtheroulde pendant deux mois. Les Allemands firent du village qu'ils qualifiaient de nĆud de routes » un vĂ©ritable camp retranchĂ©. SĂ»rs de ne pas ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s, ils se livrĂšrent Ă mille exactions. Toutes les maisons furent fouillĂ©es de fond en comble, et le mobilier des absents pillĂ© et dĂ©truit. Deux femmes, au cours de ces perquisitions, moururent de frayeur. La mairie oĂč se trouvait une ambulance fut envahie et les malades et les blessĂ©s français qui s'y trouvaient, faits prisonniers. Le maire, M. Bouquet, inculpĂ© d'avoir logĂ© les Eclaireurs de Normandie » fut garrottĂ© et emmenĂ© en otage jusqu'Ă Grand-Couronne, oĂč il fut emprisonnĂ© dans le confessionnal de l'Ă©glise. MaltraitĂ© et brutalisĂ© M. Bouquet fut ensuite amenĂ© Ă Rouen en mĂȘme temps que six autres prisonniers et jetĂ© dans les cachots du Palais de Justice, ainsi qu'il l'a racontĂ© dans ses Souvenirs de l'invasion allemande dans le canton de Bourgtheroulde » Lisieux â E. Poutrel. 1888. Il n'en sortit que grĂące Ă l'intervention de MM. NĂ©tien, maire de Rouen et AmĂ©dĂ©e Delamare adjoint. Pendant sa captivitĂ©, M. Gruel, adjoint, remplit les fonctions de maire et eut Ă tenir tĂȘte aux rĂ©quisitions des Allemands enlevant le bĂ©tail, brĂ»lant sur la place du MarchĂ© les munitions françaises, sacs, cartouches, oriflammes, dans un brasier dont le crĂ©pitement fit croire Ă un nouveau combat. A son retour, M. Bouquet assura l'Ă©tat sanitaire du pays en faisant dĂ©barrasser les rues des chevaux morts, des dĂ©bris de viande partout abandonnĂ©s par l'ennemi. Il eut Ă©galement Ă combattre vingt-cinq incendies qui, par suite de l'imprudence des soldats allemands, Ă©clatĂšrent dans le bourg, particuliĂšrement Ă l'hĂŽtel de Rouen, Ă l'hĂŽtel du Cheval Noir et Ă la maison Delamare âŠ. On avait dĂ» Ă©galement inhumer nombre de malheureux mobiles ; le corps du capitaine Pascal, inhumĂ© dans le cimetiĂšre, fut remis quelques jours aprĂšs Ă sa famille ». Registre des dĂ©libĂ©rations du Conseil Municipal Une rĂ©union a lieu le 10 fĂ©vrier 1871 aprĂšs le dĂ©part des troupes prussiennes. Bouquet, maire, convoque le conseil municipal et douze habitants les plus imposĂ©s du bourg. Sont prĂ©sents Filoque, Delarue, Leclerc, ThĂ©roulde et EugĂšne PĂ©rinelle. La commune doit Ă Cressent, boulanger, du pain fourni aux indigents et aux troupes prussiennes sur rĂ©quisition pour un montant de six cent quarante-six francs et un centime. Le maire a fait diffĂ©rentes avances urgentes de soixante-sept francs soixante-dix. L'impĂŽt Ă payer au prĂ©fet prussien, soit un douziĂšme de l'impĂŽt revenant Ă l'Ă©tat, s'Ă©lĂšve Ă neuf cent vingt francs quarante-cinq centimes. Le maire propose un impĂŽt au taux lĂ©gal et garanti par la commune. Les conseillers municipaux et les personnes les plus imposĂ©es dĂ©clarent que la situation misĂ©rable du bourg ne permet pas de percevoir l'impĂŽt exigĂ© pour lequel, dans les circonstances actuelles, le concours du percepteur est absolument impossible. Les sommes versĂ©es Ă Cressent seront nĂ©cessairement remboursĂ©es. Mais ils sont d'avis Ă l'unanimitĂ© que le dit emprunt ait lieu tout de suite et donne au maire l'autorisation de le contracter, soit Ă la Fabrique de l'Ă©glise, soit ailleurs. Le maire est autorisĂ© Ă traiter cette affaire et Ă donner reçu au prĂȘteur au nom de la commune. 20 fĂ©vrier 1871 - Une commission est chargĂ©e de recenser les objets Ă©garĂ©s pendant l'invasion prussienne. 6 mars 1871 - Le prĂ©fet prussien ordonne par observation de l'article 1er du traitĂ© de paix le versement Ă la prĂ©fecture allemande d'un impĂŽt direct de neuf cent vingt francs quarante-cinq centimes. Le conseil municipal se rĂ©unit assistĂ© des habitants les plus imposĂ©s. La Fabrique de l'Ă©glise offre un prĂȘt de cinq cents francs au taux lĂ©gal. Les habitants concernĂ©s, sauf Bouquet et Leclerc, s'engagent Ă fournir quarante-deux francs et cinq centimes. Ces sommes seront remboursĂ©es sur les fonds restant libres en fin d'exercice. M. PARKER citoyen amĂ©ricain offre Ă la commune au nom de la ville de New-York deux mille francs en bons de banque pour venir au secours des victimes de la guerre Ă Bourgtheroulde. mention dans le registre des dĂ©libĂ©rations. 31 mars 1871 - Le prĂ©fet de l'Eure adresse cent francs pour aider les indigents. Cette somme est versĂ©e en salaire aux ouvriers nĂ©cessiteux travaillant sur les chemins communaux. Le conseil municipal remercie MM. Gustave Lagny d'Elbeuf et Boscavitre de Caudebec lĂšs Elbeuf pour leur aide. Ils ont Ă©tĂ© des interprĂštes prĂ©cieux lors des rĂ©quisitions allemandes. 10 juillet 1871 - Le conseil municipal demande au prĂ©fet de l'Eure que les frais et dĂ©penses de l'ambulance se montant Ă huit cent soixante-quinze francs trente deux centimes soient pris en charge par le dĂ©partement. Les pertes et dĂ©gĂąts s'Ă©lĂšvent, sans les rĂ©quisitions, Ă plus de deux cent soixante-cinq mille francs. Les dĂ©penses occasionnĂ©es par l'occupation prussienne supportĂ©es par les habitants dĂ©passent les cent soixante-dix mille francs. 14 aoĂ»t 1871 - La municipalitĂ© ayant convoquĂ© les douze personnes les plus imposĂ©es du bourg, une seule se prĂ©sente. Une nouvelle convocation est adressĂ©e et une deuxiĂšme sĂ©ance a lieu. M. Dumouchel, adjudicataire des droits de places, dĂ©sire obtenir une indemnitĂ© de mille cent francs pour prĂ©judices causĂ©s pendant l'occupation prussienne. Il reçoit sept cent quatre-vingt-cinq francs. Une semblable rĂ©clamation est faite par M. Ledoc, fermier de l'octroi et adjudicataire de la halle boucherie, qui obtient deux cents quarante quatre francs. Ces sommes sont Ă dĂ©falquer sur les loyers de 1871. 24 aoĂ»t 1871 - Les membres du conseil municipal ne sont pas assez nombreux pour qu'une sĂ©ance ait lieu. Une nouvelle convocation est faite. 5 septembre 1871 - La sĂ©ance ordinaire peut se dĂ©rouler. Il est fait mention de la rĂ©union du 29 septembre 1870 Ă©quipement, armement, soldes des mobilisĂ©s, ainsi que de l'emprunt fait Ă la Fabrique le 10 fĂ©vrier 1871. Un nouvel impĂŽt est impĂ©rieusement nĂ©cessaire. Le maire propose - 1 la crĂ©ation d'un impĂŽt extraordinaire de six centimes du 1er janvier 1872 au 30 dĂ©cembre 1875 qui devrait rapporter quatre mille deux cents francs - 2 la prolongation pendant trois ans, jusqu'au 31 dĂ©cembre 1873, de l'impĂŽt de quatorze centimes servant au paiement intĂ©gral de la construction de la mairie. M. Bouquet, maire provisoire pendant la guerre, expose longuement qu'il s'oppose Ă la levĂ©e de ces impĂŽts extraordinaires et suggĂšre de faire des Ă©conomies sur les frais de bureau, le salaire du garde champĂȘtre inutile, la remise de la souscription pour les canons restĂ©s sans emploi, celle pour les blessĂ©s⊠L'assemblĂ©e, Ă l'unanimitĂ©, sauf Bouquet, vote les diffĂ©rents impĂŽts demandĂ©s par M. Vittecoq, maire. Premier Monument aux Morts - Guerre 1870/1871 Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 90 8 novembre1871 - Les impĂŽts allemands et autres s'Ă©lĂšvent Ă mille six cent trente-quatre francs soixante-treize centimes. 25 mai 1872 - Le conservateur des forĂȘts adresse une rĂ©clamation Ă M. Vittecoq pour le paiement de quatre-vingt-douze francs pour bois fourni aux troupes françaises sur ordre du gĂ©nĂ©ral Roy. Juin 1872 - M. Grouvel, marchand de bois Ă Bosc Roger, se propose d'intenter une action contre Bourgtheroulde. Il exige le paiement de bois s'Ă©levant Ă trois mille quarante-deux francs fournis en 1871 sous la responsabilitĂ© de M. Bouquet, maire, agissant Ă l'insu du conseil municipal. Une lettre du conservateur Ă la commission cantonale rĂ©duit le mĂ©moire de M. Grouvel Ă deux mille six cent trente-cinq francs, une partie de la somme que ce dernier exige est comprise dans la premiĂšre rĂ©partition des cent millions pour un montant de six cent quatre-vingt-trois francs vingt-cinq. Le conseil municipal dĂ©cide que M. Grouvel doit subir le mĂȘme sort que ceux qui ont eu des rĂ©quisitions. 14 dĂ©cembre 1872 - Jugement ordonnant la transcription d'un dĂ©cĂšs. 1873 - Acte numĂ©ro 2 du registre civil de Bourgtheroulde DĂ©cĂšs de Brienne Adrien Joseph, clairon Ă la 2Ăšme compagnie du 3Ăšme bataillon de la Garde Mobile de l'Eure, dĂ©cĂ©dĂ© dans la salle de la mairie d'une blessure reçue en combattant contre l'armĂ©e prussienne et inhumĂ© dans le cimetiĂšre du dit lieu. Par suite des circonstances, l'acte n'a pu ĂȘtre dressĂ©. Sur les dĂ©clarations de Louis Odienne, aumĂŽnier du 3Ăšme bataillon des Mobiles de l'Eure et lettre du 29 janvier 1871 du lieutenant de la BriĂšre commandant les Mobiles de l'Eure. Adrien Joseph Brienne est dĂ©cĂ©dĂ© le 5 janvier 1871. 31 mai 1873 - M. Dumouchel rĂ©clame des indemnitĂ©s il lui a Ă©tĂ© dĂ©fendu d'emmener des bestiaux aux foires de cette commune pendant les Ă©vĂ©nements. Une somme de deux cents francs lui est allouĂ©e en dĂ©dommagement. 25 juin 1873 - RĂ©partition de la derniĂšre indemnitĂ© aux victimes de la guerre. Lors de la prĂ©cĂ©dente de l'an passĂ©, les plus nĂ©cessiteux ont touchĂ© 25,90 %, les autres 15 %. Les non nĂ©cessiteux n'ont rien eu. Le conseil municipal dĂ©cide que la deuxiĂšme catĂ©gorie recevra d'abord 10,93 % du montant de sa note, la troisiĂšme 25,93 %. Le reste de l'indemnitĂ© sera rĂ©parti au "marc" le franc entre toutes les victimes de l'invasion. M. Grouvel est payĂ© pour le bois fourni sur rĂ©quisition de M. Bouquet. La crĂ©ance due Ă M. Grouvel est enfin soldĂ©e par la vente de douze obligations de cinq cents francs chacune accompagnĂ©e de cent soixante-quinze francs de bons provisoires sur la somme de dix mille cent soixante-quinze francs accordĂ©e Ă la commune Ă titre de dĂ©dommagements des pertes Ă©prouvĂ©es pendant la guerre. Novembre 1873 - Une somme de mille francs est votĂ©e pour l'Ă©lĂ©vation d'un monument sur la place de l'Ă©glise commĂ©morant les combats des mobiles contre les Prussiens du 4 janvier 1871. Les travaux seront traitĂ©s de grĂ© Ă grĂ© avec un entrepreneur. Le devis du monument Ă la mĂ©moire des mobiles est de mille deux cents francs. 6 mai 1874 - Le conseil municipal dĂ©cide de prendre cette somme sur l'impĂŽt de mobilisation pour un montant de mille francs et le solde sur fonds libres. 17 octobre 1874 - Un jugement fait Ă Pont-Audemer ordonne la transcription de l'acte de dĂ©cĂšs de EugĂšne Emile Daujean, nĂ© Ă La Barre en Ouche le 25 mai 1846, incorporĂ© dans les Mobiles de l'Eure, soldat Ă la 4Ăšme compagnie du 1er Bataillon, tuĂ© Ă l'ennemi en combattant le 4 janvier 1871 au lieu dit La Poterie. AttestĂ© par De Boisgelin alors capitaine et Desbois alors sergent. Par suite de faits de guerre le dĂ©cĂšs du dit sieur Daujean n'a pu ĂȘtre constatĂ© sur les registres de l'Ă©tat civil de la commune de Bourgtheroulde sur lesquels le maire de cette commune dĂ©clare par un certificat en date du 6 dĂ©cembre 1873 que les omissions ont Ă©tĂ© faites Ă la date ci-dessus indiquĂ©e. 10 mai 1876 - La commune rembourse sept cent treize francs soixante et onze centimes Ă la Fabrique de l'Ă©glise. Cette somme avait permis de subvenir aux dĂ©penses de premiĂšre nĂ©cessitĂ© au moment de la guerre. 6 janvier 1930 - M. Albert Berthe, sergent de la "Vieille Garde", est autorisĂ©, Ă sa demande, Ă prononcer un discours lors de la manifestation du Souvenir Français. Le Souvenir Français est une association créée en 1887. Elle a pour mission de perpĂ©tuer la mĂ©moire de ceux qui sont morts pour la France et de transmettre la conservation de ce souvenir aux jeunes gĂ©nĂ©rations. COMPLĂMENT - Extrait de SOUVENIRS DâUN MOBILE DU VEXIN Ă©ditĂ© par F. Henry Ă Paris en 1871. [...] "4 DĂšs cinq heures du matin, une vive fusillade retentit du cĂŽtĂ© du ChĂąteau-Robert et de la Maison-BrĂ»lĂ©e. Lâartillerie tonne sur Orival. Brouillard Ă©pais. Le gĂ©nĂ©ral envoie en reconnaissance les troupes quâil a sous la main au Bourgtheroulde et fait prĂ©venir celles qui sont dissĂ©minĂ©es dans les cantonnements environnants. Des estafettes viennent annoncer que les grandâgardes, composĂ©es des mobiles des Landes, ont Ă©tĂ© surprises par lâennemi sur le plateau qui commande le ChĂąteau-Robert. Engourdis par le froid, accablĂ©s de fatigues, les mobiles ont Ă©tĂ© Ă©crasĂ©s autour du feu oĂč ils dormaient. LâArdĂšche, des retranchements qui ont Ă©tĂ© creusĂ©s la veille, fusille une colonne formidable qui sâavance dans le chemin en lacet menant des Moulineaux Ă la crĂȘte. A la Maison-BrĂ»lĂ©e, au chĂąteau de Robert-le-Diable et dans les souterrains, on se bat avec rage. Câest lĂ que sont fait prisonniers, aprĂšs une lutte corps Ă corps, les capitaines de Montravel et Jamme, les lieutenants dâAutheville, Labaume, Vernet et Berchon, de lâArdĂšche ; le capitaine Bosc, des Landes. La nouvelle que lâon se bat dans la forĂȘt nous arrive au moment de lâappel du matin. La 2e compagnie reste sous les armes sur la place, et bientĂŽt arrive lâordre de se porter en avant sur la route de la Bouille. La colonne sâĂ©branlait lorsque le capitaine de Boisgelin, revenu Ă travers bois de la Maison-BrĂ»lĂ©e, sa longue barbe noire toute blanche de givre, nous annonce que les positions qui, les jours prĂ©cĂ©dents, nous avaient coĂ»tĂ© si cher, sont reprises par les Prussiens, et que ceux-ci sont dĂ©jĂ aux Quatre-Routes, endroit fort rapprochĂ© du Bourgtheroulde. Nous nous dĂ©ployons en tirailleurs derriĂšre les talus qui bordent la route et entourent les clos situĂ©s du cĂŽtĂ© dâInfreville. Les francs-tireurs du Calvados, restĂ©s en masse sur le chemin en avant de nous, essuient une fusillade, qui tue leur capitaine. Nous les appuyons et reprenons leur position en nous faufilant le long des fossĂ©s. Les feux de peloton se succĂšdent sans interruption plusieurs mobiles tombent blessĂ©s. Le garde Jobin, de la 2e, est tuĂ© dâune balle dans le bas-ventre. Trois fois les officiers ramĂšnent la compagnie ; mais les Prussiens, favorisĂ©s par un brouillard Ă©pais, dĂ©busquent du bois par tous les cĂŽtĂ©s. Nous allions nous masser dans la ville en escaladant les haies, lorsquâune balle vient frapper le capitaine au cou-de-pied et lui fait Ă©prouver une douleur tellement vive quâil tombe. Cette chute le sauve dâune grĂȘle de projectiles, dont les trous sont marquĂ©s dans les pommiers qui lâenvironnent. Saisissant un instant oĂč le feu se calme, il se traĂźne jusquâĂ une des chaumiĂšres, sorte dâĂ©table, oĂč il se barricade en mettant un tonneau derriĂšre la porte. A peine y est-il installĂ©, que les coups de crosse font cĂ©der les planches et donnent passage Ă trois canons de fusil. Les Prussiens tirent sans le toucher il riposte avec son revolver ; lâun des assaillants tombe, mais presque en mĂȘme temps il est renversĂ© par un nouveau coup de crosse dans le dos. Câest en parant un coup de baĂŻonnette quâun soldat veut lui donner, bien quâil soit Ă terre, quâil reçoit une seconde blessure Ă la main et une plus grave Ă la cuisse. Il Ă©tait dĂ©sarmĂ© et dĂšs lors prisonnier. Nous continuons le mouvement vers le Bourgtheroulde qui nous avait Ă©tĂ© prescrit par le capitaine. Les hurrahs formidables des Prussiens se rapprochent de plus en plus. Les bons tireurs de la compagnie, parmi lesquels nous citerons le caporal Bourgeois, les gardes Garret, DuchĂȘne, HĂ©bert, Haranger, font feu Ă coup sĂ»r et descendent plus dâune fois leur Prussien. Mais dĂ©jĂ une pluie de balles tombe sur la ville et gĂȘne terriblement les mouvements de nos troupes sur la grande place et dans les rues oĂč nous sommes. Les ardoises et les vitres volent en Ă©clats. Le brouillard redouble dâintensitĂ© et ne permet pas de distinguer une forme Ă vingt mĂštres. Le gĂ©nĂ©ral Roy nâa autour de lui que 500 hommes du 3e bataillon de lâEure, la moitiĂ© du 1er, un peloton de chasseurs et quelques francs-tireurs. Il dĂ©cide que la retraite sera opĂ©rĂ©e immĂ©diatement sur Brionne, et charge le commandant Guillaume de dĂ©fendre lâaccĂšs de cette route dans le Bourgtheroulde et de tenir jusquâĂ la derniĂšre extrĂ©mitĂ©. Celui-ci dispose les quatre compagnies qui lui restent, de maniĂšre Ă retarder le plus longtemps possible lâentrĂ©e des Prussiens dans le bourg. Des enclos qui entourent la ville nous Ă©changeons une vive fusillade avec un invisible ennemi. Quelques chasseurs, qui ont reçu lâordre de charger, reviennent en dĂ©sordre, dĂ©clarant que la route est dĂ©jĂ barricadĂ©e et que les Prussiens, formĂ©s en bataillon carrĂ© sur une Ă©minence, les Ă©crasent de leur feu. Les 1re, la 2e et la 3e compagnies de notre bataillon, faisant face Ă lâennemi en avant des maisons, soutiennent vaillamment le premier choc. Mais elles sont enveloppĂ©es et reçoivent le feu par trois cĂŽtĂ©s. La route est tellement balayĂ©e par les balles, que force leur est de passer par les jardins extĂ©rieurs, sous un feu moins direct, pour rejoindre la colonne. Lâennemi pĂ©nĂštre alors et par la route de Rouen et par celle dâElbeuf, occupant ainsi le premier tiers du bourg. Le commandant, pendant quâil rallie ses hommes sur la grande place, essuie trois feux de peloton, qui nâatteignent que lĂ©gĂšrement son cheval. Il concentre alors, derriĂšre lâĂ©glise, une centaine de soldats qui lui restent. De cette position qui commande la route de Brionne, une rĂ©sistance dĂ©sespĂ©rĂ©e sâengage contre les Prussiens, qui ont dĂ©jĂ dressĂ© des barricades sur les routes de Rouen et dâElbeuf. Câest de quinze Ă vingt mĂštres que lâon se fusille. Les balles ennemies se croisent obliquement derriĂšre lâĂ©glise, et lâespace protĂ©gĂ© par lâĂ©difice est Ă peine assez large pour abriter nos quelques soldats. La ruelle nâest pas tenable pour le reste de la compagnie, qui se voit obligĂ©e de se retirer dans une ruelle voisine. Il ne reste que quarante hommes au commandant, pour tenir tĂȘte aux colonnes ennemies qui dĂ©bouchent par toutes les issues, quarante braves, dont moitiĂ© du 3e bataillon, ralliĂ©s par les capitaines de Rostolan et de la BriĂšre, et moitiĂ© de la compagnie de Louviers, sous les ordres du lieutenant Guibert. Les Prussiens sont hĂ©sitants ils ignorent le nombre de leurs adversaires, qui sont enveloppĂ©s par le brouillard ou retranchĂ©s derriĂšre un pĂątĂ© de masures. Le commandant les trompe par ses commandements qui sâadressent intentionnellement Ă tout un bataillon fictif, et chacun conserve ses positions. Des tirailleurs entretiennent un feu nourri aux deux angles de lâĂ©glise. Le capitaine de la BriĂšre est frappĂ© dâune balle en pleine poitrine. Celle-ci, qui a dâabord fracassĂ© la tĂȘte du garde Renon, de la 7e, nâa pas la force de le tuer. Il tombe, se relĂšve et reprend son poste pĂ©rilleux. Son clairon BriĂšre reçoit Ă ses cĂŽtĂ©s une balle dans le front et va sâaffaisser contre les murs de lâĂ©glise. Ledoigt, de la 7e, dont les trois frĂšres sont morts Ă lâarmĂ©e, a le genou emportĂ©, mais il recharge et tire deux fois avant de sâĂ©tendre sur ses camarades frappĂ©s avant lui. Le commandant encourage et fĂ©licite ceux dont les coups font mouche », et tance le mobile Thomas, de la 7e ; qui, trop rempli dâaudace et de tĂ©mĂ©ritĂ©, sâavance jusquâau milieu de la rue pour invectiver les Allemands et abat deux Prussiens. Cependant nos pertes augmentent lâennemi gagne du terrain, et les hommes ont peine Ă se mouvoir dans un espace qui se restreint sans cesse. On apprend alors quâune ruelle Ă©troite peut nous conduire Ă travers champs, jusquâĂ la route de Brionne, mais que les Prussiens occupent dĂ©jĂ des points intermĂ©diaires dans le bourg. La petite colonne se retire donc, protĂ©gĂ©e par une arriĂšre-garde de six hommes, qui, le fusil en joue, marchent Ă reculons, prĂȘts Ă recevoir lâennemi, sâil sâengage Ă notre suite dans lâĂ©troit dĂ©filĂ©. Les trois hommes qui forment lâavant-garde sont accueillis par une dĂ©charge au moment oĂč ils traversent un sentier coupant le chemin que nous suivons. Nous sommes cernĂ©s de toutes parts. Le feu sâengage de nouveau Ă lâabri dâune chaumiĂšre qui fait le coin deux hommes sont frappĂ©s Ă la tĂȘte et leurs corps encombrent lâentrĂ©e de la ruelle. Le lieutenant Roussel de bat comme un hĂ©ros dâHomĂšre, en apostrophant ses adversaires. La lutte sur ce point devient des plus critique. Tout le bataillon Ă la baĂŻonnette ! » crie alors le commandant Ă ses quelques hommes. Ce commandement jette la terreur chez les Prussiens, qui prennent la fuite. Nous pouvons alors traverser la grande route et nous engager Ă nouveau dans un chemin couvert menant jusque dans les enclos extĂ©rieurs. Câest Ă la faveur du brouillard que nous pouvons rejoindre nos compagnies, qui ont pris la direction de Brionne et nâont plus Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ©es, grĂące Ă notre rĂ©sistance dans le Bourgtheroulde. Pendant ce temps, les quatre compagnies du 1er bataillon, qui avaient Ă©tĂ© envoyĂ©es sur la route dâElbeuf, par le gĂ©nĂ©ral Roy, dans la prĂ©vision dâune attaque de toutes parts, se trouvaient privĂ©es de leurs communications, exposĂ©es Ă un feu meurtrier, perdant ceux de leurs hommes que les capitaines chargeaient dâaller prendre des ordres, et aprĂšs plusieurs heures dâincertitude rĂ©sultant du brouillard et de lâisolement, elles se portaient sur la Londe pour soutenir le commandant Ferrus. Nos forces, groupĂ©es sur ce point, conservĂšrent les hauteurs dâOrival jusquâĂ la nuit, mais, complĂštement cernĂ©es, elles profitĂšrent de lâobscuritĂ© pour forcer les lignes ennemies et rejoindre le quartier gĂ©nĂ©ral Ă Brionne. Ainsi finit cette chaude journĂ©e qui, depuis trois heures du matin jusquâĂ la nuit ne fut quâun long combat sur les cĂŽtĂ©s boisĂ©s de la Seine, depuis Elbeuf jusquâĂ la Bouille et sur la lisiĂšre supĂ©rieure de la forĂȘt, depuis la Londe jusquâĂ Bourgachard. Nous Ă©tions 7,000 mobiles et francs-tireurs ; ils Ă©taient 25000 hommes de vieilles troupes, composĂ©es non pas de ces Allemands de pacotille, tels que les Saxons, wurtembergeois ou Bavarois, mais de rĂ©giment PomĂ©raniens qui, ils le disaient eux-mĂȘmes, nâavaient pas vu, depuis Metz une affaire aussi sanglante. Tel a Ă©tĂ© tout le secret dâune victoire, chĂšrement acquise dâailleurs, puisque lâennemi avoue lui-mĂȘme avoir perdu 1400 hommes, tandis que nos pertes ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es Ă 800, tant tuĂ©s que prisonniers. Cette diffĂ©rence dans les chiffres est due dâabord aux belles positions que nous avions conquises les jours prĂ©cĂ©dents et qui auraient Ă©tĂ© conservĂ©es si nous avions reçu nos renforts, puis Ă lâĂ©nergique dĂ©fense du commandant Guillaume dans le Bourgtheroulde. En tenant jusquâau bout et en persuadant Ă lâennemi quâil y avait un bataillon lĂ oĂč ne se trouvaient que quelques soldats, il a empĂȘchĂ© la poursuite de nos troupes par les Prussiens et a fait preuve dâun sang-froid et dâune prĂ©sence dâesprit bien rare chez des combattants dĂ©jĂ abasourdis par une fusillade presque Ă bout portant. En sortant du Bourgtheroulde, la 2e compagnie prend la route de Brionne et sâarrĂȘte Ă Mont-Mal, pour y camper. Consternation en ne voyant pas le capitaine les uns disent quâil est restĂ© Ă©tendu sans vie dans un champ, dâautres quâil est fait prisonnier. Trente-neuf mobiles manquent Ă lâappel. Sont-ils tuĂ©s, blessĂ©s ou tombĂ©s au pouvoir de lâennemi ? Quelle affreuse nuit ! LâanxiĂ©tĂ© est Ă son comble. On reste sans vivres jusquâau lendemain. Le lieutenant Vinot, ordinairement si dur Ă la fatigue et si rude soldat, reste lui-mĂȘme accablĂ© sous le poids de ses douleurs physiques et morales". PAGE 91 LA GRANDE GUERRE 1914 / 1918 INTERNET - Les causes 28 Juin 1914 - L'hĂ©ritier du trĂŽne d'Autriche Hongrie François-Ferdinand est assassinĂ© Ă Sarajevo. Ce territoire serbe rattachĂ© Ă l'Empire austro-hongrois depuis 1878 est source de revendications des nationalistes serbes et du gouvernement Serbe. François-Joseph y voit l'occasion de se dĂ©barrasser de cet encombrant voisin qui soutient activement les revendications des minoritĂ©s dans l'empire contre le gouvernement central. 28 Juillet 1914 - l'Autriche-Hongrie avec le soutien de l'Allemagne dĂ©clare la guerre Ă la Serbie. 30 juillet 1914 - Ce conflit balkanique va prendre des proportions europĂ©ennes La Russie dĂ©clare la guerre Ă l'Autriche. 1er AoĂ»t 1914 - l'Allemagne dĂ©clare la guerre Ă la Russie. 3 AoĂ»t 1914 - l'Allemagne dĂ©clare la guerre Ă la France. 4 aoĂ»t 1914 - L'Angleterre soutient la France en dĂ©clarant la guerre Ă l'Allemagne. L'Italie bien que faisant partie de la TRIPLE-ALLIANCE reste neutre car cette entente est purement dĂ©fensive et non offensive. 2 novembre 1914 - L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie trouveront cependant un renfort avec son entrĂ©e en guerre contre les pays de la TRIPLE-ENTENTE. 31 juillet 1914 - En France, la premiĂšre victime du conflit est le socialiste Jean JAURĂS farouche partisan de la paix assassinĂ© par des nationalistes. Le pacifisme français meurt avec JAURĂS. L'union sacrĂ©e se fait derriĂšre R. POINCARĂ prĂ©sident de la RĂ©publique 1914-1920. L'Europe bascule dans une guerre qui semble inĂ©vitable mais qui d'un commun accord sera courte... 2 aoĂ»t 1914 - La mobilisation gĂ©nĂ©rale est dĂ©crĂ©tĂ©e. Les fĂȘtes publiques sont annulĂ©es. 26 aoĂ»t 1914 - M. Machard, garde-champĂȘtre, est mobilisĂ©. 26 novembre 1914 - MM. Dugard et Clouard, conseillers municipaux, sont absents lors de la rĂ©union du conseil municipal. Ils sont mobilisĂ©s. 9 juillet 1915 - En raison des circonstances de l'Ă©tat de guerre actuel et les instructions du prĂ©fet de l'Eure, le maire propose l'arrĂȘtĂ© suivant - supprimer le 14 juillet toutes manifestations quelconques pouvant prĂ©senter le caractĂšre de rĂ©jouissance publique - remplacer la distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles communales par la dĂ©livrance de diplĂŽmes constatant les rĂ©sultats de fin d'annĂ©e scolaire - d'affecter Ă des Ćuvres de guerre les crĂ©dits budgĂ©taires ouverts pour les distributions de prix, pour la fĂȘte du 14 juillet et pour les fĂȘtes patronales - de faire procĂ©der le mĂȘme jour au nom du conseil municipal dans l'Ă©glise paroissiale un service commĂ©moratif en mĂ©moire des enfants de la commune morts au service de la Patrie. Le maire Ă©met l'avis qu'il y aurait peut-ĂȘtre lieu de perpĂ©tuer la mĂ©moire des soldats de la commune morts pour la Patrie de leur Ă©lever aprĂšs la guerre un monument commĂ©moratif dans une partie Ă dĂ©terminer ultĂ©rieurement du terrain consacrĂ© aux concessions Ă perpĂ©tuitĂ© dans le cimetiĂšre communal. Septembre 1915 - M. Tabourier, de la compagnie des sapeurs pompiers qui remplaçait le garde champĂȘtre Machard mais non titularisĂ© rĂ©pond Ă l'appel de sa classe. Novembre 1915 - Le charbon a augmentĂ© de 95 %. Le crĂ©dit allouĂ© pour chauffer les classes des Ă©coles communales pourrait ĂȘtre insuffisant. 7 juillet 1916 - En raison de l'Ă©tat de guerre il est dĂ©cidĂ©, comme l'an passĂ©, qu'il convient de supprimer et interdire toutes rĂ©jouissances publiques. NĂ©anmoins, les Ă©difices publics seront pavoisĂ©s. Les habitants sont invitĂ©s Ă arborer le drapeau national Ă la façade de leurs maisons. Il est proposĂ© que le crĂ©dit spĂ©cial prĂ©vu au budget pour l'achat de livres de prix aux enfants des Ă©coles communales soit employĂ© pour sa destination. Mais qu'en raison des deuils qui frappent un trop grand nombre de familles la distribution des prix qui sera faite le 14 juillet ne prendra l'aspect d'aucune fĂȘte et sera effectuĂ©e sans solennitĂ© dans une des classes des Ă©coles communales. La commission municipale envoie quarante-sept colis alimentaires aux soldats mobilisĂ©s de la commune. 18 novembre 1915 - le maire se plaint Ă M. de Boisgelin de l'insuffisance de l'Ă©clairage Ă©lectrique et le rappelle au respect des conventions de la concession. M. de Boisgelin invoque le cas de force majeure vu l'Ă©tat de guerre, il ne peut remplacer son moteur diesel. Il s'occupe de l'achat d'un groupe Ă©lectrogĂšne. Novembre 1916 - QuĂȘte publique faite avec le concours bienveillant de huit jeunes filles du bourg au profit des orphelins de guerre. Le produit de cette quĂȘte, 271 francs 70 centimes, est adressĂ© au sous-prĂ©fet de Pont-Audemer. 6 avril 1917 - Les Etats-Unis entrent en guerre aux cĂŽtĂ©s des alliĂ©s. 9 mars 1917 - Loi rĂ©glementant les contestations entre propriĂ©taires et locataires nĂ©es par suite de la guerre exĂ©cution ou la rĂ©siliation des baux Ă loyers. 29 juin 1917 - Vote d'une subvention de 50 francs en faveur de l'Office DĂ©partemental des Pupilles de la Nation. Juillet 1917 - Le prĂ©fet adresse un tĂ©lĂ©gramme En vue d'une rĂ©partition de charbon pour la population civile il demande si la municipalitĂ© consent Ă recevoir plusieurs tonnes de ce combustible en gare de Thuit-HĂ©bert. Le conseil dĂ©cide d'affecter Ă cette opĂ©ration les crĂ©dits transcrits au budget additionnel. La personne chargĂ©e de la rĂ©ception et de la rĂ©partition sera indemnisĂ©e pour son travail et placĂ©e sous le contrĂŽle du maire. Septembre 1917 - le prĂ©fet de l'Eure demande que la municipalitĂ© lui adresse les noms des femmes veuves, mĂšres, filles de mobilisĂ©s et ceux des enfants orphelins de la commune dont le mĂ©rite exceptionnel lui paraĂźtrait devoir ĂȘtre rĂ©compensĂ© par le Conseil GĂ©nĂ©ral de l'Eure. A l'unanimitĂ©, Mme LĂ©on Dugard nĂ©e Blanche JosĂ©phine Micaux est dĂ©signĂ©e. En l'absence de son mari mobilisĂ© depuis le treiziĂšme jour de la mobilisation elle a continuĂ© avec un rĂ©el mĂ©rite l'exploitation de la ferme sise Ă Bourgtheroulde d'une contenance de vingt-quatre hectares tenue en location de M. Leroux notaire Ă Bourgtheroulde. Mars 1918 - Le maire demande Ă l'intendance militaire d'Evreux l'envoi de pommes de terre. 3990 kilos de ces tubercules sont adressĂ©s pour le ravitaillement de la population civile Ă raison de 35 francs le quintal. La distribution est effectuĂ©e aux plus nĂ©cessiteux par minimum de 35 kilos et Ă ceux qui ne possĂšdent pas de pommes de terre. 11 novembre 1918 - l'Armistice est signĂ© Ă Rethondes commune situĂ©e Ă une dizaine de kilomĂštres au nord-est de CompiĂšgne sur les bords de lâAisne. Un Poilu est installĂ© sur le Monument aux Morts de la guerre 1870/1871 Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 92 TRANSCRIPTIONS D'ACTES DE DĂCĂS Parvenues, pour certaines, aprĂšs la fin des hostilitĂ©s. 23 dĂ©cembre 1915 - Duval Ernest Ambroise. Soldat au 74Ăšme rĂ©giment d'infanterie. 34 ans. DĂ©cĂ©dĂ© Ă Thil, sur le champ de bataille le 28 septembre 1914. 16 fĂ©vrier 1916 â Mesnilgrente RenĂ© Edouard EugĂšne. Sergent fourrier au 224Ăšme rĂ©giment d'infanterie, 21Ăšme compagnie. DĂ©cĂ©dĂ© sur le champ de bataille Ă Neuville Saint Vaast Pas de Calais le 4 juin 1915. 13 juin 1916 â Pierre Louis Marie. Caporal Ă la 5Ăšme compagnie du 73Ăšme rĂ©giment territorial d'infanterie. DĂ©cĂ©dĂ© Ă Longemarck Belgique le 8 novembre 1914. 26 juin 1916 â Vimard Paul EugĂšne. Soldat au 135Ăšme rĂ©giment d'infanterie, 4Ăšme compagnie. DĂ©cĂ©dĂ© Ă Neuville Saint Vaast Pas de Calais des suites de blessures de guerre le 18 juin 1915. 9 octobre 1916 â Duval Raoul Ernest Constant. Soldat au 39Ăšme rĂ©giment d'infanterie. TuĂ© Ă l'ennemi sur le champ de bataille Ă La Chalde Meuse le 13 aoĂ»t 1916. 24 septembre 1917 â Gardin Paul Alexandre FĂ©rrĂ©ol. Brigadier au 11Ăšme rĂ©giment d'artillerie, 2Ăšme batterie. Mort sur le champ de bataille Ă Beaulieu et ChĂ©ry Aisne le 2 juillet 1917. 25 fĂ©vrier 1918 â Dubuc Albert Orgher. Soldat au 24Ăšme rĂ©giment d'infanterie. Disparu au cours du combat du Bois de la Folie Ă Neuville Saint Vaast Pas de Calais le 12 novembre 1915. 18 novembre 1918 â LĂ©collier Maurice Henri. Soldat au 7Ăšme rĂ©giment de chasseurs Ă cheval. DĂ©cĂ©dĂ© le 20 octobre 1918. 24 mars 1919 â Leroux Pierre Juste AmĂ©dĂ©e. Sous-lieutenant au 208Ăšme rĂ©giment d'infanterie. TuĂ© par blessures de guerre Ă Pont Saint Mard Aisne le 24 aoĂ»t 1918. 6 juillet 1919 â Dubuc Joseph. Soldat au 8Ăšme GĂ©nie, 2Ăšme compagnie. DĂ©cĂ©dĂ© Ă l'hĂŽpital complĂ©mentaire numĂ©ro 2 d'Evreux. 6 aoĂ»t 1919 â Boismare Edmond Baptiste Adolphe. Soldat Ă la 3Ăšme compagnie 21Ăšme rĂ©giment d'infanterie coloniale. DĂ©cĂ©dĂ© sur le champ de bataille Ă Bazancourt Marne le 7 octobre 1918. 7 aoĂ»t 1919 â Levasseur Gaston. Caporal au 28Ăšme rĂ©giment d'infanterie, 6Ăšme compagnie, classe 1913. DĂ©cĂ©dĂ© des suites de blessures de guerre Ă l'ambulance hĂŽpital provisoire de Beaurieux Aisne le 20 octobre 1918. 5 novembre 1919 â Fontaine Louis Albert. Soldat au 55Ăšme rĂ©giment d'infanterie, compagnie mitrailleur, classe 1898. DĂ©cĂ©dĂ© par suite de blessures de guerre Ă SĂ©baucourt Aisne le 13 octobre 1918. 20 mars 1920 â BarbĂ© François Marie. Soldat au 319Ăšme rĂ©giment d'infanterie, 20Ăšme compagnie. DĂ©cĂ©dĂ© Ă Amiens Somme le 14 dĂ©cembre 1914. 26 mai 1920 â Monbailly Emile Louis DĂ©sirĂ©. Adjudant au 224Ăšme rĂ©giment d'infanterie. Disparu. DĂ©cĂ©dĂ© aux armĂ©es, Ă Laffaux Aisne le 1er juin 1917. 11 aoĂ»t 1920 â Leduc ElĂ©nor EugĂšne. Soldat au 224Ăšme rĂ©giment d'infanterie. DĂ©cĂšs survenu aux armĂ©es, Ă La Neuville Marne le 14 septembre 1914. 28 dĂ©cembre 1920 â Andrieu Jules LĂ©on. Soldat au 9Ăšme rĂ©giment de marche de zouaves. DĂ©cĂ©dĂ© Ă Maisons de Champagne Marne le 27 septembre 1915. 19 juillet 1922 â Piton Armand François Edouard. Chef de brigade de gendarmerie Ă cheval, 3Ăšme lĂ©gion de gendarmerie, prĂ©vĂŽtĂ© de la 53Ăšme division d'infanterie. DĂ©cĂ©dĂ© Ă Grivy Loisy Ardennes le 27 octobre 1918. DĂ©cĂ©dĂ©s sans mention de transcription 9 septembre 1914 â Niel Louis. 74Ăšme rĂ©giment d'infanterie 16 septembre 1914 âThibaudeau Charles. 224Ăšme rĂ©giment d'infanterie 17 septembre 1914 â Gostrel Armand. 24Ăšme rĂ©giment d'infanterie 28 octobre 1914 â Pinchon Joseph. 129Ăšme rĂ©giment d'infanterie 8 mars 1915 â Jouanne Joseph. 224Ăšme rĂ©giment d'infanterie 15 mai 1915 â Jouanne Charles. 24Ăšme rĂ©giment d'infanterie 22 octobre 1915 â Leroux Alphonse. 209Ăšme rĂ©giment d'infanterie. 22 fĂ©vrier 1916 â LeprĂȘtre Paul. 7Ăšme rĂ©giment de chasseurs 3 mai 1917 â Foucard Paul. sous-lieutenant 137Ăšme rĂ©giment d'infanterie 26 juillet 1917 â Bouvier Ernest. 228Ăšme rĂ©giment d'infanterie 28 aoĂ»t 1918 â Filoque AndrĂ©. Capitaine 284Ăšme 29 septembre 1918 â Dubosc Armand â MONUMENT AUX MORTS Novembre 1919 - La souscription ouverte pour l'Ă©rection du monument commĂ©moratif aux soldats tombĂ©s au champ d'honneur ou morts des suites de leurs blessures pendant la guerre 1914/1918 s'Ă©lĂšve y compris la subvention de 1000 francs votĂ©e prĂ©cĂ©demment par le conseil municipal Ă la somme de francs 50 centimes. 22 mars 1920 - Le maire donne connaissance d'une lettre adressĂ©e par M. Auguste Foucher, sculpteur Ă Rouen, Ă M. Braquehais, un des membres de la commission nommĂ©s pour l'Ă©rection du monument commĂ©moratif aux soldats morts pour la Patrie. M. Braquehais dĂ©pose deux croquis de M. Foucher pour placer une statue de soldat devant le monument existant Ă©rigĂ© aprĂšs la guerre de 1870 en hommage aux Mobiles de l'Eure. Un croquis a pour objet une statue grandeur nature d'un mĂštre soixante-dix dont le prix serait de 3500 francs. Le deuxiĂšme reprĂ©sente une statue de mĂȘme nature d'un mĂštre cinquante dont le prix serait de 3000 francs. Le tout non compris fournitures de pierre et statue prise Ă l'atelier du sculpteur. La pose et le transport resteraient Ă la charge de la commune. Le maire donne en outre connaissance de deux autres projets de monument l'un de M. Cardine entrepreneur Ă Bourgtheroulde, l'autre de M. Landowski statuaire Ă Paris, et incite le conseil Ă donner son avis sur les diffĂ©rents projets. La prĂ©fĂ©rence est donnĂ©e Ă M. Foucher pour la statue de soldat grandeur nature d'un mĂštre soixante-dix. 4 juin 1920 - M. Foucher indique que, pris par des travaux traitĂ©s antĂ©rieurement,il lui est impossible de fixer une date pour la livraison de la statue projetĂ©e. En outre, le prix indiquĂ© auparavant est insuffisant. Il faut prĂ©voir au moins un tiers en plus. Le conseil dĂ©cide de se mettre en rapport avec un autre sculpteur. 5 juin 1920 - M. L'Hoest, sculpteur Ă Paris, est contactĂ©. Le conseil adopte son projet un bas-relief en bronze ciselĂ© Poilu Ă l'assaut. M. Hoest prĂ©voit une adaptation au monument actuel au moyen d'une plaque en pierre de Lorraine. Le maire est autorisĂ© Ă verser un acompte du tiers de la dĂ©pense, soit 2800 francs. 4 septembre 1920 - M. Cardine, entrepreneur Ă Bourgtheroulde, soumet son devis pour la construction d'une applique en pierre d'Euville Meuse du monument Ă©rigĂ© sur la place publique pour recevoir le bas-relief en bronze commandĂ© Ă M. L'Hoest. Deux panneaux en marbre bleu turquoise recevront les noms des soldats dĂ©funts. Les travaux devront ĂȘtre livrĂ©s au plus tard fin octobre. Octobre 1920 - Il est dĂ©cidĂ© que les noms des morts au champ d'honneur seront inscrits sur trois plaques en marbre qui seront apposĂ©es sur le monument avec indication des noms, prĂ©noms, rĂ©giments, grades et dĂ©corations, avec groupement par annĂ©e de dĂ©cĂšs et ordre alphabĂ©tique, les grades en tĂȘte. INAUGURATION DU MONUMENT AUX MORTS 13 fĂ©vrier 1921 - Programmation prĂ©vue pendant la rĂ©union du conseil municipal du 7 janvier - Dix heures Messe de Requiem en l'Ă©glise paroissiale â Quatorze heures inauguration avec le prĂ©fet, les autoritĂ©s administratives des diverses sociĂ©tĂ©s, les maires, le conseiller gĂ©nĂ©ral, les conseillers d'arrondissement du canton de Bourgtheroulde, les sĂ©nateurs de l'Eure, le dĂ©putĂ© de l'arrondissement â Si le prĂ©fet est prĂ©sent Ă la messe, un banquet sera organisĂ© en son honneur. La souscription publique a apportĂ© francs 25. Le total de la dĂ©pense est de francs 60. page 93 Rond-point des Canadiens BOURGTHEROULDE - 2 Photos cimetiĂšre BRETTEVILLE SUR LAIZE LA GUERRE 1939 / 1945 20 juin 1939 - M. Rafin, maire, informe la municipalitĂ© qu'il a Ă©tĂ© chargĂ© d'organiser un ComitĂ© de DĂ©fense Passive pour le canton de Bourgtheroulde. 1er septembre 1939 - l'Allemagne envahit la Pologne. Le 3, La Grande-Bretagne et la France dĂ©clarent la guerre Ă l'Allemagne. Non-belligĂ©rance italienne. NeutralitĂ© des Etats-Unis. 31 octobre 1939 - Une subvention de cinq cents francs est votĂ©e pour alimenter la caisse du ComitĂ© d'Entraide aux mobilisĂ©s des trois communes Bourgtheroulde, Infreville et Boscherville. Un service funĂšbre suivi d'une manifestation au Monument aux Morts a lieu le dimanche 12 novembre, la fĂȘte nationale du 11 tombant un samedi. 7 mai 1940 - A l'occasion du dĂ©cĂšs du pilote d'aviation Paul LemĂ©e tuĂ© en service commandĂ©, le conseil municipal adresse ses condolĂ©ances Ă Mme LemĂ©e et Ă sa famille. Avant la guerre le lieutenant LemĂ©e, d'Evreux, faisait des dĂ©monstrations de voltiges aĂ©riennes. Son avion un Potez 63 explose en vol en 1940. TĂ©moignage de M. HervĂ© Rafin - Le lieutenant LemĂ©e, frĂšre de Mme Jacques Rafin, mĂšre de M. HervĂ© Rafin, eut des obsĂšques grandioses. Il Ă©tait en mission quand son avion explosa en vol. 9 juin 1940 - Bourgtheroulde est bombardĂ©e par l'aviation allemande. Les victimes fuyant Rouen, Elbeuf et leurs environs, des rĂ©fugiĂ©s et des soldats, sont tuĂ©s sur la route d'Elbeuf, la place de la mairie et dans la Grande Rue. M. Verrier menuisier et entrepreneur des Pompes FunĂšbres procĂšde Ă leur ensevelissement dans une concession accordĂ©e gratuitement par la commune. Il est aidĂ© par quelques habitants qui demeurent encore dans le village Bourgtheroulde ayant Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© les jours prĂ©cĂ©dents. Rouen est bombardĂ©e. Les raffineries de la banlieue brĂ»lent. L'Ă©paisse fumĂ©e dĂ©gagĂ©e par les incendies des hydrocarbures atteint Paris. Registre civil de Bourgtheroulde La mention Mort Pour La France » est inscrite dans la marge des actes de dĂ©cĂšs des victimes civiles par arrĂȘtĂ© du 9 septembre 1943 en vertu de la loi du 28 fĂ©vrier 1922. - Bailly Louise Georgina, Ă©pouse Delafontaine â 40 ans â demeurant Rouen Seine-Maritime - MariĂ© Lucien Joseph AndrĂ© â 35 ans â demeurant Rouen Seine-Maritime - Black Isabelle HĂ©lĂšne â 15 ans â demeurant Saint Aubin Les Elbeuf Seine-Maritime - Black Paul NoĂ«l Jean â 12 ans â demeurant Saint Aubin Les Elbeuf Seine-Maritime - Black Marcel Alexandre â 13 ans â demeurant Saint Aubin Les Elbeuf Seine- Maritime - Guillaud Emile Victor â 43 ans â demeurant Elbeuf Seine-Maritime - Fuleran Louis â33 ans â demeurant Elbeuf Seine-Maritime - Bouthors ElisĂ©e Georges â 68 ans â demeurant Aumale Seine-Maritime - Lecharle Jean Georges â lieutenant â 39 ans â demeurant Paris Seine - Fauchard Camille Joseph â soldat â 39 ans â demeurant Saint Georges Le FlĂ©chard Mayenne - Blaizeau Henri Louis â soldat â 34 ans â demeurant Noirmoutiers VendĂ©e - Mousset François ClĂ©ment â soldat â 27 ans â demeurant La BoissiĂšre en GĂątine Deux-SĂšvres - Gravy Xavier Joseph â 71ans â demeurant ClĂ©on Seine-Maritime - Delacourt Josiane Jacqueline MichĂšle â 12 ans â nĂ©e Ă Amiens. - Ballin Berthe EugĂ©nie â 71 ans â demeurant Margelay Oise - Moncassin Jean Baptiste â soldat â 34 ans â demeurant Bezons Seine-et-Oise - Bayer RenĂ© Louis Alexandre â 25 ans â demeurant BrĂ©montiers Berval Seine-Maritime 10 juin 1940 l'Italie dĂ©clare la guerre Ă la France et Ă la Grande Bretagne. 17 juin - Le marĂ©chal PĂ©tain demande l'Armistice. 18 juin 1940 - Appel du gĂ©nĂ©ral De Gaulle Ă Londres. WIKIPEDIA L'appel du 18 juin est le premier discours prononcĂ© par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940. C'est un appel aux armes dans lequel il appelle Ă ne pas cesser le combat contre l'Allemagne nazie et dans lequel il prĂ©dit la mondialisation de la guerre. Ce discours â trĂšs peu entendu sur le moment, mais publiĂ© dans la presse française le lendemain et diffusĂ© par des radios Ă©trangĂšres â est considĂ©rĂ© comme le texte fondateur de la RĂ©sistance française, dont il demeure le symbole. De Gaulle arrive Ă Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de nĂ©gocier avec les Britanniques, alliĂ©s de la France, la poursuite de la guerre, aprĂšs avoir exposĂ© son plan Ă Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l'aprĂšs-midi. De Gaulle expose son projet de maintenir la France dans le combat mĂȘme en cas de capitulation du gouvernement installĂ© Ă Bordeaux. Il Ă©met le souhait de pouvoir s'exprimer Ă la radio dĂšs que la nouvelle de la capitulation tombera. Churchill donne son accord de principe et met Ă disposition la BBC. Dans la soirĂ©e du 17, l'Ă©cho du discours du marĂ©chal PĂ©tain, nouveau chef du gouvernement français, parvient Ă Londres. Ce dernier annonce son intention de demander Ă l'ennemi la signature d'un armistice. Churchill et de Gaulle conviennent dĂšs lors que le second s'exprimera dĂšs le lendemain sur les ondes, mais le Premier Ministre devra Ă©carter les rĂ©ticences de certains membres du cabinet, notamment Lord Halifax et les anciens Munichois, qui veulent encore mĂ©nager le gouvernement PĂ©tain et attendre de voir s'il va effectivement signer l'Armistice2. 22 et 23 juin 1940 - Armistices franco-allemand et franco-italien. Le 10 juillet 1940 - PĂ©tain est investi du pouvoir constituant. 6 septembre 1940 - Le conseil municipal approuve le mĂ©moire prĂ©sentĂ© par le maire concernant les travaux effectuĂ©s sur la rĂ©quisition de l'autoritĂ© allemande. Depuis le dĂ©but de la guerre, en raison des nombreuses Ă©critures Ă effectuer au secrĂ©tariat du maire ce dernier a dĂ» faire seconder le secrĂ©taire de mairie par Melle Dubus. Elle a assurĂ© le service de permanence de la mairie pendant plusieurs mois sans recevoir de rĂ©tribution. La municipalitĂ© la remercie pour son dĂ©vouement et lui alloue une subvention. Le maire adresse ses remerciements Ă la municipalitĂ© pour la collaboration dĂ©vouĂ©e qu'elle lui a apportĂ©e pendant la difficile pĂ©riode des Ă©vacuations. Il tient Ă associer Ă ses remerciements les personnes qui se sont dĂ©vouĂ©es pendant cette mĂȘme pĂ©riode et en particulier MM. Verrier, Salicetti, Lemoine Robert et Marcel, Dannetot, Bardoul, M. le doyen, Boursetier, Allain, Tabourier, Appert, Lamy, Verlant et Billest, qui Ă leur retour d'Ă©vacuation, ont assurĂ© l'ordre et la protection de la commune et procĂ©dĂ© Ă l'inhumation des victimes du bombardement aĂ©rien. Toussaint 1940 - Un service solennel est cĂ©lĂ©brĂ© pour les victimes civiles et militaires des bombardements du 9 juin 1940. 1941 - Les destructions des immeubles survenues dans la commune du fait de la guerre ont pour rĂ©sultat, au point de vue fiscal, de rĂ©duire le principal actif foncier bĂąti, d'oĂč une diminution de recette. La loi du 22 dĂ©cembre 1940 apporte l'allocation d'une subvention en compensation. 31 mai 1941 - Le maire est autorisĂ© Ă crĂ©er un corps de gardes-messiers voir rubrique gardes champĂȘtres afin de protĂ©ger les rĂ©coltes et les basses-cours contre les pillages. Juillet 1941 - Entourage des tombes des victimes du bombardement du 9 juin 1940. Elles sont fleuries Ă la Toussaint. 7 dĂ©cembre 1941 - les Etats-Unis et la Chine entrent en guerre contre l'Allemagne, l'Italie et le Japon. janvier 1942 - La commune assure les frais du service religieux d'inhumation de M. Georges Douvenou, dĂ©cĂ©dĂ© des suites de la maladie qu'il avait contractĂ©e en Allemagne dans le camp oĂč il Ă©tait prisonnier. 16 avril 1942 - ComitĂ© d'Entraide aux prisonniers de guerre. M. Boursetier, conseiller municipal, est fĂ©licitĂ© pour avoir pris l'initiative d'acheter pour les familles des prisonniers cinquante stĂšres de bois de chauffage Ă des conditions avantageuses. Mai-juillet 1942 - DĂ©but des dĂ©portations et de la rĂ©sistance organisĂ©e en France Avril 1944 - Collecte par les anciens prisonniers de guerre pour l'institution d'un livret du prisonnier au profit de leurs camarades encore en captivitĂ©. La municipalitĂ© participe en votant une subvention. 27 avril 1944 - Le maire dĂ©clare que la dĂ©fense passive sera organisĂ©e d'une façon complĂšte au dĂ©but de la semaine prochaine. ARRESTATION DU GĂNĂRAL KELLER CarriĂšre du GĂ©nĂ©ral KELLER 1936/1939 officier commandant de la 2Ăšme brigade de blindĂ©s - 1939/1940 inspecteur gĂ©nĂ©ral des troupes blindĂ©es - 1940 officier gĂ©nĂ©ral commandant le 1er groupe blindĂ© - 1940/1941 officier gĂ©nĂ©ral commandant la 7Ăšme division militaire GĂ©nĂ©ral Keller - lettre du 22/09/1997 SecrĂ©tariat d'Etat aux Anciens Combattants Les archives dĂ©tenues par le secrĂ©tariat d'Etat indiquent que le GĂ©nĂ©ral Keller Louis, Marie, Joseph, Ferdinand, nĂ© le 17 mars 1881 Ă LunĂ©ville, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă son domicile de Bourgtheroulde Eure par les forces allemandes le 14 aoĂ»t 1944. Une perquisition amena la dĂ©couverte d'un Ă©change de correspondance avec le GĂ©nĂ©ral De Gaulle et la prĂ©sence d'armes. InternĂ© Ă CompiĂšgne, il fut dĂ©portĂ© par le convoi du 15 aoĂ»t 1944 et immatriculĂ© au camp de Buchenwald le 20 avril sous le numĂ©ro 76894. Il mourut dans ce camp le 16 novembre 1944. Le titre de dĂ©portĂ© politique lui a Ă©tĂ© accordĂ© par dĂ©cision en date du 20 mai 1963, et les mentions "Mort pour la France" et "Mort en DĂ©portation" lui ont Ă©galement Ă©tĂ© attribuĂ©es. Registre civil de Bourgtheroulde Transcription de dĂ©cĂšs le 14 juin 1946 - Camp de Buchenwald Allemagne 16 novembre 1944, 8 heures - DĂ©cĂšs de Keller Louis Marie Joseph Ferdinand nĂ© le 17 mars 1891 Ă LunĂ©ville Meurthe et Moselle, fils de Keller Ferdinand Alois et Willie Marie Catherine, Ă©poux de Madeleine Marie FĂ©licie Gabrielle Gasse - DressĂ© par Vincent Pierre officier de l'Ă©tat civil au ministĂšre des anciens combattants et victimes de guerre le 29 mai 1946 sur la vue des Ă©lĂ©ments d'information figurant au dossier n° 4895. Le gĂ©nĂ©ral Keller est mort dans les bras de l'abbĂ© HĂ©noque *tĂ©moignage de M. HervĂ© Rafin. Le pĂšre du GĂ©nĂ©ral Keller Ă©tait militaire et armurier. 6 juin 1944 - les forces alliĂ©es dĂ©barquent en Normandie. Les soldats canadiens arrivent les premiers Ă Bourgtheroulde En vertu d'ordres donnĂ©s le 22 aoĂ»t par le gĂ©nĂ©ral Simonds, la 2Ăšme division canadienne d'infanterie s'avançait sur la gauche, par voie de Brionne, en direction de BourgthĂ©roulde ⊠L'ennemi songeait surtout Ă retraiter et toute opposition de sa part se rĂ©sumait Ă une action retardatrice menĂ©e par les Ă©lĂ©ments d'arriĂšre-garde, lesquels se retiraient dĂšs que la pression Ă©tait trop forte. De fait, l'aspect le plus mĂ©morable de ces journĂ©es fut vraiment l'accueil tumultueux et cordial que les populations libĂ©rĂ©es firent Ă nos colonnes ⊠La rĂ©ception fut la mĂȘme dans toutes les villes et tous les hameaux. C'Ă©tait Ă Ă©mouvoir mĂȘme le soldat le plus endurci ⊠Le 25 aoĂ»t, la 331Ăšme division d'infanterie allemande avait Ă©tĂ© chargĂ©e, semble-t-il, sous le commandement du 81Ăšme corps d'armĂ©e, de protĂ©ger la retraite des troupes dans la rĂ©gion de Rouen. Il s'agissait lĂ d'une bonne division, commandĂ©e par le colonel Walter Steinmuller. Elle avait fait partie de la quinziĂšme armĂ©e, au nord de la Seine, jusqu'au dĂ©but du mois d'aoĂ»t alors qu'elle passait au sud. Bien qu'ayant Ă©chappĂ© au dĂ©sastre de la "Poche", elle avait participĂ© Ă la retraite gĂ©nĂ©rale vers la Seine et perdu un de ses trois rĂ©giments de grenadiers. Elle dĂ©fendait une ligne Ă l'ouest de BourgthĂ©roulde, tandis que derriĂšre elle une masse Ă©norme de blindĂ©s et autres vĂ©hicules allemands attendaient leur tour de traverser le fleuve ⊠La 2Ăšme division canadienne capturait BourgthĂ©roulde le 26 aoĂ»t le Black Watch Canadien eut raison d'une opposition opiniĂątre bien que dĂ©sorganisĂ©e de la part des canardeurs francs-tireurs, ainsi que d'un canon antichar installĂ© au centre de la ville ⊠Le 26 aoĂ»t, la 6Ăšme brigade d'infanterie, commandĂ©e pare le brigadier Clift, qui combattait dans le secteur gauche du front de la 2Ăšme division, recevait l'ordre de pousser au delĂ de la 5Ăšme, de traverser la rĂ©gion de Bourgtheroulde et de nettoyer la forĂȘt de La Londe ⊠Le matin du 27, la brigade s'avançait sur la route allant de BourgthĂ©roulde en direction nord-est, Ă l'exception des Fusiliers Mont-Royal, qui empruntaient la route menant directement vers l'est ⊠» - SOURCE Histoire officielle de la participation de l'armĂ©e canadienne Ă la seconde guerre mondiale â Volume III â La campagne de la victoire â Les opĂ©rations dans le nord-ouest de l'Europe 1944/1945 â par le Colonel Stacey â Cartes Ă©tablies par le major Bond â PubliĂ© d'ordre du Ministre de la DĂ©fense Nationale â Imprimeur de la Reine et ContrĂŽleur de la papeterie - Ottawa 1960. La commune est libĂ©rĂ©e le 26 aoĂ»t par les Canadiens. Vingt-huit canadiens sont tuĂ©s ou dĂ©cĂšdent de blessures dans les jours qui suivent. Douze Canadiens sont inhumĂ©s provisoirement dans la cour de M. Verrier route de Rouen ; seize Canadiens dans des endroits non indiquĂ©s. 4/5 juin 1945 - Les corps sont relevĂ©s et enterrĂ©s dans le cimetiĂšre de guerre canadien de Bretteville sur Laize dans le Calvados, entre Caen et Falaise. RELEVĂS Commonwealth War Graves Commission » - Royaume Uni - Lettre du 14 mars 2005 Inhumations des soldats prĂ©cĂ©demment enterrĂ©s Ă Bourgtheroulde-Infreville - A Bretteville Sur Laize - Canadian War Cemetery â Calvados â France - Cameron John Alexander â capitaine â 33 ans â 4 Field Regiment Canadian Artillerie â de Toronto, Ontario - 26 aoĂ»t - Chervek Louis Emil- soldat - 19 ans â Queen's Own Cameron Highlanders of Canada â de RĂ©gina, Saskatchewan â 29 aoĂ»t. - Dupuis Raoul â soldat - 33 ans â Les Fusiliers Mont-Royal - de MontrĂ©al, province du QuĂ©bec â 27 aoĂ»t. - Fancher Kenneth Orval â soldat - 37 ans - Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de Toronto, Ontario â 26 aoĂ»t. -bFord Clarence Walter â caporal chef â 31 ans â South Saskatchewan Regiment â de Bon Accord, Alberta â 29 aoĂ»t. - Fraser Norman Edward â soldat - 21 ans â Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de Penetanguishene, Ontario â 26 aoĂ»t - Gallant Harold Wilfred â sergent - 20 ans â Essex Scottish Regiment â de Summerside, Prince Edward Island â 26 aoĂ»t. - Gauthier Edward Wilfrid â soldat - 25 ans â Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de MontrĂ©al, province du QuĂ©bec â 26 aoĂ»t - Guerin Cecil Francis â soldat - 23 ans â Black Watch Royal Highland RĂ©giment of Canada â de Peterborough, Ontario â 26 aoĂ»t. - Heckman Peter â soldat - 20 ans â Essex Scottish Regiment â de Sandwich, Ontario â 26 aoĂ»t - Hill George Leonard â soldat - 29 ans â Essex Scottish regiment â de Cainsville, Ontario â 26 aoĂ»t - Hourd Earl â caporal chef â 20 ans â South Saskatchewan Regiment â de Bender, Saskatchewan â 29 aoĂ»t. - Lowe Leslie â soldat - 21 ans â Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de Moser's River, Halifax Co., New Scotia â 26 aoĂ»t. - Macallar John A.â soldat - Ăąge non indiquĂ© â de Brae, Prince Edward Island â 26 aoĂ»t. - Morby Donald Bain â soldat - 21 ans â Black Watch Royal Highland regiment of Canada â de Creemore, Ontario â 26 aoĂ»t. - McNab Roy Angus â capitaine â 31 ans â Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de Renfrew, Ontario â 26 aoĂ»t. - Parks Roland f. â caporal chef â 32 ans â Royal Regiment of Canada â d'Hamilton, Ontario â 26 aoĂ»t. - Price Donald Elmer â soldat â 22 ans â Essex Scottish Regiment â de Jeffries Corner, King's co., New Brunswick â 26 aoĂ»t. - Sampson James John Joseph â soldat â 25 ans â Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de Toronto, Ontario â 26 aoĂ»t. - Starrat Harold F. â soldat â 25 ans â Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de Stawiacke, Colchester Co., Nova Scotia â 26 aoĂ»t. - Storr Cecil Charles â capitaine â Ăąge non indiquĂ© - 2 Anti-Tank Regiment Royal Canadian Artillery â lieu d'origine non mentionnĂ© â 26 aoĂ»t. - Storry Clifford H. â sapeur â Ăąge non indiquĂ© - 7 Field Coy. Royal Canadian Engineers â lieu d'origine non mentionnĂ© â 26 aoĂ»t. - Swailes Stewart â caporal â 29 ans - Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de MontrĂ©al, Province du QuĂ©bec â 26 aoĂ»t. - Thompson James â soldat â Ăąge non indiquĂ© - Queen's Own Cameron Highlanders of Canada â lieu d'origine non mentionnĂ© â 28 aoĂ»t. - Thompson William A. â soldat - 20 ans â Black Watch Royal Highland Regiment of Canada â de Sylvan, Manitoba â 26 aoĂ»t. - Vick William George Alfred â soldat â 23 ans â Queen's Own Cameron Highlanders of Canada â de Winnipeg, Manitoba â 29 aoĂ»t. - Westberg Carl â soldat â 37 ans â Queen's Own Cameron Higlanders of Canada â de Bergland, Ontario â 29 aoĂ»t. - White Fred L. â soldat â 21 ans â Royal Regiment of Canada â de Saint-John, New Brunswick â 26 aoĂ»t PAGE 94 Monument ForĂȘt de LA LONDE 22 septembre 1944 - Ă la demande de M. Leroux, adjoint, le conseil municipal dĂ©cide d'organiser une manifestation en l'honneur des soldats canadiens tombĂ©s sur le territoire de la commune et charge le maire de demander au curĂ© doyen de cĂ©lĂ©brer un service religieux Ă leur mĂ©moire et Ă celle des victimes de la guerre. A l'issue de ce service, les autoritĂ©s et sociĂ©tĂ©s se rendront en cortĂšge sur les tombes des Canadiens, puis au cimetiĂšre. Les maires et sociĂ©tĂ©s du canton seront invitĂ©s Ă assister Ă cette cĂ©rĂ©monie. Des fleurs seront dĂ©posĂ©es sur les tombes. Septembre 1944 - Des rĂ©parations urgentes sont Ă faire aux bĂątiments communaux endommagĂ©s par le bombardement 24, 25, 26 aoĂ»t. La commune ne dispose pas des ressources nĂ©cessaires. Elle demande qu'une avance soit consentie par l'Etat. La municipalitĂ© proteste contre la lenteur apportĂ©e par les services compĂ©tents des Ponts et ChaussĂ©es au rĂšglement des dommages de guerre. Plusieurs habitants sinistrĂ©s en 1940 n'ont pas encore perçu les indemnitĂ©s qui leur sont dues. La commune n'a rien touchĂ© malgrĂ© de nombreuses rĂ©clamations. Octobre 1944 - M. Dupont, architecte dĂ©partemental, est nommĂ© pour Ă©valuer les dommages des bĂątiments communaux. 11 novembre 1944 - L'anniversaire de l'Armistice est cĂ©lĂ©brĂ© par une cĂ©rĂ©monie qui comprend un service religieux et une manifestation sur les tombes des soldats français et canadiens. Le monument aux Morts Ă©tant dĂ©truit, la manifestation principale se dĂ©roule au cimetiĂšre sur les tombes des enfants de Bourgtheroulde morts au Champ d'Honneur. M. Renaux est chargĂ© de faire dĂ©poser des fleurs sur les tombes des victimes de la guerre le jour de la Toussaint et le 11 novembre. 8 mai 1945 - Signature de l'Armistice entre la France et l'Allemagne. Plusieurs soldats allemands Ă©tant inhumĂ©s sur le territoire de la commune, un courrier est adressĂ© Ă la prĂ©fecture pour qu'il soit procĂ©dĂ© Ă leur enlĂšvement ou que des directives soient prises Ă ce sujet. 7 juillet 1945 - Le ComitĂ© Cantonal des Prisonniers organise une journĂ©e d'accueil Ă Bourgtheroulde. Il est demandĂ© Ă la Commission des FĂȘtes de prendre toutes les mesures utiles pour donner Ă cette manifestation tout l'Ă©clat qu'elle comporte. 14 juillet et FĂȘte de la Saint Laurent - Des quĂȘtes sont faites. 31 juillet 1945 - Le legs de deux mille francs de Mme Cornu est acceptĂ©. Il est destinĂ© Ă entretenir les tombes militaires. Cinq cents francs sont votĂ©s au profit de l'Office DĂ©partemental des MutilĂ©s, Anciens Combattants, Victimes de guerre et Pupilles de la Nation. 11 juin 1946 - Un monument sera Ă©levĂ© Ă Bernay en mĂ©moire des morts du Maquis. Bourgtheroulde vote cinq cents francs de subvention. AoĂ»t 1947 - Le maire de Saint Ouen du Tilleul demande aux conseillers municipaux d'assister Ă l'inauguration du monument Ă©levĂ© Ă la mĂ©moire des canadiens morts les 25, 26 et 27 aoĂ»t 1944. Octobre 1947 - La rĂ©fection des peintures des tombes des victimes du bombardement du 9 juin 1940 ainsi que des inscriptions figurant sur les croix sont effectuĂ©es. 9 fĂ©vrier 1956 - Le docteur Hochart estime que la commĂ©moration de l'Armistice du 8 mai devrait ĂȘtre marquĂ©e par une manifestation religieuse Ă la mĂ©moire des morts, comme le 11 novembre, et demande au maire que l'an prochain il soit organisĂ© une journĂ©e complĂšte de manifestations. Le conseil se rallie Ă cette proposition. 18 mai 1958 - Un service religieux est donnĂ© en l'Ă©glise, suivi d'une manifestation au Monument aux Morts. Mai 1959 - La reconstruction des dommages de guerre est impartie Ă la salle paroissiale et aux communs du presbytĂšre. 3 dĂ©cembre 1959 - Mille francs sont allouĂ©s Ă l'Association DĂ©partementale des Prisonniers de Guerre pour l'Ă©rection d'un MĂ©morial de la CaptivitĂ©. 16 septembre 1963 - L'achat d'un projecteur pour le Monument aux Morts est prĂ©vu. 30 avril 1972 - La journĂ©e de la DĂ©portation est cĂ©lĂ©brĂ©e. 26 juin 1972 - La commune donne son accord et son soutien Ă l'ensemble des motions prĂ©sentĂ©es par le ComitĂ© de liaison des Associations des Anciens Combattant et Ă celle prĂ©sentĂ©e par l'Union des Vieux Travailleurs. 24 mai 1975 - La journĂ©e nationale des dĂ©portĂ©s est cĂ©lĂ©brĂ©e. Le conseil municipal dĂ©pose une gerbe au Monument aux Morts. Mai 1977 - Le Monument aux Morts est remis en Ă©tat. Les lettres sont repeintes en 1982. 1984 - l'anniversaire du quarantiĂšme anniversaire de la LibĂ©ration est cĂ©lĂ©brĂ© avec solennitĂ©. Novembre 2003 - Le Monument aux Morts est dĂ©gradĂ©. Trois drapeaux sont volĂ©s. L'Association ACANAMI offre le drapeau canadien. 2004 - la commune fĂȘte le soixantiĂšme anniversaire de sa libĂ©ration par les Canadiens. Il est proposĂ© de nommer le rond-point de la route de Brionne Rond-Point des Canadiens. Cette dĂ©nomination sera symbolisĂ©e par un monument. L'amĂ©nagement sera effectuĂ© en concertation avec l'ambassade du Canada et l'Association ACANAMI. MONUMENT AUX MORTS 8 juin 1945 - Proposition pour qu'une plaque soit apposĂ©e sur le Monument aux Morts Ă la mĂ©moire des Canadiens tuĂ©s Ă Bourgtheroulde le 26 aoĂ»t 1944 La partie supĂ©rieure de ce monument a disparu lors de la bataille de chars. 23 juillet 1946 - Un crĂ©dit de vingt mille francs est inscrit au budget de 1947 pour la reconstruction du Monument aux Morts. La plaque commĂ©morative pour les enfants du pays morts pour la France de 1939 Ă 1944 comprendra, en outre des militaires, les membres de la RĂ©sistance de la commune tombĂ©s le 26 aoĂ»t 1944. Une plaque commĂ©morative Ă la mĂ©moire de M. Hachette, chef de la RĂ©sistance, sera apposĂ©e dans la commune lors de la manifestation patriotique du 11 novembre prochain. Elle sera posĂ©e Ă l'endroit oĂč M. Hachette a Ă©tĂ© tuĂ©, Ă l'entrĂ©e de la propriĂ©tĂ© de M. BarbĂ© n° 57 route de Brionne â non rĂ©alisĂ©. 16 octobre 1946 - CrĂ©ation d'un comitĂ© chargĂ© de recueillir les souscriptions, Ă©tudier et rĂ©aliser le projet de reconstruction du Monument aux Morts. Le montant de la reconstruction du Monument aux Morts sera Ă©levĂ©. Juillet 1948 - Les crĂ©dits de la commune sont insuffisants. Le remboursement de ce dommage de guerre ne peut ĂȘtre envisagĂ© avant plusieurs annĂ©es, ce genre de reconstruction passant aprĂšs les immeubles sinistrĂ©s. M. Yencesse, sculpteur Ă Paris, Ă©tablit une maquette du futur Monument aux Morts. Le projet est soumis Ă la commission qui a Ă©tĂ© nommĂ©e pour la reconstruction. 27 avril 1949 - Lors de la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal, aprĂšs une discussion animĂ©e, il est dĂ©cidĂ© d'Ă©tudier les modalitĂ©s d'emprunt pour une somme d'un million de francs qui serait affectĂ©e Ă la reconstruction du Monument aux Morts. 20 dĂ©cembre 1950 - Le projet de la nouvelle maquette du Monument aux Morts prĂ©sentĂ©e par M. Yencesse est adoptĂ©. Le nouveau monument sera Ă©difiĂ© entre les Ă©coles et la mairie dans le prolongement de celle-ci. M. Rafin prend Ă sa charge les travaux, la fourniture et la plantation des arbustes nĂ©cessaires pour sa dĂ©coration. Mars 1951 - Le MinistĂšre de la Reconstruction Urbaine MRU attribue Ă la reconstruction du Monument aux Morts une indemnitĂ© d'un million trente mille neuf cent quatre-vingt-treize francs. Juin 1951 - Le maire a reçu du MinistĂšre de la Reconstruction Urbaine un avis de crĂ©dit d'un million trente mille francs. Il lui est demandĂ© de faire voter les crĂ©dits supplĂ©mentaires pour que la reconstruction du Monument aux Morts soit effectuĂ©e dans un dĂ©lai trĂšs rapprochĂ©. Deux cent mille francs seront prĂ©levĂ©s sur l'entretien des bĂątiments communaux budget de 1951. Le solde sera pris sur le budget de 1952. Il est dĂ©cidĂ© de confier ce travail Ă un entrepreneur local sans qu'il soit procĂ©dĂ© Ă un appel d'offres. 31 mars 1952 - M. Hidrio, entrepreneur Ă Bourgtheroulde, remet un devis de la construction du socle du Monument aux Morts modifiĂ© en tenant compte de la nĂ©cessitĂ© de l'exĂ©cuter en pierre de Vilhonneur Charente semblable Ă la pierre employĂ©e pour la statue. 25 avril 1952 - Journal d'Elbeuf L'inauguration du nouveau Monument aux Morts aura lieu le dimanche 8 juin, au cours du CongrĂšs DĂ©partemental des Anciens Combattants. Nous rappelons que ce Monument est exĂ©cutĂ© par le grand sculpteur Yencesse, Prix de Rome, et qu'il sera un des plus beaux, sinon le plus artistique du DĂ©partement. Une importante participation nous a Ă©tĂ© accordĂ©e par le mais les indemnitĂ©s auxquelles la Commune peut prĂ©tendre sont insuffisantes pour rĂ©aliser ce projet que nous avons conçu et que nous avons voulu digne de nos Morts. Nous savons que la population de Bourgtheroulde tient Ă participer pour une grande part Ă l'Ă©dification de ce monument et c'est pourquoi nous faisons appel Ă sa gĂ©nĂ©rositĂ©. Une souscription publique est ouverte et nous donnons aujourd'hui une premiĂšre liste des souscriptions qui, nous n'en doutons pas, sera suivie de beaucoup d'autres. Nous sommes certains que notre appel sera entendu de tous et, d'avance, nous vous en remercions. PremiĂšre liste de souscription M. Rafin, maire, frs ; M. Leroux, adjoint, frs ; Docteur Hochart, conseiller municipal, frs ; M. Cornu, frs ; M. LavallĂ©e, frs ; Lieutenant Deboos, frs. M. E. Verrier, conseiller municipal, frs ; M. Noyelle, frs ; M. Dubus, frs ; M. Renaux, frs ; M. Langlois, frs ; M. Ressencourt, frs ; Melle Boulanger, secrĂ©taire de mairie, frs ; QuĂȘte mariage Sourdon*, francs. Veuillez remettre votre souscription Ă M. RenĂ© Leroux, adjoint, ou Ă M. Pierre Ressencourt. - 22 avril 1952. Le maire J. RAFIN » - DĂźme du bonheur La quĂȘte faite au cours du mariage de M. Paul Dewez avec Melle Huguette Sourdon a produit la somme de francs Ă verser pour l'Ă©rection du Monument aux Morts sur demande de M. Sourdon Journal d'Elbeuf â 18 avril 1952 Registre civil de Bourgtheroulde â RelevĂ©s de dĂ©cĂšs - 16 juillet 1943 â CORNU Robert Jean Delmence â 29 ans - dĂ©clarĂ© Mort pour la France par ordre du lieutenant gĂ©nĂ©ral des anciens combattants et victimes de guerre. - 16 mai 1944 â COUSIN Bernard Jules â 30 ans â Mort pour la France â dĂ©cĂ©dĂ© dans la rĂ©gion de Charleroi Belgique â transcription. - 25 aoĂ»t 1944 â HIRSCH Auguste SĂ©bastien â 26 ans â nĂ© Ă Wantzenau ? Bas-Rhin â jugement du 21 mai 1947 par le tribunal civil de Pont Audemer. - 26 aoĂ»t 1944 â 6 heures 30 â HACHETTE Albert EugĂšne â 59 ans - tuĂ© par bombardement â Mort pour la France â acte dressĂ© le 4 septembre 1944. - 29 aoĂ»t 1944 date prĂ©sumĂ©e â PANIER Jean Roland Paul â blessĂ© griĂšvement le mĂȘme jour par un bombardement de l'artillerie allemande. Jugement rendu le 6 mars 1947. - 31 aoĂ»t 1944 â BRIFFAULT Christian Alfred Raymond â 16 ans â DĂ©cĂ©dĂ© sur la route par engin de guerre â demeurait Ă Petit Couronne. -16 novembre 1944 â KELLER Louis Marie Joseph â 63 ans â Mort pour la France â DĂ©cĂ©dĂ© Ă Buchenwald Allemagne â transcription. Militaires, RĂ©sistants et DĂ©portĂ©s - Noms inscrits sur le Monument aux Morts KELLER â HACHETTE â CORNU â DOUVENOU â DELAUNAY â COUSIN â VERRIER â DAVID â DUCREUX â PRĂAUX IMAGES D'ARCHIVES Pendant la guerre collection de M. TIPHAIGNE Tickets de rationnement collection personnelle PAGE 95 Monument aux Morts - collection personnelle TĂMOIGNAGES La guerre 1939/1945 racontĂ©e par les habitants TĂ©moignages de Mme et Melle RESSENCOURT Mon mari a Ă©tĂ© mobilisĂ© le 2 septembre 1939. Il est revenu le 20 septembre 1940. BlessĂ© par une balle en portant secours aux victimes pendant les combats du 26 aoĂ»t 1944, il a Ă©tĂ© transportĂ© par une jeep canadienne vers un hĂŽpital de Caen. Deux mille blessĂ©s avaient Ă©tĂ© regroupĂ©s dans cette ville. Se souvenant qu'un cousin connaissait un avocat de Caen, mon mari a rĂ©ussi Ă le contacter. L'oncle de cet avocat Ă©tait chirurgien. GrĂące Ă ce mĂ©decin, la jambe de mon mari n'a pas Ă©tĂ© amputĂ©e. Mon mari est revenu Ă Bourgtheroulde sur un brancard deux mois plus tard. Il a Ă©tĂ© rappelĂ© le 1er mai 1945 dans la 1Ăšre ArmĂ©e Rhin et Danube. En juin 1940, Nicole et moi sommes parties de Bourgtheroulde en compagnie d'une cousine avant l'arrivĂ©e des Allemands. Notre automobile avait Ă©tĂ© volĂ©e. Nous avons pris le camion de notre magasin de grains. Nous sommes arrivĂ©es Ă Angers. RĂ©fugiĂ©es dans un hĂŽtel, nous avons Ă©tĂ© bombardĂ©es. Nicole, ĂągĂ©e de trois mois, a Ă©tĂ© retrouvĂ©e sous un escalier sans une Ă©gratignure. Plus tard, j'ai fait jurer Ă ma fille de ne jamais revenir Ă Angers ! Nous avons Ă©tĂ© recueillies par des cousins Ă Longny, un petit village de l'Orne cachĂ© dans un creux. Les avions ne pouvaient pas le voir. Notre cousine ne voulant pas rester, nous sommes descendues Ă Sainte Croix de Vie VendĂ©e. Sur la route, nous avons rĂ©cupĂ©rĂ© une cousine qui avait perdu son automobile. Les Allemands sont arrivĂ©s. Nous sommes rentrĂ©es Ă Bourgtheroulde. Le bombardement du 9 juin avait dĂ©truit en partie le magasin plus de carreaux, de porte. Pendant toute la durĂ©e de la guerre, la porte a Ă©tĂ© remplacĂ©e par de simples morceaux de bois. Les Allemands ont rĂ©quisitionnĂ© le premier Ă©tage de la maison. Ils interdisaient de fermer les portes. Nous n'avions pas d'eau, d'Ă©lectricitĂ©. Nous nous Ă©clairions avec des bougies fabriquĂ©es avec les restes des cierges de communion. J'ai obtenu un bon de chaussures. Je suis allĂ©e Ă la mairie. On m'a donnĂ© une paire taille 36 pour Nicole qui avait⊠6 mois. Le chocolat, distribuĂ© parcimonieusement par les tickets de ravitaillement, Ă©tait immangeable. J'ai interdit Ă Nicole d'y toucher A la libĂ©ration, quand les Canadiens ont offert du chocolat aux enfants Nicole a refusĂ© d'en manger ! TĂ©moignage de Mme Jeanne HAYS nĂ©e LEROUVILLOIS Originaire des Authieux sur Calonne prĂšs de Pont-l'EvĂȘque Calvados je me suis mariĂ©e en 1936. J'avais 19 ans. Je suis venue habiter Bourgtheroulde avec mon mari en 1938. Nous occupions la maison situĂ©e au carrefour de la Grande Rue et de la route de Thuit-HĂ©bert n°17, rue de Thuit-HĂ©bert. Mon mari travaillait chez M. Noyelle. Il construisait des chariots. Il a Ă©tĂ© mobilisĂ© en octobre 1939. Pendant l'exode, le village voyait passer des rĂ©fugiĂ©s. Nous tentions de les aider. Avec Robert Dannetot nous transportions des lessiveuses remplies de soupe dans le garage de la route de Brionne devenu Ateliers Municipaux pour les rĂ©conforter et les alimenter du mieux que nous le pouvions. Le 9 juin 1940 quand Bourgtheroulde a Ă©tĂ© bombardĂ©e je me suis enfuie Ă Boissey le ChĂątel chez mes beaux-parents. J'ai eu la prĂ©sence d'esprit de prendre mon sac Ă main et mes papiers. Je suis revenue dans l'aprĂšs-midi. J'Ă©tais tellement affolĂ©e que je suis passĂ©e sous une Traction » vĂ©hicule de l'Ă©poque. Miraculeusement, je n'ai pas Ă©tĂ© blessĂ©e. Ma maison Ă©tait dĂ©truite. Il ne restait rien Ă l'intĂ©rieur. Tout Ă©tait brisĂ©. Le buffet ressemblait Ă une passoire. Je n'ai retrouvĂ© qu'un gobelet de premiĂšre communion. Il Ă©tait fendu. Je l'ai conservĂ©. Je suis revenue chez mes beaux-parents. Nous nous sommes rĂ©fugiĂ©s aux Authieux sur Calonne, chez mes parents. Mon pĂšre, blessĂ© de la guerre 1914/1918, Ă©tait amputĂ© d'un bras. Il Ă©tait maire de sa commune. Mon mari a Ă©tĂ© portĂ© disparu. Je suis restĂ©e chez mes parents. AprĂšs treize mois de silence, j'ai reçu une carte de prisonnier. Mon mari me donnait enfin de ses nouvelles. Il Ă©tait dans un camp Ă la frontiĂšre tchĂ©coslovaque. Il travaillait dans un port sur le Danube. Il a tentĂ© de s'Ă©vader et a Ă©tĂ© repris. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© au cachot. Ce qui ne l'a pas empĂȘchĂ© de recommencer, sans succĂšs. Il n'est rentrĂ© qu'en juin 1945. Mon beau-pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ© le lendemain de son retour il attendait son fils... Aux Authieux sur Calonne, j'ai participĂ© au sauvetage d'aviateurs alliĂ©s. J'ai aidĂ© Ă cacher plusieurs parachutistes. J'ai enterrĂ© un Canadien, aidĂ©e de mon pĂšre, seul au courant de mes activitĂ©s. C'Ă©tait trĂšs dur. L'endroit Ă©tait trĂšs dangereux le train de Goering Ă©tait cachĂ© dans le tunnel entre Pont-L'EvĂȘque et Honfleur. Je suis revenue Ă Bourgtheroulde avec mon mari. J'avais 25 ans. Nous avons habitĂ© route de Berville. Puis nous sommes partis vivre Ă Boissey le ChĂątel. M. Jacques Rafin m'a aidĂ©e dans mes dĂ©marches pour percevoir des dommages de guerre. Ils Ă©taient bien modestes Je n'Ă©tais pas propriĂ©taire. TĂ©moignages de MM. Robert et Jacques DANNETOT En juin 1940, pour arrĂȘter les Allemands, nous avons participĂ© Ă la construction d'une barricade Ă©rigĂ©e Ă l'aide d'une cuisiniĂšre, d'une machine Ă coudre et de sacs de maĂŻs trouvĂ©s dans le magasin de grains de M. et Mme Ressencourt. La barricade s'Ă©levait Ă la hauteur de l'actuel magasin Pionnier 151 Grande Rue. Auparavant, nous avions aidĂ© Ă l'Ă©vacuation des habitants du village. Puis, nous sommes partis Ă Bosc Regnoult. Les Allemands Ă©taient sur nos talons et ont envahi le village. Nous sommes rentrĂ©s Ă Bourgtheroulde le magasin de notre pĂšre avait Ă©tĂ© pillĂ©. La Kommandantur s'est installĂ©e dans le Manoir du Logis. Les troupes de la Wehrmatch occupaient Bourgtheroulde. Les Ă©taient cantonnĂ©s au Gros-Theil. Le docteur Hochart consultait route du Neubourg. Sa maison Ă©tait situĂ©e prĂšs de l'actuel cabinet immobilier. Deux Allemands faisaient rĂ©guliĂšrement des rondes dans Bourgtheroulde. Un jour, le docteur Hochard invite Ă boire les deux sentinelles de service. Il les enivre. Le brigadier de gendarmerie Sthelin, qui parlait allemand, a rĂ©ussi Ă emprisonner les deux pauvres bougres jusqu'Ă leur dĂ©grisement. Nos parents Ă©taient tenus de loger des Allemands, comme beaucoup de ThĂ©rouldebourgeois. Le premier Ă©tait professeur de français Ă Cologne. Il nous a donnĂ© son adresse. Nous ne l'avons jamais revu. Il est parti Ă Berlin, puis sur le front russe oĂč il a Ă©tĂ© tuĂ©. Nous avions quelquefois un Allemand, parfois deux, Ă loger. Pendant l'hiver 1942, nous avons Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©s pour enlever la neige tombĂ©e sur le village. La hauteur atteignait au moins 80 centimĂštres. Il a fait entre moins dix-huit et moins vingt pendant quelques jours. Nous n'avons pas Ă©tĂ© payĂ©s. Les Allemands nous donnaient un peu de cafĂ© pour nous rĂ©chauffer. Jacques en 1944, j'ai Ă©tĂ© Ă nouveau rĂ©quisitionnĂ© pour creuser des trous de deux mĂštres de profondeur sur trois mĂštres de long, tous les trois mĂštres, le long de la route, de la mairie jusqu'Ă la gare de Thuit-HĂ©bert. Nous avons vĂ©cu grĂące Ă nos Ă©levages de poules, de lapins. Nous allions glaner. Une dizaine d'Allemands occupaient la cour des Quatre-Nations entrĂ©e avant n°144 Grande Rue. Il y avait aussi des prisonniers marocains, algĂ©riens, tunisiens qui allaient travailler dans les fermes pour l'armĂ©e allemande. Nous leur donnions du pain que M. Bourbette, boulanger, nous offrait. Pendant l'occupation, nous n'avions pas le droit de fermer la porte de notre magasin. Nous regagnions chaque soir la maison du chemin de Bosnormand. Mon pĂšre prit l'habitude de dormir dans l'immeuble de la quincaillerie aprĂšs le dĂ©barquement des AlliĂ©s sur les cĂŽtes normandes, excĂ©dĂ© par les vols rĂ©pĂ©tĂ©s commis dans le magasin par les occupants. Nous avions creusĂ© une tranchĂ©e, en zigzag, dans le jardin de la maison du chemin de Bosnormand ainsi qu'une autre dans la cour de la quincaillerie, surmontĂ©es d'un plancher et couvertes de terre pour nous protĂ©ger d'Ă©ventuels bombardements. A l'aube du 26 aoĂ»t 1944, le rĂ©giment Hohenstaufen occupe le front Bourgtheroulde, Bosc Roger en Roumois, Elbeuf. Les Canadiens arrivent, repĂ©rĂ©s par les Allemands qui se trouvent dans le chĂąteau Keller. Le combat s'engage. Les rĂ©sistants sont prĂ©sents dans le bourg. Albert Hachette est tuĂ© par un Ă©clat d'obus devant la maison de M. LhĂŽpiteau 55 route de Brionne. Mon pĂšre, qui se battait Ă ses cĂŽtĂ©s, est blessĂ©. RĂ©fugiĂ© dans les sous-sols de la maison voisine, il est transportĂ© par une ambulance canadienne vers un hĂŽpital de Caen. Deux Canadiens sont tuĂ©s en face de l'hĂŽtel du Cheval Noir. Un commando de deux cents Canadiens est bloquĂ© au Bois Givard. Des combats Ă l'arme blanche ont lieu devant l'actuelle entreprise Zolli Route de Rouen. Les Allemands reprennent la moitiĂ© du bourg. Un canon allemand est dissimulĂ© dans la longĂšre maison normande route du Neubourg. Des rafales d'obus sont tirĂ©es vers seize heures. Nous avons comptĂ© environ cent obus en dix minutes. Notre mĂšre est blessĂ©e, projetĂ©e par la dĂ©flagration. Elle est soignĂ©e par les Canadiens. Il y en a une centaine dans la cour, armĂ©s de mitrailleuses. Un Allemand se rend, un autre demande Ă un jeune d'environ dix-sept de le faire prisonnier. Le 27 aoĂ»t, un Allemand, blessĂ© aux jambes, dissimulĂ© dans une tranchĂ©e route de Montfort, tire et tue plusieurs Canadiens. Il est abattu. Pendant la bataille un bĂ©bĂ© vient au monde. La mĂšre est assistĂ©e par trois docteurs un Allemand, un Canadien et un Français. TĂ©moignage de M. PIMONT J'avais sept ans Ă la libĂ©ration. Au dĂ©but de la guerre, nous habitions Rouen que nous avons quittĂ© aprĂšs les premiers bombardements. Ma mĂšre, mes deux sĆurs et moi nous sommes rĂ©fugiĂ©s chez nos grands-parents paternels, Raymond et Mathilde Pimont, qui rĂ©sidaient rue des FossĂ©s Ă Bourgtheroulde dans leur maison au toit d'ardoises. Nous y avons vĂ©cu de 1940 Ă 1947. Mon pĂšre Ă©tait prisonnier Ă Nuremberg en Allemagne aprĂšs avoir Ă©tĂ© mobilisĂ©. J'avais deux ans quand il est parti. Quand nous sommes arrivĂ©s, les Allemands avaient dĂ©jĂ Ă©tabli le bureau de la kommandantur au chĂąteau Keller la kommandantur Ă©tait en rĂ©alitĂ© installĂ©e au manoir du Logis. Je ressentais l'absence de mon pĂšre. Je suis allĂ© Ă l'Ă©cole en 1941. J'avais quatre ans. J'ai chantĂ© MarĂ©chal, nous voilĂ ! ». La photo du marĂ©chal PĂ©tain Ă©tait dans toutes les classes. Il y avait trop d'enfants. Une classe a Ă©tĂ© installĂ©e au-dessus de la salle des fĂȘtes aprĂšs la guerre. Les Allemands faisaient des rondes pendant le couvre-feu et donnaient des coups de crosse dans les volets d'oĂč filtrait une lumiĂšre. Il y avait de nombreux Allemands Ă Bourgtheroulde. Les relations avec eux n'Ă©taient pas dĂ©sagrĂ©ables. Ils avaient trĂšs certainement reçu l'ordre d'ĂȘtre corrects. Je n'ai pas eu connaissance d'arrestations. DĂšs avril 1942, nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma une fois pas mois. Prix des places 5, 6 et 7 francs. Nous Ă©coutions la BBC en cachette.BBC "british Broadcasting Corporation" radio anglaise qui Ă©mettait le soir, en français, diffusant des messages codĂ©s destinĂ©s Ă la RĂ©sistance. La veille du 6 juin 1944, "Les sanglots longs des violonsâŠ" annonça le dĂ©barquement sur les cĂŽtes normandes. La population de Bourgtheroulde Ă©tait d'au moins habitants dont Ă rĂ©fugiĂ©s. Pendant les heures de classe, nous ramassions les doryphores dans les champs de pommes de terre. Ma mĂšre faisait des colis chez M. Rafin, maire. Ils Ă©taient envoyĂ©s aux prisonniers français en Allemagne. Le maire les faisait transiter par la Kommandantur ? Le courrier Ă©tait censurĂ© Ă la poste, les mots barrĂ©s par la Kommandantur. La retraite des Allemands s'est faite pendant une journĂ©e. Leurs chars dĂ©filaient dans Bourgtheroulde sur deux files. Auparavant, des V1 bombes volantes dirigĂ©es vers l'Angleterre sont passĂ©s au-dessus du bourg. L'un d'eux est tombĂ© dans la forĂȘt de La Londe, laissant cent mĂštres de diamĂštre de bois rasĂ©s, jonchĂ©s de morceaux d'Ă©clats. PAGE 96 Pendant l'exode allemand, Elbeuf a Ă©tĂ© bombardĂ© un dimanche. Nous avons aperçu les parachutes des occupants des avions anglais touchĂ©s. Les avions Ă©taient entourĂ©s de fumĂ©e. Il y a eu plusieurs passages d'escadrilles de bombardiers par vagues. On voyait Rouen brĂ»ler. Le hurlement de la sirĂšne nous prĂ©venait des bombardements. Nous sommes sortis une ou deux fois des classes pour aller dans les tranchĂ©es qui se trouvaient, je le suppose, dans le prĂ© de la ferme du Logis, voisin de la mairie. Avant la libĂ©ration, nous avons Ă©tĂ© conduits par M. Boursetier Ă BosguĂ©rard pour nous mettre Ă l'abri car le bourg Ă©tait devenu dangereux. Nous avons Ă©tĂ© suivis par un avion anglais qui a tirĂ© sur la ferme oĂč nous voulions nous rĂ©fugier. Elle Ă©tait occupĂ©e par des allemands. J'ai bien vu le pilote. Quand nous sommes revenus Ă Bourgtheroulde, j'ai vu deux soldats allemands morts. Le premier, route de Berville, dans le fossĂ©, tuĂ© par balles. L'autre, aprĂšs le cimetiĂšre, prĂšs de son char retournĂ©. Il Ă©tait habillĂ© en noir avec des Ă©cussons "tĂȘte d'or" tĂȘte de mort ?. Les combats pour libĂ©rer Bourgtheroulde ont durĂ© plusieurs jours. Il y a eu des batailles de chars. InstallĂ© dans le clocher, un Allemand dirigeait le tir de ses compatriotes. Il a Ă©tĂ© dĂ©logĂ© par des Canadiens et exĂ©cutĂ© hors de l'Ă©glise. Vingt fantassins canadiens environ ont Ă©tĂ© tuĂ©s. Nous Ă©tions Ă l'abri dans une tranchĂ©e, relativement confortable, qui se trouvait dans un terrain situĂ© route du Neubourg Ă l'embranchement de la rue de Bosnormand. Nous Ă©tions sept personnes Ă profiter de ce refuge mes grands-parents, ma mĂšre, mes deux sĆurs, M. et Mme Depierre et moi. Dans la propriĂ©tĂ© oĂč se trouvait la tranchĂ©e, il y avait des chars canadiens qui tiraient des obus. Pendant une accalmie, un jeune homme est venu nous dire que nous pouvions sortir sans danger. TrĂšs contents car nous Ă©tions engourdis nous avons quittĂ© la tranchĂ©e. Cinq minutes plus tard, les obus tombaient Ă nouveau. Nous avons Ă©tĂ© plaquĂ©s au sol devant la maison par les soldats canadiens et avons retrouvĂ© la tranchĂ©e un par un. Ce sauvetage a Ă©tĂ© accompli avec prĂ©cision, les soldats minutant chaque Ă©vacuation avec leurs montres, entre deux tirs. Nous Ă©tions sains et saufs. Un canadien m'a donnĂ© des bonbons pour me rĂ©conforter. J'en avais perdu le goĂ»t⊠Le curĂ© de Bourgtheroulde a fait sonner les cloches de l'Ă©glise Ă la LibĂ©ration. Les Canadiens nous ont inondĂ©s de nourriture. L'intendance se trouvait au chĂąteau de BosbĂ©nard-Commin. Les gosses du village faisaient des tours de jeep offerts par les Canadiens. Nous faisions la queue pour obtenir du pain chez les deux boulangers. Nous le recevions en Ă©change de tickets. Il Ă©tait gris. Les Canadiens nous ont donnĂ© du pain blanc. Il y a eu des distributions de gĂąteaux vitaminĂ©s et de lait. Nous avons vu dĂ©filer des convois entiers de vĂ©hicules amphibies pendant plusieurs jours. Le théùtre cherchait des figurants. J'ai jouĂ© dans La porteuse de pain ». La LibĂ©ration a Ă©tĂ© euphorique. Les fenĂȘtres Ă©taient ornĂ©es de drapeaux. Je ne me souviens pas de rĂšglements de compte Ă cette Ă©poque. Ils ont Ă©tĂ© sans doute discrets et concernaient surtout ceux qui avaient pratiquĂ© le marchĂ© noir. Nous avons profitĂ© des parachutes retrouvĂ©s pour confectionner des chemises. Ma mĂšre a dĂ©couvert dans la maison de la rue des FossĂ©s une grenade allemande Ă manche. Il y a eu de nombreux accidents provoquĂ©s par les munitions abandonnĂ©es. Beaucoup d'enfants ont Ă©tĂ© blessĂ©s. Le maire, M. Rafin, prĂ©venait les familles du retour des prisonniers. Nous sommes allĂ©s chercher mon pĂšre, libĂ©rĂ©, Ă la gare de Rouen, rue Verte. Il arrivait de Nuremberg oĂč tout avait Ă©tĂ© rasĂ©, sauf une usine d'optique qui fabriquait des lentilles mĂȘme pour les AmĂ©ricains ! Une personne de Bourgtheroulde avait eu la gentillesse de nous conduire. J'ai enfin connu mon pĂšre. Il a travaillĂ© quelques temps chez M. Verrier, menuisier. TĂ©moignage de M. Michel VERLANT, petit-fils d'Albert VERLANT, garde-champĂȘtre de Bourgtheroulde Lors du premier bombardement de l'armĂ©e allemande en juin 1940, nous Ă©tions chez mon grand-pĂšre Albert VERLANT, garde-champĂȘtre, dans son logement de fonction situĂ© dans la mairie de Bourgtheroulde. AlertĂ©s par le son de la sirĂšne des pompiers, nous nous sommes rĂ©fugiĂ©s dans le prĂ© de la ferme du Logis dans une tranchĂ©e creusĂ©e parallĂšlement au mur arriĂšre de la mairie. Le pĂšre MONNIER, prĂȘtre du village, s'y trouvait aussi et priait. Ma grand-mĂšre, trĂšs pieuse, rĂ©citait son chapelet, la tĂȘte appuyĂ©e sur le dos du brave curĂ©. Mon grand-pĂšre avait Ă©tĂ© "oubliĂ©" dans la mairie et enfermĂ©. Ce qui ne l'a pas perturbĂ© il avait fait Verdun ! Quand nous avons pu sortir j'ai vu un malheureux cheval blessĂ© agonisant dans la mare de la ferme. Nous avons fui. J'Ă©tais ĂągĂ© de quatre ans et avais la rougeole. Nous n'avons pas dĂ©passĂ© BosguĂ©rard de Marcouville. Recueillis par M. DELEU, nous avons passĂ© une partie de la guerre chez lui. Mon grand-pĂšre avait une chienne, Rita, de race berger allemand. Elle Ă©tait bonne gardienne et n'aimait sans doute pas les uniformes. Deux Allemands se sont trouvĂ©s bloquĂ©s sur le palier intermĂ©diaire de l'escalier monumental de la mairie. Ils n'osaient pas bouger. Ils auraient pu l'abattre. Ils ont attendu que mon grand-pĂšre donne l'ordre Ă Rita de les laisser passer. Il Ă©prouva une frayeur rĂ©trospective il se demandait s'il n'allait pas avoir des ennuis⊠Le champ de pommes de terre situĂ© derriĂšre la gendarmerie Ă©tait infestĂ© de doryphores. Les Ă©coliers Ă©taient tenus de les ramasser. Nous faisions cuire du pain dans un four qui se trouvait derriĂšre le pilier du portail de la ferme du Logis. En 1944, aprĂšs un bombardement, ma tante Marthe VERLANT et Melle BARBĂ, membres de la DĂ©fense Passive, sont allĂ©es rĂ©cupĂ©rer des voyageurs Ă la gare de La Londe. Le rĂ©seau ferroviaire ne fonctionnait plus. En aoĂ»t 1944, l'armĂ©e allemande se replia. Les SS investirent BosguĂ©rard de Marcouville. Ils firent la fĂȘte pour oublier une dĂ©faite qu'ils sentaient imminente. Une tranchĂ©e proche servit de refuge aux civils. AprĂšs la guerre, nous avons retrouvĂ© des postes de radio, saisis par les Allemands, dans le grenier de la mairie. TĂ©moignage de M. Maurice BENOIT Je suis entrĂ© comme apprenti Ă©lectricien chez M. Duclos, Ă Bourgtheroulde. J'y suis restĂ© jusqu'Ă la guerre. En juin 1940, les Allemands investissent la commune. Ils constatent le pillage des magasins bombardĂ©s. Pour faire un exemple, ils font dĂ©filer les voleurs sur la place de la mairie. En 1941, je me blesse Ă la main. Les docteurs GuĂ©rin et Hochart me soignent. Ce qui n'empĂȘche pas la gangrĂšne de s'installer. Je suis envoyĂ© Ă l'hĂŽpital d'Elbeuf. Le petit doigt de ma main droite est coupĂ©. Les Jeunesses hitlĂ©riennes commandaient aux anciens. J'Ă©tais inscrit Ă la chambre des mĂ©tiers. Les Allemands consultaient les fichiers. En 1942, j'ai Ă©tĂ© convoquĂ© pour passer une visite Ă Beaumont le Roger. J'ai montrĂ© ma main bandĂ©e, l'amputation de l'auriculaire. Le docteur allemand m'a affirmĂ© qu'il y avait de trĂšs bons mĂ©decins dans son pays⊠J'ai Ă©tĂ© mis dans un wagon de chemin de fer Ă Beaumont et envoyĂ© directement Ă Paris, puis en Allemagne, oĂč je suis arrivĂ© le 23 novembre. Je me suis retrouvĂ© Ă Witten, en Wesphalie, oĂč je faisais de l'entretien Ă©lectrique et du dĂ©pannage dans une usine qui fabriquait des pistolets pour les mines Ă charbon. Je travaillais huit Ă dix heures par jour, quelquefois Ă trois cents mĂštres de profondeur. Les mineurs extrayaient le charbon Ă sept cents mĂštres. Je n'avais pas de nouvelles de ma famille, peu de nourriture. Un Allemand, ancien prisonnier Ă Laon pendant la guerre 1914/1918, cachait des tartines dans un placard Ă mon intention. A la fin de la guerre, l'usine a Ă©tĂ© bombardĂ©e Ă plusieurs reprises. Je suis rentrĂ© Ă Bourgtheroulde le 5 mai 1945. TĂ©moignage de M. HervĂ© RAFIN En mai 1940, nous sommes partis Ă Ingrandes sur Loire Maine et Loire oĂč mon pĂšre, Jacques Rafin maire de Bourgtheroulde avait louĂ© une maison pour mettre sa famille Ă l'abri des bombardements. Nous y sommes restĂ©s jusqu'en septembre. La moitiĂ© de la population de Bourgtheroulde fut accueillie par la commune d'Ingrandes dont le maire Ă©tait M. Jumontier. Chacun y parvint en automobile, en camion, en voiture Ă cheval, Ă bicyclette⊠Mon pĂšre est rentrĂ© Ă Bourgtheroulde pour assumer ses responsabilitĂ©s. Notre maison avait Ă©tĂ© pillĂ©e. Nos jouets n'avaient pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s. Ce qui n'avait pas pu ĂȘtre emportĂ© avait Ă©tĂ© dĂ©truit. Reçu Ă la Kommandantur installĂ©e au manoir du Logis, mon pĂšre a assistĂ© Ă la convocation d'un soldat allemand par un officier qui lui assĂ©na un coup de poing. Un jeune Alsacien incorporĂ© dans l'armĂ©e allemande appelĂ© comme ses compatriotes les malgrĂ© nous », qui avait dĂ©sertĂ©, fut repris. Les Allemands le massacrĂšrent dans le salon de notre maison de La Poterie, son corps jetĂ© dans une mare proche dont il fut retirĂ© par de courageux habitants qui lui donnĂšrent une sĂ©pulture digne. Mon pĂšre offrit des parcelles de terrain aux habitants de la commune pour y cultiver des jardins potagers indispensables en cette pĂ©riode de grande pĂ©nurie. Les vitraux de l'Ă©glise furent dĂ©montĂ©s avant la guerre et mis en lieu sĂ»r. Ils furent rĂ©installĂ©s aprĂšs la fin des hostilitĂ©s. TĂ©moignage de M. Guy MALARD de Caen Souvenirs du F MOBILE LABOUR GROUP â Le 6 juin 1944, j'habitais Ryes, village situĂ© Ă trois kilomĂštres d'Arromanches et j'ai eu la chance d'ĂȘtre libĂ©rĂ© par les Anglais dans l'aprĂšs-midi. Vers le 25 juin ils enrĂŽlĂšrent de jeunes bĂ©nĂ©voles pour accomplir diverses tĂąches urgentes. C'est ainsi que furent créés le B et le F Mobile Labour Groups. Je me portai volontaire et fus incorporĂ© dans le F Mobile Labour Group. EncadrĂ©s par des sous-officiers anglais, habillĂ©s d'un uniforme vert rappelant celui des chantiers de Jeunesse, nous Ă©tions chargĂ©s d'enterrer les cadavres des animaux morts dans les champs et de stocker le ravitaillement destinĂ© aux civils. AprĂšs une dizaine de jours de ce travail Ă©reintant, l'officier qui nous commandait dĂ©clara qu'il cherchait un Ă©tudiant en mĂ©decine pour tenir l'infirmerie. Comme il n'y en avait pas, je me proposais en qualitĂ© d'Ă©tudiant vĂ©tĂ©rinaire que je n'Ă©tais pas encore... et je devins l'infirmier du groupe. J'avais accĂšs en cas d'urgence Ă l'hĂŽpital de campagne et les quelques mĂ©dicaments dont je disposais Ă©taient anglais. En dehors des contusions et problĂšmes intestinaux, j'ai eu Ă traiter une Ă©pidĂ©mie de "gale du pain" qui Ă©tait en rĂ©alitĂ© une belle gale sarcoptique. Le traitement consistait Ă frictionner les malades de la tĂȘte aux pieds de benzoate de benzyle. D'abord cantonnĂ©s Ă Esquay sur Seulles prĂšs de Bayeux, nous avons suivi l'avance des armĂ©es alliĂ©es par Foulognes oĂč nous apprĂźmes la libĂ©ration de Paris et Bourgtheroulde. C'est Ă Bourgtheroulde que j'ai Ă©tĂ© informĂ© que le concours d'entrĂ©e aux Ă©coles vĂ©tĂ©rinaires aurait lieu en dĂ©cembre. Il y avait un membre du groupe qui se faisait fort de prĂ©dire l'avenir Ă l'aide d'une boule de cristal. Il avait prĂ©vu le retour inopinĂ© de l'un de nous au cantonnement. L'interrogeant sur mon avenir, il prĂ©dit que je serais un jour vĂ©tĂ©rinaire, ce qui me remonta le moral. Du passage Ă Bourgtheroulde, je garde le souvenir d'un cantonnement dans les dĂ©pendances d'une ferme et d'une activitĂ© importante en raison des problĂšmes de santĂ© de certains membres du groupe. Il Ă©tait temps que je dĂ©missionne pour aller prĂ©parer le concours. Soixante ans aprĂšs, quelle est la part de vĂ©ritĂ© dans ces souvenirs ? Jean Bullier du centre de recherches sur le cerveau et la cognition Ă©crit dans "Science et Vie de septembre 2004" Nous vivons dans un monde d'images qui n'est en fait qu'une interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ© entiĂšrement fabriquĂ©e par notre cerveau ». Et Jean d'Ormesson dans C'Ă©tait bien » Il est difficile de se rappeler le passĂ©, on rafistole et reconstruit au moins autant qu'on se souvient et souvent beaucoup plus ». PAGE 97 LIVRES CONSACRĂS A LA RĂSISTANCE Passages concernant Bourgtheroulde "LA RĂSISTANCE NORMANDE â HISTOIRE DU RĂSEAU HARTHUR par son fondateur ROGER HUCHER â Edition 1984" Nous pouvions compter sur la collaboration de la gendarmerie de Bourgtheroulde ⊠Il nous est arrivĂ© de faire passer des messages importants et pour que les Allemands ne se mĂ©fient pas, d'avoir des passeurs avec le message dans un bras plĂątrĂ© comme si le bras Ă©tait cassĂ©. C'est le docteur Hochart qui les faisait et toujours au bras gauche ⊠RĂSEAU DES FILIĂRES INTERNATIONALES 1942/1943 Jules RENAUX, directeur contremaĂźtre des pĂ©piniĂšres RAFIN ⊠Nous avions Ă notre disposition des mĂ©decins. Certains se sont surpassĂ©s malgrĂ© un travail Ă©norme. Je dois citer le docteur Hochart de Bourgtheroulde ⊠Mitraillette Stern â J'en avais apportĂ© une Ă un gendarme de Bourgtheroulde. AprĂšs l'avoir fait demander Ă la gendarmerie, nous sommes allĂ©s derriĂšre la mairie Ă cĂŽtĂ© de la ferme Masselin qui travaillait pour nous. Le gendarme l'a refusĂ©e. Je l'ai laissĂ©e Ă la section de Bourgtheroulde mitraillette dangereuse on risquait de se faire couper les doigts au moment du tir par l'Ă©jection de la cartouche ⊠PRESSION DE LA GESTAPO Ce fut le cas de notre ami Hochart. Votre mari n'est pas lĂ ? Dites-lui qu'il vienne nous voir, rue du Beffroy siĂšge de la Gestapo Ă Rouen pour quelques renseignements » ⊠Intervention de la Gestapo chez le docteur Hochart et chez d'autres personnes, sans rĂ©sultat ⊠Hachette est tuĂ© par un Ă©clat d'obus en allant Ă la rencontre des Canadiens. Accrochage entre les Canadiens et un groupe d'Allemands au Bois Givard StĂšle Ă la sortie sud de Bourgtheroulde. ⊠Les archives de la gendarmerie de Bourgtheroulde sont dĂ©truites dans leur totalitĂ© lors des combats de la LibĂ©ration ⊠RĂ©sistants de la section de Bourgtheroulde - Albert Hachette â AndrĂ© RiviĂšre â Gustave Nicaise â Roger Lajoie â Maurice Le Monnier â Roger Hidrio â Louis Dieulevin â Marcel Carpentier â Roger Tassel â Louis Chion â Delphin LefĂšbvre â Albert Oriou â AndrĂ© David â Robert Homo â Gaston David â AndrĂ© Hower â Henri David â Jules Renaux â Robert Gornier GuĂ©nier ? â Jeanne Mathan â CafĂ© Langlois.⊠Extraits "CES CHEFS DU MAQUIS QUI GĂNAIENT" - Raymond RUFFIN â Presses de la CitĂ© Robert Leblan est le chef du maquis Surcouf installĂ© dans un triangle Honfleur, JumiĂšges, Bernay. L'ossature du maquis est Ă©tablie en aoĂ»t 1942. Il est composĂ© de petites sections qui deviennent autonomes au printemps 1943. Bourgtheroulde est dans le cĂŽtĂ© ouest et a pour chef le docteur Hochart ⊠Sous l'Ă©gide du docteur Hochart, un service sanitaire est formĂ© qui regroupe plusieurs mĂ©decins des bourgades environnantes. Un hĂŽpital clandestin fonctionne au manoir du Buisson de Saint Christophe Sur CondĂ©, chez Mme Archambault ⊠En 1944, sous le commandement de Robert Samson, dit La Torpille », les pylĂŽnes Ă haute-tension sautent Ă Bourgtheroulde ⊠Le maquis Surcouf devient le Premier Bataillon de Marche de Normandie le 8 octobre 1944 ⊠PAGE 98 Extraits LA RĂSISTANCE DE L'EURE 1940/1944 - Julien PAPP â Editions saphir Noir En 1940, les autoritĂ©s allemandes demandent de dĂ©poser en mairie toutes les armes fusils, revolvers, ainsi que les postes de TSF ⊠Une circulaire du prĂ©fet de l'Eure du 30 aoĂ»t 1940, demande aux maires de faire coller Ă une hauteur suffisante les affiches de propagande allemande afin d'Ă©viter leur lacĂ©ration ⊠Depuis 1940, la propagande clandestine de la rĂ©sistance pĂ©nĂštre surtout dans les milieux de petits commerçants et ouvriers. La diffusion des derniers numĂ©ros du journal RĂ©sistance » atteint les quatre cents exemplaires dans le canton de Bourgtheroulde oĂč on ajoute les artisans et les petits cultivateurs ⊠Dans plusieurs communes de l'Eure, dont Bourgtheroulde, les photos du marĂ©chal PĂ©tain sont renvoyĂ©es en 1941 et 1942, surchargĂ©es parfois d'inscriptions, croix gammĂ©es, slogans A bas Darlan â A mort les traĂźtres â Vive De Gaulle », ou accompagnĂ©es de lettres de protestation ⊠A Bourgtheroulde, un foyer de rĂ©sistance est dirigĂ© par M. PrĂ©vret et le docteur Hochart ⊠Le docteur Hochart, fondateur d'un groupe du Maquis Surcouf Ă Bourgtheroulde, assure lui-mĂȘme plusieurs convoyages d'aviateurs alliĂ©s et vient soigner les pilotes au Franc-Boisier Ă Saint Pierre des Fleurs, chez Mme Voiement et au manoir du Buisson devenu hĂŽpital du maquis grĂące au dĂ©vouement de Mme Archambault, de la doctoresse Duclos et de Mme Jacquelin, infirmiĂšre ⊠Pendant l'occupation, des drapeaux et gerbes sont dĂ©posĂ©s chaque annĂ©e sur les monuments de Bourgtheroulde ⊠En 1942, le docteur Hochart transporte, en mĂȘme temps que des aviateurs alliĂ©s, des Ă©vadĂ©s russes ⊠Le docteur Hochart, Mme Lemeille, Paul Genelle de Saint Ouen du Tilleul, Albert Hachette de Bourgtheroulde, M. Briand de Bourgtheroulde, rĂ©cupĂšrent et sauvent - Lieutenant Laurence Casey â USA â Appareil Thunderbolt - Abattu le 13 juin 1944 Ă Louviers â Recueilli le 26 aoĂ»t 1944 par Marcel Levillain de Saint Pierre des Fleurs. - Sous-lieutenant Kapo â USA â Forteresse n° 380 â Abattu le 6 fĂ©vrier 1944 â gare de Saint LĂ©ger. - Alan Monaghan â Australie â â Port Kembla NSW â Appareil Lancaster â Abattu le 8 juillet 1944 Ă Thuit-Signol. - Lieutenant Francis Pablick â USA â escadrille 548 â Appareil Forteresse B 17 â Equipage dix hommes â Mission Francfort â Base 385 â DĂ©part 9 avril 1943, huit heures trente â Abattu le 9 avril 1943 Ă Bourgtheroulde â Recueilli par le groupe MandrĂ© » ⊠Le corps des FFI Forces Françaises de l'IntĂ©rieur est officiellement constituĂ© le 1er fĂ©vrier 1944. A Bourgtheroulde, la section est composĂ©e de cent hommes, dont - Albert Hachette Roger », rentier â AndrĂ© RiviĂšre Lalande », courtier en grains â docteur Daniel Hochart, mĂ©decin du Maquis â Rosa Lemeille La Grive », herbagĂšre â Pierre Leroy Patrice », prĂ©sident de la commission du ravitaillement de la rĂ©sistance ⊠Les communications tĂ©lĂ©phoniques sont coupĂ©es par sabotage explosifs et Ă la hache le 4 juillet Ă Bourgtheroulde. Deux cent cinquante lignes allemandes sont mises hors service ⊠Le Corps Franc de Bourgtheroulde reçoit l'ordre des FFI, le 25 aoĂ»t, de ne pas tuer d'Allemands afin de ne pas attirer de reprĂ©sailles ⊠A la fin de la guerre, les pertes du maquis SURCOUF s'Ă©lĂšvent Ă cent trente morts, dont soixante et onze tuĂ©s au combat, et cinquante-neuf fusillĂ©s ou morts en dĂ©portation ⊠Dans l'Eure, les victimes civiles des bombardements ont Ă©tĂ© plus nombreuses que les victimes militaires PAGE 99 LA GUERRE D'INDOCHINE Indochine française Nom officiel du gouvernement sous lequel sont rĂ©unies les colonies françaises - du Cambodge, - de la Cochinchine, - de l'Annam - du Tonkin. ViĂȘt Nam - Protectorat français sur l'Annam et le Tonkin - TraitĂ© de HuĂ© en 1884. 2 septembre 1945, HĂŽ Chi Minh proclame l'indĂ©pendance du ViĂȘt Nam. Juillet 1954 armistice signĂ© Ă GenĂšve. Etat de l'Indochine oriental Capitale HanoĂŻ. 20 dĂ©cembre 1950 - Une subvention est mise Ă la disposition des combattants en Indochine. 22 novembre 1952 - Une autre est versĂ©e pour le NoĂ«l des combattants d'Indochine. Verrier Roger â Inscrit sur le Monument aux Morts - 21Ăšme RĂ©giment Infanterie Coloniale â dĂ©cĂ©dĂ© Ă Tourane le 14 juin 1947 â Plaque de marbre dans la chapelle de la Vierge de l'Ă©glise Saint Laurent PAGE 100 LES EVENEMENTS D'ALGERIE L'appellation pudique de cette guerre a longtemps perdurĂ©. Les appelĂ©s du contingent participĂšrent aux combats et aux tentatives de pacification. La durĂ©e du service militaire fut allongĂ©e Ă plus de trente mois pour certains. Des classes furent rappelĂ©es. 19 mars 1962 - La signature des Accords d'Evian mit fin aux combats. 4 avril 1956 - A la demande du docteur Hochard la municipalitĂ©, Ă l'unanimitĂ©, vote une motion de sympathie aux familles dont les enfants combattent actuellement en Afrique du Nord. 1956 - En raison des Ă©vĂ©nements d'Afrique du Nord le conseil municipal estime qu'il y a lieu de supprimer le bal du 14 juillet. Le montant des frais inhĂ©rents Ă ce bal sera versĂ© au ComitĂ© de SolidaritĂ© qui vient de se fonder dans la commune. Registre civil de Boscherville â DĂ©cĂšs le 30 juillet 1957 au Douar Lyra AlgĂ©rie â Dominique JosĂ© GrĂ©aume â 22 ans â facteur â nĂ© Ă Bourgtheroulde â Mort pour la France - Sur dĂ©claration d'AndrĂ© ThiĂ©bart, 23 ans, dĂ©lĂ©guĂ© du chef de corps â Transcription sur le registre le 16 septembre 1957 Le nom de Dominique JosĂ© GrĂ©aume est inscrit sur le Monument aux Morts de Bourgtheroulde. Mai 1973 - Le vĆu prĂ©sentĂ© par la FNACA créée en pleine guerre d'AlgĂ©rie le 21 septembre 1958 la FNACA - FĂ©dĂ©ration Nationale des Anciens Combattants en AlgĂ©rie, Maroc et Tunisie - est l'association spĂ©cifique des anciens combattants en Afrique du Nord. Comme le stipule l'article 2 de ses statuts elle est indĂ©pendante Ă l'Ă©gard des pouvoirs publics et de tout parti politique - WIKIPEDIA demandant que soit reconnue la qualitĂ© de combattants aux militaires ayant pris part aux combats en AlgĂ©rie, Tunisie et Maroc, est adoptĂ©e Ă l'unanimitĂ© par le conseil municipal. Novembre 1975 - Subvention municipale accordĂ©e Ă la section cantonale de l'Union Nationale des Anciens Combattants d' pour l'acquisition de leur drapeau. Janvier 1977 - Demande d'attribution de la carte de combattant aux anciens d' formulĂ©e ainsi que la transformation des pensions Hors guerres » en Guerre ». 26 janvier 2004 - Le conseil municipal exprime le vĆu d'officialiser le jour de l'anniversaire du cessez-le-feu du 19 mars 1962, dĂ©diĂ© Ă la mĂ©moire des soldats français tombĂ©s en Afrique du Nord et des victimes civiles de ces conflits. PAGE 101 FOIRES ET MARCHĂS - COMICES AGRICOLES 1632 - Le marchĂ© a lieu le samedi. Il existe quatre foires par an dont la principale est celle de la Saint Laurent au mois d'aoĂ»t. Les prĂ©vĂŽts des possesseurs des fiefs dĂ©pendants du seigneur de Bourgtheroulde sont tenus d'assurer la garde de cette foire. Les autres foires ont lieu en novembre Ă la Sainte Catherine, en janvier Ă la Saint Vincent et en avril Ă la Saint Marc. 1683 - Les foires du 1er janvier, 25 avril, 10 aoĂ»t et 25 novembre sont concĂ©dĂ©es au seigneur de Bourgtheroulde Nicolas Le Roux. Les hommes et bourgeois du bourg sont tenus Ă des gardes la veille et le jour de ces foires. DiffĂ©rents droits s'y ajoutent colombier Ă pied, moulin Ă vent, prison, carcan⊠Le marchĂ© du samedi fait partie de la concession. Juin 1791 - Une demande est faite au Directoire de Pont-Audemer pour qu'un marchĂ© aux bestiaux se tienne tous les samedis. 26 septembre 1800 - ArrĂȘtĂ© Les foires doivent se tenir dans le champ consacrĂ© Ă leur tenue. Les contrevenants seront contraints par voie de police. 10 novembre 1805 - Le conseil municipal demande que les foires soient rĂ©tablies suivant l'usage Ă jours fixes premier de l'An, Sainte Catherine et Saint Laurent. 1825 - Le conseil municipal Ă©tudie les demandes de foires et marchĂ©s que les communes proches ou plus lointaines se proposent de crĂ©er ou de dĂ©placer. La commune de Bourgtheroulde, fiĂšre de possĂ©der depuis des temps immĂ©moriaux quatre foires annuelles et un marchĂ© tous les samedis, oppose souvent un refus. Elle tient Ă prĂ©server un commerce souvent florissant et ne dĂ©sire pas que les vendeurs et acheteurs se dĂ©placent vers d'autres lieux plus attractifs. 1831 - La Londe commune limitrophe en Seine-Maritime veut Ă©tablir deux foires le 15 avril et le 20 aoĂ»t. Bourgtheroulde demande que ces deux foires ne soient pas accordĂ©es. Deux de ses quatre foires ont lieu le 25 avril et le 10 aoĂ»t. La Londe est Ă environ une lieue de Bourgtheroulde qui a toujours Ă©tĂ© un gĂźte d'Ă©tape sur la route militaire. Ce qui entraĂźne des charges considĂ©rables. Les foires rĂ©clamĂ©es par La Londe causeraient un grave prĂ©judice Ă l'Ă©conomie de Bourgtheroulde. 9 fĂ©vrier 1833 - La foire de la Saint Laurent a lieu le 10 aoĂ»t Ă Bourgtheroulde. Le conseil municipal observe que c'est le moment de la rentrĂ©e des rĂ©coltes. Il demande que cette foire soit reportĂ©e au 30 aoĂ»t. 25 novembre 1833 - La foire de la Sainte Catherine se voit concurrencĂ©e par celle de Pont de l'Arche situĂ© Ă quatre lieues. Il est demandĂ© une autorisation aux autoritĂ©s afin que cette foire soit ramenĂ©e au 23 novembre. 10 juillet 1834 - Bourgtheroulde approuve une foire aux laines Ă©tablie Ă Elbeuf. Cette foire avait lieu auparavant les 27, 28 et 29 juillet. La commune demande la translation au 30 aoĂ»t de la foire qui se tenait auparavant le 10 et au 30 novembre la foire du 25 novembre dite de Sainte Catherine. Ce qu'elle obtient par ordonnance royale du 29 mars 1834. Une nouvelle ordonnance en date du 19 juillet permet la transmission de la foire du 25 octobre au 23. Deux cents affiches seront publiĂ©es et rĂ©pandues dans le dĂ©partement et arrondissements voisins des dĂ©partements limitrophes. 10 fĂ©vrier 1838 - La commune se dote de deux foires le 25 mars et le 25 mai et demande la translation de celle du 30 aoĂ»t au 2 aoĂ»t. 6 mai 1848 - Lors de la sĂ©ance du conseil provisoire aprĂšs l'exil du roi des Français Louis-Philippe, certains participants crient Ă l'inĂ©galitĂ© toutes les foires ont lieu sur une seule partie du bourg ! Il est dĂ©cidĂ© que le marchĂ© des porcs se tiendra auprĂšs et en deçà de la sente du Neubourg Ă cĂŽtĂ© de la route d'Alençon. Les chevaux qui se vendaient sur une place Ă©troite et encombrĂ©e, d'oĂč risques d'accidents graves, seront vendus dĂ©sormais sur la route de Rouen Ă Alençon au dĂ©tour de l'hĂŽtel de la gendarmerie face Ă l'actuelle mairie prĂšs du chĂąteau Keller-Gasse. Ces deux bĂątiments furent construits plus tard. 9 mai 1849 - Le marchĂ© du samedi Ă©tant de moins en moins important, la commune demande la crĂ©ation d'une nouvelle foire le dernier samedi du mois de mai de chaque annĂ©e. La foire du 1er janvier est l'occasion de ventes importantes et croissantes de vaches et chevaux. Novembre 1852 - Le conseil municipal Ă©lu reproche aux administrateurs provisoires qui siĂ©geaient Ă la mairie en 1848 d'avoir changĂ© inutilement les emplacements du marchĂ© aux porcs de lait, celui des chevaux, celui de la halle de la poissonnerie qui se trouve Ă l'intĂ©rieur du bourg et provoque des odeurs infectes en Ă©tĂ©. A la suite de la pĂ©tition de plusieurs marchands, il est dĂ©cidĂ© que la dĂ©libĂ©ration du 6 mai 1848 est non avenue - Les marchĂ©s aux porcs se tiendront sur la place du Jardinet, - Celui des chevaux du jour de l'An en haut du bourg sur les deux cĂŽtĂ©s de la route de Rouen Ă Alençon comme par le passĂ©. Les chevaux seront exposĂ©s la veille et l'avant-veille sur la place du Jardinet. - Le marchĂ© de la poissonnerie se tiendra Ă l'avenir depuis la route de Bourg Achard devant la maison ayant appartenu prĂ©cĂ©demment Ă M. Galot Actuelle Place Jacques Rafin. 6 mai 1858 - PĂ©titions de propriĂ©taires cultivateurs, marchands bouchers et autres. Ils demandent le changement du marchĂ© aux bestiaux gras du samedi au jeudi aprĂšs des rĂ©clamations verbales rĂ©itĂ©rĂ©es avec arguments Bourgtheroulde est le centre d'une population nombreuse, d'accĂšs facile, l'agriculture est riche, il y a une importante consommation. Le conseil municipal accorde le changement. Des plaintes sont dĂ©posĂ©es manque de places, marchĂ© non propre⊠Les demandeurs vont Ă six kilomĂštres ou Ă Elbeuf pour vendre leurs produits ! Novembre 1860 - L'agrandissement pour les foires et marchĂ©s de la place du Jardinet est projetĂ© par acquisition d'une parcelle de trente-neuf ares et deux centiares de la cour masure voisine appartenant Ă Mme Benard-VallĂ©e. Le montant a Ă©tĂ© estimĂ© par le comte de Luchapt maire de Bosnormand. Une dĂ©claration d'utilitĂ© publique sera faite en cas de refus de la propriĂ©taire. 1860 - Le Neubourg qui possĂšde dĂ©jĂ six foires veut en crĂ©er une nouvelle jugĂ©e prĂ©judiciable et concurrentielle par Bourgtheroulde car trop rapprochĂ©e de la sienne qui a lieu le 1er janvier "les habitants du Neubourg envient la prospĂ©ritĂ© de la foire aux chevaux de Bourgtheroulde. Il est proverbial que Le Neubourg ne veut pas admettre de rivaux. Sa demande de foire le 15 dĂ©cembre est faite dans le but d'anĂ©antir celle de Bourgtheroulde. Le Neubourg veut obtenir le monopole des foires du dĂ©partement". 1863 - Le Neubourg crĂ©e une foire le 25 janvier de chaque annĂ©e. Bourgtheroulde n'est pas contre mais fait remarquer que cette commune est privilĂ©giĂ©e par le prĂ©fet. La foire de Bourgtheroulde, proche, remonte Ă des temps immĂ©moriaux. C'est une exclusion au profit du Neubourg qui menace la prospĂ©ritĂ© de Bourgtheroulde. On constate une rivalitĂ© rĂ©currente Ă propos des foires et marchĂ©s entre la commune du Neubourg et celle de Bourgtheroulde... Mai 1863 - M. VĂ©die fait part d'une rĂ©clamation relative Ă l'emplacement des chevaux pendant les foires autres que celle du jour de l'An. Le marchĂ© des chevaux est fixĂ© le long du haut du bourg. 1867 - Le conseil municipal se propose de crĂ©er deux nouvelles foires le dernier samedi de fĂ©vrier et le premier samedi d'octobre. Les foires actuelles mentionnĂ©es ont lieu le 25 avril et le 3 novembre. L'agrandissement du champ de foire depuis la construction de la nouvelle mairie a apportĂ© de nombreuses charges Ă acquitter. 19 septembre 1878 - M. De Blangy maire de Boissey le ChĂątel membre du Conseil GĂ©nĂ©ral de l'Eure pour le canton de Bourgtheroulde Ă©lĂšve une protestation contre le projet de crĂ©ation d'une foire Ă Louviers qui se tiendrait le 26 dĂ©cembre de chaque annĂ©e. La foire de Bourgtheroulde a lieu le 1er janvier. La ville de Louviers a dĂ©jĂ cinq foires. Celle de Bourgtheroulde serait lĂ©sĂ©e les propriĂ©taires Ă©leveurs auraient vendu leur bestiaux. La foire du 1er janvier avant la crĂ©ation de celle de Bernay en 1868 Ă©tait une des plus importantes du dĂ©partement pour la vente des chevaux et vaches. Bourgtheroulde n'a pas Ă©tĂ© consultĂ©e lors de la demande de crĂ©ation de la foire de Bernay et n'a pu protester. Il est impossible aux marchands de Paris ou d'ailleurs de se rendre aux deux foires successivement. Pour assurer de meilleures ventes Bourgtheroulde a agrandi son champ de foire ce qui a nĂ©cessitĂ© des frais s'Ă©levant Ă trente mille francs. 25 avril 1879 - Nouvelle protestation ! 1er fĂ©vrier 1883 - M. Chappey marĂ©chal expert Ă Bourgtheroulde est dĂ©signĂ© pour procĂ©der Ă la visite des animaux les jours de foire en l'absence de vĂ©tĂ©rinaire assermentĂ© dans le canton. M. Chappey est parfaitement apte Ă reconnaĂźtre les maladies contagieuses des animaux. Ses Ă©moluments seront de vingt francs par foire soit cent quarante francs par an. Pour maintenir et encourager les marchands Ă amener leurs bestiaux aux foires de Bourgtheroulde ils ne devront donner aucune rĂ©tribution pour la visite des animaux ce qui pourrait paraĂźtre vexatoire. M. Chappey qui procĂ©dait Ă l'inspection des bestiaux aux foires et marchĂ©s dĂ©cĂšde le 17 octobre 1887. Le vĂ©tĂ©rinaire de Bourg Achard le remplacera dĂšs fĂ©vrier 1888 en attendant l'installation d'un remplaçant. 14 janvier 1889 - M. SĂšve, vĂ©tĂ©rinaire, est dĂ©signĂ© pour l'inspection des animaux les jours de foire. La commune vote cent francs d'indemnitĂ© annuelle. M. SĂšve ne pourra rĂ©clamer aucune redevance aux propriĂ©taires des animaux. M. SĂšve dĂ©cĂšde le 17 fĂ©vrier 1889. M. Marais, d'Elbeuf, fera provisoirement l'inspection pendant l'annĂ©e 1889. M. Marais est reconduit dans ses activitĂ©s pendant un temps indĂ©terminĂ© le 12 fĂ©vrier 1890. FĂ©vrier 184 - Deraix, boucher, Ă©lĂšve une protestation. Il est domiciliĂ© Ă Berville en Roumois et paie une patente Ă BosguĂ©rard de Marcouville. Une nouvelle patente vient de lui ĂȘtre imposĂ©e alors qu'il tient un Ă©tal comme ses voisins au marchĂ© du samedi de Bourgtheroulde, qui est un endroit public, pour lequel il paie un droit de place. Il acquitte en outre un second droit d'octroi. Si la mesure dont il est l'objet en ce moment Ă©tait maintenue et tendait Ă s'Ă©tendre elle aurait certainement pour effet immĂ©diat de faire dĂ©laisser ou abandonner le marchĂ© de Bourgtheroulde aux marchands Ă©talagistes. Les droit d'affermages des droits de places seraient diminuĂ©s. Ils sont le revenu unique de la commune. Le conseil municipal supplie l'administration de ne pas maintenir la patente de Deraix. 20 ami 1895 - M. Charles Bouaud, vĂ©tĂ©rinaire Ă Bourgtheroulde, est nommĂ© pour l'inspection des foires et marchĂ©s. Il dĂ©cĂšde en 1899. Il est remplacĂ© par le vĂ©tĂ©rinaire de Bourg Achard. 11 avril 1900 - Nomination de M. Beix, vĂ©tĂ©rinaire Ă Bourgtheroulde, avec rĂ©tribution annuelle de cent francs. 1902 - le marchĂ© est ouvert au son de la cloche Ă sept heures et demie du matin du premier samedi de mai au dernier samedi d'aoĂ»t. A huit heures pour les autres mois. 12 novembre 1902 - RĂšglement du cahier des charges, clauses et conditions de droits aux halles, foires et marchĂ©s Les tarifs sont mentionnĂ©s pour Ă©talagistes, voitures de chanteurs, somnambules funambules ?, dentistes, montreurs de curiositĂ©s, jongleurs, saltimbanques, manĂšges, jeux autorisĂ©s, petits spectacles, mĂ©nagerie. Ainsi que ceux imposĂ©s aux animaux exposĂ©s chevaux, juments, taureaux, bĆufs, vaches, Ăąnes, mulets, poneys, gĂ©nissons, bouvillons, poulains, animaux ayant encore toutes leurs dents de lait, veaux, porcs, boucs et chĂšvres, brebis, agneaux, porcs de lait, dindes, dindons, oies, paons, poules, poulets, canards, perdrix, liĂšvres, lapins, pigeons, lapereaux, poussins. Durant la fĂȘte de la Saint Laurent, c'est-Ă -dire la veille, le jour, le lendemain et le surlendemain, la place publique sera franche de tous droits, ainsi que le jour de la fĂȘte nationale. FĂ©vrier 1904 - Le Roumois se livre de plus en plus Ă l'Ă©levage. Bourgtheroulde demande la crĂ©ation de trois nouvelles foires le dernier dimanche de mars, le 14 juillet, le 5 septembre. M. Alfred Pierre Dominique Auvard, dĂ©cĂ©dĂ© Ă La FerriĂšre sur Risle le 25 fĂ©vrier 1904, a instituĂ© Mme Auvard nĂ©e AngĂ©lique Barbier son Ă©pouse pour lĂ©gataire universelle Ă charge par elle de verser Ă la commune de Bourgtheroulde son pays natal la somme de dix-huit mille francs dont le revenu annuel sera affectĂ© Ă l'amĂ©lioration des foires et marchĂ©s sous forme de primes aux acheteurs et vendeurs de bestiaux, grains et denrĂ©es alimentaires, dĂ©cernĂ©es le jour de la Saint Laurent et sous la dĂ©nomination de Primus Auvard ». Grande Rue - Jour de marchĂ© Collection privĂ©e M. TIPHAIGNE PAGE 102 Septembre 1904 - Le conseil municipal proteste Ă©nergiquement contre toute combinaison susceptible de diminuer l'importance du legs fait par M. Auvard Ă la commune et demande son maintien intĂ©gral. 17 fĂ©vrier 1905 - Bourgtheroulde rĂ©itĂšre sa demande de trois nouvelles foires. Cent affiches sont placardĂ©es dans dix-huit communes environnantes. Des insertions sont faites dans Le Journal de Rouen, La Risle, L'Echo LibĂ©ral, les journaux de Pont-Audemer, L'Industriel de Louviers, Le Journal du Neubourg, les journaux de Brionne, L'Industriel Elbeuvien. Avril 1905 - M. Boutet, vĂ©tĂ©rinaire, est nommĂ© inspecteur des foires et marchĂ©s. La commune refuse d'acquitter les droits de place pour les trois nouvelles foires. Ces droits seront payĂ©s par les personnes intĂ©ressĂ©es. 13 mai 1907 - Les marchĂ©s se tiendront tous les samedis Ă huit heures du matin. Auparavant ils avaient lieu du premier samedi de mai au dernier samedi d'aoĂ»t inclus sept heures et demi du matin. Le reste de l'annĂ©e huit heures. 3 octobre 1908 - RĂ©vision des droits de places et de stationnement sur voies publiques, places, rues, carrefours, promenades, chemins et terrains communaux ou publics les jours de fĂȘtes, foires et marchĂ©s. Les Ă©taux de la Halle et tout l'emplacement de la dite Halle ne sont pas compris dans l'adjudication. Les marchands Ă©talagistes se servent d'Ă©choppes, Ă©taux, brouettes, voitures de toute espĂšce, ou Ă©talent sur le sol. Dans le cas d'un concours, les expositions publiques sont créées et autorisĂ©es par l'administration municipale. Il ne pourra ĂȘtre perçu aucun droit pour l'emplacement des objets exposĂ©s non plus que les tentes, Ă©chafaudages, clĂŽtures, etc. Il en sera de mĂȘme pour les emplacements occupĂ©s par le service des FĂȘtes Publiques. Le marchand dont le magasin est situĂ© dans une rue oĂč se tient le marchĂ© pourra prendre de prĂ©fĂ©rence Ă tout autre et selon le tarif de location tout ou partie du devant de son magasin. Durant les trois jours de la Saint Laurent la place publique sera franche. De mĂȘme le jour de la FĂȘte Nationale. Commerces recensĂ©s Ă©talagistes, voitures de marchands d'Ă©toffes, comestibles, chaussures et autres articles, chanteurs, "somnambules", dentistes, montreurs de curiositĂ©s, jongleurs, saltimbanques, bateleurs, manĂšges, jeux autorisĂ©s, petits spectacles, mĂ©nageries. Mars 1910 - M. BĂ©ranger fermier des droits de places estime qu'il est en droit de rĂ©clamer aux marchands Ă©talagistes la mĂȘme redevance que celle que paient les marchands de l'extĂ©rieur. Le conseil municipal dĂ©crĂšte que les marchands Ă©talagistes ne sont astreints Ă aucun droit. 27 fĂ©vrier 1911 - M. BĂ©renger demande une hausse des tarifs des droits de place. Ce qui lui est refusĂ© Cette augmentation Ă©loignerait les acheteurs et les vendeurs attirĂ©s par le marchĂ© d'Elbeuf qui a lieu le samedi... et les cultivatrices par les grands magasins. 24 avril 1911 - Le prĂ©fet de l'Eure interdit les foires aux animaux. Le maire ne peut affirmer que la foire du 27 ne puisse avoir lieu. Il n'y a pas de fiĂšvre aphteuse dans le canton de Bourgtheroulde. Les mesures prĂ©ventives sont de nature Ă occasionner un prĂ©judice considĂ©rable Ă la culture et au commerce. L'interdiction devrait ĂȘtre limitĂ©e aux cantons atteints par la maladie. La propagation de la contagion pourrait ĂȘtre Ă©vitĂ©e par la production de certificats dĂ©livrĂ©s par les vĂ©tĂ©rinaires sanitaires. Le prĂ©fet est priĂ© d'autoriser la tenue de la foire aux bestiaux. 2 octobre 1911 - Divers acheteurs frĂ©quentant le marchĂ© du samedi demandent son ouverture Ă huit heures du matin en Ă©tĂ© et neuf heures en hiver. Il est dĂ©cidĂ© que le marchĂ© ouvrira Ă huit heures du 15 avril au 15 octobre et Ă huit heures et demie du 16 octobre au 14 avril, l'ouverture Ă neuf heures Ă©tant trop tardive. 2 octobre 1911 - La commune dĂ©cide d'accepter la proposition de la Maison Cordonnier de Paris pour la location pendant un dĂ©lai de trois mois, pouvant se prolonger Ă six mois, de cinq travĂ©es de quatre mĂštres attenantes de tentes-abris formant vingt mĂštres de long sur deux mĂštres cinquante de large Ă raison de vingt francs par mois pour la pĂ©riode d'essai. Et de rĂ©server son apprĂ©ciation aprĂšs ce moment pour statuer sur l'achat le marchĂ© est installĂ© de chaque cĂŽtĂ© de la Grand Rue. Novembre 1913 - Des commerçants demandent que des passages libres soient rĂ©servĂ©s entre les travĂ©es du marchĂ© pour faciliter l'accĂšs des clients Ă leurs magasins. Le conseil persiste dans l'Ă©tablissement de tentes-abris Ă leur emplacement actuel et Ă©met l'avis que la longueur des tentes pourrait ĂȘtre portĂ©es Ă trente-deux mĂštres. Il est finalement dĂ©cidĂ© d'Ă©tablir des tentes-abris pour travĂ©es ininterrompues de huit mĂštres avec passage libre entre chacune d'elles. 1913 - M. Auvard de La FerriĂšre sur Risle avait lĂ©guĂ© dix-huit mille francs Ă la commune de Bourgtheroulde destinĂ©s Ă l'amĂ©lioration des foires et marchĂ©s. Madame veuve Auvard a l'usufruit de ce legs. Il lui est demandĂ© de prĂ©lever un acompte de mille francs pour faire face Ă l'achat de tentes-abris, accessoires et installation, ce qu'elle consent. FĂ©vrier 1914 - Les tentes-abris fournies Ă titre d'essai par la maison Cordonnier prĂ©sentent de bonnes conditions de soliditĂ©. L'achat ferme est dĂ©cidĂ©. Le rĂšglement des droits de place, tarifs, etc., sont réétudiĂ©s le 1er juillet mais il y a peu de changements. Il est fait mention d'Ă©talages de poteries. 22 janvier 1915 - Le maire recrute un habitant du bourg pour percevoir les droits de place. M. BĂ©ranger, rĂ©sidant Ă Rouen fermier de ces droits a vu son bail expirer le 31 dĂ©cembre dernier. Une rĂ©tribution forfaitaire est attribuĂ©e Ă Ulysse Appert qui veut bien se charger de cette fonction pour 1915. 29 aoĂ»t 1919 - Le maire fait observer que l'approvisionnement du marchĂ© du samedi se fait de plus en plus difficilement en beurre et Ćufs ces denrĂ©es Ă©tant sans doute achetĂ©es directement par les intermĂ©diaires dans les fermes. Il propose d'employer une partie du legs de feu M. Auvard pour attribuer des primes aux vendeurs ce qui les engagerait Ă apporter davantage de beurre et d'Ćufs sur le marchĂ© afin de remĂ©dier Ă l'Ă©tat de crise actuel. Les primes seront destinĂ©es aux cultivateurs et cultivatrices qui apporteront la plus grande quantitĂ© pour ĂȘtre vendue sur le marchĂ©, aux prix normaux fixĂ©s par la commission cantonale de Bourgtheroulde. Avril 1920 - Les droits de place sont mis en adjudication. Ils ne trouvent pas preneur. M. Appert, commerçant Ă Bourgtheroulde, propose de les prendre en location. Le bail lui est consenti Ă l'amiable. Novembre 1924 - IL est rappelĂ© que pendant la guerre les consommateurs avaient la possibilitĂ© d'acheter des denrĂ©es sur le marchĂ© une heure avant les grossistes et les commerçants. Les vendeurs n'apportaient alors leurs marchandises qu'aprĂšs l'expiration de cette heure. Le prĂ©fet pense qu'il faut garder cette forme d'achat. La municipalitĂ© ne se permet pas de l'appliquer et laisse aux autoritĂ©s compĂ©tentes de prendre les mesures qu'elles prĂ©conisent. 1925 - Julien Alix garde champĂȘtre est aide inspecteur des tueries, foires et marchĂ©s. Il est proposĂ© que les marchands de poissons soient soumis Ă l'inspection sanitaire. Septembre 1930 - M. CharvĂ© est nommĂ© adjudicateur des droits de place. Septembre 1930 - Des marchands forains demandent par pĂ©tition que l'emplacement du marchĂ© soit transfĂ©rĂ© sur la place de la mairie. La municipalitĂ© dĂ©cide le maintien du marchĂ© comme prĂ©cĂ©demment dans la Grande Rue ce changement transformerait complĂštement les habitudes locales et porterait prĂ©judice aux commerçants habitant la partie ouest du bourg. Les tentes-abris sont modifiĂ©es sur le marchĂ© par suite de l'Ă©largissement de la chaussĂ©e. A la demande de plusieurs marchands de bestiaux et agriculteurs, la foire du premier janvier est reportĂ©e au lendemain il est trĂšs difficile de trouver du personnel les jours de fĂȘtes. 1935 - Les cabinets d'aisance de la marie sont ouverts les jours de marchĂ©s et foire selon le vĆu d'un conseiller municipal Ă©mis le 12 juin... 6 octobre 1939 - Le concessionnaire des droits de place demande par lettre recommandĂ©e soit la suspension soit la rĂ©siliation du bail en raison de l'Ă©tat de guerre qui le prive de son personnel. Le maire accepte la rĂ©siliation. M. Descordes est nommĂ© prĂ©posĂ© Ă la perception des droits de place pour les foires et les marchĂ©s. 6 septembre 1940 - Etant donnĂ© la nĂ©cessitĂ© de rĂ©glementer le marchĂ© au beurre et aux Ćufs il est dĂ©cidĂ© que celui-ci se tiendra dĂ©sormais Ă la salle des fĂȘtes. Septembre 1945 - Les droits de place sont rĂ©visĂ©s. Le marchĂ© sera de nouveau affermĂ© Ă un concessionnaire. Un bail est passĂ© avec Mme veuve GĂ©raud, entrepreneur de droits communaux Ă Livry-Gargan Seine-et-Oise pour la location des droits de places pour une durĂ©e de trois ans Ă condition que le montant de la location soit rĂ©visĂ© annuellement. PrĂšs de l'hĂŽtel du Cheval Noir, se trouvait un emplacement pour garer les charrettes les jours de marchĂ©. tĂ©moignage de M. Michel Verlant. 10 dĂ©cembre 1948 - En raison de la reconstruction de l'hĂŽtel Lecomte ex HĂŽtel du Cheval Noir le maire propose de dĂ©placer le marchĂ© aux poissons sur le trottoir au-dessus de la Poste. 2 janvier 1951 - Une foire commerciale se tient en mĂȘme temps que la foire annuelle. 4 juin 1952 - Le bail des droits de place est renouvelĂ© pour trois ans Ă Mme GĂ©raud qui est disposĂ©e Ă aider la commune quant aux frais de nettoyage et d'installation du marchĂ©. 23 novembre 1952 - La foire est supprimĂ©e Ă©pidĂ©mie de fiĂšvre aphteuse. Un avis paraĂźt dans la presse. DĂ©cembre 1954 - En raison des fĂȘtes de NoĂ«l et du Jour de l'An le marchĂ© du samedi a lieu exceptionnellement le vendredi. 2 janvier 1955 - La foire est reportĂ©e au lundi 3. 19 mai 1955 - A la demande de plusieurs marchands de bestiaux, un marchĂ© sera ouvert tous les samedis matin. 27 mai 1955 - Le bail de location des droits de place est renouvelĂ© Ă Mme GĂ©raud. 2 avril 1958 - La foire ne peut avoir lieu en raison d'une Ă©pidĂ©mie de fiĂšvre aphteuse. Juin 1958 - Le bail des droits de place est renouvelĂ© marchands, Ă©talagistes, alimentation et marchandises sur Ă©taux, machines agricoles, voitures en exposition, marchandises vendues sur voitures, forains, cirques, manĂšges, bals, commerçants de la commune dĂ©ballant sur le trottoir devant leur magasin, marchĂ© au beurre, volailles, Ćufs, petits paniers de lĂ©gumes, grands paniers de lĂ©gumes, plants lĂ©gumes, bestiaux, stationnement des vĂ©hicules hippomobiles ou automobiles sur les places et dans les rues. 25 avril 1959 - La foire est interdite Ă©pidĂ©mie de fiĂšvre aphteuse. 6 octobre 1962 - M. Dufour est nommĂ© vĂ©tĂ©rinaire inspecteur des tueries particuliĂšres en remplacement de M. Comoz, dĂ©cĂ©dĂ©. 22 septembre 1965 - Mme GĂ©raud concessionnaire des droits de place, dĂ©cĂ©dĂ©e, est remplacĂ©e par ses fils Bernard, Joseph Auguste et François. 2 avril 1966 - Concours d'animaux de boucherie. 10 octobre 1966 - Le conseil municipal estime qu'il n'est pas indispensable de supprimer les tueries particuliĂšres. La tenue du marchĂ© place de la mairie est maintenue Ă titre d'essai jusqu'au 31 juillet 1967. 7 octobre 1967 - Le marchĂ© est installĂ© sur la place de l'Ă©glise. 1972 - Le concours agricole des Rameaux est un succĂšs. 14 avril 1973 - Le maire invite le conseil municipal Ă assister au concours agricole. FĂ©vrier 1975 - Les droits de place affermĂ©s Ă la SociĂ©tĂ© des fils de Mme GĂ©raud sont modifiĂ©s. Le concours agricole a obtenu un vif succĂšs. Il a Ă©tĂ© parfaitement organisĂ©. Des fĂ©licitations sont adressĂ©es Ă la commission prĂ©sidĂ©e par M. Roger Hue. 11 novembre 1978 - Le marchĂ© du samedi est maintenu. 5 avril 2003 - le Comice Agricole s'installe au Centre Gilbert Martin. 2004, 2005 et 2000 le Comice agricole, le marchĂ© artisanal et fermier s'installent sur la place Jacques RAFIN. Comice agricole Collection privĂ©e M. TIPHAIGNE PAGE 103 LES GARDE-CHAMPĂTRES 1790 - Pierre Louis CARITĂ â garde messier, puis garde-champĂȘtre. voir article 8 avril 1807 â Marin TROUDE nommĂ© garde-champĂȘtre aprĂšs le dĂ©cĂšs de Pierre Louis CaritĂ©. 1815 â Nicolas BOISMARE - concierge provisoire de la Maison de sĂ»retĂ© en remplacement de Pierre Jacques Elie d'Infreville ancien militaire, nommĂ© concierge de la Maison de sĂ»retĂ© le 29 novembre 1811 aprĂšs le dĂ©cĂšs de Jean François Masselin- PrĂȘte serment "Je jure et promets Ă Dieu de garder obĂ©issance et fidĂ©litĂ© au roy, de n'avoir aucune intelligence, de n'assister Ă aucun conseil, ni entretenir aucune ligue qui serait contraire Ă son autoritĂ© et si dans le ressort de ma fonction ou ailleurs j'apprends qu'il se trame quelque chose Ă son prĂ©judice je le ferai connaĂźtre au roy." - En 1817 son traitement est de deux francs - Trop ĂągĂ©, RĂ©voquĂ© 9 mai 1837 - Donne sa dĂ©mission le 20 juillet 1837. 9 mai 1837 â Guillaume Charles Jean Augustin HonorĂ© LE FRANĂOIS tisserand ĂągĂ© de 56 ans - Assure la police rurale, la pĂȘche, la chasse, le port d'arme, la sĂ»retĂ© publique - PrĂȘte serment le 21 juillet devant le juge de paix et doit se prĂ©senter dans les huit jours Ă la gendarmerie pour donner ses nom, prĂ©noms et domicile - JugĂ© trop ĂągĂ© en 1852 dĂ©missionne le 20 mars. 1852 â Nomination de Stanislas DUVIVIER, 40 ans. 1865 - LEHEUX - annĂ©e de son dĂ©cĂšs. 1866 - VARIN - gendarme en retraite. DĂ©missionne 8 fĂ©vrier 1869. Il est proposĂ© d'avoir deux gardes-champĂȘtres 8 fĂ©vrier 1869 â DAMOUR cantonnier. 8 fĂ©vrier 1869 â CORMERY et concierge de la maison de sĂ»retĂ©. Trois gĂ©nĂ©rations de Cormery gardiens de la prison - RĂ©voquĂ© le 26 dĂ©cembre 1885. 11 fĂ©vrier 1886 â OnĂ©sime PINCHON. NĂ© Ă Infreville le 12 janvier 1855. Fut tisserand Ă Bourgtheroulde avant sa nomination. Inflige un procĂšs-verbal Ă M. GASSE, manufacturier Ă Elbeuf, propriĂ©taire du ChĂąteau KELLER-GASSE, maire d'Infreville pour ne pas avoir fait dĂ©truire les chardons dans les champs qu'il possĂšde sur la commune de Bourgtheroulde. DĂ©cĂšde en 1904 Ă Evreux. 1904 â Olivier MENUT- Son habillement est votĂ© le 23 septembre - Des rĂ©parations sont faites Ă son logement dans la mairie - Donne sa dĂ©mission le 22 avril 1905. Le conseil municipal l'engage Ă revenir sur sa dĂ©cision et dĂ©cide Ă l'unanimitĂ© de porter ses Ă©moluments de trois cents quarante Ă quatre cents francs par an Ă partir du 1er avril. En juin, Olivier MENUT adresse une lettre de remerciements au conseil municipal et le prie de bien vouloir considĂ©rer sa dĂ©mission comme nulle et non avenue - Octobre 1908 demande le remplacement de son kĂ©pi devenu hors d'usage - DĂ©cĂšde en janvier 1913. 1913 - Jules Narcisse BOULANGER â L'habillement de son prĂ©dĂ©cesseur est retouchĂ© pour ĂȘtre mis Ă sa taille pour l'exercice courant de sa fonction - DĂ©cĂšde la mĂȘme annĂ©e. 3 mars 1914 â ENGRAND dĂ©cĂšde en son domicile HĂŽtel de la Mairie. 1914 - Jacques CĂ©lestin MACHARD â mobilisĂ© le 26 aoĂ»t 1914, part Ă l'armĂ©e â Fait enlever son mobilier de son logement de la mairie en 1915 et manifeste le dĂ©sir de ne plus reprendre ses fonctions. 26 septembre 1914 â Le maire charge un commissionnaire provisoire pour effectuer les divers services municipaux â CĂ©lestin TABOURIER de la compagnie des sapeurs-pompiers est dĂ©signĂ© â Non titularisĂ© â RĂ©pond Ă l'appel de sa classe en septembre 1915 et quitte sa fonction. Le maire fait annoncer par diverses insertions dans le journal de Rouen que l'emploi de garde champĂȘtre de Bourgtheroulde est vacant. Plusieurs postulants se prĂ©sentent. Le conseil se constitue en comitĂ© secret et propose pour ce poste Julien Jean Marie ALIX. 18 septembre 1915 â Nomination de Julien Jean Marie ALIX â NĂ© Ă Moisdon Loire InfĂ©rieure le 2 mai 1860 - brigadier retraitĂ© de premiĂšre classe de la police municipale de Rouen depuis le 31 juillet 1915 - M. DESPORTE, instituteur, ne peut assurer la fonction de secrĂ©taire de mairie depuis le 10 octobre 1915. ALIX, nouveau garde champĂȘtre, est nommĂ© Ă sa place. Ses appointements annuels seront de cinq cent cinquante francs - DĂ©cĂšde en 1926. 19 avril 1926 â Alfred RAFIX â RetraitĂ© de la Compagnie des Chemins de Fer du Nord â demeurant Rouen â DĂ©missionne volontairement en juin 1927 8 juin 1927 â Nomination d'Albert Apollon VERLANT. voir article 1er juillet 1956 â Nomination Constant NOYALET - En mai 1961 il demande qu'un jour de congĂ© lui soit accordĂ© par semaine. Un remplaçant est recherchĂ© pour assurer une permanence Ă la mairie pendant son absence â Le troisiĂšme Ă©chelon lui est accordĂ© le 26 juin 1963 â DĂ©missionne le 1er juillet 1965. 24 juin 1965 â Nomination M. LEROY â Mme Leroy assure le gardiennage de la mairie les jours de congĂ© du garde-champĂȘtre â N'a pas encore prĂȘtĂ© serment en juillet 1965 son dossier est en attente Ă la sous-prĂ©fecture â Donne sa dĂ©mission le 30 novembre 1965. 30 novembre 1965 â Nomination pour un an EugĂšne LEVESLIN â Prend sa fonction le 1er janvier 1966 â Sera logĂ© et Ă©clairĂ© gratuitement, assurera la surveillance et l'entretien des salles communales et le remontage de l'horloge de l'Ă©glise â TitularisĂ© le 1er janvier 1967. 21 janvier 1968 â Nomination M. BEYER â Il est logĂ© gratuitement dans le local de la mairie. L'eau et l'Ă©lectricitĂ© lui sont fournies gracieusement. Il doit assurer le gardiennage de la mairie, le nettoyage des salles communales, le remontage des horloges de la mairie et de l'Ă©glise. Un solex avec son Ă©quipement lui est attribuĂ© â Est nommĂ© au troisiĂšme Ă©chelon en octobre 1971 â Est nommĂ© au quatriĂšme Ă©chelon en avril 1975. Ses horaires passent de vingt-cinq Ă trente-deux heures - DĂ©cĂšde en son logis de la mairie le 7 octobre 1976 plus prĂ©cisĂ©ment dans le bureau du maire, M. Got, qui le dĂ©couvre assis dans son fauteuil M. Beyer est le dernier garde-champĂȘtre de Bourgtheroulde. PIERRE LOUIS CARITĂ, GARDE MESSIER ET PREMIER GARDE CHAMPĂTRE Bourgtheroulde 24 novembre 1766 - Pierre Louis CaritĂ© Ă©pouse Marie Marguerite Langlois. Il est originaire de Bourg Achard oĂč il exerce le mĂ©tier de laboureur. Il s'installe Ă Bourgtheroulde oĂč naissent ses enfants. 10 juin 1790 - Pierre Louis CaritĂ© est nommĂ© garde messier. Son travail consiste Ă surveiller les moissons et autres plantes alimentaires. Il a aussi la charge de relever les infractions commises dans la commune. Son habit est agrĂ©mentĂ© d'une bandoriĂšre bandouliĂšre aux trois couleurs bleu â blanc - rouge sur laquelle figurent en grosses lettres MDB Messier De Bourgtheroulde. Il prĂȘte serment. Son salaire est fixĂ© Ă cinq sols par an de rĂ©coltes sauf terres fermĂ©es de murs ou haies, plus un quart des amendes. Il accomplit scrupuleusement sa tĂąche, n'hĂ©sitant pas Ă exercer des surveillances de jour comme de nuit. Il constate les divagations d'animaux et de volatiles, les vols de grains ou plantes, les pacages interdits, les dĂ©lits de chasse. Le glanage est autorisĂ©. Il sanctionne les propriĂ©taires qui empĂȘchent les pauvres de glaner. Pour la petite histoire Exemples d'infractions constatĂ©es par Pierre Louis CaritĂ© 21/10/1790 - 10 poulets dinde de Duhazey dans les blĂ©s de Blesve. 26/10 - 2 vaches de Fouquet qui se moque du procĂšs-verbal dans les blĂ©s et seigles de Leclerc. 28/10/1790 - 1 jument de Duval dans la cour de Boutin - mĂȘme jour 11 poulets dinde de Leclerc dans les terres de Pillon et Thubeuf. 29/10 - 2 porcs de la veuve Lequesne dans les terres d'Etard. 29/10 - le porc de Lenoble dans la cour d'Etard - mĂȘme jour 3 porcs de Cauvin dans le clos de Fouquet. 01/11 - 2 chevaux prĂšs le parc royal et 2 autres sur le chemin du moulin tendant Ă la grande route d'Elbeuf dans les terres de Cauvin conduits dans le parc royal. 02/11 - 1 cheval de Demare d'Infreville dans la cour de Boutin - mĂȘme jour insultes de Dehors. Etc. Il contrĂŽle les dĂ©bits de boissons et inflige des procĂšs-verbaux aux cabaretiers se permettant de servir des boissons alcoolisĂ©es ou du cafĂ© pendant les offices religieux, ce qui est rigoureusement interdit. Il observe le stationnement des chevaux et bourriques, non autorisĂ©s Ă ĂȘtre attachĂ©s devant les cafĂ©s, auberges, boutiques marchandes, etc. Ceci afin d'Ă©viter les accidents. Ce qui dĂ©range certains administrĂ©s qui le lui font savoir en des termes assez virulents. Il reçoit des menaces. La municipalitĂ© qu'il reprĂ©sente est insultĂ©e. Les chevaux en infraction sont conduits dans le Parc Royal champ de foire appelĂ© Le Jardinet et leurs propriĂ©taires sanctionnĂ©s. 19 mars 1791 - Pierre Louis CaritĂ© trouve un cheval sous la halle au blĂ©. Il en fait remontrance au cabaretier Delangle et Ă son Ă©pouse qui lui rĂ©pliquent "qu'il n'est pas foutu de le prendre lui-mĂȘme et d'aller se faire foutre, lui et la municipalitĂ©". Le cheval Ă©met un bruit malodorant. Delangle suggĂšre d'aller le porter Ă la municipalité⊠La municipalitĂ©, outragĂ©e, porte plainte devant les juges ordinaires. Le sieur La Londe, meunier Ă Glos Sur Risle, propriĂ©taire du cheval, Ă©cope d'une amende de six livres le 29 mars. Les Ă©poux Delangle sont rĂ©primandĂ©s et sanctionnĂ©s. 15 novembre 1791 - nommĂ© commissaire pour inspecter les cheminĂ©es et prĂȘte serment. 12 fĂ©vrier 1792 - nommĂ© garde champĂȘtre et prĂȘte Ă nouveau serment. Son salaire est de trois cents francs par an. 11 octobre 1792 - garde messier dans l'ancienne municipalitĂ©, est reconduit dans ses fonctions. 18 septembre 1793 - demande le recouvrement du solde de son salaire de garde messier. Ce qui est impossible Ă satisfaire pour cause de difficultĂ©s de trĂ©sorerie diverses. Il suggĂšre de percevoir une somme de six sols sur chaque quintal de blĂ©, Ă payer par les acheteurs. 10 thermidor an 3 28 juillet 1795 - Ă nouveau nommĂ© garde champĂȘtre. Il assure la propriĂ©tĂ© des rĂ©coltes. 5 vendĂ©miaire an 9 29 septembre 1800 - des plaintes multiples sont dĂ©posĂ©es Ă son encontre. Il n'est plus reconnu en cette qualitĂ© depuis la suppression de l'administration municipale dont il tenait les pouvoirs. Le maire, Nicolas Marin Michaux, lui retire les poids et boulards » de la commune ainsi que la clochette, lui dĂ©fendant toutes fonctions Ă cet Ă©gard et tous usages des dits objets. 10 vendĂ©miaire an 9 - ancien garde champĂȘtre, ayant dĂ©posĂ© rĂ©clamation, le conseil municipal arrĂȘte que les poids, boulards » et la clochette lui seront remis aux clauses et conditions suivantes Sera Ă la disposition de la mairie pour les publications Ă faire, les commissions et la correspondance. Ne recevra que dix centimes pour chaque pesĂ©e d'un quintal. N'exigera pour chaque criĂ©e que cinquante centimes sans y comprendre le papier de la quittance, s'il en donne. Traitera et dĂ©roulera au bureau de la mairie toutes les affiches qui pourraient ĂȘtre mises dans les lieux publics sur papier libre, ainsi que les auteurs d'icelles, s'il parvient Ă les connaĂźtre, et ne publiera rien lui-mĂȘme qu'il n'en avertisse le maire ou l'adjoint et n'en fasse connaĂźtre le motif. Le conseil lui interdit Ă l'avenir toutes fonctions de garde champĂȘtre. 2 germinal 23 mars 1801 - Une circulaire du prĂ©fet de l'Eure demande la nomination d'un employĂ© pour les pesages, mesurages et jaugeauges » publics dans la commune et propose un tarif de perception sur les droits y relatifs. Le conseil juge qu'il n'y a pas lieu d'Ă©tablir un bureau public spĂ©cifique. Aucune plainte n'est revenue concernant Pierre Louis CaritĂ© qui occupe ces fonctions depuis longtemps. Il est conservĂ© de prĂ©fĂ©rence Ă tout autre. Le conseil municipal lui abandonne trois cinquiĂšmes des produits, les deux cinquiĂšmes revenant Ă la commune. Le maire a un droit de surveillance. 5 messidor an 11 24 juin 1803 - Pour en imposer Ă la malveillance et empĂȘcher les dĂ©gĂąts que trop souvent les animaux laissĂ©s Ă l'abandon commettent, il est nĂ©cessaire de nommer et Ă©tablir un garde champĂȘtre. Pierre Louis CaritĂ©, toilier ancien militaire au rĂ©giment de dragons de BĂ©thune rĂ©unit par sa capacitĂ© les conditions nĂ©cessaires pour ĂȘtre admis aux fonction de garde champĂȘtre. Il a exercĂ© ces mĂȘmes fonctions Ă la satisfaction de ceux qui le lui avaient confiĂ©es. NommĂ© garde champĂȘtre aux appointements de 100 francs par an, payables chaque trimestre. Pierre Louis CaritĂ© dĂ©cĂšde le 24 mars 1807. Il Ă©tait toujours en fonction. UNIFORME DU GARDE CHAMPĂTRE - 20Ăšme siĂšcle ? Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE PAGE 104 Pierre Louis CaritĂ© n'Ă©tait pas le seul Ă exercer les divers droits de surveillance. 2 aoĂ»t 1790 - Jacques et Thomas BĂ©ranger, pĂšre et fils, qui professent la religion catholique apostolique et romaine sont nommĂ©s Ă l'exercice de la place de gardes messiers sur les terres et dans les masures, prairies et bosquets qui appartiennent et en propriĂ©tĂ©s sur les paroisses de Bourgtheroulde et Infreville suivant acte du 30 juin dernier, Ă la demande de M. Louis Paul Le Cordier de Bigards de La Londe, chevalier, PrĂ©sident Ă mortier au Parlement de Rouen. 1er septembre 1790 - La municipalitĂ© de Bourgtheroulde accepte et fait prĂȘter serment Ă Jacques et Thomas BĂ©renger. Respectant leurs nouvelles fonctions, ils dressent procĂšs-verbaux Ă des habitants de Boscherville chassant avec des fusils et des chiens dans les terres de M. le PrĂ©sident de La Londe reprĂ©sentĂ© par Claude Michel His, avocat Ă la cour qui a reçu procuration. 11 septembre 1790 - L'un des contrevenants, Tubeuf, est condamnĂ© Ă cent livres d'amende avec dĂ©fense de rĂ©cidiver. 3 mars 1793 - Jacques BĂ©ranger, garde de la forĂȘt domaniale, obtient un certificat de civisme. ALBERT APOLLON VERLANT GARDE CHAMPĂTRE DE BOURGTHEROULDE 8 juin 1927 â nomination d'Albert Apollon VERLANT garde champĂȘtre. Il fut vĂ©rificateur de premiĂšre catĂ©gorie Ă l'Octroi de Rouen. Au cours de ces activitĂ©s, aidĂ© par un marinier Ă bord de la pĂ©niche "Henri" M. Gabuet, il sauve un enfant tombĂ© dans la Seine. Le jeune garçon n'a que quelques contusions. M. Verlant assure la fonction de secrĂ©taire de mairie Il Ă©tait muni d'un clairon puis d'une cloche conservĂ©e en mairie pour effectuer ses "Avis Ă la population" qui attiraient les adultes aux fenĂȘtres et les enfants autour de lui. Il reçoit le 24 janvier 1948 la mĂ©daille de vermeil dĂ©partementale et communale pour ses quarante ans de service dans l'administration. Lors de fĂȘtes comme la Saint Laurent il annonçait le dĂ©but des rĂ©jouissances, chargeait un trĂšs vieux canon de 75 installĂ© devant la mairie, l'armait et le faisait tonner. Il arriva qu'un jour, ayant surdosĂ© la charge, il reçut quelques Ă©clats. Il s'en tira avec de lĂ©gĂšres blessures sans gravitĂ©. Sa fille Marthe secrĂ©taire de mairie et infirmiĂšre sermonna sĂ©rieusement le maire et les conseillers municipaux demandant que cesse cet usage. Albert Verlant Ă©tait un bon chrĂ©tien. Il allait Ă la messe accompagnĂ© de sa famille. Il supportait mal les sermons de l'abbĂ© Monnier qu'il avait pourtant en grande estime. DĂšs que le prĂȘtre montait en chaire il marmonnait "Ah ! Ăa y est ! Y en a pour un moment !". A la fin du sermon, il poussait un "Ah !" de soulagement. Il Ă©tait aussi trĂšs taquin envers l'abbĂ© qui n'Ă©tait pas trĂšs grand. Le voyant traverser la place de la mairie, le bas du corps disparaissant dans l'herbe haute, il disait Ă son petit-fils "Regarde le petit tas de charbon qui passe !". Caricature de M. VERLANT Albert Verlant quitte son poste le 30 juin 1956 aprĂšs presque trente annĂ©es de bons et loyaux services. Il en Ă©prouve beaucoup de regret, comme en tĂ©moigne la lettre qu'il adresse le 27 juillet 1956 Ă son petit-fils Michel, soldat du contingent "Comme tu le sais sans doute, je suis parti de la Mairie en date du 1er juillet. J'aurais encore bien voulu rester un an, pour faire les trente. J'y suis restĂ© juste 29 ans. ArrivĂ© le 1er juillet 1927 et reparti le 1er juillet 1956. Il n'y a eu rien Ă faire. Limite d'Ăąge. Je vais comme tu le sais sur 77. J'ai eu du mal Ă m'y faire, mais cela va mieux maintenant que je suis rentier". Il donne des indications sur le temps "Depuis 3 jours, ici il fait un temps splendide. Le soleil donne ses rayons brĂ»lants. C'est vrai qu'il ne doit pas ĂȘtre fatiguĂ© d'avoir paru. Le prĂ©posĂ© au soleil devait ĂȘtre en congĂ© payĂ©". Albert Verlant dĂ©cĂšde en 1958. Il est inhumĂ© le 21 juillet. M. Jacques Rafin, maire, lui rend hommage "Avec Mr Verlant disparaĂźt une de ces vieilles figues du Pays qu'on aimait Ă rencontrer, toujours aimable, toujours souriante, sur cette place de la mairie qui fĂ»t son horizon pendant 32 annĂ©es de sa vie. Aussi, est-ce avec beaucoup de peine qu'aujourd'hui nous l'accompagnons Ă sa derniĂšre demeure, oĂč il reposera dĂ©sormais aprĂšs une vie d'honnĂȘtetĂ©, de droiture, de bontĂ© souriante, qui lui avaient attirĂ© la sympathie et le respect de tous. Mr Verlant Ă©tait nĂ© Ă Dieppe, le 9 janvier 1880, il commença sa carriĂšre dans l'administration de l'octroi, oĂč il devait rester 27 annĂ©es, interrompues par sa mobilisation en 1914 au 41Ăšme RĂ©giment d'Infanterie Coloniale avec lequel il fit toute la guerre en 1Ăšre ligne. Il combattit sur le sol français en particulier Ă Verdun, puis Ă Salonique. Sa belle conduite lui valut la Croix de guerre Ă laquelle vint s'ajouter la mĂ©daille de Verdun. Les Anciens Combattants ressentent vivement la perte qu'ils font en la personne de leur vieux camarade Albert Verlant, qui aimait tant s'associer Ă toutes les manifestations d'Anciens Combattants oĂč il apportait un entrain et une gaĂźtĂ© qu'il avait su garder en dĂ©pit de la maladie et des annĂ©es. Vos Camarades, mon Cher Verlant, vous disent par ma voix toute leur peine, toute leur affection et vous rendent l'hommage de ceux qui ont luttĂ© et souffert avec eux pour la dĂ©fense et la grandeur de la PATRIE. Mr Verlant fut dans l'administration de l'octroi un fonctionnaire modĂšle, ce qui lui valut Ă l'Ăąge de la retraite, le 1er juillet 1927, d'ĂȘtre choisi parmi de nombreux candidats, pour occuper le poste de garde champĂȘtre et de secrĂ©taire de mairie dans notre commune. Pendant 30 annĂ©es, il s'acquitta de ces fonctions dĂ©licates avec une exactitude, un dĂ©vouement, une bonhommie qui lui attirĂšrent avec la sympathie, le respect de toute la population et de celles de communes voisines frĂ©quentant nos marchĂ©s. Avec fermetĂ©, mais aussi avec amabilitĂ©, il savait d'une maniĂšre trĂšs conciliante faire respecter les rĂšglements sans avoir Ă sĂ©vir. La mĂ©daille d'Honneur DĂ©partementale et Communale lui avait Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e pour rĂ©compenser 55 annĂ©es de service dans l'administration. Durant les 22 annĂ©es qu'il passa avec moi Ă la Mairie, Mr Albert Verlant m'apporta un concours prĂ©cieux et un dĂ©vouement qui firent de lui un vieil ami, auquel avec le Conseil Municipal tout entier, j'apporte un dernier hommage de gratitude et de respectueuse affection. Au nom des Anciens Combattants, au nom de la MunicipalitĂ©, au nom de la population toute entiĂšre, je prie Melle Verlant, Mr Verlant, Mme Verlant, leur fils et toute sa Famille d'agrĂ©er l'expression de mes trĂšs sincĂšres condolĂ©ances et l'assurance de notre vive sympathie. RegrettĂ© de tous, je sais le vide qu'il laisse Ă ses Enfants, Ă sa Fille qui l'entourait d'une si grande sollicitude ; je tiens Ă leur dire combien nous prenons part Ă leur peine et combien nous souhaitons aussi que les tĂ©moignages de sympathie qu'ils reçoivent aujourd'hui, soient un adoucissement Ă leur douleur. Mon cher Verlant, Reposez en paix dans ce cimetiĂšre oĂč vous vĂźntes si souvent accompagner ceux, nombreux, que vous avez vu partir au cours de votre longue carriĂšre de garde champĂȘtre. Soyez assurĂ© que nous conserverons pieusement le souvenir du brave homme, de l'homme de bien que vous fĂ»tes, de l'ami qui sĂ»t s'entourer de tant d'amis. Puissiez-vous aprĂšs une longue vie de bien, recevoir la rĂ©compense de ceux qui comme vous, fidĂšles Ă leurs convictions, ont cru et espĂ©rĂ© en une vie meilleure et en un Ă©ternel bonheur" Albert Apollon VERLANT Carte d'Ă©lecteur d'Apollon VERLANT MĂ©daille de Verdun d'Apollon VERLANT Photos Don de M. Michel VERLANT PAGE 105 MĂTIERS - COMMERCES RelevĂ©s dans les registres paroissiaux et civils. Il est Ă©vident que les activitĂ©s telles que marĂ©chal ferrant, charron, boulanger, aubergiste⊠sont les premiers mĂ©tiers et commerces apparus dans le village. Mentions dans - Actes de baptĂȘmes, mariages, sĂ©pultures registres paroissiaux - dĂ©clarations de naissances, dĂ©cĂšs, actes de mariages registres civils - pĂšres, mĂšres, parrains, marraines, tĂ©moins... quand ils sont indiquĂ©s. Lacunes certaines annĂ©es MĂ©tiers d'autrefois - recherches origines AM Elbeuf 76 - MĂ©tiers de nos ancĂȘtres Internet D. CHARTRY- DICOPLUS - WIKIPEDIA - Le saviez-vous - Reverso. - Adjoint au receveur des contributions indirectes 1852 - Agent d'affaires ou huissier an 11 â Agent d'assurances 1908 â Agriculteur 1924 â Agriculteur pĂ©piniĂ©riste 1848 â Aide rouĂ«tier 1806 â Ajusteur 1924 - Apothicaire 1770 â Archer et "Pavillon" de la CharitĂ© d'Infreville 1669 â Armurier 1746 â Arpenteur gĂ©omĂštre 1836 â Artiste 1807 â Aubergiste 1768 â Aubergiste femme 1822 â Aubergiste et maĂźtre de poste 1822 â Avocat 1670 - Badestamier 1776 celui qui fabrique des bas d'estame - ESTAME laine tricotĂ©e Ă l'aiguille - laine longue peignĂ©e - laine de premiĂšre qualitĂ© - serge â Baletier 1826 fagottier - BaltiĂšre 1847 â Berger 1744 â Bijoutier 1924 â BlanchĆuvre 1738 BlanchĆuvrier commerçant. Celui qui fabrique, qui vend de gros outils tranchants, blanchis Ă la meule et portant le nom d'Ćuvres blanches â Blanchisseuse 1815 - Blattier 1777 marchand de blĂ©. Celui qui fait le commerce des blĂ©s en petit. Qui en vend au dĂ©tail sur les marchĂ©s. Achetait aux fermiers pour revendre â Bobineuse 1843 Fileuse travaillant avec son rouet Ă la maison- Bonnetier 1816 Vendeur et/ou fabricant de chapeaux, bonnets, bas, chausses, etc. â Boucher 1680 â BouchĂšre 1903 â Boulanger 1678 â Boulanger et cordier 1834 â BoulangĂšre 1861 â Bourrelier 1738 Fabricant d'articles de cuir pour le harnachement des chevaux, fabricant de courroiesâ Brigadier de gendarmerie an 12 â Brigadier de la gendarmerie royale 1816 â Briquetier 1740 â BriquetiĂšre 1861 â Brodeuse 1924 â BĂ»cheron 1810 â Buraliste de la rĂ©gie des droits rĂ©unis 1810 La rĂ©gie des droits rĂ©unis créée en 1804 Ă©tablit l'impĂŽt indirect qu'elle perçoit octroi, droits sur les tabacs, les cartes Ă jouer, la marque des objets d'or et d'argent, alcool, sel.. - Cabaretier an 3 â Cafetier 1790 â CafetiĂšre 1846 â Cantonnier 1843 â Capitaine gĂ©nĂ©ral des fermes du roi 1778 le roi dĂ©lĂ©guait Ă des particuliers le droit de percevoir certains revenus publics â Chamoisier / siamoisier 1749 celui qui tisse la siamoise Siamoise Ă©toffe amenĂ©e par les ambassadeurs du Siam Ă la cour de Louis XIV composĂ©e d'une chaĂźne de lin et d'une trame de coton. A l'origine Ă©tait en soie et coton, s'est avĂ©rĂ©e peu solide. Peut ĂȘtre unie, rayĂ©e ou Ă fleurs. A Ă©tĂ© utilisĂ©e surtout pour les rideaux de lit â Chandelier/marchand cirier 1693 cirier ou ciergier Fabricant de cierges, chandelles et autres bougiesâ Chapelier 1863 Fabricant de chapeaux et couvre-chefs â Charcutier 1814 â Charpentier 1788 â Charretier an 5 aussi dit roulier Transporteur de marchandises au moyen de chevaux et de charrettes, Ă comparer de nos jours au camionneur, routier, transporteur et mĂ©tiers associĂ©sâ Charron 1785 fabricant de chars, charrettes, tombereaux, brouettes et autres moyens de transportâ Chaudronnier 1831 autrefois Fabricant, rĂ©parateur et vendeur d'ustensiles mĂ©nagersâ Chauffeur 1907 â Chauffeur d'automobile 1936 â Chirurgien / MaĂźtre en chirurgie / Accoucheur 1670 â clerc de notaire 1814 - Cocher 1907 Conducteur de coche ou de carrosse - Coche Un coche est un vĂ©hicule attelĂ© hippomobile fermĂ©. De lĂ dĂ©coule le nom de son conducteur, le cocher, qui s'est maintenu pour tous les types de voitures hippomobiles bien aprĂšs la disparition du coche lui-mĂȘme. Il servait au transport de personnes, principalement sous forme de transport en commun. Sa capacitĂ© Ă©tait de six Ă huit places. Il servait aussi bien en ville que pour les longs trajets. - Commerçante charcutiĂšre 1934 â Commerçante en chaussures 1935 â Commissaire de police 1855 â Commis ambulant des Aides 1748 Dans la France mĂ©diĂ©vale et d'Ancien RĂ©gime, les aides Ă©taient les impĂŽts indirects prĂ©levĂ©s Ă tous les niveaux de la sociĂ©tĂ© sur les biens, les denrĂ©es, les moyens de transports, etc â Commis charcutier 1924 â Commis de la RĂ©gie gĂ©nĂ©rale 1784 RĂ©gie administration chargĂ©e de la perception de l'impĂŽt indirect â Commis de magasin 1845 â Commis de marchand 1818 â Commis des droits rĂ©unis 1865 - Commis principal des contributions indirectes 1903 â Commis quincaillier 1851 â Commis voyageur 1866 â Commissionnaire 1816 â Commissionnaire femme 1865 â Commissionnaire et propriĂ©taire 1743 â Compagnon briquetier 1744 â Compagnon marĂ©chal an 2 â Compagnon toilier 1771 â Comptable 1909 â Concierge 1815 â Concierge femme 1907 - Concierge de la Maison de SĂ»retĂ© / du dĂ©pĂŽt de sĂ»retĂ© / Gardien de la prison 1808 â Conducteur de diligence 1842 â Conducteur de voitures publiques 1868 â ContremaĂźtre 1905 â Constructeur de machines agricoles 1932 â Constructeur mĂ©canicien 1903 â Cordier 1741 fabricant de cordes â Cordonnier 1681 â CouturiĂšre an 13 - Couvreur 1864, en ardoises 1828, en chaume en paille 1813 â Couvreur plombier 1924 â CuisiniĂšre 1839 â Cultivateur an 2 cette dĂ©nomination apparaĂźt Ă Bourgtheroulde Ă la RĂ©volution. On ne retrouve plus le terme de laboureur - Cultivateur et directeur de la Poste aux lettres an 5 â Cultivatrice 1863 - DĂ©bitant 1869 â DĂ©bitant de tabac 1830 â DĂ©bitante â Demoiselle de magasin 1855 â Directeur de cinĂ©ma ambulant et marchande ambulante 1931- Directeur de la poste aux lettres an 13 â Directrice de la poste aux lettres 1830 â Docteur mĂ©decin 1830 â Domestique 1687 - Ăchoppier Ă©picier 1744 â Ecrivain 1824 â Electricien 1936 â EmployĂ© 1909 â EmployĂ© aux Aides 1790 Aide impĂŽts tels que tailles, gabelle. Sous Louis XIV droits divers perçus sur les boissons, vins, eaux-de-vie, cidres, poirĂ©s, etc... SupprimĂ©s en 1790. RĂ©tablis sous l'Empire sous le nom de droits divers. Subsistent sous le nom de contributions indirectes â EmployĂ© dans les fermes an 11 â EmployĂ© de bureau 1937 â EmployĂ©e de bureau 1928 â EmployĂ© de chemin de fer 1934 â EmployĂ©e de commerce 1925 â EmployĂ© des droits rĂ©unis 1869 â Entrepositaire 1907 â Entrepreneur de charrois 1929 â Entrepreneur de diligence 1850 â Entrepreneur de maçonnerie 1907 â Entrepreneur de menuiserie 1904 â Entrepreneur de peinture 1935 - Entrepreneur de voitures publiques 1846 - Ăpicier 1776 â EpiciĂšre 1843 â Epicier droguiste 1774 - Fabricant d'armures pour arbres 1906 â Fabricant de toiles 1818 â Fabricant toilier 1780 â Fabricant 1770 â Fabricant de rouennerie 1830 L'origine de ce mot vient de la ville de Rouen. Au dĂ©but du 18Ăšme siĂšcle, un riche importateur, n'ayant pu vendre son stock de coton, alors utilisĂ© pour la fabrication des mĂšches de chandelles, dĂ©cida de faire filer et tisser cette fibre. Le succĂšs fut immĂ©diat. La toile de coton ainsi obtenue fut appelĂ©e Rouen ou Rouan puis Rouannerie 1798 et Rouennerie aprĂšs 1800. Le mot dĂ©signait des tissus de coton souvent prĂ©sentant des petits dessins en rayures ou en quadrillages ou encore en reliefâ Facteur des postes, pĂ©destre, de la poste aux lettres, rural, de ville, local 1834 â Femme de chambre 1908 â Ferblantier 1847 Fabricant d'outils et ustensiles, souvent mĂ©nagers tels que casseroles, bassines, assiettes, lanternes par exemple, en fer recouvert d'une fine couche d'Ă©tain, "fer blanc" â Fermier gĂ©nĂ©ral Les fermiers gĂ©nĂ©raux existent depuis 1681. Adjudicataires des rentrĂ©es d'impots indirects sur les boissons, le tabac, le sel ou gabelle, les douanes. GroupĂ©s en une compagnie de quarante, ils s'engagent chaque annĂ©e Ă verser au TrĂ©sor une certaine somme. Ils se remboursent ensuite sur les recettes des taxes - Fermier 1746 â Ferronnier 1907 Marchand d'ouvrages en fer â Filassier 1808 Ouvrier broyant les tiges de lin pour en sĂ©parer l'Ă©corce et les transformer en filasseâ Fileuse â Fileuse de coton an 12 â Fileuse de lin 1819 â Fleuriste 1771 â Forgeron 1866 souvent associĂ© au mĂ©tier de marĂ©chal ferrant- fruitiĂšre 1816 Marchande de fruits et lĂ©gumes, voire beurre et fromage mais aussi chandelles et bougies â Marchands - Apothicaire 1815, armurier serrurier 1745, boulanger an 13, bourrelier 1808, cafetier et cultivateur 1823, cafetier et propriĂ©taire 1841, chapelier 1840, chaudronnier 1841, colporteur 1830, cordonnier 1841, cultivateur an 8, d'avoine an 12, de chaussures 1905, de bestiaux 1924, de bois 1845, de charbon 1904, de chevaux an 5, de confection 1924, de coton 1784, de cycles 1924, de draps 1819, de fromages 1844, de l'Auberge du Dauphin 1750, de meubles 1830, de moutons 1839, de parapluies 1863, de poissons 1869, de tabac 1818, des Quatre Saisons 1906 qui vend dans les rues sur une carriole, des fruits et lĂ©gumes de saison, de tissus 1857, de vins 1818, de volailles 1826, d'habits an 9, - Distillateur an 12, drapier 1750, - Echoppier 1737 Ă©picier, Ă©picier an 11, Ă©picier apothicaire 1780, Ă©picier droguiste 1771, et directeur de la poste aux lettres 1822, et marĂ©chal 1834, et fabricant 1836, et fabricant de toiles 1815, ferblantier 1851, fripier 1838 Marchand vendant des vĂȘtement d'occasion aprĂšs les avoir remis en Ă©tat; il lui Ă©tait interdit de revendre des habits ayant appartenus Ă des noyĂ©s, des victimes d'un meurtre, des lĂ©preux et probablement aussi des pestifĂ©rĂ©s, et laboureur 1745, mercier 1818, potier 1821, et propriĂ©taire 1809, quincaillier 1838, revendeur 1835 â PAGE 106 - MarĂ©chal/marĂ©chal ferrant 1668 - Marneron/marneur 1868 ouvrier de carriĂšre de marne, terre propre Ă engraisser les champs â MatelassiĂšre 1868 matelassier Fabricant de matelas ou ouvrier qui bat et carde les laines destinĂ©s Ă les bourrer â MĂ©canicien 1874 - mĂ©canicien garagiste 1864 â Mendiant an 13 terme non insultant, ne vivait pas de mendicitĂ©, mendiait du travail. N'avait pas l'Ă©tat de journalier. Dans certaines paroisses, les mendiants sans travail Ă©taient nourris par les habitants â Menuisier 1741 â Mercier 1828 â MerciĂšre 1907 â Meunier du moulin de tan 1673 tan nom de l'Ă©corce de chĂȘne sĂ©chĂ©e ainsi que de la fine pellicule brune recouvrant les chĂątaignes â Meunier 1688 â Meunier et propriĂ©taire 1840 â MeuniĂšre 1843 â Modiste 1849 - Navigateur 1937 â NĂ©gociant 1903 â Notaire royal, public, garde-notes, tabellion 1528 â Officier de santĂ© chirurgien an 11 â Officier ministĂ©riel an 10 - Organiste 1864 â Ouvrier agricole 1929, briquetier 1820, bĂ»cheron 1838, charpentier 1815, charron 1840, cordonnier 1831, d'usine 1927, forgeron 1932, horloger 1822, maçon 1924, marĂ©chal 1814, mĂ©canicien 1866, menuisier 1816, serrurier 1824, tisserand en drap 1836, toilier 1813 - ObstĂ©trice, sage-femme 1673 Jusqu'Ă la RĂ©volution, l'obstĂ©trice prĂȘtait serment dans l'Ă©glise. Ondoyait les nouveaux-nĂ©s en danger de mort. Devait appliquer un article de l'Edit d'Henri II fĂ©vrier 1595 en particulier pour les enfants naturels faire avouer par la parturiente, dans les douleurs de l'enfantement, qui Ă©tait le pĂšre. L'Edit d'Henri II, lu tous les trois mois en chaire, avait pour but d'Ă©viter les avortements, les infanticides et favoriser les mariages. Avant la RĂ©volution, quelques accouchements chez le mĂ©decin du bourg puis chez la sage-femme. Dans tous les cas la majoritĂ© des mĂšres est cĂ©libataire et Ă©trangĂšre au village â OuvriĂšre blanchisseuse 1820, couturiĂšre 1831, lingĂšre 1830, toiliĂšre 1813 - Pannetier, marchand panetier an 9 employĂ© chargĂ© de veiller sur le pain et d'en faire la distribution, boulanger - Passementier 1779 Qui fabrique et vend de la passementerie - Passement tissu plat et Ă©troit de fil d'or, de soie, etc. dont on orne des meubles, des habits. â PĂątissier 1824 â PĂątre/pasteur 1834 berger - Peintre an 12, dĂ©corateur 1831, en bĂątiment 1842, vitrier 1828 â PĂ©piniĂ©riste 1848 â Percepteur des contributions directes 1838 â Perruquier 1738 â Pharmacien 1812 â Pharmacienne 1927 â Piqueur des Ponts et ChaussĂ©es 1850 ContremaĂźtre dans les bĂątisses et travaux de grands chemins, celui qui tient le rĂŽle des ouvriers en piquant ou en pointant les absents et qui veille sur l'ouvrage â Postillon de la poste royale, de la poste courante, courrier de la poste 1776 â Potier en terre 1740 â Poulailler an 8 marchand de volailles â Praticien an 11 2 sens pour cette fonction soit teneur de livres pour actes divers et surtout notariĂ©s, ce qui est le cas pour ces annĂ©es, soit chirurgien â PropriĂ©taire an 12 et agriculteur 1908, et cultivateur an 13, et ancien huissier 1844, et aubergiste 1851, et directeur de la poste aux lettres 1811, et marchand 1830, et marchand cafetier 1833, et marchand de grains 1857, et marchand de vin 1845, et mĂ©canicien 1841 â Quincaillier 1906 â Receveur buraliste 1835, des Aides 1747, des contributions indirectes 1855, de la rĂ©gie des droits rĂ©unis 1817, de l'enregistrement et des domaines 1853, municipal 1849 â RĂ©dacteur des contributions indirectes 1824 - Relayeur de diligence 1843 roulier â Repasseuse 1859 â ReprĂ©sentant de commerce 1906 â Revendeuse 1869 â RouĂ«tier an 11 fabricant de rouet - Sabotier 1683 â Savetier 1678 Cordonnier rĂ©parateur de souliers â Scieur de long 1857 - Sergent du BourgthĂ©roulde, Ă garde du roi 1743 faisait fonction d'huissier â Serrurier 1793 â Servante 1808 â Syndic militaire 1783 officier d'un corps chargĂ© de rĂ©pondre de la conduite du corps mĂȘme. S'occupait de loger les troupes chez l'habitant. Il avait sous sa juridiction toute une rĂ©union de paroisses non sujettes au logement mais pouvant ĂȘtre rĂ©quisitionnĂ©es â Tailleur 1740, d'habits 1680 â Tailleur de pierres 1859 â Tanneur 1809 â Taupier 1809 â Teinturier 1769 â Terrassier an 12 â Tisserand 1780 â Tisserande 1808 â Tisserand en drap 1845 â Tisserande en drap 1854 â Tisseur de jeux de billard 1866 â Tisseuse 1862 â Toilier 1741 â ToiliĂšre 1814 - Toilier fleuriste 1792 â Tonnelier 1782 â Tourneur 1741 - 1744 qui fait des ouvrages au tour. Qui meut le rouet Ă retordre ou la meule Ă aiguiser. Ouvrier potier d'Ă©tain qui dirige le crochet pour tourner la vaisselle. Economie rurale celui qui va de ferme en ferme, de village en village pour chĂątrer les animaux â Trameuse 1862 OuvriĂšre prĂ©parant les trames et s'occupant de la navette sur un mĂ©tier Ă tisser â Tricoteuse 1842 â Vacher 1906 â VĂ©rificateur des contributions indirectes 1927 â VĂ©tĂ©rinaire 1854 â Vinaigrier 1681 â Vitrier 1780 â Voiturier 1821 â Voyageur de commerce 1909 PARTICULARITĂ DE CERTAINES FONCTIONS OU ĂTATS ordre chronologique Baron et seigneur du Bourgtheroulde, PrĂ©sident au Parlement et RequĂȘtes de Normandie 1668 familles LE ROUX et VOISIN DE SAINT-PAUL â Ecuyer 1668 â Garde de la porte du roi 1669 â SecrĂ©taire de M. le PrĂ©sident de Bourgtheroulde 1669 - Servant Ă la CharitĂ© 1670 â VĂ©tĂ©ran des gardes du corps du roi 1671 â Chef des Ă©chansons de bouche de la reine 1673 Ă©chanson domestique qui versait Ă boire aux rois ou aux princes â Conseiller du roi auditeur de la Chambre des Comptes 1678 Le Conseil du roi dĂ©signait, sous l'Ancien RĂ©gime, un ensemble d'organes collĂ©giaux, institutionnalisĂ©s et permanents chargĂ©s de prĂ©parer les dĂ©cisions du roi et de le guider de leurs avis- Nourrice de Melle du Bourgtheroulde 1678 â Bourgeois 1679 â Valet de chambre de M. du Bourgtheroulde 1687 flamand de nation â Soldat au rĂ©giment de Grosley 1737 â Conseiller du roi 1744 â MarĂ©chal des logis au rĂ©giment FIZJAMES 1751 le 16 mars 1733, ce rĂ©giment dit "du Roi d'Angleterre", formĂ© en septembre 1691, prend le nom de Charles, duc de FIZ-JAMES qui vient de l'acquĂ©rir. En 1738, les Ă©tendards Ă©taient rouges bordĂ©s de jaune et plus tard entiĂšrement jaunes, du modĂšle gĂ©nĂ©ral. Habit et manteau rouges ; doublure, parements et revers Ă la bavaroise bleus ; boutons d'Ă©tain de deux en deux ; buffle Ă boutons de cuivre ; bandouliĂšre et culotte de peau ; chapeau bordĂ© d'argent ; l'Ă©quipage, d'abord rouge bordĂ© de jaune, Ă©tait, en 1748 jaune bordĂ© de blanc â source Histoire de la cavalerie française par le GĂ©nĂ©ral SUSANE â Ă©dition 1874 â Marchand et trĂ©sorier en charge de l'Ă©glise de Bourgtheroulde 1771 gĂšre toutes les finances de lâĂ©glise locale â Capitaine des grenadiers an 5 â Au service de la RĂ©publique an 8 â DĂ©fenseur de la Patrie an 13 â Au service de l'empereur 1806 â Vivant de son revenu 1806 â Huissier au deuxiĂšme rĂ©giment en garnison Ă Maastrich dĂ©partement de la Meuse InfĂ©rieure 1807 â Soldat au 95Ăšme rĂ©giment de ligne, dĂ©cĂ©dĂ© 1807 Magdebourg Prusse â Fusilier au 4Ăšme bataillon 1Ăšre compagnie dĂ©cĂ©dĂ© 1809 bataille d'Esselingen Wurtenberg par suite de boulet â Indigente 1813 â Sacristain 1813 â Sous-lieutenant d'infanterie Ă demi-solde 1815 officier de l'Empire rendu inactif lors de la Restauration â Ex soldat au 76Ăšme rĂ©giment d'infanterie de ligne 1815 â Militaire en activitĂ© 1816 â Militaire pensionnĂ© 1816 - Militaire en service dans les armĂ©es françaises 1819 â Ancien gendarme 1830 33 ans â Soldat actuellement en activitĂ© 1831 â Sous officier 16Ăšme rĂ©giment d'infanterie 1835 - ElĂšve en pharmacie 1842 â Brigadier au 2Ăšme rĂ©giment de dragons 1845 â Capitaine en retraite 1865 â Rentier 1847 33 ans â Brigadier des douanes en retraite 1905. NOTAIRES ROYAUX, TABELLIONS & NOTAIRES 1528 â Alexis LE SAUNIER et Jean HUREL succession de Guillaume II Le Roux 1589 â Pierre BAUDRY - Nicolas PĂPIN â Jean DOLLEBEC 1612 â Antoine LE BOUCHER 1614 â BAULDRY le jeune - DOLLEBEC 1647 â IsaĂŻe BAUCRY et Claude LAIR 1702 â Claude LESCUYER, dĂ©cĂ©dĂ© le 18 novembre inhumĂ© dans l'Ă©glise. 1707 â Claude LĂCUYER, notaire royal 1720 â Simon HEUTTE 1744 â Jacques François RĂAUX-BOULAY 1768 â MARCOTTE 1779 â Louis Pierre POURPOINT â Premier maire de Bourgtheroulde 1804 â 24 avril, Jacques Adrien DE BEAULIEU prĂȘte serment. Il prĂ©sente le brevet adressĂ© par Bonaparte, 1er Consul. 1804 â 21 juillet, Anne Guillaume BOSQUIER prĂ©sente le procĂšs-verbal de sa prestation de serment faite Ă Pont Audemer le 20 juillet Ă 9 heures du matin qui commence ainsi NapolĂ©on par la grĂące de Dieu et les constitutions de la RĂ©publique, Empereur des Français, Ă tous prĂ©sents et Ă venir, Salut. » - Maire de Bourgtheroulde 1834 â PETEL 1841 â Joseph MAMEAUX est notaire par ordonnance royale du 27 juin 1842. 1856 â CHAPELAIN 1862 â LECLAIR 1880 â LEROUX â dĂ©cĂ©dĂ© en 1929 â Maire de Bourgtheroulde PAGE 107 INFREVILLE INFREVILLE Wilfrida Villa. Le village s'installe sur une portion dĂ©frichĂ©e de la forĂȘt de La Londe appartenant aux ducs de Normandie. Vers 1250, Drogon est seigneur et patron de l'Ă©glise saint Ouen. Le village est composĂ© de 72 feux familles. Le village passe ensuite, en tout ou partie, aux familles Brucourt 1322, De GarenciĂšres 1380, De Tournebu 1390, Poignant 1411. LES FIEFS D'INFREVILLE Les Faulx Appartiennent d'abord Ă l'abbaye de Saint Michel du TrĂ©port puis Ă l'abbaye du Bec. 1299 - Pierre Des Faulx est propriĂ©taire du hameau. 1683 - Louis II Le Roux possĂšde Les Faulx. Grainville 1438 - Robert d'Angerville est seigneur de Grainville. Sa fille Marie apporte le fief en dot Ă Guillaume Des Hayes. 1493 - Pierre Beauvoisin est propriĂ©taire de Grainville. 1573 - Le fief passe Ă la famille Le Large. - Puis aux Berment. 1714 - Grainville devient la propriĂ©tĂ© de Nicolas HĂ©rouet. 1717 - Jacques Coquerel est patron de Grainville. 1742 - Philippe Donatien de Grainville est seigneur du fief. Le manoir est construit Ă la fin du 16Ăšme siĂšcle, dĂ©truit fin 17Ăšme dĂ©but 18Ăšme. La premiĂšre chapelle Ă©rigĂ©e fin 16Ăšme fut dĂ©truite. L'actuelle est Ă©levĂ©e dĂ©but 18Ăšme. La Poterie Le hameau tient son nom des activitĂ©s du lieu. 1673 - Aveu de La Londe "et sont les potiers travaillant aux fourneaux sur la paroisse d'Infreville Ă cause de leurs droitures droits et usages de prendre de la terre Ă faire pot dans ladite forĂȘt de La Londe, sujets de fournir pour l'usage de mon chĂąteau et manoir seigneurial tous les pots et vaisseaux de terre vaisseau vase, rĂ©cipient destinĂ© Ă recevoir des liquides de leur façon". 19Ăšme siĂšcle - "Les poteries d'Infreville oĂč l'on faisait autrefois, avec une originalitĂ© charmante, les Ă©pis ou Ă©tocs, ne fabriquent plus, depuis longtemps, que des pots Ă fleurs et des tuyaux" Saint Martin Lieu de l'ancienne chapelle saint Martin et saint Nicolas d'Ecoutecoq appartenant Ă l'abbaye Saint Georges de Boscherville Seine-Maritime. Le prieurĂ© est fondĂ© vers 1130. La chapelle et le logis sont mentionnĂ©s en 1673. La nouvelle chapelle est bĂ©nie en 1703. Le logis, l'Ă©curie, les Ă©tables, les granges, le four et le cellier sont construits en 1729. La ferme, aussi possession de l'abbaye. Son logis fut reconstruit en 1858 Val-Breton 12Ăšme siĂšcle - Appartenait Ă Robert Breton, 1215 - Ă Gaultier Saussay, 1401 - Ă Jean de Valbreton Val-Caillouel Eut plusieurs possesseurs. 1458 - Jean De Montenay. Puis Jehan De Challenge, Guillaume De Challenge dont la fille, Jeanne, Ă©pouse Claude Le Roux. 1570 - Le fief passe Ă Pierre le PrĂ©vost et Ă ses hĂ©ritiers. 1590 - Robert Le Barge Ă©change le fief avec Jean Aubry. 1590 - Etienne Du Moustier rend aveu du fief. 1598 - Son frĂšre Pierre, tuteur de ses neveux, fait de mĂȘme. Louis Le Roux, seigneur d'Infreville, achĂšte Val-Caillouel. 1673 - Les habitants de Val-Caillouel doivent au seigneur chaque annĂ©e et par chaque feu 2 sols de ramage droit coutumier redevance que l'on devait payer au seigneur pour pouvoir prendre ou ramasser des branches d'arbres ou rameaux dans ses bois - 3 gerbes œ de blĂ© - une œ gerbe d'avoine. A NoĂ«l chacun une poule et un tourtil ou tourtel tourte, pain rond - 2 deniers. A PĂąques 3 Ćufs et 1 denier. AprĂšs 1516, le fief d'Infreville est achetĂ© par Claude Le Roux, conseiller au Parlement de Normandie, seigneur du Bourgtheroulde. 1713 - la famille Jubert hĂ©rite d'Infreville Ă la mort de David Le Roux. Registre paroissial d'Infreville Le 4 aoĂ»t 1731, Messire David François Jubert, seigneur et patron de cette paroisse, s'oppose Ă la dĂ©livrance des bans du futur mariage entre Jacques Lequesne, de Bosc Regnoult et demeurant Ă BosbĂ©nard Commin, et de Françoise Duhamel veuve d'Estienne Dubusc, et aussi empĂȘche de passer outre Ă la cĂ©lĂ©bration du dit mariage pour raisons qu'il dira en son temps et lieu, ce que le dit seigneur d'Infreville». Le futur Ă©poux obtempĂšre et dĂ©clare "Le 29 septembre 1731, Jacques Lequesne, fils de feu Gilles et d'Elizabeth Levavasseur qui, le 30 de juin de la mesme annĂ©e avoit requis la publication la publication de ses bans de mariage avec Françoise Duhamel veuve de feu Estienne Dubusc, n'Ă©tant plus dans la rĂ©solution de l'Ă©pouser, confirme que la dite Duhamel se marie avec Simon Dumonttier, ce que le dit Lequesne a signĂ© en prĂ©sence de Charles Deslandes, Laurens Chouquet, Flequesne et G. Mouchard". 1773 - Le Cordier de Bigards, marquis de La Londe, est propriĂ©taire d'Infreville. 5 NivĂŽse an 5 25 dĂ©cembre 1797 - Une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal projette de donner un logement convenable au ministre du culte. M. Pierre Deshayes, propriĂ©taire et conseiller municipal, propose une maison dotĂ©e d'un jardin lui appartenant. 9 VentĂŽse an 13 22 fĂ©vrier 1805 - La municipalitĂ© donne des noms aux rues - du Moulin â des Essarts â Val Caillouel â de l'Ă©glise â de la sente aux loups â de la sente de la mare Thibert - sente du Moulin - sente du Vivier - de la Poterie â des Faux. 1808 - Des incendies, vols dans les communes aux alentours, incitent la municipalitĂ© Ă demander aux habitants qui organisent des patrouilles de dĂ©noncer les scĂ©lĂ©rats 3 individus vĂȘtus en "carriquets" de carrick redingote Ă plusieurs collets, chapeaux Ă la française et ganses d'argent. La ferme occupĂ©e par Boutigny appartient Ă M. De La Londe qui a Ă©migrĂ©. La foudre tombe sur cette maison. Les pertes s'Ă©lĂšvent entre 5 et 6000 francs blĂ©, toison de mouton, bĂątiments⊠1830 - Charles Louis De Salmon DuchĂątellier, Ă©vĂȘque d'Evreux, comte et pair de France, reçoit une requĂȘte en date du 30 avril des sieurs Pierre Jacques Lazare Delaplanche, Jean Pierre Saint Amand, Jacques Hyppolite Boisnard et Nicolas Groult, propriĂ©taires de maisons et masures sises au triĂšge de la JurĂ©e, paroisse d'Infreville dans laquelle ils exposent que par l'opĂ©ration du cadastre leurs propriĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© comprises dans les limites de la communes de Bourgtheroulde de sorte qu'elles sont imposĂ©es sur les rĂŽles de contribution de cette commune et que pour les actes civils ils ne peuvent avoir recours qu'Ă l'officier de l'Ă©tat civil de Bourgtheroulde tandis que pour ce qui est de la juridiction ecclĂ©siastique ils dĂ©pendant entiĂšrement d'Infreville, ce qui peut causer de graves inconvĂ©nients et avoir des suites fĂącheuses. Ferme de GRAINVILLE Collection privĂ©e M. TIPHAIGNE PAGE 108 Porche 1620 Collection privĂ©e de M. TIPHAIGNE 27 avril 1830 - L'Ă©vĂȘque d'Evreux a reçu du maire de Bourgtheroulde un certificat constatant que les propriĂ©tĂ©s dĂ©signĂ©es dĂ©pendent dĂ©sormais de Bourgtheroulde d'aprĂšs les opĂ©rations du cadastre. L'Ă©vĂȘque d'Evreux ordonne que ces nouvelles dispositions soient respectĂ©es, que son ordonnance soit lue aux prĂŽnes des messes paroissiales de Bourgtheroulde et d'Infreville le dimanche qui suivra sa rĂ©ception, copiĂ©es en entier sur les registres de catholicitĂ© des dites paroisses, dĂ©posĂ©es aux archives de leurs Fabriques et communiquĂ©es par extrait aux quatre personnes intĂ©ressĂ©es. Le curĂ© Dubois, desservant d'Infreville, n'observe pas ces recommandations. Messire Vaurabourg, curĂ© de Bourgtheroulde, Ă©crit dans le registre paroissial d'Infreville "Note essentielle â L'ordonnance de Monseigneur l'Ă©vĂȘque d'Evreux du 23 juin 1830, par laquelle les habitants du triĂšge de la JurĂ©e paroisse d'Infreville rĂ©unis Ă la commune du Bourgtheroulde par le cadastre, l'ont Ă©tĂ© pour le spirituel au dit lieu du Bourgtheroulde, devoit aprĂšs lecture d'icelle au prĂŽne de la messe paroissiale, ĂȘtre copiĂ©e sur le registre. Elle ne l'a pas Ă©tĂ©. C'est une faute grave ou une bien mauvaise volontĂ©. On trouvera cette ordonnance sur les registres de l'Ă©glise du Bourgtheroulde au besoin". Le prĂȘtre Dubois, qui n'a pas exĂ©cutĂ© les ordres de l'Ă©vĂȘque d'Evreux, a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ© ou a quittĂ© volontairement la paroisse. 13 juillet 1830 - Messire Vaurabourg rĂ©dige un acte de dĂ©cĂšs. Il mentionne que la paroisse d'Infreville n'a point de pasteur et a Ă©tĂ© averti de cette privation par l'officier d'Ă©tat civil. 1848 - La commune est privĂ©e d'instituteur depuis plusieurs annĂ©es faute de logement. La municipalitĂ© prĂ©voit d'acheter les propriĂ©tĂ©s Gaudry et DuhazĂ©. 16 novembre 1862 - La commune dĂ©sire acquĂ©rir une maison, destinĂ©e Ă servir de presbytĂšre, appartenant Ă M. FĂ©lix Guillaume Leclerc, maire. Une souscription est ouverte auprĂšs des habitants. Le prix est estimĂ© Ă francs. 1868 - il existe deux fabriques de poteries, une briqueterie. La commune possĂšde 610 habitants, une Ă©cole mixte frĂ©quentĂ©e par 66 enfants, une maison d'Ă©cole, 6 dĂ©bits de boissons, arbres Ă cidre. Cultures cĂ©rĂ©ales et colza. 12 fĂ©vrier 1871 - Le major Graff Herzberg commandant le 3Ăšme bataillon de la 17Ăšme division du 13Ăšme corps d'armĂ©e demande une contribution de guerre de francs dans un dĂ©lai de 24 heures au maire Leclerc. 13 mars 1893 - la commune dĂ©sire se doter d'une mairie. Les rĂ©unions ont lieu dans une piĂšce au-dessus de l'Ă©cole. La salle de classe est mal installĂ©e. Il est proposĂ© de transformer cette salle en mairie et qu'une Ă©cole soit construite sur une propriĂ©tĂ© voisine qui serait alors achetĂ©e. La rĂ©alisation est confiĂ©e Ă M. Savin, architecte. L'Ă©cole sera construite dans la cour de M. Gaudry. 24 juin 1910 - Le presbytĂšre est louĂ© Ă l'abbĂ© Charles Alexandre Josse, curĂ© d'Infreville, pour une somme de 120 francs par M. Gasse, maire. 1913 - M. Gaston Boulet met Ă la disposition de la commune la mare dĂ©nommĂ©e Mare de la Ville. 10 dĂ©cembre 1921 - Le maire est autorisĂ© Ă acheter un char funĂ©raire Ă M. Delacroix de Saint Aubin Jouxte Bouleng Saint Aubin lĂšs Elbeuf - Seine-Maritime pour la somme de 1350 francs. Ce char est actuellement remisĂ© dans l'atelier municipal de Bourgtheroulde. 19 novembre 1925 - le bail du presbytĂšre est rĂ©siliĂ©. Il Ă©tait louĂ© Ă l'abbĂ© RiviĂšre, curĂ© doyen de Bourgtheroulde. Une partie est occupĂ©e par le garde champĂȘtre, Henri HĂ©richĂ©. La maison du nord sert Ă loger le matĂ©riel des fĂȘtes communales, le char funĂ©raire est installĂ© dans la remise. Juin 1929 - Infreville demande le classement de l'if du cimetiĂšre. 1943 - M. Lebas, maire, trouve dans la mairie, cachĂ©e derriĂšre une rangĂ©e de livres, une carabine 6 mm appartenant Ă Melle Jeanne David demeurant Ă Infreville. Il cache aussitĂŽt l'arme chez M. Gaston David, frĂšre de Melle David puis la remet Ă l'intĂ©ressĂ©e aprĂšs le dĂ©part des Allemands. Le conseil municipal se demande comment cette carabine a pu se trouver cachĂ©e dans la mairie. M. Depierre, maire intĂ©rimaire de 1940 Ă 1942, ne peut donner aucun renseignement Obligation de remettre les fusils aux Allemands avait Ă©tĂ© faite Ă cette Ă©poque... 3 septembre 1949 - Un arrĂȘtĂ© du maire rĂ©glemente la vitesse des vĂ©hicules dans Infreville poids lourds, 25 km/heure, tourisme 35 kms/heure. 1er juillet 1952 - Infreville offre francs Ă Bourgtheroulde pour la reconstruction du Monument aux Morts. 1962, l'Ă©cole est mixte. Elle possĂšde deux classes. 1973 - FUSION AVEC BOURGTHEROULDE GUERRE 1914/1918 â INFREVILLAIS MORTS POUR LA FRANCE BOURDONNĂ Anthime â 28Ăšme rĂ©giment d'infanterie, 2Ăšme compagnie â classe 1912 â dĂ©cĂ©dĂ© le 16 avril 1916 Ă Verdun Meuse caserne Bevaux suite de blessures de guerre BRETEVILLE François â 7Ăšme compagnie du 412Ăšme rĂ©giment d'infanterie â tuĂ© Ă l'ennemi par obus le 30 mai 1916 Ă MontzĂ©ville Meuse BRETTEVILLE Joseph Emile â 24Ăšme rĂ©giment d'infanterie, 3Ăšme bataillon, 10Ăšme compagnie â dĂ©cĂ©dĂ© le 27 mai 1915 Ă Paris DECAEN Jules Albert â 39Ăšme rĂ©giment d'infanterie â disparu le 23 juin 1916, pris sous un Ă©boulement provoquĂ© par un obus FĂRET Louis â 21Ăšme bataillon de chasseurs Ă pied, 6Ăšme compagnie, classe 1912, matricule 2945 â dĂ©cĂ©dĂ© Ă l'hĂŽpital militaire de Bar le Duc Meuse le 14 septembre 1914 Ă 4 heures du soir GUENIER Gaston Auguste Angelbert â 224Ăšme rĂ©giment d'infanterie - dĂ©cĂ©dĂ© le 11 mai 1915 Ă Neuville Saint Vaast Pas de Calais LAIR AmĂ©dĂ©e Alphonse â 24Ăšme rĂ©giment d'infanterie , 2Ăšme compagnie - classe 1898 â dĂ©cĂ©dĂ© le 21 fĂ©vrier 1916 d'intoxication par gaz asphyxiants Ă Hanguest Somme LAVIER AndrĂ© Henri â 3Ăšme rĂ©giment de zouaves de marche â dĂ©cĂ©dĂ© le 23 septembre 1914 Ă Crouy Aisne LECHAT Gervais Jules â 24Ăšme compagnie du 274Ăšme rĂ©giment d'infanterie â classe 1905 â dĂ©cĂ©dĂ© le 3 octobre 1915 Ă 23 heures Ă Neuville Saint Vaast Pas de Calais LEMONNIER LĂ©on Paul Lucien â dĂ©cĂ©dĂ© le 31 mai 1918 Ă Champlat Marne NIEL Louis Auguste Alphonse â 74Ăšme rĂ©giment d'infanterie â disparu le 6 mai 1914 Ă Courgevain Marne PIERRE Albert â 28Ăšme rĂ©giment d'infanterie, 9Ăšme compagnie â dĂ©cĂ©dĂ© suite de blessures reçues sur champ de bataille le 16 juillet 1916 dans l'ambulance 16/14 immobilisĂ©e Ă Monthairons Meuse MĂ©moire du souvenir dans le cimetiĂšre d'Infreville PAGE 109 INFREVILLE - suite L'ĂGLISE SAINT OUEN BĂątie aux 13Ăšme, 15Ăšme et 16Ăšme siĂšcles, la nef est presque entiĂšrement reconstruite au 19Ăšme. Cette Ă©glise dont le choeur date du XVIĂšme siĂšcle aurait Ă©tĂ© construite sur l'emplacement d'une Ă©glise plus ancienne. Cette Ă©glise comprend trois parties Le choeur, La nef, Le clocher reposant sur une tour. La base de la tour du clocher est du XIIIĂšme siĂšcle. Le choeur - Construit au dĂ©but du XVI siĂšcle en pierre de Caumont, le choeur comporte 8 fenĂȘtres ogivales Ă 3 baies. l'une d'elles, celle du chevet, a Ă©tĂ© murĂ©e. Au nord, une porte trĂšs basse Ă©tait rĂ©servĂ©e au seigneur dont le chĂąteau Ă©tait proche. Au dessus de cette porte, se trouve une petite niche qui abritait une statue reprĂ©sentant JĂ©sus dans les bras de Joseph d'Arimathie. Cette statuette, usĂ©e par la pluie, est dĂ©sormais dans l'Ă©glise au dessus de la porte de la sacristie. A l'extĂ©rieur, on remarque des traces trĂšs nettes Ă certains endroits d'une litre funĂ©raire aux armes des Le Roux. A l'intĂ©rieur, dix consoles soutiennent la voute, 8 sont traitĂ©es en polychromie d'autres badigeonnĂ©es. - La tour flanquant la nef est inachevĂ©e Ă l'extrĂ©mitĂ© orientale au nord. A l'est, une arcade en tiers-point point d'intersection de deux arcs formant une ogive et des pierres d'attente pour Ă©difier une chapelle au nord du chĆur ? Une des retombĂ©es de l'arcade est portĂ©e en encorbellement construction en saillie en dehors du plan d'un mur et portant sur des consoles ou des "corbeaux support en pierre et mĂ©tal encastrĂ© en partie dans un mur sur la face duquel il fait saillie et destinĂ© Ă recevoir soit une assise, une colonnette ou la retombĂ©e d'un arc, soit l'about d'une poutre ou la charpente lĂ©gĂšre d'un auvent" - Internet - Le monde de l'art sur un cul-de-lampe ornement de voĂ»te ressemblant au dessous d'une lampe d'Ă©glise ornĂ© d'un buste d'homme. - Le chĆur en pierres de taille date du 16Ăšme. Il est Ă©paulĂ© par des contreforts piliers servant d'appui Ă un mur dĂ©corĂ©s de clochetons ornements pyramidaux appliquĂ©s et Ă©clairĂ©s par huit baies flamboyantes Ă un ou deux meneaux dans les anciennes croisĂ©es montants et traverses servant Ă diviser les baies en plusieurs compartiments ayant conservĂ© des fragments de la vitrerie polychrome primitive de style Renaissance. Il comporte trois travĂ©es voĂ»tĂ©es sur croisĂ©es d'ogives Ă doubleaux solives d'un plancher plus fortes que les autres ou tiers-point, des nervures prismatiques reposant sur des culots ornements architecturaux d'oĂč partent des volutes et des rinceaux = ornements sculptĂ©s ou peints en forme de branches recourbĂ©es engagĂ©s ornĂ©s d'anges porteurs de phylactĂšres banderole Ă inscription du Moyen-Age et de la Renaissance et de personnages et une abside extrĂ©mitĂ© d'une Ă©glise derriĂšre le chĆur Ă trois pans voĂ»tĂ©s sur deux nervures. - Retable en bois taillĂ© dorĂ© du 18Ăšme siĂšcle - ClassĂ©. AchetĂ© en 1798 96 livres avancĂ©es spontanĂ©ment par Guillaume Caillouel et Adrien CaritĂ©. Dans le chĆur Epitaphe de Louis Le Roux dĂ©cĂ©dĂ© en 1672 en marbre blanc gravĂ©, 17Ăšme et sa dalle funĂ©raire en marbre noir gravĂ©, 17Ăšme. PrĂ©cision - Les deux dalles sont l'une de Louis Ier Le Roux et l'autre de son fils Louis II Le Roux Eglise d'Infreville Dimanche 22 novembre 1903 - M. l'abbĂ© Boulanger doyen de Bourgtheroulde bĂ©nit une statue de saint Antoine de Padoue. Miniac curĂ© desservant Infreville note dans le registre du Conseil de Fabrique "Cette statue Ă©tant ma propriĂ©tĂ© personnelle je me rĂ©serve la libertĂ© de la laisser Ă l'Ă©glise ou de la reprendre au jour de ma nomination Ă un autre poste". Cette statue ne figure pas dans l'inventaire de 1906. 30 janvier 1906 - M. Henri Vidal, gendarme Ă Bourgtheroulde, agit Ă la requĂȘte du directeur des Domaines et aux instructions du prĂ©fet. Il prĂ©sente un avis de convocation pour faire exĂ©cuter la loi de sĂ©paration des Ă©glises et de l'Etat du 9 dĂ©cembre 1905. Vendredi 9 fĂ©vrier 1906 - A une heure du soir a lieu l'inventaire des biens mobiliers et immobiliers de l'Ă©glise d'Infreville par M. Lhoste, receveur des Domaines Ă Bourgtheroulde, en prĂ©sence de M. le curĂ© et du Conseil de Fabrique, devant M. Paul Gasse maire, ThĂ©odule Loir prĂ©sident du conseil, Achille Becquet prĂ©sident du bureau, Jules Enaut, Hippolyte PrĂ©aux et Louis Deshayes qui s'Ă©taient rĂ©unis au presbytĂšre pour donner la lecture de leur protestation, Ă l'exception de M. Paul Gasse qui s'y est refusĂ©. L'inventaire est pratiquĂ© pendant deux jours. Les objets recensĂ©s sont inscrits dans le registre du Conseil de Fabrique. "L'Ă©glise d'Infreville, dont l'emplacement est portĂ© au cadastre pour une contenance de deux ares, sous le n° 255. Cet emplacement Ă©valuĂ©. Cette Ă©glise figure Ă la matrice cadastrale au folio 356 comme immeuble non imposable. Elle n'est portĂ©e ni Ă la cĂŽte de la commune, ni Ă la cĂŽte de la Fabrique. L'origine de cette propriĂ©tĂ© n'en a pu ĂȘtre Ă©tablie faute de renseignements prĂ©cis". Eglise d'Infreville PAGE 110 5 fĂ©vrier 1907 - Paul Gasse maire d'Infreville reconnaĂźt avoir reçu de l'abbĂ© Miniac curĂ© d'Infreville un projet de location gratuite en double expĂ©dition d'un Ă©difice communal Ă usage de culte. Il ne peut donner qu'une rĂ©ponse nĂ©gative. Il attend l'accord de "votre pauvre Ă©glise catholique et romaine et l'Etat". L'article 5 de la loi du 2 janvier 1907 prĂ©voit la jouissance gratuite des Ă©difices communaux affectĂ©s Ă l'exercice du culte. Paul Gasse ajoute entre parenthĂšse "Le projet de location gratuite des Ă©glises a Ă©tĂ© abandonnĂ©, le gouvernement ne voulant pas y consentir". La Fabrique est encore tenue de payer chaque annĂ©e Ă la commune d'Infreville pour l'Ă©cole une somme de 80 francs. Cette charge rĂ©sulte des conditions faites par le marquis de La Londe Ă la Fabrique en l'annĂ©e 1818. Juin 1909 - Inauguration d'une cloche neuve offerte par M. Paul Gasse maire. Dans le clocher de l'Ă©glise se trouvaient - Une cloche portant l'inscription suivante "En 1823, ma sĆur et moi avons Ă©tĂ© bĂ©nies parâŠ". "J'ai Ă©tĂ© nommĂ©e Marie", fondeur Crouzet Hildebrande de Louviers - Une autre cloche portant l'inscription suivante "J'ai Ă©tĂ© nommĂ©e en 1823 EugĂ©nie". juin 1927 - le retable de l'autel classĂ© est dĂ©capĂ©. 10 aoĂ»t 1927 - M. PrĂ©aux communique Ă M. Cornille Havard le texte de l'inscription Ă apposer sur la nouvelle cloche "NommĂ©e Marie, 1823, par M. Louis Leclerc et Melle Marie Hoursel, puis refondue, baptisĂ©e en 1927 par Mgr Chauvin Ă©vĂȘque d'Evreux appelĂ©e Marie Madeleine Paule par M. Paul Le Pelletier de Louviers et Mme Keller de Bourgtheroulde. M. Hippolyte PrĂ©aux Ă©tant maire d'Infreville et Mr l'abbĂ© RiviĂšre doyen de Bourgtheroulde desservant d'Infreville". La livraison fut faite en gare de Bourgtheroulde/Thuit-HĂ©bert, la cloche livrĂ©e avec tous ses accessoires et montĂ©e sur coussinets ordinaires. La cloche de 0 m 82 devra ĂȘtre accordĂ©e avec la petite cloche existante ayant comme diamĂštre 0 m 75 fort et donnant au sonomĂštre 255. Carte cloche d'Infreville 1927 collection privĂ©e de Mmes RESSENCOURT Mai 1931 - le retable est exposĂ© Ă Rouen. collection privĂ©e Mmes RESSENCOURT Le gardiennage de l'Ă©glise est accordĂ© Ă l'abbĂ© RiviĂšre prĂȘtre de Bourgtheroulde. L'abbĂ© Fournier de Bourgtheroulde devient gardien de l'Ă©glise Saint Ouen. MĂTIERS D'INFREVILLE â 1681/1802 - RelevĂ©s dans les registres par ordre alphabĂ©tique - Aubergiste 1785 â avocat 1730 - Badestamier 1739 - blatier 1787 - berger 1703 â boucher 1701 â bouvier 1776 - briquetier 1695 â briquetiĂšre 1739 - Cantonnier des routes an 2 - cardeur de laine 1698 - chaisier 1791 - charpentier 1706 â charrieur de bourrĂ©e fagots 1775 - charron 1698 â chaudronnier 1771 - commis de charrue 1705 â compagnon drapier 1705 - compagnon toilier 1760 - cordonnier 1698 â couvreur en ardoise 1778 - couvreur en chaume an 6 â cultivateur an 3 - Domestique 1710 â domestique de meunier 1741 - Fabriquant de ruban de fil 1751 â facteur dans la forĂȘt du roi 1769 intermĂ©diaire - fileuse au mois 1753 â fileuse de coton 1743 â fermier des Faux 1758 - Garde bois 1741 Internet chargĂ© de surveiller les dĂ©pendances forestiĂšres, empĂȘchant les coupes de bois sauvages, la glanĂ©e massive, la chasse et surtout le braconnage - garde de la forĂȘt de La Londe 1704 â garde de la forĂȘt nationale an 2 - garde des forĂȘts du roi 1702 â garde forestier an 8 - garde meunier an 6 â garde moulin valet de meunier an 7 - garde surnumĂ©raire en surnombre en la forĂȘt de La Londe 1753 - Huissier des tailles taille imposition que le roi ou quelqu'autre seigneur leve sur ses sujets 1696 - Jardinier 1739 - journalier 1697 â journalier potier 1760 - Laboureur 1698 â laboureur tonnelier 1706 - Maçon 1697 â maĂźtre potier 1784 - maĂźtre tisserand en toile 1698 â marchand 1748 - marchand de coton 1748 - marchand de fil 1747 â marchand pannetier an 6 - marchand potier 1782 â marĂ©chal 1740 â matelassier an 2 - menuisier 1707 â meunier 1740 - Notaire royal 1687 - nourrice 1699 - ObstĂ©trice 1698 - ouvrier toilier an 8 - Pannetier 1789 - pasteur berger 1742 - potier 1695 â propriĂ©taire an - Roulier an 3 - rubannier marchand ou fabricant de rubans, franges, etc. 1740 - Sabotier 1750 â scieur de long 1778 - sergent 1703 â sergent Ă garde de la forĂȘt de La Londe 1674 â serrurier 1705 - servant 1696 â servante 1696 â siamoisier 1762 â soldat en semestre 1767 - Tabellion 1672 Ancien officier public jouant le rĂŽle de notaire dans les juridictions subalternes - tailleur d'habits 1695 - tisserand 1703 â tisserand en drap 1698 - tisserand en toile 1674 - toilier 1701 â toilier fleuriste 1784 - tonnelier 1699 â tuilier 1698 - Valet de charrue 1698 â vĂ©tĂ©ran *ancien militaire an 8 - vitrier 1695 â voiturier 1766 PAGE 111 BOSCHERVILLE Fenaison - Don de M. HUE dernier maire de Boscherville A la fin du XIIĂšme siĂšcle, le patronage de Boscherville appartient Ă Guillaume Du Thuit, seigneur de Thuit-Signol. 1261 - Gilles de Boscherville possĂšde la seigneurie. 1404 - Marie de Boscherville apporte le village en dot Ă Jean de Canonville. Leur fils Nicolas hĂ©rite de la paroisse. Vers 1601 - Jean Godard fait l'acquisition de Boscherville qu'il revend Ă Georges du Fay seigneur de La MĂ©sangĂšre. 1663 - Boscherville appartient aux Scot, originaires d'Ecosse, seigneurs de La MĂ©sangĂšre. A la RĂ©volution, M. Selles de Boscherville est le dernier possesseur de la paroisse qui devient une commune. En 1868, Boscherville a 160 habitants, un dĂ©bit de boisson, 500 arbres Ă cidre. Trois hameaux le Bas-Boscherville, Les Clos, l'Eglise. Cultures cĂ©rĂ©ales et colza. 23 avril 1879 - La municipalitĂ© demande Ă l'administration supĂ©rieure de vouloir bien faire Ă©riger l'Ă©glise de Boscherville en chapelle vicariale afin d'apaiser les ressentiments qui existent entre les habitants de la paroisse de Bosnormand et ceux de la commune de Boscherville. La population de Boscherville a manifestĂ© dans de nombreuses circonstances le dĂ©sir de ne plus appartenir Ă la paroisse de Bosnormand dont le curĂ© desservant cĂ©lĂšbre chaque dimanche une messe dans l'Ă©glise Saint Sauveur. Il perçoit pour cela une indemnitĂ© de 200 francs. Une division profonde s'installe entre les deux populations. Celle de Boscherville n'accepte plus d'ĂȘtre annexĂ©e Ă la paroisse de Bosnormand. Des querelles Ă©clatent entre les familles des deux paroisses, liĂ©es par parentĂ©. Certains habitants menacent de se faire enterrer civilement malgrĂ© leur croyance, constatant le mĂ©pris de Bosnormand qui ne consulte pas Boscherville pour l'entretien de son Ă©glise et de son presbytĂšre. Une partie des sommes versĂ©es par les fidĂšles de Boscherville y est consacrĂ©e. 7 avril 1880 - La demande est rejetĂ©e par arrĂȘtĂ© du Conseil d'Etat. 1881 - Boscherville ne demande pas un titulaire nommĂ© Ă sa chapelle vicariale, seulement qu'elle soit sĂ©parĂ©e du culte de Bosnormand et sollicite Ă nouveau l'Ă©rection en chapelle vicariale de son Ă©glise auprĂšs du prĂ©fet et de l'Ă©vĂȘque. Le Calvaire â SituĂ© Ă l'encoignure du Bois triage, bornĂ© d'un cĂŽtĂ© par la route de Bourgtheroulde au Neubourg et par le chemin vicinal de Montfort Ă Elbeuf de l'autre. Il a Ă©tĂ© donnĂ© verbalement Ă la commune de Boscherville depuis un temps immĂ©morial par la famille Flavigny. 22 mai 1890 - Les hĂ©ritiers dĂ©sirent le vendre avec la propriĂ©tĂ©. Ils veulent bien cĂ©der Ă la commune le terrain occupĂ© par le Calvaire d'une contenance de 10 centiares pour un montant de 30 francs. Le maire est autorisĂ© Ă acheter cette portion de terrain aux reprĂ©sentants de M. Jules Flavigny. En 1989, les Services de l'Equipement de Bourg Achard sont priĂ©s de remettre en Ă©tat le Calvaire de Boscherville qui a Ă©tĂ© dĂ©truit lors de rĂ©cents travaux. 1914 - Une indemnitĂ© est votĂ©e pour le logement des rĂ©fugiĂ©s, l'envoi de colis aux soldats. Les orphelins de guerre sont envoyĂ©s en colonie Ă Etretat. Des maisons sont rĂ©quisitionnĂ©es pour la durĂ©e des hostilitĂ©s. 8 mars 1919 - une souscription est organisĂ©e pour la pose d'une plaque commĂ©morative aux Morts pour la France de la commune. Il n'existe pas Monument aux Morts. Une plaque est dĂ©posĂ©e dans l'Ă©glise. ParticularitĂ© de la commune de Boscherville elle n'a ni mairie, ni Ă©cole. Le maire officie dans sa demeure. Les enfants sont scolarisĂ©s Ă Bourgtheroulde. 1912 - Il n'y a plus de salle de vote depuis le dĂ©cĂšs de M. Allard. 1919 - M. Caillouel, maire, propose d'installer une piĂšce attenante Ă sa maison d'habitation. Dans les annĂ©es 1925/1930, Boscherville possĂšde deux cafĂ©s - l'un situĂ© Ă la place de l'actuelle carrosserie Pain, - l'autre, Ă l'opposĂ© vers le Neubourg. Un sabotier Ă©tait installĂ© Ă l'encoignure de la route et du chemin du Bas Boscherville. La sĂ©cheresse de 1933 est Ă©voquĂ©e. 1936 - Il y a 68 habitants. Boscherville n'a eu aucun tuĂ© pendant la seconde guerre mondiale. 1946 - 102 habitants rĂ©sident Ă Boscherville. Des panneaux de limitation de vitesse sont demandĂ©s 40 kms/heure. Les mares â deux communales - la mare du Pont au Bas Boscherville - la mare du Froc. 14 fĂ©vrier 1907 - un projet de contrat administratif est proposĂ© par l'abbĂ© Marchand, curĂ© de Bosnormand, en vertu des pouvoirs qui lui sont confĂ©rĂ©s par Monseigneur Meunier, Ă©vĂȘque d'Evreux, et relatif Ă la jouissance gratuite pendant dix-huit ans, de l'Ă©glise de Boscherville. Contrat acceptĂ© et signĂ© par le maire. PAGE 112 EGLISE SAINT SAUVEUR DE BOSCHERVILLE - Site classĂ© 1924 - L'Ă©difice est classĂ©. Il est composĂ© d'une nef accompagnĂ©e d'un choeur un peu plus Ă©troit. Une chapelle dĂ©diĂ©e Ă saint Antoine fut greffĂ©e sur le mur sud-est. Cette chapelle a complĂštement disparu. On en trouve encore la trace Ă l'extĂ©rieur de l'Ă©glise. La sacristie a Ă©tĂ© rajoutĂ©e. Les piĂšces les plus anciennes du mobilier remontent au 15Ăšme siĂšcle. Les autres piĂšces classĂ©es sont du 16Ăšme. Statues - St Roch, l'ange et le chien, groupe, pierre sculptĂ©e, 17Ăšme - St Adrien, patron des gardiens de prison, pierre badigeonnĂ©e polychromie ancienne conservĂ©e au dessous, fin 15Ăšme - St SĂ©bastien, pierre badigeonnĂ©e polychromie ancienne conservĂ©e au dessous 17Ăšme - St Jean-Baptiste, pierre sculptĂ©e badigeonnĂ©e polychromie ancienne en dessous 16Ăšme - Vierge Ă l'enfant, pierre sculptĂ©e, badigeonnĂ©e en gris et or polychromie ancienne conservĂ©e en dessous 15Ăšme - St Nicolas Ă©vĂȘque et les 3 enfants sortant du saloir, pierre sculptĂ©e badigeonnĂ©e polychromie ancienne conservĂ©e en dessous 16Ăšme - St Sauveur, patron de l'Eglise, encore badigeonnĂ©, pierre 17Ăšme. Autres statues recensĂ©es - Saint Pierre en pape, avec son donateur Ă©cclĂ©siastique, 16Ăšme - Sainte Austreberthe, avec son donateur Ă©cclĂ©siastique, pierre 16Ăšme - Christ Sauveur, pierre sculptĂ©e badigeonnĂ©e, 17Ăšme. Porte deux vantaux en bois 18Ăšme - BĂ©nitier grĂšs 15Ăšme/16Ăšme - fonts baptismaux octogonaux pierre 16Ăšme dans un coffrage de bois 18Ăšme - Lutrin bois peint 19Ăšme - 3 tabourets de chantre bois 19Ăšme - banc avec panneaux Ă pli de serviette 16Ăšme rĂ©employĂ©s dans la boiserie du dossier au 19Ăšme voir Infreville - retable latĂ©ral nord Ă niche bois sculptĂ© peint 18Ăšme devant l'autel composĂ© de panneaux flamboyants bois sculptĂ© 16Ăšme rĂ©employĂ© 19Ăšme - Batterie de bancs clos bois 19Ăšme - Retable latĂ©ral sud Ă niche bois sculptĂ© et peint 18Ăšme devant l'autel composĂ© de panneaux flamboyants, bois sculptĂ© 16Ăšme rĂ©employĂ©s au 19Ăšme - BanniĂšre de Notre Dame du Bon Secours tissus datĂ©e 1891 - BanniĂšre aux effigies de la Vierge Ă l'Enfant sur une face et de Saint Jean Baptiste sur l'autre face soie damassĂ©e rouge 19Ăšme - BanniĂšre de la ConfrĂ©rie de Saint SĂ©bastien tissus 19Ăšme - Boiseries du chĆur cĂŽtĂ© nord contenant des panneaux Ă plis de serviette 16Ăšme rĂ©employĂ©s au 20Ăšme - La Sainte Famille copie de l'Ăcole italienne peinture Ă l'huile sur toile 19Ăšme - 2 torchĂšres de charitĂ© bois peint 19Ăšme - Retable majeur, autel, tabernacle, fronton surmontĂ© d'un pĂ©lican nourissant ses petits symbole de l'eucharistie bois fin 17Ăšme/dĂ©but 18Ăšme toile centrale disparue - Christ en croix, Vierge, Saint Jean bras droit conservĂ© dans un placard, statues de poutres de gloire, bois sculptĂ© polychrome pour le christ et badigeonnĂ© pour les 2 autres statues 18Ăšme. Les vitraux conservĂ©s dans l'Ă©glise non signĂ©s apparemment sont pour les plus anciens datĂ©s des annĂ©es 1894/1895/1897. SOURCE Il s'agit de l'inventaire du patrimoine mobilier de l'Ă©difice - ObsolĂšte - E. ĂlĂ©ments de deux POUTRES DE GLOIRE - POUTRE DE GLOIRE OU TREF du latin trabes doxalis poutre de gloire » est une poutre placĂ©e transversalement entre les sommiers d'un arc triomphal. - ARC TRIOMPHAL Arc de maçonnerie sĂ©parant la nef et le chĆur d'une Ă©glise. - LA POUTRE DE GLOIRE est ainsi dĂ©signĂ©e parce qu'elle porte toujours un crucifix, accompagnĂ© ou non de statues ou d'ornements en lien avec la Crucifixion Marie et saint Jean, instruments de la Passion. La poutre peut avoir diverses formes et ornementations simple poutre rectiligne, ou prĂ©sentant des courbes et contre-courbes comme Ă l'Ă©poque baroque. La poutre de gloire est Ă l'origine du jubĂ©... - JUBĂ Dans une Ă©glise, le jubĂ© est une tribune et une clĂŽture de pierre ou de bois sĂ©parant le chĆur liturgique de la nef. Il tient son nom du premier mot de la formule latine jube, domine, benedicere » daigne, Seigneur, me bĂ©nir » qu'employait le lecteur avant les leçons de Matines. - LA POUTRE DE GLOIRE, quand elle Ă©tait d'une assez grande longueur, Ă partir du XIIe siĂšcle, on la fit reposer sur des piliers ou des colonnes qui en vinrent Ă constituer une nette sĂ©paration entre la nef rĂ©servĂ©e aux fidĂšles et le chĆur oĂč officiaient les prĂȘtres. AprĂšs le concile de TRENTE source WIKIPEDIA - CONCILE DE TRENTE Concile ĆcumĂ©nique qui se tint en 25 sessions de 1545 Ă 1549, en 1551-1552 et en 1562-1563 Ă Trente. Ce concile, convoquĂ© par Paul III et clĂŽturĂ© par Pie IV, fut la piĂšce maĂźtresse et le moteur de la RĂ©forme catholique ou Contre-RĂ©forme, par laquelle l'Ăglise romaine opposa Ă la RĂ©forme protestante une rĂ©vision complĂšte de sa discipline, notamment au niveau des clercs, dĂ©sormais formĂ©s dans des sĂ©minaires et contrĂŽlĂ©s de prĂšs par les Ă©vĂȘques et une rĂ©affirmation solennelle des points dogmatiques, sources de la foi, pĂ©chĂ© originel, justification, sacrements, Ă l'encontre des affirmations protestantes. Source Dictionnaire LAROUSSE. ...et surtout Ă partir du XIXe siĂšcle, on a progressivement supprimĂ© les jubĂ©s. Les poutres de gloire n'ont donc souvent subsistĂ© que dans des petites Ă©glises Source WIKIPEDIA - L'une des POUTRES DE GLOIRE, datĂ©e du 17Ăšme, est situĂ©e Ă l'entrĂ©e du choeur. Elle a une dimension compatibles avec celles de l'Ă©glise - l'autre du 18Ăšme siĂšcle a Ă©tĂ© rapportĂ©e au-dessus du maĂźtre autel certainement pour remplacer une toile disparue. Au dessus du retable majeur en bois peut ĂȘtre datĂ© fin 17Ăšme et dĂ©but 18Ăšme sur lequel figure un pĂ©lican nourissant ses petits Retable - du latin retro tabula altaris en arriĂšre d'autel - est une construction verticale qui porte des dĂ©cors sculptĂ©s ou peints en arriĂšre de la table d'autel. L'Ă©tymologie du mot français est la mĂȘme que l'espagnol retablo, alors que le terme italien est pala d'altare. Il est frĂ©quent qu'un retable se compose de plusieurs volets, deux pour un diptyque, trois pour un triptyque voire d'avantage pour un polyptyque. Source WIKIPEDIA Les boiseries "Ă plis de serviette" PLIS DE SERVIETTE ornement dĂ©coratif utilisĂ© sur les panneaux de menuiserie - Source sont du 16Ăšme mais n'ont Ă©tĂ© posĂ©es ici qu'au 18Ăšme ou au 19Ăšme. Histoire On sait peu de choses sur l'Eglise saint Sauveur. Elle a pu avoir des liens privilĂ©giĂ©s avec le chĂąteau de la MĂ©sangĂšre, un membre de la famille "DU FAY" y a Ă©tĂ© inhumĂ©. Il est dit, qu'autrefois, une double rangĂ©e de hĂȘtres joignait le chĂąteau de l'Ă©glise. Actuellement ces deux Ă©difices se trouvent dans des communes diffĂ©rentes. L'anciennetĂ© de cette Ă©glise rurale n'est pas homogĂšne dans son aspect extĂ©rieur la partie ouest a plus souffert que le reste. Les deux contreforts soit disant romans... et le graffito de navire situĂ© Ă l'extĂ©rieur de la sacristie Le mot italien graffiti dĂ©rive du latin graphium "Ă©raflure" qui tire son Ă©tymologie du grec graphein qui signifie indiffĂ©remment Ă©crire, dessiner ou peindre. Graffiti en langue française vient de l'italien graffito, terme dĂ©signant un stylet Ă Ă©crire. Son pluriel italien est graffiti. L'usage n'a pas retenu une tentative de francisation en graffite Ă la fin du XIXe siĂšcle, ni le singulier graffito qu'utilise, entre autres, AndrĂ© Malraux. On utilise donc le mot graffiti au singulier et au pluriel mĂȘme si l'utilisation du S graffitis est admise dans l'usage - Source WIKIPEDIA La chapelle St Antoine et l'electrification de l'Ă©glise La chapelle saint Antoine a disparu. Seule une voĂ»te figurant sur le mur de l'Ă©glise donne quelques indications la municipalitĂ© dĂ©cida d'installer l'electricitĂ© dans cette Ă©glise. Le site Ă©tant classĂ©, une installation souterraine Ă©tait obligatoire. Il suffisait de placer judicieusement le compteur et le tableau Ă©lectrique pour "couper" les fondations de la chapelle et obtenir ainsi quelques renseignements. Lors du creusement d'une tranchĂ©e pour les eaux pluviales, des squelettes ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s, puis une entrĂ©e une dalle percĂ©e de trous dans lesquels d'autres squelettes ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Pour pouvoir pratiquer les inhumations, les paroissiens ont percĂ© cette dalle Ă©paisse de 7 Ă 8 cm. Le service d'archĂ©ologie de Haute-Normandie a identifiĂ© la dalle comme vestige gallo-romain. Les statues de Saint Jean Baptiste et de la Vierge sont restaurĂ©es en 1995. Les travaux de restauration de la Vierge sont prĂ©sentĂ©s pendant la journĂ©e du patrimoine en septembre 2003. Eglise de Boscherville PAGE 113 LES MAIRES DE BOURGTHEROULDE - POURPOINT Louis Pierre â notaire royal puis notaire public â Ă©lu avant le 21 fĂ©vrier 1790 â dĂ©missionne le 19 mai 1791 â reprend ses fonctions le 23 mai 1791 â nĂ© Ă Saint Amand Les Hautes Terres 27 â dĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 5 Frimaire an 11 26 novembre 1802 ĂągĂ© de 62 ans - PEUFFIER Pierre Louis â chirurgien â Ă©lu entre le 11 juillet et le 11 octobre 1792 â Ă©tait maire le 6 VendĂ©miaire an 6 28 septembre 1795 â réélu avant le 21 Germinal an 11 11 avril 1803 â nĂ© Ă Rouen le 8 dĂ©cembre 1749 â dĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 24 octobre 1818 - BenoĂźt FOURCHERANT, dit agent » dans les dĂ©libĂ©rations du Conseil municipal, tient les registres d'Ă©tat et signe maire provisoire » - Nicolas Marin MICHAUX signe les registres maire et officier d'Ă©tat civil » le 4 FlorĂ©al an 8 23 avril 1800. ConvoquĂ© le 17 PluviĂŽse an 11 6 fĂ©vrier 1803 pour rendre son compte » - NEVEU Jean Louis â 1er fĂ©vrier 1808 â 1813 - BOSQUIER Anne Guillaume â notaire â 20 dĂ©cembre 1812 maire par arrĂȘtĂ© du prĂ©fet / 1815 Cent Jours â réélu le 14 juillet 1815 â maire jusqu'en 1835 â nĂ© Ă Elbeuf le 15 octobre 1778 â dĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 10 novembre 1849 - VALLĂE Louis Charles â maire du 29 juin 1815 au 14 juillet 1815 DĂ©cret impĂ©rial du 30 avril â Cent Jours - PUCHOT Louis Pierre Philippe â Ă©lu le 12 juillet 1835 â novembre 1843 - VITTECOQ Pierre Louis Jacques â propriĂ©taire â 4 avril 1843 â dĂ©posĂ© le 27/04/1848 Dissolution du conseil municipal le 21 avril 1848 â réélu le 30 juillet 1848 â dĂ©mis de ses fonctions le 5 octobre 1870 â rĂ©installĂ© le 15 mai 1871 loi du 14 avril 1871 â maire jusqu'Ă son dĂ©cĂšs en 1882 â nĂ© Ă Saint Ouen de Thouberville le 4 VendĂ©miaire an 7 25 septembre 1798 â dĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 13 avril 1882 - BOUQUET Alfred â marchand d'eau de vie et pharmacien â administrateur provisoire le 21 avril 1848 â puis maire par convocation du prĂ©fet le 1er octobre 1871 - GRUEL LĂ©on AmĂ©dĂ©e â propriĂ©taire â Ă©lu le 7 mai 1882 â nĂ© Ă Bourgtheroulde le 23 avril 1833 â dĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 8 dĂ©cembre 1901 - GRUEL LĂ©on Octave fils du prĂ©cĂ©dent â propriĂ©taire â Ă©lu le 26 janvier 1902 â dĂ©missionne le 12 juillet 1906 â nĂ© Ă Bourgtheroulde le 1er juillet 1859 - DĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 11 novembre 1908 - LEROUX ArsĂšne â notaire â Ă©lu le 1er dĂ©cembre 1906 â dĂ©missionne le 4 avril 1928 â nĂ© Ă Brionne le 12 octobre 1847 - dĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 15 juillet 1929 - FOUCARD Georges â pĂ©piniĂ©riste â Ă©lu le 4 juin 1928 â 1935 - nĂ© le 10/02/1878 Ă Luneray Seine-Maritime - dĂ©cĂ©dĂ© le 17 fĂ©vrier 1967 Ă Rouen Seine-Maritime - RAFIN Jacques â pĂ©piniĂ©riste â Ă©lu le 27 juin 1935 â dĂ©missionne le 15 octobre 1969 â nĂ© Ă Neuilly sur Seine Hauts de Seine le 4 septembre 1896 â dĂ©cĂ©dĂ© Ă Bourgtheroulde le 30 mai 1978 - GOT Paul AndrĂ© â pharmacien â Ă©lu le 14 dĂ©cembre 1969 â dĂ©missionne le 16 avril 2002 â nĂ© Le Havre Seine-Maritime - QUESTEL Bruno â juriste â Ă©lu le 21 juin 2002 â nĂ© Ă Bourg Achard Eure - parents demeurant Ă Bourgtheroulde PAGE 114 LES MAIRES D'INFREVILLE RelevĂ©s dans registres d'Ă©tat civil. Les registres des dĂ©libĂ©rations des conseils municipaux dĂ©posĂ©s en mairie de Bourgtheroulde sont relativement rĂ©cents 1792 â JACQUES Gabriel Tenneguy â signe le premier acte civil le 25 dĂ©cembre 1792. DĂ©missionne en mars 1793. NĂ© Ă Proussy Calvados â dĂ©cĂ©dĂ© Ă Infreville le 11 novembre 1812 Mention d'un maire an 4 = 1795. Les actes de naissances, mariages et dĂ©cĂšs sont rĂ©digĂ©s par des officiers municipaux Jean Thomas DUHAZĂ garde forestier, dĂ©cĂ©dĂ© 10 janvier 1815, 54 ans environ - Jacques HELLOUIN, dĂ©cĂ©dĂ© 27 novembre 1817, 84 ans environ - CAILLOUEL Guillaume propriĂ©taire, dĂ©cĂ©dĂ© le 21 janvier 1817, 77 ans environ â Laurent CARITĂ â François DELAMARE garde de la forĂȘt nationale, nĂ© le 22 novembre 1773, dĂ©cĂ©dĂ© le 9 juin 1845 An 4 / 1849 â LECLERC FĂ©lix â signe "maire" le 31 brumaire an 4 1795 â nĂ© Infreville le 31 mai 1780 â dĂ©cĂ©dĂ© Infreville le 22 juin 1849 2 octobre 1849 â Premier acte signĂ© Pierre DUHAMEL maire - Dernier acte 23 aoĂ»t 1852 â DĂ©cĂ©dĂ© Infreville 21 janvier 1869 25 juin 1852 â M. LESUEUR adjoint, est dĂ©lĂ©guĂ© par le prĂ©fet afin d'accomplir les fonctions de maire. 1852 / 1892 â LECLERC Louis OnĂ©sime â propriĂ©taire â Ă©lu le 3 octobre 1852 â nĂ© Infreville 1er mai 1818 fils de FĂ©lix LECLERC maire d'Infreville 1795/1849 - dĂ©cĂ©dĂ© Infreville 3 mars 1894 1892 / 1911 â GASSE Paul â Industriel lainier Ă Elbeuf - RĂ©sidant dans son chĂąteau Ă Bourgtheroulde - propriĂ©taire Ă Infreville - Ă©lu 15 mai 1892 â dĂ©missionne en janvier 1911 Le prĂ©fet prend un arrĂȘtĂ© le 11 janvier 1911 afin qu'un maire soit Ă©lu et Ă©ventuellement un adjoint 1911 / 1919 â CAILLOUEL Edouard â Ă©lu 15 janvier 1911 1919 / 1929 â PRĂAUX Hippolyte â Ă©lu 10 dĂ©cembre 1919 1929 / 1945 â LEBAS RenĂ© 11 fĂ©vrier 1945 â Conseil municipal provisoire Maurice PIERRE est Ă©lu maire 1945 / 1973 â GUĂRARD Marcel â Ă©lu maire 18 mai 1945 â nĂ© le 7 avril 1906 Ă Elbeuf â dĂ©cĂ©dĂ© Bourgtheroulde-Infreville 10 juin 1993 â L'honorariat lui est confĂ©rĂ©. LES MAIRES DE BOSCHERVILLE 1794 â GOSSE Jacques Nicolas â dĂ©cĂ©dĂ© Boscherville 3 avril 1830 78 ans 12 fĂ©vrier 1808 â premier acte signĂ© LEGRIX Louis Jacques - réélu maire premier acte signĂ© 11 mars 1826 â propriĂ©taire â nĂ© Boscherville 5 juin 1760 â dĂ©cĂ©dĂ© Boscherville 22 janvier 1844 26 dĂ©cembre 1821 â premier acte signĂ© LE CARPENTIER DU MENIL Jean JĂ©rĂ©mie â dĂ©cĂ©dĂ© le 4 janvier 1825 dans son chĂąteau de Boscherville â ancien capitaine d'Ă©tat major 1825 â AUVARD ? 1843 â AUVARD ? 4 dĂ©cembre 1852 - premier acte signĂ© LE DUC 1863 â TUBEUF Louis Jacques â nĂ© Boscherville 31 juillet 1815 14 aoĂ»t 1881 â LEBAILLIF François DĂ©sirĂ© â nĂ© Boscherville 15 juillet 1833 17 mai 1896 â ALLARD Christophe â nĂ© Rouen 11 juin 1849 â dĂ©cĂ©dĂ© Rouen 11 janvier 1912 â avocat Ă la cour d'appel. 3 mars 1912 â CAILLOUEL François Guillaume â nĂ© Bosc Roger en Roumois Eure 22 fĂ©vrier 1851 â dĂ©cĂ©dĂ© Boscherville 18 aoĂ»t 1929 19 mai 1929 â CARTON Jules â dĂ©missionne en 1933 â industriel fabricant de chaussures Ă Pont de l'Arche Eure 12 dĂ©cembre 1933 â DE ROBILLARD DE BEAUREPAIRE Joseph â propriĂ©taire 18 avril 1948 â HUE Roger â Honorariat confĂ©rĂ© par le prĂ©fet de l'Eure le 23 dĂ©cembre 1972 PAGE 115 PRĂTRES & RELIGIEUX DE BOURGTHEROULDE 28 avril 1595 â Estienne DUVAL, prĂȘtre demeurant Ă Bourgtheroulde, possĂšde une terre bornĂ©e par la lĂ©proserie du dit lieu au hameau de La Poterie. 8 juillet 1653 - Gabriel HERVIEU, prĂȘtre chapelain en l'Ă©glise de Bourgtheroulde, est procureur de Jean Le Roux chevalier seigneur et baron du lieu. 6 septembre 1668 â DĂ©cĂšs de Messire Robert DE SAINT AMAND prĂȘtre chapelain de Bourgtheroulde, inhumĂ© dans l'Ă©glise - Chapelain de Bourgtheroulde le 5 octobre 1647 - Chapelain de la chapelle Saint Claude fondĂ©e le 21 novembre 1658 en l'Ă©glise de Bourgtheroulde. 20 janvier 1671 â DĂ©cĂšs de Robert ANSOULT prĂȘtre et chapelain de Bourgtheroulde - InhumĂ© dans l'Ă©glise de Thuit-Signol. 26 fĂ©vrier 1679 â DĂ©cĂšs de Cardin Thomas DUVAL prĂȘtre et chanoine - InhumĂ© dans la chapelle de la Vierge. 28 fĂ©vrier 1679 â DĂ©cĂšs de noble et discrĂšte personne Laurent BARATTE prĂȘtre et curĂ© de ce lieu - DĂ©cĂ©dĂ© en son manoir presbytĂ©ral - InhumĂ© proche le grand autel. 3 janvier 1692 â DĂ©cĂšs de Laurent ANSOULT acolite acolyte clerc chargĂ© des bas offices 23 ans - InhumĂ© dans l'Ă©glise. 20 novembre 1694 â DĂ©cĂšs de Messire Pierre Tenneguy LE QUENEL prĂȘtre chanoine de la collĂ©giale 44 ans - inhumĂ© dans la chapelle de la Sainte Vierge. Tenneguy est un prĂ©nom 8 aoĂ»t 1695 â DĂ©cĂšs de Messire Gabriel LAVOISĂ prĂȘtre chanoine de la collĂ©giale 46 ans. 19 avril 1698 â Nicolas NĂEL, curĂ© de Bourgtheroulde - Est procureur de Louis Voisin chevalier seigneur et baron du lieu. 24 juin 1700 â DĂ©cĂšs de Messire Pierre ROMĂ prĂȘtre chanoine de la collĂ©giale, 52 ans - InhumĂ© dans l'Ă©glise. 27 juillet 1720 â DĂ©cĂšs de Messire Claude VITTECOQ prĂȘtre chanoine de l'Ă©glise - InhumĂ© dans la chapelle de la Sainte Vierge, lieu de sĂ©pulture des ecclĂ©siastiques - Le 16 septembre abandon de sa succession chez MaĂźtre Simon Heutte notaire - Dit chanoine de la collĂ©giale. 13 mai 1725 â DĂ©cĂšs de Pierre GOYN prĂȘtre chanoine. 9 juillet 1733 â DĂ©cĂšs de Nicolas CLOUET ou CLOUX, prĂȘtre chanoine 80 ans - InhumĂ© dans la chapelle de la Vierge 1742 â Jacques Isaac de NEUVILLE est curĂ© doyen. 23 juillet 1748 â DĂ©cĂšs de Pierre HACQUET prĂȘtre chanoine 75 ans - InhumĂ© dans la chapelle de la Vierge. 1er octobre 1750 â DĂ©cĂšs de Messire Jacques GUESTARD prĂȘtre curĂ© doyen 70 ans - InhumĂ© dans la chapelle de la Vierge. 15 juillet 1754 â DĂ©cĂšs de Messire François DUPONT prĂȘtre chanoine de l'Ă©glise collĂ©giale 47 ans - InhumĂ© dans la chapelle de la Vierge. 13 janvier 1766 â DĂ©cĂšs de Pierre LANGLOIS curĂ© 72 ans. 1772 â Guillaume VALOIS, curĂ© d'Anneville, est doyen rural de Bourgtheroulde. 1783 â FĂ©lix Michel FLEURY signe "vicaire Ă Bourgtheroulde" sur le registre d'Infreville. 3 juin 1785 â DĂ©cĂšs de Jacques Pierre GIRARD prĂȘtre chanoine 77 ans. 2 juillet 1787 â DĂ©cĂšs de Charles Nicolas Julien DE LA BOULAYE prĂȘtre chanoine de Bourgtheroulde 85 ans. Chanoine de la collĂ©giale en 1740. 4 septembre 1787 â Pierre THUBEUF abbĂ© chanoine - SecrĂ©taire du Conseil Municipal - Donne sa dĂ©mission le 20 novembre 1790. Reçoit une lettre exprimant les regrets de la municipalitĂ© - Perçoit les rentes de la chapelle Saint Etienne de l'Ă©glise Saint Marcel de Paris en fĂ©vrier 1790. 30 mars 1788 â DĂ©cĂšs de Jacques NoĂ«l ROGER curĂ© doyen du chapitre de Bourgtheroulde 64 ans. 15 aoĂ»t 1789 â DĂ©cĂšs de Jean PANNEVEL prĂȘtre chanoine 52 ans. 1789 â LAMBOISE et De PENNEVILLE ainsi que THUBEUF sont les reprĂ©sentants du clergĂ© Ă Pont- Audemer. Robert PAINCHON, est curĂ© de Bourgtheroulde â Le 6 fĂ©vrier 1791 il prĂȘte le serment civique - Se rĂ©tracte par une lettre en date du 12 fĂ©vrier. â S'exile en Angleterre et en Hollande - Est secrĂ©taire de l'Ă©vĂȘchĂ© en 1802 CONFESSEUR DU PAPE PIE VII A FONTAINEBLEAU COURONNEMENT DE NAPOLĂON Ier 1791/1792 â FRIGOT prĂ©nom non mentionnĂ© curĂ© constitutionnel de Bourgtheroulde. 5 octobre 1792 â François Nicolas LĂGER prĂȘtre constitutionnel prĂȘte serment - Tient les registres paroissiaux jusqu'au mercredi 24 dĂ©cembre 1792 qui sont clos par PEUFFIER maire - CurĂ© jusqu'au 5 mars 1794 19 prairial an 3 7 juin 1795 - AutorisĂ© Ă rĂ©-exercer le culte 17 brumaire an 4 9 octobre 1795 - DĂ©clare "Je reconnais que l'universalitĂ© des citoyens français est le souverain et je promets soumission et obĂ©issance aux lois de la RĂ©publique" 1er jour complĂ©mentaire an 4 11 septembre 1795 - Nicolas Marin MICHAUX, demeurant Ă Rouen, assumant les fonctions du culte catholique dans la cy-devant Ă©glise de la commune PrĂȘte le mĂȘme serment que son prĂ©dĂ©cesseur Le 23 fructidor an 4 9 septembre 1796 PrĂȘte "le serment de haine Ă la RoyautĂ©, Ă l'anarchie, d'attachement et fidĂ©litĂ© Ă la RĂ©publique et Ă la Constitution de l'an 3" Le 2 germinal an 9 23 mars 1801 - Le citoyen MICHAUX ministre du culte prĂȘte Ă nouveau le serment de fidĂ©litĂ© Ă la RĂ©publique. 7 Germinal an 9 27 mars 1801 - Le citoyen Louis Pierre FROMENTIN prĂȘtre dĂ©portĂ© et rentrant en France comparaĂźt devant le conseil municipal pour jouir de la loi en dĂ©clarant "Je promets fidĂ©litĂ© Ă la RĂ©publique et signe en exceptant ce qui pourrait prĂ©judicier Ă la religion catholique". 3 NivĂŽse an 11 24 dĂ©cembre 1802 - Jean Baptiste Pierre Mathurin LE FEL de Pont Audemer est nommĂ© Ă la cure de Bourgtheroulde - Justifie l'acte de prestation de serment de fidĂ©litĂ© prescrit par la loi du 18 germinal fait le 14 frimaire dernier - Cet acte est lu dans l'Ă©glise en prĂ©sence du peuple assemblĂ© - Les clefs lui sont remises. Il est installĂ© dans le chĆur Ă la place destinĂ©e au curĂ© PAGE 116 "Nous l'avons d'abord conduit Ă l'autel qu'il a baisĂ© avec respect ; Ă la porte de l'Ă©glise dont on lui a prĂ©sentĂ© la clef ; Ă la cloche qu'il a tintĂ©e ; au confessionnal oĂč il s'est assis ; Ă la chaire dans laquelle il est montĂ© ; et lĂ , nous avons donnĂ© Ă haute et intelligible voix lecture de son institution canonique" Quitte la commune en 1825. Jean Baptiste LE FEL, nĂ© en 1752, est le premier curĂ© du Concordat Ă Bourgtheroulde. Il devait faire partie des trente-six curĂ©s du Concordat trente-six autant que de juges de paix, ayant prĂȘtĂ© serment en la cathĂ©drale d'Evreux devant le prĂ©fet le 15 dĂ©cembre 1802. En suite de quoi, il alla prendre possession de sa paroisse. Les autres curĂ©s Ă©taient nommĂ©s desservants. Sous Monseigneur OLIVIER 1841/1854, les curĂ©s deviendront doyens et les desservants reprendront leur titre de curĂ©s que les fidĂšles n'avaient jamais cessĂ© de leur donner. 5 NivĂŽse 26 dĂ©cembre 1802 - François ElizĂ©e LE FEL, de Pont Audemer, se prĂ©sente au bureau et demande de faire sa translation de domicile Ă Bourgtheroulde en qualitĂ© de vicaire. 1811 - DĂ©sirĂ© Charles FAYEN - annĂ©e de son dĂ©cĂšs. 1819 â Pierre Jacques LACOUR est curĂ© de la paroisse depuis septembre Il ne peut prendre possession du presbytĂšre que Jean Baptiste Pierre Mathurin Le Fel ne veut pas Ă©vacuer ! 1822 â Jean François VAURABOURG est nommĂ© Ă la cure le samedi 21 septembre â NĂ© en 1757 Ă Breteuil sur Iton Eure, il dĂ©cĂšde en 1836. 1837 â Le 29 janvier, installation de M. LEJARD, curĂ© de Bourgtheroulde, par ordonnance du roi du 6 janvier et lettre de l'Ă©vĂȘque d'Evreux du 24. 25 juin 1839 mardi â Narcisse Modeste LENORMAND est installĂ© par ordonnance du roi en date du 16 mai. CĂ©rĂ©monie faite par l'abbĂ© LACOUR, curĂ© de Breteuil, chanoine honoraire de l'Ă©glise cathĂ©drale et ancien curĂ© de Bourgtheroulde. 30 novembre 1841 mardiâ FĂ©lix MARTEL, nĂ© le 9 aoĂ»t 1794 Ă Bournainville Eure, est nommĂ© Ă la cure de Bourgtheroulde le mardi 30 novembre par ordonnance royale. 13 mai 1866 - l'abbĂ© Martel, chanoine honoraire curĂ© doyen de Bourgtheroulde bĂ©nit l'hĂŽtel de la mairie lors de son inauguration. 1872 - L'abbĂ© Martel se retire. DĂ©cĂšde Ă Bourgtheroulde le 9 avril 1874 1872 â Pierre Charles FARIN, nĂ© le 17 janvier 1822 Ă Francheville Eure, est nommĂ© curĂ© de Bourgtheroulde - DĂ©cĂšde le 14 aoĂ»t 1881. 1881 - Charles François LARCHER est nommĂ© Ă Bourgtheroulde - nĂ© le 10 octobre Ă Irreville Eure â DĂ©cĂšde le 1er janvier 1902 â CurĂ© doyen, a occupĂ© la cure pendant vingt ans - Etait charitable, dĂ©vouĂ© et homme de bien - InhumĂ© dans le cimetiĂšre de Bourgtheroulde dans une concession Ă perpĂ©tuitĂ© offerte par la municipalitĂ©. 13 aoĂ»t 1899 â Jean Marie CAHUREL nommĂ© vicaire Ă Bourgtheroulde â DĂ©cĂ©dĂ© 23 septembre 1943 â nĂ© 10 juillet 1875 Ă Vannes Morbihan 1902 â Pierre HonorĂ© BOULANGER est abbĂ© et curĂ© doyen de la paroisse â NĂ© 16 mai 1842 Ă Saint Cyr La Campagne Eure - DĂ©cĂ©dĂ© 18 avril 1908 - InhumĂ© par les soins de la municipalitĂ© auprĂšs de la sĂ©pulture de son prĂ©dĂ©cesseur aprĂšs une vie de dĂ©vouement. Novembre 1916 â L'Ă©vĂȘchĂ© nomme DĂ©sirĂ© RIVIĂRE, curĂ© de Manneville sur Risle, doyen de Bourgtheroulde - DĂ©cĂ©de 5 fĂ©vrier 1937 dans le sud de la France oĂč il Ă©tait en vacances â nĂ© 8 mai 1875 Ă Saint LĂ©ger de Rostes Eure - Il a exercĂ© son ministĂšre pendant plus de vingt ans entourĂ© de l'estime gĂ©nĂ©rale - La municipalitĂ© lui accorde une concession gratuite au cimetiĂšre prĂšs de la tombe de l'abbĂ© Boulanger. Avril 1937 â L'abbĂ© MONNIER dessert la paroisse de Bourgtheroulde - Une allocation lui est allouĂ©e en dĂ©cembre 1942 pour le gardiennage de l'Ă©glise Ă l'exemple des autres curĂ©s du canton. CurĂ© doyen. 1957 - Ă l'occasion de ses noces d'or cinquante ans de prĂȘtrise le conseil municipal est invitĂ© Ă la cĂ©rĂ©monie prĂ©sidĂ©e par l'Ă©vĂȘque. Un vin d'honneur est offert par la municipalitĂ© â Quitte la paroisse en 1960 â DĂ©cĂšde 18 fĂ©vrier 1964 Ă Bernay. 1961 - L'abbĂ© FOURNIER, curĂ© doyen de Bourgtheroulde, est nommĂ© gardien de l'Ă©glise de Boscherville â NĂ© 7 janvier 1913 Bernay Eure - Quitte Bourgtheroulde en 1975 â Exerce son ministĂšre Ă Lyons la ForĂȘt 1975/1983, puis Ă Pont Audemer 1983/1995 - DĂ©cĂšde Bernay 22 aoĂ»t 2002. 1975 â L'abbĂ© TROTEL est nommĂ© curĂ© de Bourgtheroulde Ă la fin de l'annĂ©e â NĂ© 28 novembre 1916 Ă Tourville la RiviĂšre â OrdonnĂ© prĂȘtre Ă Paris le 29 juin 1943 â Vicaire Ă la paroisse Notre-Dame des Andelys â curĂ© Ă Berthouville - Prend sa retraite le 20 novembre 1995 - DĂ©cĂšde samedi 8 dĂ©cembre 2001 Ă Bernay â Est inhumĂ© 13 dĂ©cembre dans le cimetiĂšre de Caorches Saint Nicolas. L'abbĂ© TROTEL est le dernier curĂ© de Bourgtheroulde desservant uniquement la paroisse rĂ©sidant au presbytĂšre. Les services religieux sont dĂ©sormais assurĂ©s par le prĂȘtre desservant la paroisse Notre Dame du Roumois ». AbbĂ© MONNIER - Don de M. Michel VERLANT
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Mon devis dĂ©barras gratuit en 3 clics ! Un dĂ©barras maison Le-Havre suite Ă un dĂ©cĂšs ou Ă un dĂ©mĂ©nagement ? Les compagnons en font leurs affaires DĂ©barras maison Le-Havre suite Ă un dĂ©cĂšs, un dĂ©mĂ©nagement ou pour toute autre raison, quand l'heure est venue de faire un vidage maison Le-Havre 76, pour soit vendre le bien immobilier, soit le remettre en location, vous avez trois options 1/ tout jeter en faisant vous-mĂȘme d'innombrables voyages jusqu'Ă la dĂ©chetterie la plus proche, encore faut-il que vous ayez sous la main les vĂ©hicules appropriĂ©s. Par contre, zĂ©ro pointĂ© en termes de protection de l'environnement et de la chasse au gaspillage dĂ©barras maison Le-Havre ! Un peu de sĂ©rieux ne jetez pas ce qui peut encore servir Ă quelqu'un d'autre car ne l'oubliez pas, les ressources de notre planĂšte ne seront pas Ă©ternelles... Que vous soyez Paris, Marseille, Bordeaux, Lille Ă Toulouse, Nantes ou ailleurs. 2/ revendre ce qui peut l'ĂȘtre, ce qui signifie amener vous-mĂȘme dans un dĂ©pĂŽt vente ou autre recyclerie d'objets d'occasion, soit passer des petites annonces en attendant que quelqu'un soit intĂ©ressĂ©, ce qui peut prendre du temps si toutefois ça intĂ©resse quelqu'un ! 3/ tout donner, sachant que personne ne voudra tout...ce qui implique soit de le livrer vous-mĂȘme Ă une association ou bien d'appeler l'association pour connaĂźtre ses modalitĂ©s d'enlĂšvement des meubles. Si vous optez pour une de ces trois solutions pour votre debarras maison Le-Havre 76, attendez-vous Ă une montagne de travail tri, Ă©vacuation, livraisons, dĂ©chetterie, nettoyage etc. Alors... pourquoi ne pas confier cette tĂąche Ă un vĂ©ritable professionnel ? Y avez-vous seulement pensĂ© ? Un dĂ©barras maison Le-Havre rĂ©alisĂ© par Les Compagnons DĂ©barrasseurs vous apportent sur un plateau la solution de votre dĂ©barras maison Le-Havre 76 visite du chantier et devis gratuit, conseils avisĂ©s, Ă©valuation de la valeur marchande des biens meubles, vaisselle, bibelots, Ă©lectromĂ©nager...tout ce qui a encore une valeur nominale, dĂ©barras complet, nettoyage et dispatch de tous les biens en prenant en charge leur transport ainsi que les autres coĂ»ts affĂ©rents tel que le recyclage sur site spĂ©cialisĂ© si le bien n'a plus aucune valeur. Les Compagnons DĂ©barrasseurs prennent tout en main et font rapidement place nette Ă votre place. Ils Ă©vacuent tout, absolument tout ! Ils Ă©valuent le nombre de m3 de votre vidage de maison facturĂ© entre 45 et 75 ⏠en fonction de l'accessibilitĂ© des lieux et les besoins en main d'oeuvre et matĂ©riel de manutention puis, ils peuvent vous proposer de vous racheter directement certains biens et se chargeront eux-mĂȘmes de les amener chez un brocanteur ou autre acteur du rĂ©emploi pour lui offrir une seconde vie. Le prix offert pour la reprise de tous ces biens viendra en dĂ©duction de la prestation de dĂ©barras maison Le-Havre 76 dĂ©barras maison Le-Havre gratuit si leur valeur de rachat Ă©quivaut au prix du service de dĂ©barras dĂ©barras maison Le-Havre rĂ©munĂ©rĂ© si leur valeur de rachat est supĂ©rieure au prix du service de dĂ©barras dĂ©barras maison Le-Havre payant au prix le plus juste si la valeur est nulle ou bien n'atteint pas le prix du service de dĂ©barras. Comment dĂ©barrasser la rĂ©sidence dâun d'un proche aprĂšs son dĂ©cĂšs Ă Le-Havre ? Voici nos conseils de professionnels du dĂ©barras maison Le-Havre avant de mettre en vente la rĂ©sidence dont vous envisagez succĂ©dĂ© Ă Le-Havre Ă la suite du dĂ©cĂšs dâun d'un proche, vous devez la dĂ©barrasser complĂštement des effets personnels et du mobilier anciens du dĂ©funt. Vous devez tout dâabord faire le tri dans les affaires du disparu ce qui a Ă©tĂ© adjugĂ© entre les hĂ©ritiers par le dĂ©funt lui-mĂȘme, vos besoins maintenir en rĂ©putation de lui, ce que vous dĂ©sirez exposer vĂȘtements, ramassis, Ă©lectromĂ©nager, etc dĂ©barras maison Le-Havre. , vos besoins vendre, et ce quâil faut accĂ©lĂ©rer. La tĂąche est frĂ©quemment longue et fastidieuse, câest pourquoi les professionnels du vidage et du nettoyage de appartements neufs vous accompagnent et vous recommandent dans cette photographie. A l'aide de leur savoir-faire et leur expĂ©rience Ă Le-Havre, ces professionnels sâoccupent pour vous dâun de nombreuses activitĂ©s mise en en plastique, shopping Ă la dĂ©chetterie, rĂ©trocession de meubles, etc. . Il vous font Ă©galement bĂ©nĂ©ficier de leur rĂ©seau Ă Le-Havre et dans sa rĂ©gion brocanteurs, associations caritatives, commissaires-priseurs pour mesurer les biens et prĂ©parer une braderie, etc. . Tout savoir sur le dĂ©blaiement d'appartement Ă Le-Havre. Le travail de dĂ©barrassage Ă Le-Havre comme ailleurs, est garanti par de vĂ©ritables experts qui exĂ©cuteront ce travail dans les meilleurs dĂ©lais. Le vidage maison est une opĂ©ration bien Ă©videmment Ă part entiĂšre qui sera exĂ©cutĂ©e par une entreprise de dĂ©barras maison Le-Havre professionnel spĂ©cialement formĂ©s Ă cet exercice. PlutĂŽt que de vous atteler Ă un travail consĂ©quent, vous pouvez compter sur une Ă©quipe vĂ©ritablement dâexperts qui assurera une satisfaction client Ă toute Ă©preuve. DĂšs la rĂ©ception de votre appel tĂ©lĂ©phonique, nous allons vĂ©ritablement tout mettre en Ćuvre pour vous fournir un devis gratuit. Nous sommes en capacitĂ© dâeffectuer le vidage maison dans nâimporte quelle ville de votre secteur gĂ©ographique. Une fois sur place, nous allons pouvoir Ă©tablir une estimation trĂšs prĂ©cise avec le dĂ©barrasseur dĂ©barras maison Le-Havre. Tout ce travail sâeffectue lorsque vous avez besoin dâun dĂ©barras complet aprĂšs une succession, le dĂ©cĂšs dâune personne, un hĂ©ritage, le dĂ©part dans une maison de retraite, des travaux de rĂ©amĂ©nagement ou tout simplement parce que vous avez rĂ©cupĂ©rĂ© un logement que vous aviez en tant que propriĂ©taire mais que celui-ci est devenu insalubre. Ces situations malheureusement trĂšs frĂ©quentes, reprĂ©sente le quotidien des dĂ©barrasseurs de votre secteur. Munissez-vous de votre tĂ©lĂ©phone et composez tout de suite le numĂ©ro de notre sociĂ©tĂ©. Le recyclage optimal des objets au cours dâun dĂ©barras de studio ou villa. Vous souhaitez effectuer un travail de dĂ©barrassage de maison en limitant lâempreinte environnementale ? Sachez que notre sociĂ©tĂ© sâengage envers les diffĂ©rentes faveurs de lâĂ©cologie. Nous rĂ©alisons un tri trĂšs prĂ©cis de lâensemble de vos biens afin de prĂ©parer au mieux les diffĂ©rents objets prenants place vers le centre de traitement sans oublier le nettoyage aprĂšs dĂ©cĂšs. Câest une opĂ©ration absolument indispensable pour rĂ©aliser un recyclage optimal de nâimporte quelle objets. Tous les encombrants seront ainsi enlevĂ©s de votre maison et nous veillons bien Ă©videmment Ă travailler avec des partenaires responsables dĂ©barrasseur de meuble, dans un centre de tri irrĂ©prochable. Nous contrĂŽlons non seulement la gestion de nos employĂ©s mais nous contrĂŽlons Ă©galement les mĂ©thodes du centre de tri. Pour nous, le recyclage ou rĂ©emploi est absolument indispensable dans un dĂ©barras maison Le-Havre et lorsque des objets ne sont pas directement mis Ă la dĂ©chetterie, ils seront soit directement revendus soit redistribuĂ©s Ă des associations caritatives. Nous faisons le choix de venir en aide aux personnes dans le besoin Ă travers des associations spĂ©cialisĂ©es Ă lâĂ©chelle nationale. Câest pour nous parfaitement normale dâeffectuer ce cycle de recyclage en offrant une seconde vie aux objets et en faisant plaisir aux personnes dans le besoin, sachez que nous avons un dĂ©barrasseur de cave Ă votre service. Effectuer le vidage maison dâune personne atteinte du syndrome de DiogĂšne. Le nombre de personnes touchĂ©es par ce syndrome est toujours trĂšs important lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre. Beaucoup plus importante que vous ne le pensiez et cela se traduit par une accumulation compulsive de nâimporte quel type dâobjets. De ce fait, vous avez besoin dâun dĂ©barras maison rapidement pour prĂ©server non seulement la santĂ© de la personne mais Ă©galement prĂ©server le voisinage. Nous allons vous accompagner Ă travers un service absolument complet pour le travail de dĂ©sencombrement. Vider une maison peu importe lâĂ©tat dâinsalubritĂ© de celle-ci, ne pose absolument pas de problĂšme Ă nos professionnels du dĂ©barrassage de maison, trĂšs consciencieux. Câest un dĂ©barras trĂšs mĂ©ticuleux qui nâattend simplement que votre appel tĂ©lĂ©phonique pour pouvoir agir dans la bonne direction. Au-delĂ du travail de dĂ©barrassage, il est Ă©galement nĂ©cessaire de sâattarder sur le nettoyage et la dĂ©sinfection. Pire encore, dĂ©barras maison Le-Havre il peut y avoir la prĂ©sence de trĂšs nombreux insectes et de trĂšs nombreux nuisible, de ce fait vous nâavez absolument pas envie de mettre les pieds dans cette maison. vider appartement, maison, cave est notre mĂ©tiers. Pourtant, si vous voulez que le dĂ©barras avance, soit vous devez rĂ©aliser ce travail vous-mĂȘme vous devez dĂ©lĂ©guer la tĂąche Ă une entreprise spĂ©cialisĂ©e comme la nĂŽtre. Le dĂ©barras maison Le-Havre absolument complet. Le travail de dĂ©sencombrement sâattache sur toutes les piĂšces du logement, ce travail sâattarde sur les piĂšces les plus encombrĂ©s tels que le garage, la cave ou le grenier, mais dâautres directions peuvent Ă©galement ĂȘtre prises. Une salle Ă manger, cuisine, une chambre mais Ă©galement des espaces extĂ©rieurs. Tous les objets pouvant ĂȘtre retirĂ©s dâune habitation peuvent ĂȘtre utilisĂ©s par notre sociĂ©tĂ©. Soit les objets sont directement dĂ©posĂ©s Ă la dĂ©chetterie, soit un travail de valorisation sera effectuĂ© pour faire diminuer le montant de la facture. Ce sont bien Ă©videmment diffĂ©rentes options possibles, mais sachez que ce service se veut particuliĂšrement efficace et rapide, Ă partir du moment oĂč vous dĂ©cidez de rentrer en contact avec nous. Dâailleurs le vidage maison nâest pas la seule opĂ©ration dont vous pouvez bĂ©nĂ©ficier lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre, en savoir plus sur le fait de vider une maison aprĂšs dĂ©cĂšs, les travaux de dĂ©barrassage peuvent Ă©galement sâopĂ©rer dans nâimporte quel appartement, duplex, pavillon, chĂąteau ou local professionnel. Avec toutes ces informations en main, comment vous passer des services dâune sociĂ©tĂ© de dĂ©barras trĂšs mĂ©ticuleuse, accordant des valeurs trĂšs importantes sur le recyclage et lâenvironnement. Le rapport qualitĂ©-prix sera Ă©galement trĂšs intĂ©ressant avec une tarification dĂ©blaiement parfaitement connue dĂšs le dĂ©part, ce qui Ă©vite tout malentendu. Mon devis dĂ©barras gratuit en 3 clics ! Le dĂ©barras de maison aprĂšs dĂ©cĂšs. Situation triste de la vie quotidienne lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre, le dĂ©cĂšs dâune personne avec tous les biens dâune maison derriĂšre elle. La personne ĂągĂ©e conservait avec amour tous les biens quâelle avait dans son domicile, notamment des meubles anciens, des livres et dâautres objets insolites. De votre cĂŽtĂ©, vous ĂȘtes partagĂ©s entre le sentiment de devoir conserver ces diffĂ©rents objets et vous en dĂ©barrasser. Mais la rĂ©alitĂ© vous rattrape trĂšs vite, il sera difficile de conserver tous ces objets car vous nâavez pas la place nĂ©cessaire chez vous. De ce fait, le vidage maison aprĂšs dĂ©cĂšs prend vĂ©ritablement tout son sens et vous pouvez vous appuyer sur le travail dâun vĂ©ritable professionnel aguerri de votre secteur gĂ©ographique. Le vidage maison consiste Ă trier tous les objets Ă lâintĂ©rieur, bien Ă©videmment vous pouvez faire un premier tri vous-mĂȘme, mais au cours de ce premier tri, nous vous conseillons de ne strictement rien jeter pour Ă©viter dâavoir certains regrets, car des objets peuvent avoir beaucoup plus de valeur que vous ne le pensiez lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre. Si vous avez repĂ©rĂ© des photos de famille, des croix de guerre, si vous avez vu certains documents et papiers personnels, bien Ă©videmment vous pouvez les rĂ©cupĂ©rer et les conserver prĂ©cieusement auprĂšs de vous. Quel est le prix dâun dĂ©sencombrement de logement ? La tarification d'un debarras maison que vous allez pouvoir dĂ©couvrir dĂ©pend bien Ă©videmment de lâĂ©tat des lieux. Plus le nombre de dĂ©chets est important exprimĂ© directement en mĂštre cube, plus la prestation sera bien Ă©videmment onĂ©reuse. Mais ce nâest pas le seul critĂšre Ă prendre en compte, lâaccessibilitĂ© de maniĂšre gĂ©nĂ©rale dâune maison joue grandement sur la tarification finale. De plus, certaines piĂšces peuvent ĂȘtre trĂšs encombrĂ©es comme un grenier ou une cave, beaucoup plus difficile dâaccĂšs lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre. Enfin, sachez que vous allez pouvoir bĂ©nĂ©ficier dâune tarification prĂ©fĂ©rentielle au cours dâun vidage maison, si de trĂšs nombreux objets de valeur sây trouvent. Vous avez peut-ĂȘtre entendu parler que certaines personnes avaient bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun dĂ©barras gratuit ou rĂ©munĂ©rĂ©. Il ne sâagit absolument pas dâune lĂ©gende mais bel et bien dâune rĂ©alitĂ©. DiffĂ©rentes trouvailles ont pu ĂȘtre faites avec des objets anciens tels que des meubles en bois massif, qui rencontrent toujours un public dâinitiĂ©s. Cela permet dâavoir la meilleure tarification possible et surtout de bĂ©nĂ©ficier dâun dĂ©barras de maison, sans que vous ayez besoin de fournir le moindre effort lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre. Câest un service vĂ©ritablement complĂ©mentaire qui peut ĂȘtre fait mĂȘme si vous nâĂȘtes pas directement sur place, ceci est valable que vous habitiez Ă ; Montpellier, Limoges, Mulhouse, Strasbourg, Aix en pce, Rennes ou Ă Nimes. Le dĂ©blaiement de logement en toute simplicitĂ©. RĂ©aliser le vidage maison par vos propres soins vous offrira la satisfaction dâavoir un sentiment du travail accompli lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre. Mais ce nâest pas pour autant que la prestation sera plus rentable en termes de temps et dâargent que si vous Ă©tiez passĂ©s par un professionnel du dĂ©barras. Lâavantage en passant par une personne aguerrie, câest que vous nâallez pas perdre du temps Ă dĂ©barrasser le logement. De plus, cela vous Ă©vitera dâennuyer des amis et de la famille qui ne sont pas forcĂ©ment motivĂ©s Ă exĂ©cuter un travail de dĂ©sencombrement. Mais surtout, vous prĂ©servez votre santĂ©, il existe des rĂšgles Ă©videntes pour dĂ©barrasser des objets notamment de taille et de volume consĂ©quent, mais si vous nâĂȘtes pas un spĂ©cialiste de cette discipline vous risquerez tout simplement de mal vous y prendre et de vous faire mal. Vous ĂȘtes en train de remonter de la cave des objets trĂšs lourds, mais Ă cause dâune mauvaise prise de main, vous risquez de tout faire tomber et de blesser quelquâun. De plus, comme vous nâĂȘtes pas brocanteur vous risqueriez de jeter Ă©normĂ©ment dâobjets de valeur, vous les mettez Ă la poubelle alors quâau final vous auriez pu en tirer une trĂšs belle somme dâargent. Demander votre tarification pour un dĂ©barras de villa, studio ou cave sur Le-Havre. Parmi les diffĂ©rents arguments exposĂ©s prĂ©cĂ©demment lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre, il y en a un dernier que vous nâavez pas connaissance. Il sâagit dâun devis personnalisĂ© et gratuit que vous avez en votre possession. DĂšs votre prise de contact avec la sociĂ©tĂ© de dĂ©barras de votre rĂ©gion, celle-ci envoie un expert pour Ă©vacuer le cubage des objets Ă Ă©vacuer mais Ă©galement par rapport Ă la valorisation des biens se trouvant sur la maison. Le dĂ©barras maison Le-Havre peut alors ĂȘtre gratuit, rĂ©munĂ©rĂ© ou payant, en fonction de la valeur de chaque objet. Mais surtout, vous ne passez pas Ă cĂŽtĂ© de certains trĂ©sors que vous auriez jetĂ©s. Si vous avez peur Ă©galement que certains biens de famille telle que les photos soient jetĂ©es Ă la dĂ©chetterie, il faut balayer cette idĂ©e de votre tĂȘte car les experts vous remettront tous les biens familiaux lors d'un dĂ©barras maison Le-Havre. NâhĂ©sitez pas Ă poser un maximum de questions dĂšs le dĂ©part pour savoir comment se dĂ©roule le dĂ©barras maison. Vous allez voir que câest une prestation extrĂȘmement simple Ă mettre en place et surtout avec une tarification particuliĂšrement allĂ©chante dans nâimporte quel type de circonstances.
Prix: Ă partir de 69âŹ. Si vous avez au prĂ©alable fait appel Ă notre service de conception de cuisines Ă domicile, vous n'aurez rien Ă payer pour cette prĂ©-visite. Pour l'installation classique, contactez le service de support client IKEA. Contactez
Information importante Suite Ă de nombreux appels de nos lecteurs, nous souhaitons prĂ©ciser que nous ne rĂ©cupĂ©rons pas de meubles. MFD est une sociĂ©tĂ© de dĂ©mĂ©nagement. Cependant dans cet article, vous trouverez toutes les informations utiles pour vous dĂ©barrasser de vos meubles. Lâheure du dĂ©mĂ©nagement approchant, il est temps de faire du rangement, de trier les affaires, de les empaqueter en cartons et pourquoi pas de faire un peu de place dans la maison ? Profiter du dĂ©mĂ©nagement pour renouveler ses meubles. Et pourquoi pas ? AprĂšs tout le dĂ©mĂ©nagement est un renouveau, on change de domicile, souvent de travail, on se fait de nouveaux amis, alors pourquoi pas des nouveaux meubles ? Câest en effet le bon moment pour se dĂ©barrasser de ses vieux meubles qui nous ont tellement plu lors de lâemmĂ©nagement, mais qui aujourdâhui ont comme un goĂ»t de dĂ©jĂ trop vu. Mais⊠que faire de mes meubles ? Et oui câest toujours un peu dommage dâabandonner ses meubles sur le trottoir sans leur avoir trouvĂ© de repreneur. AprĂšs tout sâils ne vous plaisent plus, ils peuvent toujours plaire Ă dâautres. Pour cela il y a des tas de solutions Donner ses meubles Ă ses proches Et oui bien souvent câest la solution idĂ©ale car elle permet de faire plaisir Ă un proche tout en sâassurant que le meuble trouvera un nouveau foyer. Qui plus est, cela facilite souvent la passation. NâhĂ©sitez pas Ă vous renseigner autour de vous voisins, amis, famille, vous trouverez probablement quelquâun dâintĂ©ressĂ© par vos vieux meubles. Vendre ses meubles sur les petites annonces Câest une solution ! ĂnormĂ©ment de sites de petites annonces sur internet existent aujourdâhui et vous permettent de vendre vos biens sans trop avoir Ă vous y connaitre. Quelques sites de petites annonces Le bon coin Top Annonces Vivastreet Paru Vendu My Mobilier Gardez tout de mĂȘme Ă lâesprit que votre intĂ©rĂȘt premier est de vous dĂ©barrasser, non pas de gagner de lâargent sur la vente de vos meubles, ainsi vous trouverez plus vite un acheteur. Faire don de ses meubles Ă des associations Nombre dâassociations caritatives existent aujourdâhui comme EmmaĂŒs par exemple qui rĂ©cupĂšrent les vieux meubles afin de les revendre, une fois retapĂ©s, Ă des prix dĂ©fiants toute concurrence Ă des personnes dans le besoin. Voici une liste non exhaustive de ces associations EmmaĂŒs Association Neptune Le relais Le secours populaire Chacune de ces associations Ă ses propres caractĂ©ristiques. Vous retrouverez toutes les informations utiles sur leur site internet respectif. Si malgrĂ© tous vos efforts vous ne trouvez pas une de ces organisation auprĂšs de chez vous, vous pouvez toujours vous renseigner sur le site de votre conseil rĂ©gional, de votre mairie ou de votre dĂ©partement. Vous ne devriez en tous les cas pas avoir de mal Ă trouver une solution pour donner vos meubles Ă ceux qui sont dans le besoin. Donner ses meubles sur internet Autre solution, le don aux particuliers, aprĂšs tout ce nâest pas une obligation de passer par les associations caritatives pour donner ses meubles Ă ceux qui en ont besoin. Bons nombre de sites internet proposent aujourdâhui de mettre en relation les donneurs et les receveurs gratuitement. En voici une liste des plus rĂ©putĂ©s Il en existe bien dâautres, mais ceux-ci sont les plus connus et donc ceux ou vous trouverez plus facilement des preneurs pour vos vieux meubles. Jeter ses meubles cassĂ©s Les meubles ne sont pas toujours rĂ©cupĂ©rables, Ă ce moment vous pouvez choisir de vous en dĂ©barrasser dĂ©finitivement en les amenant Ă la dĂ©chetterie la plus proche. Attention, dans certaines communes il vous sera demandĂ© de payer une contribution pour vous dĂ©barrasser de vos encombrants Ă la dĂ©chetterie. Avec toutes ces solutions vous ne devriez pas avoir de mal Ă vous dĂ©barrasser de vos vieux meubles avant de dĂ©mĂ©nager. Vous nâaurez plus quâĂ vous trouver des supers meubles pour votre nouveau logement !
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